Arcachon, Presqu'île du Cap Ferret.

Le port d'Arcachon, la Criée, les Villas de la Ville d'Hiver, Villas du Pyla, la Dune du Pilat, le bassin d'Arcachon, le Cap ferret, le Phare et son Blockhauss, Pointe du Cap Ferret, Chapelle de la Villa Algérienne, Village du Canon.

<center>Le port d'Arcachon</center>
Le port d'Arcachon
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<center>Le port d'Arcachon</center>
Le port d'Arcachon
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<center>La Criée</center>Nom des bateaux arrivants.
La Criée
Nom des bateaux arrivants.
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<center>La Criée</center>
La Criée
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<center>La Criée</center>La flotte de pêche du Bassin d'Arcachon compte 7 chalutiers, 14 fileyeurs et 80 petites barques intra-Bassin. Les poissons sont débarqués dans des casiers rouges  sur le quai.
La Criée
La flotte de pêche du Bassin d'Arcachon compte 7 chalutiers, 14 fileyeurs et 80 petites barques intra-Bassin. Les poissons sont débarqués dans des casiers rouges sur le quai.
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<center>La Criée</center>D’abord, le hall réfrigéré où les pêcheurs calibrent le poisson, de 1 à 5, espèce par espèce. Dans une autre salle, les caisses sont regroupées par bateau.
La Criée
D’abord, le hall réfrigéré où les pêcheurs calibrent le poisson, de 1 à 5, espèce par espèce. Dans une autre salle, les caisses sont regroupées par bateau.
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<center>La Criée</center>Dans la salle de vente, les acheteurs sont sur des gradins, 30 sont accrédités. En bas, un tapis roulant où passent les caisses. Face aux acheteurs, un grand tableau où s’affichent toutes les indications. Les prix descendent, remontent... En quelques secondes, la vente est faite et on passe à une autre caisse. Dans le hall départ, le poisson qui vient de la salle des ventes, est rangé par acheteur. Côté rue, les camions réfrigérés des poissonniers sont garés contre le quai, prêts à être chargés. Les mareyeurs ont leurs ateliers sur place, pour conditionner et expédier le poisson dans toute la France. A midi, tout est parti
La Criée
Dans la salle de vente, les acheteurs sont sur des gradins, 30 sont accrédités. En bas, un tapis roulant où passent les caisses. Face aux acheteurs, un grand tableau où s’affichent toutes les indications. Les prix descendent, remontent... En quelques secondes, la vente est faite et on passe à une autre caisse. Dans le hall départ, le poisson qui vient de la salle des ventes, est rangé par acheteur. Côté rue, les camions réfrigérés des poissonniers sont garés contre le quai, prêts à être chargés. Les mareyeurs ont leurs ateliers sur place, pour conditionner et expédier le poisson dans toute la France. A midi, tout est parti
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<center>La Criée</center>Bouton pour les enchères.
La Criée
Bouton pour les enchères.
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<center>Le port d'Arcachon</center>Un chalutier.
Le port d'Arcachon
Un chalutier.
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<center>Le port d'Arcachon</center>
Le port d'Arcachon
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<center>Le port d'Arcachon</center>Monument aux marins péris en mer, 1968, entrée du port d'Arcachon. Claude, Lucien, Jean Bouscau, né à Arcachon le 15 mai 1909 et mort à Paris XIVe en 1985, est un sculpteur français. Claude Bouscau, né à Arcachon en 1909 fut un sculpteur de talent (Prix de Rome en 1935) dont la ville garde de nombreux témoignages, entre autres
Le port d'Arcachon
Monument aux marins péris en mer, 1968, entrée du port d'Arcachon. Claude, Lucien, Jean Bouscau, né à Arcachon le 15 mai 1909 et mort à Paris XIVe en 1985, est un sculpteur français. Claude Bouscau, né à Arcachon en 1909 fut un sculpteur de talent (Prix de Rome en 1935) dont la ville garde de nombreux témoignages, entre autres "Le Monument des Péris en Mer". Selon l'angle, on voit une croix ou une ancre de marine. L'oeuvre a été érigée pour rappeler le lourd tribut payé par les pêcheurs lors de sorties en mer dont ils ne sont jamais revenus.
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Le port d'Arcachon
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<center>Le port d'Arcachon</center>Haut de 6,75 mètres, le monument se compose d’une croix de granit représentant une ancre marine, au pied de laquelle, telle la Vierge au soir de la crucifixion, une femme pleure un marin disparu.
Le port d'Arcachon
Haut de 6,75 mètres, le monument se compose d’une croix de granit représentant une ancre marine, au pied de laquelle, telle la Vierge au soir de la crucifixion, une femme pleure un marin disparu.
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Le port d'Arcachon
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Le port d'Arcachon
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<center>Le port d'Arcachon</center>
Le port d'Arcachon
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Le port d'Arcachon
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<center>Parc Mauresque</center>Le parc Mauresque, œuvre des architectes-paysagistes Frusique et Claverie. Le petit kiosque du XIXème siècle.
Parc Mauresque
Le parc Mauresque, œuvre des architectes-paysagistes Frusique et Claverie. Le petit kiosque du XIXème siècle.
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<center>Parc Mauresque</center>Le Parc Mauresque domine la ville. Dessiné dans l’esprit des parcs anglais, ses allées tout en rondeurs et en sinuosité épousent minutieusement les courbes du terrain. Créé sous le Second Empire par la Compagnie des chemins de fer du Midi sur 4 hectares de pins et de sables, il est cédé en 1879 à la commune d'Arcachon. Sa conception primitive a été respectée : successions d'allées courbes où alternent parterres gazonnés, massifs fleuris, arbustes et cascades dans les rochers. A cet ensemble paysager s'ajoutent un petit kiosque du XIXème siècle, un jardin d'enfants, un boulodrome et un théâtre de plein air où se déroulent des animations.
Parc Mauresque
Le Parc Mauresque domine la ville. Dessiné dans l’esprit des parcs anglais, ses allées tout en rondeurs et en sinuosité épousent minutieusement les courbes du terrain. Créé sous le Second Empire par la Compagnie des chemins de fer du Midi sur 4 hectares de pins et de sables, il est cédé en 1879 à la commune d'Arcachon. Sa conception primitive a été respectée : successions d'allées courbes où alternent parterres gazonnés, massifs fleuris, arbustes et cascades dans les rochers. A cet ensemble paysager s'ajoutent un petit kiosque du XIXème siècle, un jardin d'enfants, un boulodrome et un théâtre de plein air où se déroulent des animations.
