Exposition Le Banquet

Exposition à la Vieille Charité.

<center>La Vieille Charité.</center>La Vieille Charité et la chapelle Pierre Puget.
La Vieille Charité.
La Vieille Charité et la chapelle Pierre Puget.
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<center>De l’amphore à la coupe.</center>La pratique même du banquet grec induit l’usage d'un ensemble, riche et multiple, de vases en céramique pour manger et boire. Le vin est tout d’abord conditionné dans des amphores scellées avec des bouchons, et stockées dans les cales des bateaux ; ou dans des outres quand il voyage par voie terrestre. L’usage de la poix à l’intérieur de ces éléments est alors très répandu et permet de remédier à la porosité des conteneurs en assurant leur étanchéité. Ce ‘est qu'à partir du Ier siècle av. J.-C, qu’apparaît le tonneau. Le mélange du vin est préparé dans de grands vases ouverts (cratère, dinos…) Les formes fermées sont destinées à le transporter (amphore, stamnoï, peliké, hydrie,…) ou à le verser (œnochoé,olpé,…) Constituant le service du vin, cette vaisselle est très richement décorée. La technique de la céramique à figures noires se caractérise notamment par l’incision, qui permet d'indiquer des détails à l’intérieur de figures peintes en silhouettes se détachant sur un fond clair, dont la couleur est, soit la couleur naturelle de l'argile, soit celle d’une engobe diluée afin d’en nuancer la teinte. Le noir du vernis était révélé lors d’une cuisson en réduction (privée d’oxygène). Les potiers de l’Attique ont adopté cette technique vers 630 avant J.-C. La qualité du modelage et celle du décor vernis vaudront à cette production un succès exceptionnel. C’est vers 530 avant J.-C. qu’apparaît une nouvelle technique qui va supplanter la précédente : la céramique à figures rouges. Désormais, les figures sont mises en réserve et se détachent du fond enduit de vernis noir. L'incision est également abandonnée au profit du pinceau, ce qui permet à l'artiste d’être plus réaliste, notamment dans le traitement des détails anatomiques ou les plissés des draperies, et d'apporter la profondeur qui faisait défaut auparavant.
De l’amphore à la coupe.
La pratique même du banquet grec induit l’usage d'un ensemble, riche et multiple, de vases en céramique pour manger et boire. Le vin est tout d’abord conditionné dans des amphores scellées avec des bouchons, et stockées dans les cales des bateaux ; ou dans des outres quand il voyage par voie terrestre. L’usage de la poix à l’intérieur de ces éléments est alors très répandu et permet de remédier à la porosité des conteneurs en assurant leur étanchéité. Ce ‘est qu'à partir du Ier siècle av. J.-C, qu’apparaît le tonneau. Le mélange du vin est préparé dans de grands vases ouverts (cratère, dinos…) Les formes fermées sont destinées à le transporter (amphore, stamnoï, peliké, hydrie,…) ou à le verser (œnochoé,olpé,…) Constituant le service du vin, cette vaisselle est très richement décorée. La technique de la céramique à figures noires se caractérise notamment par l’incision, qui permet d'indiquer des détails à l’intérieur de figures peintes en silhouettes se détachant sur un fond clair, dont la couleur est, soit la couleur naturelle de l'argile, soit celle d’une engobe diluée afin d’en nuancer la teinte. Le noir du vernis était révélé lors d’une cuisson en réduction (privée d’oxygène). Les potiers de l’Attique ont adopté cette technique vers 630 avant J.-C. La qualité du modelage et celle du décor vernis vaudront à cette production un succès exceptionnel. C’est vers 530 avant J.-C. qu’apparaît une nouvelle technique qui va supplanter la précédente : la céramique à figures rouges. Désormais, les figures sont mises en réserve et se détachent du fond enduit de vernis noir. L'incision est également abandonnée au profit du pinceau, ce qui permet à l'artiste d’être plus réaliste, notamment dans le traitement des détails anatomiques ou les plissés des draperies, et d'apporter la profondeur qui faisait défaut auparavant.
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<center>Le SANG de DIONYSOS</center>Si les premières attestations de production de vin remontent à 5500-5000 avant J.-C. au Proche-Orient, ce n’est que vers 600 avant J.-C. que débute la viticulture en Gaule avec l’arrivée des premiers colons phocéens et la fondation de Massalia. Progressivement, la viticulture s'est diffusée depuis la Mésopotamie et l’Égypte vers les îles de la mer Égée et l’Asie Mineure. Des millénaires durant, la culture du vin est ainsi restée limitée à la seule moitié orientale du Bassin méditerranéen; elle gagne la Méditerranée occidentale au VIIIe siècle avant J.-C., sous l’impulsion de la colonisation grecque. La dilution du vin dans l’eau, douce ou salée, s’opère dans le cratère, vase dans lequel le contenu d’une amphore ou d’une outre est versé. Les proportions de vin et d’eau peuvent varier mais elles sont généralement déterminées au préalable par le symposiarque : 2/5, 3/8 ou 1 /4 de vin. Le vin conditionné en amphores conserve très souvent des pépins, des restes de peaux et de rafles ; il est donc nécessaire de le filtrer à l’aide de passoires en bronze. Avant de le boire, on y ajoute des aromates, des épices de la farine d’orge et du miel, et on y râpe même du fromage de chèvre au moyen d’une râpe de bronze. L’adjonction de plantes hallucinogènes semble également pratiquée. Plusieurs types de vin sont attestés, tels les vins nouveaux, les vins doux et les vins de cru, longuement vieillis avant d’être consommés. Le vin, comme le lait et le miel, joue un rôle important dans les cérémonies funéraires. Au terme de la crémation, les os du défunt sont lavés avec du vin, et dans les nécropoles, on procède à des libations durant les repas funéraires. Le mobilier déposé dans les tombes est généralement constitué de vases vinaires ou d’éléments de vaisselle caractéristiques du banquet ; on y retrouve parfois de petites râpes à fromage en bronze.
Le SANG de DIONYSOS
Si les premières attestations de production de vin remontent à 5500-5000 avant J.-C. au Proche-Orient, ce n’est que vers 600 avant J.-C. que débute la viticulture en Gaule avec l’arrivée des premiers colons phocéens et la fondation de Massalia. Progressivement, la viticulture s'est diffusée depuis la Mésopotamie et l’Égypte vers les îles de la mer Égée et l’Asie Mineure. Des millénaires durant, la culture du vin est ainsi restée limitée à la seule moitié orientale du Bassin méditerranéen; elle gagne la Méditerranée occidentale au VIIIe siècle avant J.-C., sous l’impulsion de la colonisation grecque. La dilution du vin dans l’eau, douce ou salée, s’opère dans le cratère, vase dans lequel le contenu d’une amphore ou d’une outre est versé. Les proportions de vin et d’eau peuvent varier mais elles sont généralement déterminées au préalable par le symposiarque : 2/5, 3/8 ou 1 /4 de vin. Le vin conditionné en amphores conserve très souvent des pépins, des restes de peaux et de rafles ; il est donc nécessaire de le filtrer à l’aide de passoires en bronze. Avant de le boire, on y ajoute des aromates, des épices de la farine d’orge et du miel, et on y râpe même du fromage de chèvre au moyen d’une râpe de bronze. L’adjonction de plantes hallucinogènes semble également pratiquée. Plusieurs types de vin sont attestés, tels les vins nouveaux, les vins doux et les vins de cru, longuement vieillis avant d’être consommés. Le vin, comme le lait et le miel, joue un rôle important dans les cérémonies funéraires. Au terme de la crémation, les os du défunt sont lavés avec du vin, et dans les nécropoles, on procède à des libations durant les repas funéraires. Le mobilier déposé dans les tombes est généralement constitué de vases vinaires ou d’éléments de vaisselle caractéristiques du banquet ; on y retrouve parfois de petites râpes à fromage en bronze.
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<center>DIONYSOS DIVIN MAÏTRE du VIN</center>La figure emblématique de Dionysos, occupe une place privilégiée dans le banquet, puisque c’est lui qui donna le vin aux hommes. Il est aujourd’hui encore un dieu familier, symbolisant les délices et les égarements liés à la consommation du vin, mais également un dieu civilisateur. Il est aussi celui qui leur a appris le savoir-boire, notamment en mélangeant l'eau au vin afin d'en tempérer les effets. C’est dans le cadre du symposion que l’on respecte cet usage : Dionysos est ainsi le dispensateur de la convivialité et de l’exaltation produite par le jus de raisin fermenté, « riche en joies » (polugêthês) et délice des mortels. Dionysos se fait aussi le médiateur entre les dieux et les hommes ; il surgit parmi eux pour briser le cadre social, unissant dans un même élan tous les habitants de la cité et les participants au banquet autour du divin breuvage. Plusieurs attributs le caractérisent dans l’iconographie des vases grecs : le thyrse, sceptre couronné d’une pomme de pin, le rameau de lierre ou de vigne, le canthare ou encore le rython, sorte de corne à boire. Le thiase, autre élément indissociable dieu, est le cortège des fidèles qui l’entourent et l'accompagnent : composé de satyres et de ménades, mais également de panthères, de boucs et d’ânes, il inclut aussi Silène. Êtres hybrides évoquant la bestialité, les satyres sont les serviteurs masculins du dieu ; ils sont représentés avec de grandes oreilles pointues, un nez camus, une longue queue chevaline et parfois un sexe en érection. Leur énergie sexuelle débordante se manifeste dans leurs fréquentes tentatives d'agression des ménades, sous l'effet du vin qu’ils consomment avec une volupté joyeuse.
DIONYSOS DIVIN MAÏTRE du VIN
La figure emblématique de Dionysos, occupe une place privilégiée dans le banquet, puisque c’est lui qui donna le vin aux hommes. Il est aujourd’hui encore un dieu familier, symbolisant les délices et les égarements liés à la consommation du vin, mais également un dieu civilisateur. Il est aussi celui qui leur a appris le savoir-boire, notamment en mélangeant l'eau au vin afin d'en tempérer les effets. C’est dans le cadre du symposion que l’on respecte cet usage : Dionysos est ainsi le dispensateur de la convivialité et de l’exaltation produite par le jus de raisin fermenté, « riche en joies » (polugêthês) et délice des mortels. Dionysos se fait aussi le médiateur entre les dieux et les hommes ; il surgit parmi eux pour briser le cadre social, unissant dans un même élan tous les habitants de la cité et les participants au banquet autour du divin breuvage. Plusieurs attributs le caractérisent dans l’iconographie des vases grecs : le thyrse, sceptre couronné d’une pomme de pin, le rameau de lierre ou de vigne, le canthare ou encore le rython, sorte de corne à boire. Le thiase, autre élément indissociable dieu, est le cortège des fidèles qui l’entourent et l'accompagnent : composé de satyres et de ménades, mais également de panthères, de boucs et d’ânes, il inclut aussi Silène. Êtres hybrides évoquant la bestialité, les satyres sont les serviteurs masculins du dieu ; ils sont représentés avec de grandes oreilles pointues, un nez camus, une longue queue chevaline et parfois un sexe en érection. Leur énergie sexuelle débordante se manifeste dans leurs fréquentes tentatives d'agression des ménades, sous l'effet du vin qu’ils consomment avec une volupté joyeuse.
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<center></center>05 Olpé. Dionysos tenant un rython et une branche de lierre entre 2 satyres Céramique à figures noires Attique (Grèce). Vers 550-500 av. J.-C.<br> 06. Amphore Cortège dionysiaque Céramique à figures noires, peintre du Mastos Attique (Grèce) Vers 550-500 av. J.-C. <br> 07 Péliké Dionysos assis, canthare à la main reçoit le vin d'une ménade tenant une oenochoé trilobée à figures rouges, attribué au peintre Hermonax. Attique(Grèce) Vers 460 av. J.-C. <br> 08. Amphore Un silène tenant un canthare court vers une ménade tenant un thyrse. Céramique à figures rouges. Atelier dit de «Nola». Attique(Grèce) Vers 450 av. J.-C.
