Mucem : Exposition Pharaons Superstars.
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Interprétation du masque de Toutânkhamon.
Jean Goy, manufacture Raynaud. Vers 1970. Limoges. Porcelaine et dorure.
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Table d'offrandes dédiée à 18 rois et reines du passé
Qenherkhepechef, auteur des inscriptions. XIIIe siècle av. J.-C. Deir el-Medina, Égypte. Calcaire. Musée d‘Archéologie méditerranéenne - Centre de la Vieille Charité, Marseille. Cette table d'offrandes a été conçue par un scribe passionné d'histoire Elle témoigne du fait que les Égyptiens avaient accès à des archives conservant la liste des règnes passés. On y trouve les cartouches du fondateur du Moyen Empire, des rois du Nouvel Empire jusqu'à Ramsès II, à l'exception d'Hatchepsout et de la famille d'Akhénaton, bannis de l'histoire officielle.
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Fragment de paroi d'une tombe figurant le roi Menkaouhor 1 000 ans après son règne.
XIVe siècle av. J.-C. Saqqara, Égypte. Calcaire. Musée du Louvre, département des Antiquités égyptiennes, Paris. Aux XIVe et XIIIe siècles avant notre ère, les cultes posthumes de Téti et de Menkaouhor font l'objet d'un regain de ferveur à Saqqara, probablement parce que leurs pyramides se trouvaient sur le chemin de la nécropole du taureau Apis, très fréquentée à cette époque.
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Chapelle miniature dédiée à Osiris
XIIIe-XIe siècle av. J.-C. Égypte. Calcaire British Muséum, Londres, Royaume-Uni Acheté à R. J. Moss & Co. Le nom de couronnement d'Amenemhat III, Ny-maât-rê, est inscrit dans un cartouche sur le toit de ce monument votif privé, réalisé plus de sept siècles après son règne.
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Bague
Stèle dédiée à Amenemhat III divinisé.
Bague ornée d'une image d'Amenemhat III frappant un ennemi : VIIIe-Ier siècle av. J.-C. Égypte Or et cornaline Musée du Louvre, département des Antiquités égyptiennes, Paris Ce bijou devait offrir la protection de l'illustre roi à celui ou celle qui le portait. Il est postérieur de plus de 1 000 ans au règne du pharaon, qu'il désigné par son nom de couronnement Ny-maât-rê.
Stèle : 240-200 av. J.-C. Hawara Egypte. Calcaire. British Muséum, Londres, Royaume-Uni Offert par Henry Martyn Kennard. Le pharaon divinisé trône dans une chapelle au centre de cette stèle inscrite en grec, déposée sur le site du complexe funéraire qu'Amenemhat III se fît construire dans le Fayoum environ 1 400 ans plus tôt.
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Lampe à huile de style égypto-romain en forme de sphinx.
Ier siècle av. J.-C. - IVe siècle. Égypte. Terre cuite peinte. Musée du Louvre, département des Antiquités égyptiennes, Paris. Certains égyptologues ont émis l'hypothèse que dans le Fayoum, à l'époque gréco-romaine, lorsque le sphinx tourne son visage vers le spectateur, il représente Amenemhat III divinisé : cette particularité souligne l'attention que la divinité prête aux prières des fidèles.
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Pharaons Superstars.
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Triade représentant Ramsès II en divinité solaire entre les dieux Amon-Ré et Horakhty
XIIIe siècle av. J.-C. Égypte. Calcédoine. Musée d‘Archéologie méditerranéenne - Centre de le Vieille Charité, Marseille. L’inscription au dos désigne le pharaon comme « la grande Lumière de l’Égypte » l’assimilant au dieu du rayonnement solaire, Chou.
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Stèle figurant une scène d'offrande à une statue de Ramsès II par un simple «préposé à la balance»
XIIIe siècle av. J.-C. Qantir (?), Égypte. Calcaire. Musées royaux d'Art et d'Histoire, Bruxelles, Belgique.
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Stèle montrant Ramsès II faisant une offrande à son propre colosse
XIIIe siècle av .J.-C. Égypte. Calcaire. Musée du Louvre, département des Antiquités égyptiennes, Paris.
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Buste d'une statue de la déesse Sekhmet portant le cartouche de Ramsès II.
XIVe-XIIIe siècle av. J.-C. Égypte Diorite. Musée du Louvre, département des Antiquités égyptiennes, Paris La statue a été sculptée pour Amenhotep III, mais le cartouche de Ramsès II a été ajouté sur le pilier dorsal. En apposant ses noms sur la plupart des monuments existant en Égypte et en Nubie, en plus de ses propres réalisations, ce pharaon s'associait au prestige de ses prédécesseurs tout en assurant sa postérité jusqu'à nos jours.
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Statue de pharaon tenant un captif étranger.
XIIe-XIe siècle av. J.-C. Égypte. Grès. Museo Egizio, Turin, Italie.
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Figurine magique figurant un étranger ligoté
XIXe siècle av. J.-C. Forteresse de Mirgissa, Soudan. Calcaire Collection IPEL, Université de Lille, dépôt du gouvernement du Soudan. Des figurines inscrites avec les noms des peuples étrangers et de leurs chefs étaient enterrées près des forteresses au cours d'un rituel magique. Elles contribuaient à affaiblir les ennemis et à défendre les frontières de l'Égypte.
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Stèle figurant l'ancien roi Sésostris Ier embrassant le dieu Horus de Bouhen
XVIIIe-XVIe siècle av. J.-C. Forteresse de Bouhen, Soudan. Grès peint. The Ashmolean Muséum of Art and Archaeology, University of Oxford, Royaume-Uni. La date de cette stèle très originale est difficile à déterminer. Mais elle témoigne bien du souvenir de Sésostris Ier plus d'un siècle après son règne, dans l'une des forteresses méridionales où il a été très actif. Il apparaît ici en patron de cette place forte, donnant l'accolade au dieu Horus, presque comme s'il était son égal.
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Poignard du pharaon Kamosé, à gauche.
Poignard au nom du pharaon Ahmosis, à droite.
