Le Château de Champs-sur-Marne.
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Escalier d'honneur.
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Escalier d'honneur. Vase en porcelaine de Chine de la dynastie Ming.
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Escalier d'honneur. La rampe est ornée du chiffre « LC » de Louis Cahen.
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Escalier d'honneur. Mezzanine où les musiciens s'installaient pour accueillir les invités en musique, sans être vus.
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Escalier d'honneur. Le premier étage.
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Escalier d'honneur. Le premier étage.
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Le portrait du fils de loiis, Charles, donateur du domaine en 1934, est présenté sur le palier qui mène aux appartements. 1936, Alphonse Jongers.
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Palier du premier étage.
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L’escalier rouge. Cet escalier dessert tous les étages, contrairement à l’escalier d’honneur. L’éclairage est assuré par des torchères vénitiennes avec le lion de saint Marc en bannière.
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L’escalier rouge. Au plafond, les Cahen d’Anvers ont ajouté une toile vénitienne du début du XVIIIe siècle représentant Vénus et Adonis.
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Le salon de musique offre une vue exceptionnelle sur le dessin des jardins. Vingt pilastres s'intercalent entre fenêtres, portes et miroirs. L’usage de cette pièce dans les inventaires est difficile à établir. Il s’agit plus d’une pièce qui permet d’accéder aux chambres qu’un salon. Jacques-Maurice Grosjean en avait fait un salon de gymnastique. Sous les Cahen d’Anvers, c’est un salon privé car il est peu courant de recevoir les hôtes à l’étage, sauf lors de rares occasions comme la cérémonie religieuse du mariage d’Alice, fille de Louis Cahen d’Anvers. Lorsque le château est une résidence présidentielle, les repas du dimanche pouvaient être pris dans ce salon en présence du Président De Gaulle.
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Salon de musique. Le piano est une pièce rare de 1874, un piano Erard demi-queue ayant appartenu aux Camondo (plus particulièrement au cousin de Moïse, Isaac, célèbre collectionneur et pianiste). Les Cahen d’Anvers invitaient de nombreux convives pour des concerts ou des spectacles de danse, comme lorsque Loïe Fuller, danseuse célèbre pour les voiles qu'elle faisait tournoyer dans ses chorégraphies, se produisit dans les jardins en 1908.
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Salon de musique. Les portraits de Louise et Louis Cahen d’Anvers furent commandés à deux peintres de la Belle Epoque, Charles Carolus-Duran pour Louise et Léon Bonnat pour Louis. Ces portraits sont très conventionnels contrairement aux portraits de leurs filles peintes, sur le conseil d’un ami, par Auguste Renoir vers 1880. Mais les tableaux impressionnistes très célèbres ne furent pas appréciés par la famille. Les dessus de porte sont des natures mortes du XVIIIe siècle.
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Salon de musique. Les portraits de Louis et de son épouse symbolisent l'importance de leur statut social et sont aujourd'hui présentés sur chevalet.
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Salon de musique. Les dessus de porte sont des natures mortes du XVIIIe siècle.
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Salon de musique. Les dessus de porte sont des natures mortes du XVIIIe siècle.
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Salon de musique. Les dessus de porte sont des natures mortes du XVIIIe siècle.
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Salon de musique. Les dessus de porte sont des natures mortes du XVIIIe siècle.
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Salon de musique.
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Salon de musique. Si les boiseries ont été dessinées par Bullet de Chamblain, l’architecte Destailleur a repris la décoration haute de cette salle, encadrée par 16 pilastres. Le ciel en trompe-l’œil ainsi que la répétition du motif des musiciens sur la frise de la corniche datent donc des Cahen d’Anvers et rappellent le goût de cette famille pour la musique.
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Salon de musique. Les fauteuils présentés sont du XIXe siècle et sont appelés des «confortables» : la garniture de certains fauteuils n’a pas été retissée à neuf pour que le public constate l’effet de la lumière et du temps sur les fauteuils.
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Salon de musique. La vocation musicale de cet espace date du XIXe siècle comme l'indique le décor de la frise.
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Salon de musique. La vocation musicale de cet espace date du XIXe siècle comme l'indique le décor de la frise.
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Salon de musique.
