L'exposition de CIRVA

Exposition au musée Cantini de Marseille du CIRVA (Centre international de recherche sur le verre et les arts plastiques).

<center></center>Le point de départ de l'exposition s'ancre dans la force puissante de la nature. L'énergie des éléments se transmet par les jeux d'empreinte et d'agrandissement dans la sculpture de Giuseppe Penone, effets amplifiés par le renversement de l’image photographique du grand cèdre rouge, œuvre de l'artiste canadien Rodney Graham.
La grande galerie suggère ensuite des rencontres inopinées entre personnages ou personnifications : les poupées d'Ettore Sottsass côtoient les portraits surréalistes de Victor Brauner ; les jeux d'imposture d'Erik Dietman rivalisent avec l'insolente Vénus du trottoir de Jean Dubuffet, la poésie du Monumento a Velimir Khlebnikov de Claudio Parmiggiani concentre, par sa simplicité, les charges symboliques véhiculées par les œuvres de cette section.
Le point de fuite est dirigé au fond de la galerie sur la grande pyramide colorée de Delphine Coindet, sorte d'anti-monument, basculant du côté du mobilier ou de l’objet fabriqué en série puisque cette sculpture revendique le parti pris de l'ambivalence.
Dans la grande salle, au sol, Le Petit Ange rouge de James LeeByars, déploie ses arabesques d'un rouge intense aux accents cabalistiques et incantatoires tandis que notre regard est propulsé au-delà des murs, en dehors du musée, grâce à l'énoncé de l'artiste conceptuel américain Lawrence Weiner As far as the eyecan see.
La série Mycota de Dove Allouche est montrée pour la toute première fois suite à sa résidence de 2015-2016. L'image microscopique d'une culture de champignon, étrange paysage concentré autour d'un noyau central, est transformée par l'épaisseur du verre soufflé, une masse colorée créant l'effet d'une loupe, pour révéler chacune des images de façon autonome et mystérieuse.
Le point de départ de l'exposition s'ancre dans la force puissante de la nature. L'énergie des éléments se transmet par les jeux d'empreinte et d'agrandissement dans la sculpture de Giuseppe Penone, effets amplifiés par le renversement de l’image photographique du grand cèdre rouge, œuvre de l'artiste canadien Rodney Graham. La grande galerie suggère ensuite des rencontres inopinées entre personnages ou personnifications : les poupées d'Ettore Sottsass côtoient les portraits surréalistes de Victor Brauner ; les jeux d'imposture d'Erik Dietman rivalisent avec l'insolente Vénus du trottoir de Jean Dubuffet, la poésie du Monumento a Velimir Khlebnikov de Claudio Parmiggiani concentre, par sa simplicité, les charges symboliques véhiculées par les œuvres de cette section. Le point de fuite est dirigé au fond de la galerie sur la grande pyramide colorée de Delphine Coindet, sorte d'anti-monument, basculant du côté du mobilier ou de l’objet fabriqué en série puisque cette sculpture revendique le parti pris de l'ambivalence. Dans la grande salle, au sol, Le Petit Ange rouge de James LeeByars, déploie ses arabesques d'un rouge intense aux accents cabalistiques et incantatoires tandis que notre regard est propulsé au-delà des murs, en dehors du musée, grâce à l'énoncé de l'artiste conceptuel américain Lawrence Weiner As far as the eyecan see. La série Mycota de Dove Allouche est montrée pour la toute première fois suite à sa résidence de 2015-2016. L'image microscopique d'une culture de champignon, étrange paysage concentré autour d'un noyau central, est transformée par l'épaisseur du verre soufflé, une masse colorée créant l'effet d'une loupe, pour révéler chacune des images de façon autonome et mystérieuse.
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<center></center>Giuseppe Penone
1947 Garessio (Italie) - vit et travaille à Turin
Ongle
1993 Verre thermoformé, thermocollé sur un moule et végétal
Giuseppe Penone 1947 Garessio (Italie) - vit et travaille à Turin Ongle 1993 Verre thermoformé, thermocollé sur un moule et végétal
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<center></center>Ettore Sottsass
1917, Innsbruck - 2007, Milan
Lingam
1999/2000 Verre soufflé
Ettore Sottsass 1917, Innsbruck - 2007, Milan Lingam 1999/2000 Verre soufflé
3
<center></center>Erik Dietman
1937, Jônkôping (Suède) - 2002, Paris
Bonbon Moustas 1993/1997 Verre soufflé et végétal
Erik Dietman 1937, Jônkôping (Suède) - 2002, Paris Bonbon Moustas 1993/1997 Verre soufflé et végétal
4
<center></center>Erik Dietman
1937, Jônkôping (Suède) - 2002, Paris
Mort à Venise
1993/1997
Verre soufflé, os, textile et caoutchouc
Erik Dietman 1937, Jônkôping (Suède) - 2002, Paris Mort à Venise 1993/1997 Verre soufflé, os, textile et caoutchouc
5
<center></center>Erik Dietman
Tchaïkovski
1993/1997 Verre soufflé
Erik Dietman Tchaïkovski 1993/1997 Verre soufflé
6
<center></center>Erik Dietman
Sans gêne
1993/1997 Verre soufflé et métal
Erik Dietman Sans gêne 1993/1997 Verre soufflé et métal
7
<center></center>Erik Dietman
D Brouillard
1999/1997 Verre soufflé textile et bronze
Erik Dietman D Brouillard 1999/1997 Verre soufflé textile et bronze
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<center></center>Erik Dietman
Sara, je vous…
1993/1997 Verre soufflé et métal.
Erik Dietman Sara, je vous… 1993/1997 Verre soufflé et métal.
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<center></center>Ettore Sottsass
1917, Innsbruck - 2007, Milan
Kachina 11
2007/2010 Verre soufflé et Corian
Ettore Sottsass 1917, Innsbruck - 2007, Milan Kachina 11 2007/2010 Verre soufflé et Corian
10
<center></center>Francis Picabia
(Francis Martinez de Picabia, dit)
1879, Paris – 1953, Partis.
Connaissance de l’avenir.
1949. Huile sur toile.
Francis Picabia (Francis Martinez de Picabia, dit) 1879, Paris – 1953, Partis. Connaissance de l’avenir. 1949. Huile sur toile.
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<center></center>Victor Brauner
1903, Piatra Neam (Roumanie) – 1966, Paris
Autoportrait impérial Novembre 1947 Huile sur toile
Victor Brauner 1903, Piatra Neam (Roumanie) – 1966, Paris Autoportrait impérial Novembre 1947 Huile sur toile
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<center></center>Victor Brauner
1903, Piatra Neam (Roumanie) – 1966, Paris
Poichali
Décembre 1946 Cire sur cartoile
Victor Brauner 1903, Piatra Neam (Roumanie) – 1966, Paris Poichali Décembre 1946 Cire sur cartoile
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<center></center>Delphine Coindet
1969, Albertville - vit et travaille à Chambéry
Prismes
2014/2015
Verre soufflé dans un moule et bois médium
Œuvre réalisée en co-production avec le centre d'art contemporain le Crédac, Ivry-sur-Seine.
La grande pyramide multicolore imaginée par Delphine Coindet au Cirva est composée de quarante-deux modules de verre soufflé dans un moule. Delphine Coindet reprend ici les codes de la sculpture minimaliste tout en introduisant des couleurs criardes et bariolées, rappelant certains verres de Murano des années 1970. Elle confronte ainsi les genres et les esthétiques avec théâtralité.
Questionnant souvent les limites entre art et design, entre oeuvre et objet, Delphine Coindet cherche à voir ce qui se passe derrière la sculpture, comme dans les coulisses d'un théâtre. Pour cela elle adopte des partis pris bien souvent illusionnistes à la façon d'un décor que le visiteur peut traverser et expérimenter.
Delphine Coindet 1969, Albertville - vit et travaille à Chambéry Prismes 2014/2015 Verre soufflé dans un moule et bois médium Œuvre réalisée en co-production avec le centre d'art contemporain le Crédac, Ivry-sur-Seine. La grande pyramide multicolore imaginée par Delphine Coindet au Cirva est composée de quarante-deux modules de verre soufflé dans un moule. Delphine Coindet reprend ici les codes de la sculpture minimaliste tout en introduisant des couleurs criardes et bariolées, rappelant certains verres de Murano des années 1970. Elle confronte ainsi les genres et les esthétiques avec théâtralité. Questionnant souvent les limites entre art et design, entre oeuvre et objet, Delphine Coindet cherche à voir ce qui se passe derrière la sculpture, comme dans les coulisses d'un théâtre. Pour cela elle adopte des partis pris bien souvent illusionnistes à la façon d'un décor que le visiteur peut traverser et expérimenter.
