Eglise de Lorette, Eglise de la Madeleine.

<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center>l’église se signale par un monumental portique de quatre colonnes corinthiennes surmonté d'un fronton . La devise Liberté, Égalité, Fraternité au-dessus de l'entrée principale a été rajoutée en 1902.
Église Notre-Dame-de-Lorette.
l’église se signale par un monumental portique de quatre colonnes corinthiennes surmonté d'un fronton . La devise Liberté, Égalité, Fraternité au-dessus de l'entrée principale a été rajoutée en 1902.
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center>  La façade comporte un fronton représentant l'hommage de quatre anges à la Vierge et l'Enfant réalisé par Charles-François Nanteuil. Au-dessus du fronton, des statues rappelant les acrotères antiques représentent les trois vertus théologales : la Charité au centre secourant deux enfants par Charles-René Laïté, l'Espérance avec l'ancre de Philippe Joseph Henri Lemaire, et la Foi avec le calice et l'hostie par Denis Foyatier. Son nom fait référence à la Sainte Maison de Lorette, la maison de Marie dans laquelle, selon la tradition chrétienne, elle aurait été visitée par le Saint-Esprit pour donner naissance à Jésus et qui aurait été déposée sur la colline de Lorette en Italie.
Église Notre-Dame-de-Lorette.
La façade comporte un fronton représentant l'hommage de quatre anges à la Vierge et l'Enfant réalisé par Charles-François Nanteuil. Au-dessus du fronton, des statues rappelant les acrotères antiques représentent les trois vertus théologales : la Charité au centre secourant deux enfants par Charles-René Laïté, l'Espérance avec l'ancre de Philippe Joseph Henri Lemaire, et la Foi avec le calice et l'hostie par Denis Foyatier. Son nom fait référence à la Sainte Maison de Lorette, la maison de Marie dans laquelle, selon la tradition chrétienne, elle aurait été visitée par le Saint-Esprit pour donner naissance à Jésus et qui aurait été déposée sur la colline de Lorette en Italie.
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center> Le chevet. Depuis le XVIIe siècle, dans le village des Porcherons, le long de la rue Saint Lazare et de la rue des Martyrs, cabarets et guinguettes abondaient. Dans les années 1820, deux nouveaux quartiers sont créés à la place de l’ancien village : le quartier Saint Georges et la Nouvelle Athènes.
Une chapelle Notre-Dame-de-Lorette avait existé rue Lamartine, démolie en 1798. Il devient urgent de créer une grande église.
 En 1821, décision est prise de construire l'église actuelle.  Hippolyte Le Bas est le seul architecte à proposer une construction sur pilotis, nécessaire compte tenu de la nature du sol. La première pierre est posée le 25 août 1823 sous le règne de Louis XVIII et la construction s'achève en 1836 sous Louis-Philippe.  En 1821, décision est prise de construire l'église actuelle.  Hippolyte Le Bas est le seul architecte à proposer une construction sur pilotis, nécessaire compte tenu de la nature du sol. La première pierre est posée le 25 août 1823 sous le règne de Louis XVIII et la construction s'achève en 1836 sous Louis-Philippe.
Église Notre-Dame-de-Lorette.
Le chevet. Depuis le XVIIe siècle, dans le village des Porcherons, le long de la rue Saint Lazare et de la rue des Martyrs, cabarets et guinguettes abondaient. Dans les années 1820, deux nouveaux quartiers sont créés à la place de l’ancien village : le quartier Saint Georges et la Nouvelle Athènes. Une chapelle Notre-Dame-de-Lorette avait existé rue Lamartine, démolie en 1798. Il devient urgent de créer une grande église. En 1821, décision est prise de construire l'église actuelle. Hippolyte Le Bas est le seul architecte à proposer une construction sur pilotis, nécessaire compte tenu de la nature du sol. La première pierre est posée le 25 août 1823 sous le règne de Louis XVIII et la construction s'achève en 1836 sous Louis-Philippe. En 1821, décision est prise de construire l'église actuelle. Hippolyte Le Bas est le seul architecte à proposer une construction sur pilotis, nécessaire compte tenu de la nature du sol. La première pierre est posée le 25 août 1823 sous le règne de Louis XVIII et la construction s'achève en 1836 sous Louis-Philippe.
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center> Le début du XIXe siècle est caractérisé par un néoclassicisme qui transparaît dans l’église Notre-Dame-de-Lorette. Retour à un classicisme antique, certes, mais également retour aux primitifs chrétiens. Les décorations murales sont ainsi peintes directement sur les murs. Le plan est un plan basilical classique sans transept visible de l’extérieur. La nef est séparée des bas-côtés par deux rangées de colonnes à chapiteaux ioniques unies et polies à l'imitation du marbre, un arc triomphal séparant la nef de l’avant-chœur. Sur chaque bas-côtés s'ouvrent des chapelles toutes décorées de peintures murales. Une certaine dispersion dans les commandes peut donner l'impression d'un manque d'unité stylistique. Les commandes furent en effet passées à 26 peintres mais des chapelles et des parties spécifiques de l’église ont été confiées à un seul artiste et forment de véritables ensembles.
Église Notre-Dame-de-Lorette.
Le début du XIXe siècle est caractérisé par un néoclassicisme qui transparaît dans l’église Notre-Dame-de-Lorette. Retour à un classicisme antique, certes, mais également retour aux primitifs chrétiens. Les décorations murales sont ainsi peintes directement sur les murs. Le plan est un plan basilical classique sans transept visible de l’extérieur. La nef est séparée des bas-côtés par deux rangées de colonnes à chapiteaux ioniques unies et polies à l'imitation du marbre, un arc triomphal séparant la nef de l’avant-chœur. Sur chaque bas-côtés s'ouvrent des chapelles toutes décorées de peintures murales. Une certaine dispersion dans les commandes peut donner l'impression d'un manque d'unité stylistique. Les commandes furent en effet passées à 26 peintres mais des chapelles et des parties spécifiques de l’église ont été confiées à un seul artiste et forment de véritables ensembles.
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center>La nef est couverte d'un plafond de bois doré à caissons cruciformes réalisé par Huber-Nicolas Lamontagne. Les caissons sont décorés du monogramme de Marie, de la colombe du Saint Esprit ou de roses décoratives.
Église Notre-Dame-de-Lorette.
La nef est couverte d'un plafond de bois doré à caissons cruciformes réalisé par Huber-Nicolas Lamontagne. Les caissons sont décorés du monogramme de Marie, de la colombe du Saint Esprit ou de roses décoratives.
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center>
Église Notre-Dame-de-Lorette.
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center> La chapelle des baptêmes. Le bas-côté droit possède lui aussi un plafond à caissons.
Église Notre-Dame-de-Lorette.
La chapelle des baptêmes. Le bas-côté droit possède lui aussi un plafond à caissons.
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center> La nef correspond à la première commande en 1833. Huit peintures murales assimilées à des tableaux de chevalet par leurs encadrements illustrent la vie de la Vierge. : La Naissance de la Vierge de R.Q. Monvoisin.
Église Notre-Dame-de-Lorette.
La nef correspond à la première commande en 1833. Huit peintures murales assimilées à des tableaux de chevalet par leurs encadrements illustrent la vie de la Vierge. : La Naissance de la Vierge de R.Q. Monvoisin.
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center> La Présentation au temple par Auguste Vinchon. Les huit peintres retenus ont entre 40 et 50 ans, ils sont dans la mouvance de David, ont fait l'école des Beaux-Arts à Paris, sont premier ou second prix de Rome. Dans toutes ces compositions la figure de Marie apparaît toujours digne, tendre, pure et centrale.
Église Notre-Dame-de-Lorette.
La Présentation au temple par Auguste Vinchon. Les huit peintres retenus ont entre 40 et 50 ans, ils sont dans la mouvance de David, ont fait l'école des Beaux-Arts à Paris, sont premier ou second prix de Rome. Dans toutes ces compositions la figure de Marie apparaît toujours digne, tendre, pure et centrale.
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center> Le Mariage de la Vierge de Langlois.
Église Notre-Dame-de-Lorette.
Le Mariage de la Vierge de Langlois.
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center> L'Annonciation de François Dubois.
Église Notre-Dame-de-Lorette.
L'Annonciation de François Dubois.
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center> La Visitation d'Amable-Paul Coutan.
Église Notre-Dame-de-Lorette.
La Visitation d'Amable-Paul Coutan.
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center> L'Adoration des bergers de Nicolas-Auguste Hesse.
Église Notre-Dame-de-Lorette.
L'Adoration des bergers de Nicolas-Auguste Hesse.
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center> L'Adoration des mages de Granger.
Église Notre-Dame-de-Lorette.
L'Adoration des mages de Granger.
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center> L'Assomption de Dejuinne.
Église Notre-Dame-de-Lorette.
L'Assomption de Dejuinne.
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center> Aux quatre angles de la nef, les prophètes qui ont annoncé la destinée extraordinaire de Marie, Jérémie et Ezéchiel vers l'avant-chœur (de gauche à droite), et à l'entrée
Église Notre-Dame-de-Lorette.
Aux quatre angles de la nef, les prophètes qui ont annoncé la destinée extraordinaire de Marie, Jérémie et Ezéchiel vers l'avant-chœur (de gauche à droite), et à l'entrée
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center> Daniel, à droite  et Isaïe, à gauche, sont représentés. Au centre, l'orgue de tribune réalisé en 1838 par Aristide Cavaillé-Coll. Avec l'aide de son père et de son frère Vincent, il réalise là son premier instrument
Église Notre-Dame-de-Lorette.
Daniel, à droite et Isaïe, à gauche, sont représentés. Au centre, l'orgue de tribune réalisé en 1838 par Aristide Cavaillé-Coll. Avec l'aide de son père et de son frère Vincent, il réalise là son premier instrument
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center> Un arc triomphal sépare la nef de l'avant-chœur, six pilastres bordent l'avant-chœur et le chœur décorés de motifs géométriques aux couleurs symboliques : brun pour le monde terrestre, vert et bleu pour le ciel, les croix dorées pour le monde divin.
Église Notre-Dame-de-Lorette.
Un arc triomphal sépare la nef de l'avant-chœur, six pilastres bordent l'avant-chœur et le chœur décorés de motifs géométriques aux couleurs symboliques : brun pour le monde terrestre, vert et bleu pour le ciel, les croix dorées pour le monde divin.
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center> Le chœur fut avec l'abside confié à des artistes de la même génération et de la même formation que ceux de la nef. A l'entrée du chœur de part et d'autre de l'autel à hauteur d'homme, à droite Michel-Martin Drolling (1786-1851) a peint Jésus au milieu des docteurs,
Église Notre-Dame-de-Lorette.