05 Olpé. Dionysos tenant un rython et une branche de lierre entre 2 satyres Céramique à figures noires Attique (Grèce). Vers 550-500 av. J.-C.
06. Amphore Cortège dionysiaque Céramique à figures noires, peintre du Mastos Attique (Grèce) Vers 550-500 av. J.-C.
07 Péliké Dionysos assis, canthare à la main reçoit le vin d'une ménade tenant une oenochoé trilobée à figures rouges, attribué au peintre Hermonax. Attique(Grèce) Vers 460 av. J.-C.
08. Amphore Un silène tenant un canthare court vers une ménade tenant un thyrse. Céramique à figures rouges. Atelier dit de «Nola». Attique(Grèce) Vers 450 av. J.-C.
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<center> Amphore Cortège dionysiaque</center>Céramique à figures noires, peintre du Mastos Attique (Grèce) Vers 550-500 av. J.-C.
Amphore Cortège dionysiaque
Céramique à figures noires, peintre du Mastos Attique (Grèce) Vers 550-500 av. J.-C.
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<center>Olpé.</center>Dionysos tenant un rython et une branche de lierre entre 2 satyres Céramique à figures noires Attique (Grèce). Vers 550-500 av. J.-C.
Olpé.
Dionysos tenant un rython et une branche de lierre entre 2 satyres Céramique à figures noires Attique (Grèce). Vers 550-500 av. J.-C.
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<center>Olpé.</center>Dionysos tenant un rython et une branche de lierre entre 2 satyres Céramique à figures noires Attique (Grèce). Vers 550-500 av. J.-C.
Olpé.
Dionysos tenant un rython et une branche de lierre entre 2 satyres Céramique à figures noires Attique (Grèce). Vers 550-500 av. J.-C.
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<center>Olpé.</center>Dionysos tenant un rython et une branche de lierre entre 2 satyres Céramique à figures noires Attique (Grèce). Vers 550-500 av. J.-C.
Olpé.
Dionysos tenant un rython et une branche de lierre entre 2 satyres Céramique à figures noires Attique (Grèce). Vers 550-500 av. J.-C.
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<center>Péliké.</center>Dionysos assis, canthare à la main reçoit le vin d'une ménade tenant une oenochoé trilobée à figures rouges, attribué au peintre Hermonax. Attique (Grèce) Vers 460 av. J.-C.
Péliké.
Dionysos assis, canthare à la main reçoit le vin d'une ménade tenant une oenochoé trilobée à figures rouges, attribué au peintre Hermonax. Attique (Grèce) Vers 460 av. J.-C.
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<center>Amphore.</center>Un silène tenant un canthare court vers une ménade tenant un thyrse. Céramique à figures rouges. Atelier dit de «Nola». Attique(Grèce) Vers 450 av. J.-C.
Amphore.
Un silène tenant un canthare court vers une ménade tenant un thyrse. Céramique à figures rouges. Atelier dit de «Nola». Attique(Grèce) Vers 450 av. J.-C.
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<center>Péliké.</center>Jeune femme faisant une libation en l’honneur du départ d’un guerrier. Céramique à figures rouges Attique (Grèce) peintre d’Alchimachos : Vers 450 av. J.-C.
Péliké.
Jeune femme faisant une libation en l’honneur du départ d’un guerrier. Céramique à figures rouges Attique (Grèce) peintre d’Alchimachos : Vers 450 av. J.-C.
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<center>Autel à Pulvini avec inscription latine.</center>Une face inscrite, l'autre représentant des Dioscures faisant claquer leur fouet. Calcaire. Domazan (Gard). 200 – 300 après J.-C.
Autel à Pulvini avec inscription latine.
Une face inscrite, l'autre représentant des Dioscures faisant claquer leur fouet. Calcaire. Domazan (Gard). 200 – 300 après J.-C.
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<center>Coupe de Siana </center>Scène de banquet couché Céramique à figures noires Attique (Grèce) Vers 570 av. J.-C.
Coupe de Siana
Scène de banquet couché Céramique à figures noires Attique (Grèce) Vers 570 av. J.-C.
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<center>Coupe de Siana </center>Scène de banquet couché Céramique à figures noires Attique (Grèce) Vers 570 av. J.-C.
Coupe de Siana
Scène de banquet couché Céramique à figures noires Attique (Grèce) Vers 570 av. J.-C.
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<center>Figurine.</center>Banqueteur couché Terre cuite polychrome Thèbes (Grèce) 400-300 av. J.-C. ?
Figurine.
Banqueteur couché Terre cuite polychrome Thèbes (Grèce) 400-300 av. J.-C. ?
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<center>Figurine.</center>Couple de banqueteurs couchés Terre cuite polychrome Grande-Grèce (Italie) Vers 300 av. J.-C.
Figurine.
Couple de banqueteurs couchés Terre cuite polychrome Grande-Grèce (Italie) Vers 300 av. J.-C.
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<center>Trois salles de banquets à Marseille.</center>Dès le second quart du VIe siècle av. J.-C., on trouve à Marseille des salles de banquet (andrônes). Les plans de ces constructions comportant deux pièces se rapprochent de celles reconnues et bien documentées dans l’ensemble du monde grec entre l’époque archaïque et l’époque hellénistique. On trouve des édifices similaires dans tout le monde grec : à Pérachora (Corinthe en Grèce continentale), à Delphes (Priest’s House sur le sanctuaire d’Athéna Pronaia), à Aliki (Thasos), à Egine (le Théarion). Les dimensions internes des pièces, de plan carré, permettent de faire entrer des ensembles de sept ou huit lits (klinaï) d'environ 1,60/1,80 m sur 0,80 m. Leurs entrées, quand elles sont préservées, sont décentrées. Les mobiliers de fouille mis au jour sur ces sites confirment la pratique du boire (symposion) et du manger (deipnon) dans les salles. A l’époque romaine impériale (début du Ier siècle ap. J.-C.) des banquettes basses se trouvent le long des murs, un caniveau, un foyer et un autel (?) sont aménages (bâtiment du Parc des Phocéens, début du Ier siècle ap. J.-C.).
Trois salles de banquets à Marseille.
Dès le second quart du VIe siècle av. J.-C., on trouve à Marseille des salles de banquet (andrônes). Les plans de ces constructions comportant deux pièces se rapprochent de celles reconnues et bien documentées dans l’ensemble du monde grec entre l’époque archaïque et l’époque hellénistique. On trouve des édifices similaires dans tout le monde grec : à Pérachora (Corinthe en Grèce continentale), à Delphes (Priest’s House sur le sanctuaire d’Athéna Pronaia), à Aliki (Thasos), à Egine (le Théarion). Les dimensions internes des pièces, de plan carré, permettent de faire entrer des ensembles de sept ou huit lits (klinaï) d'environ 1,60/1,80 m sur 0,80 m. Leurs entrées, quand elles sont préservées, sont décentrées. Les mobiliers de fouille mis au jour sur ces sites confirment la pratique du boire (symposion) et du manger (deipnon) dans les salles. A l’époque romaine impériale (début du Ier siècle ap. J.-C.) des banquettes basses se trouvent le long des murs, un caniveau, un foyer et un autel (?) sont aménages (bâtiment du Parc des Phocéens, début du Ier siècle ap. J.-C.).
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<center>Thymiatérion ou brûle-parfum.</center>Retrouvé brisé et incomplet au centre de la pièce ronde de l'ensemble de la Place des Pistoles (VIes. avant J.-C.), ce vase particulier aux diverses appellations
Thymiatérion ou brûle-parfum.
Retrouvé brisé et incomplet au centre de la pièce ronde de l'ensemble de la Place des Pistoles (VIes. avant J.-C.), ce vase particulier aux diverses appellations "vase lanterne, urne cabane...", correspondrait plus précisément à un thymiatérion ou brûle-parfum. Il s'agit là d'une pièce exceptionnelle - à usage rituel - en céramique à pâte claire sans doute produite à Massalia. Le décor zoomorphe de style orientalisant à motifs noirs est peint à l'oxyde de manganèse, il présente des félins affrontés et séparés par des rosettes de points. Un animal fantastique, un griffon, peut avoir été peint sur la porte. Datation : 575-550 av. J.-C.
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<center></center>Dim. Restituées : H : 26 cm» 0:22 cm Restitution hypothétique : Pierre Architta» céramiste à Aubagne Novembre 2016
Dim. Restituées : H : 26 cm» 0:22 cm Restitution hypothétique : Pierre Architta» céramiste à Aubagne Novembre 2016
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<center>Fragments d'un cratère à colonnettes.</center>Décor peint géométrique céramique à pâte claire massaliète Marseille (France) 575-550 av. J.-C.
Fragments d'un cratère à colonnettes.
Décor peint géométrique céramique à pâte claire massaliète Marseille (France) 575-550 av. J.-C.
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<center></center>21 Canthare céramique étrusque de bucchero nero Etrurie (Italie) 575-550 av. J.-C.<br> 25 Vase à col et vasque carénée céramique grise monochrome décor d’ondes incisées Marseille (France) 575-550 av. J.-C. <br 31 Bol décor peint de languettes et de bandes céramique ionienne à vernis noir Ionie (Asie mineure) 575-550 av. J.-C. <br 31 Bol décor peint de languettes et de bandes céramique ionienne à vernis noir Ionie (Asie mineure) 575-550 av. J.-C. <br 32 Calice (coupe) décor peint céramique à pâte claire massaliète Marseile (France) 575-550 av.J.-C.
21 Canthare céramique étrusque de bucchero nero Etrurie (Italie) 575-550 av. J.-C.
25 Vase à col et vasque carénée céramique grise monochrome décor d’ondes incisées Marseille (France) 575-550 av. J.-C. <br 31 Bol décor peint de languettes et de bandes céramique ionienne à vernis noir Ionie (Asie mineure) 575-550 av. J.-C. <br 31 Bol décor peint de languettes et de bandes céramique ionienne à vernis noir Ionie (Asie mineure) 575-550 av. J.-C. <br 32 Calice (coupe) décor peint céramique à pâte claire massaliète Marseile (France) 575-550 av.J.-C.
