Les environs de Bordeaux

Le Château de Montaigne, Château Boutinet, Saint Emilion, Grotte Pair-non-Pair, Château de la Rivière

Le château de Montaigne.<br> Construite en plein cœur d'un parc majestueux, dont les tracés ont été dessinés par le philosophe lui-même, la demeure avait été acquise en 1477 par l'arrière-grand-père de Montaigne, Ramon Eyquem, négociant bordelais, qui accédait ainsi au statut de « Seigneur de Montaigne », qu'il transmettra à ses enfants et petits-enfants.
Le père de Michel, Pierre Eyquem, vint s'y installer avec sa famille, et le philosophe passa là une enfance studieuse — il parlait couramment le latin dès l'âge de sept ans —, avant d'aller poursuivre ses études au collège de Guyenne à Bordeaux.
En 1554, Pierre Eyquem expose à son suzerain, l'archevêque de Bordeaux, qu'il avait fait construire un château et avait commencé à rendre le lieu « fort et assuré » et qu'il avait l'intention de le fortifier et de le mettre en état de défense avec tous les engins nécessaires.
En 1584, Montaigne reçut en son château le roi de Navarre Henri de Bourbon, le futur Henri IV, à qui le liait une solide amitié, en même temps que Condé, Rohan, et Turenne. Henri IV l'avait déjà nommé Gentilhomme de sa Chambre par lettres patentes en 1577).
Le château de Montaigne.
Construite en plein cœur d'un parc majestueux, dont les tracés ont été dessinés par le philosophe lui-même, la demeure avait été acquise en 1477 par l'arrière-grand-père de Montaigne, Ramon Eyquem, négociant bordelais, qui accédait ainsi au statut de « Seigneur de Montaigne », qu'il transmettra à ses enfants et petits-enfants. Le père de Michel, Pierre Eyquem, vint s'y installer avec sa famille, et le philosophe passa là une enfance studieuse — il parlait couramment le latin dès l'âge de sept ans —, avant d'aller poursuivre ses études au collège de Guyenne à Bordeaux. En 1554, Pierre Eyquem expose à son suzerain, l'archevêque de Bordeaux, qu'il avait fait construire un château et avait commencé à rendre le lieu « fort et assuré » et qu'il avait l'intention de le fortifier et de le mettre en état de défense avec tous les engins nécessaires. En 1584, Montaigne reçut en son château le roi de Navarre Henri de Bourbon, le futur Henri IV, à qui le liait une solide amitié, en même temps que Condé, Rohan, et Turenne. Henri IV l'avait déjà nommé Gentilhomme de sa Chambre par lettres patentes en 1577).
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Le château de Montaigne.<br> La tour de Montaigne, côté sud. C'est dans ce lieu au décor inchangé que Michel de Montaigne rédigea de 1571 à sa mort en 1592 ses célèbres Essais, œuvre majeure de l'humanisme de la Renaissance, fruit d'une vie de réflexion et de lecture. Il travaillait dans cette tour ronde, qu'il nommait sa « librairie ».
Le château de Montaigne.
La tour de Montaigne, côté sud. C'est dans ce lieu au décor inchangé que Michel de Montaigne rédigea de 1571 à sa mort en 1592 ses célèbres Essais, œuvre majeure de l'humanisme de la Renaissance, fruit d'une vie de réflexion et de lecture. Il travaillait dans cette tour ronde, qu'il nommait sa « librairie ».
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Le château de Montaigne.<br>Du château dans lequel s'est éteint Michel de Montaigne il ne subsiste plus que la « tour de la Librairie » qui comprend une grosse tour ronde, une petite tour ronde et un corps de logis carré qui ont été classés Monuments historiques le 28 mars 1952.
Le château de Montaigne.
Du château dans lequel s'est éteint Michel de Montaigne il ne subsiste plus que la « tour de la Librairie » qui comprend une grosse tour ronde, une petite tour ronde et un corps de logis carré qui ont été classés Monuments historiques le 28 mars 1952.
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Le château de Montaigne.<br>
Le château de Montaigne.
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Le château de Montaigne.<br>
Le château de Montaigne.
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Le château de Montaigne.<br>
Le château de Montaigne.
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Le château de Montaigne.<br> Façade extérieure du château.
Le château de Montaigne.
Façade extérieure du château.
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Le château de Montaigne.<br> Au nord, la terrasse du château domine la vallée de la Lidoire.
Le château de Montaigne.
Au nord, la terrasse du château domine la vallée de la Lidoire.
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Le château de Montaigne.<br> La veuve de Montaigne, Françoise de La Chassaigne, continua à résider au château après la mort du philosophe. Elle y reçut Marie de Gournay, l'amie que Montaigne avait rencontrée en 1588 lors d'un voyage à Paris, à qui elle avait fait parvenir une copie annotée des Essais de 1588 la priant de se charger de leur publication, qui vint y séjourner quinze mois.
Au XIXe siècle, Pierre Magne (1806-1879), ministre de Napoléon III, acheta le château en 1860 et rehaussa le corps de logis principal dans le style néo-médiéval. Il s'y retira après la crise du 16 mai 1877 et éloigné le plus souvent des séances du Sénat par la maladie, il y mourut le 17 février 1879.
En janvier 1885, un incendie détruit le château de Montaigne. Un château est rebâti dans le style néo-Renaissance par la fille de Pierre Magne, Marie Thirion Mautauban. Aujourd’hui la famille Mähler-Besse (6ème et 7 ème générations après Pierre Magne) occupe les lieux.
Le château de Montaigne.
La veuve de Montaigne, Françoise de La Chassaigne, continua à résider au château après la mort du philosophe. Elle y reçut Marie de Gournay, l'amie que Montaigne avait rencontrée en 1588 lors d'un voyage à Paris, à qui elle avait fait parvenir une copie annotée des Essais de 1588 la priant de se charger de leur publication, qui vint y séjourner quinze mois. Au XIXe siècle, Pierre Magne (1806-1879), ministre de Napoléon III, acheta le château en 1860 et rehaussa le corps de logis principal dans le style néo-médiéval. Il s'y retira après la crise du 16 mai 1877 et éloigné le plus souvent des séances du Sénat par la maladie, il y mourut le 17 février 1879. En janvier 1885, un incendie détruit le château de Montaigne. Un château est rebâti dans le style néo-Renaissance par la fille de Pierre Magne, Marie Thirion Mautauban. Aujourd’hui la famille Mähler-Besse (6ème et 7 ème générations après Pierre Magne) occupe les lieux.
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Le château de Montaigne.<br>
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Le château de Montaigne.<br>
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Le château de Montaigne.<br>
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Le château de Montaigne.<br>
Le château de Montaigne.
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Le château de Montaigne.<br> Le corps de logis carré.
Le château de Montaigne.
Le corps de logis carré.
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Le château de Montaigne.<br> Les dépendances.
Le château de Montaigne.
Les dépendances.
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Le château de Montaigne.<br> La tour de Michel de Montaigne, vue de l'enceinte du château.
Le château de Montaigne.
La tour de Michel de Montaigne, vue de l'enceinte du château.
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Le château de Montaigne.<br> L'entrée de la tour et du château est défendue par une grille, venue remplacer une épaisse porte en bois.
Le château de Montaigne.
L'entrée de la tour et du château est défendue par une grille, venue remplacer une épaisse porte en bois.
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Le château de Montaigne.<br>
Le château de Montaigne.
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Le château de Montaigne.<br> La tour de Montaigne était à l’origine un châtelet d'entrée à vocation défensive, surmontant deux portes séparées par un passage coudé, système moyenâgeux appelé barbacane et permettant de bloquer d'éventuels assaillants. A droite, le chemin de ronde.