Le chœur fut avec l'abside confié à des artistes de la même génération et de la même formation que ceux de la nef. A l'entrée du chœur de part et d'autre de l'autel à hauteur d'homme, à droite Michel-Martin Drolling (1786-1851) a peint Jésus au milieu des docteurs,
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center> , tandis qu'en face François-Joseph Heim (1787-1865) peint sur 7m87 de long une Présentation de Jésus au Temple.
Église Notre-Dame-de-Lorette.
, tandis qu'en face François-Joseph Heim (1787-1865) peint sur 7m87 de long une Présentation de Jésus au Temple.
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center>  Le tapis sous l'autel majeur a été  réalisé par la manufacture des Gobelins,
Église Notre-Dame-de-Lorette.
Le tapis sous l'autel majeur a été réalisé par la manufacture des Gobelins,
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center>
Église Notre-Dame-de-Lorette.
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center> Dans la coupole du chœur, achevée en 1837 : la Translation de la sainte maison de Lorette et dans les pendentifs les quatre évangélistes avec leur symbole sont l'œuvre de Pierre-François Delorme (1783-1859).
Église Notre-Dame-de-Lorette.
Dans la coupole du chœur, achevée en 1837 : la Translation de la sainte maison de Lorette et dans les pendentifs les quatre évangélistes avec leur symbole sont l'œuvre de Pierre-François Delorme (1783-1859).
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center>  La Vierge, assisse avec ses quatre assistantes, la Charité et la Justice, la Foi et l'Espérance occupe le centre de la coupole. Le registre inférieur avec ses sombres nuées, ses effets de clair-obscur, ses vols d'anges qui accompagnent la santa casa semble appartenir à un plafond baroque. Le bleu du ciel terrestre, où se trouve encore la maison, contraste avec le cercle d'or du firmament où trône la Vierge. En bas, à gauche, saint Jean, à droite, saint Marc. En haut, saint Luc et saint Matthieu avec l'homme.
Église Notre-Dame-de-Lorette.
La Vierge, assisse avec ses quatre assistantes, la Charité et la Justice, la Foi et l'Espérance occupe le centre de la coupole. Le registre inférieur avec ses sombres nuées, ses effets de clair-obscur, ses vols d'anges qui accompagnent la santa casa semble appartenir à un plafond baroque. Le bleu du ciel terrestre, où se trouve encore la maison, contraste avec le cercle d'or du firmament où trône la Vierge. En bas, à gauche, saint Jean, à droite, saint Marc. En haut, saint Luc et saint Matthieu avec l'homme.
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center>Dans les pendentifs, à gauche, saint Jean avec à ses pieds l'aigle, à droite, saint Marc avec à sa gauche le lion. Dans la demi-coupole de l'abside, François-Edouard Picot (1786-1868) a peint sur fond or le Couronnement de la Vierge daté de 1836 et récemment restauré. Deux anges couronnent la Vierge assise, l'Enfant Jésus se tient debout sur les genoux de sa Mère les bras étendus, les grandes figures d'apôtres, saint Paul et saint Pierre, et de Jean-Baptiste se dressent autour du groupe de la Vierge.
Église Notre-Dame-de-Lorette.
Dans les pendentifs, à gauche, saint Jean avec à ses pieds l'aigle, à droite, saint Marc avec à sa gauche le lion. Dans la demi-coupole de l'abside, François-Edouard Picot (1786-1868) a peint sur fond or le Couronnement de la Vierge daté de 1836 et récemment restauré. Deux anges couronnent la Vierge assise, l'Enfant Jésus se tient debout sur les genoux de sa Mère les bras étendus, les grandes figures d'apôtres, saint Paul et saint Pierre, et de Jean-Baptiste se dressent autour du groupe de la Vierge.
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center> Le maître-autel.
Église Notre-Dame-de-Lorette.
Le maître-autel.
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center>Les chapelles latérales de droite.  Chapelle dédiée à Saint Hippolyte. Chevalier romain, et commis à la garde de St Laurent, Hippolyte est converti et baptisé par son prisonnier.  Par Hesse.
Église Notre-Dame-de-Lorette.
Les chapelles latérales de droite. Chapelle dédiée à Saint Hippolyte. Chevalier romain, et commis à la garde de St Laurent, Hippolyte est converti et baptisé par son prisonnier. Par Hesse.
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center> Chapelle dédiée à Saint Hippolyte en hommage à Hippolyte Lebas. Saint-Hippolyte la palme de martyre à la même droite. J.L. Bezard 1835
Église Notre-Dame-de-Lorette.
Chapelle dédiée à Saint Hippolyte en hommage à Hippolyte Lebas. Saint-Hippolyte la palme de martyre à la même droite. J.L. Bezard 1835
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center> Chapelle dédiée à Saint Hippolyte.  Saint Hippolyte est condamné à être traîné par deux chevaux indomptés, réminiscence de la légende du fils de Thésée. Les têtes de chevaux cabrés qui se découpent sur un fond orange de soleil couchant sont une belle vision de la peinture romantique. Par Hesse.
Église Notre-Dame-de-Lorette.
Chapelle dédiée à Saint Hippolyte. Saint Hippolyte est condamné à être traîné par deux chevaux indomptés, réminiscence de la légende du fils de Thésée. Les têtes de chevaux cabrés qui se découpent sur un fond orange de soleil couchant sont une belle vision de la peinture romantique. Par Hesse.
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center> Chapelle dédiée à Saint Hippolyte en hommage à Hippolyte Lebas par Hesse. Saint Hippolyte est condamné à être traîné par deux chevaux indomptés, réminiscence de la légende du fils de Thésée.
Église Notre-Dame-de-Lorette.
Chapelle dédiée à Saint Hippolyte en hommage à Hippolyte Lebas par Hesse. Saint Hippolyte est condamné à être traîné par deux chevaux indomptés, réminiscence de la légende du fils de Thésée.
30
<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center> Porte de la cellule de l'abbé Sabattier, arrêté lors de la Commune,le 11 avril 1871 et fusillé le 26 mai 1871.
Église Notre-Dame-de-Lorette.
Porte de la cellule de l'abbé Sabattier, arrêté lors de la Commune,le 11 avril 1871 et fusillé le 26 mai 1871.
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center> Chapelle dédiée à Saint Hippolyte. Statue de Jeanne d'Arc.
Église Notre-Dame-de-Lorette.
Chapelle dédiée à Saint Hippolyte. Statue de Jeanne d'Arc.
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center> Chapelle St Jean et St Hyacinthe. St Hyacinthe ressuscite un noyé, par Johannot.
Église Notre-Dame-de-Lorette.
Chapelle St Jean et St Hyacinthe. St Hyacinthe ressuscite un noyé, par Johannot.
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center> Chapelle St Jean et St Hyacinthe. Stetue de saint Jean l'évangéliste.
Église Notre-Dame-de-Lorette.
Chapelle St Jean et St Hyacinthe. Stetue de saint Jean l'évangéliste.
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center> Chapelle St Jean et St Hyacinthe. St Hyacinthe échappe à un massacre, par Johannot.
Église Notre-Dame-de-Lorette.
Chapelle St Jean et St Hyacinthe. St Hyacinthe échappe à un massacre, par Johannot.
35
<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center> Chapelle de de Sainte Thérèse d'Avila. Entourée de quelques carmélites Sainte Thérèse reçoit le sacrement des malades, par Caminade, 1836.
Église Notre-Dame-de-Lorette.
Chapelle de de Sainte Thérèse d'Avila. Entourée de quelques carmélites Sainte Thérèse reçoit le sacrement des malades, par Caminade, 1836.
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center>Chapelle de de Sainte Thérèse d'Avila. L'Extase de Sainte Thérèse revêtue de l’habit de l'ordre du Carmel qu'elle vient de réformer, par Langlois.
Église Notre-Dame-de-Lorette.
Chapelle de de Sainte Thérèse d'Avila. L'Extase de Sainte Thérèse revêtue de l’habit de l'ordre du Carmel qu'elle vient de réformer, par Langlois.
37
<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center>Chapelle de de Sainte Thérèse d'Avila. Sainte Thérèse d'Avila par Decaisne 1836.
Église Notre-Dame-de-Lorette.
Chapelle de de Sainte Thérèse d'Avila. Sainte Thérèse d'Avila par Decaisne 1836.
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center>Chapelle de de Sainte Thérèse d'Avila. L’Apparition de la Vierge à Thérèse par Langlois. Près du lit où sa mère vient de mourir, Thérèse, encore jeune se voue à la vierge Marie qui lui apparaît. Thérèse agenouillée dans une attitude d'intense ferveur accueille la Vierge entourée d'un halo de lumière, l'Enfant Jésus dans son bras droit, tandis que de l'autre elle bénit Thérèse.
Église Notre-Dame-de-Lorette.
Chapelle de de Sainte Thérèse d'Avila. L’Apparition de la Vierge à Thérèse par Langlois. Près du lit où sa mère vient de mourir, Thérèse, encore jeune se voue à la vierge Marie qui lui apparaît. Thérèse agenouillée dans une attitude d'intense ferveur accueille la Vierge entourée d'un halo de lumière, l'Enfant Jésus dans son bras droit, tandis que de l'autre elle bénit Thérèse.
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center> Les chapelles latérales de gauche. Chapelle Sainte Geneviève.  Ste Genevieve se consacre à Dieu, par Dejuinne.
Église Notre-Dame-de-Lorette.
Les chapelles latérales de gauche. Chapelle Sainte Geneviève. Ste Genevieve se consacre à Dieu, par Dejuinne.
40
<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center> Chapelle Sainte Geneviève. Ste Geneviève guérit sa mère ou transportée au ciel, par E. Devéria. Eugène Devéria (1805- 1865) multiplie autour d'elle femmes, enfants et anges.
Église Notre-Dame-de-Lorette.
Chapelle Sainte Geneviève. Ste Geneviève guérit sa mère ou transportée au ciel, par E. Devéria. Eugène Devéria (1805- 1865) multiplie autour d'elle femmes, enfants et anges.
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center> Chapelle Sainte Geneviève. Sainte-Geneviève avec à ses pieds un chapelet et un livre de prière. Mme Denarain 1836. Cette chapelle fuit dédiée à Sainte-Geneviève en réparation de la transformation de l'église Sainte-Geneviève au Panthéon (1830)
Église Notre-Dame-de-Lorette.
Chapelle Sainte Geneviève. Sainte-Geneviève avec à ses pieds un chapelet et un livre de prière. Mme Denarain 1836. Cette chapelle fuit dédiée à Sainte-Geneviève en réparation de la transformation de l'église Sainte-Geneviève au Panthéon (1830)
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center> Chapelle Sainte Geneviève. Glorification de Sainte-Geneviève par E. Devéria.