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<center>Banqueter au Bord de la Mer</center>Le chantier archéologique du Collège Vieux-Port se situe au pied de la butte Saint-Laurent à l’entrée du port antique ou Lacydon. Le site a été classé au titre des Monuments Historiques en 2009. L'histoire du gisement s’étage des premières fréquentations au Bronze moyen (vers 1600-1350 av. J.-C.) jusqu'à la construction à l’époque augustéenne du théâtre antique, puis sa disparition aux VIe-VIIe s. ap. J.-C. Construction d'une première salle de banquet monumentale Aux alentours-de 540-530 av. J.-C. est construit un édifice rectangulaire de 12 x 8,50 m. Cette construction surélevée comportant deux pièces est comparable aux édifices en relation avec la pratique du banquet grec attestée à Marseille dès 580-560 av. J.-C, et dans l’ensemble du monde grec entre les époques archaïque et hellénistique. Neuf lits ou klinaï d’environ 1,80 m x 0,90 m sont restituables dans chaque pièce. Le bâtiment C1, une salle de banquet ? Edifice rectangulaire de 6,50 m sur 5,20 m présente des sols robustes au mortier et des enduits muraux. Le bâtiment B, un édifice cultuel (oïkos) ? Edifice rectangulaire de 7,80 m sur 5,80 m comportant un décor mural composé de bandes rouges et bleues et d’une frise d’oves en creux rouges et bleus séparés par des dards en relief. De riches banqueteurs Les 71 vases à boire sont illustrés par 67 coupes, 3 coupes skyphoï, et 1 skyphos ; les vases à verser, par 15 oIpés et 2 œnochoés trilobées et les vases à mélanger, par un cratère à colonnettes. Les vases utilisés pour manger ou servir la nourriture ne comprennent que 37 pièces. Ces vases attiques offrent une belle variété de styles à figures noires, à figures rouges, à fond blanc, à vernis noir et à fond “rouge corail'*. Ces décors appartiennent à la seconde génération de la figure rouge ou
Banqueter au Bord de la Mer
Le chantier archéologique du Collège Vieux-Port se situe au pied de la butte Saint-Laurent à l’entrée du port antique ou Lacydon. Le site a été classé au titre des Monuments Historiques en 2009. L'histoire du gisement s’étage des premières fréquentations au Bronze moyen (vers 1600-1350 av. J.-C.) jusqu'à la construction à l’époque augustéenne du théâtre antique, puis sa disparition aux VIe-VIIe s. ap. J.-C. Construction d'une première salle de banquet monumentale Aux alentours-de 540-530 av. J.-C. est construit un édifice rectangulaire de 12 x 8,50 m. Cette construction surélevée comportant deux pièces est comparable aux édifices en relation avec la pratique du banquet grec attestée à Marseille dès 580-560 av. J.-C, et dans l’ensemble du monde grec entre les époques archaïque et hellénistique. Neuf lits ou klinaï d’environ 1,80 m x 0,90 m sont restituables dans chaque pièce. Le bâtiment C1, une salle de banquet ? Edifice rectangulaire de 6,50 m sur 5,20 m présente des sols robustes au mortier et des enduits muraux. Le bâtiment B, un édifice cultuel (oïkos) ? Edifice rectangulaire de 7,80 m sur 5,80 m comportant un décor mural composé de bandes rouges et bleues et d’une frise d’oves en creux rouges et bleus séparés par des dards en relief. De riches banqueteurs Les 71 vases à boire sont illustrés par 67 coupes, 3 coupes skyphoï, et 1 skyphos ; les vases à verser, par 15 oIpés et 2 œnochoés trilobées et les vases à mélanger, par un cratère à colonnettes. Les vases utilisés pour manger ou servir la nourriture ne comprennent que 37 pièces. Ces vases attiques offrent une belle variété de styles à figures noires, à figures rouges, à fond blanc, à vernis noir et à fond “rouge corail'*. Ces décors appartiennent à la seconde génération de la figure rouge ou "style sévère" (525-470 av. J.-C.). Les vases de préparation et de cuisson des mets sont illustrés par 61 pièces en céramiques communes grecque (chytraï) et étrusque (ollae) Le stockage et le transport des denrées liquides (vin et huile) est documenté par 118 amphores de transport sur un total de 274 vases.
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<center></center>34 Cratère à colonnettes Céramique attique à figures noires Athènes (Grèce) 510-475 av. J.-C.<br> 35 Cratère à colonnettes Céramique attique à vernis noir Athènes (Grèce) 510-475 av. J.-C. <br> 36 Coupe sur pied haut Décor peint de palmettes Céramique attique à figures noires Athènes (Grèce) 510-475 av. J.-C. <br> 37 Coupe sur pied haut Décor peint de palmettes Céramique attique à figures noires Athènes (Grèce) 510-475 av. J.-C.<br> 38 Coupe sur pied haut Céramique attique à vernis noir Athènes (Grèce) 510-475 av. J.-C. <br> 39 Coupe sur pied haut Céramique attique à vernis noir Athènes (Grèce) 510-475 av. J.-C.
34 Cratère à colonnettes Céramique attique à figures noires Athènes (Grèce) 510-475 av. J.-C.
35 Cratère à colonnettes Céramique attique à vernis noir Athènes (Grèce) 510-475 av. J.-C.
36 Coupe sur pied haut Décor peint de palmettes Céramique attique à figures noires Athènes (Grèce) 510-475 av. J.-C.
37 Coupe sur pied haut Décor peint de palmettes Céramique attique à figures noires Athènes (Grèce) 510-475 av. J.-C.
38 Coupe sur pied haut Céramique attique à vernis noir Athènes (Grèce) 510-475 av. J.-C.
39 Coupe sur pied haut Céramique attique à vernis noir Athènes (Grèce) 510-475 av. J.-C.
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<center></center>38 Coupe sur pied haut Céramique attique à vernis noir Athènes (Grèce) 510-475 av. J.-C. <br> 39 Coupe sur pied haut Céramique attique à vernis noir Athènes (Grèce) 510-475 av. J.-C.<br> 40 Coupes-skyphoï Céramique attique à figures noires Athènes (Grèce) 510-475 av. J.-C. <br> 41 Coupe-skyphos Céramique attique à figures noires Athènes (Grèce) 510-475 av. J.-C. <br> 42 Coupes sur pied haut Céramique attique à figures noires, à figures rouges, à vernis noir et à fond corail. Athènes (Grèce) 510-475 av J.-C.<br> 43 Coupe sur pied haut Céramique magno-grecque à vernis noir Grande Grèce (Italie) 510-475 av. J.-C.<br> 44 Coupes sur pied bas Céramique attique à figures rouges, à fond rouge corail et à vernis noir Athènes (Grèce) 510-475 av. J.-C.<br> 45. Coupe sur pied bas Céramique attique à vernis noir Athènes (Grèce) 510-475 av. J.-C.<br> 46 Skyphos Céramique attique à vernis noir Athènes (Grèce) 510-475 av. J.-C.<br> 47 Skyphos Céramique attique à vernis noir Athènes (Grèce) 510-475 av. J.-C.<br> 48 Coupes sur pied bas Céramique attique à figures rouges et à vernis noir Athènes (Grèce) 510-475 av. J.-C.<br> 49 Coupe sur pied bas Céramique attique à vernis noir Athènes (Grèce) 510-475 av. J.-C.<br>
38 Coupe sur pied haut Céramique attique à vernis noir Athènes (Grèce) 510-475 av. J.-C.
39 Coupe sur pied haut Céramique attique à vernis noir Athènes (Grèce) 510-475 av. J.-C.
40 Coupes-skyphoï Céramique attique à figures noires Athènes (Grèce) 510-475 av. J.-C.
41 Coupe-skyphos Céramique attique à figures noires Athènes (Grèce) 510-475 av. J.-C.
42 Coupes sur pied haut Céramique attique à figures noires, à figures rouges, à vernis noir et à fond corail. Athènes (Grèce) 510-475 av J.-C.
43 Coupe sur pied haut Céramique magno-grecque à vernis noir Grande Grèce (Italie) 510-475 av. J.-C.
44 Coupes sur pied bas Céramique attique à figures rouges, à fond rouge corail et à vernis noir Athènes (Grèce) 510-475 av. J.-C.
45. Coupe sur pied bas Céramique attique à vernis noir Athènes (Grèce) 510-475 av. J.-C.
46 Skyphos Céramique attique à vernis noir Athènes (Grèce) 510-475 av. J.-C.
47 Skyphos Céramique attique à vernis noir Athènes (Grèce) 510-475 av. J.-C.
48 Coupes sur pied bas Céramique attique à figures rouges et à vernis noir Athènes (Grèce) 510-475 av. J.-C.
49 Coupe sur pied bas Céramique attique à vernis noir Athènes (Grèce) 510-475 av. J.-C.
25
<center></center>42 Coupes sur pied haut Céramique attique à figures noires, à figures rouges, à vernis noir et à fond corail. Athènes (Grèce) 510-475 av J.-C.<br> 43 Coupe sur pied haut Céramique magno-grecque à vernis noir Grande Grèce (Italie) 510-475 av. J.-C.<br> 46 Skyphos Céramique attique à vernis noir Athènes (Grèce) 510-475 av. J.-C.<br> 47 Skyphos Céramique attique à vernis noir Athènes (Grèce) 510-475 av. J.-C.<br> 48 Coupes sur pied bas Céramique attique à figures rouges et à vernis noir Athènes (Grèce) 510-475 av. J.-C.<br> 49 Coupe sur pied bas Céramique attique à vernis noir Athènes (Grèce) 510-475 av. J.-C.<br> 50. Coupes sur pied haut Céramique attique à vernis noir Athènes (Grèce) 510-475 av. J.-C.<br> 51. Coupe sur pied haut Céramique attique à vernis noir Athènes {Grèce) 510-475 av. J.-C.
42 Coupes sur pied haut Céramique attique à figures noires, à figures rouges, à vernis noir et à fond corail. Athènes (Grèce) 510-475 av J.-C.
43 Coupe sur pied haut Céramique magno-grecque à vernis noir Grande Grèce (Italie) 510-475 av. J.-C.
46 Skyphos Céramique attique à vernis noir Athènes (Grèce) 510-475 av. J.-C.
47 Skyphos Céramique attique à vernis noir Athènes (Grèce) 510-475 av. J.-C.
48 Coupes sur pied bas Céramique attique à figures rouges et à vernis noir Athènes (Grèce) 510-475 av. J.-C.
49 Coupe sur pied bas Céramique attique à vernis noir Athènes (Grèce) 510-475 av. J.-C.
50. Coupes sur pied haut Céramique attique à vernis noir Athènes (Grèce) 510-475 av. J.-C.
51. Coupe sur pied haut Céramique attique à vernis noir Athènes {Grèce) 510-475 av. J.-C.
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<center></center>34 Cratère à colonnettes Céramique attique à figures noires Athènes (Grèce) 510-475 av. J.-C.<br> 35 Cratère à colonnettes Céramique attique à vernis noir Athènes (Grèce) 510-475 av. J.-C.
34 Cratère à colonnettes Céramique attique à figures noires Athènes (Grèce) 510-475 av. J.-C.
35 Cratère à colonnettes Céramique attique à vernis noir Athènes (Grèce) 510-475 av. J.-C.
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<center>Coupes-skyphoï</center>40 Coupes-skyphoï Céramique attique à figures noires Athènes (Grèce) 510-475 av. J.-C. <br>41 Coupe-skyphos Céramique attique à figures noires Athènes (Grèce) 510-475 av. J.-C.
Coupes-skyphoï
40 Coupes-skyphoï Céramique attique à figures noires Athènes (Grèce) 510-475 av. J.-C.
41 Coupe-skyphos Céramique attique à figures noires Athènes (Grèce) 510-475 av. J.-C.
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<center>Coupes-skyphoï</center>40 Coupes-skyphoï Céramique attique à figures noires Athènes (Grèce) 510-475 av. J.-C. <br>41 Coupe-skyphos Céramique attique à figures noires Athènes (Grèce) 510-475 av. J.-C.
Coupes-skyphoï
40 Coupes-skyphoï Céramique attique à figures noires Athènes (Grèce) 510-475 av. J.-C.
41 Coupe-skyphos Céramique attique à figures noires Athènes (Grèce) 510-475 av. J.-C.
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<center>Coupes sur pied haut.</center>36 Décor peint de palmettes Céramique attique à figures noires Athènes (Grèce) 510-475 av. J.-C.<br> 37 Décor peint de palmettes Céramique attique à figures noires Athènes (Grèce) 510-475 av. J.-C.
Coupes sur pied haut.
36 Décor peint de palmettes Céramique attique à figures noires Athènes (Grèce) 510-475 av. J.-C.
37 Décor peint de palmettes Céramique attique à figures noires Athènes (Grèce) 510-475 av. J.-C.
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<center>Coupes sur pied haut.</center>36 Décor peint de palmettes Céramique attique à figures noires Athènes (Grèce) 510-475 av. J.-C.<br> 37 Décor peint de palmettes Céramique attique à figures noires Athènes (Grèce) 510-475 av. J.-C.
Coupes sur pied haut.
36 Décor peint de palmettes Céramique attique à figures noires Athènes (Grèce) 510-475 av. J.-C.
37 Décor peint de palmettes Céramique attique à figures noires Athènes (Grèce) 510-475 av. J.-C.
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<center>Coupes sur pied bas </center>48 Céramique attique à figures rouges et à vernis noir Athènes (Grèce) 510-475 av. J.-C.<br>
Coupes sur pied bas
48 Céramique attique à figures rouges et à vernis noir Athènes (Grèce) 510-475 av. J.-C.
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<center>La Vaisselle du Banquet</center>La plupart des formes ouvertes sont utilisées pour le service du banquet. Les Grecs ont ainsi créé une multitude de vases à boire d'une grande variété de formes et décors (kylix, skyphos, canthare, kyathos, cotyle, mastos, rython...). Le mélange du vin était préparé dans de grands vases ouverts : dinoï posés sur un support, stamnoï et dans des cratères (quatre variantes). Ces derniers, placés au centre des convives, sont les récipients emblématiques du symposion grec. Le psykter placé dans le cratère servait à rafraîchir le vin. Les formes fermées étaient elles, destinées à transporter : amphores, pélikès, stamnoï, hydrie ou à verser le liquide : œnochoés trilobées et olpés. Des louches (simpula) servaient à puiser le vin et des passoires à le filtrer. Exportés massivement dans tout le monde grec aux époques archaïque et classique, les vases du service à vin ont été retrouvés en abondance avec les amphores de transport vinaire dans la cité grecque de Massalia.