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<center>Parc Mauresque</center>. Les plantes de toutes espèces prospèrent dans ce jardin : palmiers, métaséquoias, mais aussi des pins gigantesques, des cèdres (déodora, de l'Atlantique), des liquidambars, des ginkgos...une roseraie a été créée en 1987.
Parc Mauresque
. Les plantes de toutes espèces prospèrent dans ce jardin : palmiers, métaséquoias, mais aussi des pins gigantesques, des cèdres (déodora, de l'Atlantique), des liquidambars, des ginkgos...une roseraie a été créée en 1987.
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<center>Parc Mauresque</center>Hercule. Dans le parc avenue des martyrs de la résistance - Aux résistants d'Arcachon morts pour la France - Monument de Claude BOUSCAU grand prix de Rome a été inauguré le 22/08/1948 par l'amiral AUBOYNEAU ancien commandant des forces navales françaises libres représentant le général DE GAULLE L'histoire débute à la fin de la Seconde Guerre mondiale. La ville avait commandé à Claude Bouscau, le grand sculpteur né à Arcachon en 1909, un monument pour rendre hommage à la Résistance. L'artiste, fils de marin, croix de guerre et du combattant au revers du veston, pensa d'abord à une vasque avec du feu et deux hauts-reliefs représentant la Victoire et la Résistance. Mais son projet fut jugé bien trop coûteux par les élus.
Claude Bouscau leur proposa alors une œuvre en marbre de carrare de 3,10 m de haut qu'il avait réalisée en Italie avant la guerre : Héraclès triomphant du Lion de Némée, autrement dit une métaphore de la Résistance terrassant l'hydre nazie. Et d'ailleurs, l'homme qui avait servi de modèle à Claude Bouscau était autre qu'un opposant au dictateur italien Benito Mussolini.
Parc Mauresque
Hercule. Dans le parc avenue des martyrs de la résistance - Aux résistants d'Arcachon morts pour la France - Monument de Claude BOUSCAU grand prix de Rome a été inauguré le 22/08/1948 par l'amiral AUBOYNEAU ancien commandant des forces navales françaises libres représentant le général DE GAULLE L'histoire débute à la fin de la Seconde Guerre mondiale. La ville avait commandé à Claude Bouscau, le grand sculpteur né à Arcachon en 1909, un monument pour rendre hommage à la Résistance. L'artiste, fils de marin, croix de guerre et du combattant au revers du veston, pensa d'abord à une vasque avec du feu et deux hauts-reliefs représentant la Victoire et la Résistance. Mais son projet fut jugé bien trop coûteux par les élus. Claude Bouscau leur proposa alors une œuvre en marbre de carrare de 3,10 m de haut qu'il avait réalisée en Italie avant la guerre : Héraclès triomphant du Lion de Némée, autrement dit une métaphore de la Résistance terrassant l'hydre nazie. Et d'ailleurs, l'homme qui avait servi de modèle à Claude Bouscau était autre qu'un opposant au dictateur italien Benito Mussolini.
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<center>Parc Mauresque</center>Buste du docteur Armain Gaud, fondateur du préventorium maritime.
Parc Mauresque
Buste du docteur Armain Gaud, fondateur du préventorium maritime.
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<center>Parc Mauresque</center>Le Casino Mauresque (ou Casino de La Forêt), édifié en 1863, est aussi une réalisation de l'architecte Paul Régnauld. Il est situé au sommet d'une des dunes de la Ville d'Hiver, offrant une vue imprenable sur la ville d'été et sur le bassin d'Arcachon. C’est le monument de la ville qui a le plus contribué à la renommée d'Arcachon. 
En été, des tables étaient dressées dehors côté Sud. 
En 1913, pour faciliter l'accès à la Ville d'Hiver et donc au casino, un funiculaire a été construit puis il est remplacé, en 1948, par l’ascenseur toujours en service. 
En 1974, le Casino Mauresque ferme. Un incendie le détruit, le 18 janvier 1977, dans d'étranges circonstances. Il n'a jamais été reconstruit. Le Casino Mauresque était situé dans le Parc Mauresque, transformé en arboretum depuis 1992.
Parc Mauresque
Le Casino Mauresque (ou Casino de La Forêt), édifié en 1863, est aussi une réalisation de l'architecte Paul Régnauld. Il est situé au sommet d'une des dunes de la Ville d'Hiver, offrant une vue imprenable sur la ville d'été et sur le bassin d'Arcachon. C’est le monument de la ville qui a le plus contribué à la renommée d'Arcachon. En été, des tables étaient dressées dehors côté Sud. En 1913, pour faciliter l'accès à la Ville d'Hiver et donc au casino, un funiculaire a été construit puis il est remplacé, en 1948, par l’ascenseur toujours en service. En 1974, le Casino Mauresque ferme. Un incendie le détruit, le 18 janvier 1977, dans d'étranges circonstances. Il n'a jamais été reconstruit. Le Casino Mauresque était situé dans le Parc Mauresque, transformé en arboretum depuis 1992.
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<center>Parc Mauresque</center>Le pavillon du gardien.
Parc Mauresque
Le pavillon du gardien.
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<center>Les villas de la ville d'hiver</center>La Ville d’Hiver, avec ses extravagantes villas, est pratiquement construite d’un seul jet dans les années 1860, selon un plan d’urbanisation soigneusement préétabli. La bourgeoisie de la IIIe République est saisie d'un véritable engouement pour les bains de mer revigorants, et Arcachon devient une station de cure très prisée.Lles trains, depuis le rachat de la ligne Bordeaux – La Teste par la Compagnie du Midi, poussent désormais jusqu’à Arcachon même. Or, les propriétaires de cette compagnie de chemin de fer, les frères Émile et Isaac Pereire, s’intéressent beaucoup à la région où leur famille est fixée depuis un siècle, et sont propriétaires de milliers d’hectares de pins. La tuberculose, que l’on appelle encore la phtisie, fait à l’époque des ravages. On essaie de mettre les malades dans les meilleures conditions de résistance possible. Une seule prescription : bonne nourriture et, surtout, bon air. Émile va bientôt acheter les hauteurs d’Arcachon et les lotir. Ce sera la Ville d’Hiver, sorte de gigantesque sanatorium ouvert où les malades pourront séjourner avec leur famille, leurs domestiques, dans des maisons particulières achetées ou louées meublées. Paul Régnauld (1827-1879), neveu d'Émile Pereire et polytechnicien, dirige les travaux sur le terrain.
