Exposition éblouissante Venise au Grand Palais 2018

<center>Giambattista Tiepolo.</center>Venise, 1696 - Madrid, 1770.
Portrait du procurateur et capitaine général de la mer Daniele IV Dolfïn.
Portrait posthume de Daniele IV Dolfïn en costume de procurateur avec les insignes de commandant de la flotte vénitienne. Héros de la bataille de Metellino contre les Turcs en 1690, il est représenté devant un élégant décor architectural qui renvoie à la grande tradition du portrait vénitien du XVIe siècle. Sans aucune concession, l’artiste transcrit avec réalisme les traits ingrats du visage tout en soulignant le rôle social et politique du modèle. Huile sur toile.
Giambattista Tiepolo.
Venise, 1696 - Madrid, 1770. Portrait du procurateur et capitaine général de la mer Daniele IV Dolfïn. Portrait posthume de Daniele IV Dolfïn en costume de procurateur avec les insignes de commandant de la flotte vénitienne. Héros de la bataille de Metellino contre les Turcs en 1690, il est représenté devant un élégant décor architectural qui renvoie à la grande tradition du portrait vénitien du XVIe siècle. Sans aucune concession, l’artiste transcrit avec réalisme les traits ingrats du visage tout en soulignant le rôle social et politique du modèle. Huile sur toile.
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<center>Gianantonio Canal dit Canaletto</center>Venise, 1697 - 1768
L’Entrée du Grand Canal avec Santa Maria della Salute depuis le Môle, 1722
Ce tableau appartenait à la collection person¬nelle du peintre Antonio Pellegrini. Au premier plan, des capitaines de navires étrangers viennent rendre compte de l’état sanitaire de leur bateau auprès du Magistrato della Sanità.
À l’arrière-plan, la basilique Santa Maria della Salute, édifiée entre 1631 et 1687 sur les plans de Baldassare Longhena à titre d’ex-voto pour la fin de la peste de 1630, est éclairée de manière dramatique, comme un souvenir de cette période sombre.
Huile sur toile
Gianantonio Canal dit Canaletto
Venise, 1697 - 1768 L’Entrée du Grand Canal avec Santa Maria della Salute depuis le Môle, 1722 Ce tableau appartenait à la collection person¬nelle du peintre Antonio Pellegrini. Au premier plan, des capitaines de navires étrangers viennent rendre compte de l’état sanitaire de leur bateau auprès du Magistrato della Sanità. À l’arrière-plan, la basilique Santa Maria della Salute, édifiée entre 1631 et 1687 sur les plans de Baldassare Longhena à titre d’ex-voto pour la fin de la peste de 1630, est éclairée de manière dramatique, comme un souvenir de cette période sombre. Huile sur toile
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<center>Gianantonio Canal dit Canaletto</center>Venise, 1697 – 1768.
Vue du Palazzo Ducale en direction de la Riva degli Schiavoni vers 1740.
Huile sur toile.
Gianantonio Canal dit Canaletto
Venise, 1697 – 1768. Vue du Palazzo Ducale en direction de la Riva degli Schiavoni vers 1740. Huile sur toile.
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<center>Luca Carlevarijs</center>Udine, 1663 - Venise, 173.
L’entrée du comte de Gergy, ambassadeur de France à Venise, au Palazzo Ducale le 5 novembre 1726
Luca Carlevarijs
Udine, 1663 - Venise, 173. L’entrée du comte de Gergy, ambassadeur de France à Venise, au Palazzo Ducale le 5 novembre 1726
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<center>Ludovico Gallina</center>Brescia, 1752 —Venise, 1787.
Portrait du doge Paolo Renier, 1779.
Paolo Renier est élu doge le 14 janvier 1779. Il reçoit fastueusement le tsarévitch Paul et son épouse en visite privée à Venise en janvier 1782, le pape Pie VI en mai 1782, et le roi Gustave III de Suède. Son décès soudain le 13 février 1789, en plein carnaval, n’est rendu public que le 2 mars afin de ne pas perturber la fête.
Huile sur toile, cadre d’origine en bois sculpté et doré
Ludovico Gallina
Brescia, 1752 —Venise, 1787. Portrait du doge Paolo Renier, 1779. Paolo Renier est élu doge le 14 janvier 1779. Il reçoit fastueusement le tsarévitch Paul et son épouse en visite privée à Venise en janvier 1782, le pape Pie VI en mai 1782, et le roi Gustave III de Suède. Son décès soudain le 13 février 1789, en plein carnaval, n’est rendu public que le 2 mars afin de ne pas perturber la fête. Huile sur toile, cadre d’origine en bois sculpté et doré
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<center>Francesco Guardi</center>Venise, 1712-1793
Le Doge à bord du Bucentaure part pour le Lido le jour de l’Ascension, vers 1775-1777.
Depuis 1177, le doge se rend chaque année à San Nicôlô al Lido pour célébrer les épou¬sailles rituelles de la Sérénissime avec la mer, réaffirmant ainsi sa suprématie sur l’Adriatique.
Le Bucentaure, représenté par Guardi, a été construit à l’Arsenal de Venise en 1729 et décoré par le sculpteur Antonio Corradini. Cette somptueuse embarcation dorée, tendue de velours rouge, aux couleurs de l’étendard de saint Marc, est accompagnée par les péottes des ambassadeurs étrangers et un cortège in¬nombrable de gondoles.
Huile sur toile.
Francesco Guardi
Venise, 1712-1793 Le Doge à bord du Bucentaure part pour le Lido le jour de l’Ascension, vers 1775-1777. Depuis 1177, le doge se rend chaque année à San Nicôlô al Lido pour célébrer les épou¬sailles rituelles de la Sérénissime avec la mer, réaffirmant ainsi sa suprématie sur l’Adriatique. Le Bucentaure, représenté par Guardi, a été construit à l’Arsenal de Venise en 1729 et décoré par le sculpteur Antonio Corradini. Cette somptueuse embarcation dorée, tendue de velours rouge, aux couleurs de l’étendard de saint Marc, est accompagnée par les péottes des ambassadeurs étrangers et un cortège in¬nombrable de gondoles. Huile sur toile.
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<center>Michele Marieschi</center>Venise, 1710- 1744
Piazzetta di San Basso, vers 1736-1737.