Le château de Montaigne.
La tour de Montaigne était à l’origine un châtelet d'entrée à vocation défensive, surmontant deux portes séparées par un passage coudé, système moyenâgeux appelé barbacane et permettant de bloquer d'éventuels assaillants. A droite, le chemin de ronde.
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Le château de Montaigne.<br> Chapelle personnelle de Michel de Montaigne, située dans sa tour, au rez-de-chaussée. Montaigne (1533 - 1592) élevé dans la religion catholique dans une région meurtrie par les guerres de religion et en majorité protestante, aimait prier dans la chapelle de forme ronde en voûte étoilée.
Le château de Montaigne.
Chapelle personnelle de Michel de Montaigne, située dans sa tour, au rez-de-chaussée. Montaigne (1533 - 1592) élevé dans la religion catholique dans une région meurtrie par les guerres de religion et en majorité protestante, aimait prier dans la chapelle de forme ronde en voûte étoilée.
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Le château de Montaigne.<br> Chapelle personnelle de Michel de Montaigne, située dans sa tour, au rez-de-chaussée. Montaigne (1533 - 1592) élevé dans la religion catholique dans une région meurtrie par les guerres de religion et en majorité protestante, aimait prier dans la chapelle de forme ronde en voûte étoilée.
Le château de Montaigne.
Chapelle personnelle de Michel de Montaigne, située dans sa tour, au rez-de-chaussée. Montaigne (1533 - 1592) élevé dans la religion catholique dans une région meurtrie par les guerres de religion et en majorité protestante, aimait prier dans la chapelle de forme ronde en voûte étoilée.
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Le château de Montaigne.<br> Chapelle personnelle de Michel de Montaigne, située dans sa tour, au rez-de-chaussée
Le château de Montaigne.
Chapelle personnelle de Michel de Montaigne, située dans sa tour, au rez-de-chaussée
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Le château de Montaigne.<br> Chapelle personnelle de Michel de Montaigne, située dans sa tour, au rez-de-chaussée
Le château de Montaigne.
Chapelle personnelle de Michel de Montaigne, située dans sa tour, au rez-de-chaussée
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Le château de Montaigne.<br> Chapelle personnelle de Michel de Montaigne, située dans sa tour, au rez-de-chaussée
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Chapelle personnelle de Michel de Montaigne, située dans sa tour, au rez-de-chaussée
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Le château de Montaigne.<br> Chapelle personnelle de Michel de Montaigne, située dans sa tour, au rez-de-chaussée
Le château de Montaigne.
Chapelle personnelle de Michel de Montaigne, située dans sa tour, au rez-de-chaussée
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Le château de Montaigne.<br> Chapelle personnelle de Michel de Montaigne, située dans sa tour, au rez-de-chaussée
Le château de Montaigne.
Chapelle personnelle de Michel de Montaigne, située dans sa tour, au rez-de-chaussée
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Le château de Montaigne.<br>Le blason. Il porte
Le château de Montaigne.
Le blason. Il porte "d'azur semé de trèfles d'or à une patte de lion de même armée de gueules mise en face" : d'azur : fond bleu ; semé de trèfles d'or : des trèfles semés sur l’ensemble du blason ; à une patte de lion de même : une patte de lion au milieu de même couleur que les trèfles, donc dorée ; armée: les griffes sorties ; de gueule : rouge ; mise en face : patte vue de face.
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Le château de Montaigne.<br>Le conduit qui étonnera par son inventivité acoustique et qui permettait à Montaigne d'écouter la messe de sa chambre, quand trop âgé ou malade il ne pouvait plus descendre dans la chapelle.
Le château de Montaigne.
Le conduit qui étonnera par son inventivité acoustique et qui permettait à Montaigne d'écouter la messe de sa chambre, quand trop âgé ou malade il ne pouvait plus descendre dans la chapelle.
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Le château de Montaigne.<br> De sa chambre, au premier étage, il pouvait, dans ce recoin, écouter l’office célébré au niveau inférieur.
Le château de Montaigne.
De sa chambre, au premier étage, il pouvait, dans ce recoin, écouter l’office célébré au niveau inférieur.
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Le château de Montaigne.<br> La chambre.
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La chambre.
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Le château de Montaigne.<br> La chambre.
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La chambre.
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Le château de Montaigne.<br> La chambre.
Le château de Montaigne.
La chambre.
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Le château de Montaigne.<br> La chambre. Le coffre de voyage de Montaigne.
Le château de Montaigne.
La chambre. Le coffre de voyage de Montaigne.
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Le château de Montaigne.<br> La chambre. Le coffre de voyage de Montaigne.
Le château de Montaigne.
La chambre. Le coffre de voyage de Montaigne.
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Le château de Montaigne.<br>La chambre. Les derniers moments de Montaigne, par Robert Fleury (1797-1890).
Le château de Montaigne.
La chambre. Les derniers moments de Montaigne, par Robert Fleury (1797-1890).
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Le château de Montaigne.<br> La chambre.
Le château de Montaigne.
La chambre.
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Le château de Montaigne.<br> De cette tour d’angle, Montaigne dominait sa propriété, suivait de haut et de loin les activités de sa maisonnée, mais surtout il s’y cachait pour se retrouver, pour « être à soi », comme il dit, dans le « giron » de ses livres.
Le château de Montaigne.
De cette tour d’angle, Montaigne dominait sa propriété, suivait de haut et de loin les activités de sa maisonnée, mais surtout il s’y cachait pour se retrouver, pour « être à soi », comme il dit, dans le « giron » de ses livres.
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Le château de Montaigne.<br>
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Le château de Montaigne.<br> La garde-robe.
Le château de Montaigne.
La garde-robe.
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Le château de Montaigne.<br>
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Le château de Montaigne.<br> La librairie. La table de travail du secrétaire de Montaigne. La poutre surplombant la table comporte l'inscription
Le château de Montaigne.
La librairie. La table de travail du secrétaire de Montaigne. La poutre surplombant la table comporte l'inscription "et rien de ce qui est humain ne m'est étranger"
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Le château de Montaigne.<br> La librairie. La table de travail du secrétaire de Montaigne. La poutre surplombant la table comporte l'inscription
Le château de Montaigne.
La librairie. La table de travail du secrétaire de Montaigne. La poutre surplombant la table comporte l'inscription "et rien de ce qui est humain ne m'est étranger"
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Le château de Montaigne.<br> Montaigne fit graver en lettres de feu sur les solives du plafond le fruit de ses réflexions et de ses lectures. Les maximes forment un chemin à lire en
Le château de Montaigne.
Montaigne fit graver en lettres de feu sur les solives du plafond le fruit de ses réflexions et de ses lectures. Les maximes forment un chemin à lire en "S"
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Le château de Montaigne.<br> Les écrits les plus lisibles ont été restaurés dans les années 40. Les autres sont d'origine, et ont été écrites par le secrétaire de Montaigne
Le château de Montaigne.
Les écrits les plus lisibles ont été restaurés dans les années 40. Les autres sont d'origine, et ont été écrites par le secrétaire de Montaigne
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Le château de Montaigne.<br>
Le château de Montaigne.
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Le château de Montaigne.<br> La librairie.  Modèle demi-grandeur de la statue de Michel de Montaigne, réalisée par Gilber Privat (1892-1969), prix de Rome, pour les allées de Tourny à Périgueux.
Le château de Montaigne.
La librairie. Modèle demi-grandeur de la statue de Michel de Montaigne, réalisée par Gilber Privat (1892-1969), prix de Rome, pour les allées de Tourny à Périgueux.