Les villas de la ville d'hiver
La Ville d’Hiver, avec ses extravagantes villas, est pratiquement construite d’un seul jet dans les années 1860, selon un plan d’urbanisation soigneusement préétabli. La bourgeoisie de la IIIe République est saisie d'un véritable engouement pour les bains de mer revigorants, et Arcachon devient une station de cure très prisée.Lles trains, depuis le rachat de la ligne Bordeaux – La Teste par la Compagnie du Midi, poussent désormais jusqu’à Arcachon même. Or, les propriétaires de cette compagnie de chemin de fer, les frères Émile et Isaac Pereire, s’intéressent beaucoup à la région où leur famille est fixée depuis un siècle, et sont propriétaires de milliers d’hectares de pins. La tuberculose, que l’on appelle encore la phtisie, fait à l’époque des ravages. On essaie de mettre les malades dans les meilleures conditions de résistance possible. Une seule prescription : bonne nourriture et, surtout, bon air. Émile va bientôt acheter les hauteurs d’Arcachon et les lotir. Ce sera la Ville d’Hiver, sorte de gigantesque sanatorium ouvert où les malades pourront séjourner avec leur famille, leurs domestiques, dans des maisons particulières achetées ou louées meublées. Paul Régnauld (1827-1879), neveu d'Émile Pereire et polytechnicien, dirige les travaux sur le terrain.
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<center>Les villas de la ville d'hiver</center>Ces belles villas du 19ème siècle sont appelées :
Les villas de la ville d'hiver
Ces belles villas du 19ème siècle sont appelées : "fofolle", "chalet suisse" ou "modeste". Elles sont en général à trois niveaus, dont le premier est semi enterré, un grand balcon permet aux malades de prendre l'air. Les premières, de 1862 à 1880 sont du type chalet suisse. De 1880 à 1918, les fofolles sont reconnaissables par leur tourelle, elles sont destinés à la haute société. Les modestes sont arrondies.
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<center>Villa Toledo </center>Chalet suisse. Le gymnase Bertini, construit pour la Compagnie du Midi, en 1862, à côté du Bureau des Renseignements (villa Antonina) et du Bazar Universel (actuelle villa Monge) était une construction rustique où l'on prenait des leçons d’équitation et de culture physique.
L'entrepreneur Monpermey, sous le contrôle de l'architecte Paul Régnauld, s'est chargé de la construction de ce bâtiment donnant sur l'espace public et qui ne comportait pas de clôture.
La construction reste rustique avec sa structure de bois et ses murs en briques, Les modifications les plus marquantes concernent l'escalier, les balcons et une ferme en bois découpé.
L'édifice possède alors une toiture couverte de chaume et une structure décorative en rondins avec balcon et escalier. Comme la plupart des premières villas construites dans la Ville d'Hiver, le gymnase Bertini peut être considéré à la fois comme une réinterprétation du chalet suisse et une imitation des maisons à pans de bois du XVe siècle.
Villa Toledo
Chalet suisse. Le gymnase Bertini, construit pour la Compagnie du Midi, en 1862, à côté du Bureau des Renseignements (villa Antonina) et du Bazar Universel (actuelle villa Monge) était une construction rustique où l'on prenait des leçons d’équitation et de culture physique. L'entrepreneur Monpermey, sous le contrôle de l'architecte Paul Régnauld, s'est chargé de la construction de ce bâtiment donnant sur l'espace public et qui ne comportait pas de clôture. La construction reste rustique avec sa structure de bois et ses murs en briques, Les modifications les plus marquantes concernent l'escalier, les balcons et une ferme en bois découpé. L'édifice possède alors une toiture couverte de chaume et une structure décorative en rondins avec balcon et escalier. Comme la plupart des premières villas construites dans la Ville d'Hiver, le gymnase Bertini peut être considéré à la fois comme une réinterprétation du chalet suisse et une imitation des maisons à pans de bois du XVe siècle.
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<center>Villa Toledo </center>En 1878, le bâtiment transformé en villa connue sous le nom de
Villa Toledo
En 1878, le bâtiment transformé en villa connue sous le nom de "Romeo" selon l'Avenir d'Arcachon du 24 février, a pour propriétaire Gustave Alaux (1816-1882). Cet architecte départemental dessina pour la Compagnie des Chemins de Fer du Midi le plan de plusieurs chalets en Ville d'Hiver et l'église Notre-Dame d'Arcachon. Il transforme lui-même fort probablement le gymnase en villa. Cette villa de style hispanique, à la toiture couverte de tuiles mécaniques, a toujours un petit air exotique avec ses lambrequins de bois découpé et les délicats ornements en remplissage de la charpente. Le nom de "Toledo", qui lui est resté, semble lui avoir été donné définitivement par le banquier Noël qui avait exercé sa profession en Espagne.
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<center>Villa Monge et villa Antonina</center>Villa Antonina, ancien Bureau des Renseignements et villa Monge, ancien Bazar Universel.
Villa Monge et villa Antonina
Villa Antonina, ancien Bureau des Renseignements et villa Monge, ancien Bazar Universel.
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<center>La villa Faust. </center>Villa fofolle. Son nom à lui seul lui confère à la demeure une dimension toute particulière. La villa, construite en 1862 porte le nom de l’opéra de Charles Gounod de 1859. Le nom est à l’époque complètement d’actualité. Ce sont les frères Pereire qui commandent la construction de Faust à l’architecte Gustave Alaux pour le compte de la Compagnie du Midi.
La villa Faust.
Villa fofolle. Son nom à lui seul lui confère à la demeure une dimension toute particulière. La villa, construite en 1862 porte le nom de l’opéra de Charles Gounod de 1859. Le nom est à l’époque complètement d’actualité. Ce sont les frères Pereire qui commandent la construction de Faust à l’architecte Gustave Alaux pour le compte de la Compagnie du Midi.
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<center>La villa Faust. </center>Le nom de la villa, gravé dans la pierre avec des caractères bien particuliers donne le ton et à coup sûr, impacte l’imaginaire de chacun! Elle fut transformée vers 1879 : le chalet devint Château et la tourelle devint Donjon.
La villa Faust.
Le nom de la villa, gravé dans la pierre avec des caractères bien particuliers donne le ton et à coup sûr, impacte l’imaginaire de chacun! Elle fut transformée vers 1879 : le chalet devint Château et la tourelle devint Donjon.
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<center>La villa Faust. </center>
La villa Faust.
