Saint François d'Assise.

Exposition à la Cathédrale de Marseille.

<center>Le chevalier pauvre que saint François d’Assise vêtit</center>Giotto di Bondone (1267-1337)
Reproduction de la Basilique saint François d'Assise
RMN-Grand Palais
Avant sa conversion à l’Évangile, le jeune François aimait parcourir à cheval la campagne d’Assise. Fils d'un riche marchand drapier, il était toujours vêtu élégamment et faisait dans son cœur des rêves de gloire.
Un jour, i1 rencontra sur sa route un chevalier noble de naissance mais pauvre : l'homme, sans monture, mal vêtu, cachait mal sa honte devant ce jeune bourgeois aux allures de seigneur. Pris de compassion, François saute aussitôt de son cheval va vers lui et lui offre sont riche manteau.
Le chevalier pauvre que saint François d’Assise vêtit
Giotto di Bondone (1267-1337) Reproduction de la Basilique saint François d'Assise RMN-Grand Palais Avant sa conversion à l’Évangile, le jeune François aimait parcourir à cheval la campagne d’Assise. Fils d'un riche marchand drapier, il était toujours vêtu élégamment et faisait dans son cœur des rêves de gloire. Un jour, i1 rencontra sur sa route un chevalier noble de naissance mais pauvre : l'homme, sans monture, mal vêtu, cachait mal sa honte devant ce jeune bourgeois aux allures de seigneur. Pris de compassion, François saute aussitôt de son cheval va vers lui et lui offre sont riche manteau.
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<center>Saint Fidèle de Sigmaringen se fait dépouiller par des brigands.</center>Collection Joseph Arakel.
Frère Capucin de la fin du XVIe et début XVIIe siècle saint Fidèle de Sigmaringen connut une conversion aussi inattendue que saint François d'Assise. Alors qu'il avait débuté une brillante carrière d'avocat, saint Fidèle de Sigmaringen abandonne tout à 34 ans pour entrer chez les capucins de Fribourg-en-Brisgau. À l’image de saint François, il se dépouille de tous ses biens. Tout comme le poverello, il fut victime d'attaques par des brigands alors qu'il prêchait l'Évangile. Au cours d'une mission dans le canton des Grisons en Suisse, il fut mis à mort par un petit groupe de protestants fanatiques. Les attributs iconographiques de ce saint étaient la palme, l'épée et la masse d‘armes.
Saint Fidèle de Sigmaringen se fait dépouiller par des brigands.
Collection Joseph Arakel. Frère Capucin de la fin du XVIe et début XVIIe siècle saint Fidèle de Sigmaringen connut une conversion aussi inattendue que saint François d'Assise. Alors qu'il avait débuté une brillante carrière d'avocat, saint Fidèle de Sigmaringen abandonne tout à 34 ans pour entrer chez les capucins de Fribourg-en-Brisgau. À l’image de saint François, il se dépouille de tous ses biens. Tout comme le poverello, il fut victime d'attaques par des brigands alors qu'il prêchait l'Évangile. Au cours d'une mission dans le canton des Grisons en Suisse, il fut mis à mort par un petit groupe de protestants fanatiques. Les attributs iconographiques de ce saint étaient la palme, l'épée et la masse d‘armes.
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<center>Premiers disciples</center>Chapelle VI, Sacro Monte di Orta. Photographie Christian Ramade.
Collection Musée Regards de Provence.
Premiers disciples
Chapelle VI, Sacro Monte di Orta. Photographie Christian Ramade. Collection Musée Regards de Provence.
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<center>Rédaction de la 1ère règle, les douze premiers frères.</center>Collection Joseph Arakel.
Rédaction de la 1ère règle, les douze premiers frères.
Collection Joseph Arakel.
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<center>Portrait d'un franciscain </center>Collection Joseph Arakel.
Portrait d'un franciscain
Collection Joseph Arakel.
