<center>Les jardins de Versailles.</center> Bosquet des Trois Fontaines. Créé par Le Nôtre en 1677, ce bosquet est le seul mentionné sur un plan ancien comme étant « de la pensée du roi ». Parallèle à l’allée d’Eau, sa pente naturelle a dicté son aménagement sur trois niveaux distincts reliés entre eux par des cascades. Restitué en 2005, il a retrouvé sa composition et ses jeux d’eau voulus par le souverain : au bassin inférieur, les jets forment une fleur de lys, au centre, une voûte d’eau, en haut enfin, une colonne d’eau formée de cent quarante jets.
Les jardins de Versailles.
Bosquet des Trois Fontaines. Créé par Le Nôtre en 1677, ce bosquet est le seul mentionné sur un plan ancien comme étant « de la pensée du roi ». Parallèle à l’allée d’Eau, sa pente naturelle a dicté son aménagement sur trois niveaux distincts reliés entre eux par des cascades. Restitué en 2005, il a retrouvé sa composition et ses jeux d’eau voulus par le souverain : au bassin inférieur, les jets forment une fleur de lys, au centre, une voûte d’eau, en haut enfin, une colonne d’eau formée de cent quarante jets.
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<center>Le potager du Roi.</center> C'est le jardin potager créé en 1683 au château de Versailles (les travaux s'échelonnèrent de 1678 à 1683) pour le roi Louis XIV par Jean-Baptiste De La Quintinie, alors directeur des jardins royaux. Devenu un jardin urbain, il s'étend sur 9 hectares. Au fond,  la cathédrale Saint-Louis.
Le potager du Roi.
C'est le jardin potager créé en 1683 au château de Versailles (les travaux s'échelonnèrent de 1678 à 1683) pour le roi Louis XIV par Jean-Baptiste De La Quintinie, alors directeur des jardins royaux. Devenu un jardin urbain, il s'étend sur 9 hectares. Au fond, la cathédrale Saint-Louis.
100
<center>Le potager du Roi.</center> L'emplacement choisi, peu favorable à l'établissement d'un potager, nécessita des travaux importants pour assécher le marécage préexistant, l'« étang puant », et remblayer le terrain avec de la terre de bonne qualité provenant des collines de Satory. Des travaux de maçonnerie importants, pour la construction de terrasses et de hauts murs, furent réalisés par l'architecte Jules Hardouin-Mansart
Le potager du Roi.
L'emplacement choisi, peu favorable à l'établissement d'un potager, nécessita des travaux importants pour assécher le marécage préexistant, l'« étang puant », et remblayer le terrain avec de la terre de bonne qualité provenant des collines de Satory. Des travaux de maçonnerie importants, pour la construction de terrasses et de hauts murs, furent réalisés par l'architecte Jules Hardouin-Mansart
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<center>Le potager du Roi.</center> Ce jardin se compose de deux parties. Une partie centrale consacrée à la culture des légumes, le « grand carré » d'une surface de trois hectares. Il est divisé en seize carrés disposés autour d'un grand bassin circulaire orné d'un jet d'eau central, qui sert de réserve pour l'eau d'arrosage, et entouré de quatre terrasses surélevées qui le transforment en une sorte de scène théâtrale. Les carrés sont entourés de poiriers palissés sur des contre-espaliers.
Le potager du Roi.
Ce jardin se compose de deux parties. Une partie centrale consacrée à la culture des légumes, le « grand carré » d'une surface de trois hectares. Il est divisé en seize carrés disposés autour d'un grand bassin circulaire orné d'un jet d'eau central, qui sert de réserve pour l'eau d'arrosage, et entouré de quatre terrasses surélevées qui le transforment en une sorte de scène théâtrale. Les carrés sont entourés de poiriers palissés sur des contre-espaliers.
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<center>Le potager du Roi.</center>  Répartis tout autour et clos de hauts murs, une douzaine (vingt-neuf à l'origine) de « chambres », jardins abritant des légumes, des petits fruits et surtout des arbres fruitiers, pommiers et poiriers principalement, palissés en partie en espaliers sur les murs ou en forme libre ou conduits en espaliers. En 1785, six murs ont été supprimés dans la partie sud, trop humide et insuffisamment aérée, ne laissant subsister que cinq jardins au lieu de onze.
Le potager du Roi.
Répartis tout autour et clos de hauts murs, une douzaine (vingt-neuf à l'origine) de « chambres », jardins abritant des légumes, des petits fruits et surtout des arbres fruitiers, pommiers et poiriers principalement, palissés en partie en espaliers sur les murs ou en forme libre ou conduits en espaliers. En 1785, six murs ont été supprimés dans la partie sud, trop humide et insuffisamment aérée, ne laissant subsister que cinq jardins au lieu de onze.
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<center>Le potager du Roi.</center>  Terrasse de La Quintinie où se trouvaient la melonnière et la figuerie. Au centre, la petite serre est le seul vestige de la grande serre chaude construite en 1860 pour les cultures fragiles. Aujourd'hui elle est occupé par le jardin français.
Le potager du Roi.
Terrasse de La Quintinie où se trouvaient la melonnière et la figuerie. Au centre, la petite serre est le seul vestige de la grande serre chaude construite en 1860 pour les cultures fragiles. Aujourd'hui elle est occupé par le jardin français.
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<center>Le potager du Roi.</center> Le Grand Carré de 3 ha est, comme à l’origine, composé de seize carrés entourés de poiriers en contre-espaliers ; il abrite aujourd’hui une soixantaine d’espèces et de plus de 300 variétés de légumes : légumes traditionnels mais aussi condiments, courges, tomates piriformes, haricots “kilomètres”, topinambours ou légumes anciens. La taille des quelque 5000 arbres fruitiers exige de nombreuses heures de travail pour maintenir les formes adossées à des murs (espaliers), ou fixées sur des supports (les contre-espaliers, qui ont remplacé au XVIIIe siècle les arbres en boule de La Quintinie).
Le potager du Roi.
Le Grand Carré de 3 ha est, comme à l’origine, composé de seize carrés entourés de poiriers en contre-espaliers ; il abrite aujourd’hui une soixantaine d’espèces et de plus de 300 variétés de légumes : légumes traditionnels mais aussi condiments, courges, tomates piriformes, haricots “kilomètres”, topinambours ou légumes anciens. La taille des quelque 5000 arbres fruitiers exige de nombreuses heures de travail pour maintenir les formes adossées à des murs (espaliers), ou fixées sur des supports (les contre-espaliers, qui ont remplacé au XVIIIe siècle les arbres en boule de La Quintinie).
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<center>Le potager du Roi.</center> Sauge sclarée.
Le potager du Roi.
Sauge sclarée.
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<center>Le potager du Roi.</center> Fleur d'artichaut.
