Expositions sur la Grèce, la Vieille Charité

Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde. Confidentiel - Être femme à l'époque grecque.

<center>la Vieille Charité.</center>
la Vieille Charité.
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<center>Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.</center>Curieusement près de trois mille ans après, les noms évoquant des personnages mythiques nous sont encore très familiers : Ulysse et le chant des sirènes, Achille et son fameux talon, Héraclès et ses douze travaux, La terrible Méduse, ou encore, la princesse Europe, le bel Apollon, le complexe d'Œdipe...autant d'expressions et de mythes que la civilisation européenne n'a jamais oubliés...
La mythologie grecque cristallise le héros. Il occupe une place prépondérante dans les mythes fondateurs des cités. À l'instar du récit de Gilgamesh, primo-héros chez les Proche-orientaux, le héros grec annonce un mythe. De naissance divine par l'un de ses parents, le héros est mortel et souvent en proie à un dilemme crucial pour l'avenir de sa descendance voire d'une civilisation tout entière. Le héros, se bat, lutte, souffre et... sillonne le monde selon un tracé souvent imposé par les dieux qui chez les Grecs régissent toute chose. Le héros doit remplir une mission et revenir au pays. Les dieux grecs ou égyptiens se déplacent aussi sans cesse, la grande différence est que le temps qui passe n'a pas d'emprise sur
Tout comme les dieux et héros antiques, reconnaissables à leurs attributs, ou panoplies, il est étonnant de constater que le héros contemporain revêt lui aussi un costume qui le rend reconnaissable entre tous. Le mythe du héros, loin d'être une notion antique, est omniprésent dans la littérature, l'opéra, le cinéma, notre vie quotidienne...
Ce sont à ces périples extraordinaires autour de la Méditerranée et aux confins des mondes connus dans l'Antiquité que nous vous convions. Ces voyages sont dangereux et semés d'embûches mais ils finissent souvent bien pour ces héros antiques dont les caractères et états d’âme paraissent universels.
Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.
Curieusement près de trois mille ans après, les noms évoquant des personnages mythiques nous sont encore très familiers : Ulysse et le chant des sirènes, Achille et son fameux talon, Héraclès et ses douze travaux, La terrible Méduse, ou encore, la princesse Europe, le bel Apollon, le complexe d'Œdipe...autant d'expressions et de mythes que la civilisation européenne n'a jamais oubliés... La mythologie grecque cristallise le héros. Il occupe une place prépondérante dans les mythes fondateurs des cités. À l'instar du récit de Gilgamesh, primo-héros chez les Proche-orientaux, le héros grec annonce un mythe. De naissance divine par l'un de ses parents, le héros est mortel et souvent en proie à un dilemme crucial pour l'avenir de sa descendance voire d'une civilisation tout entière. Le héros, se bat, lutte, souffre et... sillonne le monde selon un tracé souvent imposé par les dieux qui chez les Grecs régissent toute chose. Le héros doit remplir une mission et revenir au pays. Les dieux grecs ou égyptiens se déplacent aussi sans cesse, la grande différence est que le temps qui passe n'a pas d'emprise sur Tout comme les dieux et héros antiques, reconnaissables à leurs attributs, ou panoplies, il est étonnant de constater que le héros contemporain revêt lui aussi un costume qui le rend reconnaissable entre tous. Le mythe du héros, loin d'être une notion antique, est omniprésent dans la littérature, l'opéra, le cinéma, notre vie quotidienne... Ce sont à ces périples extraordinaires autour de la Méditerranée et aux confins des mondes connus dans l'Antiquité que nous vous convions. Ces voyages sont dangereux et semés d'embûches mais ils finissent souvent bien pour ces héros antiques dont les caractères et états d’âme paraissent universels.
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<center>Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.</center>Masques tragiques ayant servi de décor à des monuments funéraires, époque Romaine
Masque de proportions colossales. IIe-IIIe après J.-C. (Aix-en-Provence).
Deux masques de théâtre accolés, fragment de frise, Ier avant J.-C. Pompéiopolis.
Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.
Masques tragiques ayant servi de décor à des monuments funéraires, époque Romaine Masque de proportions colossales. IIe-IIIe après J.-C. (Aix-en-Provence). Deux masques de théâtre accolés, fragment de frise, Ier avant J.-C. Pompéiopolis.
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<center>Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.</center>Oscillum. Marbre. Découvert en 1904 sur la commune de Bouc-Bel-Air. Ier siècle après J.-C. <br>
Généralement appelé oscillum (que le vent fait osciller), ce type de plaque, initialement carrée, est également identifié sous le terme spinax. Une des faces présente en fort relief deux têtes de femme, vraisemblablement deux masques de ménades, tandis que l'autre face montre en fin relief un monstre marin surgissant des flots. Bien que l'association de ces deux motifs soit fréquente sur ce type d'objets son interprétation reste énigmatique. On peut supposer que les monstres marins qui participent au décor des thiases marins se rapprochent en bien des points des thiases dionysiaques dont s’inspirent probablement les deux masques de ménades.
Il symbolise peut-être une expression fort courue à cette époque par les épicuriens : « la vie est théâtre ». L'opposition quasi systématique des deux techniques (fort relief/fin relief) peut s'expliquer par le risque de briser une plaque si fine en la creusant profondément sur les deux faces. La réalisation est de très belle qualité. Sourires et pommettes saillantes des visages féminins et rendu des chevelures en font une pièce assez singulière. Les traces encore visibles de tenons en fer laissent penser que, comme dans bien des cas, la plaque était suspendue dans l’entrecolonnement d'un portique, sans doute ici donnant sur l'atrium d'une villa gallo-romaine.
Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.
Oscillum. Marbre. Découvert en 1904 sur la commune de Bouc-Bel-Air. Ier siècle après J.-C.
Généralement appelé oscillum (que le vent fait osciller), ce type de plaque, initialement carrée, est également identifié sous le terme spinax. Une des faces présente en fort relief deux têtes de femme, vraisemblablement deux masques de ménades, tandis que l'autre face montre en fin relief un monstre marin surgissant des flots. Bien que l'association de ces deux motifs soit fréquente sur ce type d'objets son interprétation reste énigmatique. On peut supposer que les monstres marins qui participent au décor des thiases marins se rapprochent en bien des points des thiases dionysiaques dont s’inspirent probablement les deux masques de ménades. Il symbolise peut-être une expression fort courue à cette époque par les épicuriens : « la vie est théâtre ». L'opposition quasi systématique des deux techniques (fort relief/fin relief) peut s'expliquer par le risque de briser une plaque si fine en la creusant profondément sur les deux faces. La réalisation est de très belle qualité. Sourires et pommettes saillantes des visages féminins et rendu des chevelures en font une pièce assez singulière. Les traces encore visibles de tenons en fer laissent penser que, comme dans bien des cas, la plaque était suspendue dans l’entrecolonnement d'un portique, sans doute ici donnant sur l'atrium d'une villa gallo-romaine.
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<center>Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.</center>L'Odyssée : le retour d'Ulysse.
Ulysse, archétype du héros grec, est plongé, contre son gré, dans une errance de dix ans sur la mer Méditerranée. Sur le fronton est représenté Ulysse déguisé en mendiant, arrivé au palais d'Ithaque. Seule sa nourrice, Eurydée, aveugle, qui l'a élevé le reconnaît ainsi que son chien, qui meurt de joie en revoyant son maître. En signe d'hospitalité, la vieille femme lave les pieds de l'étranger et découvre sur le mollet du héros une cicatrice de jeunesse. Eurydée sait alors qu'Ulysse est de retour. Pour éviter d'être démasqué, Ulysse applique sa main sur la bouche de la vieille femme afin qu'elle ne prononce pas son nom.<br>
Le mythe d'Œdipe.