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<center>Vanités de saint François d'Assise.  Trois frères méditant dans la nature</center>Pieter Snyers. Collection Joseph Arakel
Cette vanité évoquant saint François d'Assise représente trois franciscains méditant dans la nature. Tous vêtus de la bure, ils sont entourés des attributs de saint François d'Assise, à savoir le crucifix, la bible et le crâne. À leurs pieds, on peut apercevoir des carottes et des chardons qui symbolisent la frugalité des produits de la terre, nourriture des couches sociales les plus pauvres. A côté, les courges, attributs des pèlerins et des saints voyageurs, sont considérées comme un symbole de résurrection et de salut.
Vanités de saint François d'Assise. Trois frères méditant dans la nature
Pieter Snyers. Collection Joseph Arakel Cette vanité évoquant saint François d'Assise représente trois franciscains méditant dans la nature. Tous vêtus de la bure, ils sont entourés des attributs de saint François d'Assise, à savoir le crucifix, la bible et le crâne. À leurs pieds, on peut apercevoir des carottes et des chardons qui symbolisent la frugalité des produits de la terre, nourriture des couches sociales les plus pauvres. A côté, les courges, attributs des pèlerins et des saints voyageurs, sont considérées comme un symbole de résurrection et de salut.
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<center>Vénération. Notre Dame des 7 douleurs.</center>Collection Joseph Arakel
Notre-Dame des Douleurs ou plus souvent, Notre-Dame des sept Douleurs, et invoquée en latin comme Beata Maria Virgo Perdolens, ou Mater Dolorosa, est l'un des nombreux titres par lesquels l'Église catholique vénère la Vierge Marie, mère de Jésus. Le titre souligne l'association de la mère à la souffrance de son fils.
Les « sept douleurs » font référence aux événements, relatés dans les évangiles, qui firent souffrir la mère de Jésus dans la mesure où elle accompagnait son fils dans sa mission de Rédempteur.
Vénération. Notre Dame des 7 douleurs.
Collection Joseph Arakel Notre-Dame des Douleurs ou plus souvent, Notre-Dame des sept Douleurs, et invoquée en latin comme Beata Maria Virgo Perdolens, ou Mater Dolorosa, est l'un des nombreux titres par lesquels l'Église catholique vénère la Vierge Marie, mère de Jésus. Le titre souligne l'association de la mère à la souffrance de son fils. Les « sept douleurs » font référence aux événements, relatés dans les évangiles, qui firent souffrir la mère de Jésus dans la mesure où elle accompagnait son fils dans sa mission de Rédempteur.
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<center>Portrait de Sainte Claire</center>Collection Joseph Arakel. 
Dans ce portrait de petites dimensions, sainte-Claire focalise toute son attention sur son ostensoir vase, fermé par un couvercle, contenant les hosties consacrées. Toute la scène est illuminée par l’auréole de la sainte. Sainte-Claire est couramment représentée aux côtés de ces deux attributs que sont l’ostensoir et le crucifix.
Portrait de Sainte Claire
Collection Joseph Arakel. Dans ce portrait de petites dimensions, sainte-Claire focalise toute son attention sur son ostensoir vase, fermé par un couvercle, contenant les hosties consacrées. Toute la scène est illuminée par l’auréole de la sainte. Sainte-Claire est couramment représentée aux côtés de ces deux attributs que sont l’ostensoir et le crucifix.
8
<center>Saint-François-d‘Assise et Sainte-Claire. </center>Diptyque venant d’un couvent des capucins.
Collection Joseph Arakel
Saint-François-d‘Assise et Sainte-Claire.
Diptyque venant d’un couvent des capucins. Collection Joseph Arakel
9
<center>Manteau de Saint François d‘Assise offert à Sainte Élisabeth de Hongrie</center>Reliquaire réalisé par Fleur Nabert.
Couvent des Capucins.
À la demande du cardinal Hugolin, futur GrégoireIX, saint François donna son manteau a sainte Elisabeth en gage de leur lien spirituel. Sainte Elisabeth garda près d'elle ce manteau jusqu'à sa mort : elle le considérait comme son « bijou le plus précieux|» Le beau-frère d'Elisabeth, Conrad devint grand maître des chevaliers teutoniques et leur remit le manteau.
