Porte St-Jacques. Dès le XIIème siècle, apogée du pèlerinage, des milliers de pèlerins convergent vers le Pays Basque par les voies de Tours, Vézelay et du Puy-en-Velay. Des "marcheurs de Dieu", qui vont vénérer le tombeau de l'apôtre saint Jacques aux confins de la Galice affluent de toute l'Europe. Une "pérégrination" qui a pour buts le Salut de l'âme et la rédemption des péchés. C'est vers le village d'Ostabat que ces voies se rejoignent en un seul chemin qui mène à Saint-Jean-le-Vieux, puis Saint-Jean-Pied-de-Port, clef des ports de Cize, ultime étape avant l'épreuve redoutée du franchissement dés Pyrénées...
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De chaque côté de la porte Notre-Dame, dans la rue de la citadelle et la rue d'Espagne, il faut admirer les linteaux au dessus des portes. Ils donnent de précieuses indications sur la date de construction ou de rénovation de la maison, le nom du propriétaire et son métier...
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Au n° 32, la maison Arcanzola21, datée de 1510, se signale par son étage à pans de bois et à remplage de brique en arêtes de poisson. En 1531, y naquit le Bienheureux Jean de Mayorga, Jésuite martyrisé au large des Canaries par un corsaire calviniste. Sur la poutre de gauche supportant l'avancée du toit, une petite croix blanche rappelle le souvenir du martyr.
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La porte Notre-Dame. Curieusement ouverte dans le clocher de l'église, elle donne d'un côté sur la rue de la Citadelle, de l'autre sur le pont Notre-Dame. Près du pont, la maison qui jouxte le clocher a abrité durant des siècles l'hôpital Sainte-Marie. L'église et l'hôpital faisait partie du même ensemble, selon une architecture hospitalière classique.
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Saint-Jean-Baptiste.
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La porte Notre-Dame. Au-dessus de la porte est nichée une copie de la Vierge à l'Enfant qui, lors des guerres de Religion, trouva refuge en Haute Navarre et ne fut jamais restituée.
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L’église, anciennement Notre-Dame du Bout du Pont est actuellement l'église de l'Assomption-de-la-Vierge. En face de l'hôpital se dresse le mur-pignon triangulaire de Notre-Dame du Bout du Pont avec son oculus. Le tympan a été martelé pendant les guerres de Religion ou pendant la Révolution.
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L’église, anciennement Notre-Dame du Bout du Pont est actuellement l'église de l'Assomption-de-la-Vierge. L'église Notre-Dame-du-Pont fut construite à l'origine au XIIIe siècle. Mais il ne reste guère que les fondations et de rares éléments de cet époque, l'ensemble ayant été reconstruit (probablement aux XVe et XVe siècles) puis remanié au cours des ans.
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L’église, anciennement Notre-Dame du Bout du Pont est actuellement l'église de l'Assomption-de-la-Vierge. Le porche et ses sculptures datent du XIVe siècle.
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L’église, anciennement Notre-Dame du Bout du Pont est actuellement l'église de l'Assomption-de-la-Vierge. Elle est après la cathédrale de Bayonne, l'édifice gothique le plus important du Pays Basque français. La tradition attribue sa construction au roi de Navarre, Sanche le Fort, en commémoration de la victoire sur les Maures à Las Navas de Tolosa en 1212. Les premières assises de pierres sont gravées de marques lapidaires laissées par les tailleurs de pierre,.
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L’église, anciennement Notre-Dame du Bout du Pont est actuellement l'église de l'Assomption-de-la-Vierge.
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L’église, anciennement Notre-Dame du Bout du Pont est actuellement l'église de l'Assomption-de-la-Vierge. Bâtie en style gothique rayonnant sur des bases romanes, l'église présente une nef à deux bas-côtés, deux étages de tribunes, des piliers élancés, sans autre décor que la recherche de la ligne et un chœur polygonal. Elle possède un portail et des chevets ogivaux, une abside à cinq pans.
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L’église, anciennement Notre-Dame du Bout du Pont est actuellement l'église de l'Assomption-de-la-Vierge. Sainte Eulalie, Sainte Elisabeth, Saint Augustin, Saint Jérôme, Saint Paul et Saint Pierre. Au registre supérieur, deux saintes dont Madeleine, Saint Luc et Saint Marc, le Christ et la Vierge.
