Expositions au MUCEM 2022-20223

Expositions : Alexandrie, futurs antérieurs ; Ghada Amer ; Terre de A à Z.

<center>Exposition Alexandrie : futurs antérieurs</center>Ahmed Morsi a passé les quarante premières années de sa vie à Alexandrie avant d'émigrer à New York en 1974. L’historienne de l'art Sarah Dwider a indiqué que la peinture Untitied (Seaside Diptych) était le parfait pendant de la poésie de Morsi.
Exposition Alexandrie : futurs antérieurs
Ahmed Morsi a passé les quarante premières années de sa vie à Alexandrie avant d'émigrer à New York en 1974. L’historienne de l'art Sarah Dwider a indiqué que la peinture Untitied (Seaside Diptych) était le parfait pendant de la poésie de Morsi.
1
<center>Le Mythe d’Alexandre Le Grand</center>À la suite du décès, d'Alexandre le Grand en 323, line véritable guerre de succession éclate entre ses généraux. L'un d'eux, Ptolémée, s'accapare la dépouille du souverain et l'inhume à Alexandrie. Il pose ainsi les bases du mythe lié au conquérant auquel sont sensibles les maîtres de Rome. Si Jules César ou l'empereur Auguste ont visité son tombeau, l'emplacement du monument reste inconnu. Seul le mythe subsiste aujourd'hui.
Le Mythe d’Alexandre Le Grand
À la suite du décès, d'Alexandre le Grand en 323, line véritable guerre de succession éclate entre ses généraux. L'un d'eux, Ptolémée, s'accapare la dépouille du souverain et l'inhume à Alexandrie. Il pose ainsi les bases du mythe lié au conquérant auquel sont sensibles les maîtres de Rome. Si Jules César ou l'empereur Auguste ont visité son tombeau, l'emplacement du monument reste inconnu. Seul le mythe subsiste aujourd'hui.
2
<center>Gustave Courtois.</center>César au tombeau d'Alexandre le Grand.
1878.
Huile sur toile.
Gustave Courtois.
César au tombeau d'Alexandre le Grand. 1878. Huile sur toile.
3
<center>François Schommer</center>Auguste au tombeau d'Alexandre.
1878. Huile sur toile.
François Schommer
Auguste au tombeau d'Alexandre. 1878. Huile sur toile.
4
<center>Un urbanisme changeant</center>
Un urbanisme changeant
5
<center>Asli Çavusoglu.</center>Gordian Knot est la reproduction sculpturale d'un buste du 2e siècle av. J.-C. censé représenter Alexandre le Grand, conservé dans les collections du Musée archéologique d'Istanbul depuis sa découverte dans le cadre de fouilles réalisées sur le site de Pergame. Dans cette œuvre, une ligne de symétrie partage la tête du souverain antique en deux parties égales qui ont été réassemblées. Mais une disparité délibérée apparaît suite au processus de recomposition. Gordian Knot peut se lire comme une réflexion critique sur l'antagonisme entre la Grèce et la République de Macédoine du Nord, particulièrement dans le cadre du processus d'indépendance de cette dernière. Les deux pays ont revendiqué Alexandre le Grand comme héros national et intégré sa figure dans leurs histoires et iconographies nationales respectives. Et si l'acte de dislocation mis en avant par l'œuvre confère une vulnérabilité à l'objet même, il sert avant tout à souligner la précarité des récits toujours changeants déployés par les États-nations pour construire leurs mythes fondateurs apparemment immuables.
Asli Çavusoglu.
Gordian Knot est la reproduction sculpturale d'un buste du 2e siècle av. J.-C. censé représenter Alexandre le Grand, conservé dans les collections du Musée archéologique d'Istanbul depuis sa découverte dans le cadre de fouilles réalisées sur le site de Pergame. Dans cette œuvre, une ligne de symétrie partage la tête du souverain antique en deux parties égales qui ont été réassemblées. Mais une disparité délibérée apparaît suite au processus de recomposition. Gordian Knot peut se lire comme une réflexion critique sur l'antagonisme entre la Grèce et la République de Macédoine du Nord, particulièrement dans le cadre du processus d'indépendance de cette dernière. Les deux pays ont revendiqué Alexandre le Grand comme héros national et intégré sa figure dans leurs histoires et iconographies nationales respectives. Et si l'acte de dislocation mis en avant par l'œuvre confère une vulnérabilité à l'objet même, il sert avant tout à souligner la précarité des récits toujours changeants déployés par les États-nations pour construire leurs mythes fondateurs apparemment immuables.
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<center>Alexandre de Cyrène</center>Ière moitié du 20e siècle. Moulage en plâtre.
Paris, Musée du Louvre, Département des Antiquités.
Alexandre de Cyrène
Ière moitié du 20e siècle. Moulage en plâtre. Paris, Musée du Louvre, Département des Antiquités.
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<center>Vase à tête d'Isis</center>332 av. J.-C.-640 apr. J.C. Marbre. Leidem, Rijksmuseum Van Oudheden
Vase à tête d'Isis
332 av. J.-C.-640 apr. J.C. Marbre. Leidem, Rijksmuseum Van Oudheden
8
<center>Fragment de lampe représentant Isis allaitant Horus (Isis Lactans)</center>30 av. J.-C.-640 apr. J.C.
Terre cuite. Leidem, Rijksmuseum Van Oudheden
Fragment de lampe représentant Isis allaitant Horus (Isis Lactans)
30 av. J.-C.-640 apr. J.C. Terre cuite. Leidem, Rijksmuseum Van Oudheden
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<center></center>Monnaie de Trajan : temple égyptien.	
Monnaie d'Antonin le Pieux : temple d'Isis Lactans.
Monnaie d'Hadrien : Isis allaitante (Isis Lactans).
Monnaie d'Hadrien : temple d'Hermanubis.
<br> 2e siècle apr. J.-C. Bronze.
Monnaie de Trajan : temple égyptien. Monnaie d'Antonin le Pieux : temple d'Isis Lactans. Monnaie d'Hadrien : Isis allaitante (Isis Lactans). Monnaie d'Hadrien : temple d'Hermanubis.
2e siècle apr. J.-C. Bronze.
10
<center></center>Monnaie d'Hadrien : temple avec deux divinités sous forme de vases à têtes humaines.
Monnaie d'Antonin le Pieux : temple d'Hermanubis.
Monnaie d’Hadrien : le temple de Sarapis. <br>
2e siècle apr. J.-C. Bronze.
Monnaie d'Hadrien : temple avec deux divinités sous forme de vases à têtes humaines. Monnaie d'Antonin le Pieux : temple d'Hermanubis. Monnaie d’Hadrien : le temple de Sarapis.
2e siècle apr. J.-C. Bronze.
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<center></center>Monnaie de Marc-Aurèle le temple de Sarapis.
Monnaie de Trajan : arc de triomphe.
Monnaie d'Hadrien : le phare d'Alexandrie
Monnaie d'Hadrien : Isis à la voile devant le phare d'Alexandrie.<br>
2e siècle apr. J.-C. Bronze.
Monnaie de Marc-Aurèle le temple de Sarapis. Monnaie de Trajan : arc de triomphe. Monnaie d'Hadrien : le phare d'Alexandrie Monnaie d'Hadrien : Isis à la voile devant le phare d'Alexandrie.
2e siècle apr. J.-C. Bronze.
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<center>Carte d'Alexandrie.</center>Mahmoud Bey el-Falaki.
1865.Plan imprimé (reproduction)
Carte d'Alexandrie.
Mahmoud Bey el-Falaki. 1865.Plan imprimé (reproduction)
13
<center>Statue d’Isis à la voile.</center>1er-2e siècle apr. J.-C. Marbre.
Statue d’Isis à la voile.
1er-2e siècle apr. J.-C. Marbre.
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<center>Maquette du phare d'Alexandrie en liège.</center>2015
Maquette du phare d'Alexandrie en liège.
2015
15
<center>Maquette du phare d'Alexandrie en liège.</center>2015.
Maquette du phare d'Alexandrie en liège.
2015.
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<center>Maquette du phare d'Alexandrie en liège.</center>2015.
Maquette du phare d'Alexandrie en liège.
2015.
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<center>Maquette du phare d'Alexandrie en liège.</center>2015.
Maquette du phare d'Alexandrie en liège.
2015.
18
<center>Le cataclysme du 21/7/365</center>Dans le livre imprimé en 1681,
Le cataclysme du 21/7/365
Dans le livre imprimé en 1681, "Ammiani Marcellini rerumgestarum", Antoine Dezallier retrace la catastrophe du 21 juillet 365 : le globe entier fut remué par un tremblement de terre sans exemple dans les fables ou dans l'histoire. [...] une secousse terrible ébranla tout le continent jusqu'à sa base. La masse entière des eaux de la mer se retira [,..] Mais tout à coup la scène change les vagues refoulées reviennent plus furieuses, envahissant îles et terre ferme [...] Une multitude j d'individus périt, submergée par ce retour prodigieux et imprévu de la marée. A Alexandrie, de fortes embarcations furent poussées jusque sur le toit des maisons [...]
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<center>Phare d'Alexandrie.</center>Mudjmal al-tavârîh.
1410.
Enluminure
Phare d'Alexandrie.
Mudjmal al-tavârîh. 1410. Enluminure
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<center>Phare d'Alexandrie.</center>Mudjmal al-tavârîh.
1410.
Enluminure
Phare d'Alexandrie.
Mudjmal al-tavârîh. 1410. Enluminure
21
<center>Anses d’amphore avec timbre commercial.</center>
Anses d’amphore avec timbre commercial.
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<center></center>Monnaie de Commode : le phare d'Alexandrie et un navire. Monnaie d'Hadrien : le phare d'Alexandrie.<br> 2e siècle apr. J.-C. Bronze.
Monnaie de Commode : le phare d'Alexandrie et un navire. Monnaie d'Hadrien : le phare d'Alexandrie.
2e siècle apr. J.-C. Bronze.
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<center></center>Monnaie de Sabine : le phare d'Alexandrie. Monnaie d'Hadrien : le phare d'Alexandrie et Isis à la voile.<br> 2e siècle apr. J.-C. Bronze.
Monnaie de Sabine : le phare d'Alexandrie. Monnaie d'Hadrien : le phare d'Alexandrie et Isis à la voile.
2e siècle apr. J.-C. Bronze.
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<center>Bol à lèvre plate. </center>14e-15e siècle.
Bol à lèvre plate.
14e-15e siècle.
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<center>Vase balustre au paon.</center>14e-15e siècle.
Vase balustre au paon.
14e-15e siècle.
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<center>Vase balustre au paon.</center>14e-15e siècle.
Vase balustre au paon.
14e-15e siècle.
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<center> Restitution d'ensemble d'Alexandrie à l'époque romaine.</center>Jean-Claude Golvin.
2020.
Aquarelle sur papier.
Restitution d'ensemble d'Alexandrie à l'époque romaine.
Jean-Claude Golvin. 2020. Aquarelle sur papier.
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<center>Alexandrie, à l'époque ptolémaïque.</center>Jean-Claude Golvin. 
1992. Aquarelle sur papier.
Alexandrie, à l'époque ptolémaïque.
Jean-Claude Golvin. 1992. Aquarelle sur papier.
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<center>Pyxide.</center>6e siècle apr. J.-C. Ivoire, bronze.
Pyxide.
6e siècle apr. J.-C. Ivoire, bronze.
30
<center>Filtres de gargoulette</center>Le Caire.
13e-14e siècle.
Céramique.
Filtres de gargoulette
Le Caire. 13e-14e siècle. Céramique.
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<center>Monnaies d'Hadrien, revers : le Nil.</center>137 -138 apr. J.-C. Argent, cuivre, étain.
Monnaies d'Hadrien, revers : le Nil.
137 -138 apr. J.-C. Argent, cuivre, étain.
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<center>Monnaies d'Hadrien, revers : le Nil.</center>123 -124 apr. J.-C. Bronze
Monnaies d'Hadrien, revers : le Nil.
123 -124 apr. J.-C. Bronze
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<center>Zir (grande jarre à eau)</center>4e quart du 20e siècle. Terre cuite.