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Le château de Montaigne.<br>
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Le château de Montaigne.<br>
Le château de Montaigne.
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Le château de Montaigne.<br>
Le château de Montaigne.
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Le château de Montaigne.<br> Chapitre III des trois Commerces (passage tiré de l'édition de la Pléïade de 1595, ar Marie de Gournay.
Le château de Montaigne.
Chapitre III des trois Commerces (passage tiré de l'édition de la Pléïade de 1595, ar Marie de Gournay.
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Le château de Montaigne.<br> Le cabinet d'hiver de Michel de Montaigne.
Le château de Montaigne.
Le cabinet d'hiver de Michel de Montaigne.
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Le château de Montaigne.<br> Le cabinet d'hiver de Michel de Montaigne.
Le château de Montaigne.
Le cabinet d'hiver de Michel de Montaigne.
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Le château de Montaigne.<br> Le cabinet d'hiver de Michel de Montaigne. A gauche, restes d'une représentation de la charité romaine.
Le château de Montaigne.
Le cabinet d'hiver de Michel de Montaigne. A gauche, restes d'une représentation de la charité romaine.
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Le château de Montaigne.<br> Le cabinet d'hiver de Michel de Montaigne. Inscription latine sur le mur du cabinet de travail
Le château de Montaigne.
Le cabinet d'hiver de Michel de Montaigne. Inscription latine sur le mur du cabinet de travail "L'an de Christ 1571 à l’âge de trente-huit ans, la veille des calendes de Mars, anniversaire de sa naissance, Michel de Montaigne depuis longtemps déjà ennuyé de l’esclavage de la cour du parlement et des charges publiques se sentant encore dispos, vint à part se reposer sur le sein des doctes vierges, dans le calme et la sérénité; il y franchira les jours qui lui restent à vivre. Espérant que le destin lui permettra de parfaire cette habitation des douces retraites paternelles, il les a consacrées à sa liberté, à sa tranquillité et à ses loisirs.”
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Le château de Montaigne.<br> La vue depuis la tour de Montaigne (2e étage). La tour au fond est la tour de sa femme.
Le château de Montaigne.
La vue depuis la tour de Montaigne (2e étage). La tour au fond est la tour de sa femme.
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Le château de Montaigne.<br> L'orangerie.
Le château de Montaigne.
L'orangerie.
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Le château de Montaigne.<br>
Le château de Montaigne.
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Le château de Montaigne.<br> L'entrée principale est constituée par le châtelet qui flanque la tour de Montaigne du XVIe siècle
Le château de Montaigne.
L'entrée principale est constituée par le châtelet qui flanque la tour de Montaigne du XVIe siècle
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Le château de Montaigne.<br> L'angle Nord-Est est fermé par une seconde tour, appelée tour Trachère ou tour de Madame, car, d'après la tradition, l'épouse de Montaigne y avait ses appartements.
Le château de Montaigne.
L'angle Nord-Est est fermé par une seconde tour, appelée tour Trachère ou tour de Madame, car, d'après la tradition, l'épouse de Montaigne y avait ses appartements.
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Le château de Montaigne.<br> Au bout du mur des dépendances, la tour de Madame, à l'angle est.
Le château de Montaigne.
Au bout du mur des dépendances, la tour de Madame, à l'angle est.
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Le château de Montaigne.<br> La tour de Montaigne, côté sud.
Le château de Montaigne.
La tour de Montaigne, côté sud.
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Le château de Montaigne.<br> Le bâtiment percé de grandes baies vitrées est l’orangerie, serre construite par Pierre Magne, propriétaire du château au XIXème siècle. L'orangerie est bâtie contre une muraille, vestige de la forteresse du XIVème siècle, qui ferme la
Le château de Montaigne.
Le bâtiment percé de grandes baies vitrées est l’orangerie, serre construite par Pierre Magne, propriétaire du château au XIXème siècle. L'orangerie est bâtie contre une muraille, vestige de la forteresse du XIVème siècle, qui ferme la "Basse-Cour". On aperçoit, contre la grande tour, la petite tour ronde de l'escalier. Cet espace qui s'étend au-delà du château était, à l'époque-médiévale, doté de bâtiments annexes (fermes, maisons...).
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Le château de Montaigne.<br>
Le château de Montaigne.
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Le château de Montaigne.<br> A gauche, l’allée est bordée de cèdres dont certains sont âgés «de plusieurs centaines d'années. Elle fut tracée par Grimon Eyquem, grand-père de Montaigne qui obtint, en 1486, la portion de terrait suffisante pour aller de sa maison noble ” droit à l'église de Saint-Michel à pied et avec chevaux
Le château de Montaigne.
A gauche, l’allée est bordée de cèdres dont certains sont âgés «de plusieurs centaines d'années. Elle fut tracée par Grimon Eyquem, grand-père de Montaigne qui obtint, en 1486, la portion de terrait suffisante pour aller de sa maison noble ” droit à l'église de Saint-Michel à pied et avec chevaux". Le Cèdre est un arbre résistant «dont la hauteur peut atteindre 30 à 35 mètres. Ses feuilles à aiguilles persistantes sont rassemblées en petits bouquets. On le reconnaît à sa forme de table quand il est très vieux.
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Le château de Montaigne.<br> Le rond-point de la croix. Il marque la limite du parc du château. A gauche, remarquez la croix en pierre qui a donné sort nom au rond-point.
Le château de Montaigne.
Le rond-point de la croix. Il marque la limite du parc du château. A gauche, remarquez la croix en pierre qui a donné sort nom au rond-point.
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Le château de Montaigne.<br> La tour du château d’eau. Cette construction était sans doute un ancien moulin, car à l’époque de Montaigne, les p1ateaux étaient couverts de champs de céréales. Ce village de Saint-Michel avait alors pour nom «  Saint-Michel et Bonrnefare » évocateur de ces nombreux édifices qui tournaient au vent des coteaux ou sur les rivières proches, la Lidoire et le Léchou.
Depuis, les vignes sont venues remplacer les champs de blé, et l’ancien moulin a été transformé en réserve d’eau.
Le château de Montaigne.
La tour du château d’eau. Cette construction était sans doute un ancien moulin, car à l’époque de Montaigne, les p1ateaux étaient couverts de champs de céréales. Ce village de Saint-Michel avait alors pour nom « Saint-Michel et Bonrnefare » évocateur de ces nombreux édifices qui tournaient au vent des coteaux ou sur les rivières proches, la Lidoire et le Léchou. Depuis, les vignes sont venues remplacer les champs de blé, et l’ancien moulin a été transformé en réserve d’eau.
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Château Boutinet.
Château Boutinet.
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Château Boutinet.
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Château Boutinet.
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Château Boutinet.<br> Une partie du vignoble.
Château Boutinet.
Une partie du vignoble.
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Saint-Emilion. Le palais Cardinal<br> Le Cardinal auquel fait allusion le nom du monument était Gaillard de la Mothe, neveu de l’archevêque de Bordeaux, Bertrand de Goth, devenu le fameux Pape Clément V au début du  XIVème siècle. Celui-ci octroyât à son neveu le titre de Cardinal de Sainte Luce, 1er doyen du chapitre des chanoines Augustins, ainsi qu’une luxueuse et confortable demeure aujourd’hui connu sous le nom de «Palais Cardinal». Les ruines de la façade encore présente aujourd’hui nous font penser que ce magnifique palais a été construit dès le XIIème siècle. En effet, des éléments artistiques romans sont bien présents : arc en plein cintre pour les ouvertures dont les voussures présentent des décors géométriques et végétaux ; les baies géminées et leurs décorations soignées similaires à d’autres monuments de la cité médiévales datant du début XIIème siècle. La présence de conduits pour les latrines atteste un confort certain à cet édifice.