Huile sur toile
Michele Marieschi
Venise, 1710- 1744 Piazzetta di San Basso, vers 1736-1737. Huile sur toile
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<center>Gianantonio Canal, dit Canaletto</center>Venise, 1697 - 1768
Le Campo San Vidal et Santa della Carità, ou L’Atelier des tailleurs de pierre à San Vidal, vers 1725.
Unique représentation du site dans l'œuvre de l'artiste, le tableau, dont le commanditaire demeure inconnu, montre la réfection de la façade de l'église San Vidal. Au-delà du Grand Canal, on discerne l'église Santa Maria della Carità et son campanile, écroulé en 1744. Cul-de-sac au XVllle siècle, le Campo San Vidal est aujourd'hui, depuis la construction du pont de l'Accademia, une place très fréquefréquentée. Le puits y est toujours présent.
Gianantonio Canal, dit Canaletto
Venise, 1697 - 1768 Le Campo San Vidal et Santa della Carità, ou L’Atelier des tailleurs de pierre à San Vidal, vers 1725. Unique représentation du site dans l'œuvre de l'artiste, le tableau, dont le commanditaire demeure inconnu, montre la réfection de la façade de l'église San Vidal. Au-delà du Grand Canal, on discerne l'église Santa Maria della Carità et son campanile, écroulé en 1744. Cul-de-sac au XVllle siècle, le Campo San Vidal est aujourd'hui, depuis la construction du pont de l'Accademia, une place très fréquefréquentée. Le puits y est toujours présent.
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<center>Gianantonio Canal, dit Canaletto</center>Venise, 1697 - 1768
Il Rio dei Mendicanti, vers 1723
Huile .sur toile
Gianantonio Canal, dit Canaletto
Venise, 1697 - 1768 Il Rio dei Mendicanti, vers 1723 Huile .sur toile
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<center>Michèle Marieschi</center>Venise, 1710- 1744
Le Retour du Bucentaure à San Marco pendant la fête de l’Ascension, vers 1736-1737.
Huile sur toile
Michèle Marieschi
Venise, 1710- 1744 Le Retour du Bucentaure à San Marco pendant la fête de l’Ascension, vers 1736-1737. Huile sur toile
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<center>Gianantonio Canal, dit Canaletto</center>Venise, 1697 - 1768
Le Grand Canal vers l’est depuis le Campo San Vio, vers 1727
Huile sur toile
Gianantonio Canal, dit Canaletto
Venise, 1697 - 1768 Le Grand Canal vers l’est depuis le Campo San Vio, vers 1727 Huile sur toile
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<center>Les théâtres de marionnettes</center>Si la Piazza San Marco est le théâtre grandiose des évènements officiels, les innombrables campi (places) de Venise sont aussi le décor occasionnel de manifestations plus modestes, pendant et hors Carnaval. Des comédiens s’y produisent sur des petites scènes en plein air, à côté de saltimbanques, de montreurs d’images ambulants et autres amuseurs. On y voit également des théâtres de marionnettes qui charment petits et grands en empruntant généralement au répertoire de la commedia dell’arte, avec ses types traditionnels et ses improvisations. Au divertissement se joint parfois une dimension commerciale pour proposer au chaland potions et médicaments universels.
Les marionnettes ont aussi leur place à l’intérieur des palais, comme au Palazzo Labia où l’on joue des pièces satiriques écrites spécialement par Angelo Maria Labia.
Marionnettes, XVIIIe siècle
Bois, rembourrage d’étoupe et tissu.
Les théâtres de marionnettes
Si la Piazza San Marco est le théâtre grandiose des évènements officiels, les innombrables campi (places) de Venise sont aussi le décor occasionnel de manifestations plus modestes, pendant et hors Carnaval. Des comédiens s’y produisent sur des petites scènes en plein air, à côté de saltimbanques, de montreurs d’images ambulants et autres amuseurs. On y voit également des théâtres de marionnettes qui charment petits et grands en empruntant généralement au répertoire de la commedia dell’arte, avec ses types traditionnels et ses improvisations. Au divertissement se joint parfois une dimension commerciale pour proposer au chaland potions et médicaments universels. Les marionnettes ont aussi leur place à l’intérieur des palais, comme au Palazzo Labia où l’on joue des pièces satiriques écrites spécialement par Angelo Maria Labia. Marionnettes, XVIIIe siècle Bois, rembourrage d’étoupe et tissu.
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<center>Porte, XVIIIe siècle.</center>Porte, XVIIIe siècle.
Pin laqué et doré avec reliefs en pastiglia
Porte, XVIIIe siècle.
Porte, XVIIIe siècle. Pin laqué et doré avec reliefs en pastiglia
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<center>Porte, XVIIIe siècle.</center>
Porte, XVIIIe siècle.
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<center>Pietro Longhi. </center>Venise 1702-1785.
Il Concertino, 1741
Pietro Longhi.
Venise 1702-1785. Il Concertino, 1741
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<center>Francesco Guardi</center>Venise, 1712 - 1793
Le Ridotto du Palazzo Dandolo à San Moisè, vers 1746.
Ouvert en 1638, le Ridotto de San Moisè, est une salle de jeu, la seule autorisée et gérée par la République de Venise. Les nobles qui y tiennent les tables portent la toge noire et la perruque, et ne peuvent être masqués. En revanche, les joueurs et joueuses, vénitiens ou visiteurs, profitent de l’anonymat du masque. Des intrigues se nouent. Usuriers et prostituées tiennent leur commerce et la passion irrépressible du jeu ruine des familles entières. Alarmées par la dissipation des patrimoines et la liberté des mœurs, les autorités ferment le Ridotto en 1774. En dépit des interdictions, les salles où l’on pratique les jeux comme la bassette, le pharaon ou le tric trac, se multiplient et attirent une clientèle cosmopolite.
Huile sur toile.
Francesco Guardi
Venise, 1712 - 1793 Le Ridotto du Palazzo Dandolo à San Moisè, vers 1746. Ouvert en 1638, le Ridotto de San Moisè, est une salle de jeu, la seule autorisée et gérée par la République de Venise. Les nobles qui y tiennent les tables portent la toge noire et la perruque, et ne peuvent être masqués. En revanche, les joueurs et joueuses, vénitiens ou visiteurs, profitent de l’anonymat du masque. Des intrigues se nouent. Usuriers et prostituées tiennent leur commerce et la passion irrépressible du jeu ruine des familles entières. Alarmées par la dissipation des patrimoines et la liberté des mœurs, les autorités ferment le Ridotto en 1774. En dépit des interdictions, les salles où l’on pratique les jeux comme la bassette, le pharaon ou le tric trac, se multiplient et attirent une clientèle cosmopolite. Huile sur toile.