Marseille MUCEM.
Zir (grande jarre à eau)
4e quart du 20e siècle. Terre cuite. Marseille MUCEM.
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<center>Gargoulettes et Jarre</center>4e quart du 20e siècle. Terre cuite.
Marseille, MUCEM
Gargoulettes et Jarre
4e quart du 20e siècle. Terre cuite. Marseille, MUCEM
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<center>Gargoulettes</center>4e quart du 20e siècle. Terre cuite.
Marseille, MUCEM
Gargoulettes
4e quart du 20e siècle. Terre cuite. Marseille, MUCEM
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<center>Gargoulette</center>4e quart du 20e siècle. Terre cuite.
Marseille, MUCEM
Gargoulette
4e quart du 20e siècle. Terre cuite. Marseille, MUCEM
37
<center> Porteur d'eau au Caire</center>Franz Wilhelm Odelmark.
Fin du 19e siècle - début du 20e siècle. Huile sur toile
Marseille, MUCEM
Porteur d'eau au Caire
Franz Wilhelm Odelmark. Fin du 19e siècle - début du 20e siècle. Huile sur toile Marseille, MUCEM
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<center>Porteur d'eau</center>Antinoé (Égypte).
30 av. J.-C. -640 apr. J. C.
Terra cuite.
Leidem, Rijksmuseum Van Oudheden
Porteur d'eau
Antinoé (Égypte). 30 av. J.-C. -640 apr. J. C. Terra cuite. Leidem, Rijksmuseum Van Oudheden
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<center>Tête de porteur d'eau</center>30 av. J.-C. - 395 apr. J.- C.
Terre cuite
Paris, Musée du Louvre, Département des Antiquités Égyptiennes.
Tête de porteur d'eau
30 av. J.-C. - 395 apr. J.- C. Terre cuite Paris, Musée du Louvre, Département des Antiquités Égyptiennes.
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<center>Stèle bilingue </center>relatant des travaux dans le canal Auguste.
10-11 apr. J.-C.
Calcaire
Stèle bilingue
relatant des travaux dans le canal Auguste. 10-11 apr. J.-C. Calcaire
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<center>Maquette de la citerne d'el-Nabih </center>(fin du 12e siècle- 1ère moitié du 13e siècle). Echelle : 1/20e.
Réalisation : Michel Coqueret.
2005.
Plâtre, moulage, peinture.
Maquette de la citerne d'el-Nabih
(fin du 12e siècle- 1ère moitié du 13e siècle). Echelle : 1/20e. Réalisation : Michel Coqueret. 2005. Plâtre, moulage, peinture.
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<center>Pouvoir et Savoirs</center>
Pouvoir et Savoirs
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<center>Statue royale</center>332-32 av. J-C.
1 Marbre
AMSTERDAM, ALLARD WERSON, UNIVERSITEIT VAN AMSTERDAM.
Statue royale
332-32 av. J-C. 1 Marbre AMSTERDAM, ALLARD WERSON, UNIVERSITEIT VAN AMSTERDAM.
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<center>Œnochoé</center>Cruche figurant la reine Bérénice II
3e siècle av. J.-C.
Terre cuite
KASSEL MUSEUMSLANDSCH AFT HESSEN KASSEL, ANTJKENSAMMLUNG.
Œnochoé
Cruche figurant la reine Bérénice II 3e siècle av. J.-C. Terre cuite KASSEL MUSEUMSLANDSCH AFT HESSEN KASSEL, ANTJKENSAMMLUNG.
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<center>Période gréco-romaine. Bronze, or, argent, cuivre, étain.</center>De gauche à droite : Ptolémée ler Sôter.
 Ptolémée II Philadelphe.
 Ptolémée III Évergète.
 Ptolémée V Épiphane.
 Cléopâtre VII.
Période gréco-romaine. Bronze, or, argent, cuivre, étain.
De gauche à droite : Ptolémée ler Sôter. Ptolémée II Philadelphe. Ptolémée III Évergète. Ptolémée V Épiphane. Cléopâtre VII.
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<center>Période gréco-romaine. Bronze, or, argent, cuivre, étain.</center>Ptolémée ler Sôter.
 Ptolémée II Philadelphe.
 Ptolémée III Évergète
Période gréco-romaine. Bronze, or, argent, cuivre, étain.
Ptolémée ler Sôter. Ptolémée II Philadelphe. Ptolémée III Évergète
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<center>Période gréco-romaine. Bronze, or, argent, cuivre, étain.</center>Ptolémée III Évergète.
 Ptolémée V Épiphane.
 Cléopâtre VII.
Période gréco-romaine. Bronze, or, argent, cuivre, étain.
Ptolémée III Évergète. Ptolémée V Épiphane. Cléopâtre VII.
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<center>Période gréco-romaine. Bronze, or, argent, cuivre, étain.</center>Ptolémée Ier Sôter.
 Ptolémée II : buste d’Arsinoé II.
 Ptolémée IV Philopator.
 Ptolémée VI Philométor.
 Cléopâtre et Antoine.
Période gréco-romaine. Bronze, or, argent, cuivre, étain.
Ptolémée Ier Sôter. Ptolémée II : buste d’Arsinoé II. Ptolémée IV Philopator. Ptolémée VI Philométor. Cléopâtre et Antoine.
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<center>Période gréco-romaine. Bronze, or, argent, cuivre, étain.</center>Bague portant la titulature latine de l’Empereur Antonin le Pieux, traduite en grec et inscrite en hiéroglyphes égyptiens, milieu du IIe siècle apr. J.-C., or massif.
Période gréco-romaine. Bronze, or, argent, cuivre, étain.
Bague portant la titulature latine de l’Empereur Antonin le Pieux, traduite en grec et inscrite en hiéroglyphes égyptiens, milieu du IIe siècle apr. J.-C., or massif.
50
<center>Période gréco-romaine. Bronze, or, argent, cuivre, étain.</center>Sarapis et Isis : l'aigle des Ptolémées.
Octave-Auguste à la légende « Aegypto capta ».
 Hadrien.
Hadrien.
 Antonin Pieux : le génie d'Alexandrie.
Période gréco-romaine. Bronze, or, argent, cuivre, étain.
Sarapis et Isis : l'aigle des Ptolémées. Octave-Auguste à la légende « Aegypto capta ». Hadrien. Hadrien. Antonin Pieux : le génie d'Alexandrie.
51
<center>Période gréco-romaine. Bronze, or, argent, cuivre, étain.</center>Sarapis et Isis : l'aigle des Ptolémées.
Octave-Auguste à la légende « Aegypto capta ».
 Hadrien.
Période gréco-romaine. Bronze, or, argent, cuivre, étain.
Sarapis et Isis : l'aigle des Ptolémées. Octave-Auguste à la légende « Aegypto capta ». Hadrien.
52
<center>Période gréco-romaine. Bronze, or, argent, cuivre, étain.</center>Hadrien.
Hadrien.
 Antonin Pieux : le génie d'Alexandrie.
Période gréco-romaine. Bronze, or, argent, cuivre, étain.
Hadrien. Hadrien. Antonin Pieux : le génie d'Alexandrie.
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<center>Période gréco-romaine. Bronze, or, argent, cuivre, étain.</center>Ptolémée II et Arsinoé II : Ptolémée ler et Bérénice ler. Néron : l'hippopotame.
Antonin le Pieux : bustes de Sarapis et d'Isis.
 Domitien
Période gréco-romaine. Bronze, or, argent, cuivre, étain.
Ptolémée II et Arsinoé II : Ptolémée ler et Bérénice ler. Néron : l'hippopotame. Antonin le Pieux : bustes de Sarapis et d'Isis. Domitien
54
<center>Tête colossale d'une statue royale</center>305-222 av. J.-C.
Chaux de nummulite, à gros grains
VIENNA, KUNSTHISTORISCHES MUSEUM EGYPTIAN AND NEAR EASTERN COLLECTION.
Tête colossale d'une statue royale
305-222 av. J.-C. Chaux de nummulite, à gros grains VIENNA, KUNSTHISTORISCHES MUSEUM EGYPTIAN AND NEAR EASTERN COLLECTION.
55
<center>Tête d'empereur romain en pharaon</center>attribuée aux Julio-Claudiens.
30 av. J.-C. - 68 apr. J.- C. Basalte.
Tête d'empereur romain en pharaon
attribuée aux Julio-Claudiens. 30 av. J.-C. - 68 apr. J.- C. Basalte.
56
<center>Tête d'empereur romain en pharaon</center>1er – 3e siècle apr. J.-C.
Calcaire.
Tête d'empereur romain en pharaon
1er – 3e siècle apr. J.-C. Calcaire.
57
<center>Tête d'Arsinoé II</center>2e siècle av. J.-C. Égypte, Memphis. Marbre
MORLANWELZ, MUSÉE ROYAL DE MARIEMONT
Tête d'Arsinoé II
2e siècle av. J.-C. Égypte, Memphis. Marbre MORLANWELZ, MUSÉE ROYAL DE MARIEMONT
58
<center>Ptolémée III Évergète, roi d'Égypte</center>3e siècle av. J.-C.
Calcaire jaune-beige, traces de polychromie.
Ptolémée III Évergète, roi d'Égypte
3e siècle av. J.-C. Calcaire jaune-beige, traces de polychromie.
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<center>Tête de Ptolémée X</center>Fin du 2e siècle av. J.-C.
Diorite.
Tête de Ptolémée X
Fin du 2e siècle av. J.-C. Diorite.
60
<center>Tête de Ptolémée VIII</center>Plâtre patiné. Moulage d’une sculpture en granit de 300 – 201 av. J.-C.
Tête de Ptolémée VIII
Plâtre patiné. Moulage d’une sculpture en granit de 300 – 201 av. J.-C.
61
<center>Tête de Bérénice Il</center>3e siècle av. J.-C.
Marbre, traces de polychromie
Tête de Bérénice Il
3e siècle av. J.-C. Marbre, traces de polychromie
62
<center>Statue de Cléopâtre</center>Charles Gauthier.
Plâtre patiné.
LILLE, PALA IS DES BEAUX-ARTS. <br> 
Dernière reine d'Égypte, Cléopâtre VII est devenue une icône dès le 1er siècle apr. J.-C. Symbole de luxure et de décadence ou, au contraire, image d'une femme forte et cultivée ayant changé la face du monde antique, la souveraine enflamme l'imaginaire depuis des millénaires.
Statue de Cléopâtre
Charles Gauthier. Plâtre patiné. LILLE, PALA IS DES BEAUX-ARTS.
Dernière reine d'Égypte, Cléopâtre VII est devenue une icône dès le 1er siècle apr. J.-C. Symbole de luxure et de décadence ou, au contraire, image d'une femme forte et cultivée ayant changé la face du monde antique, la souveraine enflamme l'imaginaire depuis des millénaires.
63
<center>La mort de Cléopâtre</center>Anonyme (copie d'après Guido Reni)
17e siècle Huile sur toile.
La mort de Cléopâtre
Anonyme (copie d'après Guido Reni) 17e siècle Huile sur toile.
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<center>Stèle de Tibère</center>14 - 37 apr. J.-C.
Pierre.
Stèle de Tibère
14 - 37 apr. J.-C. Pierre.
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<center>Relief de Ptolémée Ier</center>304-30 av. J.-C.
Calcaire.
Relief de Ptolémée Ier
304-30 av. J.-C. Calcaire.
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<center>Relief de Ptolémée Ier</center>304-30 av. J.-C.
Calcaire.
Relief de Ptolémée Ier
304-30 av. J.-C. Calcaire.
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<center>Les statues colossales ptolémaïques de Smouha (Alexandrie) </center>Le site de Smouha, à l'Est d’Alexandrie, a livré des fragmente de statues colossales Ptolémaïques. Seuls un buste féminin, une tète masculine, une jambe, ainsi que deux mains jointes sont aujourd'hui conservés. Proviennent-ils d'un couple représentant une reine et son fils ou bien de statues différentes ? La question fait débat mais il est certain qu'elles étaient situées devant un bâtiment d'importance comme en témoignent d'autres colosses de cette époque trouvés dans la ville.
