Abbaye de Noirlac, Château d'Aynay-le-Viel, Château de Meillant.

<center>Abbaye de Noirlac. </center> Fondée en 1150, l'abbaye de Noirlac est considérée comme un des plus beaux ensembles monastiques français. À l'origine, les moines venus de Clairvaux se fixèrent dans un site sauvage, inculte, inhospitalier, situé près d'une boucle du Cher. Après 15 ans de campement sommaire, les moines reçurent leur première dotation matérielle. Celle-ci leur permit de commencer la construction d'une abbaye qui dura près de trois siècles, avant d'être remaniée au XVIIIe siècle. Directement lié à la grande famille cistercienne, cet ensemble, admirablement restauré,, intègre toutes les pièces de son puzzle architectural.
Abbaye de Noirlac.
Fondée en 1150, l'abbaye de Noirlac est considérée comme un des plus beaux ensembles monastiques français. À l'origine, les moines venus de Clairvaux se fixèrent dans un site sauvage, inculte, inhospitalier, situé près d'une boucle du Cher. Après 15 ans de campement sommaire, les moines reçurent leur première dotation matérielle. Celle-ci leur permit de commencer la construction d'une abbaye qui dura près de trois siècles, avant d'être remaniée au XVIIIe siècle. Directement lié à la grande famille cistercienne, cet ensemble, admirablement restauré,, intègre toutes les pièces de son puzzle architectural.
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<center>Abbaye de Noirlac. </center> Bâtiment des convers et l’église. Le choix d’un site éloigné du monde reprend la tradition très ancienne de la recherche du
Abbaye de Noirlac.
Bâtiment des convers et l’église. Le choix d’un site éloigné du monde reprend la tradition très ancienne de la recherche du " désert ", chère aux premiers ermites chrétiens d’Orient : le site de Noirlac est, à l’époque, un taillis marécageux, conforme aux exigences de la Règle cistercienne.
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<center>Abbaye de Noirlac. </center> Bâtiment des convers avec le cellier. Le cellier servait à la conservation des denrées. Le bâtiment était solide, faiblement ouvert à la lumière et particulièrement sain. On y conservait le grain, les fruits et le vin.
Abbaye de Noirlac.
Bâtiment des convers avec le cellier. Le cellier servait à la conservation des denrées. Le bâtiment était solide, faiblement ouvert à la lumière et particulièrement sain. On y conservait le grain, les fruits et le vin.
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<center>Abbaye de Noirlac. </center> L'église abbatiale. Instrument du salut, réceptacle de la prière, l'architecture de cette église traduit, par ses proportions, la quête de la lumière. Trois campagnes de travaux successives, menées entre 115 0 et la première moitié du XIIIe siècle, furent nécessaires pour construire l'église. Son plan en croix latine est conforme au modèle de Clairvaux. L'austérité de l'appareil de pierres blondes exprime particulièrement l'inspiration cistercienne.
Abbaye de Noirlac.
L'église abbatiale. Instrument du salut, réceptacle de la prière, l'architecture de cette église traduit, par ses proportions, la quête de la lumière. Trois campagnes de travaux successives, menées entre 115 0 et la première moitié du XIIIe siècle, furent nécessaires pour construire l'église. Son plan en croix latine est conforme au modèle de Clairvaux. L'austérité de l'appareil de pierres blondes exprime particulièrement l'inspiration cistercienne.
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<center>Abbaye de Noirlac. </center> L'église abbatiale. On commença par le sanctuaire et on termina par la nef et les collatéraux. L'ensemble est d'une grande austérité.
Abbaye de Noirlac.
L'église abbatiale. On commença par le sanctuaire et on termina par la nef et les collatéraux. L'ensemble est d'une grande austérité.
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<center>Abbaye de Noirlac. </center> L'église abbatiale. Colatéral gauche.
Abbaye de Noirlac.
L'église abbatiale. Colatéral gauche.
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<center>Abbaye de Noirlac. </center> L'église abbatiale. Colatéral droit, avec des arcs surbaissés pour résister à la poussée latérale due au cloitre.
Abbaye de Noirlac.
L'église abbatiale. Colatéral droit, avec des arcs surbaissés pour résister à la poussée latérale due au cloitre.