Ces détails nous font dire que le but premier de cet édifice n’était pas la défense mais plutôt l’affichage d’une certaine richesse de la ville aux yeux des marchands et pèlerins en transit à Saint-Emilion. Les murs de ce palais, encore visible aujourd’hui, font partis d’un mur d’enceinte de la cité, qui aurait été édifié en même temps que le Palais…
Saint-Emilion. Le palais Cardinal
Le Cardinal auquel fait allusion le nom du monument était Gaillard de la Mothe, neveu de l’archevêque de Bordeaux, Bertrand de Goth, devenu le fameux Pape Clément V au début du XIVème siècle. Celui-ci octroyât à son neveu le titre de Cardinal de Sainte Luce, 1er doyen du chapitre des chanoines Augustins, ainsi qu’une luxueuse et confortable demeure aujourd’hui connu sous le nom de «Palais Cardinal». Les ruines de la façade encore présente aujourd’hui nous font penser que ce magnifique palais a été construit dès le XIIème siècle. En effet, des éléments artistiques romans sont bien présents : arc en plein cintre pour les ouvertures dont les voussures présentent des décors géométriques et végétaux ; les baies géminées et leurs décorations soignées similaires à d’autres monuments de la cité médiévales datant du début XIIème siècle. La présence de conduits pour les latrines atteste un confort certain à cet édifice. Ces détails nous font dire que le but premier de cet édifice n’était pas la défense mais plutôt l’affichage d’une certaine richesse de la ville aux yeux des marchands et pèlerins en transit à Saint-Emilion. Les murs de ce palais, encore visible aujourd’hui, font partis d’un mur d’enceinte de la cité, qui aurait été édifié en même temps que le Palais…
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Saint-Emilion. La Grande Muraille.<br> Elle est le modeste vestige d’un immense monastère Dominicain du XIIème siècle. Par tradition, les Dominicains font partie de la famille des moines mendiants au côté des Franciscains. Leur règle est basée sur la notion de pauvreté individuelle. Pour que l’architecture de leur monastère corresponde à cet idéal, certaines règles devaient être appliquées. Les bâtiments conventuels et l’église ne devaient pas excéder une certaine hauteur. Ce pan de mur laisse à penser que les frères mendiants de Saint-Emilion ne devaient pas être aussi pauvre que leur ordre l’exigeait. Des questions politiques et militaires eurent raison de ce monument religieux. La duchesse Aliénor d’Aquitaine, au XIIème siècle, pris pour second époux Henri Plantagenêt futur Roi d’Angleterre. Elle lui donna ainsi le titre de Duc d’Aquitaine, mais il eut l’attitude et l’autorité d’un roi sur la région. Ce fut le début  de trois cent ans de tensions entre France et Angleterre. Les cent dernières années sont connues sous le nom de Guerre de Cent Ans (1337-1453).
Au début de la Guerre de Cent Ans, les troupes françaises en lutte pour réaffirmer le pouvoir de leur roi, trouvèrent refuge dans le monastère des Dominicains. Le bâtiment était idéalement situé non loin de l’enceinte fortifiée. Il devenait alors un refuge, un poste d’observation et une ligne de front de bonne qualité. Les Dominicains ne se sentant plus en sécurité, quittèrent leur grand monastère et s’installèrent intra muros. le monastère, quant à lui, fut volontairement détruit, ne laissant sur pied que cet élégant pan de mur.
Saint-Emilion. La Grande Muraille.
Elle est le modeste vestige d’un immense monastère Dominicain du XIIème siècle. Par tradition, les Dominicains font partie de la famille des moines mendiants au côté des Franciscains. Leur règle est basée sur la notion de pauvreté individuelle. Pour que l’architecture de leur monastère corresponde à cet idéal, certaines règles devaient être appliquées. Les bâtiments conventuels et l’église ne devaient pas excéder une certaine hauteur. Ce pan de mur laisse à penser que les frères mendiants de Saint-Emilion ne devaient pas être aussi pauvre que leur ordre l’exigeait. Des questions politiques et militaires eurent raison de ce monument religieux. La duchesse Aliénor d’Aquitaine, au XIIème siècle, pris pour second époux Henri Plantagenêt futur Roi d’Angleterre. Elle lui donna ainsi le titre de Duc d’Aquitaine, mais il eut l’attitude et l’autorité d’un roi sur la région. Ce fut le début de trois cent ans de tensions entre France et Angleterre. Les cent dernières années sont connues sous le nom de Guerre de Cent Ans (1337-1453). Au début de la Guerre de Cent Ans, les troupes françaises en lutte pour réaffirmer le pouvoir de leur roi, trouvèrent refuge dans le monastère des Dominicains. Le bâtiment était idéalement situé non loin de l’enceinte fortifiée. Il devenait alors un refuge, un poste d’observation et une ligne de front de bonne qualité. Les Dominicains ne se sentant plus en sécurité, quittèrent leur grand monastère et s’installèrent intra muros. le monastère, quant à lui, fut volontairement détruit, ne laissant sur pied que cet élégant pan de mur.
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Saint-Emilion. La Grande Muraille.<br>
Saint-Emilion. La Grande Muraille.
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Saint-Emilion. <br> Les remparts.
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Les remparts.
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Saint-Emilion. <br> L'ancien couvent des jacobins.
Saint-Emilion.
L'ancien couvent des jacobins.
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Saint-Emilion. <br> Ancienne église des dominicains.
Saint-Emilion.
Ancienne église des dominicains.
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Saint-Emilion. <br> Le portail de l'église des dominicains.
Saint-Emilion.
Le portail de l'église des dominicains.
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Saint-Emilion. <br> L'hôtel de ville (XVIIIe siècle).
Saint-Emilion.
L'hôtel de ville (XVIIIe siècle).
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Saint-Emilion. <br> Maison gothique.
Saint-Emilion.
Maison gothique.
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Saint-Emilion. <br> Un tertre est définit comme étant un monticule de terre, une butte. Il prend tout son sens à Saint-Emilion où le site est naturellement doté de pentes. Le village a en effet su s’adapter en modelant son relief avec des tertres désignant ces ruelles typiques de la cité, pentue et au pavage irrégulier. Quatre tertres permettent de relier les deux parties de la ville : la ville haute et la ville basse.
Saint-Emilion.
Un tertre est définit comme étant un monticule de terre, une butte. Il prend tout son sens à Saint-Emilion où le site est naturellement doté de pentes. Le village a en effet su s’adapter en modelant son relief avec des tertres désignant ces ruelles typiques de la cité, pentue et au pavage irrégulier. Quatre tertres permettent de relier les deux parties de la ville : la ville haute et la ville basse.
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Saint-Emilion. <br> Quant à l’origine des pierres, il faut se rendre outre-manche. Suite au mariage d’Aliénor d’Aquitaine et d’Henri Plantagenêt en 1152, la Guyenne passe sous domination anglaise et ce jusqu’à la fin de la Guerre de Cent Ans en 1453. Trois siècles de domination, pendant lesquels les rois d’Angleterre sont également ducs d’Aquitaine et exercent leur pouvoir sur notre région.
Ces pavés nous viennent donc des anglais, qui à chacun de leurs voyages en bateaux en lestaient leurs cales et les remplissaient ensuite de barriques abritant un précieux breuvage pourpre : le vin.
Les pierres ainsi laissées sur les berges de la Dordogne firent le bonheur des terrassiers.
Saint-Emilion.