Les statues colossales ptolémaïques de Smouha (Alexandrie)
Le site de Smouha, à l'Est d’Alexandrie, a livré des fragmente de statues colossales Ptolémaïques. Seuls un buste féminin, une tète masculine, une jambe, ainsi que deux mains jointes sont aujourd'hui conservés. Proviennent-ils d'un couple représentant une reine et son fils ou bien de statues différentes ? La question fait débat mais il est certain qu'elles étaient situées devant un bâtiment d'importance comme en témoignent d'autres colosses de cette époque trouvés dans la ville.
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<center>Portrait d'Aristote</center>Marbre.
Période romaine.
Portrait d'Aristote
Marbre. Période romaine.
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<center>Alexandrie et les sciences arabes</center>A la fois cosmopolite et héritière des savoirs grecs, Alexandrie est réputée pour ses connaissances mathématiques et astronomiques au sein du monde arabe du 7e siècle. C'est grâce aux savants de cette époque que plusieurs découvertes réalisées à Alexandrie nous sont parvenues. Des quatre coins du monde arabe, ils en perfectionnent les principes. Ce fut le cas de l'astrolabe, qui permet de mesurer la hauteur des étoiles et de déterminer la direction et l'heure de l'observation.
Alexandrie et les sciences arabes
A la fois cosmopolite et héritière des savoirs grecs, Alexandrie est réputée pour ses connaissances mathématiques et astronomiques au sein du monde arabe du 7e siècle. C'est grâce aux savants de cette époque que plusieurs découvertes réalisées à Alexandrie nous sont parvenues. Des quatre coins du monde arabe, ils en perfectionnent les principes. Ce fut le cas de l'astrolabe, qui permet de mesurer la hauteur des étoiles et de déterminer la direction et l'heure de l'observation.
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<center>Maquette de la fontaine de Héron d’Alexandrie.</center>1840-1880. Métal et verre.
Maquette de la fontaine de Héron d’Alexandrie.
1840-1880. Métal et verre.
71
<center>Héron d'Alexandrie</center>1575. Livre imprimé. <br>
HERONIS ALEXANDRINI SPIRITALIUM LIBER, A FREDERICO COMMANDINO,... EX GRAECO NUPER IN LATINUM CONVERSUS. [EDIDIT VALERIUS SPACIOLUS.]
Héron d'Alexandrie
1575. Livre imprimé.
HERONIS ALEXANDRINI SPIRITALIUM LIBER, A FREDERICO COMMANDINO,... EX GRAECO NUPER IN LATINUM CONVERSUS. [EDIDIT VALERIUS SPACIOLUS.]
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<center>Précepteur et son élève</center>Terre cuite.
Précepteur et son élève
Terre cuite.
73
<center>Sébastian Munster </center>Édition bâloise de la Géographie de Ptolémée. Première édition 1540.
1552. Gravure.
Sébastian Munster
Édition bâloise de la Géographie de Ptolémée. Première édition 1540. 1552. Gravure.
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<center>Astrolabe syro-égyptien</center>Ali ben Ibrahim. Damas. 1326.
Laiton.
Astrolabe syro-égyptien
Ali ben Ibrahim. Damas. 1326. Laiton.
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<center>Cadran solaire </center>dédicacé à Ptolémée II par Apollonios
277 - 262 av. J.-C.
Marbre.
Cadran solaire
dédicacé à Ptolémée II par Apollonios 277 - 262 av. J.-C. Marbre.
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<center>Sarapis</center>Ce buste daté du 2e siècle apr. J.-C., a été trouvé lors des travaux de dragage du Tibre à Rome. La sculpture présente des traces de polychromie, invisibles à l'œil nu. Leur distribution confirme que toute la statue était peinte. Les traces identifiées par l'archéométrie font alterner le jaune, l'orange, l'ocre et le marron.
Sarapis
Ce buste daté du 2e siècle apr. J.-C., a été trouvé lors des travaux de dragage du Tibre à Rome. La sculpture présente des traces de polychromie, invisibles à l'œil nu. Leur distribution confirme que toute la statue était peinte. Les traces identifiées par l'archéométrie font alterner le jaune, l'orange, l'ocre et le marron.
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<center>Isis</center>1er siècle av. J.-C. - 2e siècle apr. J.-C. Diorite
Isis
1er siècle av. J.-C. - 2e siècle apr. J.-C. Diorite
78
<center>Sarapis</center>Sarapis est l'interprétation grecque d'Osiris-Apis, l'un des dieux principaux de Memphis, l'ancienne capitale des pharaons. Façonnée au 3e siècle av. J.-C., son image épouse les traits des dieux grecs. Debout ou trônant, barbu et chevelu, Sarapis est coiffé d'une corbeille à grains (calathos) et drapé dans un manteau (himation). Associé à la famille impériale romaine dès la seconde partie du 1er siècle apr. J.-C., Sarapis connaît une dévotion toute particulière dans l'ensemble du monde romain. On en retrouve ainsi la trace jusqu'à Nîmes et Avignon, ou encore Trêves et Cologne.
Sarapis
Sarapis est l'interprétation grecque d'Osiris-Apis, l'un des dieux principaux de Memphis, l'ancienne capitale des pharaons. Façonnée au 3e siècle av. J.-C., son image épouse les traits des dieux grecs. Debout ou trônant, barbu et chevelu, Sarapis est coiffé d'une corbeille à grains (calathos) et drapé dans un manteau (himation). Associé à la famille impériale romaine dès la seconde partie du 1er siècle apr. J.-C., Sarapis connaît une dévotion toute particulière dans l'ensemble du monde romain. On en retrouve ainsi la trace jusqu'à Nîmes et Avignon, ou encore Trêves et Cologne.
79
<center>Bague avec Hélios et Sarapis</center>3e siècle apr. J.-C.
Or et jaspe vert foncé
Bague avec Hélios et Sarapis
3e siècle apr. J.-C. Or et jaspe vert foncé
80
<center>Tête de Sarapis</center>Vers 200 apr. J.-C.
Terre cuite
Tête de Sarapis
Vers 200 apr. J.-C. Terre cuite
81
<center>Buste de Sarapis</center>2e siècle apr. J.-C.
Albâtre
Buste de Sarapis
2e siècle apr. J.-C. Albâtre
82
<center>Sarapis sur le trône</center>2e siècle apr. J.-C. Terre cuite, stuc.
Sarapis sur le trône
2e siècle apr. J.-C. Terre cuite, stuc.
83
<center>Isis avec Horus</center>27 av. J.-C - 400 apr J.-C. Céramique
Isis avec Horus
27 av. J.-C - 400 apr J.-C. Céramique
84
<center>Statuette de la déesse Isis-Aphrodite</center>Ier siècle avant J.-C. - Ier siècle après J.-C. Bronze.
Statuette de la déesse Isis-Aphrodite
Ier siècle avant J.-C. - Ier siècle après J.-C. Bronze.
85
<center>Isis avec Horus</center>27 av. J.-C. - 400 après J.-C.
Céramique
Isis avec Horus
27 av. J.-C. - 400 après J.-C. Céramique
86
<center>Isis-Vénus</center>200-300 av. J.-C.
Terre cuite glaçurée / Faïence.
Isis-Vénus
200-300 av. J.-C. Terre cuite glaçurée / Faïence.
87
<center>Figurine d'Isis serpent</center>Epoque romaine (d'après style) (-30-395)
Terre cuite
Figurine d'Isis serpent
Epoque romaine (d'après style) (-30-395) Terre cuite
88
<center>Isis-Vénus</center>Egypte gréco-romaine (4e s. av. J.-C.-4e s. apr. J.-C.)
Terre cuite moulée
Isis-Vénus
Egypte gréco-romaine (4e s. av. J.-C.-4e s. apr. J.-C.) Terre cuite moulée
89
<center>Harpocrate sur une fleur de lotus</center>2e – 3e siècle apr. J.-C. Terre cuite, stuc
Harpocrate sur une fleur de lotus
2e – 3e siècle apr. J.-C. Terre cuite, stuc
90
<center>Harpocrate entre deux serpents</center>332 av. J.-C.-395 apr. J.-C.
Harpocrate entre deux serpents
332 av. J.-C.-395 apr. J.-C.
91
<center>Harpocrate au pot</center>30 av. J.-C. - 396 apr. J.-C. Faïence égyptienne
Harpocrate au pot
30 av. J.-C. - 396 apr. J.-C. Faïence égyptienne
92
<center>Harpocrate (Horus enfant)  à cheval</center>332 av. J.-C.-395 apr. J.-C.
Harpocrate (Horus enfant) à cheval
332 av. J.-C.-395 apr. J.-C.
93
<center>Harpocrate, (Horus enfant)</center>332 av. J.-C.-395 apr. J.-C.
Harpocrate, (Horus enfant)
332 av. J.-C.-395 apr. J.-C.
94
<center>Harpocrate au pot</center>4e siècle av, J.-C – 4e siècle apr. J-C.
Terre cuite
Harpocrate au pot
4e siècle av, J.-C – 4e siècle apr. J-C. Terre cuite
95
<center>Harpocrate</center>Alexandrie
Période romaine Bronze, patine
Harpocrate
Alexandrie Période romaine Bronze, patine
96
<center>Anubis cavalier</center>30 av. J.-C.-395 apr J.-C. Alliage cuivreux. <br>
Horus légionnaire. L’iconographie des divinités égyptiennes traditionnelles se modifie en incorporant des éléments gréco-romains qui les rendent « bilingues » est donc compréhensible par le plus grand nombre. Ainsi, la représentation du pharaon sous les traits d'Horus, un homme à tête de faucon, se pare de la cuirasse des empereurs romains tandis que l'enfant Harpocrate se décline sous des formes variées et devient le protecteur des foyers des jeunes enfants.
Anubis cavalier
30 av. J.-C.-395 apr J.-C. Alliage cuivreux.
Horus légionnaire. L’iconographie des divinités égyptiennes traditionnelles se modifie en incorporant des éléments gréco-romains qui les rendent « bilingues » est donc compréhensible par le plus grand nombre. Ainsi, la représentation du pharaon sous les traits d'Horus, un homme à tête de faucon, se pare de la cuirasse des empereurs romains tandis que l'enfant Harpocrate se décline sous des formes variées et devient le protecteur des foyers des jeunes enfants.
97
<center>Harsaphes</center>1er siècle apr. J.-C.
Bronze
Harsaphes
1er siècle apr. J.-C. Bronze
98
<center>Hermanubis en toge et caducée</center>Ier siècle apr. J.-C. Bronze
Hermanubis en toge et caducée
Ier siècle apr. J.-C. Bronze
99
<center>Anubis légionnaire</center>30 av. J.-C.-640 apr. J.-C.
Bronze
Anubis légionnaire
30 av. J.-C.-640 apr. J.-C. Bronze
100
<center>Horus légionnaire</center>30 av.J.-C.-396 apr. J.-C. Alliage cuivreux
Horus légionnaire
30 av.J.-C.-396 apr. J.-C. Alliage cuivreux
101
<center>Papyrus grec </center>Pages d'un Codex de saint Cyrille d'Alexandrie.
332 av. J.-C.-395 apr. J.-C. Papyrus.
Papyrus grec
Pages d'un Codex de saint Cyrille d'Alexandrie. 332 av. J.-C.-395 apr. J.-C. Papyrus.
102
<center>Élément d'applique avec Saint Marc prêchant à Alexandrie</center>540-600 après Jésus-Christ. Ivoire d'éléphant. <br>
Si la tradition relate que l'évangéliste saint Marc aurait « fondé » l'Église d'Alexandrie, c'est vraisemblablement au sein de l'importante communauté juive qu'est né le christianisme alexandrin. La ville devient, au 3e siècle apr. J.-C., l'un des centres majeurs où s'épanouit la réflexion théologique chrétienne. Un édit de l'empereur romain Théodose Ier, en 391, proclame le christianisme comme religion d'État, interdit les cultes polythéistes, décrète la fermeture des temples et autorise leur démolition.
Élément d'applique avec Saint Marc prêchant à Alexandrie
540-600 après Jésus-Christ. Ivoire d'éléphant.