Église Notre-Dame-de-Lorette.
Chapelle Sainte Geneviève. Glorification de Sainte-Geneviève par E. Devéria.
43
<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center> Chapelle St Joseph et St Philibert. St Philibert délivre un prisonnier, par Schnetz.
Église Notre-Dame-de-Lorette.
Chapelle St Joseph et St Philibert. St Philibert délivre un prisonnier, par Schnetz.
44
<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center> La chapelle est dédiée à Saint Joseph sans doute pour le préfet Joseph Gaspard comte de Chabrol qui joua un rôle important dans la construction de l'église et à Saint Philibert pour le préfet Claude Philibert Rambuteau qui lui succéda.
Église Notre-Dame-de-Lorette.
La chapelle est dédiée à Saint Joseph sans doute pour le préfet Joseph Gaspard comte de Chabrol qui joua un rôle important dans la construction de l'église et à Saint Philibert pour le préfet Claude Philibert Rambuteau qui lui succéda.
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center> Chapelle St Joseph et St Philibert. St Philibert secourt un voyageur, par Schnetz.
Église Notre-Dame-de-Lorette.
Chapelle St Joseph et St Philibert. St Philibert secourt un voyageur, par Schnetz.
46
<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center> Chapelle Saint-Étienne. St ETIENNE accomplit sa mission de diacre. Il visite une malade veillée par sa fille aux yeux rougis par les larmes, par Champartin, 1836.
Église Notre-Dame-de-Lorette.
Chapelle Saint-Étienne. St ETIENNE accomplit sa mission de diacre. Il visite une malade veillée par sa fille aux yeux rougis par les larmes, par Champartin, 1836.
47
<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center> Chapelle Saint-Étienne. Saint-Étienne, la palme du martyre dans la main droite, par Goyet, 1836. Cette chapelle rend hommage au curé de la paroisse de 1833 à 1881, l'abbé Etienne de Rolleau.
Église Notre-Dame-de-Lorette.
Chapelle Saint-Étienne. Saint-Étienne, la palme du martyre dans la main droite, par Goyet, 1836. Cette chapelle rend hommage au curé de la paroisse de 1833 à 1881, l'abbé Etienne de Rolleau.
48
<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center> Chapelle Saint-Étienne. St ETIENNE sous le regard haineux d'une jeune fille, est conduit par deux hommes au supplice de la lapidation que s'apprête à commencer une autre jeune fille, par Champartin, 1836.
Église Notre-Dame-de-Lorette.
Chapelle Saint-Étienne. St ETIENNE sous le regard haineux d'une jeune fille, est conduit par deux hommes au supplice de la lapidation que s'apprête à commencer une autre jeune fille, par Champartin, 1836.
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center> Chapelle Saint-Étienne. Hommes et femmes lapident St ETIENNE à genoux demandant au Seigneur le pardon pour ses bourreaux, par Auguste Couder, 1836.
Église Notre-Dame-de-Lorette.
Chapelle Saint-Étienne. Hommes et femmes lapident St ETIENNE à genoux demandant au Seigneur le pardon pour ses bourreaux, par Auguste Couder, 1836.
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center> Les 4 chapelles d'angle. La chapelle de la Vierge dite aussi chapelle du mariage par Victor Orsel est en réfection. Victor Orsel mourut à la tâche dans cette chapelle commandée en 1833. Elle fut terminée en 1854 seulement par son ami et condisciple Victor Périn (1790-1874).
Église Notre-Dame-de-Lorette.
Les 4 chapelles d'angle. La chapelle de la Vierge dite aussi chapelle du mariage par Victor Orsel est en réfection. Victor Orsel mourut à la tâche dans cette chapelle commandée en 1833. Elle fut terminée en 1854 seulement par son ami et condisciple Victor Périn (1790-1874).
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center> Chapelle de la Vierge.
Église Notre-Dame-de-Lorette.
Chapelle de la Vierge.
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center> Chapelle de la Vierge.
Église Notre-Dame-de-Lorette.
Chapelle de la Vierge.
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center>  Chapelle de l'Eucharistie et du Sacré-Cœur. A gauche, nous voyons l'arbre de mort, lignam morlis, autour duquel est enroulé le serpent tentateur. A droite, l'arbre de vie, la croix, au pied de laquelle ont germé le blé et la vigne eucharistique. A gauche, en bas, Satan, jusque-là vainqueur est terrassé au pied d'un labarum portant une croix avec cette inscription : « le Christ est vainqueur, le Christ règne, le Christ commande! ». A droite, le juste ressuscite, de son tombeau nous voyons sortir Job. En haut, l'ange remet au fourreau l'épée dont il s'était armé au jour de la chute, pour expulser Adam et Eve du Paradis Terrestre et les empêcher d'y rentrer. En regard, ce sont les traits d'Orsel qu'on reconnaît dans cette figure souriante et amaigrie qui s'élève à demi enveloppée de son linceul, et dont le regard est empreint d'une espérance et d'une douceur touchante.
Église Notre-Dame-de-Lorette.
Chapelle de l'Eucharistie et du Sacré-Cœur. A gauche, nous voyons l'arbre de mort, lignam morlis, autour duquel est enroulé le serpent tentateur. A droite, l'arbre de vie, la croix, au pied de laquelle ont germé le blé et la vigne eucharistique. A gauche, en bas, Satan, jusque-là vainqueur est terrassé au pied d'un labarum portant une croix avec cette inscription : « le Christ est vainqueur, le Christ règne, le Christ commande! ». A droite, le juste ressuscite, de son tombeau nous voyons sortir Job. En haut, l'ange remet au fourreau l'épée dont il s'était armé au jour de la chute, pour expulser Adam et Eve du Paradis Terrestre et les empêcher d'y rentrer. En regard, ce sont les traits d'Orsel qu'on reconnaît dans cette figure souriante et amaigrie qui s'élève à demi enveloppée de son linceul, et dont le regard est empreint d'une espérance et d'une douceur touchante.
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center> Chapelle de l'Eucharistie et du Sacré-Cœur, commandée en 1836 à Victor Périn, mais qui fut terminée par Faivre-Duffer (1837-1878) en 1875.  La statue du Christ est l'œuvre d'Antoine Desbœufs (1793-1862).
Église Notre-Dame-de-Lorette.
Chapelle de l'Eucharistie et du Sacré-Cœur, commandée en 1836 à Victor Périn, mais qui fut terminée par Faivre-Duffer (1837-1878) en 1875. La statue du Christ est l'œuvre d'Antoine Desbœufs (1793-1862).
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center>  Chapelle de l'Eucharistie et du Sacré-Cœur. Pour la coupole. M. Périn a choisi pour thème cinq lignes d’une prose chantée par l’église le jour de la fête du Saint-Sacrement, écrite par saint Thomas d’Aquin. Dans l’arc placé au-dessus de l’autel (en haut), le Christ sort du tombeau. Les anges descendent, avec la trompette et le feu de l’encensoir. Dans l’arc opposé au précédent, nous voyons le Christ sur son trône déchirant les sceaux du livre de vie. Messagers de sa colère contre les pécheurs, deux anges descendent  présentant l’eucharistie sous les deux espèces. A gauche, saint Pierre debout tient et montre les clés. Saint Jean et saint Matthieu, tenant chacun son Evangile, sont assis à ses côtés. En face, saint Paul debout montre la première épître aux Corinthiens. Près de lui, saint Marc et saint Luc tiennent leur Evangile. Dans ces deux compositions, l’auteur a voulu exprimer les bons récompensés. Au-dessus des quatre évangélislcs planent l'ange, l'aigle, le lion et le boeuf, alttributs de chacun des écrivains sacrés.
Église Notre-Dame-de-Lorette.
Chapelle de l'Eucharistie et du Sacré-Cœur. Pour la coupole. M. Périn a choisi pour thème cinq lignes d’une prose chantée par l’église le jour de la fête du Saint-Sacrement, écrite par saint Thomas d’Aquin. Dans l’arc placé au-dessus de l’autel (en haut), le Christ sort du tombeau. Les anges descendent, avec la trompette et le feu de l’encensoir. Dans l’arc opposé au précédent, nous voyons le Christ sur son trône déchirant les sceaux du livre de vie. Messagers de sa colère contre les pécheurs, deux anges descendent présentant l’eucharistie sous les deux espèces. A gauche, saint Pierre debout tient et montre les clés. Saint Jean et saint Matthieu, tenant chacun son Evangile, sont assis à ses côtés. En face, saint Paul debout montre la première épître aux Corinthiens. Près de lui, saint Marc et saint Luc tiennent leur Evangile. Dans ces deux compositions, l’auteur a voulu exprimer les bons récompensés. Au-dessus des quatre évangélislcs planent l'ange, l'aigle, le lion et le boeuf, alttributs de chacun des écrivains sacrés.
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center>  Chapelle de l'Eucharistie et du Sacré-Cœur. La Cène. Devant une table, Jésus est debout : à gauche sont assis S. Pierre, S. Jacques le Mineur, S. Jacques le Majeur, S. Barthélémy, S. Jude et S. André ; à droite, S. Jean. S. Philippe, S. Mathieu, S. Simon, S. Thomas et Judas qui se lève en serrant un sac d'écus dans la main gauche. Ayant à couvrir quatre pendentifs, M. Périn ne pouvait se dispenser de peindre, outre la Foi, l’Espérance et la Charité, une quatrième vertu : il a choisi la Force morale. Pour la Foi, le Christ guérissant les aveugles et les sourds, à gauche ; pour la Force, le Christ couronné d’épines, un bourreau couronne le Christ d’épines, un autre lui donne le roseau, ils rient et l’injurient, à droite. Le visage du personnage principal respire le courage et la résignation.
Église Notre-Dame-de-Lorette.
Chapelle de l'Eucharistie et du Sacré-Cœur. La Cène. Devant une table, Jésus est debout : à gauche sont assis S. Pierre, S. Jacques le Mineur, S. Jacques le Majeur, S. Barthélémy, S. Jude et S. André ; à droite, S. Jean. S. Philippe, S. Mathieu, S. Simon, S. Thomas et Judas qui se lève en serrant un sac d'écus dans la main gauche. Ayant à couvrir quatre pendentifs, M. Périn ne pouvait se dispenser de peindre, outre la Foi, l’Espérance et la Charité, une quatrième vertu : il a choisi la Force morale. Pour la Foi, le Christ guérissant les aveugles et les sourds, à gauche ; pour la Force, le Christ couronné d’épines, un bourreau couronne le Christ d’épines, un autre lui donne le roseau, ils rient et l’injurient, à droite. Le visage du personnage principal respire le courage et la résignation.