Quant à l’origine des pierres, il faut se rendre outre-manche. Suite au mariage d’Aliénor d’Aquitaine et d’Henri Plantagenêt en 1152, la Guyenne passe sous domination anglaise et ce jusqu’à la fin de la Guerre de Cent Ans en 1453. Trois siècles de domination, pendant lesquels les rois d’Angleterre sont également ducs d’Aquitaine et exercent leur pouvoir sur notre région. Ces pavés nous viennent donc des anglais, qui à chacun de leurs voyages en bateaux en lestaient leurs cales et les remplissaient ensuite de barriques abritant un précieux breuvage pourpre : le vin. Les pierres ainsi laissées sur les berges de la Dordogne firent le bonheur des terrassiers.
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Saint-Emilion. <br> Le clocher de l'église monolithe.
Saint-Emilion.
Le clocher de l'église monolithe.
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Saint-Emilion. <br>
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Saint-Emilion. <br>
Saint-Emilion.
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Saint-Emilion. <br>
Saint-Emilion.
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Saint-Emilion. <br> La Tour du Roy est le seul donjon roman encore intact en Gironde. Situé à l’intérieur des remparts de la cité, l’édifice repose sur un massif rocheux isolé de toutes parts et creusé de grottes naturelles et de carrières exploitées depuis le Moyen-âge. Du sol de la plus basse terrasse au sommet, on note une hauteur de 32m. Cette tour quadrangulaire, haute de 14,50m, et de 9.50 m de côté est divisée en 3 niveaux. Les murs extérieurs ainsi que les angles du bâtiment sont parcourus de contreforts plats qui viennent renforcer l’édifice.
Les historiens divergent sur sa date de construction… En 1224, le Roi de France, Louis VIII, dit le Lion conquit une partie de l'Aquitaine dont le Bordelais. Ses troupes occupaient Saint-Emilion et il aurait confirmé son intention d’y faire construire une fortification intra-muros. Cependant certains textes indiquent que c'est Henri III Plantagenêt, roi d'Angleterre et Duc d'Aquitaine, qui en 1237, en ordonna la construction, lorsque Saint-Emilion tombe à nouveau sous le contrôle des anglais.
Saint-Emilion.
La Tour du Roy est le seul donjon roman encore intact en Gironde. Situé à l’intérieur des remparts de la cité, l’édifice repose sur un massif rocheux isolé de toutes parts et creusé de grottes naturelles et de carrières exploitées depuis le Moyen-âge. Du sol de la plus basse terrasse au sommet, on note une hauteur de 32m. Cette tour quadrangulaire, haute de 14,50m, et de 9.50 m de côté est divisée en 3 niveaux. Les murs extérieurs ainsi que les angles du bâtiment sont parcourus de contreforts plats qui viennent renforcer l’édifice. Les historiens divergent sur sa date de construction… En 1224, le Roi de France, Louis VIII, dit le Lion conquit une partie de l'Aquitaine dont le Bordelais. Ses troupes occupaient Saint-Emilion et il aurait confirmé son intention d’y faire construire une fortification intra-muros. Cependant certains textes indiquent que c'est Henri III Plantagenêt, roi d'Angleterre et Duc d'Aquitaine, qui en 1237, en ordonna la construction, lorsque Saint-Emilion tombe à nouveau sous le contrôle des anglais.
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Saint-Emilion. <br>
Saint-Emilion.
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Saint-Emilion. <br>
Saint-Emilion.
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Saint-Emilion. L'église monolithe et son clocher.<br> i elle se révèle aux yeux du visiteur par la position d’un clocher haut de 68 mètres, elle se dérobe ensuite derrière l’élégance de trois ouvertures en façade et d’un portail gothique souvent clos.
Saint-Emilion. L'église monolithe et son clocher.
i elle se révèle aux yeux du visiteur par la position d’un clocher haut de 68 mètres, elle se dérobe ensuite derrière l’élégance de trois ouvertures en façade et d’un portail gothique souvent clos.
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Saint-Emilion. L'église monolithe. <br>
Saint-Emilion. L'église monolithe.
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Saint-Emilion. L'église monolithe. <br>
Saint-Emilion. L'église monolithe.
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Saint-Emilion. L'église monolithe. <br>
Saint-Emilion. L'église monolithe.
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Saint-Emilion. L'église monolithe. <br> Les  trois ouvertures en façade
Saint-Emilion. L'église monolithe.
Les trois ouvertures en façade
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Saint-Emilion. L'église monolithe. <br> C'est un édifice religieux souterrain creusé au début du XIIème siècle dans des proportions impressionnantes (38m de long pour 12 m de haut). Au cœur de la cité, l’église monolithe rappelle l’activité religieuse de la ville au Moyen-âge et intrigue par sa conception hors du commun.
Saint-Emilion. L'église monolithe.
C'est un édifice religieux souterrain creusé au début du XIIème siècle dans des proportions impressionnantes (38m de long pour 12 m de haut). Au cœur de la cité, l’église monolithe rappelle l’activité religieuse de la ville au Moyen-âge et intrigue par sa conception hors du commun.
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Saint-Emilion. L'église monolithe. <br> Catacombes. Du grec ancien «mono», signifiant «unique» et «lithos», «pierre», son nom qualifie un édifice creusé à l’intérieur du plateau calcaire et dont la structure actuelle forme encore un seul bloc. Le but de sa réalisation tient sans doute au développement de la cité autour d’une activité de pèlerinage sur le tombeau du saint patron Saint-Emilion. En souvenir de l’ermite breton qui se serait installé dans une grotte toute proche au VIIIème siècle, et dans le but d’édifier les fidèles, l’ambition de réaliser une église reliquaire suffisamment grande pour accueillir des centaines de pèlerins naquit.
Sculptée  XIIème siècle, peinte au XIVème, dévastée au XVIème, malmenée au XVIIIème pendant la Révolution et restaurée au XXème !
Saint-Emilion. L'église monolithe.
Catacombes. Du grec ancien «mono», signifiant «unique» et «lithos», «pierre», son nom qualifie un édifice creusé à l’intérieur du plateau calcaire et dont la structure actuelle forme encore un seul bloc. Le but de sa réalisation tient sans doute au développement de la cité autour d’une activité de pèlerinage sur le tombeau du saint patron Saint-Emilion. En souvenir de l’ermite breton qui se serait installé dans une grotte toute proche au VIIIème siècle, et dans le but d’édifier les fidèles, l’ambition de réaliser une église reliquaire suffisamment grande pour accueillir des centaines de pèlerins naquit. Sculptée XIIème siècle, peinte au XIVème, dévastée au XVIème, malmenée au XVIIIème pendant la Révolution et restaurée au XXème !
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Saint-Emilion. L'église monolithe. <br>
Saint-Emilion. L'église monolithe.
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Saint-Emilion. L'église monolithe. <br> Les armatures en fer sont destinées à consolider les piliers à cause du poids du clocher.
Saint-Emilion. L'église monolithe.
Les armatures en fer sont destinées à consolider les piliers à cause du poids du clocher.
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Saint-Emilion. <br>
Saint-Emilion.
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Saint-Emilion. <br>
Saint-Emilion.
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Saint-Emilion. L'Ermitage.<br>L’Ermitage de Saint-Émilion se situe sous la chapelle de la Trinité.
Saint-Emilion. L'Ermitage.
L’Ermitage de Saint-Émilion se situe sous la chapelle de la Trinité.
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Saint-Emilion. L'Ermitage.<br> Au VIIIe siècle, un Breton nommé Émilion, natif de Vannes et célèbre pour ses miracles, décide de quitter sa terre natale pour se retirer et se consacrer à la prière. Longeant la côte Atlantique, il devient moine puis s’installe à Ascumbas, ancien nom de la cité de Saint-Émilion.