Si la tradition relate que l'évangéliste saint Marc aurait « fondé » l'Église d'Alexandrie, c'est vraisemblablement au sein de l'importante communauté juive qu'est né le christianisme alexandrin. La ville devient, au 3e siècle apr. J.-C., l'un des centres majeurs où s'épanouit la réflexion théologique chrétienne. Un édit de l'empereur romain Théodose Ier, en 391, proclame le christianisme comme religion d'État, interdit les cultes polythéistes, décrète la fermeture des temples et autorise leur démolition.
103
<center>Signe ânkh avec une croix chrétienne</center>5e-6e siècle apr. J.-C. Relief en calcaire.
Signe ânkh avec une croix chrétienne
5e-6e siècle apr. J.-C. Relief en calcaire.
104
<center>Stèle copte</center>Période copte ou plus tard. Calcaire.
Stèle copte
Période copte ou plus tard. Calcaire.
105
<center>Pointeur de lecture (yad)</center>2e siècle av. J.-C.-1er siècle apr. J.-C. Bronze. <br>
Les sources archéologiques et textuelles permettent de mettre en lumière la présence d'une communauté juive d'Alexandrie. En témoignent cette stèle consacrée au renouvellement d'un décret d'asile d'une synagogue sous Ptolémée VIII (en grec) et sous Cléopâtre VII/Césarion (en latin) ou encore ce pointeur conçu pour la lecture de la Torah. Les Juifs habitaient dans un quartier particulier de la ville leur permettant de préserver leurs lois et rites. Ils constituaient probablement un tiers de la population.
Pointeur de lecture (yad)
2e siècle av. J.-C.-1er siècle apr. J.-C. Bronze.
Les sources archéologiques et textuelles permettent de mettre en lumière la présence d'une communauté juive d'Alexandrie. En témoignent cette stèle consacrée au renouvellement d'un décret d'asile d'une synagogue sous Ptolémée VIII (en grec) et sous Cléopâtre VII/Césarion (en latin) ou encore ce pointeur conçu pour la lecture de la Torah. Les Juifs habitaient dans un quartier particulier de la ville leur permettant de préserver leurs lois et rites. Ils constituaient probablement un tiers de la population.
106
<center>Stèle avec inscription pour le renouvellement d'un décret d'asile d'une synagogue</center>Tell el-Yahoudieh (Égypte)
2e-1er siècle av. J.-C.
Stèle avec inscription pour le renouvellement d'un décret d'asile d'une synagogue
Tell el-Yahoudieh (Égypte) 2e-1er siècle av. J.-C.
107
<center>Stèle funéraire de Iohannes</center>Tell el-Yahoudieh (Égypte)
25 av. J.-C.-50 apr. J.-C. Calcaire
Stèle funéraire de Iohannes
Tell el-Yahoudieh (Égypte) 25 av. J.-C.-50 apr. J.-C. Calcaire
108
<center>Bague</center>Égypte/ Proche-Orient
2e-3e siècle apr. J.-C. Or
Bague
Égypte/ Proche-Orient 2e-3e siècle apr. J.-C. Or
109
<center>Bague au serpent.</center>1er siècle av. J.-C.-1er siècle apr. J.-C. Or.
Bague au serpent.
1er siècle av. J.-C.-1er siècle apr. J.-C. Or.
110
<center>Bague ou élément de cheveux avec Sarapis</center>4e siècle av. J.-C. -4e siècle apr. J.-C. Or
Bague ou élément de cheveux avec Sarapis
4e siècle av. J.-C. -4e siècle apr. J.-C. Or
111
<center>Bracelet</center>Égypte1er siècle av. J.-C. Or.
Bracelet
Égypte1er siècle av. J.-C. Or.
112
<center>Bracelet</center>Égypte1er siècle av. J.-C. Or.
Bracelet
Égypte1er siècle av. J.-C. Or.
113
<center>Deux boucles d'oreilles</center>27 av. J.-C.-400 apr. J.-C. Or.
Deux boucles d'oreilles
27 av. J.-C.-400 apr. J.-C. Or.
114
<center>Bracelet, Égypte / Proche-Orient</center>2e-3e siècle apr. J.-C. Or
Bracelet, Égypte / Proche-Orient
2e-3e siècle apr. J.-C. Or
115
<center>Bracelet, Égypte / Proche-Orient</center>2e-3e siècle apr. J.-C. Or
Bracelet, Égypte / Proche-Orient
2e-3e siècle apr. J.-C. Or
116
<center>Bracelet, Égypte / Proche-Orient</center>2e-3e siècle apr. J.-C. Or
Bracelet, Égypte / Proche-Orient
2e-3e siècle apr. J.-C. Or
117
<center>Bracelet au cobra</center>4e siècle av. J.-C.-4e siècle apr. J.-C. Or.
Bracelet au cobra
4e siècle av. J.-C.-4e siècle apr. J.-C. Or.
118
<center>Bracelet au cobra</center>4e siècle av. J.-C.-4e siècle apr. J.-C. Or.
Bracelet au cobra
4e siècle av. J.-C.-4e siècle apr. J.-C. Or.
119
<center>Mosaïque à la Méduse</center>2e siècle apr. J.-C.
Technique de mosaïque antique tessellatum avec emblema en opus vermiculatum techniques de mosaïque antiques (reproduction)
Mosaïque à la Méduse
2e siècle apr. J.-C. Technique de mosaïque antique tessellatum avec emblema en opus vermiculatum techniques de mosaïque antiques (reproduction)
120
<center>Mosaïque au chien </center>découverte lors des fouilles de la Bibliotheca Alexandrina
2e siècle av. J.-C.
Technique de mosaïque antique opus vermiculatum (reproduction)
Mosaïque au chien
découverte lors des fouilles de la Bibliotheca Alexandrina 2e siècle av. J.-C. Technique de mosaïque antique opus vermiculatum (reproduction)
121
<center></center>A gauche : Canthare décoré, Al-Minya.
2e siècle av. J.-C. Terre cuite peinte. <br>
A droite : Jarre aux motifs de sphinx, de Bès et d’œil oudjat.
4e-1er siècle av. J.-C. Faïence verte et bleue.
A gauche : Canthare décoré, Al-Minya. 2e siècle av. J.-C. Terre cuite peinte.
A droite : Jarre aux motifs de sphinx, de Bès et d’œil oudjat. 4e-1er siècle av. J.-C. Faïence verte et bleue.
122
<center></center>A gauche : Amphore. 1er siècle apr. J.-C. Faïence. <br>
A droite : Pot. 305-30 av. J.-C. . Faïence.
A gauche : Amphore. 1er siècle apr. J.-C. Faïence.
A droite : Pot. 305-30 av. J.-C. . Faïence.
123
<center></center>Aryballe.
1er-2e siècle apr. J.-C. Verre. <br>
Gobelet.
1er siècle apr. J.-C. Verre. <br>
Fiole.
3e-4e siècle apr. J.-C. Verre. <br>
Aryballe. 1er-2e siècle apr. J.-C. Verre.
Gobelet. 1er siècle apr. J.-C. Verre.
Fiole. 3e-4e siècle apr. J.-C. Verre.
124
<center></center>Coupe. 4e – 5e siècle apr. J.-C. Verre. <br>
Assiette. 4e siècle apr. J.-C. Verre. <br>
Skyphos miniature. 3e-1er siècle av. J.-C. Onyx. <br>
Amphorisque miniature. 1er siècleav. J.-C.-1er siècle apr. J.-C. Onyx. <br>
Coupe. 4e – 5e siècle apr. J.-C. Verre.
Assiette. 4e siècle apr. J.-C. Verre.
Skyphos miniature. 3e-1er siècle av. J.-C. Onyx.
Amphorisque miniature. 1er siècleav. J.-C.-1er siècle apr. J.-C. Onyx.
125
<center>Ville des vivants</center>Les traces matérielles de la vie quotidienne des Alexandrins sont très ténues. Les différentes occupations qui se sont succédé au fil des siècles ont effacé de nombreux quartiers d'habitation. Grâce aux fouilles archéologiques de sauvetage, de rares vestiges de l'architecture domestique et de son mobilier ont pu être révélés. Ces témoignages émanent surtout des élites : ce sont des maisons richement décorées de mosaïques dont le mobilier est principalement de tradition grecque (bijoux, vases, etc.). La présence d'éléments pharaoniques est par ailleurs également attestée par des formes hybrides « gréco-égyptiennes ».
Ville des vivants
Les traces matérielles de la vie quotidienne des Alexandrins sont très ténues. Les différentes occupations qui se sont succédé au fil des siècles ont effacé de nombreux quartiers d'habitation. Grâce aux fouilles archéologiques de sauvetage, de rares vestiges de l'architecture domestique et de son mobilier ont pu être révélés. Ces témoignages émanent surtout des élites : ce sont des maisons richement décorées de mosaïques dont le mobilier est principalement de tradition grecque (bijoux, vases, etc.). La présence d'éléments pharaoniques est par ailleurs également attestée par des formes hybrides « gréco-égyptiennes ».
126
<center>Ville des morts </center>La Necropolis (« ville des morts ») mentionnée par le géographe grec Strabon,
est redécouverte en 1997 à l'occasion des premiers travaux de construction d'une route urbaine au lieu-dit Gabbari. Seule une petite partie de ce gigantesque cimetière utilisé du 3e siècle av. J.-C. au 7e siècle apr. J.-C., a pu être étudiée. Ce site et les autres nécropoles d'Alexandrie offrent un témoignage exceptionnel de l'assimilation des pratiques funéraires égyptiennes par la population grecque et romaine, comme l'illustrent les fameux portraits de momies et les décors « égyptiens » des tombes de la nécropole de Kôm el-Shougafa. La pratique de l'inhumation, héritée de l'époque pharaonique, coexiste avec une grande diversité de traditions funéraires, notamment celle de l'incinération. Plusieurs nécropoles prennent la forme de loculi, de petites niches dans lesquelles repose le défunt.
Les décors des stèles en pierre qui fermaient ces loculi témoignent de l'assimilation des pratiques funéraires égyptiennes par les populations grecque et romaine. Elles alternent des représentations d'embaumement en présence du dieu Anubis, des scènes caractéristiques de l'iconographie grecque (un enfant jouant avec ses animaux familiers) et d'autres empruntées au monde romain (un centurion effectuant une libation devant un autel).
Ville des morts
La Necropolis (« ville des morts ») mentionnée par le géographe grec Strabon, est redécouverte en 1997 à l'occasion des premiers travaux de construction d'une route urbaine au lieu-dit Gabbari. Seule une petite partie de ce gigantesque cimetière utilisé du 3e siècle av. J.-C. au 7e siècle apr. J.-C., a pu être étudiée. Ce site et les autres nécropoles d'Alexandrie offrent un témoignage exceptionnel de l'assimilation des pratiques funéraires égyptiennes par la population grecque et romaine, comme l'illustrent les fameux portraits de momies et les décors « égyptiens » des tombes de la nécropole de Kôm el-Shougafa. La pratique de l'inhumation, héritée de l'époque pharaonique, coexiste avec une grande diversité de traditions funéraires, notamment celle de l'incinération. Plusieurs nécropoles prennent la forme de loculi, de petites niches dans lesquelles repose le défunt. Les décors des stèles en pierre qui fermaient ces loculi témoignent de l'assimilation des pratiques funéraires égyptiennes par les populations grecque et romaine. Elles alternent des représentations d'embaumement en présence du dieu Anubis, des scènes caractéristiques de l'iconographie grecque (un enfant jouant avec ses animaux familiers) et d'autres empruntées au monde romain (un centurion effectuant une libation devant un autel).
127
<center>Loculi</center>Les décors des stèles en pierre qui fermaient les tombes collectives à compartiment (appelées loculi) témoignent de l'assimilation des pratiques funéraires égyptiennes par les populations grecque et romaine. Elles alternent des représentations d'embaumement en présence du dieu Anubis, des scènes caractéristiques de l'iconographie grecque (un enfant jouant avec ses animaux familiers) et d'autres empruntées au monde romain (un centurion effectuant une libation devant un autel).