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<center>Atelier de Murano</center>Miroir, XVIIIe siècle
Les miroirs fabriqués à Murano sont exportés dans toute l’Europe. Les verriers fournissent de gros cylindres de verre soufflé que les miroitiers, qui constituent dès 1569 la corporation des Maestri da Quart, aplanissent, polissent et étament.
Verre et bois doré.
Ebénisterie vénitienne.
Commode, XVIIIe siècle.
Atelier de Murano
Miroir, XVIIIe siècle Les miroirs fabriqués à Murano sont exportés dans toute l’Europe. Les verriers fournissent de gros cylindres de verre soufflé que les miroitiers, qui constituent dès 1569 la corporation des Maestri da Quart, aplanissent, polissent et étament. Verre et bois doré. Ebénisterie vénitienne. Commode, XVIIIe siècle.
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<center>Gianmaria Morlaiter</center>Venise, 1699 — 1781
L’Adoration des Mages, 1730
Esquisse présentée par Morlaiter, en compé¬tition avec Bonazza, pour un bas-relief en marbre de la Capella del Rosario dans la ba¬silique Santi Giovanni e Paolo à Venise. Par son dynamisme et son élégance formelle, le sculpteur se rapproche de la peinture de Sebastiano Ricci. En définitive, Morlaiter exécute pour la chapelle un autre relief, Le Christ parmi les docteurs.
Terre cuite
Gianmaria Morlaiter
Venise, 1699 — 1781 L’Adoration des Mages, 1730 Esquisse présentée par Morlaiter, en compé¬tition avec Bonazza, pour un bas-relief en marbre de la Capella del Rosario dans la ba¬silique Santi Giovanni e Paolo à Venise. Par son dynamisme et son élégance formelle, le sculpteur se rapproche de la peinture de Sebastiano Ricci. En définitive, Morlaiter exécute pour la chapelle un autre relief, Le Christ parmi les docteurs. Terre cuite
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<center>Giovanni Bonazza</center>Venise, 1654-Padoue, 1736
L’Adoration des Mages, 1731
Esquisse présentée par Bonazza pour un bas-relief en marbre de la Capella del Rosario dans la basilique Santi Giovanni e Paolo à Venise, rénovée entre 1722 et 1738. Le relief est installé aux côtés des réalisations d’autres sculpteurs importants actifs à Venise : Alvise et Carlo Tagliapietra, Giuseppe Torretti et Gianmaria Morlaiter. Les notations réalistes associées à un sens picaresque du récit montrent une grande fraîcheur d’invention. L’art de Bonazza renvoie également à la leçon de Donatello et Riccio, maîtres de la Renaissance.
Bas-relief en terre cuite
Giovanni Bonazza
Venise, 1654-Padoue, 1736 L’Adoration des Mages, 1731 Esquisse présentée par Bonazza pour un bas-relief en marbre de la Capella del Rosario dans la basilique Santi Giovanni e Paolo à Venise, rénovée entre 1722 et 1738. Le relief est installé aux côtés des réalisations d’autres sculpteurs importants actifs à Venise : Alvise et Carlo Tagliapietra, Giuseppe Torretti et Gianmaria Morlaiter. Les notations réalistes associées à un sens picaresque du récit montrent une grande fraîcheur d’invention. L’art de Bonazza renvoie également à la leçon de Donatello et Riccio, maîtres de la Renaissance. Bas-relief en terre cuite
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<center>Giambattista Pittoni</center>Venise, 1687 - 1767
Eliezer et Rebecca, vers 1725
Huile sur toile
Giambattista Pittoni
Venise, 1687 - 1767 Eliezer et Rebecca, vers 1725 Huile sur toile
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<center>Gianantonio Guardi</center>Vienne, 1699-Venise, 1760
Le Christ et les pèlerins d’Emmaüs vers 1742-1745
Anciennement conservé dans la chapelle de l'usine La Soie aux Andelys, aujourd’hui démolie, le tableau a été donné par le propriétaire de l'usine au diocèse d'Évreux pour orner la collégiale Notre-Dame.
Huile sur toile
Gianantonio Guardi
Vienne, 1699-Venise, 1760 Le Christ et les pèlerins d’Emmaüs vers 1742-1745 Anciennement conservé dans la chapelle de l'usine La Soie aux Andelys, aujourd’hui démolie, le tableau a été donné par le propriétaire de l'usine au diocèse d'Évreux pour orner la collégiale Notre-Dame. Huile sur toile
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<center>Federico Bencovich</center>Venise ou Dalmatie, 1677 - Gorizia, 1756
Saint André sue sa croix avec les saints Barthélémy, Charles Borromée, Lucie et Apolline, vers 1710-1716
Huile sur toile
Federico Bencovich
Venise ou Dalmatie, 1677 - Gorizia, 1756 Saint André sue sa croix avec les saints Barthélémy, Charles Borromée, Lucie et Apolline, vers 1710-1716 Huile sur toile
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<center>Antonio Corradini</center>Venise, 1688-Naples, 1752
Allégorie de la Foi
A partir de 1717, le sculpteur inaugure une série de figures voilées, déclinant sous cette forme les allégories de la Religion et de la Foi, ou la représentation de vestales inspirées de la statuaire antique. Il réussit grâce à une virtuosité extraordinaire à représenter le visage couvert d’un voile transparent
Antonio Corradini
Venise, 1688-Naples, 1752 Allégorie de la Foi A partir de 1717, le sculpteur inaugure une série de figures voilées, déclinant sous cette forme les allégories de la Religion et de la Foi, ou la représentation de vestales inspirées de la statuaire antique. Il réussit grâce à une virtuosité extraordinaire à représenter le visage couvert d’un voile transparent
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<center>Gaspare Diziani</center>Belluno, 1689 - Venise, 1767
L’Annonciation. Huile sur toile.
Gaspare Diziani
Belluno, 1689 - Venise, 1767 L’Annonciation. Huile sur toile.