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<center>Villa Bellegarde ou Athéna </center>C'est dans cette villa que commença l'idylle entre le Roi d'Espagne et l'Archiduchesse d'Autriche. Marie-Christine d'Autriche et Alphonse XII d'Espagne se rencontrèrent à Arcachon les 23 et 24 août 1879. Ils furent les hôtes de la famille Pereire au Chalet Pereire.  Le Roi et l'Archiduchesse se marièrent  quelques mois plus tard à Madrid dans la Basilique d'Atocha. Trois enfants naîtront de cette union : deux filles Maria Mercedes (1880-1904) et Maria Teresa (1882- 1912) ainsi qu'un fils posthume, le futur roi Alphonse XIII (1886-1941), qui visitera Arcachon adulte pour découvrir le lieu des amours naissantes de ses parents. Voici la façade qui donne sur l'allée Marie-Christine. Une plaque commémorative à gauche de la porte d'entrée indique que la première rencontre entre 
Alphonse XII et Marie-Christine a eu lieu à cet endroit en août 1879.
Villa Bellegarde ou Athéna
C'est dans cette villa que commença l'idylle entre le Roi d'Espagne et l'Archiduchesse d'Autriche. Marie-Christine d'Autriche et Alphonse XII d'Espagne se rencontrèrent à Arcachon les 23 et 24 août 1879. Ils furent les hôtes de la famille Pereire au Chalet Pereire. Le Roi et l'Archiduchesse se marièrent quelques mois plus tard à Madrid dans la Basilique d'Atocha. Trois enfants naîtront de cette union : deux filles Maria Mercedes (1880-1904) et Maria Teresa (1882- 1912) ainsi qu'un fils posthume, le futur roi Alphonse XIII (1886-1941), qui visitera Arcachon adulte pour découvrir le lieu des amours naissantes de ses parents. Voici la façade qui donne sur l'allée Marie-Christine. Une plaque commémorative à gauche de la porte d'entrée indique que la première rencontre entre Alphonse XII et Marie-Christine a eu lieu à cet endroit en août 1879.
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<center>L'Observatoire de Sainte-Cécile.</center>
L'Observatoire de Sainte-Cécile.
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<center>L'Observatoire de Sainte-Cécile.</center>La passerelle de Saint-Paul et l'Observatoire de Sainte-Cécile sont deux ouvrages métalliques, la construction métallique connaissant à cette époque, une grande diffusion, grâce aux progrès de la métallurgie. Résistant, léger et facile à manipuler, le métal est bien souvent préféré à la pierre par souci d'économie.
L'Observatoire de Sainte-Cécile.
La passerelle de Saint-Paul et l'Observatoire de Sainte-Cécile sont deux ouvrages métalliques, la construction métallique connaissant à cette époque, une grande diffusion, grâce aux progrès de la métallurgie. Résistant, léger et facile à manipuler, le métal est bien souvent préféré à la pierre par souci d'économie.
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<center>L'Observatoire de Sainte-Cécile.</center>La passerelle Saint-Paul a été réalisée en 1862 par Paul Régnauld et son collaborateur Gustave Eiffel au-dessus d'un ravin de 15 m de profondeur afin de relier les dunes de Saint-Paul et Sainte-Cécile. L'année suivante la passerelle est complétée par un lieu d'observation de 32 m de hauteur permettant de contempler le bassin d'Arcachon et la forêt des Landes. À l'origine l'observatoire supportait une mâture de voilier avec sa hune et ses vergues en hommage à la marine à voile. Ces ouvrages ont été restaurés en 1990.
L'Observatoire de Sainte-Cécile.
La passerelle Saint-Paul a été réalisée en 1862 par Paul Régnauld et son collaborateur Gustave Eiffel au-dessus d'un ravin de 15 m de profondeur afin de relier les dunes de Saint-Paul et Sainte-Cécile. L'année suivante la passerelle est complétée par un lieu d'observation de 32 m de hauteur permettant de contempler le bassin d'Arcachon et la forêt des Landes. À l'origine l'observatoire supportait une mâture de voilier avec sa hune et ses vergues en hommage à la marine à voile. Ces ouvrages ont été restaurés en 1990.
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<center>L'Observatoire de Sainte-Cécile.</center>La villa Faust.
L'Observatoire de Sainte-Cécile.
La villa Faust.
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<center>La Villa Alexandre Dumas ou Osiris </center>Villa fofolle. Cette villa, sans doute l'une des plus belles de la Ville d'Hiver, fut construite en 1895 par l'architecte J. de Miramont et l'entrepreneur P. Blavy. Daniel Iffla, son propriétaire, célèbre banquier, philanthrope et mécène, la nommera de son propre surnom
La Villa Alexandre Dumas ou Osiris
Villa fofolle. Cette villa, sans doute l'une des plus belles de la Ville d'Hiver, fut construite en 1895 par l'architecte J. de Miramont et l'entrepreneur P. Blavy. Daniel Iffla, son propriétaire, célèbre banquier, philanthrope et mécène, la nommera de son propre surnom "Osiris". Plus tard, ver» 1907, elle fut rebaptisée 'Alexandre Dumas". La clôture constituée de grilles ornementées en fer forgé posées sur un mur-bahut et deux magnifiques portails en ferronnerie séparent la villa de l'espace public tout en dévoilant l'architecture du jardin.
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<center>La Villa Alexandre Dumas ou Osiris </center>Très originale, la villa réunit des éléments composites de style hispanique et un belvédère comparable à celui des villas rustiques italiennes. Dans les niches de la façade, se trouvaient des bustes qui témoignaient du goût prononcé d'Iffla Osiris pour la statuaire.
La Villa Alexandre Dumas ou Osiris
Très originale, la villa réunit des éléments composites de style hispanique et un belvédère comparable à celui des villas rustiques italiennes. Dans les niches de la façade, se trouvaient des bustes qui témoignaient du goût prononcé d'Iffla Osiris pour la statuaire.
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<center>La Villa Alexandre Dumas ou Osiris </center>Le buste qui surmonte l'entrée, par exemple, est une réplique d'une des figures du
La Villa Alexandre Dumas ou Osiris
Le buste qui surmonte l'entrée, par exemple, est une réplique d'une des figures du "Départ des Volontaires" de l'Arc de Triomphe, œuvre du sculpteur F. Rude.
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<center>La Villa Alexandre Dumas ou Osiris </center>
La Villa Alexandre Dumas ou Osiris
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<center>La Villa Alexandre Dumas ou Osiris </center>
La Villa Alexandre Dumas ou Osiris
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<center>La Villa Alexandre Dumas ou Osiris </center>La polychromie joue un rôle important dans cet édifice, tant dans la maçonnerie que dans les ornements de bois découpé.
Alexandre Dumas illustre à merveille la remise de la couleur au goût du jour ; celle-ci souligne les bandeaux d'arcatures des baies et les travées composées d'une alternance de briques rouges et vernissées bleu, jaune et vert. Cette floraison décorative est colorée également par des boutons de fleurs en terre cuite moulée.