Loculi
Les décors des stèles en pierre qui fermaient les tombes collectives à compartiment (appelées loculi) témoignent de l'assimilation des pratiques funéraires égyptiennes par les populations grecque et romaine. Elles alternent des représentations d'embaumement en présence du dieu Anubis, des scènes caractéristiques de l'iconographie grecque (un enfant jouant avec ses animaux familiers) et d'autres empruntées au monde romain (un centurion effectuant une libation devant un autel).
128
<center>Stèle à double face avec Sarapis, Isis et Harpocrate</center>1er - 2e siècle apr. J.-C.
Calcaire peint.
Stèle à double face avec Sarapis, Isis et Harpocrate
1er - 2e siècle apr. J.-C. Calcaire peint.
129
<center>Stèle, scène de déxiosis</center>Femme et enfant se serrant la main, Alexandrie.
332-250 av. J.-C.
Calcaire peint.
Stèle, scène de déxiosis
Femme et enfant se serrant la main, Alexandrie. 332-250 av. J.-C. Calcaire peint.
130
<center>Stèle funéraire</center>provenant de Gabbari (Alexandrie).
175 - 300 apr. J.-C. Marbre.
Stèle funéraire
provenant de Gabbari (Alexandrie). 175 - 300 apr. J.-C. Marbre.
131
<center>Bas-relief d'Agathodémon et d'Isis-Thermoutis</center>Période romaine Calcaire
Bas-relief d'Agathodémon et d'Isis-Thermoutis
Période romaine Calcaire
132
<center>Stèle avec le serpent Agathodémon</center>Alexandrie
Période romaine Calcaire.
Stèle avec le serpent Agathodémon
Alexandrie Période romaine Calcaire.
133
<center>L'Empire Méroïtique.</center>Les objets découverts dans les tombes méroïtiques (Soudan actuel) témoignent de la diffusion des conceptions funéraires égyptiennes hellénisées en Nubie. En effet, Ils rendent compte de pratiques cultuelles liées au vin et au dieu grec Dionysos. Plusieurs trouvailles extraites des tombes royales de Méroé confirment également te goût manifesté par les souverains pour les objets produits à Alexandrie. Idées, styles et matériaux voyagent d'Alexandrie au cœur de la Nubie.
L'Empire Méroïtique.
Les objets découverts dans les tombes méroïtiques (Soudan actuel) témoignent de la diffusion des conceptions funéraires égyptiennes hellénisées en Nubie. En effet, Ils rendent compte de pratiques cultuelles liées au vin et au dieu grec Dionysos. Plusieurs trouvailles extraites des tombes royales de Méroé confirment également te goût manifesté par les souverains pour les objets produits à Alexandrie. Idées, styles et matériaux voyagent d'Alexandrie au cœur de la Nubie.
134
<center>Gobelet avec scène de danse rituelle</center>Méroé. 
1er siècle av. J.-C. – 1er siècle apr. J.-C. Terre cuite.
Gobelet avec scène de danse rituelle
Méroé. 1er siècle av. J.-C. – 1er siècle apr. J.-C. Terre cuite.
135
<center>Décors architecturaux en forme de grappe de raisin</center>Méroé.
1er siècle apr. J.-C.
Faïence.
Décors architecturaux en forme de grappe de raisin
Méroé. 1er siècle apr. J.-C. Faïence.
136
<center>Bol décoré</center>1er-2e siècle apr. J.-C.
Terre cuite peinte.
Bol décoré
1er-2e siècle apr. J.-C. Terre cuite peinte.
137
<center>Bouteille</center>1er-3e siècle apr. J.-C.
Terre cuite.
Bouteille
1er-3e siècle apr. J.-C. Terre cuite.
138
<center>Tambour de colonne orné de scènes de danse et de musique.</center>Méroé.
1er siècle apr. J.-C.
Faïence égyptienne.
Tambour de colonne orné de scènes de danse et de musique.
Méroé. 1er siècle apr. J.-C. Faïence égyptienne.
139
<center>Tambour de colonne orné de scènes de danse et de musique.</center>Méroé.
1er siècle apr. J.-C.
Faïence égyptienne.
Tambour de colonne orné de scènes de danse et de musique.
Méroé. 1er siècle apr. J.-C. Faïence égyptienne.
140
<center>Vase globulaire décoré de rinceaux</center>Méroé.
1er – 3e siècle apr. J.-C. Terre cuite.
Vase globulaire décoré de rinceaux
Méroé. 1er – 3e siècle apr. J.-C. Terre cuite.
141
<center>Médaillon représentant un buste de femme</center>4e siècle av. J.-C. – 4e siècle apr. J.-C. Faïence égyptienne.
Médaillon représentant un buste de femme
4e siècle av. J.-C. – 4e siècle apr. J.-C. Faïence égyptienne.
142
<center>Io accueillie par Isis à Canope</center>Pompéi
1er siècle apr. J.-C.
Fresque.
Io accueillie par Isis à Canope
Pompéi 1er siècle apr. J.-C. Fresque.
143
<center>lo accueillie par Isis à Canope</center>Pompéi, Maison du duc d'Aumale.
1er siècle apr. J.-C.
Fresque.
lo accueillie par Isis à Canope
Pompéi, Maison du duc d'Aumale. 1er siècle apr. J.-C. Fresque.
144
<center>Le Rayonnement d'Alexandrie</center>Le statut de l'Alexandrie antique, capitale de l'Égypte des Ptolémées et deuxième plus grande ville de l'Empire romain, lui a assuré un rayonnement culturel et économique au carrefour de l'Europe, de l'Afrique et de l'Asie. Véritable phare politique, économique, cultuel et culturel, Alexandrie éclaire le monde antique. En témoigne la diffusion d'idées, de styles et de matériaux non seulement à travers la Méditerranée mais également vers le Sud et vers l'Est. Si les nombreuses autres citées fondées par Alexandre le Grand ont certainement dû jouer un rôle, des objets et des idées circulaient directement au départ de la cité vers ces régions lointaines. Minéraux bruts provenant d'Égypte, objets manufacturés à Alexandrie, cultes religieux ou encore Idées scientifiques et philosophiques voyagent et reflètent le rang d'Alexandrie, métropole commerciale de la Méditerranée orientale qui fut aussi l'un des plus grands centrés intellectuels de l'Antiquité.
Le Rayonnement d'Alexandrie
Le statut de l'Alexandrie antique, capitale de l'Égypte des Ptolémées et deuxième plus grande ville de l'Empire romain, lui a assuré un rayonnement culturel et économique au carrefour de l'Europe, de l'Afrique et de l'Asie. Véritable phare politique, économique, cultuel et culturel, Alexandrie éclaire le monde antique. En témoigne la diffusion d'idées, de styles et de matériaux non seulement à travers la Méditerranée mais également vers le Sud et vers l'Est. Si les nombreuses autres citées fondées par Alexandre le Grand ont certainement dû jouer un rôle, des objets et des idées circulaient directement au départ de la cité vers ces régions lointaines. Minéraux bruts provenant d'Égypte, objets manufacturés à Alexandrie, cultes religieux ou encore Idées scientifiques et philosophiques voyagent et reflètent le rang d'Alexandrie, métropole commerciale de la Méditerranée orientale qui fut aussi l'un des plus grands centrés intellectuels de l'Antiquité.
145
<center>Culte Isiaque en Italie</center>Dans le sillage des commerçants qui, au départ d'Alexandrie, parcourent la Méditerranée, les dieux d'Alexandrie et leurs cultes gagnent la péninsule italienne. Durant l'époque impériale, les temples dédiés à la famille isiaque sont parfois ornés de statues en pierre égyptienne - importées d'Égypte ou sculptées en Italie - dont l'iconographie évoque certains rituels religieux attestés à Alexandrie et dans sa région.
Culte Isiaque en Italie
Dans le sillage des commerçants qui, au départ d'Alexandrie, parcourent la Méditerranée, les dieux d'Alexandrie et leurs cultes gagnent la péninsule italienne. Durant l'époque impériale, les temples dédiés à la famille isiaque sont parfois ornés de statues en pierre égyptienne - importées d'Égypte ou sculptées en Italie - dont l'iconographie évoque certains rituels religieux attestés à Alexandrie et dans sa région.
146
<center>Statue de prêtre égyptien portant un Osiris-Canope</center>Bénévent
117-138 apr. J.-C.
Diorite.
Statue de prêtre égyptien portant un Osiris-Canope
Bénévent 117-138 apr. J.-C. Diorite.
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<center>Statue de prêtre égyptien portant un Osiris-Canope</center>Bénévent
117-138 apr. J.-C.
Diorite.
Statue de prêtre égyptien portant un Osiris-Canope
Bénévent 117-138 apr. J.-C. Diorite.
148
<center>Prêtre portant un Osiris-Canope</center>Iseum de l'île royale d’Antirhodos. Fouilles du Portus Magnusd Alexandrie
1er av. J-C. Photographie sur panneau en aluminium.
Prêtre portant un Osiris-Canope
Iseum de l'île royale d’Antirhodos. Fouilles du Portus Magnusd Alexandrie 1er av. J-C. Photographie sur panneau en aluminium.
149
<center>Vase à tête d'Osiris</center>1er - 2e siècle apr. J.-C. Marbre.
Vase à tête d'Osiris
1er - 2e siècle apr. J.-C. Marbre.
150
<center>Vase à tête d'Osiris</center>30 av. J.-C.-395 apr. J.-C.
Terre cuite
Vase à tête d'Osiris
30 av. J.-C.-395 apr. J.-C. Terre cuite
151
<center>Le Gandhara</center>Alexandrie marque l'Orient de son empreinte, à travers l'exportation de biens de consommation ou la diffusion d'idées. Ainsi, de nombreuses influences hellénistiques se manifestent dans le Gandhara (Pakistan actuel), comme en témoignent le décor de rinceaux de vignes liés au culte de Dionysos sur certains reliefs, les motifs typiquement gréco-romains pu encore un drapé caractéristique sur certaines figures.
Le Gandhara
Alexandrie marque l'Orient de son empreinte, à travers l'exportation de biens de consommation ou la diffusion d'idées. Ainsi, de nombreuses influences hellénistiques se manifestent dans le Gandhara (Pakistan actuel), comme en témoignent le décor de rinceaux de vignes liés au culte de Dionysos sur certains reliefs, les motifs typiquement gréco-romains pu encore un drapé caractéristique sur certaines figures.
152
<center>Emblème avec scène mythologique</center>1er - 2e siècle apr. J.-C. Plâtre.
Emblème avec scène mythologique
1er - 2e siècle apr. J.-C. Plâtre.
153
<center>Palette</center>Pakistan, art du Gandhara.
1er - 2e siècle apr. J.-C. Diorite
Palette
Pakistan, art du Gandhara. 1er - 2e siècle apr. J.-C. Diorite
154
<center>Frise au décor de feuilles de vigne</center>Pakistan, art du Gandhara.
2e - 3e siècle apr. J.-C. Schiste.
Frise au décor de feuilles de vigne
Pakistan, art du Gandhara. 2e - 3e siècle apr. J.-C. Schiste.
155
<center>Collier</center>1er siècle apr. J.-C. Or et émeraude.
Collier
1er siècle apr. J.-C. Or et émeraude.
156
<center>Bague en or avec intaille</center>1er - 3e siècle apr. J.-C. (intaille), 6e - 7e siècle apr. J.-C. (bague).
Or et onyx.
Bague en or avec intaille
1er - 3e siècle apr. J.-C. (intaille), 6e - 7e siècle apr. J.-C. (bague). Or et onyx.
157
<center>Intaille romaine à l'effigie du couple Isis-Sarapis</center>Epoque impériale. Lapis-lazuli
Intaille romaine à l'effigie du couple Isis-Sarapis
Epoque impériale. Lapis-lazuli
158
<center>Hydrie de Hadra (proche d'Alexandrie)</center>Vers 260-180 av. J.-C.
Terre cuite peinte.
Hydrie de Hadra (proche d'Alexandrie)
Vers 260-180 av. J.-C. Terre cuite peinte.
159
<center>Hydrie de Hadra (proche d'Alexandrie)</center>Vers 260-180 av. J.-C.