Rejoint par quelques disciples Bénédictins, il y fonde la première communauté religieuse et évangélise la population; créant ainsi une grande cité monastique à laquelle les fidèles donnèrent son nom.
Le saint homme serait mort en l’an 767, après avoir passé les dix-sept dernières années de sa vie dans son ermitage, simple grotte située au cœur du village. C’est autour de celui-ci que fut construite la cité.
Saint-Emilion. L'Ermitage.
Au VIIIe siècle, un Breton nommé Émilion, natif de Vannes et célèbre pour ses miracles, décide de quitter sa terre natale pour se retirer et se consacrer à la prière. Longeant la côte Atlantique, il devient moine puis s’installe à Ascumbas, ancien nom de la cité de Saint-Émilion. Rejoint par quelques disciples Bénédictins, il y fonde la première communauté religieuse et évangélise la population; créant ainsi une grande cité monastique à laquelle les fidèles donnèrent son nom. Le saint homme serait mort en l’an 767, après avoir passé les dix-sept dernières années de sa vie dans son ermitage, simple grotte située au cœur du village. C’est autour de celui-ci que fut construite la cité.
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Saint-Emilion. Chapelle de la Trinité<br>
Saint-Emilion. Chapelle de la Trinité
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Saint-Emilion. Chapelle de la Trinité<br>
Saint-Emilion. Chapelle de la Trinité
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Saint-Emilion. <br> La Halle du Marché. Ses arcades en plein cintre et moulures gothiques prolongeaient, au Moyen-âge, le marché qui se tenait sur l’actuelle place de l’église monolithe, puisqu’elles abritaient le commerce du grain. Afin de protéger les marchandises des nuisibles et des intempéries, des lattes de bois venaient s’encastrer dans les orifices encore visibles dans les grandes ouvertures. On y trouvait également des boisseaux, mesures à grains taillées dans la pierre, dont un exemplaire est actuellement conservé dans la chapelle de la Trinité ou dans le cloître de l’église Collégiale.
En 1199, Jean-sans-Terre, alors roi d’Angleterre et duc d’Aquitaine, signa la charte de Falaise, offrant indépendance et privilèges à ce territoire. La Juridiction de Saint-Emilion fut ainsi délimitée, et gérée par un conseil municipal : la Jurade. Celle-ci siégea durant plusieurs siècles dans la Tour du Roy, mais au XVIIIème siècle, décision fut prise d’investir la halle. En tenant les réunions publiques au cœur de la cité, les conseillers municipaux bénéficiaient d’un point de vue idéal sur la place du marché, et les éventuels malfrats. Il est d’ailleurs dit que la très ancienne petite porte de bois, au pied de l’escalier, faisait office de cachot…
Saint-Emilion.
La Halle du Marché. Ses arcades en plein cintre et moulures gothiques prolongeaient, au Moyen-âge, le marché qui se tenait sur l’actuelle place de l’église monolithe, puisqu’elles abritaient le commerce du grain. Afin de protéger les marchandises des nuisibles et des intempéries, des lattes de bois venaient s’encastrer dans les orifices encore visibles dans les grandes ouvertures. On y trouvait également des boisseaux, mesures à grains taillées dans la pierre, dont un exemplaire est actuellement conservé dans la chapelle de la Trinité ou dans le cloître de l’église Collégiale. En 1199, Jean-sans-Terre, alors roi d’Angleterre et duc d’Aquitaine, signa la charte de Falaise, offrant indépendance et privilèges à ce territoire. La Juridiction de Saint-Emilion fut ainsi délimitée, et gérée par un conseil municipal : la Jurade. Celle-ci siégea durant plusieurs siècles dans la Tour du Roy, mais au XVIIIème siècle, décision fut prise d’investir la halle. En tenant les réunions publiques au cœur de la cité, les conseillers municipaux bénéficiaient d’un point de vue idéal sur la place du marché, et les éventuels malfrats. Il est d’ailleurs dit que la très ancienne petite porte de bois, au pied de l’escalier, faisait office de cachot…
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Saint-Emilion. L’ensemble Collégiale.<br>  L’église la plus imposante qui se détache en ville haute, est la Collégiale. La communauté religieuse installée dans ces murs entre le XIIème et le XVIIIème siècle, était un collège de chanoines suivant la règle de Saint Augustin et incarnant l’institution religieuse officielle. L’étymologie du mot chanoine nous aide à comprendre leur mission : le terme vient du grec « Kanôn » qui signifie « la règle ». Délégués de l’archevêque de Bordeaux, ils s’assuraient du respect du bon fonctionnement de la vie religieuse à Saint-Emilion.
Saint-Emilion. L’ensemble Collégiale.
L’église la plus imposante qui se détache en ville haute, est la Collégiale. La communauté religieuse installée dans ces murs entre le XIIème et le XVIIIème siècle, était un collège de chanoines suivant la règle de Saint Augustin et incarnant l’institution religieuse officielle. L’étymologie du mot chanoine nous aide à comprendre leur mission : le terme vient du grec « Kanôn » qui signifie « la règle ». Délégués de l’archevêque de Bordeaux, ils s’assuraient du respect du bon fonctionnement de la vie religieuse à Saint-Emilion.
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Saint-Emilion. L’ensemble Collégiale.<br> Bâtie dès le début du XIIe siècle pour la communauté de chanoines de Saint-Augustin, sa construction se poursuivit jusqu’au XVIe siècle.
Saint-Emilion. L’ensemble Collégiale.
Bâtie dès le début du XIIe siècle pour la communauté de chanoines de Saint-Augustin, sa construction se poursuivit jusqu’au XVIe siècle.
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Saint-Emilion. L’ensemble Collégiale.<br>
Saint-Emilion. L’ensemble Collégiale.
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Saint-Emilion. L’ensemble Collégiale.<br>
Saint-Emilion. L’ensemble Collégiale.
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Saint-Emilion. L’ensemble Collégiale.<br>
Saint-Emilion. L’ensemble Collégiale.
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Saint-Emilion. L’ensemble Collégiale.<br> La première pierre de l’édifice est posée en 1110 à la demande de l’archevêque Arnaud Géraud de Cabanac. Le transept et le chœur de la collégiale ont été transformés entre les XIIIème et XVème siècle, laissant alors le style gothique faire son entrée dans l’église. Elle présente certaines caractéristiques du roman périgourdin, telles que ses deux coupoles sur pendentifs qui voûtent ses deuxièmes et troisièmes travées ; cependant la plus grande partie des éléments d’architecture visibles aujourd’hui se rattache au style gothique.
Saint-Emilion. L’ensemble Collégiale.
La première pierre de l’édifice est posée en 1110 à la demande de l’archevêque Arnaud Géraud de Cabanac. Le transept et le chœur de la collégiale ont été transformés entre les XIIIème et XVème siècle, laissant alors le style gothique faire son entrée dans l’église. Elle présente certaines caractéristiques du roman périgourdin, telles que ses deux coupoles sur pendentifs qui voûtent ses deuxièmes et troisièmes travées ; cependant la plus grande partie des éléments d’architecture visibles aujourd’hui se rattache au style gothique.
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Saint-Emilion. L’ensemble Collégiale.<br>
Saint-Emilion. L’ensemble Collégiale.
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Saint-Emilion. L’ensemble Collégiale.<br>
Saint-Emilion. L’ensemble Collégiale.
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Saint-Emilion. L’ensemble Collégiale.<br>
Saint-Emilion. L’ensemble Collégiale.
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Saint-Emilion. L’ensemble Collégiale.<br> En haut, la Pentecôte. Au milieu, la Cène. En bas, l'Adoration des Bergers et des Mages.