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L’église, anciennement Notre-Dame du Bout du Pont est actuellement l'église de l'Assomption-de-la-Vierge. Saint Paul, Saint Pierre, Saint Grégoire, Saint Ambroise, Sainte Catherine, Sainte Jeanne. Au dessus, saint Mathieu et Saint Jean, deux saintes.
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L’église, anciennement Notre-Dame du Bout du Pont est actuellement l'église de l'Assomption-de-la-Vierge. Saint Martin. Dans la niche, Saint Antoine de Padoue.
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L’église, anciennement Notre-Dame du Bout du Pont est actuellement l'église de l'Assomption-de-la-Vierge. Saint Martin.
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L’église, anciennement Notre-Dame du Bout du Pont est actuellement l'église de l'Assomption-de-la-Vierge. Saint Bernard.
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L’église, anciennement Notre-Dame du Bout du Pont est actuellement l'église de l'Assomption-de-la-Vierge. Saint Jean-Baptiste.
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L’église, anciennement Notre-Dame du Bout du Pont est actuellement lm'église de l'Assomption-de-la-Vierge. Saint Antoine.
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L’église, anciennement Notre-Dame du Bout du Pont est actuellement l'église de l'Assomption-de-la-Vierge.
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L’église, anciennement Notre-Dame du Bout du Pont est actuellement l'église de l'Assomption-de-la-Vierge.
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L’église, anciennement Notre-Dame du Bout du Pont est actuellement l'église de l'Assomption-de-la-Vierge.
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L’église, anciennement Notre-Dame du Bout du Pont est actuellement l'église de l'Assomption-de-la-Vierge. Au XIXe siècle, des tribunes, occupées selon la tradition basque par les hommes, furent aménagées.
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La Nive de Béhérobie.
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Les manufactures et les commerces de laine, les tanneries des bords-de la Nive, les exploitations de bois de la forêt d'Iraty, l'élevage des porcs et la préparation du jambon, les carrières de grès rose, les produits du pastoralisme (fromage et laine;, le sel, les céréales, la vigne sont les richesses du pays.
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Entourée d'une muraille, la vieille ville de Saint-Jean-Pied-de-Port est accessible par quatre portes, la porte de Navarre, la porte de France, la porte Notre Dame, la porte Saint Jacques. Les fortifications de Saint-Jean-Pied-de-Port et le château royal constituent un ensemble défensif de première importance. En effet, Saint-Jean-Pied-de-Port est, pour le roi de Navarre, une place stratégique et une position avancée qui protège son royaume et sa capitale, Pampelune, de ses puissants voisins, notamment le roi d'Angleterre, possesseur du Labourd tout proche.
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Toute personne qui entre dans Saint-Jean-Pied-de-Port doit acquitter un droit d'entrée. Le fermier général y veille. Il est chargé par le roi d'encaisser les péages et les taxes sur les marchandises vendues. Ce riche marché médiéval attire aussi les pèlerins en route pour Saint-Jacques-de-Compostelle. Ils sont nombreux à faire halte dans les hostelleries de la cité, avant l'étape de Compostelle.
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Le pont Notre-Dame. Également appelé pont Sainte-Marie, cet ouvrage fut construit sur le gué qui menait à l'église, dit "romain", en réalité médiéval et restauré en 1634.
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La Prison dite des Evêques est un lieu emblématique de la ville à l'histoire singulière. Cette appellation actuelle et récente associe deux réalités historiques distinctes : la présence d'évêques du diocèse de Bayonne lors du Grand Schisme d'Occident (fin XIVe-début XVe siècles) et la vocation pénitentiaire attestée dès la fin du XVIIIe siècle.
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Un escalier exigu permet d'accéder à une vaste salle souterraine médiévale voûtée en ogive dont la fonction d'entrepôt de marchandises paraîtrait plausible. Le mur du fond de la salle voûtée médiévale est percé par une grande porte en plein cintre et deux fenêtres, assurant la ventilation de cette pièce. Murées pour une raison inconnue, des pierres d'encadrement délimitent ces ouvertures.
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Des marques lapidaires dites de tacherons ont été relevées sur de nombreuses pierres de la salle voûtée médiévale. Ces traces seraient des signatures laissées par les tailleurs de pierre qui ont construit cette bâtisse. Signes codés relatifs à l'identité de l'artisan, elles seraient une signature permettant de comptabiliser les pierres produites et ainsi se faire payer en fonction du travail accompli.
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Marques lapidaires dites de tacherons.
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Une niche cintrée et asymétrique est partiellement cachée par de grandes dalles inclinées. Cette niche possède une console formant tablette, un élément de piedroit vertical légèrement incurvé et, à sa base, un trou d'évacuation d'eau.