La Vaisselle du Banquet
La plupart des formes ouvertes sont utilisées pour le service du banquet. Les Grecs ont ainsi créé une multitude de vases à boire d'une grande variété de formes et décors (kylix, skyphos, canthare, kyathos, cotyle, mastos, rython...). Le mélange du vin était préparé dans de grands vases ouverts : dinoï posés sur un support, stamnoï et dans des cratères (quatre variantes). Ces derniers, placés au centre des convives, sont les récipients emblématiques du symposion grec. Le psykter placé dans le cratère servait à rafraîchir le vin. Les formes fermées étaient elles, destinées à transporter : amphores, pélikès, stamnoï, hydrie ou à verser le liquide : œnochoés trilobées et olpés. Des louches (simpula) servaient à puiser le vin et des passoires à le filtrer. Exportés massivement dans tout le monde grec aux époques archaïque et classique, les vases du service à vin ont été retrouvés en abondance avec les amphores de transport vinaire dans la cité grecque de Massalia.
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<center>Des plaisirs et des jeux. </center>Les énigmes<br> Elles sont nommées gryphes (filets de pêche). Il est ainsi un jeu étonnant dont le but est de piéger son auditoire par une pensée pour une énigme insoluble. On peut imaginer qu’au raffinement des convives correspond la subtilité de l’énigme. Le jeu de l'outre<br> Il demande aux joueurs de conserver leur équilibre en sautant à cloche-pied sur une énorme outre (askos) préalablement huilée. Pouvant se jouer à plusieurs, simultanément, celui qui assure la plus longue stabilité sur l’outre sort victorieux de cette joute. <br> Les jeux d’équilibre<br> La vaisselle du banquet est utilisée pour montrer la dextérité acrobatique du buveur. Kylix, œnochoé, cratère, et parfois même amphore (?) .doivent être tenus en équilibre sur les plus improbables parties du corps. Le défi entraine souvent d'extravagantes positions. <br> Le cottabe<br> Très à la mode entre le cinquième et le sixième siècle avant J.-C., le cottabe consiste dans un premier temps au versement ou au lancer de la main droite des dernières gouttes de vin contenues par la coupe dans un bassin en métal, en invoquant la personne aimée, sans qu'une seule ne soit versée à côté: L’adresse du joueur, mais aussi l’élégance de son geste servaient à proclamer le vainqueur. <br> Les jeux érotiques<br> Le vin aidant, les jeux érotiques sont très souvent représentés dans l'iconographie des vases grecs. Les ébats, mettant le plus souvent en scène des hommes, peuvent parfois être très suggestifs. L’acte sexuel est parfois représenté sur les lieux mêmes du banquet et il n’est pas rare de voir de façon concomitante des hétaïres dénudées, dansant ou jouant d’un instrument.
Des plaisirs et des jeux.
Les énigmes
Elles sont nommées gryphes (filets de pêche). Il est ainsi un jeu étonnant dont le but est de piéger son auditoire par une pensée pour une énigme insoluble. On peut imaginer qu’au raffinement des convives correspond la subtilité de l’énigme. Le jeu de l'outre
Il demande aux joueurs de conserver leur équilibre en sautant à cloche-pied sur une énorme outre (askos) préalablement huilée. Pouvant se jouer à plusieurs, simultanément, celui qui assure la plus longue stabilité sur l’outre sort victorieux de cette joute.
Les jeux d’équilibre
La vaisselle du banquet est utilisée pour montrer la dextérité acrobatique du buveur. Kylix, œnochoé, cratère, et parfois même amphore (?) .doivent être tenus en équilibre sur les plus improbables parties du corps. Le défi entraine souvent d'extravagantes positions.
Le cottabe
Très à la mode entre le cinquième et le sixième siècle avant J.-C., le cottabe consiste dans un premier temps au versement ou au lancer de la main droite des dernières gouttes de vin contenues par la coupe dans un bassin en métal, en invoquant la personne aimée, sans qu'une seule ne soit versée à côté: L’adresse du joueur, mais aussi l’élégance de son geste servaient à proclamer le vainqueur.
Les jeux érotiques
Le vin aidant, les jeux érotiques sont très souvent représentés dans l'iconographie des vases grecs. Les ébats, mettant le plus souvent en scène des hommes, peuvent parfois être très suggestifs. L’acte sexuel est parfois représenté sur les lieux mêmes du banquet et il n’est pas rare de voir de façon concomitante des hétaïres dénudées, dansant ou jouant d’un instrument.
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<center></center>41 Grenade Terre cuite Grande-Grèce (Italie) Vers 450 av. J.-C.<br> 44 Bol à une anse Céramique Ionie (Asie mineure) VIe siècle av. J.-C.<br> 45. Bol 2 personnages agenouillés et amphore céramique à décor en relief Mégare (Grèce) Vers 250 av. J.-C.<br> 46. Plat à poissons Trois poissons à chair blanche Céramique à figures rouges Campanie (Italie) Vers 320 av. J.-C. <br> 47. Plat à poissons Deux poissons et une coquille Céramique à figures rouges Campanie (Italie) Vers 320 av. J.-C.<br> 48.49. Coupelles à tige Céramique vernis noir Attique (Grèce) Vers 500 av. J.-C.<br> 50. Amphore à garum céramique Ibérie (Espagne) épave des catalans (Marseille) IVe siècle prêt du Musée des Docks Romains.
41 Grenade Terre cuite Grande-Grèce (Italie) Vers 450 av. J.-C.
44 Bol à une anse Céramique Ionie (Asie mineure) VIe siècle av. J.-C.
45. Bol 2 personnages agenouillés et amphore céramique à décor en relief Mégare (Grèce) Vers 250 av. J.-C.
46. Plat à poissons Trois poissons à chair blanche Céramique à figures rouges Campanie (Italie) Vers 320 av. J.-C.
47. Plat à poissons Deux poissons et une coquille Céramique à figures rouges Campanie (Italie) Vers 320 av. J.-C.
48.49. Coupelles à tige Céramique vernis noir Attique (Grèce) Vers 500 av. J.-C.
50. Amphore à garum céramique Ibérie (Espagne) épave des catalans (Marseille) IVe siècle prêt du Musée des Docks Romains.
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<center></center>29 Hydrle Céramique à figures rouges Attique Ve siècle av. J. -C. <br> 30 Coupe à lèvre Céramique ionienne à vernis noir Grande-Grèce (Italie) vers 530 – 510 av. J.-C. <br> 31. Cratère en cloche Ephèbe et satyre Céramique Figures rouges Apulie (Italie) Vers 330av. J.-C.<br> 32. Oenochoé trilobée Céramique de bucchero nero Etrurie (Italie) Vers 600-550 av. J.-C.<br> 33. Petit skyphos Céramique à vernis noir Campanie (Italie) Vers 250 av. J.-C.<br> 34. Coupe à tige Céramique à vernis noir Attique (Grèce) Vers 500 av. J.-C.<br> 35. Bol Céramique à Vernis noir Rome (Italie) Vers 300 av. J.-C.<br> 36. Coupelle à tige Céramique à vernis noirs Attique (Grèce) Vers, 500 av. J.-C. <br> 37. Petite coupelle Céramique à vernis noir Etrurie méridionale (Italie) Vers, 250 av. J.-C. <br> 38, 39, 40. Petites coupelles Céramique à vernis noir Campanie (Italie) Vers 250 av. J.-C. <br> 41 Grenade Terre cuite Grande-Grèce (Italie) Vers 450 av. J.-C.<br> 42 Assiette à pied Céramique à vernis noir Campanie (Italie) Vers 250 av. J.-C.<br> 43. Cratèrisque Décor de palmettes Céramique à figures noires Attique (Grèce) Vers 500 av. J.-C.
29 Hydrle Céramique à figures rouges Attique Ve siècle av. J. -C.
30 Coupe à lèvre Céramique ionienne à vernis noir Grande-Grèce (Italie) vers 530 – 510 av. J.-C.
31. Cratère en cloche Ephèbe et satyre Céramique Figures rouges Apulie (Italie) Vers 330av. J.-C.
32. Oenochoé trilobée Céramique de bucchero nero Etrurie (Italie) Vers 600-550 av. J.-C.
33. Petit skyphos Céramique à vernis noir Campanie (Italie) Vers 250 av. J.-C.
34. Coupe à tige Céramique à vernis noir Attique (Grèce) Vers 500 av. J.-C.
35. Bol Céramique à Vernis noir Rome (Italie) Vers 300 av. J.-C.
36. Coupelle à tige Céramique à vernis noirs Attique (Grèce) Vers, 500 av. J.-C.
37. Petite coupelle Céramique à vernis noir Etrurie méridionale (Italie) Vers, 250 av. J.-C.
38, 39, 40. Petites coupelles Céramique à vernis noir Campanie (Italie) Vers 250 av. J.-C.
41 Grenade Terre cuite Grande-Grèce (Italie) Vers 450 av. J.-C.
42 Assiette à pied Céramique à vernis noir Campanie (Italie) Vers 250 av. J.-C.
43. Cratèrisque Décor de palmettes Céramique à figures noires Attique (Grèce) Vers 500 av. J.-C.
36
<center>Plats à poissons.</center>46. Trois poissons à chair blanche Céramique à figures rouges Campanie (Italie) Vers 320 av. J.-C.<br> 47. Deux poissons et une coquille Céramique à figures rouges Campanie (Italie) Vers 320 av. J.-C.
Plats à poissons.
46. Trois poissons à chair blanche Céramique à figures rouges Campanie (Italie) Vers 320 av. J.-C.
47. Deux poissons et une coquille Céramique à figures rouges Campanie (Italie) Vers 320 av. J.-C.
37
<center>Bol.</center>2 personnages agenouillés (à l'envers) et amphore céramique à décor en relief Mégare (Grèce) Vers 250 av. J.-C.
Bol.
2 personnages agenouillés (à l'envers) et amphore céramique à décor en relief Mégare (Grèce) Vers 250 av. J.-C.
38
<center>Grenade.</center>Terre cuite Grande-Grèce (Italie) Vers 450 av. J.-C.
Grenade.
Terre cuite Grande-Grèce (Italie) Vers 450 av. J.-C.
39
<center>Hydrie.</center>Céramique à figures rouges Attique Ve siècle av. J. –C.
Hydrie.
Céramique à figures rouges Attique Ve siècle av. J. –C.
40
<center>Coupe à lèvre.</center>Quatre têtes de femmes disposées en cercle Céramique à-figures noires Attique (Grèce) Vers 550 av. J.-C.
Coupe à lèvre.
Quatre têtes de femmes disposées en cercle Céramique à-figures noires Attique (Grèce) Vers 550 av. J.-C.
41
<center>Cratère.</center>Céramique à figures rouges Apulie (Italie) Vers 350 av. J.-C.
Cratère.
Céramique à figures rouges Apulie (Italie) Vers 350 av. J.-C.
42
<center>Cratère en cloche.</center>Éphèbe et satyre Céramique à figures rouges Apulie (Italie) Vers 330 av. J.-C.
Cratère en cloche.
Éphèbe et satyre Céramique à figures rouges Apulie (Italie) Vers 330 av. J.-C.
43
<center>Cratère.</center>Céramique à figures rouges Gnathia (Italie) Vers 350 av. J.-C.
Cratère.
Céramique à figures rouges Gnathia (Italie) Vers 350 av. J.-C.