Ces derniers le donnèrent a Saint Louis en remerciement de son rôle de conciliateur dans les démêlés entre le pape Grégoire IX et l’empereur Frédéric II. Saint Louis était membre du Tiers Ordre franciscain et avait accueilli dans sa cour Hermann, le fils de Sainte Elisabeth de Hongrie. Blanche de Castille aimait à embrasser Hermann sur le front par dévotion, en pensant qu'Elisabeth en avait fait de même.
Manteau de Saint François d‘Assise offert à Sainte Élisabeth de Hongrie
Reliquaire réalisé par Fleur Nabert. Couvent des Capucins. À la demande du cardinal Hugolin, futur GrégoireIX, saint François donna son manteau a sainte Elisabeth en gage de leur lien spirituel. Sainte Elisabeth garda près d'elle ce manteau jusqu'à sa mort : elle le considérait comme son « bijou le plus précieux|» Le beau-frère d'Elisabeth, Conrad devint grand maître des chevaliers teutoniques et leur remit le manteau. Ces derniers le donnèrent a Saint Louis en remerciement de son rôle de conciliateur dans les démêlés entre le pape Grégoire IX et l’empereur Frédéric II. Saint Louis était membre du Tiers Ordre franciscain et avait accueilli dans sa cour Hermann, le fils de Sainte Elisabeth de Hongrie. Blanche de Castille aimait à embrasser Hermann sur le front par dévotion, en pensant qu'Elisabeth en avait fait de même.
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<center>Manteau de saint François d'Assise</center>Saint-Louis offrit lui-même le manteau cordelier (franciscain), qui le conservèrent jusqu’à la révolution. Lors de la Révolution Jaques Christophe Auguin, un tertiaire franciscain, cacha le manteau et le remit, une fois les événements calmés, en 1800, au dernier père gardien du couvent, le père Claude Agrave ofm, devant l’officialité de Paris représentée par Mgr Jacques André Emery.
Le manteau devait alors être remis à la première communauté franciscaine qui se rétablirait à Paris Le manteau est remis aux récolettes, qui en firent don aux capucins en 1865. Un frère capucin le cacha lors des événements de la Commune. Les capucins emportent le manteau en Belgique en 1905 lorsqu’ils s’y retirent. Ils le rapportèrent par la suite au Mans. En 1926, le manteau est rapporté à Paris chez les capucins de la rue Boissonnade.
Manteau de saint François d'Assise
Saint-Louis offrit lui-même le manteau cordelier (franciscain), qui le conservèrent jusqu’à la révolution. Lors de la Révolution Jaques Christophe Auguin, un tertiaire franciscain, cacha le manteau et le remit, une fois les événements calmés, en 1800, au dernier père gardien du couvent, le père Claude Agrave ofm, devant l’officialité de Paris représentée par Mgr Jacques André Emery. Le manteau devait alors être remis à la première communauté franciscaine qui se rétablirait à Paris Le manteau est remis aux récolettes, qui en firent don aux capucins en 1865. Un frère capucin le cacha lors des événements de la Commune. Les capucins emportent le manteau en Belgique en 1905 lorsqu’ils s’y retirent. Ils le rapportèrent par la suite au Mans. En 1926, le manteau est rapporté à Paris chez les capucins de la rue Boissonnade.
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<center>La rencontre du sultan</center>Collection Joseph Arakel
La rencontre du sultan
Collection Joseph Arakel
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<center>Sermon aux oiseaux </center>Vitrail de Thésée. Collection Joseph Arakel.
Sermon aux oiseaux
Vitrail de Thésée. Collection Joseph Arakel.
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<center>Sermon aux oiseaux </center>Vitrail de Thésée. Collection Joseph Arakel.
Sermon aux oiseaux
Vitrail de Thésée. Collection Joseph Arakel.
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<center>Sermon aux oiseaux </center>Collection Joseph Arakel.