Terre cuite peinte.
Hydrie de Hadra (proche d'Alexandrie)
Vers 260-180 av. J.-C. Terre cuite peinte.
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<center>Hydrie de Hadra (proche d'Alexandrie)</center>Vers 260-180 av. J.-C.
Terre cuite peinte.
Hydrie de Hadra (proche d'Alexandrie)
Vers 260-180 av. J.-C. Terre cuite peinte.
161
<center>Hydrie.</center>300 av. J.-C.
Terre cuite.
Hydrie.
300 av. J.-C. Terre cuite.
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<center>Hydrie.</center>300 av. J.-C.
Terre cuite.
Hydrie.
300 av. J.-C. Terre cuite.
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<center>Hydrie.</center>300 av. J.-C.
Terre cuite.
Hydrie.
300 av. J.-C. Terre cuite.
164
<center>La crue du Nil, mosaïque de Palestrina</center>Cette mosaïque, l'une des plus grandes, de l'époque hellénistique, ornait le sol d'un édifice installé sur le forum de Palestrina, l'antique Praeneste, dans la région du Latium, au nord de Rome. Elle constitue à la fois une vue à vol d'oiseau de l'Égypte et une véritable planche d'histoire naturelle. La Nubie et l'Ethiopie sont représentées dans la partie haute où le Nil s'écoule entre des rives rocheuses, peuplées de chasseurs et d'animaux sauvages identifiés par des noms grecs.
Au centre, une succession de temples de traditions pharaonique et gréco-romaine précèdent, à l'avant-plan, la représentation de la région d'Alexandrie et de l'un de ses ports. Ce chef d'œuvre est attribué à des artistes alexandrins qui travaillent en Italie dès le 2e siècle av. J.-C.
La crue du Nil, mosaïque de Palestrina
Cette mosaïque, l'une des plus grandes, de l'époque hellénistique, ornait le sol d'un édifice installé sur le forum de Palestrina, l'antique Praeneste, dans la région du Latium, au nord de Rome. Elle constitue à la fois une vue à vol d'oiseau de l'Égypte et une véritable planche d'histoire naturelle. La Nubie et l'Ethiopie sont représentées dans la partie haute où le Nil s'écoule entre des rives rocheuses, peuplées de chasseurs et d'animaux sauvages identifiés par des noms grecs. Au centre, une succession de temples de traditions pharaonique et gréco-romaine précèdent, à l'avant-plan, la représentation de la région d'Alexandrie et de l'un de ses ports. Ce chef d'œuvre est attribué à des artistes alexandrins qui travaillent en Italie dès le 2e siècle av. J.-C.
165
<center>Tanagréennes</center>4e-11e siècle av. J.-C. Terre cuite
Tanagréennes
4e-11e siècle av. J.-C. Terre cuite
166
<center>Tanagréennes</center>4e-11e siècle av. J.-C. Terre cuite
Tanagréennes
4e-11e siècle av. J.-C. Terre cuite
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<center>Tanagréennes</center>4e-11e siècle av. J.-C. Terre cuite
Tanagréennes
4e-11e siècle av. J.-C. Terre cuite
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<center>Tanagréennes</center>4e-11e siècle av. J.-C. Terre cuite
Tanagréennes
4e-11e siècle av. J.-C. Terre cuite
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<center>Tanagréennes</center>4e-11e siècle av. J.-C. Terre cuite
Tanagréennes
4e-11e siècle av. J.-C. Terre cuite
170
<center>Exposition Ghada Amer</center>Déesse Terre. 2017. Céramique vernissée.
 <br> Autoportrait en bleu et jaune. 2014.
Grès cérame avec incrustations de porcelaine et barbotine de porcelaine. <br> Portrait de la femme révolutionnaire. 2017. Grès cérame avec incrustations de porcelaine et barbotine de porcelaine. <br>
Comment se représenter en tant que femme ? Si son autoportrait montre l’adresse de Ghada Amer à saisir les .traits d’un individu singulier, l’artiste souhaite le plus souvent traiter de la femme dans son universalité, au-delà des catégories sociales, religieuses ou ethniques.
Pour cela, elle emploie la figure iconique de la pin-up dans ses peintures et, depuis 2013, dans ses céramiques. L’engobe émaillé lui permet de poursuivre ses recherches picturales tout en lui offrant de nouvelles possibilités expressives. Loin d’être des femmes passives et objectifiées, les pin-up de cette période apparaissent comme des femmes sûres d’elles et actives. Elles font écho aux femmes révolutionnaires qui ont manifesté dans les rues du Caire en 2011 et à toutes celles qui luttent pour leur émancipation. « En vérité, toutes ces femmes, ce sont aussi un peu des autoportraits.
Exposition Ghada Amer
Déesse Terre. 2017. Céramique vernissée.
Autoportrait en bleu et jaune. 2014. Grès cérame avec incrustations de porcelaine et barbotine de porcelaine.
Portrait de la femme révolutionnaire. 2017. Grès cérame avec incrustations de porcelaine et barbotine de porcelaine.
Comment se représenter en tant que femme ? Si son autoportrait montre l’adresse de Ghada Amer à saisir les .traits d’un individu singulier, l’artiste souhaite le plus souvent traiter de la femme dans son universalité, au-delà des catégories sociales, religieuses ou ethniques. Pour cela, elle emploie la figure iconique de la pin-up dans ses peintures et, depuis 2013, dans ses céramiques. L’engobe émaillé lui permet de poursuivre ses recherches picturales tout en lui offrant de nouvelles possibilités expressives. Loin d’être des femmes passives et objectifiées, les pin-up de cette période apparaissent comme des femmes sûres d’elles et actives. Elles font écho aux femmes révolutionnaires qui ont manifesté dans les rues du Caire en 2011 et à toutes celles qui luttent pour leur émancipation. « En vérité, toutes ces femmes, ce sont aussi un peu des autoportraits.
171
<center>Une autre femme révolutionnaire</center>2022.
Peinture acrylique, broderie et gel médium sur toile. <br>
Cette « autre femme révolutionnaire » fait écho à celle que l’artiste a peinte en 2015 et à celle qu’elle a portraiturée sur céramique en 2017. Toutes dévisagent le spectateur sans baisser le regard, leur bouche entrouverte laisse entendre la voix de la revendication. Elles puisent leur inspiration dans les mobilisations féministes du Printemps arabe. Cependant, leur lutte n’altère pas leur sensualité :
Ghada Amer prend le contrepied de l’iconographie révolutionnaire du réalisme socialiste. Nawal El Saadawi prête ses mots à cette femme révolutionnaire :
« [...] L’homme rebelle ou révolutionnaire peut devenir un héros populaire respecté par tout le monde, alors qu’une femme rebelle ou révoltée paraît anormale et manquant de féminité. », dénonce-t-elle notamment.
Une autre femme révolutionnaire
2022. Peinture acrylique, broderie et gel médium sur toile.
Cette « autre femme révolutionnaire » fait écho à celle que l’artiste a peinte en 2015 et à celle qu’elle a portraiturée sur céramique en 2017. Toutes dévisagent le spectateur sans baisser le regard, leur bouche entrouverte laisse entendre la voix de la revendication. Elles puisent leur inspiration dans les mobilisations féministes du Printemps arabe. Cependant, leur lutte n’altère pas leur sensualité : Ghada Amer prend le contrepied de l’iconographie révolutionnaire du réalisme socialiste. Nawal El Saadawi prête ses mots à cette femme révolutionnaire : « [...] L’homme rebelle ou révolutionnaire peut devenir un héros populaire respecté par tout le monde, alors qu’une femme rebelle ou révoltée paraît anormale et manquant de féminité. », dénonce-t-elle notamment.
172
<center>Etude #7</center>2013.
Peinture acrylique, broderie et gel medium sur toile.<br> Ghada Amer a longtemps brodé et peint des toiles de petit format pour expérimenter de nouvelles techniques ou garder la trace de trouvailles inspirantes. Ces petits tableaux sont montrés aujourd’hui pour la première fois. Un essai de monochromie évoque l’artiste minimaliste américain Robert Ryman et soulève la question de l’invisibilisation du corps féminin. Les autres sont le fruit de recherches picturales et typographiques, en arabe ou en anglais, avec ou sans figures. Toutes témoignent de l’activisme artistique et féministe de Ghada Amer.
« J’inclus dans mes peintures des citations qui me parlent, mais je ne précise jamais leur auteur : je veux qu’on les lise sans préjugé. Parfois, on a des surprises quand on découvre qui a prononcé certaines de ces phrases ! »
Etude #7
2013. Peinture acrylique, broderie et gel medium sur toile.
Ghada Amer a longtemps brodé et peint des toiles de petit format pour expérimenter de nouvelles techniques ou garder la trace de trouvailles inspirantes. Ces petits tableaux sont montrés aujourd’hui pour la première fois. Un essai de monochromie évoque l’artiste minimaliste américain Robert Ryman et soulève la question de l’invisibilisation du corps féminin. Les autres sont le fruit de recherches picturales et typographiques, en arabe ou en anglais, avec ou sans figures. Toutes témoignent de l’activisme artistique et féministe de Ghada Amer. « J’inclus dans mes peintures des citations qui me parlent, mais je ne précise jamais leur auteur : je veux qu’on les lise sans préjugé. Parfois, on a des surprises quand on découvre qui a prononcé certaines de ces phrases ! »
173
<center>Lady S #2</center>2015.
Peinture acrylique, broderie et gel médium sur toile
Lady S #2
2015. Peinture acrylique, broderie et gel médium sur toile
174
<center>Etude #8</center>2013.
Peinture acrylique, broderie et gel médium sur toile
Etude #8
2013. Peinture acrylique, broderie et gel médium sur toile
175
<center>Exposition Terre de A à Z</center>Alors Dieu façonna l’homme avec la glaise du sol
Genèse 2,7.
Et il a commencé la création de l’homme à partir de l’argile
Sourate 32 (.a prosternation - Verset 7.
La terre est à la fois l'un des premiers et l’un des plus anciens matériaux mis à la disposition de l’homme : la céramique, dont le nom vient du grec ancien kéramos (signifiant « terre à potier » ou « argile »), fut le premier art du feu, bien avant le travail du verre ou du métal.
Car c’est avant tout la terre qui est au fondement du travail de la céramique ! Ensuite, à l’aide de l’eau, les mains de l’artisan la travaillent afin de la rendre plus malléable, de la modeler et de la mettre en forme. Puis l’air intervient et enveloppe les pièces lors du séchage. Enfin, le feu vient révéler les couleurs et les transparences, et apporte la touche finale aux céramiques, un résultat parfois surprenant...
Parce qu’elle associe les quatre éléments, l’eau et la terre, le feu et l’air, la céramique s'est très tôt chargée d’une dimension symbolique.
Sur le principe de la vitrine « De la terre au pot » (autrefois présentée dans la galerie culturelle de l'ancien Musée national des arts et traditions populaires), cette exposition explore les formes et leur permanence, les gestes et techniques, ainsi que la virtuosité des artisans qui provoquent ces métamorphoses et élaborent ces créations.
Exposition Terre de A à Z
Alors Dieu façonna l’homme avec la glaise du sol Genèse 2,7. Et il a commencé la création de l’homme à partir de l’argile Sourate 32 (.a prosternation - Verset 7. La terre est à la fois l'un des premiers et l’un des plus anciens matériaux mis à la disposition de l’homme : la céramique, dont le nom vient du grec ancien kéramos (signifiant « terre à potier » ou « argile »), fut le premier art du feu, bien avant le travail du verre ou du métal. Car c’est avant tout la terre qui est au fondement du travail de la céramique ! Ensuite, à l’aide de l’eau, les mains de l’artisan la travaillent afin de la rendre plus malléable, de la modeler et de la mettre en forme. Puis l’air intervient et enveloppe les pièces lors du séchage. Enfin, le feu vient révéler les couleurs et les transparences, et apporte la touche finale aux céramiques, un résultat parfois surprenant... Parce qu’elle associe les quatre éléments, l’eau et la terre, le feu et l’air, la céramique s'est très tôt chargée d’une dimension symbolique. Sur le principe de la vitrine « De la terre au pot » (autrefois présentée dans la galerie culturelle de l'ancien Musée national des arts et traditions populaires), cette exposition explore les formes et leur permanence, les gestes et techniques, ainsi que la virtuosité des artisans qui provoquent ces métamorphoses et élaborent ces créations.