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Un pélerin.
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Dominant la ville de plus de 70 mètres, la Citadelle se dresse au sommet de la colline de Mendiguren. Construite vers 1625-1627 puis améliorée dans la décennie 1640, elle est un exemple exceptionnel de la fortification bastionnée conçue par les ingénieurs précurseurs de Vauban. Après sa visite en 1685, Vauban y apposa sa marque, à l'image du soin apporté à l'architecture des bâtiments et des portes ou la construction de souterrains.
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La citadelle. Elle fut construite vers l'an 1630, et améliorée par la suite par Vauban. Pendant les guerres contre l'Espagne, elle servait souvent de base de départ pour les régiments de l'armée. C'est aujourd'hui un collège.
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Au début du XVIème siècle, le château d'origine médiévale construit sur la colline, est ravagé par les Espagnols après un siège de 21 jours. Un contexte de conflits permanents entre la France et l'Espagne détermina la décision de faire de Saint-Jean-Pied-de-Port une place défensive" entre Pampelune et Bayonne. C'est dans la décennie 1620 que la citadelle prend forme. Des - remparts renforcés de quatre bastions d'angle et le bâtiment de la porte royale sont édifiés. La cité devient une place militaire stratégique pour les troupes françaises. De là elles peuvent prendre à revers les troupes espagnoles postées entre Saint-Sébastien et la Bidassoa mais aussi protéger Bayonne et Orthez.
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Le Commissaire des Fortifications de Louis XIV, Sébastien Le Prestre de Vauban est chargé parle roi de renforcer la protection du royaume. Il viendra inspecter la citadelle de Saint-Jean-Pied-de-Port, suggérant des modifications. Suite au rapport officiel rédigé en 1685, de nouveaux casernements et des souterrains seront construits, une porte de secours sera percée à l'Est. Une dernière grande campagne de travaux intervint en 1728-1730 avec la construction d'une demi-lune sur le front Est, d'une citerne à l'intérieur de la place et le prolongement des murailles de la vieille ville jusqu'aux bastions. Ce dispositif de défense moderne a permis à la citadelle de Saint-Jean-Pied-de-Port de jouer un rôle de premier plan au cours des guerres de la Révolution et de l'Empire et de faire face à un siège en 1814.
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A partir du XVIIIème siècle, la vie de la petite cité est rythmée par les exercices militaires, l'arrivée et le départ des convois, la présence de soldats.». En 1750, la citadelle abrite un bataillon de 500 hommes.
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Déclassée en tant qu'ouvrage militaire en 1920, la citadelle, classée Monument Historique en 1963, est aujourd'hui un établissement scolaire.
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La cour du collège.
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Ancien corps de garde.
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Derrière l'église Notre Dame, un escalier mène à la citadelle par le chemin ronde.
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Chevet de Notre-Dame-du-Bout-du-Pont.
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Maison des Jassu, ancêtres paternels de St François Xavier. A droite, la porte de Navarre. Dès le Moyen Age, Saint-Jean-Pied-de-Port confirme sa vocation de carrefour commercial du Pays de Cize et des terres d'Outre-Ports. Imaginez l'affluence et le bruit qui régnent les jours de marché autour de cette porte de Navarre ! Marchands ambulants, paysans, artisans, bergers... se pressent sur la petite place et le chapitel (la "halle du roi").
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La porte de Navarre. Les charrettes surchargées ont du mal a passer la porte en ogive. Regardez bien ! On distingue encore les traces des essieux sur les moellons.
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A partir de la porte de Navarre, un escalier permet d'atteindre l'ancien chemin de ronde et de se promener le long des fortifications.
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Du pont Neuf, on peut admirer tout à loisir les maisons anciennes baignant dans la Nive, avec leurs balcons de bois, le vieux pont Notre-Dame et les contreforts de l'église se détachant sur le rideau des arbres qui couvre la colline escarpée de la citadelle.
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Le vieux pont Notre-Dame
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La maison Mansart. Situé sur la place du Marché, ce vaste hôtel de style Louis XIV, à la façade classique et symétrique, abrite l’Hôtel de Ville. Majestueux, il est construit en pierre de taille et percé à l'étage par six grandes fenêtres à croisées de pierre. De belles lucarnes s'ouvrent dans le grand toit d'ardoises.
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Le bâtiment le plus ancien est la Chapelle del Espîritu Santo ou silo de Charlemagne. De style roman, avec plan carré et voûte sur arcs diagonaux, elle se dresse sur une crypte à voûte en berceau.