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<center>Giambattista Piazzetta</center>Venise. 1683 - 1754
Judith et Holopherne, vers 1720
Probablement la première version d’un sujet plusieurs fois repris par l’artiste, cette composition placée dans un poignant clair-obscur évoque l’influence de Johann Liss sur la formation de Piazzetta. Le sujet, Judith décapitant le général Holopherne pour sauver son peuple, a une tonalité fortement politique. L’œuvre pourrait avoir été exécutée au moment du siège de Corfou opposant de façon dramatique la République de Venise et l’Empire ottoman, dont le maréchal Schulenburg sort vainqueur en 1716. C’est à l’occasion de cette victoire que Vivaldi compose l’oratorio Juditta Triumphans, joué en grande cérémonie à l’Ospedale della Pietà. Huile sur toile.
Giambattista Piazzetta
Venise. 1683 - 1754 Judith et Holopherne, vers 1720 Probablement la première version d’un sujet plusieurs fois repris par l’artiste, cette composition placée dans un poignant clair-obscur évoque l’influence de Johann Liss sur la formation de Piazzetta. Le sujet, Judith décapitant le général Holopherne pour sauver son peuple, a une tonalité fortement politique. L’œuvre pourrait avoir été exécutée au moment du siège de Corfou opposant de façon dramatique la République de Venise et l’Empire ottoman, dont le maréchal Schulenburg sort vainqueur en 1716. C’est à l’occasion de cette victoire que Vivaldi compose l’oratorio Juditta Triumphans, joué en grande cérémonie à l’Ospedale della Pietà. Huile sur toile.
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<center>Giambattista Tiepolo</center>Vienne, 1699-Venise, 1760
La Vierge donne le scapulaire à saint Simon Stock, vers 1746
Esquisse pour la Scuola dei Carmini
Giambattista Tiepolo
Vienne, 1699-Venise, 1760 La Vierge donne le scapulaire à saint Simon Stock, vers 1746 Esquisse pour la Scuola dei Carmini
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<center>Giambattista Tiepolo</center>Venise, 1696-Madrid, 1770. Le Banquet d’Antoine et Cléopâtre, 1746-1747
Esquisse pour la fresque du Palazzo Labia
Huile sur toile
Giambattista Tiepolo
Venise, 1696-Madrid, 1770. Le Banquet d’Antoine et Cléopâtre, 1746-1747 Esquisse pour la fresque du Palazzo Labia Huile sur toile
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<center>Giambattista Tiepolo</center>Venise, 1696 — Madrid, 1770
Saint Jacques le Majeur apparaissant à la bataille de Clavijo, vers 1749-1750
Tiepolo représente l’apparition de saint Jacques venant au secours des cavaliers chrétiens lors de la bataille de Clavijo près de Compostelle en 844. Avant de l’expédier à Londres, l’artiste expose le tableau Piazza San Marco. L’œuvre est saluée pour son caractère grandiose et sa virtuosité picturale. Elle se révèle néanmoins légèrement trop grande pour la chapelle de l’ambassade d’Espagne à laquelle elle était destinée. En outre, le caractère farouche du saint et de sa fougueuse monture sont jugés peu conformes à l’image que le catholicisme doit offrir en pays anglican.
Huile sur toile
Giambattista Tiepolo
Venise, 1696 — Madrid, 1770 Saint Jacques le Majeur apparaissant à la bataille de Clavijo, vers 1749-1750 Tiepolo représente l’apparition de saint Jacques venant au secours des cavaliers chrétiens lors de la bataille de Clavijo près de Compostelle en 844. Avant de l’expédier à Londres, l’artiste expose le tableau Piazza San Marco. L’œuvre est saluée pour son caractère grandiose et sa virtuosité picturale. Elle se révèle néanmoins légèrement trop grande pour la chapelle de l’ambassade d’Espagne à laquelle elle était destinée. En outre, le caractère farouche du saint et de sa fougueuse monture sont jugés peu conformes à l’image que le catholicisme doit offrir en pays anglican. Huile sur toile
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<center>Giambattista Tiepolo</center>Venise, 1696 -Madrid, 1770
Portrait d’Antonio Riccobono, 1743
En 1739, l’Accademia dei Concordi de Rovigo commande des portraits d’hommes illustres destinés à orner sa salle de réunion. Tiepolo réussit à donner une vie intense à ce portrait commémoratif d’un érudit du XVIe siècle, titulaire de la chaire d’éloquence de l’université de Padoue.
Huile sur toile
Giambattista Tiepolo
Venise, 1696 -Madrid, 1770 Portrait d’Antonio Riccobono, 1743 En 1739, l’Accademia dei Concordi de Rovigo commande des portraits d’hommes illustres destinés à orner sa salle de réunion. Tiepolo réussit à donner une vie intense à ce portrait commémoratif d’un érudit du XVIe siècle, titulaire de la chaire d’éloquence de l’université de Padoue. Huile sur toile
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<center>Giambattista Piazzetta </center>Venise, 1683 - 1754
Scène pastorale 1740. Giambattista Piazzetta
Artiste mystérieux autant que singulier, Piazzetta développe un répertoire original. Il met en scène des figures qui semblent surprises dans un moment de vie intime. Par un éclairage contrasté et une matière picturale épaisse, il imprime une intense spiritualité à ses sujets religieux. Mais c’est l’ambiguïté subtile aux accents secrètement érotiques de ses idylles pastorales, dessinées ou peintes, qui fait son succès. Connu pour sa lenteur, il n’exécute qu’un seul grand décor, la voûte de la chapelle San Domenico de l’église San Giovanni e Paolo. À l’éditeur Albrizzi, il fournit des dessins pour illustrer certains des livres les plus prestigieux de l’imprimerie vénitienne, notamment un ouvrage de Francesco Algarotti sur les travaux de Newton, et Les Œuvres de Bossuet. Ces dessins destinés à la gravure sont exécutés très finement, à la sanguine ou à la pierre noire.
Giambattista Piazzetta
Venise, 1683 - 1754 Scène pastorale 1740. Giambattista Piazzetta Artiste mystérieux autant que singulier, Piazzetta développe un répertoire original. Il met en scène des figures qui semblent surprises dans un moment de vie intime. Par un éclairage contrasté et une matière picturale épaisse, il imprime une intense spiritualité à ses sujets religieux. Mais c’est l’ambiguïté subtile aux accents secrètement érotiques de ses idylles pastorales, dessinées ou peintes, qui fait son succès. Connu pour sa lenteur, il n’exécute qu’un seul grand décor, la voûte de la chapelle San Domenico de l’église San Giovanni e Paolo. À l’éditeur Albrizzi, il fournit des dessins pour illustrer certains des livres les plus prestigieux de l’imprimerie vénitienne, notamment un ouvrage de Francesco Algarotti sur les travaux de Newton, et Les Œuvres de Bossuet. Ces dessins destinés à la gravure sont exécutés très finement, à la sanguine ou à la pierre noire.