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<center></center>Delphine Coindet
1969, Albertville - vit et travaille à Chambéry
Prismes
2014/2015
Verre soufflé dans un moule et bois médium
Œuvre réalisée en co-production avec le centre d'art contemporain le Crédac, Ivry-sur-Seine.
La grande pyramide multicolore imaginée par Delphine Coindet au Cirva est composée de quarante-deux modules de verre soufflé dans un moule. Delphine Coindet reprend ici les codes de la sculpture minimaliste tout en introduisant des couleurs criardes et bariolées, rappelant certains verres de Murano des années 1970. Elle confronte ainsi les genres et les esthétiques avec théâtralité.
Questionnant souvent les limites entre art et design, entre oeuvre et objet, Delphine Coindet cherche à voir ce qui se passe derrière la sculpture, comme dans les coulisses d'un théâtre. Pour cela elle adopte des partis pris bien souvent illusionnistes à la façon d'un décor que le visiteur peut traverser et expérimenter.
Delphine Coindet 1969, Albertville - vit et travaille à Chambéry Prismes 2014/2015 Verre soufflé dans un moule et bois médium Œuvre réalisée en co-production avec le centre d'art contemporain le Crédac, Ivry-sur-Seine. La grande pyramide multicolore imaginée par Delphine Coindet au Cirva est composée de quarante-deux modules de verre soufflé dans un moule. Delphine Coindet reprend ici les codes de la sculpture minimaliste tout en introduisant des couleurs criardes et bariolées, rappelant certains verres de Murano des années 1970. Elle confronte ainsi les genres et les esthétiques avec théâtralité. Questionnant souvent les limites entre art et design, entre oeuvre et objet, Delphine Coindet cherche à voir ce qui se passe derrière la sculpture, comme dans les coulisses d'un théâtre. Pour cela elle adopte des partis pris bien souvent illusionnistes à la façon d'un décor que le visiteur peut traverser et expérimenter.
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<center></center>Piotr Kowalski
1927, Lvov (Ukraine) - 2004, Paris
Cône de verre
1990/1991 Verre thermoformé sur un moule, marbre, laiton et plexiglas.<br>
L'imposant Cône de verre créé au Cirva par Piotr Kowalski se pose comme un phare, un signal, une verticalité toute en tension et en équilibre. L'œuvre témoigne chez l'artiste, également mathématicien et architecte, d'une quête de perfection à la fois formelle et symbolique. Figure mathématique idéale, issue de l'esprit de l'homme, pointant vers le ciel, concentrant les forces en son sommet, le cône incarne aussi la rigueur de l'organisation, opposée à l'idée du chaos de la nature.
Cette architecture est constituée de cinq feuilles de verre épais thermofomées, réunies sur un socle de granit et chapeautées par une pointe en laiton. Véritable exploit technique, c'est avant tout une sculpture élégante alliant la transparence du verre et la densité du laiton, deux matériaux sophistiqués qui transmettent un sentiment d'équilibre parfait. Le Cône de verre projette un espace intime et protecteur, une enveloppe de lumière.
Piotr Kowalski 1927, Lvov (Ukraine) - 2004, Paris Cône de verre 1990/1991 Verre thermoformé sur un moule, marbre, laiton et plexiglas.
L'imposant Cône de verre créé au Cirva par Piotr Kowalski se pose comme un phare, un signal, une verticalité toute en tension et en équilibre. L'œuvre témoigne chez l'artiste, également mathématicien et architecte, d'une quête de perfection à la fois formelle et symbolique. Figure mathématique idéale, issue de l'esprit de l'homme, pointant vers le ciel, concentrant les forces en son sommet, le cône incarne aussi la rigueur de l'organisation, opposée à l'idée du chaos de la nature. Cette architecture est constituée de cinq feuilles de verre épais thermofomées, réunies sur un socle de granit et chapeautées par une pointe en laiton. Véritable exploit technique, c'est avant tout une sculpture élégante alliant la transparence du verre et la densité du laiton, deux matériaux sophistiqués qui transmettent un sentiment d'équilibre parfait. Le Cône de verre projette un espace intime et protecteur, une enveloppe de lumière.
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<center></center>James Lee Byars
1932, Detroit - 1997, Le Caire
Le Petit Ange rouge 
1991/1993 Verre plein travaillé à chaud, poli à froid
James Lee Byars 1932, Detroit - 1997, Le Caire Le Petit Ange rouge 1991/1993 Verre plein travaillé à chaud, poli à froid
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<center></center>Dove Allouche
1972, Paris - vit et travaille à Paris
Pénicillium chrysogenum MYC 30 MA #22
Phaeosphaeria juncophila R39 CZ #11
Aspergillus wentii CZ #10
Aspergillus penicilloïdes 5226 CZ #40
Aspergillus nidulans (Emericella) MYC6 CZ #17
Pénicillium glandicola CNCS6 MA #20
Pénicillium chrysogenum MYC 30 CZ #4
Aspergillus penicilloïdes 5226 MA #15
2015/2016
Verre soufflé, tirage photographique et bois peint<br>
Mycota est le fruit des recherches initiées en 2015 par Dove Allouche grâce au soutien du Centre de recherche sur la conservation des collections situé à Paris. Durant plusieurs mois, Dove Allouche a travaillé au sein de ce laboratoire à un recensement exhaustif des principales familles de spores susceptibles d'attaquer les papiers utilisés au sein des collections patrimoniales. Resserrant son choix sur une cinquantaine de familles de moisissures les plus fréquemment rencontrées sur les différents supports, l'artiste a ensuite procédé à leur mise en culture avant de les photographier à un stade précis de leur développement.
A mon arrivée au Cirva... mon intuition était d'associer chacune des photographies de spore réalisée précédemment avec le laboratoire, à un verre spécifique dont la forme, la taille et la couleur feraient écho à chaque champignon C'est dans ce sens que nous avons travaillé à réaliser des cives, des feuilles de verre de forme circulaire avec en leur centre une empreinte rappelant le point d'insémination de chaque spore, et dans leur matière, des stries concentriques qui évoquent aussi le développement naturel de chaque champignon.»
Dove Allouche 1972, Paris - vit et travaille à Paris Pénicillium chrysogenum MYC 30 MA #22 Phaeosphaeria juncophila R39 CZ #11 Aspergillus wentii CZ #10 Aspergillus penicilloïdes 5226 CZ #40 Aspergillus nidulans (Emericella) MYC6 CZ #17 Pénicillium glandicola CNCS6 MA #20 Pénicillium chrysogenum MYC 30 CZ #4 Aspergillus penicilloïdes 5226 MA #15 2015/2016 Verre soufflé, tirage photographique et bois peint
Mycota est le fruit des recherches initiées en 2015 par Dove Allouche grâce au soutien du Centre de recherche sur la conservation des collections situé à Paris. Durant plusieurs mois, Dove Allouche a travaillé au sein de ce laboratoire à un recensement exhaustif des principales familles de spores susceptibles d'attaquer les papiers utilisés au sein des collections patrimoniales. Resserrant son choix sur une cinquantaine de familles de moisissures les plus fréquemment rencontrées sur les différents supports, l'artiste a ensuite procédé à leur mise en culture avant de les photographier à un stade précis de leur développement. A mon arrivée au Cirva... mon intuition était d'associer chacune des photographies de spore réalisée précédemment avec le laboratoire, à un verre spécifique dont la forme, la taille et la couleur feraient écho à chaque champignon C'est dans ce sens que nous avons travaillé à réaliser des cives, des feuilles de verre de forme circulaire avec en leur centre une empreinte rappelant le point d'insémination de chaque spore, et dans leur matière, des stries concentriques qui évoquent aussi le développement naturel de chaque champignon.»