La Villa Alexandre Dumas ou Osiris
La polychromie joue un rôle important dans cet édifice, tant dans la maçonnerie que dans les ornements de bois découpé. Alexandre Dumas illustre à merveille la remise de la couleur au goût du jour ; celle-ci souligne les bandeaux d'arcatures des baies et les travées composées d'une alternance de briques rouges et vernissées bleu, jaune et vert. Cette floraison décorative est colorée également par des boutons de fleurs en terre cuite moulée.
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<center>La Villa Alexandre Dumas ou Osiris </center>Récemment, ce remarquable édifice a été restauré par ses propriétaires dans l'esprit qui a prévalu lors de sa construction à la fin du siècle dernier. Le jardin aux essences variées met en valeur la villa.
La Villa Alexandre Dumas ou Osiris
Récemment, ce remarquable édifice a été restauré par ses propriétaires dans l'esprit qui a prévalu lors de sa construction à la fin du siècle dernier. Le jardin aux essences variées met en valeur la villa.
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<center>La Villa Alexandre Dumas ou Osiris </center>Le belvedere. Cet élément architectural, rivalisant avec le donjon de la villa Coulaine domine le paysage environnant et offre une remarquable vue sur le Bassin d'Arcachon.
La Villa Alexandre Dumas ou Osiris
Le belvedere. Cet élément architectural, rivalisant avec le donjon de la villa Coulaine domine le paysage environnant et offre une remarquable vue sur le Bassin d'Arcachon.
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<center>Villa MontFleury</center>Villa modeste. Briquettes, chaînages en pierre, en harpe autour des fenêtres.
Villa MontFleury
Villa modeste. Briquettes, chaînages en pierre, en harpe autour des fenêtres.
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<center>Villa Myriam </center>Villa modeste. Cette jolie villa est de style arcachonnais mélangé à un style oriental.
Villa Myriam
Villa modeste. Cette jolie villa est de style arcachonnais mélangé à un style oriental.
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<center>Villa Myriam </center>Cette jolie villa est de style arcachonnais mélangé à un style oriental.
Villa Myriam
Cette jolie villa est de style arcachonnais mélangé à un style oriental.
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<center>Villa Myriam </center>Cette jolie villa est de style arcachonnais mélangé à un style oriental.
Villa Myriam
Cette jolie villa est de style arcachonnais mélangé à un style oriental.
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<center>Villa Marguerite </center>Villa chalet suisse. Les plans ont été dressés par Gustave Alaux en 1862.C'est l'entrepreneur testerin Jean Monpermey qui en  assura la construction pour la Compagnie du Midi. Elle comptait parmi les premières villas locatives de la Compagnie du Midi. Cette villa est très différente du bâtiment d'origine, qui, photographié vers 1865 par Terpereau, ressemblait plus à un chalet. En 1876, son nouveau propriétaire, un Hollandais la suréleva d'un étage et l'enrichit d'éléments en bois découpés, balcon, pignon, etc..  A partir de 1880, elle accueillit à plusieurs reprises le compositeur Claude Debussy (1862-1918). Elle se trouve en toute logique Allée Faust.
Villa Marguerite
Villa chalet suisse. Les plans ont été dressés par Gustave Alaux en 1862.C'est l'entrepreneur testerin Jean Monpermey qui en assura la construction pour la Compagnie du Midi. Elle comptait parmi les premières villas locatives de la Compagnie du Midi. Cette villa est très différente du bâtiment d'origine, qui, photographié vers 1865 par Terpereau, ressemblait plus à un chalet. En 1876, son nouveau propriétaire, un Hollandais la suréleva d'un étage et l'enrichit d'éléments en bois découpés, balcon, pignon, etc.. A partir de 1880, elle accueillit à plusieurs reprises le compositeur Claude Debussy (1862-1918). Elle se trouve en toute logique Allée Faust.
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<center>Villa Brémontier </center>Ancien chalet suisse transformé en fofolle. Elle a été construite en 1863 par la Compagnie du Midi d'après les plans de Paul Regnauld. Salesses et Le Thieur en furent les entrepreneurs qui l'agrandirent dès 1866. Elle comportait neuf chambres de maître. Son plan d'origine était rectangulaire. Elle est, de par son confort pour l'époque et avec son grand parc, bâtiments annexes, écuries et remises, une maison très recherchée, le plus prestigieux « chalet de location », qui accueille des personnages de haut rang.
Comme les premières constructions de la Ville d'Hiver, elle réinterprète le « style chalet suisse », en vogue à l'époque, avec son plan rectangulaire et son architecture compacte et fonctionnelle.  Elle est composée de moellons assemblés avec des joints apparents, de couleur rouge, et de parpaings taillés en carrière. En 1898, confort moderne oblige, on l'équipa d'une salle de bains et de six cabinets de toilette.
Villa Brémontier
Ancien chalet suisse transformé en fofolle. Elle a été construite en 1863 par la Compagnie du Midi d'après les plans de Paul Regnauld. Salesses et Le Thieur en furent les entrepreneurs qui l'agrandirent dès 1866. Elle comportait neuf chambres de maître. Son plan d'origine était rectangulaire. Elle est, de par son confort pour l'époque et avec son grand parc, bâtiments annexes, écuries et remises, une maison très recherchée, le plus prestigieux « chalet de location », qui accueille des personnages de haut rang. Comme les premières constructions de la Ville d'Hiver, elle réinterprète le « style chalet suisse », en vogue à l'époque, avec son plan rectangulaire et son architecture compacte et fonctionnelle. Elle est composée de moellons assemblés avec des joints apparents, de couleur rouge, et de parpaings taillés en carrière. En 1898, confort moderne oblige, on l'équipa d'une salle de bains et de six cabinets de toilette.
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<center>La Villa Graigcrostan.</center>Composite palladien/fofolle. En 1880, Laird Mac Gregor, aristocrate écossais habitué de la station qu'il fréquente pour sa santé, possède déjà les villas Glenstrae et Hermosa (Soleil levant), quand il décide d'acheter une dune sur laquelle il projette de faire construire une villa. Construite sur les plans d'un architecte londonien, elle est de style composite, comme beaucoup de villas construites à la fin du XIXe siècle. Elle emprunte au style « néo-palladien » ses élégantes colonnes sur deux niveaux et ses balcons à balustrade.
Ses galeries lui donnent un air colonial, son belvédère en planches peintes un air italien et sa toiture bordée de lambrequins à l'origine la rattache aux chalets suisses et s'adapte parfaitement au climat atlantique.
La Villa Graigcrostan.