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<center>Giambattista Piazzetta </center>Venise, 1683 - 1754
Le Jeune Porte-drapeau 1742
Giambattista Piazzetta
Venise, 1683 - 1754 Le Jeune Porte-drapeau 1742
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<center>Giambattista Tiepolo</center>Venise, 1696-Madrid, 1770
L'Ange gardien 1737
Huile sur toile.
Giambattista Tiepolo
Venise, 1696-Madrid, 1770 L'Ange gardien 1737 Huile sur toile.
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<center>Giambattista Tiepolo</center>Venise, 1696-Madrid, 1770
Jupiter apparaissant à Danaé, 1736
Huile sur toile
Giambattista Tiepolo
Venise, 1696-Madrid, 1770 Jupiter apparaissant à Danaé, 1736 Huile sur toile
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<center>Giovanni Bonazza</center>Venise, 1654 - Padoue, 1736
Attila
Les médaillons en marbre de Bonazza représentant des personnages antiques, mythologiques ou religieux, sont très appréciés des collectionneurs de son temps. Cet Attila constitue l’un des sommets de la virtuosité du sculpteur. Il est aussi représentatif de son goût particulier pour le grotesque.
Marbre de Carrare
Giovanni Bonazza
Venise, 1654 - Padoue, 1736 Attila Les médaillons en marbre de Bonazza représentant des personnages antiques, mythologiques ou religieux, sont très appréciés des collectionneurs de son temps. Cet Attila constitue l’un des sommets de la virtuosité du sculpteur. Il est aussi représentatif de son goût particulier pour le grotesque. Marbre de Carrare
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<center>Giambattista Piazzetta </center>Venise, 1683- 1754
Portrait de Giulia Lama, vers 1715-1720 
Giulia Lama, élève de Piazzetta, est également brodeuse et poète.
Dans une lettre du 1er mars 1728 à Madame de Caylus, l’abbé Conti note à propos de Giulia Lama : « La pauvre fille est persécutée par les peintres, mais sa vertu triomphe de ses ennemis. Il est vrai qu’elle a autant de laideur que d’esprit mais elle parle avec grâce et finesse, ainsi on lui pardonne aisément son visage. » Certainement sensible à la personnalité de l’artiste, Piazzetta use du clair-obscur pour ennoblir son modèle.
Huile sur toile
Giambattista Piazzetta
Venise, 1683- 1754 Portrait de Giulia Lama, vers 1715-1720 Giulia Lama, élève de Piazzetta, est également brodeuse et poète. Dans une lettre du 1er mars 1728 à Madame de Caylus, l’abbé Conti note à propos de Giulia Lama : « La pauvre fille est persécutée par les peintres, mais sa vertu triomphe de ses ennemis. Il est vrai qu’elle a autant de laideur que d’esprit mais elle parle avec grâce et finesse, ainsi on lui pardonne aisément son visage. » Certainement sensible à la personnalité de l’artiste, Piazzetta use du clair-obscur pour ennoblir son modèle. Huile sur toile
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<center>Le Grand Escalier</center>
Le Grand Escalier
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<center>Le Grand Escalier</center>LA DIASPORA DES ARTISTES VENITIENS EN EUROPE
L’afflux à Venise d’étrangers fortunés, amateurs éclairés et collectionneurs, contribue à l’aura des artistes vénitiens dans toute l’Europe. Au-delà de la lagune, des perspectives nouvelles s’ouvrent ainsi pour ceux d’entre eux qui pâtissent à Venise d’une crise économique de plus en plus vive et de la raréfaction des commandes. L'art vénitien s’exporte et ouvre de nouvelles voies selon les pays : les vedute d’Antonio Canaletto en Angleterre, les portraits au pastel de Rosalba Caméra en France, les grands décors rococos de Giambattista Tiepolo dans les pays germaniques. Derrière certaines commandes, comme celle que passe le roi d’Espagne à Giambattista Tiepolo, se cachent parfois de véritables enjeux diplomatiques entre États.
Le Grand Escalier
LA DIASPORA DES ARTISTES VENITIENS EN EUROPE L’afflux à Venise d’étrangers fortunés, amateurs éclairés et collectionneurs, contribue à l’aura des artistes vénitiens dans toute l’Europe. Au-delà de la lagune, des perspectives nouvelles s’ouvrent ainsi pour ceux d’entre eux qui pâtissent à Venise d’une crise économique de plus en plus vive et de la raréfaction des commandes. L'art vénitien s’exporte et ouvre de nouvelles voies selon les pays : les vedute d’Antonio Canaletto en Angleterre, les portraits au pastel de Rosalba Caméra en France, les grands décors rococos de Giambattista Tiepolo dans les pays germaniques. Derrière certaines commandes, comme celle que passe le roi d’Espagne à Giambattista Tiepolo, se cachent parfois de véritables enjeux diplomatiques entre États.
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<center>Giambattista Pittoni</center>Venise, 1687-Venise, 1767
Monument allégorique à Sir Isaac Newton, 1727-1729
En 1723, Charles Lennox duc de Richmond décide d’orner son château de Goodwood de vingt-quatre toiles honorant des Anglais célèbres sous la forme de tombeaux imaginaires dans des paysages. Ces toiles sont commandées principalement à des peintres vénitiens. Dans son hommage à Newton, Pittoni place le tombeau à l’intérieur d’un bâtiment et crée un rai de lumière qui effleure la Sagesse et la Renommée avant de tomber sur le prisme étudié par le physicien. Les fonds du tableau sont complétés par Domenico et Giuseppe Valeriani.