44
<center>Rython.</center>En forme de daim Céramique à figures rouges Apulie (Italie) Vers 350 av. J.-C.
Rython.
En forme de daim Céramique à figures rouges Apulie (Italie) Vers 350 av. J.-C.
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<center>Rython.</center>En forme de daim Céramique à figures rouges Apulie (Italie) Vers 350 av. J.-C.
Rython.
En forme de daim Céramique à figures rouges Apulie (Italie) Vers 350 av. J.-C.
46
<center>Patères.</center>
Patères.
47
<center></center>23 Grande coupe sans tige Céramique à vernis noir Attique (Grèce) Vers 475-450 av. J.-C. <br> 25 Coupe à anses Décor rayonnant d'arêtes autour du pied Céramique à figures noires Corinthe (Grèce) Vers 650-600 av. J.-C.
23 Grande coupe sans tige Céramique à vernis noir Attique (Grèce) Vers 475-450 av. J.-C.
25 Coupe à anses Décor rayonnant d'arêtes autour du pied Céramique à figures noires Corinthe (Grèce) Vers 650-600 av. J.-C.
48
<center></center>15 Canthare Tête de femme Céramique à figures rouges Apulie (Italie) Vers 320 av. J.-C. <br> 17. Epichysis Eros volant Céramique à figures rouges Apulie (Italie) Vers 320 av. J.-C.
15 Canthare Tête de femme Céramique à figures rouges Apulie (Italie) Vers 320 av. J.-C.
17. Epichysis Eros volant Céramique à figures rouges Apulie (Italie) Vers 320 av. J.-C.
49
<center>Hydrie.</center>Ephèbe tenant une grappe de raisin suivi par une ménade portant un thyrse Céramique à figures rouges Apulie (Italie) Vers 360 av. J.-C.
Hydrie.
Ephèbe tenant une grappe de raisin suivi par une ménade portant un thyrse Céramique à figures rouges Apulie (Italie) Vers 360 av. J.-C.
50
<center>Cratère en cloche.</center>Scène de mélange du vin dans l'eau Céramique à figures rouges Grande-Grèce (Italie) Vers 330 av. J.-C.
Cratère en cloche.
Scène de mélange du vin dans l'eau Céramique à figures rouges Grande-Grèce (Italie) Vers 330 av. J.-C.
51
<center>Skyphos.</center>Femme drapée assise sur un fauteuil. Céramique à figures rouges Attique (Grèce) Vers 420 av. J.-C.
Skyphos.
Femme drapée assise sur un fauteuil. Céramique à figures rouges Attique (Grèce) Vers 420 av. J.-C.
52
<center>Amphore.</center>Tête oraculaire (Orphée?) sortant d'un pithos Céramique à figures rouges Attique (Grèce) Vers 420 av.
Amphore.
Tête oraculaire (Orphée?) sortant d'un pithos Céramique à figures rouges Attique (Grèce) Vers 420 av.
53
<center>Grande kylix.</center>Scène de banquet couché décorée de vigne Céramique à figures noires Attique (Grèce) Vers 510-490 av. J.-C.
Grande kylix.
Scène de banquet couché décorée de vigne Céramique à figures noires Attique (Grèce) Vers 510-490 av. J.-C.
54
<center>Patère à ombilic.</center>céramique avec décor de quadrige Calés (Italie) IIIe siècle av. J.-C.
Patère à ombilic.
céramique avec décor de quadrige Calés (Italie) IIIe siècle av. J.-C.
55
<center>Scène de Banquet Grec.</center>Tombe dite du plongeur, musée de Paestum.
Scène de Banquet Grec.
Tombe dite du plongeur, musée de Paestum.
56
<center>Anse double de situle.</center>51 Anse double de situle Tête de silène avec bouche grand ouverte pour laisser passer du liquide Alliage cuivreux Etrurie (Italie) Vers 370 av. J.-C.
Anse double de situle.
51 Anse double de situle Tête de silène avec bouche grand ouverte pour laisser passer du liquide Alliage cuivreux Etrurie (Italie) Vers 370 av. J.-C.
57
<center>Olpé.</center>Scène dionysiaque Céramique à figures noires Attique (Grèce) Vers 500 av. J.-C.
Olpé.
Scène dionysiaque Céramique à figures noires Attique (Grèce) Vers 500 av. J.-C.
58
<center>Figurine Buste de Silène.</center>Terre cuite Grande-Grèce (Italie) Vers 350 av. J.-C.
Figurine Buste de Silène.
Terre cuite Grande-Grèce (Italie) Vers 350 av. J.-C.
59
<center>Figurine.</center>Tête de Dionysos barbu avec diadème Terre cuite Tarente (Italie) Vers 350 av. J.-C.
Figurine.
Tête de Dionysos barbu avec diadème Terre cuite Tarente (Italie) Vers 350 av. J.-C.
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<center>Canthare skyphoide.</center>Céramique à figure» noires Attique (Grèce) Vers 550 av. J.-C.
Canthare skyphoide.
Céramique à figure» noires Attique (Grèce) Vers 550 av. J.-C.
61
<center>Lécythe.</center>Dionysos couché sur une kiné 2 femmes assises Céramique â figures noires Attique (Grèce) Vers 500-450 av. J.-C
Lécythe.
Dionysos couché sur une kiné 2 femmes assises Céramique â figures noires Attique (Grèce) Vers 500-450 av. J.-C
62
<center>Lécythe.</center>Dionysos entre deux femmes sur des mules Céramique à figures noires, peintre d’Haimon Attique (Grèce) Vers 500-480 av. J.-C
Lécythe.
Dionysos entre deux femmes sur des mules Céramique à figures noires, peintre d’Haimon Attique (Grèce) Vers 500-480 av. J.-C
63
<center>Antéfixe à tête de Silène.</center>Terre cuite à pâte claire massaliète polychrome Marseille (France) IVe siècle av. J.-C.
Antéfixe à tête de Silène.
Terre cuite à pâte claire massaliète polychrome Marseille (France) IVe siècle av. J.-C.
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<center>Le Banquet Grec.</center>Qu'il soit cultuel ou amical, le banquet grec est composé du repas (deipnon) auquel succède le symposion proprement dit qui consiste à partage le plaisir du vin Il s'inscrit dans trois contextes : les cultes, en particulier le sacrifice sanglant ; la commensalité militaire, civique et politique ; la convivialité enfin, autour du partage euphorique de plaisirs intellectuels ou érotiques. Après la procession, le sacrificateur s'empare du couteau, les femmes poussent un cri qui signale la fin de l'inviolabilité de l’animal et l’imminence du sacrifice. Le sang de l'animai doit atteindre l'autel et le sol de l’espace consacré. Un repas est alors organisé dans le sanctuaire : un cuisinier spécialisé dans la découpe de la viande, le mageiros, la prépare pour la rôtir ou la faire bouillir dans des chaudrons. Le symposion qui suif le repas est consacré â la consommation du vin coupé d'eau dans un cratère où l'on puise pour remplir les coupes, canthares et skyphoï. En Grèce ancienne, le banquet est offert dans toutes les circonstances qui requièrent l'hospitalité. Participer au banquet, au même titre que combattre pour sa Cité ou posséder des terres de l'État, est un droit et un devoir de citoyen. Le banquet antique est une institution très masculine. Des fêtes de Déméter offrent pourtant un exemple de l’existence de banquets féminins. A Athènes, le premier jour de la fête est consacré à l’anodos, c’est-à-dire la “montée
Le Banquet Grec.
Qu'il soit cultuel ou amical, le banquet grec est composé du repas (deipnon) auquel succède le symposion proprement dit qui consiste à partage le plaisir du vin Il s'inscrit dans trois contextes : les cultes, en particulier le sacrifice sanglant ; la commensalité militaire, civique et politique ; la convivialité enfin, autour du partage euphorique de plaisirs intellectuels ou érotiques. Après la procession, le sacrificateur s'empare du couteau, les femmes poussent un cri qui signale la fin de l'inviolabilité de l’animal et l’imminence du sacrifice. Le sang de l'animai doit atteindre l'autel et le sol de l’espace consacré. Un repas est alors organisé dans le sanctuaire : un cuisinier spécialisé dans la découpe de la viande, le mageiros, la prépare pour la rôtir ou la faire bouillir dans des chaudrons. Le symposion qui suif le repas est consacré â la consommation du vin coupé d'eau dans un cratère où l'on puise pour remplir les coupes, canthares et skyphoï. En Grèce ancienne, le banquet est offert dans toutes les circonstances qui requièrent l'hospitalité. Participer au banquet, au même titre que combattre pour sa Cité ou posséder des terres de l'État, est un droit et un devoir de citoyen. Le banquet antique est une institution très masculine. Des fêtes de Déméter offrent pourtant un exemple de l’existence de banquets féminins. A Athènes, le premier jour de la fête est consacré à l’anodos, c’est-à-dire la “montée" des Athéniennes vers le thesmophorion. Le deuxième jour est jeûné (nesteia) et consacré au deuil, qui évoque la peine de Déméter à la recherche de sa fille. Le troisième jour célèbre la Kalligenia divinité éphémère de la Belle naissance, grâce à un sacrifice et un banquet qui réunit les épouses-mères. La consommation du vin constitue un rituel social auquel s'associent d'autres plaisirs comme la conversation, le chant, la poésie, des jeux, dont le plus fameux est le cottabe. Dans un banquet réussi, la puissance dionysiaque du vin, qui est ferment de désordre et de dépossession de soi, est en quelque sorte domestiquée par des règles et le regard des autres membres du symposion : comme le dialogue socratique éponyme, le banquet révèle l’individu, lui permet de s'affranchir des convenances, de toucher au divin, de suspendre, le temps de l'ivresse, les frontières morales ou ontologiques des sociétés anciennes.
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<center>Salle de banquet.</center>
Salle de banquet.
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<center>Salle de banquet.</center>
Salle de banquet.
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Salle de banquet.
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Salle de banquet.
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<center>Salle de banquet.</center>
Salle de banquet.
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<center>Fragment de vase en marbre.</center>Scène bacchique avec ménades aux crotales Marbre. Rome (Italie) vers 150 ap. J.-C.
Fragment de vase en marbre.
Scène bacchique avec ménades aux crotales Marbre. Rome (Italie) vers 150 ap. J.-C.
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<center>Lampe à huile candélabre.</center>Réflecteur en coquille Alliage cuivreux Epoque romaine Provenance inconnue
Lampe à huile candélabre.
Réflecteur en coquille Alliage cuivreux Epoque romaine Provenance inconnue
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<center>Sculpture.</center>Buste de Bacchus Alliage cuivreux Epoque romaine
Sculpture.
Buste de Bacchus Alliage cuivreux Epoque romaine
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<center>Lampes à huile.</center>03 Poignée à feuille dentelée Alliage cuivreux Ier siècle Provenance inconnue <br> 04 Tête de panthère Alliage cuivreux Epoque romaine Découverte à Auriol {Bouches-du-Rhône}
Lampes à huile.
03 Poignée à feuille dentelée Alliage cuivreux Ier siècle Provenance inconnue
04 Tête de panthère Alliage cuivreux Epoque romaine Découverte à Auriol {Bouches-du-Rhône}
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<center>Applique.</center>Grappe de raisin Alliage cuivreux Epoque romaine
Applique.
Grappe de raisin Alliage cuivreux Epoque romaine
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<center>Tymiathérion (brûle-parfum).</center>Alliage cuivreux Etrurie (Italie) IIIe siècle av. J.-C.
Tymiathérion (brûle-parfum).
Alliage cuivreux Etrurie (Italie) IIIe siècle av. J.-C.
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<center>Tymiathérion (brûle-parfum).</center>Un chat et un oiseau.
Tymiathérion (brûle-parfum).
Un chat et un oiseau.
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<center>Tymiathérion (brûle-parfum).</center>Le pied.
Tymiathérion (brûle-parfum).
Le pied.
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<center>Dionysos et le satyre.</center>07 Statue Marbre (probablement de Carrare) IIIe siècle Provenance inconnue Prêt du Musée d’Art Classique de Mougins
Dionysos et le satyre.