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<center></center>Dove Allouche
1972, Paris - vit et travaille à Paris
Pénicillium chrysogenum MYC 30 MA #22
Phaeosphaeria juncophila R39 CZ #11
Aspergillus wentii CZ #10
Aspergillus penicilloïdes 5226 CZ #40
Aspergillus nidulans (Emericella) MYC6 CZ #17
Pénicillium glandicola CNCS6 MA #20
Pénicillium chrysogenum MYC 30 CZ #4
Aspergillus penicilloïdes 5226 MA #15
2015/2016
Verre soufflé, tirage photographique et bois peint
Dove Allouche 1972, Paris - vit et travaille à Paris Pénicillium chrysogenum MYC 30 MA #22 Phaeosphaeria juncophila R39 CZ #11 Aspergillus wentii CZ #10 Aspergillus penicilloïdes 5226 CZ #40 Aspergillus nidulans (Emericella) MYC6 CZ #17 Pénicillium glandicola CNCS6 MA #20 Pénicillium chrysogenum MYC 30 CZ #4 Aspergillus penicilloïdes 5226 MA #15 2015/2016 Verre soufflé, tirage photographique et bois peint
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<center></center>Dove Allouche
1972, Paris - vit et travaille à Paris
Pénicillium chrysogenum MYC 30 MA #22
Phaeosphaeria juncophila R39 CZ #11
Aspergillus wentii CZ #10
Aspergillus penicilloïdes 5226 CZ #40
Aspergillus nidulans (Emericella) MYC6 CZ #17
Pénicillium glandicola CNCS6 MA #20
Pénicillium chrysogenum MYC 30 CZ #4
Aspergillus penicilloïdes 5226 MA #15
2015/2016
Verre soufflé, tirage photographique et bois peint
Dove Allouche 1972, Paris - vit et travaille à Paris Pénicillium chrysogenum MYC 30 MA #22 Phaeosphaeria juncophila R39 CZ #11 Aspergillus wentii CZ #10 Aspergillus penicilloïdes 5226 CZ #40 Aspergillus nidulans (Emericella) MYC6 CZ #17 Pénicillium glandicola CNCS6 MA #20 Pénicillium chrysogenum MYC 30 CZ #4 Aspergillus penicilloïdes 5226 MA #15 2015/2016 Verre soufflé, tirage photographique et bois peint
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<center></center>Dove Allouche
1972, Paris - vit et travaille à Paris
Pénicillium chrysogenum MYC 30 MA #22
Phaeosphaeria juncophila R39 CZ #11
Aspergillus wentii CZ #10
Aspergillus penicilloïdes 5226 CZ #40
Aspergillus nidulans (Emericella) MYC6 CZ #17
Pénicillium glandicola CNCS6 MA #20
Pénicillium chrysogenum MYC 30 CZ #4
Aspergillus penicilloïdes 5226 MA #15
2015/2016
Verre soufflé, tirage photographique et bois peint
Dove Allouche 1972, Paris - vit et travaille à Paris Pénicillium chrysogenum MYC 30 MA #22 Phaeosphaeria juncophila R39 CZ #11 Aspergillus wentii CZ #10 Aspergillus penicilloïdes 5226 CZ #40 Aspergillus nidulans (Emericella) MYC6 CZ #17 Pénicillium glandicola CNCS6 MA #20 Pénicillium chrysogenum MYC 30 CZ #4 Aspergillus penicilloïdes 5226 MA #15 2015/2016 Verre soufflé, tirage photographique et bois peint
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<center></center>Dove Allouche
1972, Paris - vit et travaille à Paris
Pénicillium chrysogenum MYC 30 MA #22
Phaeosphaeria juncophila R39 CZ #11
Aspergillus wentii CZ #10
Aspergillus penicilloïdes 5226 CZ #40
Aspergillus nidulans (Emericella) MYC6 CZ #17
Pénicillium glandicola CNCS6 MA #20
Pénicillium chrysogenum MYC 30 CZ #4
Aspergillus penicilloïdes 5226 MA #15
2015/2016
Verre soufflé, tirage photographique et bois peint
Dove Allouche 1972, Paris - vit et travaille à Paris Pénicillium chrysogenum MYC 30 MA #22 Phaeosphaeria juncophila R39 CZ #11 Aspergillus wentii CZ #10 Aspergillus penicilloïdes 5226 CZ #40 Aspergillus nidulans (Emericella) MYC6 CZ #17 Pénicillium glandicola CNCS6 MA #20 Pénicillium chrysogenum MYC 30 CZ #4 Aspergillus penicilloïdes 5226 MA #15 2015/2016 Verre soufflé, tirage photographique et bois peint
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<center></center>Dove Allouche
1972, Paris - vit et travaille à Paris
Pénicillium chrysogenum MYC 30 MA #22
Phaeosphaeria juncophila R39 CZ #11
Aspergillus wentii CZ #10
Aspergillus penicilloïdes 5226 CZ #40
Aspergillus nidulans (Emericella) MYC6 CZ #17
Pénicillium glandicola CNCS6 MA #20
Pénicillium chrysogenum MYC 30 CZ #4
Aspergillus penicilloïdes 5226 MA #15
2015/2016
Verre soufflé, tirage photographique et bois peint
Dove Allouche 1972, Paris - vit et travaille à Paris Pénicillium chrysogenum MYC 30 MA #22 Phaeosphaeria juncophila R39 CZ #11 Aspergillus wentii CZ #10 Aspergillus penicilloïdes 5226 CZ #40 Aspergillus nidulans (Emericella) MYC6 CZ #17 Pénicillium glandicola CNCS6 MA #20 Pénicillium chrysogenum MYC 30 CZ #4 Aspergillus penicilloïdes 5226 MA #15 2015/2016 Verre soufflé, tirage photographique et bois peint
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<center></center>Jean Dubuffet
1901, Le Havre -1985, Paris
Vénus du trottoir
1946 Huile sur plaque de staff
Jean Dubuffet 1901, Le Havre -1985, Paris Vénus du trottoir 1946 Huile sur plaque de staff
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<center></center>Robert Mangold
1937, North Tonawanda - vit et travaille aux États-Unis
Green Frame/Red Ellipse id.
Acrylique et crayon sur papier
Robert Mangold 1937, North Tonawanda - vit et travaille aux États-Unis Green Frame/Red Ellipse id. Acrylique et crayon sur papier
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<center></center>Claudio Parmiggiani
1943. Luzzara - vit et travaille à Langhirano (Italie)
Monumento a Velimir Khlebnikov
1987
Techniques mixtes
Claudio Parmiggiani 1943. Luzzara - vit et travaille à Langhirano (Italie) Monumento a Velimir Khlebnikov 1987 Techniques mixtes
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<center></center>L'éclairage naturel met ici en valeur les relations entre verre et lumière, privilégiées par plusieurs artistes dans leurs recherches.
Les grands disques gravés par Giuseppe Caccavale, suspendus en constellation, sculptent l'espace grâce à la lumière, ils sont en apesanteur et tout en légèreté. La dimension cosmique des éléments, eau, air, terre et feu, ainsi que l'attrait de certains artistes pour les sciences, irriguent en souterrain le choix des œuvres qui dialoguent, comme ici dans Jumping Rope d'Alain Jacquet où une vue satellite de la terre et le dessin d'une créature animale mythologique sont superposés pour créer des effets vibratoires et profonds.
Nous rendons hommage à l'artiste américaine Shirley Jaffe, disparue le 29 septembre 2016. Le grand tableau de 1972 à l'abstraction géométrique pure, où dominent rythmes et couleurs, est représentatif de la période française de l'artiste installée en France dès 1958.
L'éclairage naturel met ici en valeur les relations entre verre et lumière, privilégiées par plusieurs artistes dans leurs recherches. Les grands disques gravés par Giuseppe Caccavale, suspendus en constellation, sculptent l'espace grâce à la lumière, ils sont en apesanteur et tout en légèreté. La dimension cosmique des éléments, eau, air, terre et feu, ainsi que l'attrait de certains artistes pour les sciences, irriguent en souterrain le choix des œuvres qui dialoguent, comme ici dans Jumping Rope d'Alain Jacquet où une vue satellite de la terre et le dessin d'une créature animale mythologique sont superposés pour créer des effets vibratoires et profonds. Nous rendons hommage à l'artiste américaine Shirley Jaffe, disparue le 29 septembre 2016. Le grand tableau de 1972 à l'abstraction géométrique pure, où dominent rythmes et couleurs, est représentatif de la période française de l'artiste installée en France dès 1958.
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<center></center>Giuseppe Caccavale
1960, Afragola (Italie) - vit et travaille à Bari et Paris
Voce paria luce 
2005/2006 Verre soufflé gravé à la pointe par l'artiste et corde.<br>
Voce parla luce est constituée de huit disques de verre soufflé, des cives utilisées traditionnellement pour obtenir un verre plat. Giuseppe Caccavale utilise la surface comme support à dessin en gravant point par point, selon la technique du spolvero. L'artiste explique comment le verre lui a permis de matérialiser la notion d'espace, prenant pour appui la lumière, en intégrant les qualités de transparence et les propriétés de transformation de l'état liquide à l'état solide. La dimension visqueuse et fluide du verre s'impose dans les œuvres comme une mémoire génétique du processus de création.