Cité dans l'Odyssée, Œdipe s’apparente au héros de type homérique. Son sort est tragique. La fuite, l'exil, l'errance sont vains : malgré tous ses efforts pour échapper à son sinistre destin, il tue son père et épouse sa mère.
À la figure d'un homme en lutte contre un destin imposé, va apparaître l'image d'un roi, « un tyran », qui se soucie du malheur de sa cité, Thèbes, en la délivrant de la monstrueuse Sphinge. En découvrant qu'il est l'origine même de la malédiction qui frappe sa cité, le héros se crève les yeux et s'exile. Il retrouve son honneur une fois devenu un bon citoyen dans une autre ville : Colone.<br>
La scène centrale est à rapprocher de la statue funéraire dramatique de Médée s’apprêtant à tuer ses enfants.
Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.
L'Odyssée : le retour d'Ulysse. Ulysse, archétype du héros grec, est plongé, contre son gré, dans une errance de dix ans sur la mer Méditerranée. Sur le fronton est représenté Ulysse déguisé en mendiant, arrivé au palais d'Ithaque. Seule sa nourrice, Eurydée, aveugle, qui l'a élevé le reconnaît ainsi que son chien, qui meurt de joie en revoyant son maître. En signe d'hospitalité, la vieille femme lave les pieds de l'étranger et découvre sur le mollet du héros une cicatrice de jeunesse. Eurydée sait alors qu'Ulysse est de retour. Pour éviter d'être démasqué, Ulysse applique sa main sur la bouche de la vieille femme afin qu'elle ne prononce pas son nom.
Le mythe d'Œdipe. Cité dans l'Odyssée, Œdipe s’apparente au héros de type homérique. Son sort est tragique. La fuite, l'exil, l'errance sont vains : malgré tous ses efforts pour échapper à son sinistre destin, il tue son père et épouse sa mère. À la figure d'un homme en lutte contre un destin imposé, va apparaître l'image d'un roi, « un tyran », qui se soucie du malheur de sa cité, Thèbes, en la délivrant de la monstrueuse Sphinge. En découvrant qu'il est l'origine même de la malédiction qui frappe sa cité, le héros se crève les yeux et s'exile. Il retrouve son honneur une fois devenu un bon citoyen dans une autre ville : Colone.
La scène centrale est à rapprocher de la statue funéraire dramatique de Médée s’apprêtant à tuer ses enfants.
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<center>Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.</center>1. Alabastre avec sirènes. Céramique. 575-550 avant J.-C. Corinthe.
2. Aryballe avec sirènes. Céramique. 575-550 avant J.-C. Corinthe. 3. Statuette de sirène. Terre cuite : IVe siècle avant J.-C.
Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.
1. Alabastre avec sirènes. Céramique. 575-550 avant J.-C. Corinthe. 2. Aryballe avec sirènes. Céramique. 575-550 avant J.-C. Corinthe. 3. Statuette de sirène. Terre cuite : IVe siècle avant J.-C.
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<center>Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.</center>Alabastre avec sirènes. Céramique. 575-550 avant J.-C. Corinthe.
Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.
Alabastre avec sirènes. Céramique. 575-550 avant J.-C. Corinthe.
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<center>Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.</center>Aryballe avec sirènes. Céramique. 575-550 avant J.-C. Corinthe.
Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.
Aryballe avec sirènes. Céramique. 575-550 avant J.-C. Corinthe.
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<center>Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.</center>Statuette de sirène. Terre cuite : IVe siècle avant J.-C.
Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.
Statuette de sirène. Terre cuite : IVe siècle avant J.-C.
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<center>Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.</center>4. Alabastre avec sphinges. Terre cuite. 625-600 avant J.-C.  Corinthe.
5. Statuette de sphinge. Terre cuite : IVe siècle avant J.-C. Etrurie.
6. Applique en forme de sphinge. Terre cuite. 475-470 avant J.-C. Attique.
Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.
4. Alabastre avec sphinges. Terre cuite. 625-600 avant J.-C. Corinthe. 5. Statuette de sphinge. Terre cuite : IVe siècle avant J.-C. Etrurie. 6. Applique en forme de sphinge. Terre cuite. 475-470 avant J.-C. Attique.
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<center>Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.</center>4. Alabastre avec sphinges. Terre cuite. 625-600 avant J.-C.  Corinthe.
Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.
4. Alabastre avec sphinges. Terre cuite. 625-600 avant J.-C. Corinthe.
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<center>Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.</center>5. Statuette de sphinge. Terre cuite : IVe siècle avant J.-C. Etrurie.
Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.
5. Statuette de sphinge. Terre cuite : IVe siècle avant J.-C. Etrurie.
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<center>Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.</center>6. Applique en forme de sphinge. Terre cuite. 475-470 avant J.-C. Attique.
Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.
6. Applique en forme de sphinge. Terre cuite. 475-470 avant J.-C. Attique.
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<center>Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.</center>Urne cinéraire de Sestidius Nundinus, Rome, IIIe ap. J.-C. Le défunt, originaire de Vérone, avait été légionnaire dans la première cohorte prétorienne, commandée par le centurion Laberius.
Le cartouche de l’inscription est accosté de deux cornes d’abondance d’où émergent des épis de blé.
Au-dessous deux amours nus tiennent une conque. Le couvercle a la forme d’un toit, sur le fronton, deux colombes et sur les acrotères un dauphin. Les ornements ne sont pas là par hasard : une idée très ancienne veut en effet que les morts puissent bénéficier de la puissance vitale incluse dans les végétaux, soit pour entretenir la vie diminuée qu’ils mènent dans le tombeau ou dans les Enfers, soit pour ressusciter.
Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.
Urne cinéraire de Sestidius Nundinus, Rome, IIIe ap. J.-C. Le défunt, originaire de Vérone, avait été légionnaire dans la première cohorte prétorienne, commandée par le centurion Laberius. Le cartouche de l’inscription est accosté de deux cornes d’abondance d’où émergent des épis de blé. Au-dessous deux amours nus tiennent une conque. Le couvercle a la forme d’un toit, sur le fronton, deux colombes et sur les acrotères un dauphin. Les ornements ne sont pas là par hasard : une idée très ancienne veut en effet que les morts puissent bénéficier de la puissance vitale incluse dans les végétaux, soit pour entretenir la vie diminuée qu’ils mènent dans le tombeau ou dans les Enfers, soit pour ressusciter.
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<center>Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.</center>Urne cinéraire, IIe ap. J.-C. Un grand masque de Méduse accosté de deux Amours nus en haut relief, debout et portant une guirlande de fruits.
Sur les faces latérales, une aiguière inclinée, de l’autre côté une patère à ombilic.
Le couvercle a la forme d’un toit, les acrotères sont ornés de demi palmettes, et, au centre, d’un masque.
Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.
Urne cinéraire, IIe ap. J.-C. Un grand masque de Méduse accosté de deux Amours nus en haut relief, debout et portant une guirlande de fruits. Sur les faces latérales, une aiguière inclinée, de l’autre côté une patère à ombilic. Le couvercle a la forme d’un toit, les acrotères sont ornés de demi palmettes, et, au centre, d’un masque.
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<center>Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.</center>Urne cinéraire de Fadia Nice, IIe ap. J.-C. Le cartouche de l’inscription est accosté de deux têtes de bélier, au-dessus d'une guirlande de fruits que quatre oiseaux becquètent. Deux masques tragiques aux angles inférieurs. Le couvercle a la forme d'un toit, sur le fronton un paon et un moineau se disputent un fruit.