Le potager du Roi.
Fleur d'artichaut.
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<center>Le potager du Roi.</center> Fleur d'artichaut.
Le potager du Roi.
Fleur d'artichaut.
108
<center>Le potager du Roi.</center> Le potager se trouve à côté de la pièce d'eau des Suisses, non loin de l'Orangerie. Le roi y entrait par une porte monumentale en fer forgé, la « grille du roi » qui donne sur l'allée de la pièce d'eau des Suisses. C'est l'une des plus belles de Versailles. Elle compte parmi les rares grilles d'origine.
Le potager du Roi.
Le potager se trouve à côté de la pièce d'eau des Suisses, non loin de l'Orangerie. Le roi y entrait par une porte monumentale en fer forgé, la « grille du roi » qui donne sur l'allée de la pièce d'eau des Suisses. C'est l'une des plus belles de Versailles. Elle compte parmi les rares grilles d'origine.
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<center> La cathédrale Saint-Louis.</center> C'est une église de style rocaille construite par l'architecte Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne de 1743 à 1754. En 1790, Versailles devint siège d'un évêché. Le premier évêque constitutionnel, Monseigneur Avoine, choisit Notre-Dame pour cathédrale. Juchée sur un vaste perron de huit marches, la façade s'élève sur deux niveaux. L'étage inférieur comprend trois portes. La principale est flanquée de six colonnes doriques. Les deux portes latérales sont flanquées de deux colonnes du même ordre en forte saillie, qui portent des pots à feu à pieds en forme de console. Le second niveau occupe la partie centrale. Il s'orne de colonnes corinthiennes disposées comme à l'étage inférieur. Il se compose d'une baie en plein cintre qu'occupe une horloge. Cette ouverture est coiffée d'un linge inspiré de celui que Robert de Cotte, grand-oncle de l'architecte, réalisa pour la cathédrale de Montauban. Deux larges volutes inversées entourent le motif de façon originale.
La cathédrale Saint-Louis.
C'est une église de style rocaille construite par l'architecte Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne de 1743 à 1754. En 1790, Versailles devint siège d'un évêché. Le premier évêque constitutionnel, Monseigneur Avoine, choisit Notre-Dame pour cathédrale. Juchée sur un vaste perron de huit marches, la façade s'élève sur deux niveaux. L'étage inférieur comprend trois portes. La principale est flanquée de six colonnes doriques. Les deux portes latérales sont flanquées de deux colonnes du même ordre en forte saillie, qui portent des pots à feu à pieds en forme de console. Le second niveau occupe la partie centrale. Il s'orne de colonnes corinthiennes disposées comme à l'étage inférieur. Il se compose d'une baie en plein cintre qu'occupe une horloge. Cette ouverture est coiffée d'un linge inspiré de celui que Robert de Cotte, grand-oncle de l'architecte, réalisa pour la cathédrale de Montauban. Deux larges volutes inversées entourent le motif de façon originale.
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<center> La cathédrale Saint-Louis.</center> Un fronton triangulaire sommé d'une croix dorée surmonte la façade. Il s'orne du blason royal ailé dont les fleurs de lys ont été supprimés à la Révolution. Les tours latérales sont scandées de pilastres doriques. Leurs saillies supportent des vases, selon un procédé esthétique original. Elles sont coiffées de bulbes d'aspect baroque.
La cathédrale Saint-Louis.
Un fronton triangulaire sommé d'une croix dorée surmonte la façade. Il s'orne du blason royal ailé dont les fleurs de lys ont été supprimés à la Révolution. Les tours latérales sont scandées de pilastres doriques. Leurs saillies supportent des vases, selon un procédé esthétique original. Elles sont coiffées de bulbes d'aspect baroque.
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<center> La cathédrale Saint-Louis.</center>
La cathédrale Saint-Louis.
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<center> La cathédrale Saint-Louis.</center> Les bras du transept présentent des pans concaves inspirés de Francesco Borromini, artiste de référence dans l'architecture française depuis la fin du XVIIe siècle. La croisée est couverte d'un vaste dôme à pans coupés. Son aspect a été altéré au XIXe siècle, où les boudins angulaires ont été remplacés par des plaques de zinc. Originale, la flècheen balustre se démarque des flèches droites réalisées par Jules Hardouin-Mansart à Notre-Dame de Versailles.
La cathédrale Saint-Louis.
Les bras du transept présentent des pans concaves inspirés de Francesco Borromini, artiste de référence dans l'architecture française depuis la fin du XVIIe siècle. La croisée est couverte d'un vaste dôme à pans coupés. Son aspect a été altéré au XIXe siècle, où les boudins angulaires ont été remplacés par des plaques de zinc. Originale, la flècheen balustre se démarque des flèches droites réalisées par Jules Hardouin-Mansart à Notre-Dame de Versailles.
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<center> La cathédrale Saint-Louis.</center> Le 4 mai 1789, la procession des états généraux se termina dans cette église par une grande messe célébrée par l'archevêque de Paris. Louis XVI regagna le château vers 16 heures.<br> Le 22 juin 1789 cette église vit la réunion du député du tiers-état et du clergé. Le serment du jeu de paume y fut renouvelé.
La cathédrale Saint-Louis.
Le 4 mai 1789, la procession des états généraux se termina dans cette église par une grande messe célébrée par l'archevêque de Paris. Louis XVI regagna le château vers 16 heures.
Le 22 juin 1789 cette église vit la réunion du député du tiers-état et du clergé. Le serment du jeu de paume y fut renouvelé.
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<center> La cathédrale Saint-Louis.</center>
La cathédrale Saint-Louis.
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<center> La cathédrale Saint-Louis.</center> Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne a adopté le plan en croix latine issue de la tradition gothique, composé d'une nef centrale, de collatéraux avec chapelles, d'un transept saillant et d'un chœur entouré d'un déambulatoire. L'église est orientée nord-sud, le Concile de Trente n'imposant plus l'orientation des églises vers l'est. L'intérieur reflète le goût de la pierre nue des édifices religieux du XVIIIe siècle, allié à la délicatesse des ornements de style rocaille sculptés par Nicolas Pineau. Longue de 93 mètres, haute de 23, la nef est couverte d'une voûte à pénétration dont les doubleaux atteignent près d'un mètre d'épaisseur.
La cathédrale Saint-Louis.
Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne a adopté le plan en croix latine issue de la tradition gothique, composé d'une nef centrale, de collatéraux avec chapelles, d'un transept saillant et d'un chœur entouré d'un déambulatoire. L'église est orientée nord-sud, le Concile de Trente n'imposant plus l'orientation des églises vers l'est. L'intérieur reflète le goût de la pierre nue des édifices religieux du XVIIIe siècle, allié à la délicatesse des ornements de style rocaille sculptés par Nicolas Pineau. Longue de 93 mètres, haute de 23, la nef est couverte d'une voûte à pénétration dont les doubleaux atteignent près d'un mètre d'épaisseur.