Huile sur toile
Giambattista Pittoni
Venise, 1687-Venise, 1767 Monument allégorique à Sir Isaac Newton, 1727-1729 En 1723, Charles Lennox duc de Richmond décide d’orner son château de Goodwood de vingt-quatre toiles honorant des Anglais célèbres sous la forme de tombeaux imaginaires dans des paysages. Ces toiles sont commandées principalement à des peintres vénitiens. Dans son hommage à Newton, Pittoni place le tombeau à l’intérieur d’un bâtiment et crée un rai de lumière qui effleure la Sagesse et la Renommée avant de tomber sur le prisme étudié par le physicien. Les fonds du tableau sont complétés par Domenico et Giuseppe Valeriani. Huile sur toile
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<center>Sebastiano Ricci</center>Belluno, 1659-Venise, 1734
Marco Ricci
Belluno, 1676-Venise, 1730
Paysage avec moines en prière
Huile sur toile
Sebastiano Ricci
Belluno, 1659-Venise, 1734 Marco Ricci Belluno, 1676-Venise, 1730 Paysage avec moines en prière Huile sur toile
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<center>Sebastiano Ricci</center>Belluno, 1676 - Venise, 1730
Répétition d’un opéra
Répétition de l’opéra d’Alessandro Scarlatti Pirro e Demetrio, adapté par le musicien anglais Nicola Haym, ici au clavecin, pour le Queen’s Theater de Londres en 1708-1709. Catherine Tofts, en blanc, chante le duo « Caro, caro » avec le castrat Nicola Grimaldi, dit Nicolini, dans le rôle de Pyrrhus. Sur la droite, l’impresario John James Heidegger, personnage haut en couleurs, organisateur de bals costumés, est occupé à ses comptes.
Huile sur toile
Sebastiano Ricci
Belluno, 1676 - Venise, 1730 Répétition d’un opéra Répétition de l’opéra d’Alessandro Scarlatti Pirro e Demetrio, adapté par le musicien anglais Nicola Haym, ici au clavecin, pour le Queen’s Theater de Londres en 1708-1709. Catherine Tofts, en blanc, chante le duo « Caro, caro » avec le castrat Nicola Grimaldi, dit Nicolini, dans le rôle de Pyrrhus. Sur la droite, l’impresario John James Heidegger, personnage haut en couleurs, organisateur de bals costumés, est occupé à ses comptes. Huile sur toile
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<center>Gianantonio Pellegrini</center>Venise, 1675- 1741
La Rencontre d’Alexandre et Porus
Huile sur toile
Gianantonio Pellegrini
Venise, 1675- 1741 La Rencontre d’Alexandre et Porus Huile sur toile
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<center>Marco Ricci</center>Belluno, 1676 - Venise, 1730
Répétition d’un opéra, vers 1709
Répétition du duo « Kindly Cupid exert thy power » de l’opéra Pirro e Demetrio de Scarlatti.
La chanteuse Catherine Tofts, de face, chante le rôle de Climène en duo avec Deidamia, interprétée par La Baronne.
Huile sur toile
Marco Ricci
Belluno, 1676 - Venise, 1730 Répétition d’un opéra, vers 1709 Répétition du duo « Kindly Cupid exert thy power » de l’opéra Pirro e Demetrio de Scarlatti. La chanteuse Catherine Tofts, de face, chante le rôle de Climène en duo avec Deidamia, interprétée par La Baronne. Huile sur toile
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<center>Antoine Watteau</center>Valenciennes, 1684 - Nogent-sur-Marne, 1721
Trois études de la tête et du buste d’un jeune Noir
Pierre noire, sanguine, sanguine brulée, estompe, rehauts de craie blanche et de lavis gris collé, en plein sur un montage coupé de la collection Mariette
Antoine Watteau
Valenciennes, 1684 - Nogent-sur-Marne, 1721 Trois études de la tête et du buste d’un jeune Noir Pierre noire, sanguine, sanguine brulée, estompe, rehauts de craie blanche et de lavis gris collé, en plein sur un montage coupé de la collection Mariette
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<center>Rosalba Carriera</center>Venise, 1675 — 1757
Autoportrait, 1708-1709
La technique fine et détaillée de Rosalba emprunte à la miniature, genre pictural de ses premières années. La pastelliste se met ici en scène avec les instruments de son travail, porte-crayon et pastel blanc, mais sans embellissements, ni grâces superficielles. La présence de l’effigie de sa sœur Giovanna, son assistante et confidente, renvoie à l’intimité familiale et professionnelle de la femme artiste. Dezallier d’Argenville, théoricien français de l’art, écrit en 1762 que « ce morceau », unanimement salué pour sa perfection, « fait le désespoir des gens de sa profession ».
Pastel sur papier
Rosalba Carriera
Venise, 1675 — 1757 Autoportrait, 1708-1709 La technique fine et détaillée de Rosalba emprunte à la miniature, genre pictural de ses premières années. La pastelliste se met ici en scène avec les instruments de son travail, porte-crayon et pastel blanc, mais sans embellissements, ni grâces superficielles. La présence de l’effigie de sa sœur Giovanna, son assistante et confidente, renvoie à l’intimité familiale et professionnelle de la femme artiste. Dezallier d’Argenville, théoricien français de l’art, écrit en 1762 que « ce morceau », unanimement salué pour sa perfection, « fait le désespoir des gens de sa profession ». Pastel sur papier
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<center>Gianantonio Pellegrini</center>Venise, 1675- 1741
Ensemble d’allégories dont la justice, le Châtiment, la Jalousie, la Paresse réveillée par la Vigilance, et l’Utilité, 1720
Étude préparatoire au plafond de la galerie du Mississipi de la Banque royale à Paris
Huile sur toile
Gianantonio Pellegrini
Venise, 1675- 1741 Ensemble d’allégories dont la justice, le Châtiment, la Jalousie, la Paresse réveillée par la Vigilance, et l’Utilité, 1720 Étude préparatoire au plafond de la galerie du Mississipi de la Banque royale à Paris Huile sur toile
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<center>François Lemoyne</center>Paris, 1688 - 1737
Allégorie du Commerce et du Bon Gouvernement, ou Les Bienfaits de la Banque sur le sort de la France, 1720
Projet de décor plafonnant pour la Banque royale à Paris
Huile sur toile
François Lemoyne
Paris, 1688 - 1737 Allégorie du Commerce et du Bon Gouvernement, ou Les Bienfaits de la Banque sur le sort de la France, 1720 Projet de décor plafonnant pour la Banque royale à Paris Huile sur toile
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<center>Gianantonio Pellegrini</center>Venise, 1675- 1741
La Famille de Darius devant Alexandre, vers 1700-1705
Huile sur toile
Gianantonio Pellegrini
Venise, 1675- 1741 La Famille de Darius devant Alexandre, vers 1700-1705 Huile sur toile
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<center>Giambattista Tiepolo</center>Venise, 1696 - Madrid, 1770
La Fuite en Égypte, vers 1767-1770
Huile sur toile
Giambattista Tiepolo
Venise, 1696 - Madrid, 1770 La Fuite en Égypte, vers 1767-1770 Huile sur toile
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<center>Giambattista Tiepolo</center>Venise, 1696 - Madrid, 1770
L'Offrande faite par Neptune à Venise, vers 1757-1758
Huile sur toile
Giambattista Tiepolo
Venise, 1696 - Madrid, 1770 L'Offrande faite par Neptune à Venise, vers 1757-1758 Huile sur toile
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<center>Giambattista Tiepolo</center>Venise, 1696 - Madrid, 1770
L'Apothéose de la famille Pisani 1760 Esquisse du plafond de la salle de la villa Pisani à Sirà, entre Venise et Padoue, exécuté en 1761-1762 pour célébrer les vertus des membres de la famille du commanditaire.