Poignard du pharaon Kamosé. XVIe siècle av. J.-C. Dra Abou el-Naga, Égypte. Alliage cuivreux, argent et or. KBR-Bibliothèque royale de Belgique, cabinet des Médailles. Ce poignard d’apparat provient de la tombe du pharaon Kamosé, qui lutta pour expulser du nord de l'Égypte la dynastie des Hyksôs, venue du Proche-Orient.
Poignard au nom du pharaon Ahmosis. XVIe siècle av. J.-C. Égypte. Alliage cuivreux. Musée du Louvre, département des Antiquités égyptiennes, Paris. Sous le cartouche du roi, l'image d'un lion poursuivant un taureau sauvage est peut-être une allusion à l'expulsion de la dynastie concurrente des Hyksôs, d'origine proche-orientale. Les sauterelles figureraient l'armée innombrable du pharaon.
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Tête d’un sphinx de Sésostris III
XIXe siècle av. J.-C. Ehnassiya el-Medina, Égypte. Quartzite. Musée du Louvre, département des Antiquités égyptiennes, Paris.
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Tête d'une statuette de Sésostris III.
Tête d'un sphinx d'Amenemhat III.
Tête d'une statuette de Sésostris III. XIXe siècle av. J.-C. Égypte. Obsidienne. Calouste Gulbenkian Muséum, Lisbonne, Portugal. L'obsidienne est une pierre rare provenant d'Éthiopie. Son utilisation dans l'art égyptien suppose un contrôle des voies d'approvisionnement depuis la Corne de l'Afrique.
Tête d'un sphinx d'Amenemhat III. XIXe siècle av. J.-C. Égypte. Albâtre calcaire. Musée du Louvre, département des Antiquités égyptiennes, Paris. L'albâtre est une pierre très recherchée des pharaons, qui organisaient des expéditions complexes dans le désert oriental pour s'en procurer.
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Tête d’une statuette d’Amenhotep III.
XIVe siècle av. J.-C. Égypte. Verre. Calouste Gulbenkian Museum, Lisbonne, Portugal. Le verre est un produit de luxe dans l'Égypte du Nouvel Empire, autant que l'or, l'argent, la turquoise ou le lapis-lazuli. Le cobalt qui lui donne sa couleur bleue est acheminé depuis les oasis
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Linteau d'une chapelle construite par Ramsès II
XIIIe siècle av. J.-C. Qantir (?), Égypte. Calcaire. Roemer-und Pelizaeus-Museum, Hildesheim, Allemagne. A gauche des cartouches du roi, Thot, dieu des écrits, et Séchât, déesse des archives, garantissent à Ramsès II de nombreuses années de règne. A droite, le pharaon reçoit de Ptah, dieu patron de la monarchie, le symbole des jubilés royaux.
En bas, Fragment d'obélisque consacré par Ramsès II au dieu Ré. XIIIe siècle av. J.-C. Tanis, Égypte. Grauwacke. Musée d'Archéologie méditerranéenne - Centre de la Vieille Charité. L'inscription précise que le roi a « fait pour lui un obélisque en grauwacke », cette pierre sombre que les pharaons faisaient venir à grands frais du désert oriental. Le hiéroglyphe de l'obélisque est bien identifiable ici.
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Répliques miniatures d'un ciseau de sculpteur et d'un moule à briques.
Vase miniature.
Répliques miniatures d'un ciseau de sculpteur et d'un moule à briques destinés à protéger les fondations d'un temple construit par Thoutmosis III. XVe siècle av J.-C. Gebelein, Égypte. Bois, bronze. Museo Egizio,Turin, Italie.
Vase miniature provenant des fondations d'un temple dédié par Ramsès II à Osiris. XIIIe siècle av. J.-C. Terre siliceuse émaillée. Musée d'Archéologie méditerranéenne - Centre de la Vieille Charité, Marseille.
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Statuette égyptisante portant le cartouche de Thoutmosis III.
Ier siècle av. J -C. - IVe siècle (?). Provenance inconnue Terre cuite. Musées royaux d'Art et d'Histoire, Bruxelles, Belgique. Des figurines semblables ont été découvertes dans plusieurs sites archéologiques d'époque hellénistique ou romaine hors d'Égypte, comme en Croatie ou au Maroc.
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Amulettes-scarabées portant le cartouche de Thoutmosis III.
XIIIe-Xe siècle av. J.-C. Égypte. Terre siliceuse émaillée, stéatite, or. Musées royaux d'Art et d'Histoire, Bruxelles, Belgique. Le nom de couronnement de Thoutmosis III, Men-kheper-rê, se rencontre sur de nombreuses amulettes et objets magiques plusieurs siècles après son règne, dans tout le bassin méditerranéen. Ce cartouche prestigieux était sans doute devenu un symbole de protection.
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Empreinte de sceau de la pyramide de Khéops.
VIIe-IVe siècle av. J.-C. Giza, Égypte. Argile. Musée du Louvre, département des Antiquités égyptienne, Paris. L'inscription est postérieure à l'inhumation de Khéops dans sa pyramide. Elle témoigne sans doute de l'activité de son temple funéraire deux millénaires après la mort du pharaon.
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Stèle mentionnant des prêtres du culte de Khéops, Khephren et Djedefré officiant 2 000 ans après leurs règnes.
487 av. J.-C. Saqqara, Égypte. Calcaire peint. Musée du Louvre, département des Antiquités égyptienne. Sur la deuxième ligne, les cartouches de Djedefré, de Khephren et de Khéops.
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Monument votif dédié par des particuliers au dieu des morts Osiris et au roi Téti.
XIIIe-Xe siècle av. J.-C. Sur les côtés, l'homme et la femme prie le roi défunt, représenté à l'intérieur de sa pyramide. Cette image témoigne de la résurgence du culte posthume de Téti autour de son tombeau plus de 1000 ans après sa mort.
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Stèle figurant le pharaon Téti offrant des fleurs à Osiris 1000 ans après son règne.
XVIe-XIIe siècle av. J.-C. Saqqara, Égypte. Calcaire peint. Musée du Louvre, département des Antiquités égyptienne.
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Pharaons Superstars.