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<center> La cathédrale Saint-Louis.</center> Le chœur est entouré d'un déambulatoire, interrompu par la chapelle axiale de la Vierge. Il se compose de trois travées latérales et d'une abside dédiée au sanctuaire, longue de trois travées également. On y trouve les stalles des Pères de la Mission, tenants de l'église au XVIIIe siècle, et un maître-autel en marbre. Les piliers sont identiques à ceux de la nef, à l'exception des ornements pour lesquels Nicolas Pineau composa de nouveaux motifs alternés. Les aménagements du nouveau maître-autel effectués en 2002 s'inspirent d'un projet de Robert de Cotte non réalisé. Cet autel, conçu par Philippe Kaeppelin, a été consacré par Monseigneur Eric Aumonier le 7 avril. Revêtu d'étain repoussé et surmonté d'une table de marbre gris, ce nouvel autel s'orne de fines feuilles d'or avec, à l'avant, trois soleils rayonnants symbolisant la Trinité, sur les côtés des anges en plein vol et, à l'arrière, la couronne d'épines en hommage à Saint Louis.
La cathédrale Saint-Louis.
Le chœur est entouré d'un déambulatoire, interrompu par la chapelle axiale de la Vierge. Il se compose de trois travées latérales et d'une abside dédiée au sanctuaire, longue de trois travées également. On y trouve les stalles des Pères de la Mission, tenants de l'église au XVIIIe siècle, et un maître-autel en marbre. Les piliers sont identiques à ceux de la nef, à l'exception des ornements pour lesquels Nicolas Pineau composa de nouveaux motifs alternés. Les aménagements du nouveau maître-autel effectués en 2002 s'inspirent d'un projet de Robert de Cotte non réalisé. Cet autel, conçu par Philippe Kaeppelin, a été consacré par Monseigneur Eric Aumonier le 7 avril. Revêtu d'étain repoussé et surmonté d'une table de marbre gris, ce nouvel autel s'orne de fines feuilles d'or avec, à l'avant, trois soleils rayonnants symbolisant la Trinité, sur les côtés des anges en plein vol et, à l'arrière, la couronne d'épines en hommage à Saint Louis.
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<center> La cathédrale Saint-Louis.</center> Au-dessus des arcades, l'église est éclairée par des baies à vitraux peints en grisaille pour apporter plus de lumière, selon un procédé courant aux XVIIe et XVIIIe siècles. La chaire à prêcher date de la construction de la cathédrale (XVIIIe siècle).
La cathédrale Saint-Louis.
Au-dessus des arcades, l'église est éclairée par des baies à vitraux peints en grisaille pour apporter plus de lumière, selon un procédé courant aux XVIIe et XVIIIe siècles. La chaire à prêcher date de la construction de la cathédrale (XVIIIe siècle).
118
<center> La cathédrale Saint-Louis.</center> La tribune d'orgue est portée par un grand arc en anse de panier retourné, inspiré de la tribune des musiciens de la grande salle du château de Maisons-Laffitte par François Mansart. L'orgue est l'oeuvre des Clicquot. Il a été restauré au XIX° siècle par Cavaillé-Coll, puis en 1987 par Haerpfer. Le buffet, de bois sculpté, date quant à lui de 1761
La cathédrale Saint-Louis.
La tribune d'orgue est portée par un grand arc en anse de panier retourné, inspiré de la tribune des musiciens de la grande salle du château de Maisons-Laffitte par François Mansart. L'orgue est l'oeuvre des Clicquot. Il a été restauré au XIX° siècle par Cavaillé-Coll, puis en 1987 par Haerpfer. Le buffet, de bois sculpté, date quant à lui de 1761
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<center> La cathédrale Saint-Louis.</center> Vitrail à l'effigie de Charles Borromée
La cathédrale Saint-Louis.
Vitrail à l'effigie de Charles Borromée
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<center> La cathédrale Saint-Louis.</center> L'Adoration des bergers par Jean Restout (1761).
La cathédrale Saint-Louis.
L'Adoration des bergers par Jean Restout (1761).
121
<center> La cathédrale Saint-Louis.</center> Sacristie de la cathédrale. Tableau «La résurrection du fils de la veuve de Naïm»
de Jean Jouvenet (1708).
La cathédrale Saint-Louis.
Sacristie de la cathédrale. Tableau «La résurrection du fils de la veuve de Naïm» de Jean Jouvenet (1708).
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<center> La cathédrale Saint-Louis.</center> La chapelle de la Vierge. Statue de «la Vierge à l'Enfant», en marbre blanc, de Dominique Malknecht. Conçues sur des cartons d'Achille Devéria, les verrières furent livrées en 1847.
La cathédrale Saint-Louis.
La chapelle de la Vierge. Statue de «la Vierge à l'Enfant», en marbre blanc, de Dominique Malknecht. Conçues sur des cartons d'Achille Devéria, les verrières furent livrées en 1847.
123
<center> La cathédrale Saint-Louis.</center> L'Annonciation.
La cathédrale Saint-Louis.
L'Annonciation.
124
<center> La cathédrale Saint-Louis.</center> L'Assomption.
La cathédrale Saint-Louis.
L'Assomption.
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<center> La cathédrale Saint-Louis.</center> «La Déposition de croix» de Jean-Baptiste Marie Pierre (1761).
La cathédrale Saint-Louis.
«La Déposition de croix» de Jean-Baptiste Marie Pierre (1761).
126
<center>L'église Notre-Dame.</center> Statue de Lazare Hoche, sur la place Hoche à Versailles. Au fond, l'église Notre-Dame. Lorsque la Cour de France s'installe définitivement à Versailles à partir de 1682, l'ancien petit village devient une ville dont la population s'accroit très fortement. La construction d'une nouvelle église, voulue par le roi Louis XIV, est confiée, aux comptes des Bâtiments du Roi, à l'architecte Jules Hardouin-Mansart dans un style classique. La première pierre est posée le 10 mars 1684 par le roi en personne. Le fronton aux armes royales et les sculptures sont de Pierre Mazeline et Noêl Jouvenet (satues de l'Espérance et de la Foi). Le 4 mai 1789, la procession inaugurale des États-Généraux part de l'église Notre-Dame.
L'église Notre-Dame.
Statue de Lazare Hoche, sur la place Hoche à Versailles. Au fond, l'église Notre-Dame. Lorsque la Cour de France s'installe définitivement à Versailles à partir de 1682, l'ancien petit village devient une ville dont la population s'accroit très fortement. La construction d'une nouvelle église, voulue par le roi Louis XIV, est confiée, aux comptes des Bâtiments du Roi, à l'architecte Jules Hardouin-Mansart dans un style classique. La première pierre est posée le 10 mars 1684 par le roi en personne. Le fronton aux armes royales et les sculptures sont de Pierre Mazeline et Noêl Jouvenet (satues de l'Espérance et de la Foi). Le 4 mai 1789, la procession inaugurale des États-Généraux part de l'église Notre-Dame.