Giuseppe Caccavale 1960, Afragola (Italie) - vit et travaille à Bari et Paris Voce paria luce 2005/2006 Verre soufflé gravé à la pointe par l'artiste et corde.
Voce parla luce est constituée de huit disques de verre soufflé, des cives utilisées traditionnellement pour obtenir un verre plat. Giuseppe Caccavale utilise la surface comme support à dessin en gravant point par point, selon la technique du spolvero. L'artiste explique comment le verre lui a permis de matérialiser la notion d'espace, prenant pour appui la lumière, en intégrant les qualités de transparence et les propriétés de transformation de l'état liquide à l'état solide. La dimension visqueuse et fluide du verre s'impose dans les œuvres comme une mémoire génétique du processus de création.
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<center></center>Suspendus dans l'espace au moyen d'une seule corde, les disques évoquent un système céleste qui renvoie à l'incandescence du soleil et à la puissance du feu. Leur forme ronde, comme un tondo de la renaissance, fait de chacun d'eux un monde en soi, dessinant une image humble et fragile de l'univers.
Suspendus dans l'espace au moyen d'une seule corde, les disques évoquent un système céleste qui renvoie à l'incandescence du soleil et à la puissance du feu. Leur forme ronde, comme un tondo de la renaissance, fait de chacun d'eux un monde en soi, dessinant une image humble et fragile de l'univers.
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<center></center>Giuseppe Caccavale utilise la surface comme support à dessin en gravant point par point, selon la technique du spolvero. L'artiste explique comment le verre l
Giuseppe Caccavale utilise la surface comme support à dessin en gravant point par point, selon la technique du spolvero. L'artiste explique comment le verre l
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<center></center>Giuseppe Caccavale utilise la surface comme support à dessin en gravant point par point, selon la technique du spolvero. L'artiste explique comment le verre l
Giuseppe Caccavale utilise la surface comme support à dessin en gravant point par point, selon la technique du spolvero. L'artiste explique comment le verre l
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<center></center>Giuseppe Caccavale utilise la surface comme support à dessin en gravant point par point, selon la technique du spolvero. L'artiste explique comment le verre l
Giuseppe Caccavale utilise la surface comme support à dessin en gravant point par point, selon la technique du spolvero. L'artiste explique comment le verre l
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<center></center>Giuseppe Caccavale utilise la surface comme support à dessin en gravant point par point, selon la technique du spolvero. L'artiste explique comment le verre l
Giuseppe Caccavale utilise la surface comme support à dessin en gravant point par point, selon la technique du spolvero. L'artiste explique comment le verre l
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<center></center>Giuseppe Caccavale utilise la surface comme support à dessin en gravant point par point, selon la technique du spolvero. L'artiste explique comment le verre l
Giuseppe Caccavale utilise la surface comme support à dessin en gravant point par point, selon la technique du spolvero. L'artiste explique comment le verre l
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<center></center>Alain Jacquet
1935, Neuitty-sur-Seine - 2008, New-York
Jumping Rope
1984
Huile sur toile
Alain Jacquet 1935, Neuitty-sur-Seine - 2008, New-York Jumping Rope 1984 Huile sur toile
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<center></center>Les recherches d'Arnaud Vasseux au Cirva ont mis l'accent sur la capacité mémorielle du verre, que ce soit par l'entremise de l'empreinte ou tout simplement par la trace du temps.
Ainsi, les Plâtres photographiques enregistrent la mémoire du verre soufflé sans en garder l’enveloppe initiale, naturellement cassée par la poussée du plâtre en séchant. La plaque de billes de verre posée directement au sol, craquelée au fil des différentes manipulations montre aussi comment Arnaud Vasseux compose avec les réactions d'un matériau en défiant les procédés usuels et en déplaçant les usages.
En regard de la photographie d'Auguste-Rosalie et Louis-Auguste Bisson, Ascension du Mont-Blanc, les petits moulages de creux de mains se transforment en paysages miniatures, tantôt lacs tantôt montagnes.
Les boîtes de Joseph Cornell et d’Hermann Pitz, placées côte à côte, proposent également des paysages inventés, sources d'interprétations, de rêves et de déplacements.
Les recherches d'Arnaud Vasseux au Cirva ont mis l'accent sur la capacité mémorielle du verre, que ce soit par l'entremise de l'empreinte ou tout simplement par la trace du temps. Ainsi, les Plâtres photographiques enregistrent la mémoire du verre soufflé sans en garder l’enveloppe initiale, naturellement cassée par la poussée du plâtre en séchant. La plaque de billes de verre posée directement au sol, craquelée au fil des différentes manipulations montre aussi comment Arnaud Vasseux compose avec les réactions d'un matériau en défiant les procédés usuels et en déplaçant les usages. En regard de la photographie d'Auguste-Rosalie et Louis-Auguste Bisson, Ascension du Mont-Blanc, les petits moulages de creux de mains se transforment en paysages miniatures, tantôt lacs tantôt montagnes. Les boîtes de Joseph Cornell et d’Hermann Pitz, placées côte à côte, proposent également des paysages inventés, sources d'interprétations, de rêves et de déplacements.
36
<center></center>Arnaud Vasseux
1969, Lyon - vit et travaille à Marseille
Sans titre (Encre flottante)
2015 Goudron, mélaminé.<br> Les premières formes de marbrures sur papier japonais furent nommées Suminagashi, ou encres flottantes. Inventée au XIIe siècle, cette technique graphique, qui accepte le hasard, est aujourd'hui appelée papier marbré ou papier à cuve, servant principalement dans le domaine de la reliure comme page de garde.
Arnaud Vasseux reprend cette technique japonaise ancienne dont les gestes et les éléments sont les plus simples. Un bac rempli d'eau sert de terrain d'expérimentation. Le rapport traditionnel est inversé : au lieu de verser l'encre sur le papier, on dépose le papier à la surface de l'encre. C'est la feuille qui vient capter, par simple contact, la pellicule d'encre qui flotte à la surface de l'eau. Comme dans la photographie, le support enregistre et saisit, tel un instantané, un état d’un événement ou d’un phénomène en mouvement.
Arnaud Vasseux 1969, Lyon - vit et travaille à Marseille Sans titre (Encre flottante) 2015 Goudron, mélaminé.
Les premières formes de marbrures sur papier japonais furent nommées Suminagashi, ou encres flottantes. Inventée au XIIe siècle, cette technique graphique, qui accepte le hasard, est aujourd'hui appelée papier marbré ou papier à cuve, servant principalement dans le domaine de la reliure comme page de garde. Arnaud Vasseux reprend cette technique japonaise ancienne dont les gestes et les éléments sont les plus simples. Un bac rempli d'eau sert de terrain d'expérimentation. Le rapport traditionnel est inversé : au lieu de verser l'encre sur le papier, on dépose le papier à la surface de l'encre. C'est la feuille qui vient capter, par simple contact, la pellicule d'encre qui flotte à la surface de l'eau. Comme dans la photographie, le support enregistre et saisit, tel un instantané, un état d’un événement ou d’un phénomène en mouvement.
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<center></center>Arnaud Vasseux
1969, Lyon - vit et travaille à Marseille
Sans titre (plaque de pelletz)
2013 Verre en billes brisées
Arnaud Vasseux 1969, Lyon - vit et travaille à Marseille Sans titre (plaque de pelletz) 2013 Verre en billes brisées
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<center></center>Arnaud Vasseux
1969, Lyon - vit et travaille à Marseille
Sans titre
(plâtre photographique)
2013 Plâtre avec pigment coulé dans une forme en verre soufflé
Arnaud Vasseux 1969, Lyon - vit et travaille à Marseille Sans titre (plâtre photographique) 2013 Plâtre avec pigment coulé dans une forme en verre soufflé
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<center></center>Auguste-Rosalie Bisson
1823, Paris - 1900, Paris
Louis-Auguste Bisson
1814, Paris - 1876, Paris
Vallée blanche de Chamonix
1862
Épreuve sur papier albuminé
Auguste-Rosalie Bisson 1823, Paris - 1900, Paris Louis-Auguste Bisson 1814, Paris - 1876, Paris Vallée blanche de Chamonix 1862 Épreuve sur papier albuminé
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<center></center>Arnaud Vasseux
1969, Lyon - vit et travaille à Marseille
Sans titre
(plâtre photographique)
2013 Plâtre avec pigment coulé dans une forme en verre soufflé<br>

Il nous a tendu la main avec une petite flaque de verre noir à l’intérieur, un petit lac sombre et vibrant en guise d'offrande. Le geste était à la fois mobile et tranquille, vivant et statique.