Les Egyptiens effacent le souvenir de certains pharaons, en les omettant des listes royales, en supprimant leur nom et en détruisant leurs images. Les rois gênants voient ainsi leur règne ou même leur existence annihilés. Ce fut le sort de la femme pharaon Hatchepsout qui a créé un précédent risqué pour la transmission du pouvoir entre hommes d'Akhénaton et de son épouse Néfertiti, qui ont tenté une réforme radicale de la religion et du pouvoir, et de leurs successeurs immédiats comme Toutankhamon.
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Statue d'Amon et de Toutânkhamon, dont les images et les noms ont été détruits.
XIVe siècle av. J.-C. Karnak ou Louxor, Egypte. Diorite. Musée du Louvre, département des Antiquités égyptiennes, Paris. À l'origine, le roi était figuré en petite taille aux pieds du dieu. Ses cartouches au dos de la statue ont été effacés : seuls les signes écrivant les noms des dieux Amon et Rê ont été préservés.
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Statue d'Amon et de Toutânkhamon, dont les images et les noms ont été détruits.
XIVe siècle av. J.-C. Karnak ou Louxor, Egypte. Diorite. Musée du Louvre, département des Antiquités égyptiennes, Paris. À l'origine, le roi était figuré en petite taille aux pieds du dieu. Ses cartouches au dos de la statue ont été effacés : seuls les signes écrivant les noms des dieux Amon et Rê ont été préservés.
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Image d'Hatchepsout mise au nom de son prédécesseur.
XVe siècle av. J.-C. Deir el-Bahari, Égypte. Calcaire peint. Musées royaux d'Art et d'Histoire, Bruxelles, Belgique Le nom inscrit dans le cartouche, partiellement visible en haut à droite, est celui de Thoutmosis II, mais les signes à côté disent que le roi est « vivante ». On a donc réattribué l’image de la femme pharaon à son prédécesseur, en oubliant toutefois de modifier l'adjectif.
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Tête d’une statue d’Hatchepsout.
XVe siècle av. J.-C. Égypte. Granit et alliage cuivreux. Musée Georges-Labit, Toulouse. Un cobra, attribut des rois et des dieux, se dressait au front de la souveraine, sur sa couronne. Il a probablement été martelé pour nier le fait qu'Hatchepsout a régné en tant que pharaon.
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Fragment de paroi d'un temple d'Akhénaton portant des traces de ciseau sur l'image du roi
XIVe siècle av. J.-C. Karnak, Égypte. Grès. Musée du Louvre, département des Antiquités égyptiennes, Paris.
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Stèle brisée montrant Néfertiti tenant une coupe.
XIVe siècle av. J.-C. Amarna, Égypte. Calcaire et pigments Kunsthistorisches Muséum Vienna, Egyptian and Near Eastem Collection, Autriche.
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Statuettes funéraires d'Akhénaton brisées.
XIVe siècle av. J.-C. Probablement Amarna, Égypte. Musée du Louvre, département des Antiquités égyptiennes, Paris. A gauche, Quartzite. A droite, Calcaire. Toutes les figurines funéraires qui devaient servir Akhénaton dans l'au-delà ont été retrouvées brisées intentionnellement, ce qui témoigne d'un acharnement féroce contre la survie du pharaon.
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Statuette de Toutânkhamon usurpée par Horemheb.
XIVe siècle av. J.-C. Égypte. Schiste. British Muséum, Londres, Royaume-Uni. Offert par W. McOran Campbell. Quelques années après la mort de Toutânkhamon, le pharaon Horemheb achève de rétablir l'orthodoxie en détruisant ou réutilisant les monuments d'Akhénaton et de Toutânkhamon. Ici le nom de ce dernier a été effacé sur l'étendard, près de la main, et remplacé par celui d'Horemheb sur le pilier dans le dos de la statuette Il a été oublié en revanche sur la boucle de la ceinture.
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Statue d'un couple où l'image de la femme a été supprimée.
XXIIIe siècle av. J.-C. Giza, Égypte. Calcaire Roemer- und Pelizaeus-Museum, Hildesheim, Allemagne.
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Stèle sur laquelle l'image et le nom du défunt ont été effacés à coups de burin.
XIVe siècle av. J.-C. Égypte. Calcaire. Musée du Louvre, département des Antiquités égyptiennes, Paris.
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Obélisque sur lequel les noms d'Hatchepsout ont été effacés.
XVe siècle av. J.-C. Qasr Ibrim, Egypte. L'inscription annonçait qu’Hatchepsou était « aimée d'Horus, seigneur de Miâm, vivante éternellement comme Rê». Les noms de la reine, ainsi que les mots « aimée » et « vivante », ont été martelés, ne laissant que les noms des dieux.
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Pied d'un autel consacré par Ramsès II, réutilisé par Ramsès III, Ramsès VII et Ramsès IX.
XIIIe-XIIe siècle av. J.-C. Mit Rahina, Egypte. Granit. Musée d'archéologie méditerranéenne - Centre de la Vieille Charité, Marseille Trente ans après la mort de Ramsès II, presque tous les pharaons de la XXe dynastie prennent le nom Ramsès et une titulature proche de celle du glorieux prédécesseur, alors que leur pouvoir décline. On retrouve ainsi dans leurs cartouches des groupements de signes qui témoignent de ces emprunts.
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Fragment de statue dédiée par Sésostris Ier au roi Snéfrou, mort depuis près de 700 ans
Fragment de statue dédiée par Sésostris Ier au roi Nyouserrê, mort depuis près de 500 ans.
Statue de dieu-faucon protégeant un pharaon probablement Nectanébo II
Fragment de statue dédiée par Sésostris Ier au roi Snéfrou, mort depuis près de 700 ans XXe siècle av. J.-C. Sérabit el-Khadim, Égypte. Grès. Musées royaux d'Art et d'Histoire, Bruxelles, Belgique. Cette statue provient des mines de turquoise du Sinaï, où le pharaon Snéfrou avait envoyé des expéditions. En retournant exploiter ce site très de 700 ans plus tard, Sésostris Ier prend soin de s'attirer les faveurs de son illustre prédécesseur.