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<center>L'église Notre-Dame.</center> Mansart choisit pour cette nouvelle église le parti traditionnellement employé : trois vaisseaux, des chapelles latérales, un transept saillant, une coupole de croisée, un déambulatoire et des chapelles rayonnantes.
L'église Notre-Dame.
Mansart choisit pour cette nouvelle église le parti traditionnellement employé : trois vaisseaux, des chapelles latérales, un transept saillant, une coupole de croisée, un déambulatoire et des chapelles rayonnantes.
128
<center>L'église Notre-Dame.</center> Le chœur et le maître-autel avec l'orgue de chœur en arrière-plan. Au-dessus,  l'Assomption de la Vierge, de  Michel Corneille. La chaire à prêcher est d'origine (1686), c'est l'oeuvre de  Simon Hurtrel.
L'église Notre-Dame.
Le chœur et le maître-autel avec l'orgue de chœur en arrière-plan. Au-dessus, l'Assomption de la Vierge, de Michel Corneille. La chaire à prêcher est d'origine (1686), c'est l'oeuvre de Simon Hurtrel.
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<center>L'église Notre-Dame.</center> En haut, le vitrail du Couronnement de la Vierge.
L'église Notre-Dame.
En haut, le vitrail du Couronnement de la Vierge.
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<center>L'église Notre-Dame.</center> Saint Désirée, à gauche,  et saint Charles-Borromée, à droite.
L'église Notre-Dame.
Saint Désirée, à gauche, et saint Charles-Borromée, à droite.
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<center>L'église Notre-Dame.</center> L'église Notre-Dame conserve un Christ en croix de marbre de 1690 réalisé par le sculpteur Laurent Magnier. Ce Christ était autrefois situé sur le maître-autel de l'église du prieuré du Val-Saint-Éloi, à Longjumeau, disparu depuis. Les statues de la Vierge et de saint Jean, également en marbre, qui entourent ce Christ ont été ajoutées ultérieurement. Tableaux de la Transfiguration.
L'église Notre-Dame.
L'église Notre-Dame conserve un Christ en croix de marbre de 1690 réalisé par le sculpteur Laurent Magnier. Ce Christ était autrefois situé sur le maître-autel de l'église du prieuré du Val-Saint-Éloi, à Longjumeau, disparu depuis. Les statues de la Vierge et de saint Jean, également en marbre, qui entourent ce Christ ont été ajoutées ultérieurement. Tableaux de la Transfiguration.
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<center>L'église Notre-Dame.</center>
L'église Notre-Dame.
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<center>L'église Notre-Dame.</center> La coupole.
L'église Notre-Dame.
La coupole.
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<center>L'église Notre-Dame.</center>Les grandes orgues sont de Tribuot (1690). Le buffet est d'Antoine Rivet (1687).
L'église Notre-Dame.
Les grandes orgues sont de Tribuot (1690). Le buffet est d'Antoine Rivet (1687).
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<center>Versailles.</center> 11 rue de la Paroisse.
Versailles.
11 rue de la Paroisse.
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<center>Versailles.</center> Pavillon des Sources. 17e siècle, 18e siècle. GABRIEL Jacques IV (maître de l'oeuvre) ; GABRIEL Maurice (maître de l'oeuvre). Élevé sous Louis XIV pour recueillir les eaux des sources des environs.
Versailles.
Pavillon des Sources. 17e siècle, 18e siècle. GABRIEL Jacques IV (maître de l'oeuvre) ; GABRIEL Maurice (maître de l'oeuvre). Élevé sous Louis XIV pour recueillir les eaux des sources des environs.
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<center>Versailles.</center> Écuries du Roi, puis de la Reine (anciennes), aujourd'hui, cour d'appel. 1672, GABRIEL Jacques IV (maître de l'oeuvre). Ecurie de Louis XIV, puis de la Dauphine et enfin écurie des Reines de France. Écurie de la reine transformée en prison. 43 détenus y furent massacrés le 9 septembre 1792.
Versailles.
Écuries du Roi, puis de la Reine (anciennes), aujourd'hui, cour d'appel. 1672, GABRIEL Jacques IV (maître de l'oeuvre). Ecurie de Louis XIV, puis de la Dauphine et enfin écurie des Reines de France. Écurie de la reine transformée en prison. 43 détenus y furent massacrés le 9 septembre 1792.
138
<center>Versailles.</center>
Versailles.
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<center>Versailles.</center> Hôtel des Réservoirs. Construit en 1751 par l'architecte Jean Cailleteau (« Lassurance ») pour Madame de Pompadour, l'hôtel communiquait avec le château de Versailles par un couloir couvert
Versailles.
Hôtel des Réservoirs. Construit en 1751 par l'architecte Jean Cailleteau (« Lassurance ») pour Madame de Pompadour, l'hôtel communiquait avec le château de Versailles par un couloir couvert
140
<center>Versailles.</center> Le théâtre Montansier avant d’être au 13, rue des Réservoirs a eu un ancêtre au 31, rue Saint-Honoré dans le quartier Saint-Louis. C’est en 1756 que deux associés, Fleury et Le Comte, font construire une salle de taille plus importante au 3, rue Royale. C’est ce théâtre de 587 places que dirige Mademoiselle Montansier dès 1768. Cependant, cinq ans plus tard, lasse des jalousies qu’elle suscite et des différends qui l’opposent avec Le Comte, elle décide de faire construire un nouveau théâtre dont elle serait propriétaire et directrice. Elle obtient d’acquérir le terrain dit des « chiens verts » qui appartenait alors au comte de Provence, frère du Roi et futur Louis XVIII. Une fois le terrain acheté, elle obtient un acte royal, signé de Louis XVI, lui accordant l’exclusivité d’exploitation du nouveau théâtre qu’elle s’apprête à diriger. Jean-François Heurtier est l’architecte choisi.
Versailles.
Le théâtre Montansier avant d’être au 13, rue des Réservoirs a eu un ancêtre au 31, rue Saint-Honoré dans le quartier Saint-Louis. C’est en 1756 que deux associés, Fleury et Le Comte, font construire une salle de taille plus importante au 3, rue Royale. C’est ce théâtre de 587 places que dirige Mademoiselle Montansier dès 1768. Cependant, cinq ans plus tard, lasse des jalousies qu’elle suscite et des différends qui l’opposent avec Le Comte, elle décide de faire construire un nouveau théâtre dont elle serait propriétaire et directrice. Elle obtient d’acquérir le terrain dit des « chiens verts » qui appartenait alors au comte de Provence, frère du Roi et futur Louis XVIII. Une fois le terrain acheté, elle obtient un acte royal, signé de Louis XVI, lui accordant l’exclusivité d’exploitation du nouveau théâtre qu’elle s’apprête à diriger. Jean-François Heurtier est l’architecte choisi.