176
<center>Exposition Terre de A à Z</center>Assiettes. Faïence. Delft, Pays-Bas, 19e siècle. <br> Creuset à couleurs et répertoire de marques. Manufacture de porcelaine Samson. Terre cuite et cuivre martelé Montreuil, Seine-Saint-Denis, 20e siècle. <br>
Au 17e siècle, de nouveaux foyers créateurs de faïence se constituent, comme les Pays-Bas avec BH ou la France avec Nevers, Influencés par la faïence Italienne ou la porcelaine orientale. K Delft, l'Importation massive des porcelaines de Chine, notamment la porcelaine en bleu et blanc de l'époque Wanli (1572-1720) et du Japon par la Compagnie néerlandaise des Indes orientales, la VOC, fournit une inépuisable source d’inspiration aux faïenciers locaux, qui en donnent d’excellentes interprétations. La production hollandaise s'exporte alors ou est imitée dans toute l’Europe. Les carreaux anglais souvent peints en bleu ont une grande proximité avec leurs modèles néerlandais en camaïeu de bleu. Le terme delftware désigne en Angleterre la faïence tout comme le terme china désigne la porcelaine.
Exposition Terre de A à Z
Assiettes. Faïence. Delft, Pays-Bas, 19e siècle.
Creuset à couleurs et répertoire de marques. Manufacture de porcelaine Samson. Terre cuite et cuivre martelé Montreuil, Seine-Saint-Denis, 20e siècle.
Au 17e siècle, de nouveaux foyers créateurs de faïence se constituent, comme les Pays-Bas avec BH ou la France avec Nevers, Influencés par la faïence Italienne ou la porcelaine orientale. K Delft, l'Importation massive des porcelaines de Chine, notamment la porcelaine en bleu et blanc de l'époque Wanli (1572-1720) et du Japon par la Compagnie néerlandaise des Indes orientales, la VOC, fournit une inépuisable source d’inspiration aux faïenciers locaux, qui en donnent d’excellentes interprétations. La production hollandaise s'exporte alors ou est imitée dans toute l’Europe. Les carreaux anglais souvent peints en bleu ont une grande proximité avec leurs modèles néerlandais en camaïeu de bleu. Le terme delftware désigne en Angleterre la faïence tout comme le terme china désigne la porcelaine.
177
<center>Fontaine de propreté : La dispute de la culotte.</center>Faïence fine. Apt, Vaucluse, 18e siècle.<br>
La fontaine de propreté est une petite réserve d’eau murale, fermée par un couvercle et munie d’un ou deux robinets. Elle contient de l’eau pour des usages d’hygiène, notamment pour se laver les mains. Elle est alors accompagnée d’un bassin.
Les plus raffinées comportent un porte-savon. Le pays d’Apt est l’héritier d’une longue tradition potière due à la qualité de ses argiles et de ses terres d’ocre. La faïence fine d’Apt, à son apogée au 18e siècle grâce à la « marbrure aptésienne », donne naissance à des pièces somptueuses inspirées de l’orfèvrerie comme cette fontaine de propreté représentant La dispute de la culotte. La faïence est en outre très efficace pour préserver la fraîcheur de l’eau.
Fontaine de propreté : La dispute de la culotte.
Faïence fine. Apt, Vaucluse, 18e siècle.
La fontaine de propreté est une petite réserve d’eau murale, fermée par un couvercle et munie d’un ou deux robinets. Elle contient de l’eau pour des usages d’hygiène, notamment pour se laver les mains. Elle est alors accompagnée d’un bassin. Les plus raffinées comportent un porte-savon. Le pays d’Apt est l’héritier d’une longue tradition potière due à la qualité de ses argiles et de ses terres d’ocre. La faïence fine d’Apt, à son apogée au 18e siècle grâce à la « marbrure aptésienne », donne naissance à des pièces somptueuses inspirées de l’orfèvrerie comme cette fontaine de propreté représentant La dispute de la culotte. La faïence est en outre très efficace pour préserver la fraîcheur de l’eau.
178
<center>Épi de faîtage </center>Grès vernissé France, 20e siècle. <br> Le grès est une terre argileuse mêlée de silice dont on fait par façonnage et cuisson des poteries utilitaires ou décoratives très résistantes. Ce matériau résistant au temps est utilisé pour des céramiques architecturales en décor de façade ou anciennement pour des épis de faîtage. Ce calvaire, lui, est l’œuvre d’artisans de La Borne, dans le Cher, centre potier produisant des grès émaillés au minium, qui donne aux pièces produites une couleur jaune caractéristique. Formée de neuf buses s’emboîtant l’une dans l’autre, la croix qui fut un temps érigée à l’entrée du village, est signée de Marie-Louise Talbot, « artiste en poterie », et de son fils Jean-Joseph Chameron. Une guirlande de feuillage court sur les buses inférieures au milieu de motifs de pertes, de losanges et d’étoiles. Puis, en s’élevant vers le ciel, le regard découvre une crucifixion et les instruments de la Passion, Adam et Ève et le péché originel, des soldats romains dans de petites niches et enfin la croix du calvaire, culminant à plus de trois mètres de hauteur : saint Jean la Vierge et Marie-Madeleine sont entrés hier au pied de la croix.
Épi de faîtage
Grès vernissé France, 20e siècle.
Le grès est une terre argileuse mêlée de silice dont on fait par façonnage et cuisson des poteries utilitaires ou décoratives très résistantes. Ce matériau résistant au temps est utilisé pour des céramiques architecturales en décor de façade ou anciennement pour des épis de faîtage. Ce calvaire, lui, est l’œuvre d’artisans de La Borne, dans le Cher, centre potier produisant des grès émaillés au minium, qui donne aux pièces produites une couleur jaune caractéristique. Formée de neuf buses s’emboîtant l’une dans l’autre, la croix qui fut un temps érigée à l’entrée du village, est signée de Marie-Louise Talbot, « artiste en poterie », et de son fils Jean-Joseph Chameron. Une guirlande de feuillage court sur les buses inférieures au milieu de motifs de pertes, de losanges et d’étoiles. Puis, en s’élevant vers le ciel, le regard découvre une crucifixion et les instruments de la Passion, Adam et Ève et le péché originel, des soldats romains dans de petites niches et enfin la croix du calvaire, culminant à plus de trois mètres de hauteur : saint Jean la Vierge et Marie-Madeleine sont entrés hier au pied de la croix.
179
<center>Exposition Terre de A à Z</center>Bassin à décor de godrons. Céramique à lustre métallique. Manises, Espagne, fin du 15e-16e siècle. <br>
Azulejos modèle Moçarabe. Fabrique Ceramica Viuva Lamego. Faïence émaillée Lisbonne, 20e siècle. <br> La céramique à lustre métallique a connu une longue pérennité dans tous tes pays musulmans depuis l'impulsion qui lui avait été donnée par les Abbassides (8e-13e siècle).
Elle est inspirée à l’origine par les arts somptueux du métal dont elle cherche à reproduire l’éclat, grâce à l’utilisation d’oxydes de cuivre et d’argent. La faïence hispano-mauresque est directement issue de la céramique islamique. Elle s’est développée dans les territoires d’Al-Andalus à la faveur de l’immigration de nombreux potiers en provenance du Moyen-Orient et a été favorisée par la découverte de mines d’étain. C’est son décor à reflets métalliques - le lustre - qui caractérise cette production de luxe. Ces faïences sont aussi à l’origine des carreaux de revêtement, les azulejos, auxquels le Portugal a accordé une importance sans égale.
Exposition Terre de A à Z
Bassin à décor de godrons. Céramique à lustre métallique. Manises, Espagne, fin du 15e-16e siècle.
Azulejos modèle Moçarabe. Fabrique Ceramica Viuva Lamego. Faïence émaillée Lisbonne, 20e siècle.
La céramique à lustre métallique a connu une longue pérennité dans tous tes pays musulmans depuis l'impulsion qui lui avait été donnée par les Abbassides (8e-13e siècle). Elle est inspirée à l’origine par les arts somptueux du métal dont elle cherche à reproduire l’éclat, grâce à l’utilisation d’oxydes de cuivre et d’argent. La faïence hispano-mauresque est directement issue de la céramique islamique. Elle s’est développée dans les territoires d’Al-Andalus à la faveur de l’immigration de nombreux potiers en provenance du Moyen-Orient et a été favorisée par la découverte de mines d’étain. C’est son décor à reflets métalliques - le lustre - qui caractérise cette production de luxe. Ces faïences sont aussi à l’origine des carreaux de revêtement, les azulejos, auxquels le Portugal a accordé une importance sans égale.
180
<center>Jarre à huile. </center>Terre cuite glaçurée. Languedoc-Roussillon, XVIIe siècle <br> 
La jarre est un grand récipient de forme ovoïde, généralement en grès ou en terre cuite, à panse et ouverture larges. Djaraen arabe, jatraen espagnol, portugais ou provençal, giara en italien, elle développe des formes évoquant les rondeurs féminines, et qui font dire à Jean Giono dans Regain : « Elle est comme une jarre entre ses mains (...). Il tient dans ses mains toute la rondeur de la jarre de chair. » Ses techniques de fabrication divergent d’un endroit à l'autre - à la corde, dans un moule, au colombin ou au tour -, mais ia main de l’homme est toujours nécessaire. Souvent vernissée à l’intérieur et sur le col pour assurer l’étanchéité, parfois pourvue d’anses de préhension, elle peut dépasser le mètre de hauteur. Elle est utilisée pour contenir et stocker des liquides, des aliments ou des grains sur tout le pourtour méditerranéen. En certains endroits, comme en Géorgie, considérée comme le berceau antique de la viticulture, elle est enterrée pour « élever le vin ».
Jarre à huile.
Terre cuite glaçurée. Languedoc-Roussillon, XVIIe siècle
La jarre est un grand récipient de forme ovoïde, généralement en grès ou en terre cuite, à panse et ouverture larges. Djaraen arabe, jatraen espagnol, portugais ou provençal, giara en italien, elle développe des formes évoquant les rondeurs féminines, et qui font dire à Jean Giono dans Regain : « Elle est comme une jarre entre ses mains (...). Il tient dans ses mains toute la rondeur de la jarre de chair. » Ses techniques de fabrication divergent d’un endroit à l'autre - à la corde, dans un moule, au colombin ou au tour -, mais ia main de l’homme est toujours nécessaire. Souvent vernissée à l’intérieur et sur le col pour assurer l’étanchéité, parfois pourvue d’anses de préhension, elle peut dépasser le mètre de hauteur. Elle est utilisée pour contenir et stocker des liquides, des aliments ou des grains sur tout le pourtour méditerranéen. En certains endroits, comme en Géorgie, considérée comme le berceau antique de la viticulture, elle est enterrée pour « élever le vin ».
181
<center>Bouteille, pot à bouillon, lampe à huile.</center>Terre cuite, façonné au colombin. Grande Kabylie, Algérie, 1ère moitié du XXe siècle. <br> 
Appelée Ideqqi (argile à poterie en berbère) dans la tradition kabyle, la poterie est au nombre des tâches dont chaque femme doit savoir s’acquitter : la recherche de l’argile, des colorants et du combustible, le modelage au colombin et le décor, et pour finir la cuisson à l’air libre et le vernissage à la résine. Tout est mené et exécuté par les femmes, seules ou par groupes d’affinités ou de maison. Les motifs géométriques qui ornent les poteries, que l’on retrouve sur les textiles et les tatouages des femmes, sont porteurs d’une signification symbolique dont l’origine remonte à l’époque néolithique. Dès leur plus jeune âge, les petites filles berbères apprennent è modeler elles-mêmes des petits jouets ou dînettes qu’elles pourront à l’âge adulte confectionner pour leur foyer.
Bouteille, pot à bouillon, lampe à huile.