Arnaud Vasseux a procédé au moulage de chaque creux de main des membres de l'équipe du Cirva pour ensuite transposer ces négatifs en verre translucide gris d’une magnifique intensité. Petite pièce portative, chaque forme délicatement imprimée par les empreintes de peau devient un paysage miniature et complexe. Montagne et lac à la fois, c'est une œuvre qui se compose et se décompose, en variation solitaire ou groupée, un geste de sculpteur empreint de modestie et de générosité
Arnaud Vasseux 1969, Lyon - vit et travaille à Marseille Sans titre (plâtre photographique) 2013 Plâtre avec pigment coulé dans une forme en verre soufflé
Il nous a tendu la main avec une petite flaque de verre noir à l’intérieur, un petit lac sombre et vibrant en guise d'offrande. Le geste était à la fois mobile et tranquille, vivant et statique. Arnaud Vasseux a procédé au moulage de chaque creux de main des membres de l'équipe du Cirva pour ensuite transposer ces négatifs en verre translucide gris d’une magnifique intensité. Petite pièce portative, chaque forme délicatement imprimée par les empreintes de peau devient un paysage miniature et complexe. Montagne et lac à la fois, c'est une œuvre qui se compose et se décompose, en variation solitaire ou groupée, un geste de sculpteur empreint de modestie et de générosité
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<center></center>Arnaud Vasseux
1969, Lyon - vit et travaille à Marseille
Sans titre
(plâtre photographique)
2013 Plâtre avec pigment coulé dans une forme en verre soufflé
Arnaud Vasseux 1969, Lyon - vit et travaille à Marseille Sans titre (plâtre photographique) 2013 Plâtre avec pigment coulé dans une forme en verre soufflé
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<center></center>Arnaud Vasseux
1969, Lyon - vit et travaille à Marseille
Creux
2011/2013 Pâte de verre.
Arnaud Vasseux 1969, Lyon - vit et travaille à Marseille Creux 2011/2013 Pâte de verre.
43
<center></center>Joseph Cornell
1903, Nyack (E-U) - 1972, New York
Flat sand box
1950
Boîte et objets divers
Joseph Cornell 1903, Nyack (E-U) - 1972, New York Flat sand box 1950 Boîte et objets divers
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<center></center>Hermann Pitz 
1956, Oldenburg - vit et travaille à Munich
Forme entière
1994
Verre coulé dans un moule, bois entoilé et papier
Hermann Pitz 1956, Oldenburg - vit et travaille à Munich Forme entière 1994 Verre coulé dans un moule, bois entoilé et papier
45
<center></center>Cette salle réunit des artistes pluridisciplinaires ayant introduit au Cirva leurs questionnements sur la mise en scène, la performance, le mouvement à travers la peinture, le design et l'architecture. La série des Concepts de Robert Wilson amène au sein de l'espace d'exposition une dimension scénique chère au créateur. Il compose avec la lumière et ses incessantes transformations. Comme pour les Hard Ede Jana Sterbak, ces pièces jouent de l'analogie entre l'objet fonctionnel du quotidien, le vase, et l'œuvre d'art créée pour être ressentie.
Alors que l'Anthropométrie 123 d'Yves Klein, utilisant la célèbre technique des pinceaux vivants, renvoie a l'acte performatif de la peinture directement au moyen du corps, les œuvres en verre contiennent aussi la dimension physique du souffle et de l'effort requis pour les réaliser.
Le grand paravent d'Andrea Branzi, composé de lames de verre déformées et de branches d'arbres, invite à expérimenter l'espace à l'échelle de son propre corps, introduisant le mouvement dans un usage apparemment statique
Cette salle réunit des artistes pluridisciplinaires ayant introduit au Cirva leurs questionnements sur la mise en scène, la performance, le mouvement à travers la peinture, le design et l'architecture. La série des Concepts de Robert Wilson amène au sein de l'espace d'exposition une dimension scénique chère au créateur. Il compose avec la lumière et ses incessantes transformations. Comme pour les Hard Ede Jana Sterbak, ces pièces jouent de l'analogie entre l'objet fonctionnel du quotidien, le vase, et l'œuvre d'art créée pour être ressentie. Alors que l'Anthropométrie 123 d'Yves Klein, utilisant la célèbre technique des pinceaux vivants, renvoie a l'acte performatif de la peinture directement au moyen du corps, les œuvres en verre contiennent aussi la dimension physique du souffle et de l'effort requis pour les réaliser. Le grand paravent d'Andrea Branzi, composé de lames de verre déformées et de branches d'arbres, invite à expérimenter l'espace à l'échelle de son propre corps, introduisant le mouvement dans un usage apparemment statique
46
<center></center>S'étalant sur une dizaine d'années environ, de 1994 à 2005, le travail de Robert Wilson au Cirva représente comme un mou¬vement, une sorte de flux traduisant le dialogue entre l'artiste et le souffleur.
Partant toujours du dessin qu'il accomplit dans l'atelier à l'aide de pastels gras, les formes qu'il imagine construisent peu à peu un ensemble qui tend à définir une échelle de valeur sur l'idée de la lumière, allant de l'opacité à la translucidité.
«J'ai travaillé avec les contraires - la lumière comme sculpture pour une installation, le son convoqué pour un arrangement architectural dans le temps et dans l'espace. J'ai également essayé des pièces d'usage courant, aussi traditionnelles que des vases en verre. L'esthétique de ces pièces négocie avec les opposés ou les contrepoints léger-lourd, fonctionnel-non fonctionnel. Il y a là toutes les caractéristiques de la plupart de mes œuvres. »
S'étalant sur une dizaine d'années environ, de 1994 à 2005, le travail de Robert Wilson au Cirva représente comme un mou¬vement, une sorte de flux traduisant le dialogue entre l'artiste et le souffleur. Partant toujours du dessin qu'il accomplit dans l'atelier à l'aide de pastels gras, les formes qu'il imagine construisent peu à peu un ensemble qui tend à définir une échelle de valeur sur l'idée de la lumière, allant de l'opacité à la translucidité. «J'ai travaillé avec les contraires - la lumière comme sculpture pour une installation, le son convoqué pour un arrangement architectural dans le temps et dans l'espace. J'ai également essayé des pièces d'usage courant, aussi traditionnelles que des vases en verre. L'esthétique de ces pièces négocie avec les opposés ou les contrepoints léger-lourd, fonctionnel-non fonctionnel. Il y a là toutes les caractéristiques de la plupart de mes œuvres. »
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<center></center>Robert Wilson
1941, Texas - vit et travaille à Water Mill (E-U)
Concept
1994/2004 Verre soufflé
Robert Wilson 1941, Texas - vit et travaille à Water Mill (E-U) Concept 1994/2004 Verre soufflé
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<center></center>Robert Wilson
1941, Texas - vit et travaille à Water Mill (E-U)
Concept
1994/2004 Verre soufflé
Robert Wilson 1941, Texas - vit et travaille à Water Mill (E-U) Concept 1994/2004 Verre soufflé
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<center></center>Jana Sterbak
1955, Prague - vit et travaille à Montréal
Hard entry
2003/2004 Verre soufflé<br>
Les œuvres de Jana Sterbak produisent souvent l'effet de coups de poing, elles véhiculent une réalité crue, parfois violente mais sans artifice. Les légendes, les contes, les croyances populaires sont source d'inspiration, ainsi que tout ce qui a trait aux énergies, aux souffrances et au dépassement du corps humain.
Harci Entry est un ensemble d'emboîtement de contenants très lourds, évoquant le rythme d'une spirale. La légère déformation des cercles, chacun étant unique car façonné par la main du verrier, permet l'ajustement nécessaire à cet effet concentrique. L'œil se met alors en mouvement pour suivre la trajectoire du verre et créer ainsi un sentiment de resserrement. Chacune des enveloppes de verre renferme une force vitale générée par le matériau, par le geste et le souffle du verrier, une énergie qui une fois de plus participe d'un questionnement sur les limites.