Fragment de statue dédiée par Sésostris Ier au roi Nyouserrê, mort depuis près de 500 ans. XXe siècle av. J.-C. Probablement Karnak, Égypte. Granit. British Muséum, Londres, Royaume-Uni Acheté à George Bunsen Cette sculpture se trouvait sans doute dans une « chambre des ancêtres » établie par Sésostris Ier dans le temple de Karnak où l'on vénérait les rois glorieux du passé pour attirer leur bénédiction.
Statue de dieu-faucon protégeant un pharaon probablement Nectanébo II IVe siècle av. J.-C. Égypte. Calcaire. Musée du Louvre, département des Antiquités égyptiennes, Paris. Afin d'affirmer leur légitimité, les successeurs de Nectanébo II ont entretenu le culte posthume de ce dernier, notamment sous une forme dite « Nectanébo le faucon ».
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Fragment de paroi de la tombe d'Inkef, prêtre du culte funéraire du roi Séned, mort environ 200 ans auparavant
XXVIIe siècle av. J.-C. Saqqara, Égypte. Calcaire Musée Granet, Ville d'Aix-en-Provence. Séned est un pharaon des débuts de l’histoire égyptienne. Il nous serait presque inconnu si son souvenir et son culte n'avaient pas perduré pendant des siècles, pour des raisons encore mystérieuses.
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Pharaons Superstars.
La monarchie pharaonique est censée être éternelle et ininterrompue. C'est pourquoi le roi prend soin d'apparaître comme le digne héritier de ses prédécesseurs les plus prestigieux : il leur consacre des monuments et des offrandes et s'inspire de leurs images et de leurs titulatures. Il entretient des cultes mémoriels, qui emploient beaucoup de travailleurs. Par leurs différents métiers, ceux-ci maintiennent avec ces ancêtres royaux un lien privilégié, dont témoignent parfois les noms qu'ils donnent à leurs enfants.
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Statue de Néfer-Snéfrou [« Snéfrou est parfait »]
XXVe siècle av. J.-C. Giza, Egypte Calcaire peint Kunsthistorisches Museum Vienna, Egyptian and Near Eastern Collection, Autriche.
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Relief funéraire représentant Néfer-Khoufou [« Khéops est parfait »] et son épouse Setjétit
XXVIe-XXIVe siècle av. J.-C. Giza, Égypte. Calcaire Kunsthistorisches Muserum Vienna, Egyptian and Near Eastern Collection, Autriche. Les noms des particuliers peuvent refléter rattachement de l'individu ou de sa famille à un dieu ou un pharaon, parfois mort depuis longtemps. Ainsi, Néfer-Snéfrou a vécu environ 200 ans après le règne de Snéfrou, et Néfer-Khoufou un à deux siècles après Khéops.
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Statue de Tepemânkh, prêtre du culte funéraire de Khéops près de 250 ans après la mort de ce dernier
XXIVe siècle av. J.-C. Giza, Égypte Calcaire peint Roemer- und Pelizaeus-Museum, Hildesheim, Allemagne.
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Stèle fausse-porte d'Isi, administrateur des domaines de la pyramide du roi Téti, mort environ 200 ans plus tôt
XXIIIe-XXIe siècle av. J.-C; Région de Memphis, Égypte Calcaire peint. Musée du Louvre, département des Antiquités égyptiennes, Paris
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Fragment de paroi de la tombe d'Imeneminet
XIVe siècle av. J.-C. Saqqara, Égypte. Calcaire Imeneminet était membre du personnel d’un temple de Thoutmosis III toujours en activité un siècle après la mort du pharaon.
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Sphinx de Nectanébo Ier.
380-361 av. J.-C Égypte -Grès peint. Musée du Louvre, département des Antiquités égyptiennes, Paris. Lorsqu'il prend le pouvoir, Nectanébo se fait couronner sous le nom de Kheper-ka-rê. Ce nom de règne est celui qu'avait pris Sésostris Ier plus de 1 500 ans plus tôt. En faisant ce choix, le nouveau roi veut rendre hommage à son glorieux prédécesseur et se présenter comme son digne héritier.
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Sphinx de Nectanébo Ier.
380-361 av. J.-C Égypte -Grès peint. Musée du Louvre, département des Antiquités égyptiennes, Paris. Lorsqu'il prend le pouvoir, Nectanébo se fait couronner sous le nom de Kheper-ka-rê. Ce nom de règne est celui qu'avait pris Sésostris Ier plus de 1 500 ans plus tôt. En faisant ce choix, le nouveau roi veut rendre hommage à son glorieux prédécesseur et se présenter comme son digne héritier.
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Statuette dédiée à la reine Ahmès Néfertary par un artisan.
1279-1212 av. J.-C. Deir el-Medina, Egypte. Bois de karité peint. Musée du Louvre, département des Antiquités égyptiennes, Paris.
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Statuette dédiée à la reine Ahmès Néfertary par un artisan.
1279-1212 av. J.-C. Deir el-Medina, Egypte. Bois de karité peint. Musée du Louvre, département des Antiquités égyptiennes, Paris.
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Stèle votive dédiée par un prêtre à Amenhotep Ier divinisé.
Statuette dédiée au dieu-bélier Amon et à Amenhotep Ier divinisé.
Oreilles votives.
Stèle votive dédiée par un prêtre à Amenhotep Ier divinisé. XIIIe-XIIe siècle av. J.-C. Deir el-Medina, Égypte. Calcaire peint. Museo Egizio, Turin, Italie.
Statuette dédiée au dieu-bélier Amon et à Amenhotep Ier divinisé. Vers 1150 av. J.-C. Égypte. Serpentinite. Kunsthistorisches Muséum Vienna, Egyptian and Near Eastern Collection, Autriche.
Oreilles votives XVIe-XIe siècle av. J.-C. Égypte. Terre siliceuse émaillée. Musée du Louvre, département des Antiquités égyptiennes, Paris. De telles oreilles étaient déposées près des images des dieux ou des rois divinisés pour augmenter leur capacité à écouter les prières.