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center>  Chapelle de l'Eucharistie et du Sacré-Cœur. Pour la Charité, à gauche, le Christ au tombeau, soutenu par saint Joseph d’Arimathie et saint Nicodème. De l’autre côté sont la sainte Vierge et sainte Magdeleine; debout, derrière le Christ, le disciple bien-aimé montre la couronne d’épines et les clous. Pour l’Espérance, la naissance du Christ dans l’étable entre le bœuf et l’âne. La sainte Vierge et saint Joseph adorent sa divinité. Derrière Jésus, un ange tient un lys, symbole de pureté.
Église Notre-Dame-de-Lorette.
Chapelle de l'Eucharistie et du Sacré-Cœur. Pour la Charité, à gauche, le Christ au tombeau, soutenu par saint Joseph d’Arimathie et saint Nicodème. De l’autre côté sont la sainte Vierge et sainte Magdeleine; debout, derrière le Christ, le disciple bien-aimé montre la couronne d’épines et les clous. Pour l’Espérance, la naissance du Christ dans l’étable entre le bœuf et l’âne. La sainte Vierge et saint Joseph adorent sa divinité. Derrière Jésus, un ange tient un lys, symbole de pureté.
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center>  Chapelle de l'Eucharistie et du Sacré-Cœur. M. Périn a complété le développement de sa pensée en peignant sur les quatre pieds-droits de la chapelle des sujets purement humains. Au-dessous du pendentif de  de la Charité, le riche reçoit le pèlerin, prépare son lit et lui lave les pieds. Un jeune homme donne au vieillard pauvre sa seconde tunique, le pauvre donne son morceau de pain à l’estropié, et regarde l’hostie qui est sur l’autel. Un homme amène devant l’autel celui qui voulait l’assassiner, et qui s’est repenti. Le prêtre partage entre eux le pain sacré comme gage de réconciliation. Un jeune homme soutient le mort, tandis que le prêtre prie le Seigneur, au bord de la fosse qu’il a creusée lui-même.
Église Notre-Dame-de-Lorette.
Chapelle de l'Eucharistie et du Sacré-Cœur. M. Périn a complété le développement de sa pensée en peignant sur les quatre pieds-droits de la chapelle des sujets purement humains. Au-dessous du pendentif de de la Charité, le riche reçoit le pèlerin, prépare son lit et lui lave les pieds. Un jeune homme donne au vieillard pauvre sa seconde tunique, le pauvre donne son morceau de pain à l’estropié, et regarde l’hostie qui est sur l’autel. Un homme amène devant l’autel celui qui voulait l’assassiner, et qui s’est repenti. Le prêtre partage entre eux le pain sacré comme gage de réconciliation. Un jeune homme soutient le mort, tandis que le prêtre prie le Seigneur, au bord de la fosse qu’il a creusée lui-même.
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center>  Chapelle de l'Eucharistie et du Sacré-Cœur. Au-dessous du pendentif de l’Espérance, une mère au pied d’un crucifix apprend à son fils à espérer et à se résigner; un prisonnier garrotté voit la liberté dans le ciel en recevant l’hostie des mains du prêtre; un évêque partage le pain divin entre le pauvre et le roi, tous deux chargés de soucis et de misère; abandonné de tous, un mourant se réfugie en Dieu.
Église Notre-Dame-de-Lorette.
Chapelle de l'Eucharistie et du Sacré-Cœur. Au-dessous du pendentif de l’Espérance, une mère au pied d’un crucifix apprend à son fils à espérer et à se résigner; un prisonnier garrotté voit la liberté dans le ciel en recevant l’hostie des mains du prêtre; un évêque partage le pain divin entre le pauvre et le roi, tous deux chargés de soucis et de misère; abandonné de tous, un mourant se réfugie en Dieu.
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center>  Chapelle de l'Eucharistie et du Sacré-Cœur. Sous le pendentif de la Force, l’auteur a figuré la confession des fautes, le mépris des richesses, le mépris des douleurs. Agenouillé près du tribunal de la pénitence, un pécheur attend avec anxiété, tandis que le prêtre remet à celui qui s’est confessé et repenti la discipline dont il doit se frapper. Un chrétien plein de confiance dans l’Evangile refuse les richesses que le mahométan lui offre avec le Coran. Un jeune martyr sur le bûcher lève les yeux au ciel, et n’entend plus la voix du prêtre des gentils, qui lui présente la statue de Jupiter. Enfin, au sommet du pied-droit, le tombeau du martyr devient l’autel sur lequel Dieu lui-même s’offre en sacrifice.
Église Notre-Dame-de-Lorette.
Chapelle de l'Eucharistie et du Sacré-Cœur. Sous le pendentif de la Force, l’auteur a figuré la confession des fautes, le mépris des richesses, le mépris des douleurs. Agenouillé près du tribunal de la pénitence, un pécheur attend avec anxiété, tandis que le prêtre remet à celui qui s’est confessé et repenti la discipline dont il doit se frapper. Un chrétien plein de confiance dans l’Evangile refuse les richesses que le mahométan lui offre avec le Coran. Un jeune martyr sur le bûcher lève les yeux au ciel, et n’entend plus la voix du prêtre des gentils, qui lui présente la statue de Jupiter. Enfin, au sommet du pied-droit, le tombeau du martyr devient l’autel sur lequel Dieu lui-même s’offre en sacrifice.
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center>  Chapelle de l'Eucharistie et du Sacré-Cœur. Sous le pendentif de la Foi, un prêtre est à l'autel et se laveles mains avant de consacrer l'hostie, le prêtre, avant de prendre la sainte hostie, se détourne pour donner le baiser de paix à ses ministres, le  prêtre élève l’hostie et la consacre, les acolytes soutiennent ses vêtemens et s’inclinent. En haut, le pape, tenant dans ses mains les saints Evangiles, élève ses regards vers le ciel et y puise ses inspirations et ses décrets
Église Notre-Dame-de-Lorette.
Chapelle de l'Eucharistie et du Sacré-Cœur. Sous le pendentif de la Foi, un prêtre est à l'autel et se laveles mains avant de consacrer l'hostie, le prêtre, avant de prendre la sainte hostie, se détourne pour donner le baiser de paix à ses ministres, le prêtre élève l’hostie et la consacre, les acolytes soutiennent ses vêtemens et s’inclinent. En haut, le pape, tenant dans ses mains les saints Evangiles, élève ses regards vers le ciel et y puise ses inspirations et ses décrets
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center> La chapelle des baptêmes, peinte par Adolphe Roger (1800-1880) dont les références sont bien Masaccio et Fra Angelico. Élève du baron Gros, Adolphe Roger séjourne en Italie où il étudie les Primitifs italiens qu'il admire et auxquels il se réfère en employant, entre autres, les fonds d'or. Il est également marqué par l'influence des Nazaréens allemands, mouvement artistique naissant au début du XIXe siècle.
Deux autres peintres attachés à ce courant (Victor Orsel et Alphonse Périn) sont retenus avec lui en 1832 pour orner trois des chapelles de l'église.
Église Notre-Dame-de-Lorette.
La chapelle des baptêmes, peinte par Adolphe Roger (1800-1880) dont les références sont bien Masaccio et Fra Angelico. Élève du baron Gros, Adolphe Roger séjourne en Italie où il étudie les Primitifs italiens qu'il admire et auxquels il se réfère en employant, entre autres, les fonds d'or. Il est également marqué par l'influence des Nazaréens allemands, mouvement artistique naissant au début du XIXe siècle. Deux autres peintres attachés à ce courant (Victor Orsel et Alphonse Périn) sont retenus avec lui en 1832 pour orner trois des chapelles de l'église.
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center> La chapelle des baptêmes. L'iconographie, très riche, se concentre sur le sacrement et la liturgie du baptême telle quelle était pratiquée au début du XIXe siècle : certains rites ont disparu de nos jours. Des personnages historiques liés à ce thème tel l'empereur romain Constantin ou le roi mérovingien Clovis, mais aussi des représentants de populations converties plus récemment au catholicisme en Amérique du Sud (Pérou) et en Afrique (Éthiopie) viennent étoffer ce programme et rappeler l'importance de ce sacrement, porte d'entrée dans la vie chrétienne. De haut en bas et de gauche à droite :  la Trinité, Père, fils et Esprit, couronnent l'âme du nouveau baptisé qu'ils accueillent dans leur lumière. Le péché originel, le baptême du Christ, Adam et Eve chassés du paradis. A gauche, baptême d'un éthiopien. A droite, conversion ou baptême   de Constantin par St Sylvestre.
Église Notre-Dame-de-Lorette.
La chapelle des baptêmes. L'iconographie, très riche, se concentre sur le sacrement et la liturgie du baptême telle quelle était pratiquée au début du XIXe siècle : certains rites ont disparu de nos jours. Des personnages historiques liés à ce thème tel l'empereur romain Constantin ou le roi mérovingien Clovis, mais aussi des représentants de populations converties plus récemment au catholicisme en Amérique du Sud (Pérou) et en Afrique (Éthiopie) viennent étoffer ce programme et rappeler l'importance de ce sacrement, porte d'entrée dans la vie chrétienne. De haut en bas et de gauche à droite : la Trinité, Père, fils et Esprit, couronnent l'âme du nouveau baptisé qu'ils accueillent dans leur lumière. Le péché originel, le baptême du Christ, Adam et Eve chassés du paradis. A gauche, baptême d'un éthiopien. A droite, conversion ou baptême de Constantin par St Sylvestre.
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center> La chapelle des baptêmes. Le Péché originel et le baptême du Christ. Habituellement, les artistes utilisent pour des décors religieux de cette ampleur la peinture à l'huile ou la fresque. Orsel et Roger considèrent ces procédés inadaptés à un climat trop humide : ils élaborent une technique spécifique capable de résister aux conditions climatiques de l'église, la peinture à la
Église Notre-Dame-de-Lorette.
La chapelle des baptêmes. Le Péché originel et le baptême du Christ. Habituellement, les artistes utilisent pour des décors religieux de cette ampleur la peinture à l'huile ou la fresque. Orsel et Roger considèrent ces procédés inadaptés à un climat trop humide : ils élaborent une technique spécifique capable de résister aux conditions climatiques de l'église, la peinture à la "cire froide". Cette dernière se veut comparable à la fresque par la matité et la fraîcheur de ses tons tout en conservant de la peinture à l'encaustique (ou cire chaude) le caractère hydrofugé propre à préserver leurs œuvres contre une éventuelle humidité des murs.
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center> La chapelle des baptêmes. le Baptême du Christ et Adam et Eve chassés du Paradis.
Église Notre-Dame-de-Lorette.