Sermon aux oiseaux
Collection Joseph Arakel.
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<center>Triptyque de la duchesse de Thuringe. 
</center>Elisabeth de Hongrie à genoux reçoit de saint François d’Assise, les habits du Tiers Ordre.
Collection Joseph Arakel. Le panneau principal de ce triptyque dévoile une scène connue de la vie de saint François. En 1222, en étape à Bologne où il se rend à la demande de laïcs, saint François d'Assise crée un troisième ordre après celui des frères mineurs et des sœurs pauvres : le Tiers Ordre. C'est au cours de ce séjour que la jeune duchesse de Thuringe. Elisabeth de Hongrie décide d'adhérer au nouvel ordre. La composition présente ici la duchesse prosternée devant le saint, prête à accueillir la bure, symbolisant ses vœux de pauvreté, de chasteté et d'obéissance. Le volet gauche du triptyque représente saint François auréolé, le regard vers le ciel, la main gauche portée sur le cœur tandis que sa main droite tient le crucifix. Le volet droit du triptyque montre la duchesse désormais auréolée tenant sous son bras, le spectre, symbole de pouvoir. Elle tend la main à un enfant.
Triptyque de la duchesse de Thuringe.
Elisabeth de Hongrie à genoux reçoit de saint François d’Assise, les habits du Tiers Ordre. Collection Joseph Arakel. Le panneau principal de ce triptyque dévoile une scène connue de la vie de saint François. En 1222, en étape à Bologne où il se rend à la demande de laïcs, saint François d'Assise crée un troisième ordre après celui des frères mineurs et des sœurs pauvres : le Tiers Ordre. C'est au cours de ce séjour que la jeune duchesse de Thuringe. Elisabeth de Hongrie décide d'adhérer au nouvel ordre. La composition présente ici la duchesse prosternée devant le saint, prête à accueillir la bure, symbolisant ses vœux de pauvreté, de chasteté et d'obéissance. Le volet gauche du triptyque représente saint François auréolé, le regard vers le ciel, la main gauche portée sur le cœur tandis que sa main droite tient le crucifix. Le volet droit du triptyque montre la duchesse désormais auréolée tenant sous son bras, le spectre, symbole de pouvoir. Elle tend la main à un enfant.
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<center>Conversation sacrée. La Vierge présentant l’enfant Jésus à saint François d’Assise.</center>Collection Joseph Arakel.
Saint François et la Vierge.
François éprouvait un amour et une reconnaissance inconditionnés pour la Vierge pour avoir donné naissance à l'enfant Jésus. En histoire de l'art, l'apparition de la Vierge présentant l'enfant Jésus à saint François est un sujet particulièrement diffus au XVIII siècle. Donnant lieu à des représentations variées, cet épisode se rapporte parfois au miracle de la Portionçule. Priant à Sainte-Marie-des-Anges (chapelle de la Portioncule), François voit le Christ et la Vierge entourés d'anges, qui lui offrent des roses rouges et blanches dont les épines ont été enlevées. Ce sont les épines avec lesquelles il s’est flagellé.
Conversation sacrée. La Vierge présentant l’enfant Jésus à saint François d’Assise.
Collection Joseph Arakel. Saint François et la Vierge. François éprouvait un amour et une reconnaissance inconditionnés pour la Vierge pour avoir donné naissance à l'enfant Jésus. En histoire de l'art, l'apparition de la Vierge présentant l'enfant Jésus à saint François est un sujet particulièrement diffus au XVIII siècle. Donnant lieu à des représentations variées, cet épisode se rapporte parfois au miracle de la Portionçule. Priant à Sainte-Marie-des-Anges (chapelle de la Portioncule), François voit le Christ et la Vierge entourés d'anges, qui lui offrent des roses rouges et blanches dont les épines ont été enlevées. Ce sont les épines avec lesquelles il s’est flagellé.