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Stèle dédiée au pharaon Ahmosis et à son épouse Ahmès Néfertary.
Fin XIVe siècle av. J.-C. Égypte. Calcaire et pigments. Calouste Gulbenkian Muséum, Lisbonne, Portugal. Ahmosis et Ahmès Néfertary, sont représentés dans une chapelle. Le scribe Iry, qui a vécu plus de 150 ans après leur règne, leur adresse une prière comme à des divinités : « Vénérer le roi victorieux, se prosterner pour l'épouse du dieu : je vénère vos visages parfaits, afin que vous soyez bienveillants envers moi chaque jour. » Il leur demande d'intervenir auprès du dieu Ré « qui sait ce qui est dans le corps, qui juge l'état des cœurs, qui répond à la voix de celui qui l'appelle et qui est bien disposé envers celui qui le suit ».
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Amulette en forme de bouclier montrant Amenhotep Ier frappant un lion qu'il tient par la queue.
Amulette en forme de bouclier aux noms d'Amenhotep Ier.
Amulette en forme de bouclier aux noms d'Amenhotep Ier XVIe-XIe siècle av. J.-C Égypte. Bois peint. Musée du Louvre, département des Antiquités égyptiennes, Paris.
Amulette en forme de bouclier montrant Amenhotep Ier frappant un lion qu'il tient par la queue. XIIe-XIe siècle av. J.-C. Égypte. Bois peint. Museo Egizio, Turin, Italie.
Ces amulettes témoignent qu'Amenhotep Ier était devenu un dieu protecteur sollicité au quotidien 300 à 400 ans après son règne.
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Fragment de stèle figurant la procession d'une statue d'Amenhotep Ier.
Vers 1150 av. J.-C. Deir el-Medina, Égypte. Calcaire. Musée du Louvre, département des Antiquités égyptiennes, Paris.
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Questions posées à l'oracle d'Amenhotep Ier.
XIIIe-XIe siècle av. J.-C. Deir el-Medina, Égypte. Calcaire et pigments. Musée du Louvre, département des Antiquités égyptiennes, Paris. « Dois-je vraiment écrire à leur propos ? » « Donnera-t-on un coupe-papier aux deux scribes ? » Ces éclats de pierre étaient déposés devant la statue du roi divinisé manipulée par les prêtres. Les inclinaisons que ceux-ci donnaient à la statue étaient censées exprimer la réponse divine.
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Linceul figurant Amenhotep Ier à la place d'Osiris, dieu des morts
XIe-Xe siècle av. J.-C. Louxor, Égypte. Lin et pigments Musée du Louvre, département des Antiquités égyptiennes, Paris
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Linceul figurant Amenhotep Ier à la place d'Osiris, dieu des morts
XIe-Xe siècle av. J.-C. Louxor, Égypte. Lin et pigments Musée du Louvre, département des Antiquités égyptiennes, Paris
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Coffret à figurines funéraires d'Amenhotep Ier et d’Ahmès Néfertary divinisés.
XIe-VIIIe siècle av. J.-C. Egypte. Bois peint Museo Egizio, Turin, Italie. La présence des souverains sur le mobilier funéraire plus de 400 ans après leurs règnes témoigne de leur rôle protecteur pour le défunt.
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Coffret à figurines funéraires d'Amenhotep Ier et d’Ahmès Néfertary divinisés.
XIe-VIIIe siècle av. J.-C. Egypte. Bois peint Museo Egizio, Turin, Italie. La présence des souverains sur le mobilier funéraire plus de 400 ans après leurs règnes témoigne de leur rôle protecteur pour le défunt.
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Coffret à figurines funéraires d'Amenhotep Ier et d’Ahmès Néfertary divinisés.
XIe-VIIIe siècle av. J.-C. Egypte. Bois peint Museo Egizio, Turin, Italie. La présence des souverains sur le mobilier funéraire plus de 400 ans après leurs règnes témoigne de leur rôle protecteur pour le défunt.
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Pharaons Superstars.
Pour avoir réunifié le royaume après plus d'un siècle de division et construit ou restauré de nombreux monuments, le roi Ahmosis, son épouse Ahmès Néfertary et leur fils et successeur Amenhotep Ier restent dans les mémoires comme les fondateurs bienfaisants d'une époque prospère. À Thèbes (Louxor), ils deviennent des saints patrons de proximité, pour la vie quotidienne et l'au-delà. Leurs statues sont vénérées dans des chapelles votives et consultées par des oracles à l'occasion de processions.
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Que reste-t-il des pharaons ? L’Histoire et les légendes.
La christianisation de l’Égypte au début de notre ère signe la fin de la civilisation pharaonique, dont l'histoire la plus ancienne tombe progressivement dans l'oubli. Pendant plus de mille ans, du Moyen Age au XIXe siècle; l'Europe et le monde arabisé ne gardent plus en mémoire que les pharaons cités par les historiens grecs ou latins : Hérodote, Diodore de Sicile, Élien... Ces auteurs, comme les traditions bibliques et islamiques, ont recueilli en Égypte et dans la littérature méditerranéenne le souvenir déformé de rois antiques. Ces personnages, mi-historiques mi-légendaires, inspirent les artistes et les lettres des deux côtés de la Méditerranée. Ils sont érigés en modèles ou en contre-exemples en matière de politique et de morale.
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Esquisse pour le décor de la salle de dessin de l'école de garçons de la rue Dombasle à Paris.
Joseph-Jean-Félix Aubert (1849-1924) Vers 1879 Huile sur toile. Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris.
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Esquisse pour le décor de la salle de dessin de l'école de garçons de la rue Dombasle à Paris.
Joseph-Jean-Félix Aubert (1849-1924) Vers 1879 Huile sur toile. Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris.
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Esquisse pour le décor de la salle de dessin de l'école de garçons de la rue Dombasle à Paris.
Joseph-Jean-Félix Aubert (1849-1924) Vers 1879 Huile sur toile. Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris.
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Flacons en forme de tête de soldat grec.
A gauche. Flacon en forme de tête de soldat grec portant le cartouche d'Amasis. VIe siècle av. J.-C. Égypte. Terre siliceuse émaillée. Musées royaux d'Art et d'Histoire, Bruxelles, Belgique.