Les acrotères sont façonnés en masques tragiques, les tuiles en feuilles d’arbres.
Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.
Urne cinéraire de Fadia Nice, IIe ap. J.-C. Le cartouche de l’inscription est accosté de deux têtes de bélier, au-dessus d'une guirlande de fruits que quatre oiseaux becquètent. Deux masques tragiques aux angles inférieurs. Le couvercle a la forme d'un toit, sur le fronton un paon et un moineau se disputent un fruit. Les acrotères sont façonnés en masques tragiques, les tuiles en feuilles d’arbres.
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<center>Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.</center>Héros malgré lui.
Aussi devons-nous estimer heureux entre tous les hommes ces héros qui ont fini leurs jours en luttant pour la plus noble et la plus grande des causes se et qui, sans attendre une mort naturelle, ont choisi le plus beau trépas. Leur mémoire ne peut vieillir et leurs honneurs sont un objet d'envie pour tous les hommes. La nature veut qu'on les pleure comme mortels, mais leurs vertus qu'on les chante comme immortel.
Lysias, oraison funèbre pour les soldats athéniens tombés pendant la guerre dite de Corinthe. <br>
Le voyage des dieux ou des héros dans l'Antiquité, permet à l'homme mortel, inventeur de ces mythes d'évoquer sa vision de l'espace dans une conception souvent fantasmée des contrées lointaines et inconnues. Ces personnages mythologiques ne voyagent jamais par plaisir, qu'ils soient contraints de chercher éternellement l'être aimé, comme Orphée, ou obligés d'effectuer des travaux forcés tel Héraclès ; ces exploits, car c'est bien de cela qu'il s'agit sont commandés par la seule volonté, impérieuse, des Dieux.
Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.
Héros malgré lui. Aussi devons-nous estimer heureux entre tous les hommes ces héros qui ont fini leurs jours en luttant pour la plus noble et la plus grande des causes se et qui, sans attendre une mort naturelle, ont choisi le plus beau trépas. Leur mémoire ne peut vieillir et leurs honneurs sont un objet d'envie pour tous les hommes. La nature veut qu'on les pleure comme mortels, mais leurs vertus qu'on les chante comme immortel. Lysias, oraison funèbre pour les soldats athéniens tombés pendant la guerre dite de Corinthe.
Le voyage des dieux ou des héros dans l'Antiquité, permet à l'homme mortel, inventeur de ces mythes d'évoquer sa vision de l'espace dans une conception souvent fantasmée des contrées lointaines et inconnues. Ces personnages mythologiques ne voyagent jamais par plaisir, qu'ils soient contraints de chercher éternellement l'être aimé, comme Orphée, ou obligés d'effectuer des travaux forcés tel Héraclès ; ces exploits, car c'est bien de cela qu'il s'agit sont commandés par la seule volonté, impérieuse, des Dieux.
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<center>Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.</center>Sculpture Héraclès et les pommes des Hespérides. Alliage cuivreux. Époque romaine. Italie centrale. Fils de Zeus et d'une mortelle, Héraclès, Hercule pour les Romains, est destiné à accomplir des épreuves insurmontables afin de remettre de l'ordre dans la nature comme dans le monde des hommes.
Héros explorateur et arpenteur de l'espace, ses nombreuses aventures traduisent la façon dont les Grecs se représentaient le monde habité.
Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.
Sculpture Héraclès et les pommes des Hespérides. Alliage cuivreux. Époque romaine. Italie centrale. Fils de Zeus et d'une mortelle, Héraclès, Hercule pour les Romains, est destiné à accomplir des épreuves insurmontables afin de remettre de l'ordre dans la nature comme dans le monde des hommes. Héros explorateur et arpenteur de l'espace, ses nombreuses aventures traduisent la façon dont les Grecs se représentaient le monde habité.
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<center>Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.</center>Sculpture Héraclès et les pommes des Hespérides. Alliage cuivreux. Époque romaine. Italie centrale. Ses nombreux périples l'amènent à voyager à travers le monde connu, dans le Péloponnèse où il combat le monstrueux lion de Némée à la peau magique, puis dans toute la Méditerranée et au-delà jusqu'aux Enfers. Lorsqu'il doit récolter les pommes d'or du jardin des Hespérides, il sillonne la Méditerranée jusqu'à la limite de l'univers connu des Grecs à l'Ouest, les mythiques colonnes d'Hercule, correspondant aux falaises qui bordent l'actuel détroit de Gibraltar.
Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.
Sculpture Héraclès et les pommes des Hespérides. Alliage cuivreux. Époque romaine. Italie centrale. Ses nombreux périples l'amènent à voyager à travers le monde connu, dans le Péloponnèse où il combat le monstrueux lion de Némée à la peau magique, puis dans toute la Méditerranée et au-delà jusqu'aux Enfers. Lorsqu'il doit récolter les pommes d'or du jardin des Hespérides, il sillonne la Méditerranée jusqu'à la limite de l'univers connu des Grecs à l'Ouest, les mythiques colonnes d'Hercule, correspondant aux falaises qui bordent l'actuel détroit de Gibraltar.
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<center>Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.</center>Massue d’Héraclès et la Léonté (peau du lion de Némée). Marbre. Époque romaine.
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Massue d’Héraclès et la Léonté (peau du lion de Némée). Marbre. Époque romaine.
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<center>Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.</center>Amphore Héraclès et Triton.  Céramique. VIe siècle avant J.-C. Attique.
Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.
Amphore Héraclès et Triton. Céramique. VIe siècle avant J.-C. Attique.
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<center>Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.</center>Amphore Héraclès et le Lion de Némée.  Céramique. VIe siècle avant J.-C. Attique.
Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.
Amphore Héraclès et le Lion de Némée. Céramique. VIe siècle avant J.-C. Attique.
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<center>Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.</center>Skyphos Héraclès et le Lion de Némée.  Terre cuite. VIe siècle avant J.-C. Attique.
Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.
Skyphos Héraclès et le Lion de Némée. Terre cuite. VIe siècle avant J.-C. Attique.
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<center>Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.</center>Le mythe d'Orphée.
Demi-dieu, sorte de mage voyageur, Orphée est le héros qui brave tous les obstacles et qui, par son chant, donne du mouvement aux choses. Parti à la recherche de sa bien-aimée Eurydice, descendue dans le monde des Enfers, il parvient à la délivrer grâce à sa musique. Il la perdra cependant définitivement sur le chemin du retour.
Le mouvement ne cesse d'être présent dans le mythe d'Orphée. Au-delà même de sa mort, sa tête jetée dans l'Hèbre dérive (tel le corps d'Osiris dans la mythologie égyptienne) jusqu'à l’île de Lesbos, patrie de Sappho, terre d'élection de la poésie. Ainsi sa tête, continuant à chanter après la mort, symbolise l'immortalité de la poésie et de l'âme... Ce mythe préfigure un important courant mystique et philosophique appelé l'Orphisme.
Le voyage d'
Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.