Jana Sterbak 1955, Prague - vit et travaille à Montréal Hard entry 2003/2004 Verre soufflé
Les œuvres de Jana Sterbak produisent souvent l'effet de coups de poing, elles véhiculent une réalité crue, parfois violente mais sans artifice. Les légendes, les contes, les croyances populaires sont source d'inspiration, ainsi que tout ce qui a trait aux énergies, aux souffrances et au dépassement du corps humain. Harci Entry est un ensemble d'emboîtement de contenants très lourds, évoquant le rythme d'une spirale. La légère déformation des cercles, chacun étant unique car façonné par la main du verrier, permet l'ajustement nécessaire à cet effet concentrique. L'œil se met alors en mouvement pour suivre la trajectoire du verre et créer ainsi un sentiment de resserrement. Chacune des enveloppes de verre renferme une force vitale générée par le matériau, par le geste et le souffle du verrier, une énergie qui une fois de plus participe d'un questionnement sur les limites.
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<center></center>Jana Sterbak
1955, Prague - vit et travaille à Montréal
Hard entry
2003/2004 Verre soufflé
Jana Sterbak 1955, Prague - vit et travaille à Montréal Hard entry 2003/2004 Verre soufflé
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<center></center>Jana Sterbak
1955, Prague - vit et travaille à Montréal
Hard entry
2003/2004 Verre soufflé
Jana Sterbak 1955, Prague - vit et travaille à Montréal Hard entry 2003/2004 Verre soufflé
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<center></center>Jana Sterbak
1955, Prague - vit et travaille à Montréal
Hard entry
2003/2004 Verre soufflé
Jana Sterbak 1955, Prague - vit et travaille à Montréal Hard entry 2003/2004 Verre soufflé
53
<center></center>Andrea Branzi
1938, Florence - vit et travaille à Milan
Giardino di vetro
2004 Verre thermoformé, bois et métal 
Collection Cirva
Les réalisations d'Andrea Branzi dans l'atelier du Cirva s'inscrivent dans un projet global de l'artiste sur l'alliance entre nature et architecture, vision que le designer italien développe tout au long de sa vie. Il conçoit la ville comme un espace mobile, géré par les différents flux et où le design prend une place fondamentale car offrant des solutions flexibles et innovantes. La rencontre entre Branzi et le Cirva (de 2001 à 2005) permet d'exprimer avec le verre ce que l’artiste défend dans son approche du design à l'orée des années 2000 et qu'il appelle la « modernité simple » dans le contexte du XXI* siècle naissant. Au Cirva, il réfléchit ainsi à toutes les échelles d'objets, chacun étant à la fois fonctionnel et décoratif, oscillant toujours entre fragilité et densité.
Les grands paravents de Giardino di Vetro associent des lames de verre thermoformé et des branches d'arbres à l'état brut, dressées comme une forêt. L'ensemble compose une sorte de grille opposant dans l'espace les lignes verticales et horizontales.
Andrea Branzi 1938, Florence - vit et travaille à Milan Giardino di vetro 2004 Verre thermoformé, bois et métal Collection Cirva Les réalisations d'Andrea Branzi dans l'atelier du Cirva s'inscrivent dans un projet global de l'artiste sur l'alliance entre nature et architecture, vision que le designer italien développe tout au long de sa vie. Il conçoit la ville comme un espace mobile, géré par les différents flux et où le design prend une place fondamentale car offrant des solutions flexibles et innovantes. La rencontre entre Branzi et le Cirva (de 2001 à 2005) permet d'exprimer avec le verre ce que l’artiste défend dans son approche du design à l'orée des années 2000 et qu'il appelle la « modernité simple » dans le contexte du XXI* siècle naissant. Au Cirva, il réfléchit ainsi à toutes les échelles d'objets, chacun étant à la fois fonctionnel et décoratif, oscillant toujours entre fragilité et densité. Les grands paravents de Giardino di Vetro associent des lames de verre thermoformé et des branches d'arbres à l'état brut, dressées comme une forêt. L'ensemble compose une sorte de grille opposant dans l'espace les lignes verticales et horizontales.
54
<center></center>1960, Afragola (Italie) – vit et travaille à Bari et Paris.
Il rosa di maggio 
2008/2009 Verre soufflé et décor peint à l'émail par l’artiste.<br>
Giuseppe Caccavale déplace ici le dessin qu'il a pour habitude de réaliser sur papier avec des pastels, pour le faire vivre de façon calme et poétique sur de grands gobelets de verre soufflé, formes simples et généreuses, des « contenants de lumière ». De très longues heures sont passées dans l'atelier à dessiner directement sur le verre avec des émaux.
Les dessins, enfant solitaire jouant ou encore visages simplifiés, sont des traces d'un retour au commencement, une manière d'indiquer que l'art se nourrit perpétuellement du passé, que la modernité est chaque fois réinventée à l'aune de l'histoire.
1960, Afragola (Italie) – vit et travaille à Bari et Paris. Il rosa di maggio 2008/2009 Verre soufflé et décor peint à l'émail par l’artiste.
Giuseppe Caccavale déplace ici le dessin qu'il a pour habitude de réaliser sur papier avec des pastels, pour le faire vivre de façon calme et poétique sur de grands gobelets de verre soufflé, formes simples et généreuses, des « contenants de lumière ». De très longues heures sont passées dans l'atelier à dessiner directement sur le verre avec des émaux. Les dessins, enfant solitaire jouant ou encore visages simplifiés, sont des traces d'un retour au commencement, une manière d'indiquer que l'art se nourrit perpétuellement du passé, que la modernité est chaque fois réinventée à l'aune de l'histoire.
55
<center></center>1960, Afragola (Italie) – vit et travaille à Bari et Paris.
Il rosa di maggio 
2008/2009 Verre soufflé et décor peint à l'émail par l’artiste.
1960, Afragola (Italie) – vit et travaille à Bari et Paris. Il rosa di maggio 2008/2009 Verre soufflé et décor peint à l'émail par l’artiste.
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<center></center>Giuseppe Caccavale
1960, Afragola (Italie) - vit et travaille à Bari et Paris
La scuola delle merlettaie cieche
1997/2000 Verre gravé par abrasion (mèche diamantée) et métal
Giuseppe Caccavale 1960, Afragola (Italie) - vit et travaille à Bari et Paris La scuola delle merlettaie cieche 1997/2000 Verre gravé par abrasion (mèche diamantée) et métal
57
<center></center>Jean-Luc Moulène
1955, Reims - vit et travaille à Paris
Nœud soufflé 0.1 (Blown knot 0.1)
Nœud soufflé 3.1 (Blown knot 3.1) 
Nœud soufflé 4.1 (Blown knot 4.1) 
Nœud soufflé 5.1 (Blown knot 5.1) 
Nœud soufflé 5.2 (Blown knot 5.2)
<br>Les Nœuds soufflés de Jean-Luc Moulène nous montrent comment des préoccupations résolument mathématiques peuvent conduire à la construction de formes propres à la sculpture mais dégagées de tout détail superflu ou décoratif.
Sur la base de la classification des différentes typologies de nœuds établie par le physicien anglais Peter Guthrie Tait en 1867 Jean-Luc Moulène a cherché à décrire et conceptualiser la notion de complexité, au soutien de laquelle «seules les mathématiques apportent des modèles sérieux».
Il explique qu'au moyen des nœuds, il est possible de «décrire des situations chaotiques de manière précise, les nœuds étant en quelque sorte les
Jean-Luc Moulène 1955, Reims - vit et travaille à Paris Nœud soufflé 0.1 (Blown knot 0.1) Nœud soufflé 3.1 (Blown knot 3.1) Nœud soufflé 4.1 (Blown knot 4.1) Nœud soufflé 5.1 (Blown knot 5.1) Nœud soufflé 5.2 (Blown knot 5.2)
Les Nœuds soufflés de Jean-Luc Moulène nous montrent comment des préoccupations résolument mathématiques peuvent conduire à la construction de formes propres à la sculpture mais dégagées de tout détail superflu ou décoratif. Sur la base de la classification des différentes typologies de nœuds établie par le physicien anglais Peter Guthrie Tait en 1867 Jean-Luc Moulène a cherché à décrire et conceptualiser la notion de complexité, au soutien de laquelle «seules les mathématiques apportent des modèles sérieux». Il explique qu'au moyen des nœuds, il est possible de «décrire des situations chaotiques de manière précise, les nœuds étant en quelque sorte les "concepts" de la matière, c'est-à-dire des outils qui permettent de la décrire. Et de la travailler. »
58
<center></center>Jean-Luc Moulène
1955, Reims - vit et travaille à Paris
For birds 
2014 Verre soufflé et métal.<br>
For birds est une tentative poétique d'emprisonner le ciel dans la cage à oiseaux. L'air soufflé à l'intérieur ouvre alors un espace de libération plutôt qu'un périmètre d'enfermement, source potentielle d'asphyxie. L'artiste inverse la lecture de la cage avec simplicité tout en touchant à des préoccupations actuelles et universelles de nos sociétés contemporaines : la privation de liberté, le rétrécissement des frontières et la quête d'un monde meilleur où le ciel serait toujours bleu.