A droite. Flacon en forme de tête de soldat grec portant le cartouche de Psammétique Ier VIe siècle av. J.-C. Égypte. Terre cuite. Musée du Louvre, département des Antiquités égyptiennes, Paris.
Sous les règnes de Psammétique et d'Amasis, les relations commerciales et culturelles entre l'Égypte et le monde égéen se développent et les pharaons emploient des mercenaires grecs.
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Col d'une amphore grecque.
Chios, Grèce, trouvé à Tell Dafana, Égypte Terre cuite, argile, plâtre. British Muséum, Londres, Royaume-Uni Offert par l'Egypt Exploration Fund. Le cartouche d'Amasis a été imprimé plusieurs fois dans l'argile qui scellait l'amphore. Cette dernière provient de Naucratis, une cité du delta du Nil cédée aux marchands du monde grec par Amasis.
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Pharaons Superstars.
Parce qu'ils ont entretenu des relations soutenues avec les Grecs, les pharaons des VIIe et VIe siècles avant J.-C sont souvent cités dans la littérature classique. Psammétique Ier a employé des mercenaires grecs et Amasis a accordé des avantages substantiels aux marchands de la mer Égée. À partir de la Renaissance les artistes se sont inspirés des textes helléniques évoquant ces règnes, notamment la conquête du trône par Amasis et les histoires légendaires de Psammétique, comme son amour pour Rhodope, la Cendrillon grecque.
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Enlèvement du soulier de Rhodope.
Michel-Honoré Bounieu (1740-1814). 1769. France. Huile sur toile. Musée des Beaux-Arts, Bordeaux.
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Cambyse et Psamménite.
Adrien Guigner (1816-1854). 1841. France. Huile sur toile. Musée du Louvre, département des Peintures, Paris. Illustration d'un épisode relaté par Hérodote au Ve siècle av. J.-C. Le roi perse Cambyse oblige Psammétique III à assister au défilé des Égyptiens vaincus, au premier rang desquels figure la fille du pharaon.
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Pharaons Superstars.
Le Roman d'Alexandre, fiction forgée par les successeurs d'Alexandre le Grand en Égypte, prétend que celui-ci n'est pas le fils du roi de Macédoine, mais du dernier pharaon, Nectanébo. Ce magicien fuyant son royaume envahi par les Perses, aurait séduit la reine de Macédoine et conçu avec elle le héros qui, conquérant à son tour l'Égypte, reprendrait en fait son héritage. Dans le sillage d'Alexandre, figure populaire dans les mondes romain, byzantin et islamique, le souvenir déformé du dernier roi d'Égypte a ainsi traversé le Moyen Âge.
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Statuette d'Alexandre le Grand divinisé
IIe siècle Alexandrie, Égypte. Calcaire. Musée du Louvre, département des Antiquités égyptiennes, Paris
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Figurine funéraire du pharaon Nectanébo II.
Vers 343 av. J.-C. Égypte. Terre siliceuse émaillée. Masco Egizh, Turin, Italie. Nectanébo II est le dernier pharaon égyptien, vaincu par les Perses, plus tard défaits par Alexandre le Grand. Il est le modèle historique du personnage du Roman d'Alexandre.
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Cléopâtre.
1852-1853. France. Bronze. Musée des Beaux-Arts, Marseille. Tout en faisant attention aux détails historiques, comme ici le panier de figues où était caché le serpent ou les hiéroglyphes du coussin, l'art du XIXe siècle adopte une image très sensuelle de la reine d'Égypte, mêlant érotisme machiste et exotisme colonialiste.
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Cléopâtre.
1852-1853. France. Bronze. Musée des Beaux-Arts, Marseille. Tout en faisant attention aux détails historiques, comme ici le panier de figues où était caché le serpent ou les hiéroglyphes du coussin, l'art du XIXe siècle adopte une image très sensuelle de la reine d'Égypte, mêlant érotisme machiste et exotisme colonialiste.
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Buste d'une statue attribuée à Cléopâtre VII.
100-31 av. J.-C. Égypte. Basalte. Museo Egizio, Turin, Italie.
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Cléopâtre se donnant la mort.
Claude Vignon (1593-1670). 1640-1650. France. Huile sur toile. Musée des Beaux-Arts, Rennes. Les artistes figurent souvent avec soin l'attitude ambiguë de la reine au moment de sa mort. Sa tête renversée, ses yeux révulsés, sa bouche entrouverte évoquent un ravissement entre trépas et orgasme, comparable aux Marie-Madeleine baroques.
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Cléopâtre
Claude Bertin (1653-1705) 1697 au plus tard Versailles, France. Marbre. Musée du Louvre, département des Sculptures, Paris
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Obélisque appelé « Aiguille de Cléopâtre ».
Nicolas-Jacques Conté (1755-1805) 1798-1800. Alexandrie, Égypte. Aquarelle sur papier. Collection du baron Thénard. Cette aquarelle, réalisée par Nicolas-Jacques Conté, l'inventeur du crayon qui porte son nom, un membre éminent de l'expédition de Bonaparte en Égypte, montre un obélisque qui se dressait à Alexandrie et qu'une tradition attribuait de manière fantaisiste à Cléopâtre.
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Tenture de l'histoire de Moïse : La Verge changée en serpent.
d'après un modèle de Nicolas Poussin (1594-1665). Manufacture des Gobelins, 1683. Paris. Soie et fil d'or. Mobilier national, Paris. Cette tapisserie reprend un tableau illustrant un épisode de l'Exode : pour démontrer son pouvoir à Pharaon, Dieu transforme le bâton d'Aaron, frère de Moïse, en un serpent plus puissant que ceux produits par les magiciens égyptiens. Le roi d'Egypte est ici figuré assis à gauche, entouré d'un porte enseigne et de mages vêtus de blanc.
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Carte de l'empire de Sésostris.
Johann Matthias Hasa (1684-1742), cartographe, 1742. Nuremberg, Allemagne Papier. Bibliothèque nationale de finance, département des Cartes et Pians, Paris.