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<center>Abbaye de Noirlac. </center> L'église abbatiale. La simplicité des lignes s'ajoute à la blancheur de la pierre pour mettre en valeur la beauté de l'architecture et la sérénité du lieu.
Abbaye de Noirlac.
L'église abbatiale. La simplicité des lignes s'ajoute à la blancheur de la pierre pour mettre en valeur la beauté de l'architecture et la sérénité du lieu.
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<center>Abbaye de Noirlac. </center> L'église abbatiale. Escalier menant au dortoir des moines.
Abbaye de Noirlac.
L'église abbatiale. Escalier menant au dortoir des moines.
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<center>Abbaye de Noirlac. </center> L'église abbatiale. Conformément à l'esprit de Cîteaux, tout décor sculpté est banni : les chapiteaux sont nus et les vitraux uniformément gris.
Abbaye de Noirlac.
L'église abbatiale. Conformément à l'esprit de Cîteaux, tout décor sculpté est banni : les chapiteaux sont nus et les vitraux uniformément gris.
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<center>Abbaye de Noirlac. </center> Les vitraux. C’est en 1975 que fut proposé à l’artiste Jean-Pierre Raynaud de dessiner les vitraux de l’abbatiale et du réfectoire. Rejoignant l’idéal cistercien dans le refus de tout artifice et le complet dénuement, l’artiste réussit ici à donner pleinement vie aux baies et rosaces de l’abbaye de Noirlac. 
En parfaite symbiose avec le maître-verrier Jean Mauret, Jean-Pierre Raynaud a vaincu la monotonie des espaces en intégrant dans des ouvertures de dimensions inégales un jeu de lignes droites et de carré.
Abbaye de Noirlac.
Les vitraux. C’est en 1975 que fut proposé à l’artiste Jean-Pierre Raynaud de dessiner les vitraux de l’abbatiale et du réfectoire. Rejoignant l’idéal cistercien dans le refus de tout artifice et le complet dénuement, l’artiste réussit ici à donner pleinement vie aux baies et rosaces de l’abbaye de Noirlac. En parfaite symbiose avec le maître-verrier Jean Mauret, Jean-Pierre Raynaud a vaincu la monotonie des espaces en intégrant dans des ouvertures de dimensions inégales un jeu de lignes droites et de carré.
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<center>Abbaye de Noirlac. </center> L'église abbatiale. Remarquez les vitraux de style contemporain qui restent fidèles à l'esprit des origines dans leurs graphismes et leurs transparences.
Abbaye de Noirlac.
L'église abbatiale. Remarquez les vitraux de style contemporain qui restent fidèles à l'esprit des origines dans leurs graphismes et leurs transparences.
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<center>Abbaye de Noirlac. </center> Le cloître. Il était le coeur de cette citadelle spirituelle réservée aux moines de chœur qui n'en pouvaient sortir sans l'autorisation de l'abbé. Moines de chœur et frères convers ne se mélangeaient pas. Primitivement centré autour du puits, le premier édifice fut agrandi au XIIIe siècle. Il se présente sous la forme d'un rectangle de 38 m sur 33 m.
Abbaye de Noirlac.
Le cloître. Il était le coeur de cette citadelle spirituelle réservée aux moines de chœur qui n'en pouvaient sortir sans l'autorisation de l'abbé. Moines de chœur et frères convers ne se mélangeaient pas. Primitivement centré autour du puits, le premier édifice fut agrandi au XIIIe siècle. Il se présente sous la forme d'un rectangle de 38 m sur 33 m.
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<center>Abbaye de Noirlac. </center> Le cloître. Les galeries ouest et nord sont flanquées d'arcades surmontées d'oculi.
Abbaye de Noirlac.
Le cloître. Les galeries ouest et nord sont flanquées d'arcades surmontées d'oculi.
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<center>Abbaye de Noirlac. </center> Le cloître. Les galeries est et sud sont plus fouillées, elles ont de belles voûtesd'ogives et une riche ornementation., des culs-de-lampes décorent la retombée des arcs.
Abbaye de Noirlac.
Le cloître. Les galeries est et sud sont plus fouillées, elles ont de belles voûtesd'ogives et une riche ornementation., des culs-de-lampes décorent la retombée des arcs.