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Chambre d'honneur aménagée comme une chambre d'apparat du 18 ème siècle. À l’origine chambre usuelle, cette pièce est décorée en 1740 par le second duc de la Vallière dans le style rocaille, en vogue sous le règne de Louis XV ; l’auteur des boiseries reste encore mystérieux. Mais les colombes sculptées, les queues de paons, les frises de bois qui s’enroulent autour des miroirs font de cette pièce un véritable décor de théâtre amoureux qui n’est pas sans rappeler la passion du duc de la Vallière pour le théâtre. Au XIXe siècle, la pièce sert de chambre d’enfant. Lorsque les Cahen d’Anvers s’installent, ils font de cette chambre une chambre d’honneur, comme le veut l’usage dans certains châteaux. Ils remettent un tissu du XVIIIe siècle dans l’alcôve. Ils ajoutent une balustrade acquise dans un château bourguignon. Ils font construire un lit à la duchesse, recouvert de damas rouge avec des applications de galons jaune et blanc. Cette mise en scène d’un XVIIIe siècle fantasmé permet de transformer cette chambre en véritable chambre royale. Devant la cheminée, on peut voir une duchesse brisée. À gauche du lit, un bonheur du jour de Charles Topino est décoré d’une marqueterie de tasses, soucoupes, vases et fleurs.
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Chambre d'honneur. La chambre d’honneur du château de Champs permit d’accueillir les hôtes royaux comme le roi d’Espagne Alphonse XIII (roi de 1886 à 1931). Le mobilier de la pièce est riche : des fauteuils Louis XV dont l’un est estampillé du menuisier Georges Jacob, fournisseur de Marie-Antoinette. À droite, un canapé et deux fauteuils Louis XV sont garnis d’un tissu de damas de soie rouge.
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Chambre d'honneur aménagée comme une chambre d'apparat du 18 ème siècle.
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Chambre d'honneur aménagée comme une chambre d'apparat du 18 ème siècle.
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Chambre d'honneur aménagée comme une chambre d'apparat du 18 ème siècle.
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Chambre d'honneur aménagée comme une chambre d'apparat du 18 ème siècle.
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Chambre d'honneur Chambre d'honneur avec sa boiserie sculptée du 18 ème siècle.
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Chambre d'honneur Chambre d'honneur avec sa boiserie sculptée du 18 ème siècle.
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Chambre d'honneur Chambre d'honneur avec sa boiserie sculptée du 18 ème siècle.
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Chambre d'honneur Chambre d'honneur avec sa boiserie sculptée du 18 ème siècle.
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Chambre d'honneur Chambre d'honneur avec sa boiserie sculptée du 18 ème siècle.
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Chambre d'honneur Chambre d'honneur avec sa boiserie sculptée du 18 ème siècle.
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Salon d'angle transformé en bureau. À l’origine chambre à coucher, Louis Cahen d’Anvers décide d’en faire son bureau. Comme les autres pièces de l’étage, les boiseries conservent les couleurs des années 1960, du temps de De Gaulle.
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Salon d'angle transformé en bureau. Dans cette pièce, Louis privilégie le confort avec le lit de repos contemporain ou les bergères de style Louis XV devant la cheminée.
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Salon d'angle transformé en bureau. Sous le grand lustre en cristal de roche, trône un large bureau de banquier plat autour duquel sont disposés des fauteuils cannés d’époque Régence et ornés de coquilles (motif typique de l’art rocaille).
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Salon d'angle transformé en bureau. Les dessus de porte accueillent 4 tableaux d’enfants jouant, thème très courant au XVIIIe siècle. Le thème du jeu et du badinage donne le ton de cette maison de plaisance où l’on vient pour se détendre. Ils sont en cours de restauration.
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Salon d'angle transformé en bureau. Les miroirs sont remplacés par des toiles de Rosa de Tivoli (1655-1706), un Allemand vivant en Italie et spécialisé dans la peinture animalièr
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Salon d'angle transformé en bureau. Les miroirs sont remplacés par des toiles de Rosa de Tivoli (1655-1706), un Allemand vivant en Italie et spécialisé dans la peinture animalièr
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Salon d'angle transformé en bureau. Un tableau de Louis XIV durant sa minorité est attribué à Jean Nocret (1617-1672).
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Salon d'angle transformé en bureau. Les boiseries finement sculptées de feuillages, de palmes et d’aigles au-dessus des trumeaux furent réalisées pour le second duc de la Vallière.
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Salon d'angle transformé en bureau.