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Silo de Charlemagne.
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Silo de Charlemagne. C'est maintenant le cimetière de Roncevaux.
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Silo de Charlemagne.
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Silo de Charlemagne.
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Silo de Charlemagne.
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Crypte du silo de Charlemagne. Elle contient des ossements allant du XVIIe au XIXe siècles. Plus profondément, c'est sans doute un charnier.
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Silo de Charlemagne. La couronnee, de 1979, est ornée de 12 larmes de verre qui représentent les 12 pairs de France.
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A proximité, l'église de Saint Jacques un petit temple gothique, construit au XIIIe siècle, rectangulaire et à chevet droit, avec sa voûte ogivale simple sur les deux segments.
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Eglise de Saint Jacques. Cette chapelle a été édifiée pour recevoir les pèlerins. Elle date du début du XIIIe siècle et fut rehaussée au XIVe siècle avec une voûte gothique
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Derrière la statue de Saint Jacques, le vitrail est en albâtre.
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Eglise de Saint Jacques.
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Eglise de Saint Jacques. La voûte gothique étant trop lourde, elle fut remplacée par une voûte en briques beaucoup plus légère.
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Eglise de Saint Jacques. Croix de Roncevaux.
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Le Musée, avec la croix de Roncevaux.
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Nôtre Dame de Roncevaux est très liée, dès ses origines, à la couronne navarraise. Sa fondation, d'origine épiscopale, est favorisée par le roi Garcia Ramirez, puis par ses successeurs : Sanche le Sage et Sanche le Fort. Les restes de ce dernier, qui a soutenu la construction de l'église de Nôtre Dame de Roncevaux, reposent d'ailleurs dans la salle capitulaire du temple. Les premières dynasties françaises ont favorisé à la communauté de Roncevaux avec des biens et des rentes en France. Au Moyen Âge, mais surtout au XVe, on assiste à un renforcement des liens entre Roncevaux et le pouvoir politique : les prieurs jouent un rôle politique et la couronne intervient dans la nomination des prieurs. Le rôle politique de Roncevaux commencera à décliner à partir de l'annexion de la Navarre à la Castille. Les prieurs conserveront néanmoins leur siège aux Cortes.
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La façade est flanquée, sur sa gauche, d'une tour qui conserve son aspect défensif original.
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L'église, construite en pierre calcaire d'Oroz-Betelu, entre la fin du XIIe siècle et le début du XIIIe, en remplacement du temple primitif, est de style gothique français, à trois nefs, dont une nef centrale deux fois plus large que les bas-côtés, voûte sur croisée d'ogives et chevet pentagonal.
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À l'intérieur du temple, l'autel principal est présidé par Nôtre Dame de Roncevaux, belle image gothique en bois revêtue d'argent et d'ornements dorés.
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Le chevet est percé de larges baies gothiques décorées de vitraux modernes.
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L'Arbre de Jessé.
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Saint Firmin et Saint Veremundo.
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Saint Augustin et l'Archange Saint Michel.
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La crypte du XIIIe siècle.
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La crypte. Restes de peintures murales.
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Le cloître primitif a été détruit en 1600 par de fortes chutes de neige, puis reconstruit au cours du XVIIe
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La chapelle de San Agustin ouvre sur le cloître.
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La chapelle est une ancienne salle capitulaire gothique au centre de laquelle se trouve le sépulcre du roi Sanche VII le Fort.
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Saint Augustin.
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La dalle qui recouvre le sépulcre, datant du milieu du XIIIe siècle, est ornée d'une statue qui témoigne de la taille imposante du monarque.
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Le gisant est représenté dans la position du chevalier croisé : les jambes sont croisées, la main gauche sur l'épée
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Et la main droite sur le cœur.
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Sanche le fort a été roi de Navarre de 1194 à 1234.
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Au chevet de la chapelle, sont exposés, derrière une grille, les chaînes qui entouraient la tente de Miramamolin pendant la bataille des Navas de Tolosa (1212). Au-dessus, le blason de la Navarre avec les chaînes et au centre l'émeraude dite de Miramamolin, dont la tradition veut que ce soit un bijou ravi par le roi Sanche VII le Fort au roi maure lors de la bataille des Navas de Tolosa.
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La chapelle est éclairée par un vitrail du début du XXe siècle. Il illustre la victoire du roi sur les Almohades, lors de la bataille des Navas de Tolosa en 1212.