Le mythe d'Orphée. Demi-dieu, sorte de mage voyageur, Orphée est le héros qui brave tous les obstacles et qui, par son chant, donne du mouvement aux choses. Parti à la recherche de sa bien-aimée Eurydice, descendue dans le monde des Enfers, il parvient à la délivrer grâce à sa musique. Il la perdra cependant définitivement sur le chemin du retour. Le mouvement ne cesse d'être présent dans le mythe d'Orphée. Au-delà même de sa mort, sa tête jetée dans l'Hèbre dérive (tel le corps d'Osiris dans la mythologie égyptienne) jusqu'à l’île de Lesbos, patrie de Sappho, terre d'élection de la poésie. Ainsi sa tête, continuant à chanter après la mort, symbolise l'immortalité de la poésie et de l'âme... Ce mythe préfigure un important courant mystique et philosophique appelé l'Orphisme. Le voyage d'"Orphée aux Enfers" a, au fil des siècles, été investi et retransposé par d'innombrables artistes, Monteverdi, Pina Bausch, Cocteau, Alain Resnais pour ne citer qu'eux…
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<center>Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.</center>Amphore avec tête oraculaire d'Orphée (?). Céramique. IVe siècle avant J.-C. Attique.
Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.
Amphore avec tête oraculaire d'Orphée (?). Céramique. IVe siècle avant J.-C. Attique.
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<center>Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.</center>Lampe à huile Apollon à la lyre. Céramique. Epoque augustéenne. Rome.
Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.
Lampe à huile Apollon à la lyre. Céramique. Epoque augustéenne. Rome.
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<center>Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.</center>Fragment d'antéfixe avec Méduse. Terre cuite. VIe siècle avant J.-C. Etrurie.
Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.
Fragment d'antéfixe avec Méduse. Terre cuite. VIe siècle avant J.-C. Etrurie.
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<center>Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.</center>Amphore avec Persée et Méduse, Céramique. IVe siècle avant J.-C. Lucanie (Italie). Héros d'origine argienne, Persée est le fils de Zeus et d'une mortelle, Danaé. Il est célèbre pour avoir triomphé de Méduse, reine des Gorgones à la chevelure entrelacée de serpents, dont le visage a le pouvoir de pétrifier tout mortel (d'où l'expression « rester médusé »). Aidé par Hermès et Athéna, il réussit à la décapiter. Du sang de la Gorgone symbolisée par le corail rouge, naquit Pégase, le cheval ailé chargé par Zeus de lancer les éclairs et le tonnerre sur l'Olympe.
Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.
Amphore avec Persée et Méduse, Céramique. IVe siècle avant J.-C. Lucanie (Italie). Héros d'origine argienne, Persée est le fils de Zeus et d'une mortelle, Danaé. Il est célèbre pour avoir triomphé de Méduse, reine des Gorgones à la chevelure entrelacée de serpents, dont le visage a le pouvoir de pétrifier tout mortel (d'où l'expression « rester médusé »). Aidé par Hermès et Athéna, il réussit à la décapiter. Du sang de la Gorgone symbolisée par le corail rouge, naquit Pégase, le cheval ailé chargé par Zeus de lancer les éclairs et le tonnerre sur l'Olympe.
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<center>Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.</center>Lampe à huile Pégase. Terre cuite. Epoque augustéenne. Rome.
Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.
Lampe à huile Pégase. Terre cuite. Epoque augustéenne. Rome.
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<center>Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.</center>Gourde en forme de Méduse, Terre cuite. Ve siècle avant J.-C. Cyrénaïque (Libye). Héros volontaire.
Moins un surhomme qu'une équation d'émotion, le héros homérique souffre, pleure, est pleutre par moments, valeureux à d’autres… jusqu'à l'incontournable trépas. S'il peut être d'ascendance semi divine, le héros a la détermination d'être toujours meilleur, car l'immortalité à laquelle il aspire est de se survivre à lui-même dans la mémoire des générations. L'épopée qui le célèbre l'élève au-dessus des mortels et lui confère cette immortalité.
Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.
Gourde en forme de Méduse, Terre cuite. Ve siècle avant J.-C. Cyrénaïque (Libye). Héros volontaire. Moins un surhomme qu'une équation d'émotion, le héros homérique souffre, pleure, est pleutre par moments, valeureux à d’autres… jusqu'à l'incontournable trépas. S'il peut être d'ascendance semi divine, le héros a la détermination d'être toujours meilleur, car l'immortalité à laquelle il aspire est de se survivre à lui-même dans la mémoire des générations. L'épopée qui le célèbre l'élève au-dessus des mortels et lui confère cette immortalité.
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<center>Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.</center>Thésée et le Minotaure.
Pourchassant par voie terrestre les brigands et monstres aux frontières de l'Attique ou traversant la mer pour affronter le célèbre monstre crétois, le Minotaure, Thésée apparaît comme un véritable héros voyageur. Les récits des pérégrinations de Thésée se développent particulièrement à la toute fin du VIème siècle av. J.-C., époque où les aventures de ce héros athénien auraient pu illustrer les revendications territoriales de l'Athènes du Vème siècle.
Parmi les protagonistes ayant pris part à ces périples, le souvenir de certains a traversé les siècles jusqu'à dépasser la figure de Thésée lui-même : le fil d’Ariane, le labyrinthe de Dédale, le Minotaure, la chute d'Icare...
Égée, roi d'Athènes et père de Thésée, apercevant au loin le bateau de son fils hissé de voiles noires, le crut mort et se jeta de désespoir du cap Sounion, donnant ainsi son nom à cette partie de la mer Méditerranée.
Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.
Thésée et le Minotaure. Pourchassant par voie terrestre les brigands et monstres aux frontières de l'Attique ou traversant la mer pour affronter le célèbre monstre crétois, le Minotaure, Thésée apparaît comme un véritable héros voyageur. Les récits des pérégrinations de Thésée se développent particulièrement à la toute fin du VIème siècle av. J.-C., époque où les aventures de ce héros athénien auraient pu illustrer les revendications territoriales de l'Athènes du Vème siècle. Parmi les protagonistes ayant pris part à ces périples, le souvenir de certains a traversé les siècles jusqu'à dépasser la figure de Thésée lui-même : le fil d’Ariane, le labyrinthe de Dédale, le Minotaure, la chute d'Icare... Égée, roi d'Athènes et père de Thésée, apercevant au loin le bateau de son fils hissé de voiles noires, le crut mort et se jeta de désespoir du cap Sounion, donnant ainsi son nom à cette partie de la mer Méditerranée.
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<center>Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.</center>Les dieux en voyage.
Les dieux antiques sont omniprésents dans la vie des Hommes. Rien ne se fait ou ne s'accomplit sans leur volonté suprême. Il faut, pour ne pas subir leur courroux, les honorer quotidiennement. Immortels, capricieux, dotés de pouvoirs surnaturels terriblement puissants, les dieux grecs sont reconnaissables le plus souvent à leurs physionomies et leurs attributs. Loin d'être statiques, leurs histoires sont parsemées de périples plus ou moins lointains dont le port d'attache est le Mont Olympe. Certaines de ces divinités, dans leur nature et leur fonction mêmes, symbolisent et incarnent plus que d'autres le voyage.
Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.
Les dieux en voyage. Les dieux antiques sont omniprésents dans la vie des Hommes. Rien ne se fait ou ne s'accomplit sans leur volonté suprême. Il faut, pour ne pas subir leur courroux, les honorer quotidiennement. Immortels, capricieux, dotés de pouvoirs surnaturels terriblement puissants, les dieux grecs sont reconnaissables le plus souvent à leurs physionomies et leurs attributs. Loin d'être statiques, leurs histoires sont parsemées de périples plus ou moins lointains dont le port d'attache est le Mont Olympe. Certaines de ces divinités, dans leur nature et leur fonction mêmes, symbolisent et incarnent plus que d'autres le voyage.
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<center>Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.</center>Sculptures Mercure.