For birds côtoie le Monument aux oiseaux de Max Ernst où l'on distingue dans un entrelacs de courbes, disposées en deux groupes, des colombes qui s'accouplent. L’envol du couple dans le ciel bleu prend le contre-pied de la cage, ouvrant sur l'évasion et suggérant un ailleurs rempli de promesses.
Jean-Luc Moulène 1955, Reims - vit et travaille à Paris For birds 2014 Verre soufflé et métal.
For birds est une tentative poétique d'emprisonner le ciel dans la cage à oiseaux. L'air soufflé à l'intérieur ouvre alors un espace de libération plutôt qu'un périmètre d'enfermement, source potentielle d'asphyxie. L'artiste inverse la lecture de la cage avec simplicité tout en touchant à des préoccupations actuelles et universelles de nos sociétés contemporaines : la privation de liberté, le rétrécissement des frontières et la quête d'un monde meilleur où le ciel serait toujours bleu. For birds côtoie le Monument aux oiseaux de Max Ernst où l'on distingue dans un entrelacs de courbes, disposées en deux groupes, des colombes qui s'accouplent. L’envol du couple dans le ciel bleu prend le contre-pied de la cage, ouvrant sur l'évasion et suggérant un ailleurs rempli de promesses.
59
<center></center>Max Ernst
1891, Brühl (Allemagne) - 1976, Paris
Monument aux oiseaux
1927Huile sur toile.
Max Ernst 1891, Brühl (Allemagne) - 1976, Paris Monument aux oiseaux 1927Huile sur toile.
60
<center></center>Dominique Blais
1874, Châteaubriand – vit et travaille à Paris.
Sans titre (Les colonnes d'air)
2014 Verre soufflé
Dominique Blais 1874, Châteaubriand – vit et travaille à Paris. Sans titre (Les colonnes d'air) 2014 Verre soufflé
61
<center></center>Le projet de recherche de Pascal Broccolichi au Cirva consistait à expérimenter avec le verre le phénomène de l'harmonique infini. L'artiste définit ses intentions comme suit :
« Il s'agit de décomposer et d'amplifier les effets vibratoires d'un lieu et de les rejouer en continu sous la forme d'une boucle sonore auto ondulatoire - l'idée étant de construire un véritable instrument qui génère des effets de totalité d'espace ».
L'œuvre Espace résonné poursuit la réflexion de l'artiste autour du son comme matière plastique. Elle prend en compte l'environnement en tant qu'espace esthétique, privilégiant l'expérience cognitive et sensorielle du visiteur. Ses œuvres et ses installations sont des invitations à écouter et corrélativement à prendre conscience des effets des déplacements de son propre corps dans l'espace.
Le projet de recherche de Pascal Broccolichi au Cirva consistait à expérimenter avec le verre le phénomène de l'harmonique infini. L'artiste définit ses intentions comme suit : « Il s'agit de décomposer et d'amplifier les effets vibratoires d'un lieu et de les rejouer en continu sous la forme d'une boucle sonore auto ondulatoire - l'idée étant de construire un véritable instrument qui génère des effets de totalité d'espace ». L'œuvre Espace résonné poursuit la réflexion de l'artiste autour du son comme matière plastique. Elle prend en compte l'environnement en tant qu'espace esthétique, privilégiant l'expérience cognitive et sensorielle du visiteur. Ses œuvres et ses installations sont des invitations à écouter et corrélativement à prendre conscience des effets des déplacements de son propre corps dans l'espace.
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<center></center>Le projet de recherche de Pascal Broccolichi au Cirva consistait à expérimenter avec le verre le phénomène de l'harmonique infini. L'artiste définit ses intentions comme suit :
« Il s'agit de décomposer et d'amplifier les effets vibratoires d'un lieu et de les rejouer en continu sous la forme d'une boucle sonore auto ondulatoire - l'idée étant de construire un véritable instrument qui génère des effets de totalité d'espace ».
L'œuvre Espace résonné poursuit la réflexion de l'artiste autour du son comme matière plastique. Elle prend en compte l'environnement en tant qu'espace esthétique, privilégiant l'expérience cognitive et sensorielle du visiteur. Ses œuvres et ses installations sont des invitations à écouter et corrélativement à prendre conscience des effets des déplacements de son propre corps dans l'espace.
Le projet de recherche de Pascal Broccolichi au Cirva consistait à expérimenter avec le verre le phénomène de l'harmonique infini. L'artiste définit ses intentions comme suit : « Il s'agit de décomposer et d'amplifier les effets vibratoires d'un lieu et de les rejouer en continu sous la forme d'une boucle sonore auto ondulatoire - l'idée étant de construire un véritable instrument qui génère des effets de totalité d'espace ». L'œuvre Espace résonné poursuit la réflexion de l'artiste autour du son comme matière plastique. Elle prend en compte l'environnement en tant qu'espace esthétique, privilégiant l'expérience cognitive et sensorielle du visiteur. Ses œuvres et ses installations sont des invitations à écouter et corrélativement à prendre conscience des effets des déplacements de son propre corps dans l'espace.
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<center></center>Le projet de recherche de Pascal Broccolichi au Cirva consistait à expérimenter avec le verre le phénomène de l'harmonique infini. L'artiste définit ses intentions comme suit :
« Il s'agit de décomposer et d'amplifier les effets vibratoires d'un lieu et de les rejouer en continu sous la forme d'une boucle sonore auto ondulatoire - l'idée étant de construire un véritable instrument qui génère des effets de totalité d'espace ».
L'œuvre Espace résonné poursuit la réflexion de l'artiste autour du son comme matière plastique. Elle prend en compte l'environnement en tant qu'espace esthétique, privilégiant l'expérience cognitive et sensorielle du visiteur. Ses œuvres et ses installations sont des invitations à écouter et corrélativement à prendre conscience des effets des déplacements de son propre corps dans l'espace.
Le projet de recherche de Pascal Broccolichi au Cirva consistait à expérimenter avec le verre le phénomène de l'harmonique infini. L'artiste définit ses intentions comme suit : « Il s'agit de décomposer et d'amplifier les effets vibratoires d'un lieu et de les rejouer en continu sous la forme d'une boucle sonore auto ondulatoire - l'idée étant de construire un véritable instrument qui génère des effets de totalité d'espace ». L'œuvre Espace résonné poursuit la réflexion de l'artiste autour du son comme matière plastique. Elle prend en compte l'environnement en tant qu'espace esthétique, privilégiant l'expérience cognitive et sensorielle du visiteur. Ses œuvres et ses installations sont des invitations à écouter et corrélativement à prendre conscience des effets des déplacements de son propre corps dans l'espace.
64
<center></center>Gaetano Pesce
1939, La Spezia - vit et travaille à New York
15. Pari impossible
1988/1992 Technique Joliette (perles de verre monochromes fondues à plat ou dans un moule et thermoformées)<br>Le designer italien Gaetano Pesce a travaillé au Cirva sur une période d'environ cinq années, de 1987 à 1992. Il investit alors l'atelier comme un véritable laboratoire d'expériences, élaborant un programme concentré sur des sessions régulières et cherche à dépasser les esthétiques traditionnelles du matériau. Depuis le début des années soixante-dix, Gaetano Pesce a multiplié les recherches autour des technologies innovantes et des matériaux de synthèse (plastiques, résines et divers polymères).
Au Cirva, il s'est laissé guider par la matière pour donner forme à des prototypes et des pièces uniques, sans prétention décorative ou fonctionnelle. Il a baptisé toutes ces séries de noms liés à la ville de Marseille, source d'inspiration : Plage / Vieux-Port/ Joliette / Pastis / Mistral. Son leitmotiv aura été de mettre au point des exemples de possibilité de travail du verre et de révéler de nouveaux potentiels pour ce matériau. Les pièces réalisées au Cirva, comme la plupart des œuvres de Gaetano Pesce, contribuent à rapprocher les techniques artisanales de celles de la grande série. Son travail cherche à démocratiser l'objet singulier avec l'utopie de l'émancipation de l'individu dans la société.