Terre cuite, façonné au colombin. Grande Kabylie, Algérie, 1ère moitié du XXe siècle.
Appelée Ideqqi (argile à poterie en berbère) dans la tradition kabyle, la poterie est au nombre des tâches dont chaque femme doit savoir s’acquitter : la recherche de l’argile, des colorants et du combustible, le modelage au colombin et le décor, et pour finir la cuisson à l’air libre et le vernissage à la résine. Tout est mené et exécuté par les femmes, seules ou par groupes d’affinités ou de maison. Les motifs géométriques qui ornent les poteries, que l’on retrouve sur les textiles et les tatouages des femmes, sont porteurs d’une signification symbolique dont l’origine remonte à l’époque néolithique. Dès leur plus jeune âge, les petites filles berbères apprennent è modeler elles-mêmes des petits jouets ou dînettes qu’elles pourront à l’âge adulte confectionner pour leur foyer.
182
<center>Exposition Terre de A à Z</center>Pot à anse Terre cuite, noircie Pologne, 2de moitié du 20e siècle<br>
Cruche dite bilha de rosca trabalhada. Querubin Queros Da Rocha. Terre cuite, argile, incisée, montée au tour, cuisson en réduction. Bisalhäes, Portugal, 2005 <br>
Vase.
Terre cuite, montée au tour, grattée, incisée. Marginea, Moldavie, Roumanie, 2de moitié du 20e siècle.<br> Oxydation Réduction.
Le centre de Marginea, dans la région de Bucovine en Moldavie, est connu pour la production de poteries noires, autrefois très répandue en Europe centrale et orientale.
Ce type de céramiques est connu dès l’âge du fer. La technique de cuisson en réduction leur donne cet aspect caractéristique. À la fin d’une cuisson en oxydation, les ouvertures du four sont obstruées par de la terre ou des branchages. L’objet continue alors de cuire dans un milieu dépourvu d’oxygène, ce qui provoque un double phénomène, chimique avec la production d’une grande quantité de dioxyde de carbone, et physique avec la dilatation des pores de la glaise due à la chaleur, dans lesquels le carbone va venir se fixer massivement. Le décor est réalisé avec un galet avant la cuisson. Ce type de cuisson se pratique encore sporadiquement au Portugal à Bisalhäes ou en Pologne et donne aux céramiques produites un aspect lustré métallique caractéristique.
Exposition Terre de A à Z
Pot à anse Terre cuite, noircie Pologne, 2de moitié du 20e siècle
Cruche dite bilha de rosca trabalhada. Querubin Queros Da Rocha. Terre cuite, argile, incisée, montée au tour, cuisson en réduction. Bisalhäes, Portugal, 2005
Vase. Terre cuite, montée au tour, grattée, incisée. Marginea, Moldavie, Roumanie, 2de moitié du 20e siècle.
Oxydation Réduction. Le centre de Marginea, dans la région de Bucovine en Moldavie, est connu pour la production de poteries noires, autrefois très répandue en Europe centrale et orientale. Ce type de céramiques est connu dès l’âge du fer. La technique de cuisson en réduction leur donne cet aspect caractéristique. À la fin d’une cuisson en oxydation, les ouvertures du four sont obstruées par de la terre ou des branchages. L’objet continue alors de cuire dans un milieu dépourvu d’oxygène, ce qui provoque un double phénomène, chimique avec la production d’une grande quantité de dioxyde de carbone, et physique avec la dilatation des pores de la glaise due à la chaleur, dans lesquels le carbone va venir se fixer massivement. Le décor est réalisé avec un galet avant la cuisson. Ce type de cuisson se pratique encore sporadiquement au Portugal à Bisalhäes ou en Pologne et donne aux céramiques produites un aspect lustré métallique caractéristique.
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<center>Exposition Terre de A à Z</center>Vase Kumanet. Fedor Chirvenko (1868- 1919)
Terre cuite vernissée.
Ukraine, fin du 19e - début du 20e siècle. <br>
Pichet. Le peintre et deux modèles. Pablo Picasso (1881-1973) Atelier Madoura Terre cuite, montée au tour, vernissée Vallauris, 6 janvier 1954..
Exposition Terre de A à Z
Vase Kumanet. Fedor Chirvenko (1868- 1919) Terre cuite vernissée. Ukraine, fin du 19e - début du 20e siècle.
Pichet. Le peintre et deux modèles. Pablo Picasso (1881-1973) Atelier Madoura Terre cuite, montée au tour, vernissée Vallauris, 6 janvier 1954..
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<center>Pichets taraïettes.</center>Suzanne Ramié (1905-1974).
Terre commune, montée au tour, à glaçure verte à l'oxyde de cuivre, à glaçure brune à l’oxyde de fer et à glaçure plombifère jaune. Vallauris 1943. <br>
On ne saurait parler de céramique sans évoquer l'artisan qui par ses gestes et sa connaissance de la matière parvient à toutes ces métamorphoses. Les artistes eux-mêmes se sont essayés à cette pratique populaire, tel Pablo Picasso lorsqu’il découvre Vallauris à la fin des années quarante et s’installe à l’atelier Madoura. Il apprend auprès de Suzanne Ramié et de Jules Agard à tourner la terre, à la façonner et à la décorer. Il dessine aussi les affiches de ces expositions de potiers dans le Vallauris des années cinquante, représentant là un artisan en train de tourner un vase, devant des étagères remplies de pièces ; au centre, un autre qui porte les pièces à cuire, et à gauche, le four. C’est un hommage au travail de l'artisan potier, qui laisse poindre la frontière ténue existant entre une production artistique et une production populaire. Georges Henri Rivière avait ainsi mis en regard dans une vitrine du Musée des arts et traditions populaires le pichet de Picasso Le peintre et deux modèles, offert par le collectionneur Daniel-Henry Kahnweiier, avec des céramiques d’art populaire présentes dans les collections.
Pichets taraïettes.
Suzanne Ramié (1905-1974). Terre commune, montée au tour, à glaçure verte à l'oxyde de cuivre, à glaçure brune à l’oxyde de fer et à glaçure plombifère jaune. Vallauris 1943.
On ne saurait parler de céramique sans évoquer l'artisan qui par ses gestes et sa connaissance de la matière parvient à toutes ces métamorphoses. Les artistes eux-mêmes se sont essayés à cette pratique populaire, tel Pablo Picasso lorsqu’il découvre Vallauris à la fin des années quarante et s’installe à l’atelier Madoura. Il apprend auprès de Suzanne Ramié et de Jules Agard à tourner la terre, à la façonner et à la décorer. Il dessine aussi les affiches de ces expositions de potiers dans le Vallauris des années cinquante, représentant là un artisan en train de tourner un vase, devant des étagères remplies de pièces ; au centre, un autre qui porte les pièces à cuire, et à gauche, le four. C’est un hommage au travail de l'artisan potier, qui laisse poindre la frontière ténue existant entre une production artistique et une production populaire. Georges Henri Rivière avait ainsi mis en regard dans une vitrine du Musée des arts et traditions populaires le pichet de Picasso Le peintre et deux modèles, offert par le collectionneur Daniel-Henry Kahnweiier, avec des céramiques d’art populaire présentes dans les collections.
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<center>Statue de saint Prothais</center>Faïence de grand feu Nevers, Bourgogne, 1678. <br> Sous les règnes d’Henri IV et de Louis XIII, Nevers se révéla être le principal centre français de la faïence (qui tire son nom de la ville italienne de Faenza). Les Gonzague, devenus ducs de Nevers, y ont favorisé la venue d’artistes et d’artisans italiens dont les faïenciers. Parmi l’abondante production nivernaise, la statuaire occupe aux 16e et 17e siècles une place importante et surprenante par sa qualité et la taille de ses œuvres. Le saint gémellaire se tient ainsi debout, en vêtements sacerdotaux à motifs fleuris avec un camaïeu de bleu cobalt imitant la broderie et du jaune d’antimoine pour les franges dorées. Il a dans sa main droite un livre ouvert avec une inscription « Saint Prothais, prieé [sic] pour nous », et son bras gauche porte le manipule (bande de tissu faisant partie de l’habit liturgique). Il repose sur un socle rectangulaire avec moulures où se lit la dédicace : « St Prothais, 1678 »
Statue de saint Prothais
Faïence de grand feu Nevers, Bourgogne, 1678.
Sous les règnes d’Henri IV et de Louis XIII, Nevers se révéla être le principal centre français de la faïence (qui tire son nom de la ville italienne de Faenza). Les Gonzague, devenus ducs de Nevers, y ont favorisé la venue d’artistes et d’artisans italiens dont les faïenciers. Parmi l’abondante production nivernaise, la statuaire occupe aux 16e et 17e siècles une place importante et surprenante par sa qualité et la taille de ses œuvres. Le saint gémellaire se tient ainsi debout, en vêtements sacerdotaux à motifs fleuris avec un camaïeu de bleu cobalt imitant la broderie et du jaune d’antimoine pour les franges dorées. Il a dans sa main droite un livre ouvert avec une inscription « Saint Prothais, prieé [sic] pour nous », et son bras gauche porte le manipule (bande de tissu faisant partie de l’habit liturgique). Il repose sur un socle rectangulaire avec moulures où se lit la dédicace : « St Prothais, 1678 »
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<center>Bouteille.</center>Terre cuite, argile moulée, décor jaspé-marbré.
Ateliers de Beauvais. <br> Le Beauvaisis, riche en argiles variées, est un centre ancien de traditions céramiques où s’opère au 14e siècle une véritable révolution technique donnant naissance à un nouveau matériau, le « grès » appelé jusqu’au 18e « terre de Beauvais ». Les terres vernissées, et les grès du Beauvaisis du « beau 16e siècle », se diffusent ainsi dans tout le royaume de France, ainsi qu’à l’étranger, dans les demeures les plus prestigieuses et les cours royales. Cette bouteille en terre cuite glaçurée, à pied elliptique à godrons, prend la forme d’une gourde de pèlerinage ou gourde-crapaud. Son décor symétrique d’une tête surmontée d’une coquille avec deux angelots tenant un vase et de nombreux rinceaux et guirlandes, ainsi que le jaspé-marbré de la panse, atteste de la virtuosité de l'artisan et des créations de « demi-luxe » des ateliers de Beauvais très actifs à la Renaissance et tout au long de la période moderne. On retrouve sur des céramiques produites par d’autres centres potiers à cette période ces mêmes décors de coquilles et d’angelots.
Bouteille.
Terre cuite, argile moulée, décor jaspé-marbré. Ateliers de Beauvais.
Le Beauvaisis, riche en argiles variées, est un centre ancien de traditions céramiques où s’opère au 14e siècle une véritable révolution technique donnant naissance à un nouveau matériau, le « grès » appelé jusqu’au 18e « terre de Beauvais ». Les terres vernissées, et les grès du Beauvaisis du « beau 16e siècle », se diffusent ainsi dans tout le royaume de France, ainsi qu’à l’étranger, dans les demeures les plus prestigieuses et les cours royales. Cette bouteille en terre cuite glaçurée, à pied elliptique à godrons, prend la forme d’une gourde de pèlerinage ou gourde-crapaud. Son décor symétrique d’une tête surmontée d’une coquille avec deux angelots tenant un vase et de nombreux rinceaux et guirlandes, ainsi que le jaspé-marbré de la panse, atteste de la virtuosité de l'artisan et des créations de « demi-luxe » des ateliers de Beauvais très actifs à la Renaissance et tout au long de la période moderne. On retrouve sur des céramiques produites par d’autres centres potiers à cette période ces mêmes décors de coquilles et d’angelots.
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<center>Porte-huilier</center>Céramique moulée, émaillée. Apt, Vaucluse, entre le 16e et le 18e siècle. <br>
Porte-huilier
Céramique moulée, émaillée. Apt, Vaucluse, entre le 16e et le 18e siècle.
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<center>Bénitier</center>Pâte commune, moulée, glaçurée. Saint-Just-en-Chevalet, Loire, 17e siècle. <br>
Bénitier
Pâte commune, moulée, glaçurée. Saint-Just-en-Chevalet, Loire, 17e siècle.
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