La chapelle des baptêmes. le Baptême du Christ et Adam et Eve chassés du Paradis.
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center> La chapelle des baptêmes. Cette chapelle abrite des fonts baptismaux en bronze. Saint Jean-Baptiste, sculpté par Francisque Duret (1804-1865), y est représenté debout sur la cuve. Le décor de la cuve est fait de têtes de brebis et de guirlandes.
Église Notre-Dame-de-Lorette.
La chapelle des baptêmes. Cette chapelle abrite des fonts baptismaux en bronze. Saint Jean-Baptiste, sculpté par Francisque Duret (1804-1865), y est représenté debout sur la cuve. Le décor de la cuve est fait de têtes de brebis et de guirlandes.
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center> La chapelle des baptêmes. La coupole : en bas, la sagesse, à droite, l'ange gardien, à gauche, l'innocence et en haut, l'intelligence.
Église Notre-Dame-de-Lorette.
La chapelle des baptêmes. La coupole : en bas, la sagesse, à droite, l'ange gardien, à gauche, l'innocence et en haut, l'intelligence.
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center> La chapelle des baptêmes. A droite, l' exorcisme, lebaptême d'un péruvien par St François Solano, qui avait des dons divinatoires puisqu'il sut prédire la date de sa mort et le tremblement de terre qui dévasta le Pérou. A gauche, le sel de la sagesse, la conversion  de Constantin par St Sylvestre. Dans l'azrcature, le baptême : l'effusion d'eau. A l'origine le baptisé était plongé dans l'eau, symbole de la mort de l'homme ancien et naissance de l'homme nouveau.
Église Notre-Dame-de-Lorette.
La chapelle des baptêmes. A droite, l' exorcisme, lebaptême d'un péruvien par St François Solano, qui avait des dons divinatoires puisqu'il sut prédire la date de sa mort et le tremblement de terre qui dévasta le Pérou. A gauche, le sel de la sagesse, la conversion de Constantin par St Sylvestre. Dans l'azrcature, le baptême : l'effusion d'eau. A l'origine le baptisé était plongé dans l'eau, symbole de la mort de l'homme ancien et naissance de l'homme nouveau.
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center> La chapelle des baptêmes. Humilité.
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La chapelle des baptêmes. Humilité.
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center> La chapelle des baptêmes. Foi.
Église Notre-Dame-de-Lorette.
La chapelle des baptêmes. Foi.
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center> La chapelle des baptêmes. Saint Jean
Église Notre-Dame-de-Lorette.
La chapelle des baptêmes. Saint Jean
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center> La chapelle des baptêmes. saint Luc.
Église Notre-Dame-de-Lorette.
La chapelle des baptêmes. saint Luc.
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center> La chapelle des baptêmes. Certains rites, qui ont disparu de nos jours, constituaient la liturgie du baptême au début du XIXe siècle. En haut, l'ange gardien. A gauche, l'exorcisme : le prêtre souffle sur la tête du bébé afin de chasser au loin le mal.  Le peintre a représenté au-dessus  l'ange du Mal, un serpent enroulé autour de lui, poursuivi par le bon ange qui tape dans les mains. A droite, la salive de l'intelligence : le prêtre mouille son doigt de salive et touche les oreilles et les narines de l'enfant.
Église Notre-Dame-de-Lorette.
La chapelle des baptêmes. Certains rites, qui ont disparu de nos jours, constituaient la liturgie du baptême au début du XIXe siècle. En haut, l'ange gardien. A gauche, l'exorcisme : le prêtre souffle sur la tête du bébé afin de chasser au loin le mal. Le peintre a représenté au-dessus l'ange du Mal, un serpent enroulé autour de lui, poursuivi par le bon ange qui tape dans les mains. A droite, la salive de l'intelligence : le prêtre mouille son doigt de salive et touche les oreilles et les narines de l'enfant.
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center> La chapelle des baptêmes. En haut, l'intelligence. A gauche, la salive de l’intelligence, le baptême de Clovis. A droite, remise du vêtement blanc, avec l'huile sainte, le signe de croix est tracé sur le crâne de l'enfant. Le baptême d’un éthiopien.
Église Notre-Dame-de-Lorette.
La chapelle des baptêmes. En haut, l'intelligence. A gauche, la salive de l’intelligence, le baptême de Clovis. A droite, remise du vêtement blanc, avec l'huile sainte, le signe de croix est tracé sur le crâne de l'enfant. Le baptême d’un éthiopien.
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center> La chapelle des baptêmes. A gauche, le baptême de Clovis par St Rémi, en présence de Ste Clotilde, avec intervention volatile de l'Esprit Saint qui bénit le Saint chrême et l'ampoule qui servira à oindre les rois de France! En bas, saint Marc.
Église Notre-Dame-de-Lorette.
La chapelle des baptêmes. A gauche, le baptême de Clovis par St Rémi, en présence de Ste Clotilde, avec intervention volatile de l'Esprit Saint qui bénit le Saint chrême et l'ampoule qui servira à oindre les rois de France! En bas, saint Marc.
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center> La chapelle des baptêmes. Saint Marc
Église Notre-Dame-de-Lorette.
La chapelle des baptêmes. Saint Marc
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center> La chapelle des baptêmes. A droite, le baptême d’un éthiopien par St Philippe. Saint Matthieu
Église Notre-Dame-de-Lorette.
La chapelle des baptêmes. A droite, le baptême d’un éthiopien par St Philippe. Saint Matthieu
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center> La chapelle des baptêmes. Saint Matthieu.
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La chapelle des baptêmes. Saint Matthieu.
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center>  La chapelle de la Mort et de la Résurrection.
Église Notre-Dame-de-Lorette.
La chapelle de la Mort et de la Résurrection.
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center>  La chapelle de la Mort et de la Résurrection.
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La chapelle de la Mort et de la Résurrection.
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center>  La chapelle de la Mort et de la Résurrection.
Église Notre-Dame-de-Lorette.
La chapelle de la Mort et de la Résurrection.
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center>  La chapelle de la Mort et de la Résurrection.  La Mort de l'enfant. — Un enfant baptisé (il porte au cou une petite croix), vient de mourir. La mère presse dans ses bras le petit cadavre et lui baise la poitrine, tandis qu'un ange dépose sur sa tête une couronne de fleurs.
Église Notre-Dame-de-Lorette.
La chapelle de la Mort et de la Résurrection. La Mort de l'enfant. — Un enfant baptisé (il porte au cou une petite croix), vient de mourir. La mère presse dans ses bras le petit cadavre et lui baise la poitrine, tandis qu'un ange dépose sur sa tête une couronne de fleurs.
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center>
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center>
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center>La chaire à prêcher est en chêne. Elle a été créée par Elshoëcht.
Deux grands séraphins soutiennent l'abat-voix.
Église Notre-Dame-de-Lorette.
La chaire à prêcher est en chêne. Elle a été créée par Elshoëcht. Deux grands séraphins soutiennent l'abat-voix.
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center> Statue en chêne de la Vierge à l'Enfant
par Jean-Jacques Elshoëcht (1797-1856). Elle ornait le banc d'œuvre qui occupait ce même emplacement. Ce meuble était destiné à accueillir les membres de la Fabrique durant les offices. La pose de la Vierge est élégante. Elle écrase le serpent à ses pieds, les chairs de l'Enfant sont délicates.
Église Notre-Dame-de-Lorette.
Statue en chêne de la Vierge à l'Enfant par Jean-Jacques Elshoëcht (1797-1856). Elle ornait le banc d'œuvre qui occupait ce même emplacement. Ce meuble était destiné à accueillir les membres de la Fabrique durant les offices. La pose de la Vierge est élégante. Elle écrase le serpent à ses pieds, les chairs de l'Enfant sont délicates.
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center>
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center>
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center>
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center> Les bénitiers de l'église sont des valves de tridacne géant, reposant sur des têtes.
Église Notre-Dame-de-Lorette.
Les bénitiers de l'église sont des valves de tridacne géant, reposant sur des têtes.
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center> Le vitrail de l'Assomption est le seul vitrail historié de l'église Notre-Dame-de-Lorette. Tous les autres sont en verre blanc. Il a été dessiné par Jérôme-Marie Delorme et réalisé par la Manufacture de porcelaine de Sèvres à la demande du préfet Chabrol.
Église Notre-Dame-de-Lorette.
Le vitrail de l'Assomption est le seul vitrail historié de l'église Notre-Dame-de-Lorette. Tous les autres sont en verre blanc. Il a été dessiné par Jérôme-Marie Delorme et réalisé par la Manufacture de porcelaine de Sèvres à la demande du préfet Chabrol.
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center> Le vitrail de l'Assomption. Le préfet Chabrol avait encouragé les recherches de Ferdinand Mortelèque sur la méthode de peinture à l'émail sur lave. Plusieurs devants d'autel à Notre-Dame-de-Lorette sont réalisés dans ce nouveau matériau, qui conserve deux siècles plus tard la fraîcheur des coloris d'origine. Le vitrail ne se compose pas de plusieurs éléments de verres colorés assemblés par des plombs. Il s'agit ici de grandes plaques de verre blanc couvertes de peinture vitrifiée aux multiples coloris, cette technique rivalise ainsi avec la peinture à l'huile.
Église Notre-Dame-de-Lorette.
Le vitrail de l'Assomption. Le préfet Chabrol avait encouragé les recherches de Ferdinand Mortelèque sur la méthode de peinture à l'émail sur lave. Plusieurs devants d'autel à Notre-Dame-de-Lorette sont réalisés dans ce nouveau matériau, qui conserve deux siècles plus tard la fraîcheur des coloris d'origine. Le vitrail ne se compose pas de plusieurs éléments de verres colorés assemblés par des plombs. Il s'agit ici de grandes plaques de verre blanc couvertes de peinture vitrifiée aux multiples coloris, cette technique rivalise ainsi avec la peinture à l'huile.
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<center>Église Notre-Dame-de-Lorette. </center> Le vitrail de l'Assomption. Le préfet Chabrol avait encouragé les recherches de Ferdinand Mortelèque sur la méthode de peinture à l'émail sur lave. Plusieurs devants d'autel à Notre-Dame-de-Lorette sont réalisés dans ce nouveau matériau, qui conserve deux siècles plus tard la fraîcheur des coloris d'origine. Le vitrail ne se compose pas de plusieurs éléments de verres colorés assemblés par des plombs. Il s'agit ici de grandes plaques de verre blanc couvertes de peinture vitrifiée aux multiples coloris, cette technique rivalise ainsi avec la peinture à l'huile.
Église Notre-Dame-de-Lorette.