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<center>Moine en prière et étude de tête de Vierge</center>Etienne Parrocel (1667-1722)
Musée des Beaux-Arts de Marseille
Moine en prière et étude de tête de Vierge
Etienne Parrocel (1667-1722) Musée des Beaux-Arts de Marseille
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<center>Conversation sacrée. Apparition de la Vierge à Saint-François-d‘Assise.</center>Lazzaro Baldi (1624 – 1073).
Collection Joseph Arakel.
Conversation sacrée. Apparition de la Vierge à Saint-François-d‘Assise.
Lazzaro Baldi (1624 – 1073). Collection Joseph Arakel.
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<center>Recouvrement du corps de saint François d'Assise</center>Collection Joseph Arakel.
Suite à la mort de saint François d'Assise en 1226, le pape Grégoire IX, protecteur de l'ordre qu'il avait fondé, le mit au nombre des Saints en 1228. En 1230, le corps du Poverello fut déplacé dans l’église bâtie à son effigie à Assise et déposé dans un caveau. En 1449, le pape Nicolas V (1447-1455) voulut juger par ses yeux s’il était vrai comme on l'assurait, que les dépouilles mortelles du saint étaient restées intactes depuis son décès. Il vint donc à Assise accompagné de son secrétaire, du gardien du couvent et de trois religieux. Il descendit dans le caveau pour faire la visite du corps. Agenouillé, le pape examina avec surprise les stigmates encore frais de saint François, représenté ici debout, la tête levée vers le ciel. Ce sujet fut traité à plusieurs reprises au XVIIe siècle notamment par Laurent de la Hyre en 1630.
Recouvrement du corps de saint François d'Assise
Collection Joseph Arakel. Suite à la mort de saint François d'Assise en 1226, le pape Grégoire IX, protecteur de l'ordre qu'il avait fondé, le mit au nombre des Saints en 1228. En 1230, le corps du Poverello fut déplacé dans l’église bâtie à son effigie à Assise et déposé dans un caveau. En 1449, le pape Nicolas V (1447-1455) voulut juger par ses yeux s’il était vrai comme on l'assurait, que les dépouilles mortelles du saint étaient restées intactes depuis son décès. Il vint donc à Assise accompagné de son secrétaire, du gardien du couvent et de trois religieux. Il descendit dans le caveau pour faire la visite du corps. Agenouillé, le pape examina avec surprise les stigmates encore frais de saint François, représenté ici debout, la tête levée vers le ciel. Ce sujet fut traité à plusieurs reprises au XVIIe siècle notamment par Laurent de la Hyre en 1630.
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<center>Chapelle XVII, Sacro Monte di Orta, Mort de saint François d'Assise</center>Photographie Christian Ramade
Collection Musée Regards de Provence
Chapelle XVII, Sacro Monte di Orta, Mort de saint François d'Assise
Photographie Christian Ramade Collection Musée Regards de Provence
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<center>Saint-François recevoir les stigmates.</center>Domenikos THEOTOKOPOULOS dit Le Greco (1541-1614)
Musée des Beaux-Arts de Pau
En 1226, saint François d’Assise eut la vision d'un séraphin (ordre le plus élevé des anges) portant l’image du Christ crucifié au milieu de ses ailes, duquel il reçut miraculeusement les stigmates, les blessures infligées au Christ lors de la crucifixion.
Le Greco marque les plaies sur les mains élégantes de François alors que son regard pétrifié traduit l’impact spirituel de l’expérience. L’absence de source lumineuse réaliste, l’éclat de l'apparition, et l’allongement de la figure contribuent à produire un effet fantastique.
Ce phénomène est accentué par la peinture blanche étalée à coups de pinceau rapides qui suggère plutôt qu'elle ne précise les formes.
La vision miraculeuse est l'un des sujets favoris du Greco, lui-même laïc franciscain, et la quintessence de la spiritualité mystique et émotionnelle de la contre-réforme contemporaine. Le peintre a d’ailleurs peint le sujet dans une autre version qui se trouve au Walter Art Museum de Baltimore
Saint-François recevoir les stigmates.