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Sésostris
Ce roi semi-légendaire, issu de récits égyptiens tardifs repris par les Grecs, mêle des souvenirs de Sésostris Ier, Sésostris III et Ramsès II. Il passe pour un redoutable conquérant, précurseur d'Alexandre et Napoléon, un législateur et un bâtisseur : de nombreux colosses lui ont été attribués sur la foi des historiens grecs et romains. Dans la culture savante de l'époque moderne, il est le pharaon de référence, son nom évoquant immédiatement la puissance, l'ancienneté et l'étrangeté de l'Égypte antique.
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Apothéose de Napoléon.
François Georgin, auteur de l'original. Jean-Baptiste Thiébault, graveur. 1837. Épinal. Papier. Mucem. Sésostris, en haut à droite, et les autres grands chefs de guerre de l'histoire, Alexandre le Grand, César, Gengis Khân, le chevalier Bayard, Turenne et Frédéric II de Prusse, accueillent Napoléon au paradis des grands conquérants.
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Pharaons Superstars.
Inventé par les légendes grecques, Busiris est un roi cruel qui sacrifie les étrangers s'aventurant en Égypte. Lorsqu'il tente d'immoler le demi-dieu Héraclès (Hercule), ce dernier massacre les prêtres sacrificateurs et le roi. Ce mythe raconte aux Grecs la victoire de la civilisation sur la barbarie incarnée par Busiris et l'Égypte qui inquiète par son exotisme. Cette symbolique est reprise par les artistes occidentaux
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Vase à eau orné du massacre de Busiris et des prêtres par Héraklès.
Vers 510 av. J.-C. Cerveteri, Italie. Terre cuite peinte Kunsthistorisches Muséum Vienna, Egyptian and Near Eastern Collection, Autriche
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Vase à eau orné du massacre de Busiris et des prêtres par Héraklès.
Vers 510 av. J.-C. Cerveteri, Italie. Terre cuite peinte Kunsthistorisches Muséum Vienna, Egyptian and Near Eastern Collection, Autriche
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Vase à eau orné du massacre de Busiris et des prêtres par Héraklès.
Vers 510 av. J.-C. Cerveteri, Italie. Terre cuite peinte Kunsthistorisches Muséum Vienna, Egyptian and Near Eastern Collection, Autriche
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Hercule assommant Busiris.
Busiris, roi d'Égypte, immolait des étrangers à Jupiter. Jean-Baptiste Corneille (1649-1695). 1675. France. Huile sur toile Beaux-Arts de Paris. Dépôt du musée du Louvre, Département des peintures. Dans ce tableau, destiné à orner un palais de Louis XIV, la mort du tyrannique Busiris symbolise les victoires du Roi-Soleil, représenté par le héros civilisateur Hercule (version romaine d'Héraklès).
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Pharaons Superstars.
Les rois d'Égypte les plus souvent cités en Occident et en Islam, du Moyen Âge à nos jours, sont sans conteste les souverains dont le nom est simplement Pharaon dans la Bible et que le Coran appelle Firaoun. L'un d'entre eux écoute Joseph/Yousouf et l'élève au rang de ministre. Il fait figure d'étranger hospitalier et bienveillant, en particulier pour les Juifs de la diaspora. Un autre s'oppose à Dieu et à son envoyé Moïse. Il incarne l'oppression arbitraire et la tyrannie impie pour toutes les cultures qui se réfèrent à l'Exode.
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Délivrance et élévation de Joseph.
Léonce Schérer, auteur de l'original. François Pellerin, éditeur. 1877. Épinal. Papier. Mucem. Dans la Bible, Joseph est tiré de prison parce qu'il réussit à interpréter deux rêves prémonitoires du roi d'Égypte annonçant une famine. Pharaon l'élève alors au rang de ministre pour le récompenser.
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Joseph expliquant les songes du roi Pharaon.
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Plat figurant Moïse engloutissant l'armée de Pharaon dans la mer
Fabrique des Clérissy, d'après une gravure de Pierre Mariette entre 1700 et 1725. Moustiers-Sainte-Marie. Faïence stannifère. Mucem. Copié d'une estampe illustrant une traduction de la Bible en français, ce plat représente la mort de Pharaon, englouti dans la mer alors qu'il poursuivait les Hébreux qu'il vient de libérer. Dans le monde chrétien comme dans l'islam, cet épisode témoigne de la puissance implacable de Dieu contra les impies.
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Haggada de Pessah : la fille de Pharaon découvre Moïse.
Joseph Güns 1933 Vienne, Autriche. Mucem. Une haggada est un livre racontant l'histoire de Moïse et expliquant les origines des traditions de Pessah, la fête juive qui commémore la sortie des Hébreux hors d'Égypte. Dans le texte biblique, Moïse
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Moïse enfant foulant aux pieds la couronne de Pharaon.
Jan Lievens dit l'Ancien 1630-1640. Pays-Bas. Huile sur toile. Palais des Beaux-Arts, Lille. Dans cet épisode ne figurant pas dans la Bible mais dans les légendes juives qui y sont associées, le petit Moïse piétine la couronne dont on l'a coiffé. Les conseillers de Pharaon y voient un mauvais présage et l'incitent à faire tuer l'enfant par précaution.
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Pharaons : le retour.
Depuis 1822, les égyptologues savent lire les hiéroglyphes. Des pharaons sortent alors progressivement de l'oubli. Les médias et les musées, en plein essor au XXe siècle, les hissent au rang de vedettes internationales, délaissant les anciennes figures littéraires. Ramsès, Akhenaton, Néfertiti et Toutânkhamon rejoignent Khéops et Cléopâtre comme héros de nouveaux récits populaires inspirés par notre fascination pour l'Égypte. Avec l'industrialisation des produits de consommation et de publicité, ils deviennent aussi des arguments excitant l'imagination des acheteurs. Au même moment, leurs images et leurs noms servent des enjeux de définitions identitaires, notamment pour les Egyptiens.
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Ramsès dans son harem.
Jean Lecomte du Noüy (1842-1923). 1885-1886. France. Huile sur toile, bois doré. Musée d'Orsay, Paris.