Le vitrail de l'Assomption. Le préfet Chabrol avait encouragé les recherches de Ferdinand Mortelèque sur la méthode de peinture à l'émail sur lave. Plusieurs devants d'autel à Notre-Dame-de-Lorette sont réalisés dans ce nouveau matériau, qui conserve deux siècles plus tard la fraîcheur des coloris d'origine. Le vitrail ne se compose pas de plusieurs éléments de verres colorés assemblés par des plombs. Il s'agit ici de grandes plaques de verre blanc couvertes de peinture vitrifiée aux multiples coloris, cette technique rivalise ainsi avec la peinture à l'huile.
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<center>L'église de la Madeleine. </center> L'église de la Madeleine, ou plus exactement église Sainte Marie-Madeleine, dépourvue de la croix latine, évoque davantage un temple antique qu'une église. II semblerait qu'elle n'ait jamais pu se départir de la destination première que lui avait assignée Napoléon : être pour la France le temple de la Gloire. Elle a remplacé l'église de la Madeleine (XIIIe s.), du bourg de la Ville-l'Evêque, vers le 8 actuel du boulevard Malesherbes. Un large perron de 28 marches conduit au péristyle. Le fronton, par Lemaire, restauré par Jauquié (1904), représente le Jugement dernier. Le Christ y apparaît entouré de deux anges : à sa gauche, l'archange saint Michel chasse les réprouvés, personnifiés par les Vices. De l'autre côté, ce sont les Vertus qui conduisent les élus. Singularité de la composition, Marie-Madeleine est agenouillée à droite, avec les réprouvés ; elle exprime ainsi la repentance qui est une constante du programme iconographique.
L'église de la Madeleine.
L'église de la Madeleine, ou plus exactement église Sainte Marie-Madeleine, dépourvue de la croix latine, évoque davantage un temple antique qu'une église. II semblerait qu'elle n'ait jamais pu se départir de la destination première que lui avait assignée Napoléon : être pour la France le temple de la Gloire. Elle a remplacé l'église de la Madeleine (XIIIe s.), du bourg de la Ville-l'Evêque, vers le 8 actuel du boulevard Malesherbes. Un large perron de 28 marches conduit au péristyle. Le fronton, par Lemaire, restauré par Jauquié (1904), représente le Jugement dernier. Le Christ y apparaît entouré de deux anges : à sa gauche, l'archange saint Michel chasse les réprouvés, personnifiés par les Vices. De l'autre côté, ce sont les Vertus qui conduisent les élus. Singularité de la composition, Marie-Madeleine est agenouillée à droite, avec les réprouvés ; elle exprime ainsi la repentance qui est une constante du programme iconographique.
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<center>L'église de la Madeleine. </center> Commencée sous Louis XV, en 1764, par Contant d'Ivry, son plan devait primitivement rappeler celui des Invalides, en forme de croix latine, et surmontée d'un dôme. Les constructions, à peine sorties de terre, furent détruites, à partir de 1777, par Couture dont l'œuvre, restée inachevée pendant la Révolution, dut à son tour être transformée à partir de 1806, sur l'ordre de Napoléon l°', qui voulait en faire un « temple de la Gloire » dédié aux soldats de la Grande Armée, avant d'avoir l'idée de l'Arc de Triomphe. Pierre Vignon fut chargé de cette transformation. La Restauration rendit le monument à sa destination primitive par ordonnance royale de 1816. Huvé succéda à Vignon en 1828 et l'église fut ouverte en 1842.
L'église de la Madeleine.
Commencée sous Louis XV, en 1764, par Contant d'Ivry, son plan devait primitivement rappeler celui des Invalides, en forme de croix latine, et surmontée d'un dôme. Les constructions, à peine sorties de terre, furent détruites, à partir de 1777, par Couture dont l'œuvre, restée inachevée pendant la Révolution, dut à son tour être transformée à partir de 1806, sur l'ordre de Napoléon l°', qui voulait en faire un « temple de la Gloire » dédié aux soldats de la Grande Armée, avant d'avoir l'idée de l'Arc de Triomphe. Pierre Vignon fut chargé de cette transformation. La Restauration rendit le monument à sa destination primitive par ordonnance royale de 1816. Huvé succéda à Vignon en 1828 et l'église fut ouverte en 1842.
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<center>L'église de la Madeleine. </center> Les vantaux de la grande porte (haute de 10,50 m, large de 5 m) sont en bronze ornés de bas-reliefs de Triqueti, représentant le Décalogue et des scènes de l'Ancien Testament. La Madeleine qui n'a ni transept, ni bas-côtés, n'est pas orientée canoniquement, mais N.-S. Les portes en bronze de Triqueti figurent les Dix Commandements.
L'église de la Madeleine.
Les vantaux de la grande porte (haute de 10,50 m, large de 5 m) sont en bronze ornés de bas-reliefs de Triqueti, représentant le Décalogue et des scènes de l'Ancien Testament. La Madeleine qui n'a ni transept, ni bas-côtés, n'est pas orientée canoniquement, mais N.-S. Les portes en bronze de Triqueti figurent les Dix Commandements.
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<center>L'église de la Madeleine. </center> Tout autour de l'édifice, une majestueuse colonnade de 52 colonnes cannelées, hautes de 19,50 m, d'ordre corinthien, supporte une frise richement sculptée. Cette colonnade sera copiée, sous la révolution, à l'assemblée nationale.
L'église de la Madeleine.
Tout autour de l'édifice, une majestueuse colonnade de 52 colonnes cannelées, hautes de 19,50 m, d'ordre corinthien, supporte une frise richement sculptée. Cette colonnade sera copiée, sous la révolution, à l'assemblée nationale.
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<center>L'église de la Madeleine. </center> L'intérieur forme une cella voûtée en coupoles et éclairée par le haut, des renfoncements forment les chapelles. Les trois travées carrées de la nef sont couvertes de coupoles surbaissées à caissons, qui dispensent un faible éclairage zénithal, comme au Panthéon de Rome. L'unité structurelle tient à la combinaison de deux ordres classiques dont les entablements se développent tout autour du sanctuaire. L'ordre corinthien colossal de la nef s'appuie sur un haut piédestal, qui dissimule une galerie de circulation pour la desserte du sanctuaire. A chaque travée carrée de la nef, Vignon compensa l'absence de bas-côtés et élargit l'effet visuel : entre les colonnes détachées de l'ordre corinthien et sur le même piédestal, il installa un ordre ionique plus petit, à sept travées ; cette colonnade ionique délimite une tribune et forme au centre l'avant-corps d'une chapelle. L'autel y est installé dans l'interruption du piédestal. A chaque chapelle, une statue monumentale se détache sur la niche en cul-de-four pratiquée dans le mur. Le chœur est couvert d'un cul-de-four entièrement peint par Ziegler.
L'église de la Madeleine.
L'intérieur forme une cella voûtée en coupoles et éclairée par le haut, des renfoncements forment les chapelles. Les trois travées carrées de la nef sont couvertes de coupoles surbaissées à caissons, qui dispensent un faible éclairage zénithal, comme au Panthéon de Rome. L'unité structurelle tient à la combinaison de deux ordres classiques dont les entablements se développent tout autour du sanctuaire. L'ordre corinthien colossal de la nef s'appuie sur un haut piédestal, qui dissimule une galerie de circulation pour la desserte du sanctuaire. A chaque travée carrée de la nef, Vignon compensa l'absence de bas-côtés et élargit l'effet visuel : entre les colonnes détachées de l'ordre corinthien et sur le même piédestal, il installa un ordre ionique plus petit, à sept travées ; cette colonnade ionique délimite une tribune et forme au centre l'avant-corps d'une chapelle. L'autel y est installé dans l'interruption du piédestal. A chaque chapelle, une statue monumentale se détache sur la niche en cul-de-four pratiquée dans le mur. Le chœur est couvert d'un cul-de-four entièrement peint par Ziegler.
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<center>L'église de la Madeleine. </center> Les trois coupoles sur pendentifs et la demi coupole du chœur sont découpées par des arcs en plein cintre entièrement dorés ; ils répètent un motif de rinceaux répartis en lyre, de chaque côté d'une tige portant les épis de blé et les pampres des symboles eucharistiques. A l'arc triomphal comme aux grands arcs des murs latéraux, le décor est encore plus puissant : des rosaces sur fond bleu alternent avec les panneaux rouges porteurs de chérubins, de symboles épiscopaux et de l'initiale M. de Madeleine.
L'église de la Madeleine.
Les trois coupoles sur pendentifs et la demi coupole du chœur sont découpées par des arcs en plein cintre entièrement dorés ; ils répètent un motif de rinceaux répartis en lyre, de chaque côté d'une tige portant les épis de blé et les pampres des symboles eucharistiques. A l'arc triomphal comme aux grands arcs des murs latéraux, le décor est encore plus puissant : des rosaces sur fond bleu alternent avec les panneaux rouges porteurs de chérubins, de symboles épiscopaux et de l'initiale M. de Madeleine.
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<center>L'église de la Madeleine. </center> Sculptures des pendentifs des voûtes (les Apôtres), par Rude, Foyatier et Pradier. Ils y ont taillé des bas-reliefs de 3 m 50 de haut, déployant des grandes figures blanches, en triangle, sur fond d'or. Ces douze personnages, les Apôtres, sont difficilement identifiables, mais ils donnent une impression dynamique aux coupoles surbaissées.
L'église de la Madeleine.
Sculptures des pendentifs des voûtes (les Apôtres), par Rude, Foyatier et Pradier. Ils y ont taillé des bas-reliefs de 3 m 50 de haut, déployant des grandes figures blanches, en triangle, sur fond d'or. Ces douze personnages, les Apôtres, sont difficilement identifiables, mais ils donnent une impression dynamique aux coupoles surbaissées.
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<center>L'église de la Madeleine. </center> L'idée de transformer le retable en terrasse de sculpture vient d'Italie. Les grilles du sanctuaire ont été commencées en 1843 et terminées en 1845, avec les ornements récurrents de l'ordre corinthien à pilastres, ici à claire-voie, des consoles feuillagées et des rinceaux.
L'église de la Madeleine.
L'idée de transformer le retable en terrasse de sculpture vient d'Italie. Les grilles du sanctuaire ont été commencées en 1843 et terminées en 1845, avec les ornements récurrents de l'ordre corinthien à pilastres, ici à claire-voie, des consoles feuillagées et des rinceaux.
102
<center>L'église de la Madeleine. </center> Le tombeau droit est appuyé à un massif formant un gradin plus long que lui, terminé par deux socles portant deux anges agenouillés. Adossés aux piliers du chœur, les reliquaires de saint Vincent de Paul et de sainte Marie-Madeleine sont dus à François-Désiré Froment-Meurice (1802-1855), l'un des plus célèbres orfèvres du XIXe siècle. En bronze doré et argenté, émail et pierres vertes et rouges, les reliquaires sont précieux par leur iconographie : les figures de l'Espérance, la Religion, la Foi et la Charité en cantonnent les angles, alors que le couvercle sert de terrasse à une Madeleine repentante d'après Préault et à un saint Vincent entouré de petits enfants d'après Schoenewerk
L'église de la Madeleine.
