Le Château-Vieux. C’est François Ier qui, ajoutant la brique à la pierre, fait bâtir le château Renaissance tel que vous le découvrez aujourd’hui. Et c’est dans la chapelle palatine qu’il s’unit le 18 mai 1514 à Claude de France.
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Le Château-Vieux. Le château s'articule autour d'une cour intérieure en forme de pentagone reprenant le tracé primitif du château de Charles V. Les ailes qui encadrent cette cour portent traditionnellement les noms suivants:
aile du roi (aile Nord)
aile de la reine (aile Est)
aile des enfants du roi (aile Sud-Est)
aile de la chapelle (aile Sud-Ouest)
aile de la salle des fêtes (aile Ouest)
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Le Château-Vieux. En 1689, Louis XIV offre l’hospitalité à son cousin Jacques II Stuart, roi d’Angleterre exilé, et à sa famille. Les Jacobites resteront jusqu’en 1713.
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Le Château-Vieux. Les losanges de lave ont été réémaillés et les boules existantes dorées à la feuille d'or, selon les techniques traditionnelles, ainsi que les boules neuves, destinées à remplacer celles perdues, copiées sur le modèle d'origine, et également dorées.
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Le Château-Vieux. La salamandre.
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Le Château-Vieux. Les cheminées comportent toutes le monogramme du «F» de François 1er. Cette lettrine de près de deux mètres de haut, est formée d'un relief en brique de deux centimètres, dont les joints ont été peints couleur brique.
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La chapelle gothique. De l'extérieur, les fenêtres sont rectangulaires.
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La chapelle.
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La chapelle.
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La chapelle Saint-Louis est un chef-d'œuvre de style gothique rayonnant. Par son plan et son architecture, elle est la préfiguration de la grande Sainte-Chapelle que saint Louis fera bâtir dans l'enceinte du Palais de la Cité à Paris de 1240 à 1248. Il confie ces deux chantiers à son architecte favori, Pierre de Montreuil, qui adapte à Paris des formules architecturales inventées à Saint-Germain : une nef à vaisseau unique, terminée par un chevet à pans, de très hautes verrières découpant la quasi-totalité des murs et des contreforts adossés à l'extérieur, entre les travées. Le soubassement nu est placé en retrait derrière une arcature basse isolée. Le volume de l'édifice est donc libéré de tout support intérieur.
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La chapelle. Les ogives de la voûte retombent sur des colonnettes qui descendent jusqu'au sol, entre les baies.
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La chapelle. A l'intérieur, les fenêtres sont habillées par un encadrement ogival.
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La chapelle. Le mur ouest est orné d'une grande rose de style gothique rayonnant, autrefois garnie de verres peints. Cette appellation renvoie aux rayons des fines rosaces laissant filtrer, par leurs vitraux, la lumière qui, de Dieu, pénètre jusqu'aux clercs puis aux fidèles. Le percement maximum des murs est permis par la technique de la pierre armée. Des éléments de métal sont intégrés à la structure des murs afin d'assurer la stabilité des pierres. C'est dans la chapelle royale de Saint-Germain que Baudoin II, empereur de Constantinople, remet à saint Louis, en 1238 les reliques de la Couronne d'épines du Christ. Ces reliques sont destinées à la Sainte-Chapelle de Paris qui, elle, ne sera consacrée qu'en avril 1248.
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La chapelle.
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La chapelle. Porte du déambulatoire.
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La chapelle. Louis IX, portrait en 1238-39 à l'âge de 24-25 ans.
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La chapelle. Croisée d'ogive.
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La chapelle. Les angles des croisées d’ogive sont décorées de sept têtes en ronde-bosse parmi lesquelles on reconnaît saint Louis et sa mère Blanche de Castille.
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La chapelle. Blanche de Castille ?
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La chapelle. Saint Louis ?
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Henri II demanda à Philibert de L'Orme de construire à proximité du château de Fran,çois Ier un édifice qui, à la suite de transformations et d'embellissements successifs sous Charles IX et surtout sous Henri IV, devint le "Château Neuf", résidence principale, tandis que le "Château Vieux" abritait les Enfants de France. Le "Château Neuf", délaissé pendant la Fronde, se dégrada rapidement à cause de la fragilité du sol. En 1660, un éboulement détruisit en partie les deux terrasses supérieures, l'escalier en demi-cercle et les grottes attenantes. En 1776, le Comte d'Artois, frère de Louis XVI, fît démolir le "Château Neuf", trop délabré.
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Aménagé à l'origine pour Henri II par Philibert de l'Orme, puis par Le Primatice, afin d'abriter une « Maison du Théâtre et de la Baignerie » en 1556, le Château-Neuf était devenu sous Henri IV, une vaste demeure de plaisance dont l'intérêt principal résidait en un site à la vue exceptionnelle et des jardins descendant par six terrasses successives jusqu'au bord de la Seine. Le règne d'Henri IV marqua l'apogée de ce palais auquel collaborèrent les artistes les plus prestigieux :
Simon Vouet pour les décors peints, Claude Mollet pour les parterres de broderies et Thomas Francini pour les grottes artificielles abritant de merveilleux automates. Mais cette période faste fut relativement courte et la mort de Louis XIII, provoqua le déclin du domaine qu'accélérèrent les troubles de La Fronde.
La Rampe des Grottes et le Mur des Lions constituent, avec les Pavillons Henri IV (oratoire du Roi) et Sully (situé sur la commune du Pecq) les seuls témoins subsistant du CHATEAU NEUF et de la magnifique composition de Jardins en Terrasses organisée sur la pente, et réunis par des escaliers de formes variées.