Composite palladien/fofolle. En 1880, Laird Mac Gregor, aristocrate écossais habitué de la station qu'il fréquente pour sa santé, possède déjà les villas Glenstrae et Hermosa (Soleil levant), quand il décide d'acheter une dune sur laquelle il projette de faire construire une villa. Construite sur les plans d'un architecte londonien, elle est de style composite, comme beaucoup de villas construites à la fin du XIXe siècle. Elle emprunte au style « néo-palladien » ses élégantes colonnes sur deux niveaux et ses balcons à balustrade. Ses galeries lui donnent un air colonial, son belvédère en planches peintes un air italien et sa toiture bordée de lambrequins à l'origine la rattache aux chalets suisses et s'adapte parfaitement au climat atlantique.
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<center>La Villa Graigcrostan.</center>En 1882, selon les goûts de son propriétaire, la villa est repeinte de couleurs orange et pistache. Le décor intérieur, venant de Londres, est en partie conservé : cheminée figurant les douze mois de l'année, lambris et vitraux colorés aux armes des Mac Gregor dans le vestibule d'entrée. Le portail d'entrée vient également d'Angleterre.
À la mort de Laird Mac Gregor en 1892, la villa passe de propriétaire en propriétaire. Pendant la Seconde Guerre mondiale et jusqu'à la pose de la première pierre du lycée climatique en 1947, elle abrite des lycéens locaux ou réfugiés, avant d'être transformée quelque temps plus tard en aérium et garderie.
La villa a depuis été restaurée, repeinte en blanc et ses différents étages divisés en appartements privés.
La Villa Graigcrostan.
En 1882, selon les goûts de son propriétaire, la villa est repeinte de couleurs orange et pistache. Le décor intérieur, venant de Londres, est en partie conservé : cheminée figurant les douze mois de l'année, lambris et vitraux colorés aux armes des Mac Gregor dans le vestibule d'entrée. Le portail d'entrée vient également d'Angleterre. À la mort de Laird Mac Gregor en 1892, la villa passe de propriétaire en propriétaire. Pendant la Seconde Guerre mondiale et jusqu'à la pose de la première pierre du lycée climatique en 1947, elle abrite des lycéens locaux ou réfugiés, avant d'être transformée quelque temps plus tard en aérium et garderie. La villa a depuis été restaurée, repeinte en blanc et ses différents étages divisés en appartements privés.
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<center>L'église anglicane</center>La présence des Britanniques devint si importante qu'une église anglicane (actuel temple réformé) fut construite. C'est l'évêque de Londres qui vint l'inaugurer en 1878. Le révérend Radcliff y officiera quelques années.  En 1977, les protestants rachètent l'église, la restaurent et la transforment en temple. Dédié à saint Thomas, l'édifice est remarquable par sa grande toiture à forte pente et sa large nef voûtée en berceau, flanquée de collatéraux couverts d'une austère mais belle charpente apparente. Une abside à pans coupés termine le bâtiment.
L'église anglicane
La présence des Britanniques devint si importante qu'une église anglicane (actuel temple réformé) fut construite. C'est l'évêque de Londres qui vint l'inaugurer en 1878. Le révérend Radcliff y officiera quelques années. En 1977, les protestants rachètent l'église, la restaurent et la transforment en temple. Dédié à saint Thomas, l'édifice est remarquable par sa grande toiture à forte pente et sa large nef voûtée en berceau, flanquée de collatéraux couverts d'une austère mais belle charpente apparente. Une abside à pans coupés termine le bâtiment.
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<center>Place des Palmiers</center>Un square fut créé en 1892 en contrebas de l'église anglicane sur l'emplacement d'anciennes serres. De nombreux palmiers y sont implantés, c'est pourquoi à la base cette place se nommait « place des Palmiers. » Il s'agit de l'actuelle place Alexandre-Flemming. Un kiosque à musique marque la place, lieu de rassemblement privilégié. C’est Léon Lesca, un richissime homme d'affaires, propriétaire du Grand Hôtel, qui a fait don à la ville du kiosque à musique qui était devant son Hôtel. Ce kiosque a été construit en 1866 dans le jardin du
Place des Palmiers
Un square fut créé en 1892 en contrebas de l'église anglicane sur l'emplacement d'anciennes serres. De nombreux palmiers y sont implantés, c'est pourquoi à la base cette place se nommait « place des Palmiers. » Il s'agit de l'actuelle place Alexandre-Flemming. Un kiosque à musique marque la place, lieu de rassemblement privilégié. C’est Léon Lesca, un richissime homme d'affaires, propriétaire du Grand Hôtel, qui a fait don à la ville du kiosque à musique qui était devant son Hôtel. Ce kiosque a été construit en 1866 dans le jardin du "Grand Hôtel" (aujourd’hui transformé en résidence), en front de mer, place Carnot. En 1894, il a été démonté et remonté Place des Palmiers.
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<center>Villa les Orchidées </center>D'abord Villa Esterhazy en 1882 (propriétaire Périnelle), puis Albert Expert en 1898 la renomma
Villa les Orchidées
D'abord Villa Esterhazy en 1882 (propriétaire Périnelle), puis Albert Expert en 1898 la renomma "les Orchidées".
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<center>Villa les Orchidées </center>Cette villa est caractéristique de l'architecture Napoléon III : volumes cubiques, combles brisés percés de mansardes (mansarde centrale coiffée d'un fronton, les deux autres symétriques étant flanqués de linteaux cintrés, pour soutenir la maçonnerie).
Villa les Orchidées
Cette villa est caractéristique de l'architecture Napoléon III : volumes cubiques, combles brisés percés de mansardes (mansarde centrale coiffée d'un fronton, les deux autres symétriques étant flanqués de linteaux cintrés, pour soutenir la maçonnerie).
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<center>Villa les Orchidées </center>Après sa sortie de prison en 1923 (intelligence avec l'ennemi), Joseph Caillaux s'exila dans cette villa. Il y accueille tout ce que Paris compte de ministres, futurs ministres, sénateurs et députés.  Il sera Ministre des Finances en 1925 (gouvernement Painlevé). sa femme, Henriette Caillaux, assassina le 16 mars 1914 Gaston Calmette, rédacteur du Figaro, suite à des articles mettant en cause son mari, alors ministre des finances dans le gouvernement Gaston Doumergue, pour des affaires politiques, mais aussi privées.