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<center>Versailles.</center>
Versailles.
142
<center>Versailles.</center>  Au fond, l'hôtel Lambinet (actuel musée Lambinet). Hôtel élevé vers le milieu du 18e siècle, probablement par Joseph-Barnabé Porchon, entrepreneur du Roi qui avait acquis le terrain en 1751. La façade principale a une ordonnance sobre et bien composée, deux pilastres avec bossages sont couronnés par un fronton, orné d'un motif sculpté représentant l'architecture ; elle est précédée d'un jardin à la française.
Versailles.
Au fond, l'hôtel Lambinet (actuel musée Lambinet). Hôtel élevé vers le milieu du 18e siècle, probablement par Joseph-Barnabé Porchon, entrepreneur du Roi qui avait acquis le terrain en 1751. La façade principale a une ordonnance sobre et bien composée, deux pilastres avec bossages sont couronnés par un fronton, orné d'un motif sculpté représentant l'architecture ; elle est précédée d'un jardin à la française.
143
<center>Versailles.</center> Le Cyrano,  construit en 1928 avec deux balcons, était originellement conçu comme une salle d'opéra-théâtre.
Versailles.
Le Cyrano, construit en 1928 avec deux balcons, était originellement conçu comme une salle d'opéra-théâtre.
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<center>Versailles.</center> Le Cyrano.
Versailles.
Le Cyrano.
145
<center>Versailles.</center> Bailliage. 1er quart 18e siècle. GABRIEL Jacques V (maître de l'oeuvre).
Versailles.
Bailliage. 1er quart 18e siècle. GABRIEL Jacques V (maître de l'oeuvre).
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<center>Versailles.</center> Le marché Notre-Dame. En novembre 1634, à l'initiative de Martial de Loménie, Louis XIII institue le marché de Versailles à cet emplacement, succédant sans doute à un marché plus ancien. À partir du 22 mai 1671, Louis XIV développe le marché, dans le but d'assurer un bon approvisionnement à la ville naissante de Versailles, alors la
Versailles.
Le marché Notre-Dame. En novembre 1634, à l'initiative de Martial de Loménie, Louis XIII institue le marché de Versailles à cet emplacement, succédant sans doute à un marché plus ancien. À partir du 22 mai 1671, Louis XIV développe le marché, dans le but d'assurer un bon approvisionnement à la ville naissante de Versailles, alors la "Ville Neuve". En 1725 le marché Notre-Dame est réaménagé ; Louis Blouin construit la halle à la farine. Le marché comprend déjà quatre « carrés », espaces commerciaux alimentaires spécialisés.
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<center>Versailles.</center> Le marché Notre-Dame. Le carré aux herbes, c'est-à-dire, aux fruits et aux légumes. Il y avai aussi le carré aux veaux et à la volaille et le carré au beurre et à la marée, avec également l'avoine et les grains. Aujourd'hui, la place du marché comporte quatre
Versailles.
Le marché Notre-Dame. Le carré aux herbes, c'est-à-dire, aux fruits et aux légumes. Il y avai aussi le carré aux veaux et à la volaille et le carré au beurre et à la marée, avec également l'avoine et les grains. Aujourd'hui, la place du marché comporte quatre "carrés", halles abritant les commerces alimentaires permanents : Carré à la viande, Carré à la farine, Carré aux herbes et Carré de la marée. Ces appellations ne sont pas indicatives des natures de produits alimentaires qui s'y trouvent.
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<center>Versailles.</center>Jean François Ducis est né dans cette maison le 22 août 1733. C'était un écrivain, dramaturge et poète français.
Versailles.
Jean François Ducis est né dans cette maison le 22 août 1733. C'était un écrivain, dramaturge et poète français.
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<center>Versailles.</center> La cour principale du lycée Foch. La chapelle dessinée par Richard Mique, anciennement église du Couvent de la Reine. Le 29 septembre 1772, le couvent des Augustines, dit Couvent de la Reine, est inauguré par Louis XV accompagné de ses filles ; parmi elles, Madame Adélaïde surtout qui avait continué de superviser l'établissement du couvent et les travaux de Mique. Coiffée d'un dôme porté par quatre demi-coupoles, le tout couvert d'ardoises, cette église en position centrale adopte le plan d'une croix grecque. Colonnes cannelées ornées de chapiteaux ioniques. Fronton sculpté avec trois personnages allégoriques : la Foi, l'Espérance et la Charité. Les deux niches encore vides en 1792 et qui devaient recevoir une représentation de la Vierge et une de la Sagesse divine (Sophie). Au XIXème siècle, on y plaça deux statues représentant, saint Jean Chrysostome et saint Augustin par Gourdel. Les médaillons du dessus étaient destinés aux armoiries de France et de Pologne. Sous le Premier Empire, on y plaça un N or sur fond bleu remplacé à la Restauration par deux L entrelacés, puis finalement deux représentations de Bossuet et Fénelon. Au dessus de la porte de la chapelle, on a un bas-relief exécuté par Joseph Deschamps. Il présente la reine Marie Lesczinska qui, entourée de ses filles, Mesdames, leur explique les motifs de la création de sa maison d'éducation. Sur la droite, on voit des religieuses, sous l'habit de vestales, présentant des jeunes élèves à la reine. Le tout est traité à l'antique avec habileté. A l'extrême-droite, une console et un vase rappellent les découvertes faites à Pompéï et à Herculanum. Le fond du bas-relief représente le couvent.
Versailles.
La cour principale du lycée Foch. La chapelle dessinée par Richard Mique, anciennement église du Couvent de la Reine. Le 29 septembre 1772, le couvent des Augustines, dit Couvent de la Reine, est inauguré par Louis XV accompagné de ses filles ; parmi elles, Madame Adélaïde surtout qui avait continué de superviser l'établissement du couvent et les travaux de Mique. Coiffée d'un dôme porté par quatre demi-coupoles, le tout couvert d'ardoises, cette église en position centrale adopte le plan d'une croix grecque. Colonnes cannelées ornées de chapiteaux ioniques. Fronton sculpté avec trois personnages allégoriques : la Foi, l'Espérance et la Charité. Les deux niches encore vides en 1792 et qui devaient recevoir une représentation de la Vierge et une de la Sagesse divine (Sophie). Au XIXème siècle, on y plaça deux statues représentant, saint Jean Chrysostome et saint Augustin par Gourdel. Les médaillons du dessus étaient destinés aux armoiries de France et de Pologne. Sous le Premier Empire, on y plaça un N or sur fond bleu remplacé à la Restauration par deux L entrelacés, puis finalement deux représentations de Bossuet et Fénelon. Au dessus de la porte de la chapelle, on a un bas-relief exécuté par Joseph Deschamps. Il présente la reine Marie Lesczinska qui, entourée de ses filles, Mesdames, leur explique les motifs de la création de sa maison d'éducation. Sur la droite, on voit des religieuses, sous l'habit de vestales, présentant des jeunes élèves à la reine. Le tout est traité à l'antique avec habileté. A l'extrême-droite, une console et un vase rappellent les découvertes faites à Pompéï et à Herculanum. Le fond du bas-relief représente le couvent.