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<center>Abbaye de Noirlac. </center> La salle capitulaire. Elle est le lieu de réunion quotidienne de la communauté. On y lit et commente la règle de saint Benoît qui organise la vie des moines. Le style architectural est emprunté à l'école bourguignonne. Ses six travées reposent sur des colonnes polygonales.
Abbaye de Noirlac.
La salle capitulaire. Elle est le lieu de réunion quotidienne de la communauté. On y lit et commente la règle de saint Benoît qui organise la vie des moines. Le style architectural est emprunté à l'école bourguignonne. Ses six travées reposent sur des colonnes polygonales.
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<center>Abbaye de Noirlac. </center> La salle capitulaire. L'habit des premiers cisterciens était tissé de laine non teinte en signe de pauvreté. Sa blancheur fut ensuite justifiée par un hommage à la vierge. Il vaut aux cisterciens le surnom de moines blancs, par opposition aux autres moines bénéictins vêtus de noir. Le moine porte une longue tunique en serge blanche ou écrue sur laquelle il passe le scapulaire. Le scapulaire est une chasuble étroite, généralement noire, pourvue d'un capuchon qui couvre les épaules. C'est vetement de travail. La coule est l'habit de choeur, également porté dans le cloitre. C'est une robe ample, de laine blanchatre, munie de larges manches et d'un capuchon, enfilée par dessus les autres vêtements. Tunique et scapulaire sont maintenus par une ceinture de cuir. Aux pieds, le moine porte des chausses ou des chaussettes, ainsi que des chaussures ou des sandales de cuir.
Abbaye de Noirlac.
La salle capitulaire. L'habit des premiers cisterciens était tissé de laine non teinte en signe de pauvreté. Sa blancheur fut ensuite justifiée par un hommage à la vierge. Il vaut aux cisterciens le surnom de moines blancs, par opposition aux autres moines bénéictins vêtus de noir. Le moine porte une longue tunique en serge blanche ou écrue sur laquelle il passe le scapulaire. Le scapulaire est une chasuble étroite, généralement noire, pourvue d'un capuchon qui couvre les épaules. C'est vetement de travail. La coule est l'habit de choeur, également porté dans le cloitre. C'est une robe ample, de laine blanchatre, munie de larges manches et d'un capuchon, enfilée par dessus les autres vêtements. Tunique et scapulaire sont maintenus par une ceinture de cuir. Aux pieds, le moine porte des chausses ou des chaussettes, ainsi que des chaussures ou des sandales de cuir.
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<center>Abbaye de Noirlac. </center> Le réfectoire. Cette vaste pièce est éclairée au sud par quatre lancettes surmontées de deux roses. L'ampleur du réfectoire témoigne de l'importance que les cisterciens accordaient aux necessaria, les exigences quotidiennes de la condition humaine. Les cisterciens n'ont jamais eu le mépris du corps et leurs moines s'alimentaient en quantités suffisantes.
Abbaye de Noirlac.
Le réfectoire. Cette vaste pièce est éclairée au sud par quatre lancettes surmontées de deux roses. L'ampleur du réfectoire témoigne de l'importance que les cisterciens accordaient aux necessaria, les exigences quotidiennes de la condition humaine. Les cisterciens n'ont jamais eu le mépris du corps et leurs moines s'alimentaient en quantités suffisantes.
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<center>Abbaye de Noirlac. </center> Le réfectoire. Les huit voûtes ogivales ont leurs arcs qui retombent en palmiers sur trois colonnes.
Abbaye de Noirlac.
Le réfectoire. Les huit voûtes ogivales ont leurs arcs qui retombent en palmiers sur trois colonnes.
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<center>Abbaye de Noirlac. </center> Le réfectoire. Les huit voûtes ogivales ont leurs arcs qui retombent en palmiers sur trois colonnes.
Abbaye de Noirlac.
Le réfectoire. Les huit voûtes ogivales ont leurs arcs qui retombent en palmiers sur trois colonnes.
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<center>Abbaye de Noirlac. </center> Le réfectoire. Les huit voûtes ogivales ont leurs arcs qui retombent en palmiers sur trois colonnes.
Abbaye de Noirlac.
Le réfectoire. Les huit voûtes ogivales ont leurs arcs qui retombent en palmiers sur trois colonnes.
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<center>Abbaye de Noirlac. </center> Le réfectoire. Les huit voûtes ogivales ont leurs arcs qui retombent en palmiers sur trois colonnes.