Villa les Orchidées
Après sa sortie de prison en 1923 (intelligence avec l'ennemi), Joseph Caillaux s'exila dans cette villa. Il y accueille tout ce que Paris compte de ministres, futurs ministres, sénateurs et députés. Il sera Ministre des Finances en 1925 (gouvernement Painlevé). sa femme, Henriette Caillaux, assassina le 16 mars 1914 Gaston Calmette, rédacteur du Figaro, suite à des articles mettant en cause son mari, alors ministre des finances dans le gouvernement Gaston Doumergue, pour des affaires politiques, mais aussi privées.
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<center>Villa Giroflé </center>Sa clôture basse en planches avec des poteaux de bois respecte une réglementation du XIXe siècle propre aux clôtures destinées à maintenir en paysage naturel continu et une unité entre les parcelles visibles.
Villa Giroflé
Sa clôture basse en planches avec des poteaux de bois respecte une réglementation du XIXe siècle propre aux clôtures destinées à maintenir en paysage naturel continu et une unité entre les parcelles visibles.
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<center>Villa Giroflé </center>Cette villa doit peut-être son nom à l'opéra
Villa Giroflé
Cette villa doit peut-être son nom à l'opéra "Girofle Girofla" de Charles Lecoq (1832-1918), habitué d'Arcachon. La première représentation à Arcachon de Girofle-Girofla eut lieu en septembre 1883 au Casino Mauresque. L'architecte Pugibet la construisit en 1883 en style gothique pour son premier propriétaire Monsieur Hennon. En 1898, elle fut équipée d'une salle de bains au premier étage, ce qui constituait la pointe du progrès, les pièces humides étant reléguées à cette époque au sous-sol ou au rez-de-chaussée.
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<center>Villa Giroflé </center>
Villa Giroflé
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<center>Villa Giroflé </center>A remarquer : la gargouille et l'écu blasonné. Située à l'angle de l'Allée du Moulin-Rouge et de l'Allée Bouillaud, elle est en face du Parc Mauresque.
Villa Giroflé
A remarquer : la gargouille et l'écu blasonné. Située à l'angle de l'Allée du Moulin-Rouge et de l'Allée Bouillaud, elle est en face du Parc Mauresque.
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Villa Giroflé
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<center>Sculptures sur sable</center>
Sculptures sur sable
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<center>Sculptures sur sable</center>
Sculptures sur sable
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<center>La queue de la baleine</center>La queue de la baleine, sculpture monumentale de l'artiste Emmanuel Janssens Casteels, qui a été mouillée pour la première fois avant l'été 2011 à 300 mètres de la plage centrale d'Arcachon, change de couleur tous les ans. L'œuvre, qui mesure 4 mètres de haut pour 9 mètres d'envergure et qui pèse près de 3 tonnes, comporte une partie immergée de 5 mètres qui lui permet de se maintenir droite hors de l'eau.
La queue de la baleine
La queue de la baleine, sculpture monumentale de l'artiste Emmanuel Janssens Casteels, qui a été mouillée pour la première fois avant l'été 2011 à 300 mètres de la plage centrale d'Arcachon, change de couleur tous les ans. L'œuvre, qui mesure 4 mètres de haut pour 9 mètres d'envergure et qui pèse près de 3 tonnes, comporte une partie immergée de 5 mètres qui lui permet de se maintenir droite hors de l'eau.
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<center>Cap ferret</center>Parc à huitres.
Cap ferret
Parc à huitres.
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<center>Cap ferret</center>Parc à huitres.
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Parc à huitres.
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<center>Cap ferret</center>Parc à huitres.
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Parc à huitres.
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<center>Cap ferret</center>Parc à huitres.
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Parc à huitres.
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Parc à huitres.
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Parc à huitres.
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<center>Cap ferret</center>Marée basse
Cap ferret
Marée basse
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<center>Cap ferret</center>Marée haute.
Cap ferret
Marée haute.
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<center>Phare du Cap ferret</center>Le phare, haut de 53 m, est accessible par un escalier de 258 marches. Il  est constitué d'une tour tronconique en maçonnerie lisse blanche et partie supérieure peinte en rouge, jouxtant un bâtiment rectangulaire abritant la salle des machines et les logements.
Phare du Cap ferret
Le phare, haut de 53 m, est accessible par un escalier de 258 marches. Il est constitué d'une tour tronconique en maçonnerie lisse blanche et partie supérieure peinte en rouge, jouxtant un bâtiment rectangulaire abritant la salle des machines et les logements.
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<center>Phare du Cap ferret</center>Buste de Beautemps-Beaupré, 1766-1854.
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Buste de Beautemps-Beaupré, 1766-1854.
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<center>Phare du Cap ferret</center>Générateur de rythme : Une optique tournante composée de quatre lentilles. Le système optique repose sur un bain de mercure permettant une hydraulique parfaite à 360°.
Rythme des feux : Un éclat rouge toutes les cinq secondes.
Portée lumineuse : Vingt-sept milles (environ 50 km).
Lanterne : Une lampe halogène de 1000 Watts sous 220 volts.
Il utilise des lentilles de Fresnel au lieu de lentilles normales ce qui permet de réduire le volume de la lentille, son poids et son coût en matière première.
Phare du Cap ferret
Générateur de rythme : Une optique tournante composée de quatre lentilles. Le système optique repose sur un bain de mercure permettant une hydraulique parfaite à 360°. Rythme des feux : Un éclat rouge toutes les cinq secondes. Portée lumineuse : Vingt-sept milles (environ 50 km). Lanterne : Une lampe halogène de 1000 Watts sous 220 volts. Il utilise des lentilles de Fresnel au lieu de lentilles normales ce qui permet de réduire le volume de la lentille, son poids et son coût en matière première.
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<center>Blockhaus du parc du Phare</center>Date de construction : 1943
Plan standardisé (Regelbau) : 622 (2 salles de vie)
Objectif : prévu pour abriter les troupes en cas de bombardement
(Murs et plafond de 2m d'épaisseur)
Capacité : 19 personnes
Occupation : 2 groupes de combat (troupes de douaniers)
Départ des Allemands : Dimanche 20 août 1944
Fin de l'utilisation : 1947
Entre 1944 et 1947, le blockhaus sert de lieu de stockage pour la construction du nouveau phare.
La restauration :
Inoccupé depuis 1947, enseveli sous le sable, oublié depuis cette date, c'est en 2010 que la commune de Lège-Cap Ferret, en partenariat avec l'association GRAMASA, décide de rénover l'intérieur du blockhaus. Un projet de réaménagement complet est lancé. Ce travail a permis de reconstituer une pièce de vie telle qu'en 1944, et de créer une salle d'exposition rappelant l'histoire du Mur de l'Atlantique.