Le tombeau droit est appuyé à un massif formant un gradin plus long que lui, terminé par deux socles portant deux anges agenouillés. Adossés aux piliers du chœur, les reliquaires de saint Vincent de Paul et de sainte Marie-Madeleine sont dus à François-Désiré Froment-Meurice (1802-1855), l'un des plus célèbres orfèvres du XIXe siècle. En bronze doré et argenté, émail et pierres vertes et rouges, les reliquaires sont précieux par leur iconographie : les figures de l'Espérance, la Religion, la Foi et la Charité en cantonnent les angles, alors que le couvercle sert de terrasse à une Madeleine repentante d'après Préault et à un saint Vincent entouré de petits enfants d'après Schoenewerk
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<center>L'église de la Madeleine. </center> Sur un fond doré, l'antependium est sculpté d'un bas-relief vingt-deux personnages racontant le repas chez Simon le Pharisien et la conversion de Marie-Madeleine : la scène est celle d'un repas à l'antique, avec le Christ à demi-couché, face à Simon, pendant que Marie-Madeleine répand un parfum coûteux sur sa tête ; Judas se lève pour marquer sa réprobation et des serviteurs s'affairent autour d'eux et des quelques Apôtres qui assistent à la scène.
L'église de la Madeleine.
Sur un fond doré, l'antependium est sculpté d'un bas-relief vingt-deux personnages racontant le repas chez Simon le Pharisien et la conversion de Marie-Madeleine : la scène est celle d'un repas à l'antique, avec le Christ à demi-couché, face à Simon, pendant que Marie-Madeleine répand un parfum coûteux sur sa tête ; Judas se lève pour marquer sa réprobation et des serviteurs s'affairent autour d'eux et des quelques Apôtres qui assistent à la scène.
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<center>L'église de la Madeleine. </center> Maître-autel : Sainte Madeleine enlevée au ciel, par Marochetti. De chaque côté de l'autel, une immense statue d'ange, un genou en terre, incitant au recueillement avec les mains jointes ou croisées sur la poitrine. Au centre, trois anges à demi-agenouillés portent une sorte de corbeille tressée sur laquelle est agenouillée l'humble Marie-Madeleine, les yeux baissés vers l'autel et les bras écartés comme la Vierge de l'Immaculée Conception. Au dessus des six colonnes ioniques des trois travées et des douze du chœur, la frise dorée est sculptée par Louis-Denis Caillouette de têtes de chérubins et de rosaces auxquelles sont accrochées des guirlandes végétales.
L'église de la Madeleine.
Maître-autel : Sainte Madeleine enlevée au ciel, par Marochetti. De chaque côté de l'autel, une immense statue d'ange, un genou en terre, incitant au recueillement avec les mains jointes ou croisées sur la poitrine. Au centre, trois anges à demi-agenouillés portent une sorte de corbeille tressée sur laquelle est agenouillée l'humble Marie-Madeleine, les yeux baissés vers l'autel et les bras écartés comme la Vierge de l'Immaculée Conception. Au dessus des six colonnes ioniques des trois travées et des douze du chœur, la frise dorée est sculptée par Louis-Denis Caillouette de têtes de chérubins et de rosaces auxquelles sont accrochées des guirlandes végétales.
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<center>L'église de la Madeleine. </center> Au dessus des six colonnes ioniques des trois travées et des douze du chœur, la frise dorée est sculptée par Louis-Denis Caillouette de têtes de chérubins et de rosaces auxquelles sont accrochées des guirlandes végétales. Une frise du même type se développe à l'ordre corinthien mais ce sont des anges à mi-corps qui y alternent avec des candélabres antiques ; dans l'attitude de l'orant ou du joueur de trompette, ils y distribuent de riches rinceaux dorés sur fond bleu.
L'église de la Madeleine.
Au dessus des six colonnes ioniques des trois travées et des douze du chœur, la frise dorée est sculptée par Louis-Denis Caillouette de têtes de chérubins et de rosaces auxquelles sont accrochées des guirlandes végétales. Une frise du même type se développe à l'ordre corinthien mais ce sont des anges à mi-corps qui y alternent avec des candélabres antiques ; dans l'attitude de l'orant ou du joueur de trompette, ils y distribuent de riches rinceaux dorés sur fond bleu.
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<center>L'église de la Madeleine. </center> Au tabernacle, c'est un véritable portique à fronton qui encadre la porte où le Christ ressuscité apparaît à Marie-Madeleine.
L'église de la Madeleine.
Au tabernacle, c'est un véritable portique à fronton qui encadre la porte où le Christ ressuscité apparaît à Marie-Madeleine.
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<center>L'église de la Madeleine. </center>
L'église de la Madeleine.
108
<center>L'église de la Madeleine. </center> Dans la demi-coupole, grande fresque de Ziégler : Histoire du christianisme (personnages historiques, de Constantin à Pie VII, parmi lesquels Napoléon, le seul portrait qu'on puisse voir dans une église). Cette idée convenait au gouvernement d'alors car Thiers voulait faire oublier les destinations primitives du temple de Vignon dans une idée de réconciliation nationale ; le thème de l'universalité de l'Église dépassait les querelles idéologiques nationales. Le Christ préside à l'histoire du christianisme d'Orient, à sa droite, et d'Occident, à sa gauche. Il bénit, entouré des Apôtres, au sommet d'une pyramide humaine installée sur un escalier ; y figure d'abord sainte Marie-Madeleine, soutenue sur un nuage par trois anges, comme au maître-autel.
L'église de la Madeleine.
Dans la demi-coupole, grande fresque de Ziégler : Histoire du christianisme (personnages historiques, de Constantin à Pie VII, parmi lesquels Napoléon, le seul portrait qu'on puisse voir dans une église). Cette idée convenait au gouvernement d'alors car Thiers voulait faire oublier les destinations primitives du temple de Vignon dans une idée de réconciliation nationale ; le thème de l'universalité de l'Église dépassait les querelles idéologiques nationales. Le Christ préside à l'histoire du christianisme d'Orient, à sa droite, et d'Occident, à sa gauche. Il bénit, entouré des Apôtres, au sommet d'une pyramide humaine installée sur un escalier ; y figure d'abord sainte Marie-Madeleine, soutenue sur un nuage par trois anges, comme au maître-autel.
109
<center>L'église de la Madeleine. </center> A gauche, l'empereur Constantin, saint Maurice, saint Laurent tenant son gril, saint Augustin écrivant un livre sur le conseil de saint Ambroise. Ensuite un groupe évoquant les croisades, avec les papes Urbain II et Eugène III, Pierre l'Ermite, saint Bernard, le roi Louis VII tenant un écu fleurdelysé, Richard Cœur de Lion et ses soldats, saint Louis agenouillé, Godefroy de Bouillon tenant le bourdon et l'oriflamme, Robert de Normandie, Suger, abbé de Saint-Denis, le doge Dandolo, aveugle, tenant le drapeau qu'il planta sur les murs de Constantinople, le connétable de Montmorency à la poitrine armoriée, entouré des nobles qui l'accompagnèrent en croisade. Sur le premier plan, l'épisode contemporain de la guerre d'indépendance hellénique est représenté par un cadavre renversé, symbole de la Grèce expirante, une mère qui embrasse ses enfants, un prêtre grec qui lève ses bras pour implorer Dieu, enfin un groupe de combattants autour de la croix, dans la dernière lutte contre l'islamisme.<br>
A droite, apparaissent au loin les premiers disciples et martyrs, sous le personnage du Juif errant, Ahasvérus, une besace sur l'épaule et un bâton à la main ; puis sainte Ursule et ses compagnes de Cologne (452), saint Symphorien, premier martyr des Gaules. Plus rapprochées, sainte Catherine appuyée à la roue et sainte Cécile à la lyre ; ensuite les guerriers francs groupés autour de saint Waast prêchant l'Évangile ; derrière, Clovis baptisé par saint Rémi, à côté de sainte Clotilde. Plus bas, Charlemagne assis sur son trône, à qui un dignitaire présente les insignes du Saint Empire ; Éginard, son secrétaire, porte les Capitulaires tandis qu'un envoyé du Kalife Aroun-al-Raschid offre les clefs du Saint Sépulcre. Plus bas, Alexandre III évoque le souvenir de la première pierre de Notre-Dame de Paris ; à ses pieds, Frédéric Barberousse agenouillé, à Venise, avec le doge Ziani et un sénateur vénitien. Au même niveau paraissent Othon de Bavière et Jeanne d'Arc avec ses compagnons ; dans l'angle, Raphaël, Michel-Ange et Dante représentent la Renaissance. Plus bas, Henri IV, le converti, et Louis XIII offrant sa couronne à la Vierge, en compagnie de Richelieu. La composition est dominée par la figure de Napoléon : en grand manteau parsemé d'abeilles d'or, il se tourne vers Pie VII qui lui remet sa couronne, en présence des acteurs du Concordat de 1802, les prélats Consalvi, Caprana et Braschi. L'évêque de Gênes remet à Napoléon le texte du Concordat.
L'église de la Madeleine.
A gauche, l'empereur Constantin, saint Maurice, saint Laurent tenant son gril, saint Augustin écrivant un livre sur le conseil de saint Ambroise. Ensuite un groupe évoquant les croisades, avec les papes Urbain II et Eugène III, Pierre l'Ermite, saint Bernard, le roi Louis VII tenant un écu fleurdelysé, Richard Cœur de Lion et ses soldats, saint Louis agenouillé, Godefroy de Bouillon tenant le bourdon et l'oriflamme, Robert de Normandie, Suger, abbé de Saint-Denis, le doge Dandolo, aveugle, tenant le drapeau qu'il planta sur les murs de Constantinople, le connétable de Montmorency à la poitrine armoriée, entouré des nobles qui l'accompagnèrent en croisade. Sur le premier plan, l'épisode contemporain de la guerre d'indépendance hellénique est représenté par un cadavre renversé, symbole de la Grèce expirante, une mère qui embrasse ses enfants, un prêtre grec qui lève ses bras pour implorer Dieu, enfin un groupe de combattants autour de la croix, dans la dernière lutte contre l'islamisme.