07 Statue Marbre (probablement de Carrare) IIIe siècle Provenance inconnue Prêt du Musée d’Art Classique de Mougins
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<center>Le banquet Etrusque</center>En l'absence de texte étrusque consacré au banquet, et malgré les rares passages de la littérature grecque mentionnant le goût des Etrusques pour les banquets fastueux (et souvent licencieux), nos sources sur le banquet dans le monde tyrrhénien sont iconographiques ou tirés de la culture matérielle (vaisselle de banquet et de consommation du vin, banquettes en pierre, etc...). Ces témoins sont issus du contexte funéraire : fresques peintes sur les murs des tombes, cippes urnes objets de la vie courante (coffrets d’ivoire, miroirs), au point qu’on peut se demander si, à l’instar du monde grec, les Étrusques ont pratiqué des formes de banquets publics ou s’il était strictement privé. L’iconographie canonique représente le convive semi-couché sur le lit de banquet avec le coude gauche appuyé sur un ou plusieurs coussins, selon un modèle grec oriental, accueilli au moins dès la fin du VIIe siècle av. J.-C. Ce modèle grec explique également que tout au long de son histoire, le banquet étrusque ait été pour l’élite le symbole par excellence de l’appartenance à l’aristocratie. Lieu social où est exhibée la richesse de l’hôte, mais aussi sa culture. On y consomme le vin à la grecque en utilisant la même vaisselle (commandée ou produite sur place par des artisans grecs ou étrusques qui imitent les productions grecques, comme l’atteste la production en bucchero). On y trouve des musiciens et des danseurs et on y récite et compose probablement de la poésie. Le banquet résume mieux que toute autre pratique le mode de vie et le prestige des élites hellénisées. L'originalité majeure du banquet étrusque par rapport à son modèle grec est à chercher dans la présence de la femme de condition libre aux côtés de son mari : signe du statut éminent de la femme libre dans le monde étrusque. Cette présence (là où les Grecs ne tolèrent que des prostituées et que les Romains de l’époque archaïque interdiront aux femmes de boire du vin pur) distingue nettement le monde tyrrhénien, mais explique aussi la réputation de luxure débridée qu’ont eu les Etrusques auprès des Grecs et qui se manifeste dans cette infraction évidente à la norme du banquet grec.
Le banquet Etrusque
En l'absence de texte étrusque consacré au banquet, et malgré les rares passages de la littérature grecque mentionnant le goût des Etrusques pour les banquets fastueux (et souvent licencieux), nos sources sur le banquet dans le monde tyrrhénien sont iconographiques ou tirés de la culture matérielle (vaisselle de banquet et de consommation du vin, banquettes en pierre, etc...). Ces témoins sont issus du contexte funéraire : fresques peintes sur les murs des tombes, cippes urnes objets de la vie courante (coffrets d’ivoire, miroirs), au point qu’on peut se demander si, à l’instar du monde grec, les Étrusques ont pratiqué des formes de banquets publics ou s’il était strictement privé. L’iconographie canonique représente le convive semi-couché sur le lit de banquet avec le coude gauche appuyé sur un ou plusieurs coussins, selon un modèle grec oriental, accueilli au moins dès la fin du VIIe siècle av. J.-C. Ce modèle grec explique également que tout au long de son histoire, le banquet étrusque ait été pour l’élite le symbole par excellence de l’appartenance à l’aristocratie. Lieu social où est exhibée la richesse de l’hôte, mais aussi sa culture. On y consomme le vin à la grecque en utilisant la même vaisselle (commandée ou produite sur place par des artisans grecs ou étrusques qui imitent les productions grecques, comme l’atteste la production en bucchero). On y trouve des musiciens et des danseurs et on y récite et compose probablement de la poésie. Le banquet résume mieux que toute autre pratique le mode de vie et le prestige des élites hellénisées. L'originalité majeure du banquet étrusque par rapport à son modèle grec est à chercher dans la présence de la femme de condition libre aux côtés de son mari : signe du statut éminent de la femme libre dans le monde étrusque. Cette présence (là où les Grecs ne tolèrent que des prostituées et que les Romains de l’époque archaïque interdiront aux femmes de boire du vin pur) distingue nettement le monde tyrrhénien, mais explique aussi la réputation de luxure débridée qu’ont eu les Etrusques auprès des Grecs et qui se manifeste dans cette infraction évidente à la norme du banquet grec.
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<center></center>02 Canthare. Décor d’éventails incisés et pointes de diamant. Céramique étrusque de bucchero nero sottile Etrurie (Italie) 650-600 av. J.-C. <br> 03. Coupe Décor de filets incisés céramique étrusque de bucchero nero sottile Etrurie (Italie) 650-575 av. J.-C. <br> 04. Cotyle (coupe profonde) Décor de filets incisés céramique étrusque de bucchero nero sottile Etrurie (Italie) 600-550 av. J.-C. <br> 05 Calice céramique étrusque de bucchero nero sottile Etrurie (Italie) 650-600 av. J.-C. <br> 07 Canthare céramique étrusque de bucchero nero sottile Etrurie (Italie) 600-550 av. J.-C. <br> 10 Oenochoé trilobée céramique étrusque de bucchero nero Etrurie (Italie) 600-550 av. J.-C.
02 Canthare. Décor d’éventails incisés et pointes de diamant. Céramique étrusque de bucchero nero sottile Etrurie (Italie) 650-600 av. J.-C.
03. Coupe Décor de filets incisés céramique étrusque de bucchero nero sottile Etrurie (Italie) 650-575 av. J.-C.
04. Cotyle (coupe profonde) Décor de filets incisés céramique étrusque de bucchero nero sottile Etrurie (Italie) 600-550 av. J.-C.
05 Calice céramique étrusque de bucchero nero sottile Etrurie (Italie) 650-600 av. J.-C.
07 Canthare céramique étrusque de bucchero nero sottile Etrurie (Italie) 600-550 av. J.-C.
10 Oenochoé trilobée céramique étrusque de bucchero nero Etrurie (Italie) 600-550 av. J.-C.
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<center>Oenochrilobée..</center>Décor de têtes humaines. céramique étrusque de bucchero nero pesante. Etrurie (Italie). 525-500 av. J.-C.
Oenochrilobée..
Décor de têtes humaines. céramique étrusque de bucchero nero pesante. Etrurie (Italie). 525-500 av. J.-C.
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<center>Oenochrilobée..</center>Décor de têtes humaines. céramique étrusque de bucchero nero pesante. Etrurie (Italie). 525-500 av. J.-C.
Oenochrilobée..
Décor de têtes humaines. céramique étrusque de bucchero nero pesante. Etrurie (Italie). 525-500 av. J.-C.
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<center>Kyathos (coupe à une anse).</center>céramique étrusque de bucchero nero sottile Etrurie (Italie) 675-625 av. J.-C.
Kyathos (coupe à une anse).
céramique étrusque de bucchero nero sottile Etrurie (Italie) 675-625 av. J.-C.
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<center>Amphore de transport. </center>Céramique étrusque Etrurie (Italie) 550-525 av. J.-C. Epave Bon Porté 1 (Ramatuelle, Var)<br> 09 Oenochoé trilobée céramique étrusque de bucchero nero Etrurie (Italie) 600-550 av. J.-C.
Amphore de transport.
Céramique étrusque Etrurie (Italie) 550-525 av. J.-C. Epave Bon Porté 1 (Ramatuelle, Var)
09 Oenochoé trilobée céramique étrusque de bucchero nero Etrurie (Italie) 600-550 av. J.-C.
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<center></center>11 Coupe à décor d'oiseaux céramique étrusco-corinthienne à figures noires Etrurie (Italie) 575-550 av. J.-C. <br> 13 Urne cinéraire terre cuite polychrome Etrurie (Italie) Ile siècle av. J.-C.
11 Coupe à décor d'oiseaux céramique étrusco-corinthienne à figures noires Etrurie (Italie) 575-550 av. J.-C.
13 Urne cinéraire terre cuite polychrome Etrurie (Italie) Ile siècle av. J.-C.
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<center>Coupe à décor d'oiseaux.</center>Céramique étrusco-corinthienne à figures noires Etrurie (Italie) 575-550 av. J.-C. <br>
Coupe à décor d'oiseaux.
Céramique étrusco-corinthienne à figures noires Etrurie (Italie) 575-550 av. J.-C.
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<center>Patère à ombilic.</center>Alliage cuivreux Etrurie (Italie) vers 150 av. J.-C.
Patère à ombilic.
Alliage cuivreux Etrurie (Italie) vers 150 av. J.-C.
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<center>Patère.</center>Alliage cuivreux Provenance inconnue IIe siècle
Patère.
Alliage cuivreux Provenance inconnue IIe siècle
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<center>Stèle funéraire banquet.</center>Marbre (Pentélique?) Provenance inconnue Vers 350 av. J.-C.
Stèle funéraire banquet.
Marbre (Pentélique?) Provenance inconnue Vers 350 av. J.-C.
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<center>Stèle funéraire banquet.</center>Marbre Cysique (Turquie) Epoque romaine
Stèle funéraire banquet.
Marbre Cysique (Turquie) Epoque romaine
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<center></center>22 Gobelet tronconique Verre soufflé Méditerranée orientale Fin Ier siècle <br> 23. Cuillères Alliage cuivreux Provenance inconnue Epoque romaine<br> 23bis. Coclear (cuillère à œuf ou coquillage) Alliage cuivreux Provenance inconnue Epoque romaine<br> 24 Coupe côtelée Verre moulé et coulé Vienne (France) Ier siècle <br> 25 Oenochoé trilobée Alliage cuivreux Etrurie IVe siècle av. J-C.<br> 26. Oenochoé trilobée Alliage cuivreux Etrurie IVe siècle av. J-C.<br> 27. Gobelet chope Alliage cuivreux Provenance inconnue Prêt du Musée d'Art Classique de Mougins Vers 150<br> 28. Cuillères Alliage cuivreux Provenance inconnue Epoque romaine<br> 29. Simpulum Alliage cuivreux Epoque romaine
22 Gobelet tronconique Verre soufflé Méditerranée orientale Fin Ier siècle
23. Cuillères Alliage cuivreux Provenance inconnue Epoque romaine
23bis. Coclear (cuillère à œuf ou coquillage) Alliage cuivreux Provenance inconnue Epoque romaine
24 Coupe côtelée Verre moulé et coulé Vienne (France) Ier siècle
25 Oenochoé trilobée Alliage cuivreux Etrurie IVe siècle av. J-C.
26. Oenochoé trilobée Alliage cuivreux Etrurie IVe siècle av. J-C.
27. Gobelet chope Alliage cuivreux Provenance inconnue Prêt du Musée d'Art Classique de Mougins Vers 150
28. Cuillères Alliage cuivreux Provenance inconnue Epoque romaine
29. Simpulum Alliage cuivreux Epoque romaine
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<center>Cuillères.</center>Alliage cuivreux Provenance inconnue Epoque romaine
Cuillères.
Alliage cuivreux Provenance inconnue Epoque romaine
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<center>Oenochoés trilobées</center>Alliage cuivreux Etrurie IVe siècle av. J-C.
Oenochoés trilobées
Alliage cuivreux Etrurie IVe siècle av. J-C.
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<center>Oenochoé trilobée.</center>Alliage cuivreux Etrurie IVe siècle av. J-C.
Oenochoé trilobée.
Alliage cuivreux Etrurie IVe siècle av. J-C.