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<center>Versailles.</center> Ancien hôtel de Madame du Barry, aujourd'hui, la chambre de commerce et d'industrie.
Versailles.
Ancien hôtel de Madame du Barry, aujourd'hui, la chambre de commerce et d'industrie.
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<center>Versailles.</center> L’hôtel des Menus Plaisirs est resté célèbre dans l’histoire de France pour avoir accueilli l'Assemblée des notables de 1787, celle de 1788 et surtout les États généraux de 1789, les derniers que connut l’Ancien Régime. Cet hôtel fut élevé par Louis XV vers 1745, afin d’abriter les ateliers de décors et le matériel des jeux liés aux réjouissances du roi et de la cour appelés « Menus-Plaisirs ». En 1759, l’hôtel renferme aussi un cabinet de physique installé par l’abbé Nollet pour l’instruction des enfants de France, à commencer par le futur Louis XVI. Dans une des cours une salle provisoire accueillit une assemblée des notables en 1787, puis fin 1788. Celle-ci sera considérablement agrandie par Pierre-Adrien Pâris, alors architecte du roi, afin qu'elle puisse accueillir les 1 200 députés convoqués pour les États généraux dont la séance inaugurale s’ouvre le 5 mai 1789 en présence du roi. C’est dans cette salle qu’on vota l’abolition des privilèges dans la nuit du 4 août 1789 et la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, le 26 août 1789. Depuis 1996, une partie de l’hôtel abrite désormais le Centre de musique baroque de Versailles.
Versailles.
L’hôtel des Menus Plaisirs est resté célèbre dans l’histoire de France pour avoir accueilli l'Assemblée des notables de 1787, celle de 1788 et surtout les États généraux de 1789, les derniers que connut l’Ancien Régime. Cet hôtel fut élevé par Louis XV vers 1745, afin d’abriter les ateliers de décors et le matériel des jeux liés aux réjouissances du roi et de la cour appelés « Menus-Plaisirs ». En 1759, l’hôtel renferme aussi un cabinet de physique installé par l’abbé Nollet pour l’instruction des enfants de France, à commencer par le futur Louis XVI. Dans une des cours une salle provisoire accueillit une assemblée des notables en 1787, puis fin 1788. Celle-ci sera considérablement agrandie par Pierre-Adrien Pâris, alors architecte du roi, afin qu'elle puisse accueillir les 1 200 députés convoqués pour les États généraux dont la séance inaugurale s’ouvre le 5 mai 1789 en présence du roi. C’est dans cette salle qu’on vota l’abolition des privilèges dans la nuit du 4 août 1789 et la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, le 26 août 1789. Depuis 1996, une partie de l’hôtel abrite désormais le Centre de musique baroque de Versailles.
152
<center>Versailles.</center> L’hôtel de la Préfecture de Versailles a été construit de 1863 à 1866 à l'emplacement de l'ancien chenil du roi, par l’architecte versaillais Amédée Manuel sur une commande du préfet Édouard Charton. Il fut inauguré le 19 juin 1867. Le fronton triangulaire qui couronne l'avant-corps central du bâtiment est orné d'un bas-relief dû au sculpteur Georges Clère, qui représente l'Oise et la Seine personnifiées.
Versailles.
L’hôtel de la Préfecture de Versailles a été construit de 1863 à 1866 à l'emplacement de l'ancien chenil du roi, par l’architecte versaillais Amédée Manuel sur une commande du préfet Édouard Charton. Il fut inauguré le 19 juin 1867. Le fronton triangulaire qui couronne l'avant-corps central du bâtiment est orné d'un bas-relief dû au sculpteur Georges Clère, qui représente l'Oise et la Seine personnifiées.
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<center>Versailles.</center> En 1741, les carrés son construits, des
Versailles.
En 1741, les carrés son construits, des "baraques" fermant complétement les quatre carrés. En 1766, une fontaine, alimentée en eau de Seine, est construite sur le carré aux herbes. Elle servait de réserve d'eau en cas d'incendie.
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<center>Versailles.</center> Dans un coin du
Versailles.
Dans un coin du "carré à la terre" s'ouvrait une porte discrète de la petite maison du Parc aux Cerfs, et qui abrita les amours du Bien Aimé Louis XV.
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<center>Versailles.</center> Rue Royale.
Versailles.
Rue Royale.
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<center>Versailles.</center> Rue d'Anjou.
Versailles.
Rue d'Anjou.
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<center>Versailles.</center>
Versailles.
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<center>Versailles.</center> Fontaine de la place Saint-Louis, 3e quart 18e siècle, de Hubert Pluyette.
Versailles.
Fontaine de la place Saint-Louis, 3e quart 18e siècle, de Hubert Pluyette.
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<center>Versailles.</center>L'hôtel de la Guerre, de son nom complet actuel hôtel de la Guerre - caserne Carnot.  Il fut construit par Jean-Baptiste Berthier en 1760 pour regrouper différents services alors dispersés dans Paris. Il fut un des premiers bâtiments construits en France dans le but de limiter le risque d'incendie. Le portail extérieur est surmonté d'une couronne royale sur un soleil, encadré par des trophées guerriers. Des reliefs sculptés sur les pilastres représentent des cornes d'abondance d'où sortent des brevets d'officiers et des croix de Saint-Louis. On y voit aussi des plans de forteresses et des armes.
Versailles.
L'hôtel de la Guerre, de son nom complet actuel hôtel de la Guerre - caserne Carnot. Il fut construit par Jean-Baptiste Berthier en 1760 pour regrouper différents services alors dispersés dans Paris. Il fut un des premiers bâtiments construits en France dans le but de limiter le risque d'incendie. Le portail extérieur est surmonté d'une couronne royale sur un soleil, encadré par des trophées guerriers. Des reliefs sculptés sur les pilastres représentent des cornes d'abondance d'où sortent des brevets d'officiers et des croix de Saint-Louis. On y voit aussi des plans de forteresses et des armes.