Alliage cuivreux. Epoque romaine. Provenance inconnue. Figure emblématique du voyage. Hermès possède des attributs reconnaissables encore aujourd'hui. Les sandales ailées, le pétase et le caducée soulignent sa fonction première : celle d’un dieu voyageur, messager de l'Olympe. Il fait partie des divinités dites « psychopompes » qui conduisent les âmes des défunts aux Enfers. Dieu du commerce mais également gardien des routes et des carrefours, il est de fait le protecteur des voyageurs, des voleurs, des pasteurs et de leurs troupeaux. Hermès prend part à de nombreux voyages de la mythologie grecque, notamment dans l’Iliade et l'Odyssée. Durant la Guerre de Troie, il prend le parti des Achéens sans pour autant combattre ; il demeure le messager et l'interprète de Zeus.
Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.
Sculptures Mercure. Alliage cuivreux. Epoque romaine. Provenance inconnue. Figure emblématique du voyage. Hermès possède des attributs reconnaissables encore aujourd'hui. Les sandales ailées, le pétase et le caducée soulignent sa fonction première : celle d’un dieu voyageur, messager de l'Olympe. Il fait partie des divinités dites « psychopompes » qui conduisent les âmes des défunts aux Enfers. Dieu du commerce mais également gardien des routes et des carrefours, il est de fait le protecteur des voyageurs, des voleurs, des pasteurs et de leurs troupeaux. Hermès prend part à de nombreux voyages de la mythologie grecque, notamment dans l’Iliade et l'Odyssée. Durant la Guerre de Troie, il prend le parti des Achéens sans pour autant combattre ; il demeure le messager et l'interprète de Zeus.
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<center>Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.</center>Amphore Héraclès protégé par Athéna et Hermès.
Céramique.
Attique.
IVe siècle av. J-C. Guide des héros tout comme Athéna, Hermès conduit Persée dans sa quête de la Gorgone et accompagne Héraclès dans les Enfers. Il guide également les voyageurs sur les routes et son image se dresse aux carrefours sous la forme d'un pilier viril. Par syncrétisme religieux, Hermès se confond dans l'Égypte hellénisée avec Thot (Djehuty), dieu des savoirs cachés.
Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.
Amphore Héraclès protégé par Athéna et Hermès. Céramique. Attique. IVe siècle av. J-C. Guide des héros tout comme Athéna, Hermès conduit Persée dans sa quête de la Gorgone et accompagne Héraclès dans les Enfers. Il guide également les voyageurs sur les routes et son image se dresse aux carrefours sous la forme d'un pilier viril. Par syncrétisme religieux, Hermès se confond dans l'Égypte hellénisée avec Thot (Djehuty), dieu des savoirs cachés.
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<center>Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.</center>Statuette Thôt ibiocéphale.
Terre cuite. Époque ptolémaïque. Égypte.

Statuette Thôt.
Terre cuite glaçurée. Basse Époque. Égypte.
Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.
Statuette Thôt ibiocéphale. Terre cuite. Époque ptolémaïque. Égypte. Statuette Thôt. Terre cuite glaçurée. Basse Époque. Égypte.
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<center>Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.</center>Hydrie Thésée et le Minotaure.
Céramique.
Attique.
Ve siècle av. J-C.
Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.
Hydrie Thésée et le Minotaure. Céramique. Attique. Ve siècle av. J-C.
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<center>Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.</center>Tête de taureau. Terre cuite. Ve siècle avant J.-C. Cyrénaïque (Libye).
Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.
Tête de taureau. Terre cuite. Ve siècle avant J.-C. Cyrénaïque (Libye).
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<center>Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.</center>Statuette l'enlèvement d'Europe.
Terre cuite. Ve siècle av. J-C. Tanagra (Grèce). Lors d'un voyage en Orient, Zeus, éternel séducteur, aperçoit Europe, fille d'Agénor le roi de Tyr (Liban), en train de jouer sur la plage avec ses compagnes. C'est en beau taureau blanc, les cornes en croissants de lune dorés, qu’il décide de la séduire. Sous le charme du bel animal, Europe monte sur son dos. Le dieu prend alors la mer malgré les cris de la jeune fille effrayée par tant de vitalité. Traversant les flots qui relient la Phénicie à la Crète, Zeus et Europe arrivent à Gortyne où ils s'unissent sous un platane. Europe donne ainsi trois fils à Zeus : Sarpédon, Rhadamante et Minos, premier roi crétois. C’est donc une princesse phénicienne qui donne son nom au continent européen.
Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.
Statuette l'enlèvement d'Europe. Terre cuite. Ve siècle av. J-C. Tanagra (Grèce). Lors d'un voyage en Orient, Zeus, éternel séducteur, aperçoit Europe, fille d'Agénor le roi de Tyr (Liban), en train de jouer sur la plage avec ses compagnes. C'est en beau taureau blanc, les cornes en croissants de lune dorés, qu’il décide de la séduire. Sous le charme du bel animal, Europe monte sur son dos. Le dieu prend alors la mer malgré les cris de la jeune fille effrayée par tant de vitalité. Traversant les flots qui relient la Phénicie à la Crète, Zeus et Europe arrivent à Gortyne où ils s'unissent sous un platane. Europe donne ainsi trois fils à Zeus : Sarpédon, Rhadamante et Minos, premier roi crétois. C’est donc une princesse phénicienne qui donne son nom au continent européen.
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<center>Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.</center>Zeus avec le foudre.
Alliage cuivreux. VIe siècle av. J-C. Arcadie (Grèce).
Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.
Zeus avec le foudre. Alliage cuivreux. VIe siècle av. J-C. Arcadie (Grèce).
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<center>Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.</center>Quêtes et errances.
De la quête à l'errance, le voyage prend souvent des allures de tragédie classique. Amour, loyauté, courage et abnégation sont autant de vertus qui permettent à ces funestes entreprises de trouver une issue sereine.
La quête d'Isis.
Osiris, roi terrestre et bienfaiteur de l'humanité se fait enfermer dans un coffre par son frère Seth. Le coffre, jeté dans le Nil, dérive alors jusqu'à la mer Méditerranée. Isis, effondrée, parcourt les rives du fleuve, affronte les flots, pour enfin le retrouver dans le port de Byblos et le ramener en Égypte. Mais Seth le récupère et découpe son corps en quatorze morceaux qu'il disperse en différents points du pays. Sans se désespérer, Isis repart accompagnée de Nephtys, sa discrète soeur, attristée d'être l'épouse de l'assassin. Elles finissent par reconstituer le corps démembré d'Osiris. Après lui avoir rendu la vie grâce à ses dons de magicienne, Isis conçoit leur fils Harpocrate. Cette quête fera la popularité de la famille osirienne dont le culte se répandra à travers toute l'Égypte puis dans l'Empire romain. Désormais chaque défunt est un Osiris, victime et vainqueur de la mort, cherchant dans une quête spirituelle l'espoir d'une vie dans l'au-delà à laquelle il accédera grâce aux rites et à la bienveillance d'Isis et Nephtys protégeant son sarcophage. Cette quête isiaque met en scène deux relations duelles primordiales : la mort dans son lien avec la vie et la fertilité opposée à la stérilité.
Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.