Blockhaus du parc du Phare
Date de construction : 1943 Plan standardisé (Regelbau) : 622 (2 salles de vie) Objectif : prévu pour abriter les troupes en cas de bombardement (Murs et plafond de 2m d'épaisseur) Capacité : 19 personnes Occupation : 2 groupes de combat (troupes de douaniers) Départ des Allemands : Dimanche 20 août 1944 Fin de l'utilisation : 1947 Entre 1944 et 1947, le blockhaus sert de lieu de stockage pour la construction du nouveau phare. La restauration : Inoccupé depuis 1947, enseveli sous le sable, oublié depuis cette date, c'est en 2010 que la commune de Lège-Cap Ferret, en partenariat avec l'association GRAMASA, décide de rénover l'intérieur du blockhaus. Un projet de réaménagement complet est lancé. Ce travail a permis de reconstituer une pièce de vie telle qu'en 1944, et de créer une salle d'exposition rappelant l'histoire du Mur de l'Atlantique.
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<center>Blockhaus du parc du Phare</center>
Blockhaus du parc du Phare
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<center>Pointe du Cap ferret</center>A gauche, la dune du Pilat, puis le banc d'Arguin devant la pointe d'Arcachon.
Pointe du Cap ferret
A gauche, la dune du Pilat, puis le banc d'Arguin devant la pointe d'Arcachon.
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<center>Pointe du Cap ferret</center>La dune du Pilat.
Pointe du Cap ferret
La dune du Pilat.
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<center>Pointe du Cap ferret</center>Le banc d'Arguin devant la pointe d'Arcachon.
Pointe du Cap ferret
Le banc d'Arguin devant la pointe d'Arcachon.
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<center>Chapelle de la Villa Algérienne</center>C’est en 1863 que Léon Lesca et son frère achètent un vaste domaine en bordure de Bassin, entre le lieu-dit
Chapelle de la Villa Algérienne
C’est en 1863 que Léon Lesca et son frère achètent un vaste domaine en bordure de Bassin, entre le lieu-dit "Le boque" au Cap Ferret et Claouey. De retour d'Algérie, l'entrepreneur de travaux publics (Léon Lesca a obtenu l'adjudication des travaux du port d'Alger et de la voie ferrée Constantine – Philippeville) fait construire un ensemble fabuleux dont la "Villa algérienne", entourée d'un parc aux essences exotiques les plus diverses, est l'élément majeur. Au fil des années, Léon Lesca développe et transforme son domaine. Il crée des réservoirs à poissons, exploite la forêt et les parcs à huîtres, plante un vignoble, construit une douzaine de maisons pour son personnel, une école, une jetée, un presbytère et une chapelle. Seuls subsistent aujourd'hui la paroi
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<center>Chapelle de la Villa Algérienne</center>C'est l'architecte Eugène Ormières qui réalise, en 1885, cet édifice de style néo-mauresque destiné au culte catholique.
Chapelle de la Villa Algérienne
C'est l'architecte Eugène Ormières qui réalise, en 1885, cet édifice de style néo-mauresque destiné au culte catholique.
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<center>Chapelle de la Villa Algérienne</center>La polychromie, la présence de carreaux de céramique aux motifs géométriques et floraux, l'utilisation de l’arc outrepassé, ici polylobé, sont autant d'éléments qui traduisent l'influence de l'architecture mauresque.
Chapelle de la Villa Algérienne
La polychromie, la présence de carreaux de céramique aux motifs géométriques et floraux, l'utilisation de l’arc outrepassé, ici polylobé, sont autant d'éléments qui traduisent l'influence de l'architecture mauresque.
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<center>Chapelle de la Villa Algérienne</center>Sur le clocher, le rapprochement entre la croix et le croissant de lune, les inscriptions latines et arabes, reflètent les influences culturelles du commanditaire. Les tuiles en écaille du clocher sont ornées d'étoiles dorées.
Chapelle de la Villa Algérienne
Sur le clocher, le rapprochement entre la croix et le croissant de lune, les inscriptions latines et arabes, reflètent les influences culturelles du commanditaire. Les tuiles en écaille du clocher sont ornées d'étoiles dorées.
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<center>Chapelle de la Villa Algérienne</center>« Gloire à Dieu » et « Bienvenu à toi », culture latine et arabe se mêlent.
Chapelle de la Villa Algérienne
« Gloire à Dieu » et « Bienvenu à toi », culture latine et arabe se mêlent.
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<center>Chapelle de la Villa Algérienne</center>La chapelle fut bénie le 8 septembre 1885 par l'abbé Lacouture. Elle demeura longtemps le seul lieu de culte de la presqu'île, on y venait à pied à travers la forêt ou en pinasse depuis Arcachon. Le premier et seul chapelain fut l'abbé Noailles.
Aujourd'hui, propriété de la ville de Lège-Cap Ferret, Inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis 2008 elle est toujours affectée au culte catholique.
En juin 2011 la restauration du bâtiment et des objets d'art est achevée. C'est à cette occasion que le badigeon couleur brique est appliqué sur la chapelle, identique à celui que revêtait la villa.
Chapelle de la Villa Algérienne
La chapelle fut bénie le 8 septembre 1885 par l'abbé Lacouture. Elle demeura longtemps le seul lieu de culte de la presqu'île, on y venait à pied à travers la forêt ou en pinasse depuis Arcachon. Le premier et seul chapelain fut l'abbé Noailles. Aujourd'hui, propriété de la ville de Lège-Cap Ferret, Inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis 2008 elle est toujours affectée au culte catholique. En juin 2011 la restauration du bâtiment et des objets d'art est achevée. C'est à cette occasion que le badigeon couleur brique est appliqué sur la chapelle, identique à celui que revêtait la villa.
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<center>Chapelle de la Villa Algérienne</center>L'illusion d'ombres sur les carreaux de céramique, créée par un jeu de couleur et d'émail, a pu être reconstitué lors de la restauration.
Chapelle de la Villa Algérienne
L'illusion d'ombres sur les carreaux de céramique, créée par un jeu de couleur et d'émail, a pu être reconstitué lors de la restauration.
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<center>Chapelle de la Villa Algérienne</center>La rosace à huit branches, vitrail du chœur, rassemble à elle seule un ensemble de techniques élaborées. Le rond central utilise à la fois les techniques de la grisaille, des perlés et de juxtaposition de plaques de verre décolorées ou émaillées selon les effets désirés.
Chapelle de la Villa Algérienne
La rosace à huit branches, vitrail du chœur, rassemble à elle seule un ensemble de techniques élaborées. Le rond central utilise à la fois les techniques de la grisaille, des perlés et de juxtaposition de plaques de verre décolorées ou émaillées selon les effets désirés.
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