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Chambre des anciens propriétaires donateurs. Cette pièce servit de chambre dès le XVIIIe siècle. Louis Cahen d’Anvers dormit dans cette pièce avant que son fils ne l’occupe en compagnie de sa femme, Suzanne Lévy, rompant ainsi avec l’usage aristocratique de faire chambre à part. De Gaulle y dormit une nuit avec sa femme en 1963.
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Chambre des anciens propriétaires donateurs.
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Chambre des anciens propriétaires donateurs.
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Chambre des anciens propriétaires donateurs. Sur la cheminée, la pendule et les deux pots-pourris sont issus de la même manufacture de Meissen.
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Chambre des anciens propriétaires donateurs.
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Chambre des anciens propriétaires donateurs. Le lustre décoré de fleurs en porcelaine de Meissen rappelle l’engouement des grandes familles bourgeoises pour ce type d’objets.
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Chambre des anciens propriétaires donateurs. En 1895, Walter Destailleur fait remettre des boiseries de style XVIIIe siècle, en s’inspirant de la décoration du château. Sur la corniche, Destailleur fait sculpter de nombreux couples de la mythologie grecque :
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Chambre des anciens propriétaires donateurs. Mars et Vénus au-dessus de la cheminée
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Chambre des anciens propriétaires donateurs. Bacchus et Ariane au-dessus du lit.
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Chambre des anciens propriétaires donateurs. Diane et Andymion
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Chambre des anciens propriétaires donateurs. Jupiter et Junon servis par Ganymède du côté des fenêtres.
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Chambre des anciens propriétaires donateurs. Mercure
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Chambre des anciens propriétaires donateurs.
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Chambre des anciens propriétaires donateurs.
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Chambre des anciens propriétaires donateurs.
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La salle de bains de la chambre de Madame. On peut observer un décor floral de style XVIIIe siècle dans cette pièce, qui rappelle encore l’art des jardins. Le fauteuil dont le dossier est plus bas permet de se faire coiffer. Quelques chaises cannées sont présentées. Le décor date des Cahen d’Anvers et la salle de bains avec eau courante et électricité est très avant-gardiste pour l’époque ce qui vaut quelques railleries à Charles Cahen d’Anvers qui transformerait Champs en « maison de santé ».
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La salle de bains de la chambre de Madame. . La niche dans l’angle était déjà là au XVIIIe siècle et accueillait déjà une chaise d’affaires. Sous le plateau en bois, les Cahen d’Anvers aménagent une cuvette de toilette reliée au tout-à-l’égout.
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La chambre bleue et les deux autres pièces qui lui succèdent, forment un appartement pour un couple. Sa dénomination provient de la couleur des boiseries du XVIIIe siècle. Les porcelaines bleue et blanche de Chine étaient collectionnées par Louise Cahen d’Anvers. Les dessus de porte sont des copies de peintures de François Boucher, contemporaines des originaux et qui représentent les plaisirs de l’amour déclinés selon les saisons.
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La chambre bleue. Le duc de la Vallière imagine pour cette pièce un aménagement innovant : lit en alcôve, cabinet de toilette d’un côté (décoré par Christophe Huet) et garde-robe de l’autre. Au XVIIIe siècle, les chambres du premier sont affectées aux femmes qui n’ont qu’un étage à monter alors que les hommes en ont deux. Sous les Cahen d’Anvers, cette chambre fut occupée par Moïse de Camondo, époux d’Irène Cahen d’Anvers. La marqueterie de cubes sans fond du bureau de dame est typique de l’époque Transition à laquelle appartient ce meuble estampillé vers 1770 par Gérard Péridiez.
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La chambre bleue. François Boucher, Les charmes du Printemps, huile sur toile XVIIIIe siècle.
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Salle de bain de la chambre d'honneur. Cette salle de bains fut aménagée par les Cahen d’Anvers dans une chambre de domestique.
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La chambre grise. Les boiseries de cette chambre à coucher sont réalisées pour le duc de La Vallière dans les années 1740. Leurs lignes courbes et leurs motifs ondulants sont un bon exemple du style rocaille. Des instruments de musique sont sculptés de part et d'autre de l'alcôve, où est disposé le lit Au-dessus des portes, deux toiles du 18e siècle représentent des personnages s'adonnant à la musique et à la danse. Cette chambre est complétée par une salle de bains aux sobres boiseries vertes.