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<center>A table avec Trimalcion</center>Loin du
A table avec Trimalcion
Loin du "Banquet” de Platon et du symposion intellectuel où les participants brillent par leur réflexion et leur esprit, le "Satyricon”, une œuvre généralement attribuée à Pétrone, offre un tout autre éclairage sur le banquet sous l'empire romain. Le cadre du récit se situe au premier siècle, alors même que les exubérances et folies de l’empereur Néron battent leur plein. Durant le festin qu’organise Trimalcion, esclave affranchi devenu riche, Pétrone nous présente le microcosme dans lequel Encolpe, le personnage principal évolue. Installés dans le triclinium de la riche demeure du propriétaire, les convives voient défiler plats raffinés et vaisselle de luxe. Le foisonnement de détails et la succession des mets accentuent la sophistication gastronomique recherchée par Trimalcion ainsi que son souhait de surprendre ses invités. S’il ne les délecte pas par la littérature ou des divertissements intellectuels, l’hôte les étonne par les mets : voici sur la table, un « porc-surprise » duquel s’écoule un flot de saucisses, allusion métaphorique et comique au Cheval de Troie et ses occupants. La riche vaisselle qui accompagne les plats servis semble correspondre aux goûts et pratiques du Haut-Empire romain, même si le contexte souligne les excès de notre "Bourgeois Gentilhomme”: un esclave trie des pois dans un plat d’argent : certains objets ont le nom de leur propriétaire gravé dessus, ainsi que leur poids en argent... Cela n’exclut pas d’autres matériaux : un petit âne en bronze contient des olives noires et vertes dans ses besaces, les coupes sont en bronze ou en verre. L’excellence du contenant s’associe à la rareté du contenu, ainsi, le Falerne servi aux convives, considéré comme l'un des meilleurs vins d’Italie, y est présenté dans une bouteille en verre. L'argent, le bronze et le verre se retrouvent ainsi réunis autour d'une même table. « A ce prodige, tous les esclaves d’applaudir en criant ! Vive Gaïus ! Non seulement le cuisinier fut admis à l’honneur de boire avec nous, mais il reçut une couronne d’argent, et la coupe qu’on lui présenta était de bronze de Corinthe. Comme Agamemnon l’examinait en connaisseur : « Je suis seul, déclara Trimalcion, à avoir du vrai corinthe. » Petrone, Satyricon
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<center></center>27. Gobelet chope Alliage cuivreux Provenance inconnue Prêt du Musée d'Art Classique de Mougins Vers 150<br> 28. Cuillères Alliage cuivreux Provenance inconnue Epoque romaine <br> 29. Simpulum Alliage cuivreux Epoque romaine
27. Gobelet chope Alliage cuivreux Provenance inconnue Prêt du Musée d'Art Classique de Mougins Vers 150
28. Cuillères Alliage cuivreux Provenance inconnue Epoque romaine
29. Simpulum Alliage cuivreux Epoque romaine
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<center>Céramiques sigillées sud-gauloises.</center>Décors moulés et/ou à la barbotine marques de potier Gaule méridionale Ier-IIe siècle.
Céramiques sigillées sud-gauloises.
Décors moulés et/ou à la barbotine marques de potier Gaule méridionale Ier-IIe siècle.
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<center></center>Les verres, de gauche à droite : 42. Gobelet tronconlque Verre soufflé Chypre fin Ier siècle 43. Gobelet cylindrique Verre soufflé Chypre vers 150. 44. Gobelet piriforme Verre soufflé Orange IIe siècle. 45. Coupelle Violette Verre soufflé Orange Ier siècle. 46. Coupelle Verre soufflé Orange Ier siècle. 47. Bol Verre soufflé Syrie IIe siècle. 48. Coupe côtelée brune Verre moulé côtelé Orange Ier siècle. 49. Bol cylindrique Verre soufflé Chypre IIe siècle. 50. Coupelle tronconlque Verre soufflé Prov. inconnue Ier siècle. 51. Grand bol Verre soufflé Sans prov. Epoque romaine.
Les verres, de gauche à droite : 42. Gobelet tronconlque Verre soufflé Chypre fin Ier siècle 43. Gobelet cylindrique Verre soufflé Chypre vers 150. 44. Gobelet piriforme Verre soufflé Orange IIe siècle. 45. Coupelle Violette Verre soufflé Orange Ier siècle. 46. Coupelle Verre soufflé Orange Ier siècle. 47. Bol Verre soufflé Syrie IIe siècle. 48. Coupe côtelée brune Verre moulé côtelé Orange Ier siècle. 49. Bol cylindrique Verre soufflé Chypre IIe siècle. 50. Coupelle tronconlque Verre soufflé Prov. inconnue Ier siècle. 51. Grand bol Verre soufflé Sans prov. Epoque romaine.
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<center></center>52. Modiolus Verre soufflé Tyr (Liban) vers 150 <br> 53. Simpulum Alliage cuivreux Sans prov. Epoque romaine <br> 54. Grande cruche Verre soufflé Tyr (Liban) Ier siècle <br> 55. Cruche Verre soufflé Avignon Ier siècle <br> 56. Plat à côtes Verre soufflé Tyr (Liban) IVe siècle <br> 57. Assiette Verre soufflé Chypre vers 150 <br> 58. Assiette Verre soufflé Sans prov. Epoque romaine <br> 59. Plat sur pied Verre soufflé Syrie Epoque romaine <br> 60. Gobelet caréné Verre soufflé Avignon vers 150 <br> 61. Haut gobelet Verre soufflé Orange IIe siècle <br> 62. Bouteille Verre soufflé Arles IIe siècle <br> 63. Bouteille hexagonale Verre soufflé Arles IIe siècle <br> 64. Bouchons Verre soufflé Arles IIe siècle <br> 65. Bouteille cylindrique Verre soufflé Ailes ler siècle <br> 66. Puisoir Alliage cuivreux Etrurie IIe siècle av. J-C.
52. Modiolus Verre soufflé Tyr (Liban) vers 150
53. Simpulum Alliage cuivreux Sans prov. Epoque romaine
54. Grande cruche Verre soufflé Tyr (Liban) Ier siècle
55. Cruche Verre soufflé Avignon Ier siècle
56. Plat à côtes Verre soufflé Tyr (Liban) IVe siècle
57. Assiette Verre soufflé Chypre vers 150
58. Assiette Verre soufflé Sans prov. Epoque romaine
59. Plat sur pied Verre soufflé Syrie Epoque romaine
60. Gobelet caréné Verre soufflé Avignon vers 150
61. Haut gobelet Verre soufflé Orange IIe siècle
62. Bouteille Verre soufflé Arles IIe siècle
63. Bouteille hexagonale Verre soufflé Arles IIe siècle
64. Bouchons Verre soufflé Arles IIe siècle
65. Bouteille cylindrique Verre soufflé Ailes ler siècle
66. Puisoir Alliage cuivreux Etrurie IIe siècle av. J-C.
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<center></center>54. Grande cruche Verre soufflé Tyr (Liban) Ier siècle <br> 56. Plat à côtes Verre soufflé Tyr (Liban) IVe siècle <br> 57. Assiette Verre soufflé Chypre vers 150 <br> 58. Assiette Verre soufflé Sans prov. Epoque romaine <br> 59. Plat sur pied Verre soufflé Syrie Epoque romaine <br> 60. Gobelet caréné Verre soufflé Avignon vers 150 <br> 61. Haut gobelet Verre soufflé Orange IIe siècle <br> 62. Bouteille Verre soufflé Arles IIe siècle <br> 63. Bouteille hexagonale Verre soufflé Arles IIe siècle <br> 64. Bouchons Verre soufflé Arles IIe siècle <br> 65. Bouteille cylindrique Verre soufflé Ailes ler siècle <br>
54. Grande cruche Verre soufflé Tyr (Liban) Ier siècle
56. Plat à côtes Verre soufflé Tyr (Liban) IVe siècle
57. Assiette Verre soufflé Chypre vers 150
58. Assiette Verre soufflé Sans prov. Epoque romaine
59. Plat sur pied Verre soufflé Syrie Epoque romaine
60. Gobelet caréné Verre soufflé Avignon vers 150
61. Haut gobelet Verre soufflé Orange IIe siècle
62. Bouteille Verre soufflé Arles IIe siècle
63. Bouteille hexagonale Verre soufflé Arles IIe siècle
64. Bouchons Verre soufflé Arles IIe siècle
65. Bouteille cylindrique Verre soufflé Ailes ler siècle
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<center></center>52. Modiolus Verre soufflé Tyr (Liban) vers 150 <br> 53. Simpulum Alliage cuivreux Sans prov. Epoque romaine <br> 54. Grande cruche Verre soufflé Tyr (Liban) Ier siècle <br> 55. Cruche Verre soufflé Avignon Ier siècle <br>
52. Modiolus Verre soufflé Tyr (Liban) vers 150
53. Simpulum Alliage cuivreux Sans prov. Epoque romaine
54. Grande cruche Verre soufflé Tyr (Liban) Ier siècle
55. Cruche Verre soufflé Avignon Ier siècle
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<center></center>65. Bouteille cylindrique Verre soufflé Ailes ler siècle <br> 66. Puisoir Alliage cuivreux Etrurie IIe siècle av. J-C.<br> 67. Bol mosaïqué Verre moulé Sans prov. Epoque romaine
65. Bouteille cylindrique Verre soufflé Ailes ler siècle
66. Puisoir Alliage cuivreux Etrurie IIe siècle av. J-C.
67. Bol mosaïqué Verre moulé Sans prov. Epoque romaine
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<center> Bol mosaïqué.</center>Verre moulé Sans prov. Epoque romaine
Bol mosaïqué.
Verre moulé Sans prov. Epoque romaine
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<center>Coupe ciselée “à pampre de vigne”. </center>Alliage cuivreux Sans prov. Ier siècle Prêt du Musée d’Art Classique de Mougins
Coupe ciselée “à pampre de vigne”.
Alliage cuivreux Sans prov. Ier siècle Prêt du Musée d’Art Classique de Mougins
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<center>Patère poignée en tête de bélier.</center>Alliage cuivreux Sans prov. Ier siècle Prêt du Musée d'Art Classique de Mougins
Patère poignée en tête de bélier.
Alliage cuivreux Sans prov. Ier siècle Prêt du Musée d'Art Classique de Mougins
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<center>Patère poignée en tête de bélier.</center>Alliage cuivreux Sans prov. Ier siècle Prêt du Musée d'Art Classique de Mougins
Patère poignée en tête de bélier.
Alliage cuivreux Sans prov. Ier siècle Prêt du Musée d'Art Classique de Mougins
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<center></center>68. Oenochoé Argent Prov. inconnue IIe siècle av. J.-C. Prêt du Musée d’Art Classique de Mougins <br> 69 Gobelet Argent Sans prov. IIIe siècle av. J.-C. Prêt du Musée d'Art Classique de Mougins<br> 70 Skyphos Argent Sans prov. Ille-lle siècle av. J.-C. Prêt du Musée d’Art Classique de Mougins<br> 71 Cotyle Alliage cuivreux Sans prov. 320-300 av. J.-C. Prêt du Musée d'Art Classique de Mougins
68. Oenochoé Argent Prov. inconnue IIe siècle av. J.-C. Prêt du Musée d’Art Classique de Mougins
69 Gobelet Argent Sans prov. IIIe siècle av. J.-C. Prêt du Musée d'Art Classique de Mougins
70 Skyphos Argent Sans prov. Ille-lle siècle av. J.-C. Prêt du Musée d’Art Classique de Mougins
71 Cotyle Alliage cuivreux Sans prov. 320-300 av. J.-C. Prêt du Musée d'Art Classique de Mougins
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<center>Cotyle.</center>Alliage cuivreux Sans prov. 320-300 av. J.-C. Prêt du Musée d'Art Classique de Mougins
Cotyle.
Alliage cuivreux Sans prov. 320-300 av. J.-C. Prêt du Musée d'Art Classique de Mougins
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<center>Oenochoé.</center>Argent Prov. inconnue IIe siècle av. J.-C. Prêt du Musée d’Art Classique de Mougins
Oenochoé.