Quêtes et errances. De la quête à l'errance, le voyage prend souvent des allures de tragédie classique. Amour, loyauté, courage et abnégation sont autant de vertus qui permettent à ces funestes entreprises de trouver une issue sereine. La quête d'Isis. Osiris, roi terrestre et bienfaiteur de l'humanité se fait enfermer dans un coffre par son frère Seth. Le coffre, jeté dans le Nil, dérive alors jusqu'à la mer Méditerranée. Isis, effondrée, parcourt les rives du fleuve, affronte les flots, pour enfin le retrouver dans le port de Byblos et le ramener en Égypte. Mais Seth le récupère et découpe son corps en quatorze morceaux qu'il disperse en différents points du pays. Sans se désespérer, Isis repart accompagnée de Nephtys, sa discrète soeur, attristée d'être l'épouse de l'assassin. Elles finissent par reconstituer le corps démembré d'Osiris. Après lui avoir rendu la vie grâce à ses dons de magicienne, Isis conçoit leur fils Harpocrate. Cette quête fera la popularité de la famille osirienne dont le culte se répandra à travers toute l'Égypte puis dans l'Empire romain. Désormais chaque défunt est un Osiris, victime et vainqueur de la mort, cherchant dans une quête spirituelle l'espoir d'une vie dans l'au-delà à laquelle il accédera grâce aux rites et à la bienveillance d'Isis et Nephtys protégeant son sarcophage. Cette quête isiaque met en scène deux relations duelles primordiales : la mort dans son lien avec la vie et la fertilité opposée à la stérilité.
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<center>Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.</center>Sculpture Isis ( ?)
Alliage cuivreux. Basse Époque. Égypte.
Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.
Sculpture Isis ( ?) Alliage cuivreux. Basse Époque. Égypte.
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<center>Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.</center>Sculpture Osiris Momiforme. Alliage cuivreux, dorure. Basse Epoque. Egypte
Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.
Sculpture Osiris Momiforme. Alliage cuivreux, dorure. Basse Epoque. Egypte
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<center>Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.</center>Sculpture Nephtys.
Alliage cuivreux. Époque ptolémaïque. Égypte.
Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.
Sculpture Nephtys. Alliage cuivreux. Époque ptolémaïque. Égypte.
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<center>Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.</center>Base de trépied Léto, Apollon et Artémis.
Marbre. IIe siècle avant J.-C. Délos. Triade Détienne, Léto, Apollon, Artémis.
Léto, après s'être unie à Zeus, attend des jumeaux, Artémis et Apollon. Héra, épouse jalouse, interdit alors à tous les lieux de la Terre de lui donner asile pour mettre au monde les jumeaux divins. Léto erre ainsi sans trouver refuge jusqu'à ce qu'Ortygie, une île flottante et stérile, consente à l'accueillir, malgré d'éventuelles représailles. En récompense, l’île change de nom et devient Délos, la Brillante, l’île d'Apollon.
Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.
Base de trépied Léto, Apollon et Artémis. Marbre. IIe siècle avant J.-C. Délos. Triade Détienne, Léto, Apollon, Artémis. Léto, après s'être unie à Zeus, attend des jumeaux, Artémis et Apollon. Héra, épouse jalouse, interdit alors à tous les lieux de la Terre de lui donner asile pour mettre au monde les jumeaux divins. Léto erre ainsi sans trouver refuge jusqu'à ce qu'Ortygie, une île flottante et stérile, consente à l'accueillir, malgré d'éventuelles représailles. En récompense, l’île change de nom et devient Délos, la Brillante, l’île d'Apollon.
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<center>Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.</center>Base de trépied Léto, Apollon et Artémis.
Marbre. IIe siècle avant J.-C. Délos.
Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.
Base de trépied Léto, Apollon et Artémis. Marbre. IIe siècle avant J.-C. Délos.
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<center>Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.</center>Base de trépied Léto, Apollon et Artémis.
Marbre. IIe siècle avant J.-C. Délos.
Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.
Base de trépied Léto, Apollon et Artémis. Marbre. IIe siècle avant J.-C. Délos.
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<center>Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.</center>Les voyages cycliques
Il existe une abondance de voyages cycliques dans les mythologies antiques : ils expliquent les phénomènes géographiques, astronomiques et climatiques ignorés dans l'antiquité. Ces cycles saisonniers ou journaliers sont d'une importance majeure dans l’antiquité. Ainsi, en Égypte par exemple, la régulation de la vie par l’inondation du Nil rend ce cycle primordial. Le plus souvent, les mythes rendent compte des graves difficultés endémiques (endémie rendue par le cyclique), ou expliquent les « mystères duels »- tels que les oppositions vie et mort, ou jour et nuit - de leur quotidien.
Le cycle solaire. Rê (Khépri, Horus, Atoum)
Dans la mythologie égyptienne le dieu Rê est le seigneur de tous les dieux solaires. Il donne corps à un mythe important qui illustre symboliquement le cycle du soleil : sa naissance matinale et sa disparition nocturne. 
Le cycle des saisons. Apollon chez les Hyperboréens.
Chaque année, pendant les mots d'hiver, Apollon quitte le sanctuaire de Delphes pour se rendre chez les Hyperboréens, peuple imaginaire situé aux confins septentrionaux du monde habité. 
Perséphone, déesse chtonienne et fille de Déméter est enlevée par Hadès qui la souhaite reine des Enfers. Le voyage cyclique de la déesse entre la Terre et les Enfers explique ainsi le cycle des saisons et justifie l'absence de récoltes durant les mois d'hiver.
Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.
Les voyages cycliques Il existe une abondance de voyages cycliques dans les mythologies antiques : ils expliquent les phénomènes géographiques, astronomiques et climatiques ignorés dans l'antiquité. Ces cycles saisonniers ou journaliers sont d'une importance majeure dans l’antiquité. Ainsi, en Égypte par exemple, la régulation de la vie par l’inondation du Nil rend ce cycle primordial. Le plus souvent, les mythes rendent compte des graves difficultés endémiques (endémie rendue par le cyclique), ou expliquent les « mystères duels »- tels que les oppositions vie et mort, ou jour et nuit - de leur quotidien. Le cycle solaire. Rê (Khépri, Horus, Atoum) Dans la mythologie égyptienne le dieu Rê est le seigneur de tous les dieux solaires. Il donne corps à un mythe important qui illustre symboliquement le cycle du soleil : sa naissance matinale et sa disparition nocturne. Le cycle des saisons. Apollon chez les Hyperboréens. Chaque année, pendant les mots d'hiver, Apollon quitte le sanctuaire de Delphes pour se rendre chez les Hyperboréens, peuple imaginaire situé aux confins septentrionaux du monde habité. Perséphone, déesse chtonienne et fille de Déméter est enlevée par Hadès qui la souhaite reine des Enfers. Le voyage cyclique de la déesse entre la Terre et les Enfers explique ainsi le cycle des saisons et justifie l'absence de récoltes durant les mois d'hiver.
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<center>Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.</center>Amulette scarabée.
Jaspe vert, traces d'or sur les élytres. Non daté. Égypte. Astre divin associé à la naissance, à la maturité et au déclin de la vieillesse, Rê naît tous les matins « d'entre les cuisses de Nout ». Il apparaît à l'orient sous la forme du scarabée bousier Khépri, puis navigue sur le ciel dans sa barque diurne.
Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.
Amulette scarabée. Jaspe vert, traces d'or sur les élytres. Non daté. Égypte. Astre divin associé à la naissance, à la maturité et au déclin de la vieillesse, Rê naît tous les matins « d'entre les cuisses de Nout ». Il apparaît à l'orient sous la forme du scarabée bousier Khépri, puis navigue sur le ciel dans sa barque diurne.
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<center>Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.</center>Sculpture Horus.
Alliage cuivreux. Époque Ptolémaïque. Égypte. Rê-Horus le jour, il devient Rê-Atoum le soir. Il passe alors dans une autre embarcation pour son trajet nocturne, au cours duquel il doit affronter de nombreux dangers et obstacles.
Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.
Sculpture Horus. Alliage cuivreux. Époque Ptolémaïque. Égypte. Rê-Horus le jour, il devient Rê-Atoum le soir. Il passe alors dans une autre embarcation pour son trajet nocturne, au cours duquel il doit affronter de nombreux dangers et obstacles.