Saint-Emilion. L’ensemble Collégiale.
En haut, la Pentecôte. Au milieu, la Cène. En bas, l'Adoration des Bergers et des Mages.
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Saint-Emilion. L’ensemble Collégiale.<br>
Saint-Emilion. L’ensemble Collégiale.
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Saint-Emilion. L’ensemble Collégiale.<br>
Saint-Emilion. L’ensemble Collégiale.
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Saint-Emilion. L’ensemble Collégiale.<br> L'Annonciation.
Saint-Emilion. L’ensemble Collégiale.
L'Annonciation.
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Saint-Emilion. L’ensemble Collégiale.<br> A gauche, saint Emilion.
Saint-Emilion. L’ensemble Collégiale.
A gauche, saint Emilion.
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Saint-Emilion. L’ensemble Collégiale.<br>
Saint-Emilion. L’ensemble Collégiale.
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Saint-Emilion. L’ensemble Collégiale.<br>
Saint-Emilion. L’ensemble Collégiale.
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Saint-Emilion. L’ensemble Collégiale.<br>
Saint-Emilion. L’ensemble Collégiale.
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Saint-Emilion. L’ensemble Collégiale.<br> Le cloître. Sur les murs Sud et Est, les tombes richement ornées datent des XIIIème et XIVème siècle. Des notables comme des religieux y étaient enterrés. Les chanoines de Saint-Emilion, si puissant sur le plan religieux, avait aussi un rôle à jouer sur le plan politique. Ils levaient certains impôts sur la population et offraient à l’élite locale une sépulture de choix, au cœur de leur monastère.
Saint-Emilion. L’ensemble Collégiale.
Le cloître. Sur les murs Sud et Est, les tombes richement ornées datent des XIIIème et XIVème siècle. Des notables comme des religieux y étaient enterrés. Les chanoines de Saint-Emilion, si puissant sur le plan religieux, avait aussi un rôle à jouer sur le plan politique. Ils levaient certains impôts sur la population et offraient à l’élite locale une sépulture de choix, au cœur de leur monastère.
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Saint-Emilion. L’ensemble Collégiale.<br> Le cloître gothique. Vers la fin du XIIIe siècle fut édifiée la galerie à arcatures qui borde la cour intérieure. Les arcs brisés, ourlés de deux tores, retombent sur des colonnettes géminées dont les chapiteaux sont lisses, et dont les bases sont polygonales. Aux quatre angles, six colonnettes fasciculées sont surmontées par des chapiteaux de feuillages formant un bandeau.
Saint-Emilion. L’ensemble Collégiale.
Le cloître gothique. Vers la fin du XIIIe siècle fut édifiée la galerie à arcatures qui borde la cour intérieure. Les arcs brisés, ourlés de deux tores, retombent sur des colonnettes géminées dont les chapiteaux sont lisses, et dont les bases sont polygonales. Aux quatre angles, six colonnettes fasciculées sont surmontées par des chapiteaux de feuillages formant un bandeau.
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Saint-Emilion. L’ensemble Collégiale.<br> Ce qui sunsiste du cloître roman.. L'aile orientale du cloître a conservé une porte en plein cintre, dont l'archivolte retombe sur uni colonnette d'angle.
Il subsiste de part et d'autre deux baies géminées, dont l'une, a été fortement transformée. Toutes ces arcatures sont soulignées par un cordon sculpté de pointes de diamant, que l'on retrouve également dans les baies des travées orientales de la nef. Il s’agit là des restes de l’entrée de la salle romane du chapitre, dont l’intérieur est aujourd’hui détruit.
Saint-Emilion. L’ensemble Collégiale.
Ce qui sunsiste du cloître roman.. L'aile orientale du cloître a conservé une porte en plein cintre, dont l'archivolte retombe sur uni colonnette d'angle. Il subsiste de part et d'autre deux baies géminées, dont l'une, a été fortement transformée. Toutes ces arcatures sont soulignées par un cordon sculpté de pointes de diamant, que l'on retrouve également dans les baies des travées orientales de la nef. Il s’agit là des restes de l’entrée de la salle romane du chapitre, dont l’intérieur est aujourd’hui détruit.
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Saint-Emilion. L’ensemble Collégiale.<br> Le cloître. Les murs sud et est du cloître furent ensuite modifiés pour recevoir dans des niches en arc brisé, plus ou moins profondes et plus ou moins décorées, une série de tombeaux. Deux gisants très mutilés y sont conservés.
Au sud, se succèdent dix ouvertures surmontées de gâbles à crochets, dont les arcs trilobés sont inscrits dans des arcs brisés. Une sculpture très fine garnit l’ensemble, y compris les écoinçons : ce sont des feuilles, de petits animaux, des fleurs ou des masques humains. Les chapiteaux des colonnettes reçoivent des feuillages stylisés.
L’un des enfeus possède un décor historié : des anges alternent avec des vierges sages tenant leur coupe, à gauche, et des vierges folles, à droite, renversant ces mêmes coupes.
La sculpture d’un très bon style, montre des corps déhanchés, des têtes rondes aux yeux en amande et à l’abondante chevelure ondulée.
Saint-Emilion. L’ensemble Collégiale.
Le cloître. Les murs sud et est du cloître furent ensuite modifiés pour recevoir dans des niches en arc brisé, plus ou moins profondes et plus ou moins décorées, une série de tombeaux. Deux gisants très mutilés y sont conservés. Au sud, se succèdent dix ouvertures surmontées de gâbles à crochets, dont les arcs trilobés sont inscrits dans des arcs brisés. Une sculpture très fine garnit l’ensemble, y compris les écoinçons : ce sont des feuilles, de petits animaux, des fleurs ou des masques humains. Les chapiteaux des colonnettes reçoivent des feuillages stylisés. L’un des enfeus possède un décor historié : des anges alternent avec des vierges sages tenant leur coupe, à gauche, et des vierges folles, à droite, renversant ces mêmes coupes. La sculpture d’un très bon style, montre des corps déhanchés, des têtes rondes aux yeux en amande et à l’abondante chevelure ondulée.
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Saint-Emilion. L’ensemble Collégiale.<br> Le cloître. À l’est, trois enfeus furent placés dans l’épaisseur du mur. Le premier est de style analogue à ceux du Sud. Les seconds, d’un dessin presque identique, sont formés deremplages où trois quatrefeuilles sont inscrits dans des cercles formés par un tore. C’est là un tracé habituel aux baies du XIVe siècle 
Un de ces enfeus a conservé une  partie de son décor peint, conçu en fonction du cadre architectural- : un Christ, dont la tête est entourée du nimbe crucifère, fait un geste de bénédiction. Il domine: la Vierge, à longs cheveux blonds, tenant un sceptre terminé par un fleuron et un saint, jeune, assis symétriquement à 1a Vierge et qui est peut-être saint Jean.
Le style de ces peintures, malgré leur mauvais état de conservation, peut être attribué à la première moitié du XIVe siècle.
Saint-Emilion. L’ensemble Collégiale.
Le cloître. À l’est, trois enfeus furent placés dans l’épaisseur du mur. Le premier est de style analogue à ceux du Sud. Les seconds, d’un dessin presque identique, sont formés deremplages où trois quatrefeuilles sont inscrits dans des cercles formés par un tore. C’est là un tracé habituel aux baies du XIVe siècle Un de ces enfeus a conservé une partie de son décor peint, conçu en fonction du cadre architectural- : un Christ, dont la tête est entourée du nimbe crucifère, fait un geste de bénédiction. Il domine: la Vierge, à longs cheveux blonds, tenant un sceptre terminé par un fleuron et un saint, jeune, assis symétriquement à 1a Vierge et qui est peut-être saint Jean. Le style de ces peintures, malgré leur mauvais état de conservation, peut être attribué à la première moitié du XIVe siècle.