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Fragment de colonne : Néfertiti offre un bouquet au globe solaire.
XIVe siècle av. J.-C. Amarna, Égypte. Calcaire The Ashmolean Muséum of Art and Archaeology of Oxford. Lors de la découverte des monuments d'Akhénaton et Néfertiti à la fin du XIXe et au début du XXe siècle, le style unique des Images royales frappe considérablement les observateurs occidentaux. Néfertiti est ici coiffée de la tiare tronconique qui la caractérise. Ses traits difformes s'écartent en revanche de la beauté légendaire véhiculée par son célèbre buste. Cette différence nous rappelle qu'aucune image pharaonique ne reproduit le véritable visage des souverains.
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Fragment de visage d'une statue d'Akhénaton
XIVe siècle av. J.-C. Amarna, Égypte Calcaire cristallin British Muséum, Londres, Royaume-Uni, Offert par John Shae Perring.
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Répliques du buste de Néfertiti.
Atelier des moulages des musées de Berlin. Plâtre peint. Années 1930. Musées royaux d’Art et d'Histoire, Bruxelles, Belgique Dès les années 1920, le musée égyptien de Berlin fait produire et diffuse une grande quantité de répliques du buste de Néfertiti. De nombreux musées dans le monde en ont acquis, pour offrir à leurs visiteurs l'occasion de rencontrer la célèbre reine. Sur les copies les plus anciennes, l'œil gauche de la sculpture, qui n'a jamais été achevé sur l'original, est systématiquement restitué dans l'espoir de retrouver le véritable visage de la reine.
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Faux imitant un bas-relief du règne d'Akhénaton et Néfertiti
XXe siècle. Provenance inconnue. Calcaire Musées royaux d'Art et d'Histoire, Bruxelles, Belgique. Ce relief montrant le couple royal baigné par les rayons du soleil copie grossièrement un célébre bloc sculpté trouvé en 1891 dans le palais d'Akhénaton à Amarna
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Présentoir publicitaire pour les cigarettes Cleopatra
XXe siècle Égypte Carton. Collection particulière.
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Machine à coudre Néfertiti
Usines militaires pour la production de biens civils. 1950-1960. Helwan, Égypte. Métal peint. Mucem. La machine à coudre Néfertiti comme la voiture Ramsès sont des productions lancées par le président Gamal Abdel Nasser dans le cadre de sa politique de nationalisation et d'autonomie industrielle à partir du milieu des années 1950.
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Moto Kéops.
Établissements Guinard, 1926. Venette, Oise. Collection particulière, dépôt au musée de la Moto, Marseille. Les publicités des Établissements Guinard justifiaient ainsi le choix du nom Kéops : « parce qu'il est indicatif de durée indéfinie ». Comme souvent dans le pharaonisme commercial, l'autorité du bâtisseur de la Grande Pyramide est convoquée pour suggérer des idées de solidité et d'éternité.
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Publicité pour les peintures La Seigneurie
Agence Saatchi & Saatchi Equipement. 1989. France. Collection Jean-Marcel Humbert, Paris.
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Publicité pour des croquettes pour chats Fido.
Agence CLM/BBDO Gilles Soulier, concepteur visuel. Pascal Manry, concepteur rédacteur. Trisha Groves, photographe. Établissements Saint-Martin Asnières, imprimeur. 1990. Asnières. Collection Jean-Marcel Humbert, Paris.
106
Publicité pour la gaine Egyptian Queen de la marque Peter Pan.
1954. New York, États-Unis. Collection Jean-Marcel Humbert, Paris.
107
Publicité pour des soutiens-gorge.
« J'ai rêvé que je jouais Cléopâtre avec mon soutien-gorge Maidenform » 1952 États-Unis Collection Jean-Marcel Humbert, Paris.
108
Publicité pour les faux plafonds Lo-Tone.
1965. Minnesota, Etats-Unis. Collection Jean-Marcel Humbert, Paris.
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Publicité pour Banania.
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I used to be Néfertiti
Mehdi-Georges Lahlou 2014 France. Plâtre, polystyrène, peinture et jesmonite. Courtesy Galerie Transit, Mechelen & Galerie Rabouan-Moussion, Paris. Dans cette sculpture ironique, l'artiste amalgame son autoportrait et le célèbre buste de la reine, jouant sur le genre, la beauté et l'identité.
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Grey Area [Zone Grise]
Fred Wilson (né en 1954). 1993. États-Unis. Plâtre, peinture et bois. Tate, Londres, Royaume-Uni. Acquise avec le soutien de The American Patrons of Tate à Pamela Joyner et Reginald Van Lee 2011. À travers cinq répliques du buste de Néfertiti allant du blanc au noir, l'artiste américain Fred Wilson pose la question controversée de l'identité raciale des anciens Égyptiens, sans donner de réponse, et bouscule les présupposés racistes de l'Occident.
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Königin Duckfretete, Anonyme, Egypte.
[La reine Duckfertiti] XXIe siècle. Allemagne. Calcaire et plâtre. InterDuck, Berlin, Allemagne. Cette sculpture appartient â l'ensemble Duckomenta, composé de reproductions parodiques des grands chefs-d'œuvre de l'art mondial sur lesquels les figures sont remplacées par des canards.
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Nefertiti
Hossam Dirar 2018 Egypte. Huile sur toile. Courtesy Janet Rody Fine Art. Dans la série de tableaux qu'il lui a consacrée, l'artiste égyptien Hossam Dirar présente Néfertiti comme une souveraine paisible, belle et émancipée. Elle est pour lui un symbole de toutes les femmes de son pays, appelées i restaurer la gloire de l'Egypte et la liberté que Néfertiti et Akhénaton auraient revendiquée par leur révolution religieuse et politique.
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Chef-d'œuvre de chocolatier.
Jérémy Mazé, meilleur ouvrier de France chocolatier. 2016 Paris. Chocolat. Maison Georges Lamicol Cette réplique fidèle du masque de Toutankhamon, de taille proche de l'original, a nécessité 120 heures de travail et 45 kilogrammes de chocolat.
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