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<center>Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.</center>Sculpture Atoum (ichneumon).
Alliage cuivreux.
Époque Saïte (Ptolémaïque ?). Égypte. Le voyage de Rê à bord de ses deux barques, est comparé à ceux du soleil et de la lune.
Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.
Sculpture Atoum (ichneumon). Alliage cuivreux. Époque Saïte (Ptolémaïque ?). Égypte. Le voyage de Rê à bord de ses deux barques, est comparé à ceux du soleil et de la lune.
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<center>Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.</center>Alabastre avec cygnes.
Terre cuite. Corinthe. 600/575 av. J-C.
 Chaque année, pendant les mots d'hiver, Apollon quitte le sanctuaire de Delphes et s'envole sur son attelage de cygnes, pour se rendre chez les Hyperboréens, peuple imaginaire situé aux confins septentrionaux du monde habité.
Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.
Alabastre avec cygnes. Terre cuite. Corinthe. 600/575 av. J-C. Chaque année, pendant les mots d'hiver, Apollon quitte le sanctuaire de Delphes et s'envole sur son attelage de cygnes, pour se rendre chez les Hyperboréens, peuple imaginaire situé aux confins septentrionaux du monde habité.
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<center>Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.</center>Statuette Apollon à la Lyre.
Terre cuite. Ve siècle av. J-C. Tanagra (Grèce).
 Au-delà de ces limites froides réside ce peuple bienheureux, qui jouit paradoxalement d'un climat paradisiaque. Lorsqu'on s'approche de l'Hyperborée, cette terre mythique pour les grecs apparaît tel un morceau de ciel sur la terre.
Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.
Statuette Apollon à la Lyre. Terre cuite. Ve siècle av. J-C. Tanagra (Grèce). Au-delà de ces limites froides réside ce peuple bienheureux, qui jouit paradoxalement d'un climat paradisiaque. Lorsqu'on s'approche de l'Hyperborée, cette terre mythique pour les grecs apparaît tel un morceau de ciel sur la terre.
52
<center>Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.</center>Amphores représentant Borée. Céramique IVe siècle av, J-C Étrurie. C'est de ces chaînes de montagnes, imaginaires ou réelles, que prend naissance le Borée, le Vent du Nord.
Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.
Amphores représentant Borée. Céramique IVe siècle av, J-C Étrurie. C'est de ces chaînes de montagnes, imaginaires ou réelles, que prend naissance le Borée, le Vent du Nord.
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<center>Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.</center>Lampe à huile en forme de griffon.
Alliage cuivreux. IIIe, IVe siècles.
Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.
Lampe à huile en forme de griffon. Alliage cuivreux. IIIe, IVe siècles.
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<center>Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.</center>Statuette de déesse mère.
Calcaire. Début Ve siècle avant J.-C. Grande-Grèce (Italie du Sud) ?
 Perséphone, déesse chtonienne et fille de Déméter (étymologiquement : la mère de la terre) est enlevée par Hadès qui la souhaite reine des Enfers. Le désespoir et la colère de Déméter provoquent, chez les mortels, l’infertilité des terres et la famine. Zeus ordonne que Perséphone réside l'hiver aux Enfers et le reste de l'année auprès de sa mère. Le voyage cyclique de la déesse entre la Terre et les Enfers explique ainsi le cycle des saisons et justifie l'absence de récoltes durant les mois d'hiver.
Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.
Statuette de déesse mère. Calcaire. Début Ve siècle avant J.-C. Grande-Grèce (Italie du Sud) ? Perséphone, déesse chtonienne et fille de Déméter (étymologiquement : la mère de la terre) est enlevée par Hadès qui la souhaite reine des Enfers. Le désespoir et la colère de Déméter provoquent, chez les mortels, l’infertilité des terres et la famine. Zeus ordonne que Perséphone réside l'hiver aux Enfers et le reste de l'année auprès de sa mère. Le voyage cyclique de la déesse entre la Terre et les Enfers explique ainsi le cycle des saisons et justifie l'absence de récoltes durant les mois d'hiver.
55
<center>Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.</center>Statuette de Coré aux pommes.
Calcaire. Début Ve siècle av. J-C. Chypre.
Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.
Statuette de Coré aux pommes. Calcaire. Début Ve siècle av. J-C. Chypre.
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<center>Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.</center>Grenade.
Terre cuite. Ve siècle avant J.-C. Cyrénaïque (Libye).
Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.
Grenade. Terre cuite. Ve siècle avant J.-C. Cyrénaïque (Libye).
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<center>Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.</center>Le cycle de l'inondation (cycle annuel) Hathor, Sekhmet, Bastet.
L’histoire Egyptienne abonde d’exemples de disettes ou de famines montrant à quel point la célèbre phrase d’Hérodote (
Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.
Le cycle de l'inondation (cycle annuel) Hathor, Sekhmet, Bastet. L’histoire Egyptienne abonde d’exemples de disettes ou de famines montrant à quel point la célèbre phrase d’Hérodote ("l’Égypte est un don du Nil") est à nuancer. Hathor, déesse nourricière et fille de Rê, va délaisser l'Egypte et ainsi provoquer la sécheresse des terres, pour rejoindre le désert de Nubie, où elle est assimilée à la déesse Sekhmet. Son retour, sous la forme de la chatte bienveillante Bastet, métaphorise le cycle de l’inondation du Nil, qui offre à l'Egypte richesse et prospérité. Les pérégrinations de la « déesse lointaine », empruntant différentes formes, illustrent le trajet parcourut par le Nil et le tempérament du fleuve qui, prompt a se déchaîner dans le sud, se calme à son entrée en Egypte. Ce cycle détermine le calendrier de la crue et l'organisation annuelle de la vie des Egyptiens. Le voyage de la "Lointaine" - évoquée de différentes manières : la fertile, la sauvage, l’adoucie - permet de calmer les inquiétudes des égyptiens face aux caprices du Nil, à la faiblesse de certaines crues et la pauvreté des récoltes.
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<center>Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.</center>Sculpture Hathor.
Alliage cuivreux. Basse Époque. Égypte. Hathor, déesse nourricière et fille de Rê, va délaisser l'Egypte et ainsi provoquer la sécheresse des terres, pour rejoindre le désert de Nubie, où elle est assimilée à la déesse Sekhmet.
Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.
Sculpture Hathor. Alliage cuivreux. Basse Époque. Égypte. Hathor, déesse nourricière et fille de Rê, va délaisser l'Egypte et ainsi provoquer la sécheresse des terres, pour rejoindre le désert de Nubie, où elle est assimilée à la déesse Sekhmet.
59
<center>Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.</center>Sculpture Sekhmet.
Alliage cuivreux. Basse Époque. Égypte.
Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.
Sculpture Sekhmet. Alliage cuivreux. Basse Époque. Égypte.
60
<center>Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.</center>Sculpture Bastet.
Alliage cuivreux.
Époque Ptolémaïque. Égypte. Le retour d'Hathor, sous la forme de la chatte bienveillante Bastet, métaphorise le cycle de l’inondation du Nil, qui offre à l'Egypte richesse et prospérité.
Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.
Sculpture Bastet. Alliage cuivreux. Époque Ptolémaïque. Égypte. Le retour d'Hathor, sous la forme de la chatte bienveillante Bastet, métaphorise le cycle de l’inondation du Nil, qui offre à l'Egypte richesse et prospérité.
61
<center>Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.</center>Sculpture Thôt cynocéphale.
Terre cuite. Basse Époque. Égypte.