Abbaye de Noirlac.
Le réfectoire. Les huit voûtes ogivales ont leurs arcs qui retombent en palmiers sur trois colonnes.
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<center>Abbaye de Noirlac. </center> Escalier menant au dortoir des moines.
Abbaye de Noirlac.
Escalier menant au dortoir des moines.
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<center>Abbaye de Noirlac. </center> Escalier menant au dortoir des moines.
Abbaye de Noirlac.
Escalier menant au dortoir des moines.
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<center>Abbaye de Noirlac. </center> Escalier menant au dortoir des moines La rampe en fer forgé date du XVII e.
Abbaye de Noirlac.
Escalier menant au dortoir des moines La rampe en fer forgé date du XVII e.
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<center>Abbaye de Noirlac. </center> Dortoir des moines. Ce local a été profondément modifié entre 1724 et 1730. À l'origine, un vaste dortoir communautaire jouxtait une infirmerie aujourd'hui disparue. Les cisterciens dormaient tout habillés sur de simples paillasses dans cette salle éclairée par des petites fenêtres.
Abbaye de Noirlac.
Dortoir des moines. Ce local a été profondément modifié entre 1724 et 1730. À l'origine, un vaste dortoir communautaire jouxtait une infirmerie aujourd'hui disparue. Les cisterciens dormaient tout habillés sur de simples paillasses dans cette salle éclairée par des petites fenêtres.
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<center>Abbaye de Noirlac. </center> Dortoir des moines. Au XVIIIe siècle, d'importants travaux de transformation vont amener les six moines de Noirlac à s'installer dans de confortables cellules. Ils y menèrent une existence douillette et peu contraignante jusqu'à la Révolution.
Abbaye de Noirlac.
Dortoir des moines. Au XVIIIe siècle, d'importants travaux de transformation vont amener les six moines de Noirlac à s'installer dans de confortables cellules. Ils y menèrent une existence douillette et peu contraignante jusqu'à la Révolution.
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<center>Abbaye de Noirlac. </center> Dortoir des moines.
Abbaye de Noirlac.
Dortoir des moines.
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<center>Abbaye de Noirlac. </center> Dortoir des moines.
Abbaye de Noirlac.
Dortoir des moines.
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<center>Abbaye de Noirlac. </center> Le cloitre.
Abbaye de Noirlac.
Le cloitre.
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<center>Abbaye de Noirlac. </center> Le cloitre.
Abbaye de Noirlac.
Le cloitre.
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<center>Abbaye de Noirlac. </center> Le dortoir des convers.
Abbaye de Noirlac.
Le dortoir des convers.
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<center>Abbaye de Noirlac. </center> Le dortoir des convers.
Abbaye de Noirlac.
Le dortoir des convers.
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<center>Abbaye de Noirlac. </center> Le dortoir des convers.
Abbaye de Noirlac.
Le dortoir des convers.
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<center>Abbaye de Noirlac. </center> Le dortoir des convers.
Abbaye de Noirlac.
Le dortoir des convers.
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<center>Abbaye de Noirlac. </center> Le cellier. Remarquez l'élévation aérienne de la pièce dont les ouvertures étaient à l'origine fermées par des toiles huilées. Le cellier était le domaine des frères convers. C'est un grande salle divisée en deux nefs par une rangée de quatre piliers supportant les ogives de dix travées. A l'étage se trouvait le dortoir des frères convers.
Abbaye de Noirlac.
Le cellier. Remarquez l'élévation aérienne de la pièce dont les ouvertures étaient à l'origine fermées par des toiles huilées. Le cellier était le domaine des frères convers. C'est un grande salle divisée en deux nefs par une rangée de quatre piliers supportant les ogives de dix travées. A l'étage se trouvait le dortoir des frères convers.
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<center>Abbaye de Noirlac. </center> Le cellier. Remarquez l'élévation aérienne de la pièce dont les ouvertures étaient à l'origine fermées par des toiles huilées. Le cellier était le domaine des frères convers. C'est un grande salle divisée en deux nefs par une rangée de quatre piliers supportant les ogives de dix travées. A l'étage se trouvait le dortoir des frères convers.
Abbaye de Noirlac.