Domenikos THEOTOKOPOULOS dit Le Greco (1541-1614) Musée des Beaux-Arts de Pau En 1226, saint François d’Assise eut la vision d'un séraphin (ordre le plus élevé des anges) portant l’image du Christ crucifié au milieu de ses ailes, duquel il reçut miraculeusement les stigmates, les blessures infligées au Christ lors de la crucifixion. Le Greco marque les plaies sur les mains élégantes de François alors que son regard pétrifié traduit l’impact spirituel de l’expérience. L’absence de source lumineuse réaliste, l’éclat de l'apparition, et l’allongement de la figure contribuent à produire un effet fantastique. Ce phénomène est accentué par la peinture blanche étalée à coups de pinceau rapides qui suggère plutôt qu'elle ne précise les formes. La vision miraculeuse est l'un des sujets favoris du Greco, lui-même laïc franciscain, et la quintessence de la spiritualité mystique et émotionnelle de la contre-réforme contemporaine. Le peintre a d’ailleurs peint le sujet dans une autre version qui se trouve au Walter Art Museum de Baltimore
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<center>Stigmatisation de saint François d’Assise</center>Collection Joseph Arakel.
Stigmatisation de saint François d’Assise
Collection Joseph Arakel.
26
<center>Stigmatisation de saint François d’Assise.</center>18 siècle. Collection Joseph Arakel.
Stigmatisation de saint François d’Assise.
18 siècle. Collection Joseph Arakel.
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<center>Stigmatisation de saint François d’Assise.</center>Collection Joseph Arakel.
Stigmatisation de saint François d’Assise.
Collection Joseph Arakel.
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<center>Stigmatisation de saint François d’Assise.</center>Stigmatisation de saint François Collection Joseph Arakel.
Stigmatisation de saint François d’Assise.
Stigmatisation de saint François Collection Joseph Arakel.
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<center>Stigmatisation de saint François d’Assise.</center>Collection Joseph Arakel.
Stigmatisation de saint François d’Assise.
Collection Joseph Arakel.
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<center>Vanités de saint François d'Assise. Saint François d'Assise méditant</center>17e siècle
Collection Joseph Arakel
Vanités de saint François d'Assise. Saint François d'Assise méditant
17e siècle Collection Joseph Arakel
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<center>Vanités de saint François d'Assise. Méditation sur la passion</center>17e siècle.
Collection Joseph Arakel.
Cette peinture du XVIIe illustre l'apparition du séraphin à saint François d'Assise. Brûlant de lumière divine, l'ange a pour particularité de lui présenter le voile de Véronique. Dans l'histoire chrétienne, Véronique est une femme pieuse de Jérusalem qui avait donné son voile à Jésus lorsqu'il portrait sa croix au Golgotha. Lorsqu’il le lui rendit, son visage s’y était miraculeusement imprimé Adossé à un arbre et doté de ses attributs que sont le crucifix et le crâne, saint François auréolé s'apprête sereinement à recevoir les stigmates.
Vanités de saint François d'Assise. Méditation sur la passion
17e siècle. Collection Joseph Arakel. Cette peinture du XVIIe illustre l'apparition du séraphin à saint François d'Assise. Brûlant de lumière divine, l'ange a pour particularité de lui présenter le voile de Véronique. Dans l'histoire chrétienne, Véronique est une femme pieuse de Jérusalem qui avait donné son voile à Jésus lorsqu'il portrait sa croix au Golgotha. Lorsqu’il le lui rendit, son visage s’y était miraculeusement imprimé Adossé à un arbre et doté de ses attributs que sont le crucifix et le crâne, saint François auréolé s'apprête sereinement à recevoir les stigmates.
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<center>Vanités de saint François d'Assise.</center>Collection Joseph Arakel.
Vanités de saint François d'Assise.
Collection Joseph Arakel.
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<center>Portrait de saint François d'Assise</center>Andréa de Vargas.
Collection Joseph Arakel
Portrait de saint François d'Assise
Andréa de Vargas. Collection Joseph Arakel
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<center>saint François.</center>
saint François.
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