Exposition : Voyages extraordinaires, quand dieux et héros sillonnaient le monde.
Sculpture Thôt cynocéphale. Terre cuite. Basse Époque. Égypte.
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<center>Exposition : Être femme à l'époque grecque.</center>Éros ailé. Terre cuite. IIème siècle avant J.-C. Provenance Grande-Grèce (Italie du Sud).
Exposition : Être femme à l'époque grecque.
Éros ailé. Terre cuite. IIème siècle avant J.-C. Provenance Grande-Grèce (Italie du Sud).
63
<center>Exposition : Être femme à l'époque grecque.</center>Aphrodite à la coquille. Terre cuite. Ier quart du IIIème siècle avant J.-C. Provenance Ruvo di Puglia (Italie).
Exposition : Être femme à l'époque grecque.
Aphrodite à la coquille. Terre cuite. Ier quart du IIIème siècle avant J.-C. Provenance Ruvo di Puglia (Italie).
64
<center>Exposition : Être femme à l'époque grecque.</center>Femme assise. Terre cuite (Tanagra). IVème – IIIème siècle avant J.-C. Provenance Cyrénaïque (Libye).
Exposition : Être femme à l'époque grecque.
Femme assise. Terre cuite (Tanagra). IVème – IIIème siècle avant J.-C. Provenance Cyrénaïque (Libye).
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<center>Exposition : Être femme à l'époque grecque.</center>Minerve. Alliage cuivreux époque hellénistique prov. Italie
Exposition : Être femme à l'époque grecque.
Minerve. Alliage cuivreux époque hellénistique prov. Italie
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<center>Exposition : Être femme à l'époque grecque.</center>Mère et enfant. Terre cuite. Ier siècle avant J.-C. Provenance Grande-Grèce (Italie du Sud)
Exposition : Être femme à l'époque grecque.
Mère et enfant. Terre cuite. Ier siècle avant J.-C. Provenance Grande-Grèce (Italie du Sud)
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<center>Exposition : Être femme à l'époque grecque.</center>Jeune femme drapée. Terre cuite. IVème-IIIème s. av. J.-C. prov Tanagra (Grèce).
Exposition : Être femme à l'époque grecque.
Jeune femme drapée. Terre cuite. IVème-IIIème s. av. J.-C. prov Tanagra (Grèce).
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<center>Exposition : Être femme à l'époque grecque.</center>Jeune femme drapée. Terre cuite. IVème-IIIème s. av. J.-C. prov Tanagra (Grèce).
Exposition : Être femme à l'époque grecque.
Jeune femme drapée. Terre cuite. IVème-IIIème s. av. J.-C. prov Tanagra (Grèce).
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<center>Exposition : Être femme à l'époque grecque.</center>Femme drapée. Terre cuite. IVème-IIIème s. av. J.-C. Provenance Grande-Grèce (Italie du Sud)
Exposition : Être femme à l'époque grecque.
Femme drapée. Terre cuite. IVème-IIIème s. av. J.-C. Provenance Grande-Grèce (Italie du Sud)
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<center>Exposition : Être femme à l'époque grecque.</center>Boucles d’oreilles. Or. IIIème – IIème siècle avant J.-C. Provenance inconnue.
Exposition : Être femme à l'époque grecque.
Boucles d’oreilles. Or. IIIème – IIème siècle avant J.-C. Provenance inconnue.
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<center>Exposition : Être femme à l'époque grecque.</center>Collier. Or. IIIème – IIème siècle avant J.-C. Provenance Vaison-la-Romaine.
Exposition : Être femme à l'époque grecque.
Collier. Or. IIIème – IIème siècle avant J.-C. Provenance Vaison-la-Romaine.
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<center>Exposition : Être femme à l'époque grecque.</center>Boucles quadriformes. Or. IIIème – IIème siècle avant J.-C. Provenance Carthage ?
Exposition : Être femme à l'époque grecque.
Boucles quadriformes. Or. IIIème – IIème siècle avant J.-C. Provenance Carthage ?
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<center>Exposition : Être femme à l'époque grecque.</center>Balsamaire à petit col. 
Verre soufflé. Ier-IIème s. apr. J.-C. Prov. Égypte.
Balsamaire à long col. 
Verre soufflé. Datation incertaine. Provenance inconnue.
Exposition : Être femme à l'époque grecque.
Balsamaire à petit col. Verre soufflé. Ier-IIème s. apr. J.-C. Prov. Égypte. Balsamaire à long col. Verre soufflé. Datation incertaine. Provenance inconnue.
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<center>Exposition : Être femme à l'époque grecque.</center>Pyxide (coffret à bijoux). Céramique. IIIème siècle av. J.-C. Prov Canosa (Italie du sud)0
Exposition : Être femme à l'époque grecque.
Pyxide (coffret à bijoux). Céramique. IIIème siècle av. J.-C. Prov Canosa (Italie du sud)0
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<center>Exposition : Être femme à l'époque grecque.</center>Vénus. Marbre. Ier – IIème siècle après J.-C. Provenance inconnue.
Exposition : Être femme à l'époque grecque.
Vénus. Marbre. Ier – IIème siècle après J.-C. Provenance inconnue.
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<center>Exposition : Être femme à l'époque grecque.</center>En grec ancien, comme dans beaucoup de langues aujourd'hui, plusieurs mots expriment ce que nous englobons dans notre unique mot
Exposition : Être femme à l'époque grecque.
En grec ancien, comme dans beaucoup de langues aujourd'hui, plusieurs mots expriment ce que nous englobons dans notre unique mot "Amour". Nous aimons la lecture, nous aimons la nature, nous aimons nos parents, faire du sport... Pour les Grecs, quatre mots bien distincts évoquent avec une subtilité qui sans doute nous échappe un peu, les différents territoires de l'amour. Agapé: l'amour désintéressé, divin, universel, inconditionnel C'est sans doute la notion la plus universelle de l'amour, celle de son prochain, de soi en fait, qui fait que l'on ne peut qu'aimer l'Homme qui fait partie de l'humanité, qui est le miroir de nous-même, sans porter de jugement de valeur. C’est l'amour tel qu'il peut être décrit dans les textes religieux. Philia : l'amitié, l'amour bienveillant, plaisir de la compagnie Cette notion, qui ressemble beaucoup à ce que rappelle pour nous l'amitié, est proche de l'altruisme. À la différence d'Agapé, l'Amour avec un grand A, il y a une intimité, une union avec l'autre quasi physique. Chez le Grec, embrasser son égal, c'est l'admettre comme un élément très familier, qui appartient à sa sphère rapprochée. Storgê : l'affection familiale, l'amour familial, filial C’est une notion qui peut s'associer à ce que nous appelons l'affection, la proximité entre des membres d'une même famille. C’est l'amour filial, parental au sens profond du terme. C’est ce qui fait qu'une mère ne peut rester insensible aux pleurs de son bébé. C’est ce qui rend courageux un frère qui doit porter secours à sa sœur ou son cousin. Ce sont les liens familiaux et le sentiment d'amour qu'ils procurent Éros : l'amour naturel, l'amour physique, le plaisir corporel Ce mot, un peu galvaudé dans nos sociétés modernes, est une notion difficile à définir. Eros, c'est le désir, l'attirance physique irrésistible, mais ce n'est pas que cela. Pour les Grecs, c'est un sentiment noble, bien au-delà de la simple pulsion sexuelle. C’est vouloir se confondre et se fondre à l'autre. C’est aussi une émotion, stimulante, mais parfois Incontrôlable. C’est le coup de foudre, tomber amoureux, éprouver une passion...
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