Gaetano Pesce 1939, La Spezia - vit et travaille à New York 15. Pari impossible 1988/1992 Technique Joliette (perles de verre monochromes fondues à plat ou dans un moule et thermoformées)
Le designer italien Gaetano Pesce a travaillé au Cirva sur une période d'environ cinq années, de 1987 à 1992. Il investit alors l'atelier comme un véritable laboratoire d'expériences, élaborant un programme concentré sur des sessions régulières et cherche à dépasser les esthétiques traditionnelles du matériau. Depuis le début des années soixante-dix, Gaetano Pesce a multiplié les recherches autour des technologies innovantes et des matériaux de synthèse (plastiques, résines et divers polymères). Au Cirva, il s'est laissé guider par la matière pour donner forme à des prototypes et des pièces uniques, sans prétention décorative ou fonctionnelle. Il a baptisé toutes ces séries de noms liés à la ville de Marseille, source d'inspiration : Plage / Vieux-Port/ Joliette / Pastis / Mistral. Son leitmotiv aura été de mettre au point des exemples de possibilité de travail du verre et de révéler de nouveaux potentiels pour ce matériau. Les pièces réalisées au Cirva, comme la plupart des œuvres de Gaetano Pesce, contribuent à rapprocher les techniques artisanales de celles de la grande série. Son travail cherche à démocratiser l'objet singulier avec l'utopie de l'émancipation de l'individu dans la société.
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<center></center>
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<center></center>Gaetano Pesce 
1939, La Spezia - vit et travaille à New York
29. Grand pavé bleu
1988/1992
Technique Vieux Port (verre plat brisé ou découpé en lanières ou barrettes thermocollées et thermoformées dans un moule)
Gaetano Pesce 1939, La Spezia - vit et travaille à New York 29. Grand pavé bleu 1988/1992 Technique Vieux Port (verre plat brisé ou découpé en lanières ou barrettes thermocollées et thermoformées dans un moule)
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<center></center>Gaetano Pesce
1939, La Spezia - vit et travaille à New York
Bautta (modèle) (en haut)
1987/1992 Technique Mistral (poudre de verre en fusion projetée par pistolet sur un moule)<br>

Gaetano Pesce
1939, La Spezia - vit et travaille à New York
20. Pavarotti 
1988/1992 Technique Joliette (perles de verre monochromes fondues à plat ou dans un moule et thermoformées)<br>

Gaetano Pesce
1939, La Spezia - vit et travaille à New York
7 bis. 62èm€
1988/1992 Technique Mistral (poudre de verre en fusion projetée par pistolet sur un moule)
<br>
Gaetano Pesce
1939, La Spezia - vit et travaille à New York
152: Sable
1988/1992 Technique Plage (poudres de verre associées ou non à des perles de verre ou à des oxydes, thermocollées et thermoformées dans un moule)
Gaetano Pesce 1939, La Spezia - vit et travaille à New York Bautta (modèle) (en haut) 1987/1992 Technique Mistral (poudre de verre en fusion projetée par pistolet sur un moule)
Gaetano Pesce 1939, La Spezia - vit et travaille à New York 20. Pavarotti 1988/1992 Technique Joliette (perles de verre monochromes fondues à plat ou dans un moule et thermoformées)
Gaetano Pesce 1939, La Spezia - vit et travaille à New York 7 bis. 62èm€ 1988/1992 Technique Mistral (poudre de verre en fusion projetée par pistolet sur un moule)
Gaetano Pesce 1939, La Spezia - vit et travaille à New York 152: Sable 1988/1992 Technique Plage (poudres de verre associées ou non à des perles de verre ou à des oxydes, thermocollées et thermoformées dans un moule)
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<center></center>Gaetano Pesce
1939, La Spezia - vit et travaille à New York
20. Pavarotti 
1988/1992 Technique Joliette (perles de verre monochromes fondues à plat ou dans un moule et thermoformées)
Gaetano Pesce 1939, La Spezia - vit et travaille à New York 20. Pavarotti 1988/1992 Technique Joliette (perles de verre monochromes fondues à plat ou dans un moule et thermoformées)
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<center></center>Gaetano Pesce
1939, La Spezia - vit et travaille à New York
58. Pastis profond
1988/1992 Technique Pastis (bouteille entière ou brisée, prise ou non en sandwich entre 2 feuilles de verre à vitre thermocollées et thermoformées dans un moule) et polyuréthane.<br>Gaetano Pesce 
1939, La Spezia - vit et travaille à New York
36. Impasse
1988/1992 Technique Vieux Port (verre plat brisé ou découpé en lanières ou barrettes thermocollées et thermoformées dans un moule) et caoutchouc
Gaetano Pesce 1939, La Spezia - vit et travaille à New York 58. Pastis profond 1988/1992 Technique Pastis (bouteille entière ou brisée, prise ou non en sandwich entre 2 feuilles de verre à vitre thermocollées et thermoformées dans un moule) et polyuréthane.
Gaetano Pesce 1939, La Spezia - vit et travaille à New York 36. Impasse 1988/1992 Technique Vieux Port (verre plat brisé ou découpé en lanières ou barrettes thermocollées et thermoformées dans un moule) et caoutchouc
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<center></center>Gaetano Pesce
1939, La Spezia - vit et travaille à New York
58. Pastis profond
1988/1992 Technique Pastis (bouteille entière ou brisée, prise ou non en sandwich entre 2 feuilles de verre à vitre thermocollées et thermoformées dans un moule) et polyuréthane
Gaetano Pesce 1939, La Spezia - vit et travaille à New York 58. Pastis profond 1988/1992 Technique Pastis (bouteille entière ou brisée, prise ou non en sandwich entre 2 feuilles de verre à vitre thermocollées et thermoformées dans un moule) et polyuréthane
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<center></center>Gaetano Pesce
1939, La Spezia - vit et travaille à New York
17. Bonne chance n°2 
1988/1992 Technique Joliette (perles de verre monochromes fondues à plat ou dans un moule et thermoformées)
Gaetano Pesce 1939, La Spezia - vit et travaille à New York 17. Bonne chance n°2 1988/1992 Technique Joliette (perles de verre monochromes fondues à plat ou dans un moule et thermoformées)
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<center></center>Gaetano Pesce
1939, La Spezia - vit et travaille à New York
125. Casa
1988/1992
Technique Vieux Port (verre plat brisé ou découpé en lanières ou barrettes thermocollées et thermoformées dans un moule)
<br> Gaetano Pesce
1939, La Spezia-vit et travaille à New-York
154. Millepiedi	
1988/1992 Technique Plage (poudres de verre associées ou non à des perles de verre ou à des oxydes thermocollées et thermoformées dans un moule).
Gaetano Pesce 1939, La Spezia - vit et travaille à New York 125. Casa 1988/1992 Technique Vieux Port (verre plat brisé ou découpé en lanières ou barrettes thermocollées et thermoformées dans un moule)
Gaetano Pesce 1939, La Spezia-vit et travaille à New-York 154. Millepiedi 1988/1992 Technique Plage (poudres de verre associées ou non à des perles de verre ou à des oxydes thermocollées et thermoformées dans un moule).
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<center></center>Gaetano Pesce
1939, La Spezia - vit et travaille à New York
125. Casa
1988/1992
Technique Vieux Port (verre plat brisé ou découpé en lanières ou barrettes thermocollées et thermoformées dans un moule)
Gaetano Pesce 1939, La Spezia - vit et travaille à New York 125. Casa 1988/1992 Technique Vieux Port (verre plat brisé ou découpé en lanières ou barrettes thermocollées et thermoformées dans un moule)
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<center></center>Takesada Matsutani
1937 Ôsaka (Japon)
Sans titre
1965
Technique mixte sur toile
Takesada Matsutani 1937 Ôsaka (Japon) Sans titre 1965 Technique mixte sur toile
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<center></center>Antoni Tapies
1923, Barcelone - 2012, Barcelone
Rectangles
1976 Technique mixte sur bois
Antoni Tapies 1923, Barcelone - 2012, Barcelone Rectangles 1976 Technique mixte sur bois
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<center></center>Jean Dubuffet
1901, Le Havre - 1985, Paris
Brouette en surplomb I
1964 Huile et acrylique sur toile
Jean Dubuffet 1901, Le Havre - 1985, Paris Brouette en surplomb I 1964 Huile et acrylique sur toile
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