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<center>Versailles.</center>Hôtel des Affaires étrangères et de la Marine. Il fut construit par Jean-Baptiste Berthier en 1762 à la demande du duc de Choiseul, secrétaire d'État aux Affaires étrangères pour abriter les services et les archives des Affaires étrangères et de la Marine. Il est contigu à l'hôtel de la Guerre achevé deux ans auparavant par Berthier et dont il reprend la même technique de construction de voûtes plates, à la fois économique et limitant les risques d'incendie. Le bâtiment abrite aujourd'hui sa bibliothèque municipale centrale.
Versailles.
Hôtel des Affaires étrangères et de la Marine. Il fut construit par Jean-Baptiste Berthier en 1762 à la demande du duc de Choiseul, secrétaire d'État aux Affaires étrangères pour abriter les services et les archives des Affaires étrangères et de la Marine. Il est contigu à l'hôtel de la Guerre achevé deux ans auparavant par Berthier et dont il reprend la même technique de construction de voûtes plates, à la fois économique et limitant les risques d'incendie. Le bâtiment abrite aujourd'hui sa bibliothèque municipale centrale.
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<center>La bibliothèque municipale de Versailles.</center>Portrait d'Etienne-François de Choiseul. Buste de Louis XV, d'après Lemoine.
La bibliothèque municipale de Versailles.
Portrait d'Etienne-François de Choiseul. Buste de Louis XV, d'après Lemoine.
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<center>La bibliothèque municipale de Versailles.</center> Conçue aussi bien pour abriter les archives diplomatiques qu'à des fins de prestige, la Galerie des archives du ministère des Affaires étrangères, située à l'étage noble de l'Hôtel, se compose de sept salles en enfilade aux boiseries blanches et or. Chacune des armoires qu'elle contient porte le nom du pays concerné par les documents qu'elle abritait. Les grillages sont d'origine. 40000 livres peuvent être consultés. Dessus de porte, Vienne.
La bibliothèque municipale de Versailles.
Conçue aussi bien pour abriter les archives diplomatiques qu'à des fins de prestige, la Galerie des archives du ministère des Affaires étrangères, située à l'étage noble de l'Hôtel, se compose de sept salles en enfilade aux boiseries blanches et or. Chacune des armoires qu'elle contient porte le nom du pays concerné par les documents qu'elle abritait. Les grillages sont d'origine. 40000 livres peuvent être consultés. Dessus de porte, Vienne.
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<center>La bibliothèque municipale de Versailles.</center> Enfilade des pièces de la galerie d'apparat. La disposition et la décoration de cette galerie démontraient l'ambition personnelle et diplomatique de Choiseul.  La galerie s'ouvre par la salle des Traités et se ferme par la salle des Missions, au centre se trouve la salle « France », la plus luxueuse, avec de part et d'autre les salles « Puissances du Midi » et « Puissances du Nord » et les salles « Puissances d'Italie » et « Puissances d'Allemagne ». Dessus de porte : Varsovie.
La bibliothèque municipale de Versailles.
Enfilade des pièces de la galerie d'apparat. La disposition et la décoration de cette galerie démontraient l'ambition personnelle et diplomatique de Choiseul. La galerie s'ouvre par la salle des Traités et se ferme par la salle des Missions, au centre se trouve la salle « France », la plus luxueuse, avec de part et d'autre les salles « Puissances du Midi » et « Puissances du Nord » et les salles « Puissances d'Italie » et « Puissances d'Allemagne ». Dessus de porte : Varsovie.
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<center>La bibliothèque municipale de Versailles.</center> Entrée de la salle des puissances du Nord. Dessus de porte, Gênes. Privilégiant les sols de tomettes, Jean-Baptiste Berthier y a en outre développé le procédé de la voûte plate en briques, sans charpente, permettant ainsi de limiter l'usage du bois et donc de prévenir les risques d'incendie, tant redoutés des architectes de l'époque. D'un côté, le globe terrestre, de l'autre, le globe céleste.
La bibliothèque municipale de Versailles.
Entrée de la salle des puissances du Nord. Dessus de porte, Gênes. Privilégiant les sols de tomettes, Jean-Baptiste Berthier y a en outre développé le procédé de la voûte plate en briques, sans charpente, permettant ainsi de limiter l'usage du bois et donc de prévenir les risques d'incendie, tant redoutés des architectes de l'époque. D'un côté, le globe terrestre, de l'autre, le globe céleste.
165
<center>La bibliothèque municipale de Versailles.</center> La galerie d'honneur a été le théâtre de la préparation des traités de Paris et de Versailles (1783), signant la paix et l'indépendance des colonies, ainsi que le traité de Gênes qui décida du rattachement de la Corse à la France en 1768.
La bibliothèque municipale de Versailles.
La galerie d'honneur a été le théâtre de la préparation des traités de Paris et de Versailles (1783), signant la paix et l'indépendance des colonies, ainsi que le traité de Gênes qui décida du rattachement de la Corse à la France en 1768.
166
<center>La bibliothèque municipale de Versailles.</center> Les dessus-de-porte figurant les capitales de l'Europe, sont peints par Van Blarenberghe, Cozette, Lenfant ou encore Pérignon. Varsovie.
La bibliothèque municipale de Versailles.
Les dessus-de-porte figurant les capitales de l'Europe, sont peints par Van Blarenberghe, Cozette, Lenfant ou encore Pérignon. Varsovie.
167
<center>La bibliothèque municipale de Versailles.</center> Gênes.
La bibliothèque municipale de Versailles.
Gênes.
168
<center>La bibliothèque municipale de Versailles.</center> Le Vatican.
La bibliothèque municipale de Versailles.
Le Vatican.
169
<center>La bibliothèque municipale de Versailles.</center> Saint Pierre de Rome, avec un cortège le jour où Choiseul apporta ses lettres de créance au pape. Il semblerait que ce tableau soit l'original de Panninn et pas une copie de Van Blarenberghe. Cabinet des limites : un petit escalier menait à un cabinet où étaient entreposés les plans et les cartes des pays, avec leurs frontières qu'on appelait limites.
La bibliothèque municipale de Versailles.
Saint Pierre de Rome, avec un cortège le jour où Choiseul apporta ses lettres de créance au pape. Il semblerait que ce tableau soit l'original de Panninn et pas une copie de Van Blarenberghe. Cabinet des limites : un petit escalier menait à un cabinet où étaient entreposés les plans et les cartes des pays, avec leurs frontières qu'on appelait limites.
170
<center>La bibliothèque municipale de Versailles.</center>salle de France. Portrait de Louis XV par Van Loo. Au-dessus de la cheminée est posée une pendule de 1783.
La bibliothèque municipale de Versailles.
salle de France. Portrait de Louis XV par Van Loo. Au-dessus de la cheminée est posée une pendule de 1783.