Huile sur toile
Giambattista Tiepolo
Venise, 1696 - Madrid, 1770 L'Apothéose de la famille Pisani 1760 Esquisse du plafond de la salle de la villa Pisani à Sirà, entre Venise et Padoue, exécuté en 1761-1762 pour célébrer les vertus des membres de la famille du commanditaire. Huile sur toile
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<center>Sebastiano Ricci</center>Belluno, 1659 - Venise, 1734
Vénus et Adonis, 1707
Étude pour le plafond de l'antichambre de l’appartement d’été du prince Ferdinando de Medici au Palazzo Pitti à Florence
Huile sur toile
Sebastiano Ricci
Belluno, 1659 - Venise, 1734 Vénus et Adonis, 1707 Étude pour le plafond de l'antichambre de l’appartement d’été du prince Ferdinando de Medici au Palazzo Pitti à Florence Huile sur toile
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<center>Gianantonio Pellegrini</center>Venise, 1675 - 1741
Le Triomphe de l’Aurore, 1736
Esquisse pour le décor du plafond de la Kaisersaal commandé par le prince Électeur Karl Philipp en 1736-1737 pour le château de Mannheim, détruit lors de la Seconde Guerre mondiale.
Huile sur toile
Gianantonio Pellegrini
Venise, 1675 - 1741 Le Triomphe de l’Aurore, 1736 Esquisse pour le décor du plafond de la Kaisersaal commandé par le prince Électeur Karl Philipp en 1736-1737 pour le château de Mannheim, détruit lors de la Seconde Guerre mondiale. Huile sur toile
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<center>Gianantonio Pellegrini</center>Venise, 1675 - 1741
Entrée triomphale à Düsseldorf du prince Johann von der Pfalz, 1713-1714
Esquisse pour l’un des grands tableaux peints par Pellegrini entre juillet 1713 et août 1714 sur commande du prince Électeur du Palatinat pour le château de Bensberg, destiné au salon d’audience de la princesse Anna Maria Luisa de Medici.
Gianantonio Pellegrini
Venise, 1675 - 1741 Entrée triomphale à Düsseldorf du prince Johann von der Pfalz, 1713-1714 Esquisse pour l’un des grands tableaux peints par Pellegrini entre juillet 1713 et août 1714 sur commande du prince Électeur du Palatinat pour le château de Bensberg, destiné au salon d’audience de la princesse Anna Maria Luisa de Medici.
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<center>Gianantonio Guardi</center>Vienne, 1699 - Venise, 1760
Portrait du maréchal de Schulenburg, vers 1735
Condottiere au service de Venise et héros de la seconde guerre de Morée, sauveur de Corfou en 1716 lors du siège de la ville par l’armée ottomane, Schulenburg a réuni une importante collection au Palazzo Loredan, sa demeure vénitienne. Il est le protecteur de Gianantonio Guardi et de Piazzetta.
Huile sur toile
Gianantonio Guardi
Vienne, 1699 - Venise, 1760 Portrait du maréchal de Schulenburg, vers 1735 Condottiere au service de Venise et héros de la seconde guerre de Morée, sauveur de Corfou en 1716 lors du siège de la ville par l’armée ottomane, Schulenburg a réuni une importante collection au Palazzo Loredan, sa demeure vénitienne. Il est le protecteur de Gianantonio Guardi et de Piazzetta. Huile sur toile
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<center>Giovanni Giuliani</center>Venise, 1663 - Heiligenkreuz, 1744
Saint Matthieu, 1721
Vénitien installé à Vienne, Giuliani est nommé sculpteur officiel de la cour des Habsbourg. En 1721, il sculpte les figures en pied des quatre évangélistes pour la Deutschordenskirche Sankt Elisabeth de Vienne. Les quatre sculptures, qui ont perdu leur polychromie, sont conservées au Belvedere.
Tilleul, autrefois polychrome
Giovanni Giuliani
Venise, 1663 - Heiligenkreuz, 1744 Saint Matthieu, 1721 Vénitien installé à Vienne, Giuliani est nommé sculpteur officiel de la cour des Habsbourg. En 1721, il sculpte les figures en pied des quatre évangélistes pour la Deutschordenskirche Sankt Elisabeth de Vienne. Les quatre sculptures, qui ont perdu leur polychromie, sont conservées au Belvedere. Tilleul, autrefois polychrome
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<center>Paul Troger</center>Zell bei Welsberg, 1698 - Vienne, 1762
La Chute de Simon le Magicien, 1743
Troger séjourne à Venise entre 1717 et 1721, où il fréquente les ateliers de Piazzetta et de Pittoni. Il effectue par la suite plusieurs voyages en Italie. Son clair-obscur et ses figures de profil sont caractéristiques de cette première formation. Cette étude prépare un grand tableau d’autel de l’église des Prémontrés de Hradisch près d’Olmütz. Si la composition s’inspire de Solimena, peintre napolitain, le travail de la lumière est d’esprit vénitien.