Argent Prov. inconnue IIe siècle av. J.-C. Prêt du Musée d’Art Classique de Mougins
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<center></center>73 Bouteille Verre soufflé-gravé Vaison-la-Romaine Ve S. <br> 74 Gobelet en calice Argent Sans prov. IVe siècle Prêt du Musée d'Art Classique de Mougins
73 Bouteille Verre soufflé-gravé Vaison-la-Romaine Ve S.
74 Gobelet en calice Argent Sans prov. IVe siècle Prêt du Musée d'Art Classique de Mougins
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<center>Du Banquet en Héritage.</center>Il existe deux types de banquets paléochrétiens : le banquet à klinè et le banquet à sigma. Le premier invite un ou deux convives allongés sur un lit rectangulaire ; le second pouvant être une représentation réaliste d'un banquet où plusieurs convives installés sur le stibadium, lit semi-circulaire, sont parfois accoudés sur un coussin, le pulvinum. Sur le fragment de couvercle de sarcophage exposé ci-contre, c'est le « type sigma » qui est représenté en illustrant plutôt le banquet collectif des vivants. Ici, quatre convives sont figurés étendus sur un stibadium et devant eux, de petits pains marqués d'une croix, placés sur une table également en arc de cercle. On distingue du poisson sur un guéridon, et un chien affairé à dévorer quelques restes. La présence du vin, incontournable ici encore, est indiquée par deux bouteilles dans un grand panier double. Le banquet, dans sa pratique ancienne, est adopté par la nouvelle religion qui en change le fond et purifie l'intention. Il est entendu que ces scènes de banquet sont interprétées comme une scénarisation de repas christique (du lac de Tibériade jusqu'à l'ultime Cène). Etonnante transition, bien que fréquente, d'un système cultuel et culturel à un autre. Les festins servent à la fois de lien avec l'ancien ordre des choses et l'attrait pour le nouveau. Tel le moscophore, porteur de veau dans la Grèce antique, devenant
Du Banquet en Héritage.
Il existe deux types de banquets paléochrétiens : le banquet à klinè et le banquet à sigma. Le premier invite un ou deux convives allongés sur un lit rectangulaire ; le second pouvant être une représentation réaliste d'un banquet où plusieurs convives installés sur le stibadium, lit semi-circulaire, sont parfois accoudés sur un coussin, le pulvinum. Sur le fragment de couvercle de sarcophage exposé ci-contre, c'est le « type sigma » qui est représenté en illustrant plutôt le banquet collectif des vivants. Ici, quatre convives sont figurés étendus sur un stibadium et devant eux, de petits pains marqués d'une croix, placés sur une table également en arc de cercle. On distingue du poisson sur un guéridon, et un chien affairé à dévorer quelques restes. La présence du vin, incontournable ici encore, est indiquée par deux bouteilles dans un grand panier double. Le banquet, dans sa pratique ancienne, est adopté par la nouvelle religion qui en change le fond et purifie l'intention. Il est entendu que ces scènes de banquet sont interprétées comme une scénarisation de repas christique (du lac de Tibériade jusqu'à l'ultime Cène). Etonnante transition, bien que fréquente, d'un système cultuel et culturel à un autre. Les festins servent à la fois de lien avec l'ancien ordre des choses et l'attrait pour le nouveau. Tel le moscophore, porteur de veau dans la Grèce antique, devenant "le Bon Pasteur", guide des Chrétiens, ou encore le paon, le poisson... Désormais on réutilise religieusement le banquet en lui donnant de nouvelles significations. Certaines des caractéristiques de la figure de Dionysos semblaient préparer à celle du Christ. Littéralement "le deux fois né", Dionysos est aussi un être divin qui souffre, meurt et ressuscite... Le festin trouve alors une interprétation particulièrement significative, car si le rôle des dieux de l'Antiquité est d'apporter le vin aux hommes, l'apparition du Christianisme modifie la valeur symbolique du vin qui devient ainsi sang du Christ, et le pain, son corps. Lors du "repas eucharistique", en communiant, les convives participent au mystère de la transsubstantiation. Aujourd'hui encore, la table offre une unité de temps et de lieu. Un lieu qui marque notre quotidien, un temps de notre histoire personnelle où le tonitruant « À table ! » sonne comme le rappel d’un rituel auquel on ne peut se soustraire.
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<center>Fragment de couvercle de sarcophage. </center>Scène de banquet paléochrétien Marbre Arles Prêt Musée de l'Arles Antique
Fragment de couvercle de sarcophage.
Scène de banquet paléochrétien Marbre Arles Prêt Musée de l'Arles Antique
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<center>HONORER les IMMORTELS : le SACRIFICE.</center>Manger certains aliments et boire certaines boissons met en jeu les rapports entre les hommes et les dieux Les viandes consommées proviennent d’animaux consacrés et sacrifiés. Les bêtes, des animaux domestiques (essentiellement des bœufs, mais aussi des moutons, chèvres, porcs...), sont abattues, dépecées, découpées, partagées rituellement et leur viande est ensuite consommée. Le sacrifice est la forme la plus importante de l’expression du sentiment religieux. La finalité de cette célébration est d’établir le contact avec le monde divin et d’honorer les dieux afin de se concilier leurs faveurs Le sacrifice sanglant thysia, qui est la forme la plus répandue et la plus spectaculaire dans l’accomplissement de la foi, apparaît comme la consécration d’un animal qui va être immolé puis consommé, et dont la puissance vitale sera assimilée. Dans certains rituels spécifiques, la victime pourra cependant être entièrement consumée sur l’autel : on parle alors d’holocauste. Après la mise à mort de l’animal, égorgé rituellement, son corps dépecé est partagé de façon spécifique : aux divinités, qui ne connaissent ni la faim ni la mort, reviennent les os et les graisses consumées sur le feu de l’autel, et aux hommes les parties comestibles, selon différentes modalités faisant jouer à la fois la hiérarchie et l’égalité. Au sein de l’aire spécifique que constitue l’espace sacrificiel se dresse un élément architectural essentiel pour le culte, l’autel. Servant de table sacrificielle, il est indispensable au rituel du sacrifice et de la crémation et représente le principe fondamental le plus anciennement constitué. Ainsi, le bômos est généralement réservé aux dieux olympiens ; il se distingue de l’autel bas, ou eschara, et de la fosse, ou bothros, caractéristique des dieux chtoniens.
HONORER les IMMORTELS : le SACRIFICE.
Manger certains aliments et boire certaines boissons met en jeu les rapports entre les hommes et les dieux Les viandes consommées proviennent d’animaux consacrés et sacrifiés. Les bêtes, des animaux domestiques (essentiellement des bœufs, mais aussi des moutons, chèvres, porcs...), sont abattues, dépecées, découpées, partagées rituellement et leur viande est ensuite consommée. Le sacrifice est la forme la plus importante de l’expression du sentiment religieux. La finalité de cette célébration est d’établir le contact avec le monde divin et d’honorer les dieux afin de se concilier leurs faveurs Le sacrifice sanglant thysia, qui est la forme la plus répandue et la plus spectaculaire dans l’accomplissement de la foi, apparaît comme la consécration d’un animal qui va être immolé puis consommé, et dont la puissance vitale sera assimilée. Dans certains rituels spécifiques, la victime pourra cependant être entièrement consumée sur l’autel : on parle alors d’holocauste. Après la mise à mort de l’animal, égorgé rituellement, son corps dépecé est partagé de façon spécifique : aux divinités, qui ne connaissent ni la faim ni la mort, reviennent les os et les graisses consumées sur le feu de l’autel, et aux hommes les parties comestibles, selon différentes modalités faisant jouer à la fois la hiérarchie et l’égalité. Au sein de l’aire spécifique que constitue l’espace sacrificiel se dresse un élément architectural essentiel pour le culte, l’autel. Servant de table sacrificielle, il est indispensable au rituel du sacrifice et de la crémation et représente le principe fondamental le plus anciennement constitué. Ainsi, le bômos est généralement réservé aux dieux olympiens ; il se distingue de l’autel bas, ou eschara, et de la fosse, ou bothros, caractéristique des dieux chtoniens.
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<center>Le banquet romain.</center>La pratique du banquet (convivium) est ancienne en Italie, où elle est influencée par les manières grecques mais aussi étrusques et italiques. La langue latine distingue la daps, mot ancien qui désigne le banquet sacré réservé aux dieux (avant d’indiquer à la fin de la République un repas opulent), de l’epulum, repas collectif partagé par les hommes à l’issue du sacrifice. Le banquet romain est une authentique institution de la vie publique, associative et privée, mais aussi un espace privilégié de l’expérience bachique. Dans les banquets qui honorent Hercule à l’Ara Maxima de Rome, on mange assis et la libation prévoit de vider la coupe entière, de même qu’il faut finir son assiette : le héros y veille personnellement, lui pour qui banqueter est le signe même de son apothéose, de son entrée dans la société des dieux. Les lectisternes latins, appelés en grec les théoxénies, sont des banquets offerts aux dieux : ainsi conviés, ils devaient en retour de leurs offrandes se montrer favorables aux humains. Le banquet romain, distingue en les associant, les hommes et les dieux, car il établit une relation entre ces êtres fragiles et les puissances incontestées. Ces repas sont animés de valeurs sociales profondes : l'hospitalité, la concorde, l’harmonie et le partage. Le banquet est aussi révélateur d'un ordre dans la disposition autour de la table et de la nourriture. L’attribution des places dans le triclinium n’est pas laissée au hasard, sur le lit central, le lectus médius, prennent place les invités de marque, tandis que leur hôte et sa famille s’installent sur le lit de gauche (lectus impus) et les autres convives sur le lit de droite (lectus summus). On banquette selon le rang, les exclus du festin se contentant d’une distribution de nourriture, forme distanciée et amoindrie de la répartition. Le banquet romain est l'occasion d’une mise en ordre de la société. Le partage d’un repas permet de mesurer la distance qui sépare les hommes des êtres supérieurs que sont les dieux, mais également ce qui distingue certains membres de la communauté humaine de l’ensemble de la population. Il possède aussi une vertu à laquelle la société contemporaine ne peut rester insensible : le mot latin convivium désigne le repas communautaire et il est formé à partir du verbe convivere qui signifie “vivre ensemble
Le banquet romain.
La pratique du banquet (convivium) est ancienne en Italie, où elle est influencée par les manières grecques mais aussi étrusques et italiques. La langue latine distingue la daps, mot ancien qui désigne le banquet sacré réservé aux dieux (avant d’indiquer à la fin de la République un repas opulent), de l’epulum, repas collectif partagé par les hommes à l’issue du sacrifice. Le banquet romain est une authentique institution de la vie publique, associative et privée, mais aussi un espace privilégié de l’expérience bachique. Dans les banquets qui honorent Hercule à l’Ara Maxima de Rome, on mange assis et la libation prévoit de vider la coupe entière, de même qu’il faut finir son assiette : le héros y veille personnellement, lui pour qui banqueter est le signe même de son apothéose, de son entrée dans la société des dieux. Les lectisternes latins, appelés en grec les théoxénies, sont des banquets offerts aux dieux : ainsi conviés, ils devaient en retour de leurs offrandes se montrer favorables aux humains. Le banquet romain, distingue en les associant, les hommes et les dieux, car il établit une relation entre ces êtres fragiles et les puissances incontestées. Ces repas sont animés de valeurs sociales profondes : l'hospitalité, la concorde, l’harmonie et le partage. Le banquet est aussi révélateur d'un ordre dans la disposition autour de la table et de la nourriture. L’attribution des places dans le triclinium n’est pas laissée au hasard, sur le lit central, le lectus médius, prennent place les invités de marque, tandis que leur hôte et sa famille s’installent sur le lit de gauche (lectus impus) et les autres convives sur le lit de droite (lectus summus). On banquette selon le rang, les exclus du festin se contentant d’une distribution de nourriture, forme distanciée et amoindrie de la répartition. Le banquet romain est l'occasion d’une mise en ordre de la société. Le partage d’un repas permet de mesurer la distance qui sépare les hommes des êtres supérieurs que sont les dieux, mais également ce qui distingue certains membres de la communauté humaine de l’ensemble de la population. Il possède aussi une vertu à laquelle la société contemporaine ne peut rester insensible : le mot latin convivium désigne le repas communautaire et il est formé à partir du verbe convivere qui signifie “vivre ensemble".
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<center>Buste de Néron</center>
Buste de Néron
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