171
<center>La bibliothèque municipale de Versailles.</center> Salle des traités. Cheminée en marbre, de style Louis XV, avec un rameau d'olivier qui s'enroule autour de l'encadrement. En haut, un trophée militaire avec des étendards, le coq et une fleur de lis de chaque côté.
La bibliothèque municipale de Versailles.
Salle des traités. Cheminée en marbre, de style Louis XV, avec un rameau d'olivier qui s'enroule autour de l'encadrement. En haut, un trophée militaire avec des étendards, le coq et une fleur de lis de chaque côté.
172
<center>La bibliothèque municipale de Versailles.</center> Pierre Jeannin, Richelieu, Mazarin, Colbert, Simon Arnauld de Pomponne, secrétaires d’Etat aux Affaires étrangères, sont représentés en médaillon. Peint par Jean-Jacques Bachelier.
La bibliothèque municipale de Versailles.
Pierre Jeannin, Richelieu, Mazarin, Colbert, Simon Arnauld de Pomponne, secrétaires d’Etat aux Affaires étrangères, sont représentés en médaillon. Peint par Jean-Jacques Bachelier.
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<center>La bibliothèque municipale de Versailles.</center>Les panneaux allégoriques du peintre animalier Jean-Jacques Bachelier, élève de Jean-Baptiste Oudry, représentant les parties du monde connues au 18ème siècle et le rayonnement de la France. Ici, l'Amérique à droite et l'Afrique à gauche. Les étendards sont déployés. A droite, l'enfant qui représente la France a un casque à plume, des fleurs de lis, un autre, en bas présente les richesses américaines. A gauche, les richesses africaines avec l'ivoire.
La bibliothèque municipale de Versailles.
Les panneaux allégoriques du peintre animalier Jean-Jacques Bachelier, élève de Jean-Baptiste Oudry, représentant les parties du monde connues au 18ème siècle et le rayonnement de la France. Ici, l'Amérique à droite et l'Afrique à gauche. Les étendards sont déployés. A droite, l'enfant qui représente la France a un casque à plume, des fleurs de lis, un autre, en bas présente les richesses américaines. A gauche, les richesses africaines avec l'ivoire.
174
<center>La bibliothèque municipale de Versailles.</center> Les Alliances de la France, figurant le renversement des Alliances en 1756 préparé par Choiseul. Deux petits enfant tiennent un faisceau d'étendards et d'enseignes. L'un tient la massue d'Hercule, le Force, l'autre a à ses pieds les attributs de la Prudence, le miroir et le serpent. Les étendards sont ceux des alliés : la France, l'Autriche, l' Espagne, la Saxe et la Suède.
La bibliothèque municipale de Versailles.
Les Alliances de la France, figurant le renversement des Alliances en 1756 préparé par Choiseul. Deux petits enfant tiennent un faisceau d'étendards et d'enseignes. L'un tient la massue d'Hercule, le Force, l'autre a à ses pieds les attributs de la Prudence, le miroir et le serpent. Les étendards sont ceux des alliés : la France, l'Autriche, l' Espagne, la Saxe et la Suède.
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<center>La bibliothèque municipale de Versailles.</center> L'Europe Sage ?
La bibliothèque municipale de Versailles.
L'Europe Sage ?
176
<center>La bibliothèque municipale de Versailles.</center> Commode époque Louis XV, galbée, avec au centre, des instruments de musique. Buste en plâtre de Caffieri ( celui qui a fait la statuette de Molière) qui représente une comédienne du Théâtre Français.
La bibliothèque municipale de Versailles.
Commode époque Louis XV, galbée, avec au centre, des instruments de musique. Buste en plâtre de Caffieri ( celui qui a fait la statuette de Molière) qui représente une comédienne du Théâtre Français.
177
<center>La bibliothèque municipale de Versailles.</center> « L’Europe savante », panneau peint par Jean-Jacques Bachelier, est une allégorie de la suprématie culturelle de la France. Au-dessus de la carte de France se trouve le buste de Louis XV. En arrière-plan trône Le Louvre qui était inoccupé. L'enfant à gauche représente la France avec le coq, celui de droite, l'Europe avec le cheval.
La bibliothèque municipale de Versailles.
« L’Europe savante », panneau peint par Jean-Jacques Bachelier, est une allégorie de la suprématie culturelle de la France. Au-dessus de la carte de France se trouve le buste de Louis XV. En arrière-plan trône Le Louvre qui était inoccupé. L'enfant à gauche représente la France avec le coq, celui de droite, l'Europe avec le cheval.
178
<center>La bibliothèque municipale de Versailles.</center> Le Pacte de Famille  rappelle le traité signé en 1761 entre Louis XV, Charles III, roi d’Espagne, et le duc de Parme pour s’unir contre l’Angleterre qui menaçait les colonies. Tous les signataires appartenaient à la Maison de Bourbon.
La bibliothèque municipale de Versailles.
Le Pacte de Famille rappelle le traité signé en 1761 entre Louis XV, Charles III, roi d’Espagne, et le duc de Parme pour s’unir contre l’Angleterre qui menaçait les colonies. Tous les signataires appartenaient à la Maison de Bourbon.
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<center>La bibliothèque municipale de Versailles.</center>
La bibliothèque municipale de Versailles.
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La bibliothèque municipale de Versailles.
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<center>La bibliothèque municipale de Versailles.</center>
La bibliothèque municipale de Versailles.
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<center>La bibliothèque municipale de Versailles.</center> La maquette de bateau, « La Sirène », exposée dans la dernière salle.
La bibliothèque municipale de Versailles.
La maquette de bateau, « La Sirène », exposée dans la dernière salle.
183
<center>La bibliothèque municipale de Versailles.</center> Festivités pour la naissance du Dauphin. Jeux équestres où s'affontaient des équipes, les quadrilles. Chaque quadrille était sous les ordres d'un prince du sang : le Roi Louis XIV, son frère Monsieur, le Prince de Condé, le Duc d'Anguien,  le Duc de Guise. Chaque quadrille était formée de dix chevaliers, avec leurs écuyers, pages, timbaliens et trompeuses, estafiers.
La bibliothèque municipale de Versailles.
Festivités pour la naissance du Dauphin. Jeux équestres où s'affontaient des équipes, les quadrilles. Chaque quadrille était sous les ordres d'un prince du sang : le Roi Louis XIV, son frère Monsieur, le Prince de Condé, le Duc d'Anguien, le Duc de Guise. Chaque quadrille était formée de dix chevaliers, avec leurs écuyers, pages, timbaliens et trompeuses, estafiers.
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<center>La bibliothèque municipale de Versailles.</center> Les épreuves se nommaient les jeux : jeu de Bague, de Tête, etc
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Les épreuves se nommaient les jeux : jeu de Bague, de Tête, etc
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