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Saint-Emilion. L’ensemble Collégiale.<br> Le cloître.
Saint-Emilion. L’ensemble Collégiale.
Le cloître.
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Saint-Emilion. L’ensemble Collégiale.<br> Le cloître.
Saint-Emilion. L’ensemble Collégiale.
Le cloître.
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Saint-Emilion. <br> L’actuel Office de Tourisme occupe les locaux de l’ancien réfectoire de la communauté.
Saint-Emilion.
L’actuel Office de Tourisme occupe les locaux de l’ancien réfectoire de la communauté.
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Saint-Emilion. <br> Une cave.
Saint-Emilion.
Une cave.
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La grotte de Pair-non-Pair. <br> Abri sous roche consolidé par des poteaux en béton.
La grotte de Pair-non-Pair.
Abri sous roche consolidé par des poteaux en béton.
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La grotte de Pair-non-Pair. <br> Entrée de la grotte. La grotte de Pair-non-Pair est découverte en 1881 par François Daleau. Les gravures totalement recouvertes par les couches archéologiques sont reconnues en 1896. Troisième grotte ornée découverte, elle ne sera jamais remise en cause et sera un des arguments pour la reconnaissance d'un art préhistorique.
Les occupations humaines sont datées du Moustérien (- 80 000 ans environ), du Châtelperronien (- 40 000 ans), de l'Aurignacien (- 30 000 ans) et du Gravettien (autour de - 25 000 ans). Précurseur par ses méthodes de fouilles et de relevés, F. Daleau nous a laissé ses carnets où il notait minutieusement toutes ses observations sur la stratigraphie ou la répartition spatiale des objets.
La grotte de Pair-non-Pair.
Entrée de la grotte. La grotte de Pair-non-Pair est découverte en 1881 par François Daleau. Les gravures totalement recouvertes par les couches archéologiques sont reconnues en 1896. Troisième grotte ornée découverte, elle ne sera jamais remise en cause et sera un des arguments pour la reconnaissance d'un art préhistorique. Les occupations humaines sont datées du Moustérien (- 80 000 ans environ), du Châtelperronien (- 40 000 ans), de l'Aurignacien (- 30 000 ans) et du Gravettien (autour de - 25 000 ans). Précurseur par ses méthodes de fouilles et de relevés, F. Daleau nous a laissé ses carnets où il notait minutieusement toutes ses observations sur la stratigraphie ou la répartition spatiale des objets.
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La grotte de Pair-non-Pair. <br>Entrée de la grotte, intérieur. François Daleau révèle l’un des premiers témoins incontestables de l’expression pariétale préhistorique. Grâce à son insistance, Pair-non-Pair devient, en 1900, la première grotte classée au titre des monuments historiques, au moment de son acquisition par l’État.
Le travail de François Daleau constitue une des premières fouilles scientifiques d’une grotte préhistorique. Il y déploie des méthodes innovantes : le déblaiement progressif des couches archéologiques qui comblent la cavité et le fait de noter les objets et les restes osseux dans ses fameux carnets d’excursions.
La grotte de Pair-non-Pair.
Entrée de la grotte, intérieur. François Daleau révèle l’un des premiers témoins incontestables de l’expression pariétale préhistorique. Grâce à son insistance, Pair-non-Pair devient, en 1900, la première grotte classée au titre des monuments historiques, au moment de son acquisition par l’État. Le travail de François Daleau constitue une des premières fouilles scientifiques d’une grotte préhistorique. Il y déploie des méthodes innovantes : le déblaiement progressif des couches archéologiques qui comblent la cavité et le fait de noter les objets et les restes osseux dans ses fameux carnets d’excursions.
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La grotte de Pair-non-Pair. <br> Un bouquetin. Les premières gravures, aperçues dès 1883, sont identifiées en 1896. En les rapprochant des niveaux archéologiques, des industries lithique et osseuse, François Daleau les date de la période aurignacienne (entre -33000 et -26000 ans). Les six mille ossements découverts ont permis d’identifier près de soixante espèces animales.
De très nombreux carnivores : ours des cavernes, loup, renard, blaireau, putois, panthère et lion des cavernes, hyène, mais aussi sanglier, renne, cerf, mégacéros, daim, aurochs, bison, chamois, cheval, lièvre et lapin, taupe, hérisson.
Le rhinocéros, le mammouth faisaient également partie de l’environnement des hommes de Pair- non-Pair qui chassaient aussi les oiseaux : oies, canards, goélands, perdrix, pigeons, aigles, vautours...
Certains sont représentés sur les parois de la caverne. Le bouquetin est le plus fréquemment gravé mais ses os n’ont été retrouvés, ni ici, ni dans aucun gisement préhistorique en Gironde.
La hyène a fréquenté de manière assidue la grotte, mais seulement en l’absence des humains.
La grotte de Pair-non-Pair.
Un bouquetin. Les premières gravures, aperçues dès 1883, sont identifiées en 1896. En les rapprochant des niveaux archéologiques, des industries lithique et osseuse, François Daleau les date de la période aurignacienne (entre -33000 et -26000 ans). Les six mille ossements découverts ont permis d’identifier près de soixante espèces animales. De très nombreux carnivores : ours des cavernes, loup, renard, blaireau, putois, panthère et lion des cavernes, hyène, mais aussi sanglier, renne, cerf, mégacéros, daim, aurochs, bison, chamois, cheval, lièvre et lapin, taupe, hérisson. Le rhinocéros, le mammouth faisaient également partie de l’environnement des hommes de Pair- non-Pair qui chassaient aussi les oiseaux : oies, canards, goélands, perdrix, pigeons, aigles, vautours... Certains sont représentés sur les parois de la caverne. Le bouquetin est le plus fréquemment gravé mais ses os n’ont été retrouvés, ni ici, ni dans aucun gisement préhistorique en Gironde. La hyène a fréquenté de manière assidue la grotte, mais seulement en l’absence des humains.
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Château de la Rivière.
Château de la Rivière.
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Château de la Rivière.<br> Enreée.
Château de la Rivière.
Enreée.
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Château de la Rivière.<br> La bâtisse fut construite en 1577 sur les vestiges d'un camp défensif élevé par Charlemagne. La restauration au XIXème siècle est signée d'architectes de renom dont Viollet-Le-Duc. En 2003, James Grégoire prend en main la destinée de ce domaine de 59 hectares, le plus important du Fronsadais.
Château de la Rivière.
La bâtisse fut construite en 1577 sur les vestiges d'un camp défensif élevé par Charlemagne. La restauration au XIXème siècle est signée d'architectes de renom dont Viollet-Le-Duc. En 2003, James Grégoire prend en main la destinée de ce domaine de 59 hectares, le plus important du Fronsadais.
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Château de la Rivière.
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Château de la Rivière.
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Château de la Rivière.
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Château de la Rivière.
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Château de la Rivière. <br>La chapelle
Château de la Rivière.
La chapelle
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Château de la Rivière. <br>La chapelle
Château de la Rivière.
La chapelle
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Château de la Rivière. <br>La chapelle
Château de la Rivière.
La chapelle
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Château de la Rivière. <br>La chapelle
Château de la Rivière.
La chapelle
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Château de la Rivière. <br>Le Bain des Dames....
Château de la Rivière.
Le Bain des Dames....
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Château de la Rivière. <br>Le Bain des Dames....
Château de la Rivière.
Le Bain des Dames....
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