Le cellier. Remarquez l'élévation aérienne de la pièce dont les ouvertures étaient à l'origine fermées par des toiles huilées. Le cellier était le domaine des frères convers. C'est un grande salle divisée en deux nefs par une rangée de quatre piliers supportant les ogives de dix travées. A l'étage se trouvait le dortoir des frères convers.
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<center>Abbaye de Noirlac. </center> Le cellier. Remarquez l'élévation aérienne de la pièce dont les ouvertures étaient à l'origine fermées par des toiles huilées. Le cellier était le domaine des frères convers. C'est un grande salle divisée en deux nefs par une rangée de quatre piliers supportant les ogives de dix travées. A l'étage se trouvait le dortoir des frères convers.
Abbaye de Noirlac.
Le cellier. Remarquez l'élévation aérienne de la pièce dont les ouvertures étaient à l'origine fermées par des toiles huilées. Le cellier était le domaine des frères convers. C'est un grande salle divisée en deux nefs par une rangée de quatre piliers supportant les ogives de dix travées. A l'étage se trouvait le dortoir des frères convers.
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<center>Abbaye de Noirlac. </center> Le cellier. Remarquez l'élévation aérienne de la pièce dont les ouvertures étaient à l'origine fermées par des toiles huilées. Le cellier était le domaine des frères convers. C'est un grande salle divisée en deux nefs par une rangée de quatre piliers supportant les ogives de dix travées. A l'étage se trouvait le dortoir des frères convers.
Abbaye de Noirlac.
Le cellier. Remarquez l'élévation aérienne de la pièce dont les ouvertures étaient à l'origine fermées par des toiles huilées. Le cellier était le domaine des frères convers. C'est un grande salle divisée en deux nefs par une rangée de quatre piliers supportant les ogives de dix travées. A l'étage se trouvait le dortoir des frères convers.
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<center>Abbaye de Noirlac. </center> Le cellier. Un pressoir.
Abbaye de Noirlac.
Le cellier. Un pressoir.
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<center>Château d'Aynay-le-Viel. </center> On l'appelle le
Château d'Aynay-le-Viel.
On l'appelle le "Petit Carcassonne" ou le "sourire des siècles", tant son enceinte octogonale flanquée de neuf tours et d'une imposante poterne protégée par des douves d'eau vive semble enclore cette qualité d'âme qui n'appartient qu'au château d'Ainay-le-Vieil. Sa devise ajoute à l'esprit des lieux : "Le courage ennoblit et exalte les hommes." On ne sait rien sur le premier château médiéval.
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<center>Château d'Aynay-le-Viel. </center> En 1213, Pierre de Barres devient seigneur d'Ainay-le-Vieil. Il appartient à une famille de chevaliers qui se couvrent de gloire à la bataille de Bouvines en sauvant Philippe-Auguste. Le 14 décembre 1467, Louis de Belleville, chambellan de Louis XI, et sa femme Marguerite de Culant, qui avaient racheté le château d'Ainay-le-Vieil à Jacques Cœur, le vendent à messires jean et Charles de Chevenon, écuyers et seigneurs de Bigny. Aujourd'hui, le château appartient toujours aux descendants de la famille de Bigny.
Château d'Aynay-le-Viel.
En 1213, Pierre de Barres devient seigneur d'Ainay-le-Vieil. Il appartient à une famille de chevaliers qui se couvrent de gloire à la bataille de Bouvines en sauvant Philippe-Auguste. Le 14 décembre 1467, Louis de Belleville, chambellan de Louis XI, et sa femme Marguerite de Culant, qui avaient racheté le château d'Ainay-le-Vieil à Jacques Cœur, le vendent à messires jean et Charles de Chevenon, écuyers et seigneurs de Bigny. Aujourd'hui, le château appartient toujours aux descendants de la famille de Bigny.
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<center>Château d'Aynay-le-Viel. </center> On admirera particulièrement le châtelet d'entrée qui intègre tous les éléments de défense classique : grands arcs de l'assommoir, passage de herse et ceux des bras d'un pont-levis vraisemblablement postérieur à la construction.
Château d'Aynay-le-Viel.
On admirera particulièrement le châtelet d'entrée qui intègre tous les éléments de défense classique : grands arcs de l'assommoir, passage de herse et ceux des bras d'un pont-levis vraisemblablement postérieur à la construction.