Huile sur toile
Paul Troger
Zell bei Welsberg, 1698 - Vienne, 1762 La Chute de Simon le Magicien, 1743 Troger séjourne à Venise entre 1717 et 1721, où il fréquente les ateliers de Piazzetta et de Pittoni. Il effectue par la suite plusieurs voyages en Italie. Son clair-obscur et ses figures de profil sont caractéristiques de cette première formation. Cette étude prépare un grand tableau d’autel de l’église des Prémontrés de Hradisch près d’Olmütz. Si la composition s’inspire de Solimena, peintre napolitain, le travail de la lumière est d’esprit vénitien. Huile sur toile
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<center>Gianantonio Pellegrini</center>Venise, 1675 - 1741
Saint Sébastien soigné par sainte Irène, 1713
Tableau exécuté en août 1713 à Düsseldorf pour Johann von der Pfalz, commanditaire du décor du palais de Bensberg
Huile sur toile
Gianantonio Pellegrini
Venise, 1675 - 1741 Saint Sébastien soigné par sainte Irène, 1713 Tableau exécuté en août 1713 à Düsseldorf pour Johann von der Pfalz, commanditaire du décor du palais de Bensberg Huile sur toile
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<center>Pietro Longhi</center>Venise, 1702 - 1785
Conversation entre masques, vers 1760-1770
Huile sur toile
Pietro Longhi
Venise, 1702 - 1785 Conversation entre masques, vers 1760-1770 Huile sur toile
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<center>Pietro Longhi</center>Venise, 1702 - 1785
Le Rhinocéros, 1751
Huile sur toile
Pietro Longhi
Venise, 1702 - 1785 Le Rhinocéros, 1751 Huile sur toile
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<center>Giandomenico Tiepolo</center>Venise, 1727 - 1804
Scène de carnaval ou Le Menuet, 1754
Huile sur toile
Giandomenico Tiepolo
Venise, 1727 - 1804 Scène de carnaval ou Le Menuet, 1754 Huile sur toile
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<center>Giandomenico Tiepolo</center>Venise, 1727 - 1804
L’Arracheur de dents ou Le Charlatan, 1754
Huile sur toile
Giandomenico Tiepolo
Venise, 1727 - 1804 L’Arracheur de dents ou Le Charlatan, 1754 Huile sur toile
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<center>Giandomenico Tiepolo</center>Venise, 1727 - 1804
Polichinelles et saltimbanques, 1797
Personnage burlesque de la commedia dell’arte, Polichinelle apparait dans les festivités de carnaval, notamment à Vérone. Giandomenico le représente à la fois comme un double populaire, parfois grossier, toujours sarcastique, et comme un personnage repoussoir. Cette fresque provient de la salle des polichinelles de la villa des Tiepolo à Zianigo, entre Venise et Padoue. Sur les autres parois de la pièce, Polichinelle est figuré dans d’autres aventures. En parallèle à ce décor, l’artiste termine le Divertimento per li regazzi, recueil de cent quatre dessins mettant en scène une ribambelle de polichinelles mêlés à la population vénitienne dans tous les actes de la vie quotidienne, sur un mode à la fois satirique et inquiétant.
Fresque détachée
Giandomenico Tiepolo
Venise, 1727 - 1804 Polichinelles et saltimbanques, 1797 Personnage burlesque de la commedia dell’arte, Polichinelle apparait dans les festivités de carnaval, notamment à Vérone. Giandomenico le représente à la fois comme un double populaire, parfois grossier, toujours sarcastique, et comme un personnage repoussoir. Cette fresque provient de la salle des polichinelles de la villa des Tiepolo à Zianigo, entre Venise et Padoue. Sur les autres parois de la pièce, Polichinelle est figuré dans d’autres aventures. En parallèle à ce décor, l’artiste termine le Divertimento per li regazzi, recueil de cent quatre dessins mettant en scène une ribambelle de polichinelles mêlés à la population vénitienne dans tous les actes de la vie quotidienne, sur un mode à la fois satirique et inquiétant. Fresque détachée
65
<center>Francesco Guardi </center>Venise, 1712 - 1793 Procession nocturne sur la Piazza San Marco, vers 1755
Cette vue nocturne est l’une des premières vedute peintes par Guardi. On y distingue la procession du Saint-Sacrement, le vendredi saint.
Huile sur toile
Francesco Guardi
Venise, 1712 - 1793 Procession nocturne sur la Piazza San Marco, vers 1755 Cette vue nocturne est l’une des premières vedute peintes par Guardi. On y distingue la procession du Saint-Sacrement, le vendredi saint. Huile sur toile
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<center>Francesco Guardi </center>Venise, 1712 - 1793
Vue du Grand Canal avec les églises Santa Lucia et Santa Maria di Nazareth, vers 1780
Huile sur toile
Francesco Guardi
Venise, 1712 - 1793 Vue du Grand Canal avec les églises Santa Lucia et Santa Maria di Nazareth, vers 1780 Huile sur toile
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<center>Francesco Guardi </center>Venise, 1712 - 1793
La Piazza San Marco pendant la fête de l’Ascension, 1777
Pendant deux semaines, les boutiques éphémères du marché de l’Ascension, ou, Sensa, sont adossées les unes aux autres sur la Piazza San Marco. L’architecte Bemardo Maccaruzzi est lauréat d’un concours pour une structure réutilisable, unifiée et plus digne, inaugurée le 8 mai 1777. L’ouvrage en bois de style néoclassique est grandiose. Il abrite cent douze boutiques disposées en ellipse. La courbe intérieure est précédée d’une arcade illuminée par des lampions en cristal de la maison Briati. Fidèle à lui-même, Guardi prend certaines libertés avec la réalité : il modifie la forme des arcades et ouvre la perspective vue depuis l’église San Geminiano, détruite en 1807 pour construire l’aile napoléonienne de la place.
Huile sur toile
Francesco Guardi
Venise, 1712 - 1793 La Piazza San Marco pendant la fête de l’Ascension, 1777 Pendant deux semaines, les boutiques éphémères du marché de l’Ascension, ou, Sensa, sont adossées les unes aux autres sur la Piazza San Marco. L’architecte Bemardo Maccaruzzi est lauréat d’un concours pour une structure réutilisable, unifiée et plus digne, inaugurée le 8 mai 1777. L’ouvrage en bois de style néoclassique est grandiose. Il abrite cent douze boutiques disposées en ellipse. La courbe intérieure est précédée d’une arcade illuminée par des lampions en cristal de la maison Briati. Fidèle à lui-même, Guardi prend certaines libertés avec la réalité : il modifie la forme des arcades et ouvre la perspective vue depuis l’église San Geminiano, détruite en 1807 pour construire l’aile napoléonienne de la place. Huile sur toile
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<center>Francesco Guardi </center>Venise, 1712 - 1793
Régate sur le Grand Canal depuis Ca’ Foscari, vers 1777
Huile sur toile
Francesco Guardi
Venise, 1712 - 1793 Régate sur le Grand Canal depuis Ca’ Foscari, vers 1777 Huile sur toile
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