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Le boudoir de Madame conserve devant la fenêtre une grande console qui faisait office de table de toilette. Le verbe « bouder » signifie « se mettre à l’écart » et éclaire bien l’usage de la pièce : une pièce proche d’une chambre servant au repos, à la lecture ou autres distractions. Ayant servi de cabinet de toilette ou de chambre, cette pièce fut utilisée par Suzanne Lévy, l’épouse de Charles Cahen d’Anvers, comme cabinet de toilette. Une porte au fond communique avec la salle de bains, visible depuis la galerie des verdures.
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Le boudoir de Madame. La table de toilette est en fait une console du XVIIIe siècle sur laquelle ont été posés un miroir en bronze doré, deux flacons de parfum et les écrins pour évoquer la parure.
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Le boudoir de Madame. À droite, le meuble est une armoire-bureau du XVIIIe siècle : le bas est une commode et le haut se compose d’un secrétaire dont les deux portes découvrent de petits tiroirs marquetés.
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Sous Paul Poisson de Bourvallais, des tapisseries de verdures ornaient déjà les murs de ce couloir. Il illustre le choix des Cahen d'Anvers de recouvrir la totalité des murs avec des fragments de tapisseries d'Aubusson. Ces verdures du début du XVIIIe siècle représentent des paysages.
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Le couloir illustre le choix des Cahen d'Anvers de recouvrir la totalité des murs avec des fragments de tapisseries d'Aubusson. Ces verdures du XVIIe siècle représentent des paysages.
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Ce couloir était utilisé par les domestiques mais aussi par les maîtres d’où la présence d’un jette-habits en bois, au fond à droite.
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Le couloir illustre le choix des Cahen d'Anvers de recouvrir la totalité des murs avec des fragments de tapisseries d'Aubusson. Ces verdures du XVIIe siècle représentent des paysages.
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Flore.
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Bacchus.
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La façade nord. Côté jardin, le château est pourvu d’une rotonde centrale qui ouvre l’édifice sur la perspective formée par les jardins jusqu’à la Marne. Cette rotonde à trois pans évoque le château de Vaux-le-Vicomte construit en 1656 par Louis le Vau. Mais, si à Vaux, l’avant-corps est très imposant et forme à lui seul un édifice à part, à Champs, l’ovale formé par cet avant-corps est renversé dans l’autre sens afin de respecter les proportions d’une demeure plus modeste. Ainsi, cette rotonde à trois pans permet d’ouvrir les pièces du château vers les jardins en faisant passer le nombre de travées de 9 côté cour à 11 côté jardin (en comptant les fenêtres dans la largeur). Côté jardin, Champs sert ainsi de modèle aux deux avant-corps de l’hôtel Matignon (résidence du Premier ministre) construit dès 1720 sur les plans de Jean Courtonne. De l’Elysée à Matignon, Champs a donc inspiré les plus célèbres demeures de la République mais aussi de nombreux hôtels particuliers à Paris (hôtel Biron, actuel musée Rodin) ou encore des maisons de plaisances en région parisienne (château de Jossigny) et en province (malouinière de la Chipaudière à Paramé, près de Saint-Malo).
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En 1832, Jacques Maurice Grosjean « écrête » les combles et les remplace par un toit en terrasse à l'italienne bordée d'une balustrade d'un effet assez malheureux, mais les combles à la Mansart d'origine sont restitués à partir de 1895-1896 pour les Cahen d'Anvers par l'architecte Walter-André Destailleur, qui travaille à partir des sept planches gravées publiées par Mariette, non sans modifier légèrement le profil de la toiture de la rotonde.
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Le duc de La Vallière apporte seulement quelques changements à la façade sur le jardin, dont témoignent les planches publiées par Mariette. Des putti remplacent les griffons au-dessus de la fenêtre centrale du premier étage tandis que le toit du pavillon central est percé d'ouvertures ovales.
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De chaque côté se trouvent le parterre d'Apollon , Dieu des arts et de la lumière, copie de « l’Apollon du Belvédère » du Vatican
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et le parterre de Diane, Déesse de la chasse et de la nature, copie de « la Diane à la biche » du musée du Louvre.
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En 1895, Louis Cahen d’Anvers fait appel à Henri Duchêne pour le parc. Pour cette recréation, Henri Duchêne s’inspire de tracés du XVIIIe siècle.
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Le bassin de Scylla s’inspire d’un dessin de Le Brun destiné au domaine de Sceaux.
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