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<center>Château d'Aynay-le-Viel. </center> Le corps de garde. Sa gracieuse demeure Renaissance de style gothique flamboyant est protégée par une imposante forteresse du 14°. Ses jardins comportent une roseraie (environ 180 variétés), une île de forme carrée, ancien potager du château et des chartreuses (structures architecturales rares en France)
Château d'Aynay-le-Viel.
Le corps de garde. Sa gracieuse demeure Renaissance de style gothique flamboyant est protégée par une imposante forteresse du 14°. Ses jardins comportent une roseraie (environ 180 variétés), une île de forme carrée, ancien potager du château et des chartreuses (structures architecturales rares en France)
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<center>Château d'Aynay-le-Viel. </center> Deux corps de bâtiment adossés aux courtines, de style gothique italianisant (12° au 16°), composent le logis restauré au siècle dernier par l'architecte Chauvet et d'inspiration pré-Renaissance. Il s'organise à partir d'une tourelle d'escalier qui présente des analogies avec la célèbre tour du Lion de Meillant.
Château d'Aynay-le-Viel.
Deux corps de bâtiment adossés aux courtines, de style gothique italianisant (12° au 16°), composent le logis restauré au siècle dernier par l'architecte Chauvet et d'inspiration pré-Renaissance. Il s'organise à partir d'une tourelle d'escalier qui présente des analogies avec la célèbre tour du Lion de Meillant.
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<center>Château d'Aynay-le-Viel. </center> Intérieur du châtelet d'entrée.
Château d'Aynay-le-Viel.
Intérieur du châtelet d'entrée.
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<center>Château d'Aynay-le-Viel. </center> Sur le chemin de ronde.
Château d'Aynay-le-Viel.
Sur le chemin de ronde.
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<center>Château d'Aynay-le-Viel. </center> Charpente d'une tour.
Château d'Aynay-le-Viel.
Charpente d'une tour.
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<center>Château d'Aynay-le-Viel. </center>
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<center>Château d'Aynay-le-Viel. </center>
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<center>Château d'Aynay-le-Viel. </center>
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<center>Château d'Aynay-le-Viel. </center>
Château d'Aynay-le-Viel.
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<center>Château d'Aynay-le-Viel. </center>
Château d'Aynay-le-Viel.
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<center>Château d'Aynay-le-Viel. </center> Sur la tourelle d'escalier, on remarquera les pierres sculptées, les cordons torsadés et la double loggia au-dessus de la porte basse.
Château d'Aynay-le-Viel.
Sur la tourelle d'escalier, on remarquera les pierres sculptées, les cordons torsadés et la double loggia au-dessus de la porte basse.
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<center>Château d'Aynay-le-Viel. </center>
Château d'Aynay-le-Viel.
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<center>Château d'Aynay-le-Viel. </center>
Château d'Aynay-le-Viel.
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<center>Château d'Aynay-le-Viel. </center>
Château d'Aynay-le-Viel.
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<center>Les Chartreuses des Montreuils. </center> Les chartreuses des Montreuils sont une structure architecturale ancienne datant vraisemblablement du XVIIe siècle, que l'on rencontre rarement en France. Composées de salles égales reliées entre elles par une succession d'arcades, elles sont situées sur une terrasse surplombant les canaux.
Les Chartreuses des Montreuils.
Les chartreuses des Montreuils sont une structure architecturale ancienne datant vraisemblablement du XVIIe siècle, que l'on rencontre rarement en France. Composées de salles égales reliées entre elles par une succession d'arcades, elles sont situées sur une terrasse surplombant les canaux.
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<center>Les Chartreuses des Montreuils. </center> Les murs, d 'une hauteur de 4 mètres environ, étaient conçus pour créer une succession de micro-climat  permettant d'étaler dans le temps les productions de fruits. Le jardin bouquetier où fleurissent des plantes vivaces renouvelées au rythme de saisons.
Les Chartreuses des Montreuils.
Les murs, d 'une hauteur de 4 mètres environ, étaient conçus pour créer une succession de micro-climat permettant d'étaler dans le temps les productions de fruits. Le jardin bouquetier où fleurissent des plantes vivaces renouvelées au rythme de saisons.
59
<center>Les Chartreuses des Montreuils. </center> Ce type d'architecture est très semblable à celle du Potager du Roi à Versailles créé par le jardinier La Quintinie pour le Roi Louis XIV, grand amateur de fruits. Le jardin de méditation avec ses parterres de buis.