A droite, apparaissent au loin les premiers disciples et martyrs, sous le personnage du Juif errant, Ahasvérus, une besace sur l'épaule et un bâton à la main ; puis sainte Ursule et ses compagnes de Cologne (452), saint Symphorien, premier martyr des Gaules. Plus rapprochées, sainte Catherine appuyée à la roue et sainte Cécile à la lyre ; ensuite les guerriers francs groupés autour de saint Waast prêchant l'Évangile ; derrière, Clovis baptisé par saint Rémi, à côté de sainte Clotilde. Plus bas, Charlemagne assis sur son trône, à qui un dignitaire présente les insignes du Saint Empire ; Éginard, son secrétaire, porte les Capitulaires tandis qu'un envoyé du Kalife Aroun-al-Raschid offre les clefs du Saint Sépulcre. Plus bas, Alexandre III évoque le souvenir de la première pierre de Notre-Dame de Paris ; à ses pieds, Frédéric Barberousse agenouillé, à Venise, avec le doge Ziani et un sénateur vénitien. Au même niveau paraissent Othon de Bavière et Jeanne d'Arc avec ses compagnons ; dans l'angle, Raphaël, Michel-Ange et Dante représentent la Renaissance. Plus bas, Henri IV, le converti, et Louis XIII offrant sa couronne à la Vierge, en compagnie de Richelieu. La composition est dominée par la figure de Napoléon : en grand manteau parsemé d'abeilles d'or, il se tourne vers Pie VII qui lui remet sa couronne, en présence des acteurs du Concordat de 1802, les prélats Consalvi, Caprana et Braschi. L'évêque de Gênes remet à Napoléon le texte du Concordat.
110
<center>L'église de la Madeleine. </center> Derrière l'autel, entre les colonnes, peintures à fresque par Raverat (six saints et saintes, un archange). Au-dessus, la mosaïque a été composé par le peintre Charles-Joseph Lameire et réalisé à la manufacture de Sèvres pour les carreaux de verre coloré, sous la direction d'Auguste Guilbert-Martin. Au centre, le Christ de la Résurrection. Depuis le Christ, à sa droite, les saints Marie-Madeleine, Maximin (premier évêque d'Aix), Sidoine, son successeur, Martial, apôtre d'Aquitaine, Véronique tenant la Sainte Face (elle aurait suivi saint Martial en Gaule), Zachée, le converti qui aurait vécu à Rocamadour, Front, fondateur de l'église de Périgueux (sous les traits de Lameire), Georges, premier évêque du Puy, Flour, apôtre des Cévennes, Austremoine, fondateur de l'église de Clermont. De l'autre côté, à la gauche du Christ : Marthe, sœur de Marie-Madeleine, enterrée à Tarascon, Lazare, leur frère ressuscité, fondateur de l'église de Marseille, Marie Jacobé, mère de saint Jacques le mineur qui aurait accompagné Marie-Madeleine en Gaule, Marie Salomé, mère de Jacques le Majeur, qui assista aussi à la Passion et débarqua en Provence, Marcelle, servante de sainte Marthe, Trophyme, disciple de saint Paul et fondateur de l'église d'Arles, Eutrope, fondateur de l'église d'Orange, Ursin, premier évêque de Bourges, représenté sous les traits de l'architecte Charles Garnier, Julien, fondateur de l'église du Mans, Denis, fondateur de l'église de Paris.
L'église de la Madeleine.
Derrière l'autel, entre les colonnes, peintures à fresque par Raverat (six saints et saintes, un archange). Au-dessus, la mosaïque a été composé par le peintre Charles-Joseph Lameire et réalisé à la manufacture de Sèvres pour les carreaux de verre coloré, sous la direction d'Auguste Guilbert-Martin. Au centre, le Christ de la Résurrection. Depuis le Christ, à sa droite, les saints Marie-Madeleine, Maximin (premier évêque d'Aix), Sidoine, son successeur, Martial, apôtre d'Aquitaine, Véronique tenant la Sainte Face (elle aurait suivi saint Martial en Gaule), Zachée, le converti qui aurait vécu à Rocamadour, Front, fondateur de l'église de Périgueux (sous les traits de Lameire), Georges, premier évêque du Puy, Flour, apôtre des Cévennes, Austremoine, fondateur de l'église de Clermont. De l'autre côté, à la gauche du Christ : Marthe, sœur de Marie-Madeleine, enterrée à Tarascon, Lazare, leur frère ressuscité, fondateur de l'église de Marseille, Marie Jacobé, mère de saint Jacques le mineur qui aurait accompagné Marie-Madeleine en Gaule, Marie Salomé, mère de Jacques le Majeur, qui assista aussi à la Passion et débarqua en Provence, Marcelle, servante de sainte Marthe, Trophyme, disciple de saint Paul et fondateur de l'église d'Arles, Eutrope, fondateur de l'église d'Orange, Ursin, premier évêque de Bourges, représenté sous les traits de l'architecte Charles Garnier, Julien, fondateur de l'église du Mans, Denis, fondateur de l'église de Paris.
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<center>L'église de la Madeleine. </center>
L'église de la Madeleine.
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<center>L'église de la Madeleine. </center> Le mariage de la Vierge Marie et de Joseph devant le rabbin par Pradier. Les deux chapelles du vestibule ouvrent par un arc en plein cintre orné des mêmes végétaux stylisés qu'à l'abside. Huvé a enrichi les bandeaux du cul de four de losanges, pointes en bas et de motifs de candélabres, de croix rayonnantes et de palmes ; des rinceaux dorés se développent à hauteur d'imposte et correspondent à l'entablement de l'ordre ionique des autres chapelles.
L'église de la Madeleine.
Le mariage de la Vierge Marie et de Joseph devant le rabbin par Pradier. Les deux chapelles du vestibule ouvrent par un arc en plein cintre orné des mêmes végétaux stylisés qu'à l'abside. Huvé a enrichi les bandeaux du cul de four de losanges, pointes en bas et de motifs de candélabres, de croix rayonnantes et de palmes ; des rinceaux dorés se développent à hauteur d'imposte et correspondent à l'entablement de l'ordre ionique des autres chapelles.
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<center>L'église de la Madeleine. </center> A gauche, leBaptême du Christ par Rude. Conformément à la tradition, Rude a représenté un ange agenouillé, qui équilibre la masse de saint Jean, et poursuivi l'iconographie angélique si riche de La Madeleine.
L'église de la Madeleine.
A gauche, leBaptême du Christ par Rude. Conformément à la tradition, Rude a représenté un ange agenouillé, qui équilibre la masse de saint Jean, et poursuivi l'iconographie angélique si riche de La Madeleine.
114
<center>L'église de la Madeleine. </center> Saint Vincent de Paul, tenant un enfant par la main et un autre contre sa poitrine, par Nicolas-Bernard Raggi (1798-1858)
L'église de la Madeleine.
Saint Vincent de Paul, tenant un enfant par la main et un autre contre sa poitrine, par Nicolas-Bernard Raggi (1798-1858)
115
<center>L'église de la Madeleine. </center> En face, l'hommage à Marie-Amélie de Bourbon-Sicile, reine des Français, est évident dans la remarquable statue de Sainte Amélie par Théophile-François Bra (1789-1863). Ayant peu de documents sur cette reine hypothétique de l'époque des Wisigoths, qui aurait été martyrisée à Gérone, Bra la montra avec un livre à la main, signe de sa piété.
L'église de la Madeleine.
En face, l'hommage à Marie-Amélie de Bourbon-Sicile, reine des Français, est évident dans la remarquable statue de Sainte Amélie par Théophile-François Bra (1789-1863). Ayant peu de documents sur cette reine hypothétique de l'époque des Wisigoths, qui aurait été martyrisée à Gérone, Bra la montra avec un livre à la main, signe de sa piété.
116
<center>L'église de la Madeleine. </center> Charles-Émile-Marie Seurre (1798-1858) a taillé une imposante Vierge à l'Enfant qui combine deux thèmes : le serpent foulé au pied par l'Immaculée Conception et la destruction des idoles. En effet, Jésus prend appui sur les ruines d'un temple de Jupiter.
L'église de la Madeleine.
Charles-Émile-Marie Seurre (1798-1858) a taillé une imposante Vierge à l'Enfant qui combine deux thèmes : le serpent foulé au pied par l'Immaculée Conception et la destruction des idoles. En effet, Jésus prend appui sur les ruines d'un temple de Jupiter.
117
<center>L'église de la Madeleine. </center> Le Christ Sauveur de Francisque Joseph Duret (1823-1863) est une œuvre très étonnante pour un aussi jeune sculpteur. Après la résurrection, le Christ écarte de sa main droite la draperie du linceul, tandis que sa main gauche esquisse un geste de bonté et de miséricorde.
L'église de la Madeleine.
Le Christ Sauveur de Francisque Joseph Duret (1823-1863) est une œuvre très étonnante pour un aussi jeune sculpteur. Après la résurrection, le Christ écarte de sa main droite la draperie du linceul, tandis que sa main gauche esquisse un geste de bonté et de miséricorde.
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<center>L'église de la Madeleine. </center> La statue de saint Augustin est l'œuvre d'Antoine Etex (1808-1888) qui a montré le Père de l'Église s'apprêtant à écrire alors que son pied droit foule le livre des hérésies donatistes et pélagiennes qu'il combat.
L'église de la Madeleine.
La statue de saint Augustin est l'œuvre d'Antoine Etex (1808-1888) qui a montré le Père de l'Église s'apprêtant à écrire alors que son pied droit foule le livre des hérésies donatistes et pélagiennes qu'il combat.
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<center>L'église de la Madeleine. </center> Sainte Clotilde d'Antoine-Louis Barye (1795-1875) a été commandée en 1835 et achevée sept ans plus tard. Avec son diadème royal et son air pensif, la sainte exprime très subtilement son attente de la conversion des Francs et l'antériorité de sa foi.
L'église de la Madeleine.
Sainte Clotilde d'Antoine-Louis Barye (1795-1875) a été commandée en 1835 et achevée sept ans plus tard. Avec son diadème royal et son air pensif, la sainte exprime très subtilement son attente de la conversion des Francs et l'antériorité de sa foi.
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<center>L'église de la Madeleine. </center>
L'église de la Madeleine.
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<center>L'église de la Madeleine. </center>
L'église de la Madeleine.
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<center>L'église de la Madeleine. </center> Le grand orgue construit par Aristide Cavaillé-Coll en 1846, revu par Charles Mutin (1927), Roethinger (1957), restauré et électrifié par Danion-Gonzalez (1971), augmenté en 1988 (Octavin au Récit).
L'église de la Madeleine.
Le grand orgue construit par Aristide Cavaillé-Coll en 1846, revu par Charles Mutin (1927), Roethinger (1957), restauré et électrifié par Danion-Gonzalez (1971), augmenté en 1988 (Octavin au Récit).
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