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Au fond, les tours de la Défense.
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Le Pavillon Sully était le Pavillon du Jardinier. Il fut bâti après 1605 et habité par le jardinier du roi et ses descendants. Comme à l'origine, ses jardins sont agrémentés de dentelles et bordures de buis, de massifs fleuris, de boulingrins et de statues. La vue sur la vallée historique est unique et fut appréciée par les rois, de Henri II à Louis XVI.
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Plaque de nivellement, avec les armes de la ville.
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Plaque de nivellement, avec les armes de la ville.
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Pavillon Henri IV. La construction qui abrite cet établissement comprend une partie historique, le pavillon de l'oratoire du roi, l'un des vestiges subsistant de l'ancien Château-Neuf de Saint-Germain-en-Laye. Charles X entreprit de détruire ce monument alors délabré en vue de le reconstruire, mais la Révolution mit fin prématurément à ce projet. Ce qui en restait fut alors vendu comme bien national. En 1825, un entrepreneur du nom de Barthélémy Planté l'acheta avant de le restaurer et de l'agrandir, puis le céda à la compagnie des chemins de fer de l'Ouest. Le bâtiment fut ensuite loué à Jean-Louis-François Collinet, chef cuisinier, qui le transforma en restaurant. Ce restaurant acquit rapidement une certaine célébrité grâce à ce chef à qui on doit la création des pommes soufflées et de la sauce béarnaise.
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Le Pavillon Henri IV, situé au Nord, abritait un oratoire à l'étage (où Louis XIV fut ondoyé) et au rez-de-chaussée, une fausse grotte aux murs garnis de coquillages dans le style des nymphées. Le pavillon a conservé son matériau d'origine, brique et pierre et ardoise en couverture, ainsi que son volume général.
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La vigne en automne. Au fond le Pavillon Henri IV.
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La vigne et les grandes terrasses.
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La vigne et la « demi-lune ».
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La grande terrasse de Saint-Germain-en-Laye a été créée par André Le Nôtre sur demande de Louis XIV entre 1669 et 1674. Elle fut construite afin d'agrémenter les jardins du Château-Neuf, dont c'est l'un des seuls vestiges. La Grande Terrasse s'étend sur 2,400 km jusqu'au Château du Val.
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Elle possède une « demi-lune » au premier tiers de sa longueur.
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Elle possède une « demi-lune » au premier tiers de sa longueur.
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La terrasse vue du Boulingrin.
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La terrasse vue du Boulingrin.
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La grande terrasse de Saint-Germain-en-Laye. De ce promontoire dominant la Seine et la boucle de Montesson, on aperçoit au loin la tour Eiffel et les tours de La Défense.
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La grande terrasse de Saint-Germain-en-Laye.
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Les jardins du domaine national de Saint-Germain-en-Laye, d'une étendue de 60 hectares, s'étendent entre le château et la forêt. Composés d'une partie de jardin à la française, œuvre de Le Notre et d'un jardin anglais créé en 1848 lors de l'arrivée du chemin de fer. Les jardins furent entièrement remodelés entre 1669 et 1673 par Le Nôtre qui créa le Boulingrin, le Grand Parterre, les Broderies et établit la Grande Terrasse qui s'étend sur 2,400 km jusqu'au Château du Val.
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Jusqu'aux interventions de Le Nôtre, il n'existait face au Château-Vieux que des parterres en carrés, le potager du roi créé sous François 1er ainsi qu'une grande partie boisée. Le Nôtre rasa les murs qui délimitaient l'ancien potager et créa un nouvel axe au centre de la façade nord du Château-Vieux. Le plan du bâtiment - un pentagone irrégulier - contraignit le jardinier à établir le parterre en diagonale, eu égard à la façade.
Le Nôtre dessina alors deux grandes pièces de broderies décorées de rinceaux de buis. Ce végétal persistant fut utilisé pour la première fois en France à Saint-Germain-en-Laye par Etienne Dupérac avec la réalisation des jardins en terrasse. Des plates-bandes garnies de fleurs à toutes saisons et d'ifs taillés en cônes, en boules ou en cylindres entouraient les rebords de ces broderies. Une allée médiane de 10 toises de large; (19,50 mètres), prolongée par l'avenue des Loges (1663 - 1670), séparait les deux pièces de buis. Le sable qui était de nuances et de couleurs différentes la recouvrait, avant qu'elle ne soit pavée en 1764. Grâce à l'harmonie des perspectives et aux jeux des bassins, le Nôtre établit un équilibre qui pouvait être admiré des fenêtres hautes du château. Des palissades de charmilles et d'ormilles encadraient cette composition à l'Est et à l'Ouest.
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L'arrivée du train à partir de 1845 entraîna sa destruction totale : un nouveau parterre carré fut alors aménagé tandis que la gare empiétait sur l'un des bassins. Les parterres actuels sont le résultat de deux campagnes de restauration : l'une en 1872 - 1874 par Eugène Millet, l'autre en 1972 par l'architecte en chef des Monuments historiques Louis Blanchet lorsque la nouvelle gare du RER rut enterrée. Aujourd'hui le grand bassin est marqué par une simple dénivellation. L'un des bassins proches du Château a été remis en eau en 1988 ;
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le second se caractérise par un massif circulaire dominé par la statue L'Amour et la Folie.