Les Chartreuses des Montreuils.
Ce type d'architecture est très semblable à celle du Potager du Roi à Versailles créé par le jardinier La Quintinie pour le Roi Louis XIV, grand amateur de fruits. Le jardin de méditation avec ses parterres de buis.
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<center>Les Chartreuses des Montreuils. </center> S'étendant sur 5000 m2 et blottis dans les hauts murs des chartreuses, cinq jardins évoquent l'évolution de l'art des jardins en France. Le jardin de méditation.
Les Chartreuses des Montreuils.
S'étendant sur 5000 m2 et blottis dans les hauts murs des chartreuses, cinq jardins évoquent l'évolution de l'art des jardins en France. Le jardin de méditation.
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<center>Les Chartreuses des Montreuils. </center> Passant d'un jardins  à un autre, l'on passe d'une époque à une autre. Le verger sculpté.
Les Chartreuses des Montreuils.
Passant d'un jardins à un autre, l'on passe d'une époque à une autre. Le verger sculpté.
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<center>Les Chartreuses des Montreuils. </center> Le cloître des simples au milieu duquel ont été disposés des carrés de plantes médicinales, tinctoriales et condimentaires.
Les Chartreuses des Montreuils.
Le cloître des simples au milieu duquel ont été disposés des carrés de plantes médicinales, tinctoriales et condimentaires.
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<center>Les Chartreuses des Montreuils. </center> Le jardin des broderies, dont les bordures de buis dessinent d'élégantes volutes.
Les Chartreuses des Montreuils.
Le jardin des broderies, dont les bordures de buis dessinent d'élégantes volutes.
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<center>Les Chartreuses des Montreuils. </center> Le jardin des broderies, dont les bordures de buis dessinent d'élégantes volutes.
Les Chartreuses des Montreuils.
Le jardin des broderies, dont les bordures de buis dessinent d'élégantes volutes.
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<center>Château d'Aynay-le-Viel. </center>
Château d'Aynay-le-Viel.
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<center>Château d'Aynay-le-Viel. </center>
Château d'Aynay-le-Viel.
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<center>Château d'Aynay-le-Viel. </center>
Château d'Aynay-le-Viel.
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Château d'Aynay-le-Viel.
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<center>Château de Meillant. </center>À l'origine oppidum gallo-romain (place forte), Meillant se transforme en château féodal au XIIe siècle. Au XV siècle, ce dernier passe à la maison d'Amboise quand Anne de Breuil, héritière unique du comte de Sancerre, épouse Pierre d'Amboise, conseiller des rois Charles VII et Louis XI. Il aura 17 enfants.
Château de Meillant.
À l'origine oppidum gallo-romain (place forte), Meillant se transforme en château féodal au XIIe siècle. Au XV siècle, ce dernier passe à la maison d'Amboise quand Anne de Breuil, héritière unique du comte de Sancerre, épouse Pierre d'Amboise, conseiller des rois Charles VII et Louis XI. Il aura 17 enfants.
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<center>Château de Meillant. </center>Charles de Chaumont d'Amboise, gouverneur d'Italie en commence l’édification en 1473. Sur la façade, on retrouve d'ailleurs les armes parlantes de Charles de Chaumont : 2 «C» entrelacés surmontant un mont enflammé pour « Chaud Mont ». Son fils aîné Charles II, successivement grand maître, maréchal, puis amiral de France, enfin lieutenant du roi en Italie et gouverneur des Milanais, parachève l'ouvre en faisant venir de nombreux artistes italiens.
Brantôme dira :
Château de Meillant.
Charles de Chaumont d'Amboise, gouverneur d'Italie en commence l’édification en 1473. Sur la façade, on retrouve d'ailleurs les armes parlantes de Charles de Chaumont : 2 «C» entrelacés surmontant un mont enflammé pour « Chaud Mont ». Son fils aîné Charles II, successivement grand maître, maréchal, puis amiral de France, enfin lieutenant du roi en Italie et gouverneur des Milanais, parachève l'ouvre en faisant venir de nombreux artistes italiens. Brantôme dira : "Milan a fait Meillant", insinuant par là que la fortune dépensée par Charles d'Amboise pour son château de Meillant lui venait de cette prestigieuse ville italienne que les Bituriges, selon Tite-Live, avaient d'ailleurs fondée.
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<center>Château de Meillant. </center>Le château fut ensuite transmis, au XIX,  par mariage à la famille Rochechouart de Mortemart, occupant toujours le château de nos jours. La famille Rochechouart de Mortemart est une des plus anciennes familles de France.  Parmi ses membres, Françoise-Athénaïs de Mortemart, plus connue sous le nom de Mme de Montespan, maîtresse de Louis XIV.  Cette façade concentre sur elle l'exubérance du style gothique fleuri : balustrade ajourée placée à la base des combles, lucarnes sculptées, cheminées ornées de balustrades.
Château de Meillant.
Le château fut ensuite transmis, au XIX, par mariage à la famille Rochechouart de Mortemart, occupant toujours le château de nos jours. La famille Rochechouart de Mortemart est une des plus anciennes familles de France. Parmi ses membres, Françoise-Athénaïs de Mortemart, plus connue sous le nom de Mme de Montespan, maîtresse de Louis XIV. Cette façade concentre sur elle l'exubérance du style gothique fleuri : balustrade ajourée placée à la base des combles, lucarnes sculptées, cheminées ornées de balustrades.
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<center>Château de Meillant. </center>La tour du Lion. Son auteur est Giacondo, un collaborateur de Michel Ange. Elle frappe par la juxtaposition d'éléments sculptés : colonsettes torsadées, entrelacs en forme de coeur, initiales de Charles de Chaumont d'Amboise, des monts enflammés, personnages apparaisssnt à des fenêtres simulées.
Château de Meillant.
La tour du Lion. Son auteur est Giacondo, un collaborateur de Michel Ange. Elle frappe par la juxtaposition d'éléments sculptés : colonsettes torsadées, entrelacs en forme de coeur, initiales de Charles de Chaumont d'Amboise, des monts enflammés, personnages apparaisssnt à des fenêtres simulées.
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<center>Château de Meillant. </center>La tour du Lion.Elle concnetre sur elle l'exubérance du style gothique fleuri : balustrade ajourée placée à la base des combles, lucarnes sculptées, cheminées ornées de balustrades,
Château de Meillant.
La tour du Lion.Elle concnetre sur elle l'exubérance du style gothique fleuri : balustrade ajourée placée à la base des combles, lucarnes sculptées, cheminées ornées de balustrades,
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<center>Château de Meillant. </center>La tour du Lion.Elle concnetre sur elle l'exubérance du style gothique fleuri : balustrade ajourée placée à la base des combles, lucarnes sculptées, cheminées ornées de balustrades,
Château de Meillant.
La tour du Lion.Elle concnetre sur elle l'exubérance du style gothique fleuri : balustrade ajourée placée à la base des combles, lucarnes sculptées, cheminées ornées de balustrades,
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<center>Château de Meillant. </center>La chapelle du 16° ornée d'un magnifique retable et de remarquables vitraux, aux contreforts sumontés de pinacles.
Château de Meillant.
La chapelle du 16° ornée d'un magnifique retable et de remarquables vitraux, aux contreforts sumontés de pinacles.
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<center>Château de Meillant. </center>La chapelle du 16° ornée d'un magnifique retable et de remarquables vitraux, aux contreforts sumontés de pinacles.
Château de Meillant.
La chapelle du 16° ornée d'un magnifique retable et de remarquables vitraux, aux contreforts sumontés de pinacles.
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<center>Château de Meillant. </center>La chapelle du 16° ornée d'un magnifique retable et de remarquables vitraux, aux contreforts sumontés de pinacles.
Château de Meillant.
La chapelle du 16° ornée d'un magnifique retable et de remarquables vitraux, aux contreforts sumontés de pinacles.
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<center>Château de Meillant. </center>Façade sud très austère, birdée de douves, avec des tours, sans chemein de ronde mais qui ont conservées leurs archères.
Château de Meillant.
Façade sud très austère, birdée de douves, avec des tours, sans chemein de ronde mais qui ont conservées leurs archères.
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<center>Château de Meillant. </center>Façade sud très austère, birdée de douves, avec des tours, sans chemein de ronde mais qui ont conservées leurs archères.
Château de Meillant.
Façade sud très austère, birdée de douves, avec des tours, sans chemein de ronde mais qui ont conservées leurs archères.
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