Eglises Saint-Gervais, Saint-Louis-en-Île et Saint-Paul-Saint-Louis.

<center>L'église Saint-Gervais.</center> Orme champêtre, planté en 1936. La place située devant l'église Saint-Gervais s'est longtemps appelée Carrefour de l'Orme. Depuis le Moyen Âge, en effet, un arbre multiséculaire en occupait le centre. Les habitants du quartier avaient coutume de s'y assembler, en particulier pour le règlement de leurs créances, d'où le dicton « attendezt-moi sous l'orme ». Derrière l'orme, l'Hôtel de Ville.
L'église Saint-Gervais.
Orme champêtre, planté en 1936. La place située devant l'église Saint-Gervais s'est longtemps appelée Carrefour de l'Orme. Depuis le Moyen Âge, en effet, un arbre multiséculaire en occupait le centre. Les habitants du quartier avaient coutume de s'y assembler, en particulier pour le règlement de leurs créances, d'où le dicton « attendezt-moi sous l'orme ». Derrière l'orme, l'Hôtel de Ville.
1
<center>L'église Saint-Gervais.</center> On retrouve la représentation de l'orme sur les balcons du bâtiment voisin, édifié sous Louis XV.
L'église Saint-Gervais.
On retrouve la représentation de l'orme sur les balcons du bâtiment voisin, édifié sous Louis XV.
2
<center>L'église Saint-Gervais.</center> La construction de l'église actuelle, commencée en 1494, s'est déroulée sur une période de 150 ans environ. Même si l'architecture de l'église Saint-Gervais est d'aspect globalement gothique, la façade des architectes Salomon de Brosse et surtout Clément II Métezeau, achevée en 1621, est inspirée par le classicisme français.
L'église Saint-Gervais.
La construction de l'église actuelle, commencée en 1494, s'est déroulée sur une période de 150 ans environ. Même si l'architecture de l'église Saint-Gervais est d'aspect globalement gothique, la façade des architectes Salomon de Brosse et surtout Clément II Métezeau, achevée en 1621, est inspirée par le classicisme français.
3
<center>L'église Saint-Gervais.</center> La façade présente la particularité exceptionnelle de disposer des colonnes des 3 ordres : dorique au rez-de-chaussée, ionique au premier étage, corinthien au second étage. Les deux niches abritent les statues des deux saints légendaires Gervais et Protais. Gervais, à gauche, est sculpté par Antoine-Auguste Préault (1809-1879), Protais., à droite, par Antonin Moine (1796-1849). Au-dessus, les statues de Saint Matthieu et Saint Jean.
L'église Saint-Gervais.
La façade présente la particularité exceptionnelle de disposer des colonnes des 3 ordres : dorique au rez-de-chaussée, ionique au premier étage, corinthien au second étage. Les deux niches abritent les statues des deux saints légendaires Gervais et Protais. Gervais, à gauche, est sculpté par Antoine-Auguste Préault (1809-1879), Protais., à droite, par Antonin Moine (1796-1849). Au-dessus, les statues de Saint Matthieu et Saint Jean.
4
<center>L'église Saint-Gervais.</center> On trouve deux niveaux d'élévation avec de grandes arcades en arcs brisés et des fenêtres hautes à remplages. L'église Saint-Gervais-Saint-Protais de Paris possède une voûte quadripartite dans la nef.
L'église Saint-Gervais.
On trouve deux niveaux d'élévation avec de grandes arcades en arcs brisés et des fenêtres hautes à remplages. L'église Saint-Gervais-Saint-Protais de Paris possède une voûte quadripartite dans la nef.
5
<center>L'église Saint-Gervais.</center> <center>Voûte à liernes et tiercerons à la croisée du transept.
L'église Saint-Gervais.
Voûte à liernes et tiercerons à la croisée du transept.
6
<center>L'église Saint-Gervais.</center> Le chœur et l'abside de l'église Saint-Gervais.
Les trois vitraux centraux de l'abside sont du XIXe siècle.
L'église Saint-Gervais.
Le chœur et l'abside de l'église Saint-Gervais. Les trois vitraux centraux de l'abside sont du XIXe siècle.
7
<center>L'église Saint-Gervais.</center> Les stalles sont des rangées de sièges prévues pour les moines ou chanoines et qui possèdent la caractéristique de permettre deux positions : ou bien « assise » ou bien (si le siège est relevé) debout, avec appui sur une « miséricorde ». Les stalles de
L'église Saint-Gervais.
Les stalles sont des rangées de sièges prévues pour les moines ou chanoines et qui possèdent la caractéristique de permettre deux positions : ou bien « assise » ou bien (si le siège est relevé) debout, avec appui sur une « miséricorde ». Les stalles de "Saint-Gervais" remontent au XVIe siècle. Elles sont illustrées principalement par des motifs représentant les métiers des paroissiens de l'époque, certains censurés depuis car estimés trop licencieux (femmes dénudées...). Parmi les motifs, figurent également des blasons de rois de France (Henri II, François Ier) en raison de la fréquentation de l'église par la cour à la Renaissance. Le soubassement du maître-autel abrite une copie de la Dormition de la Vierge., fin du XIIIe siècle.
8
<center>L'église Saint-Gervais.</center> De part et d'autre de l'autel prennent place les deux statues de bois, à gauche, Saint Protais, à droite, Saint Gervais, sculptées par Michel Bourdin.  1625.
L'église Saint-Gervais.
De part et d'autre de l'autel prennent place les deux statues de bois, à gauche, Saint Protais, à droite, Saint Gervais, sculptées par Michel Bourdin. 1625.
9
<center>L'église Saint-Gervais.</center> A gauche, la Piscine de Béthesda, lieu d'un miracle de Jésus sur un paralytique. Ce vitrail est coupé en deux. L'architecture de la moitié supérieure, du XVIe siècle, est attribuée à Jean Cousin. La moitié inférieure, sans doute très mutilée et délabrée, a été entièrement refaite par le restaurateur Prosper Lafaye en 1870. A droite, saint Pierre et saint Paul.
L'église Saint-Gervais.
A gauche, la Piscine de Béthesda, lieu d'un miracle de Jésus sur un paralytique. Ce vitrail est coupé en deux. L'architecture de la moitié supérieure, du XVIe siècle, est attribuée à Jean Cousin. La moitié inférieure, sans doute très mutilée et délabrée, a été entièrement refaite par le restaurateur Prosper Lafaye en 1870. A droite, saint Pierre et saint Paul.
10
<center>L'église Saint-Gervais.</center>A gauche,  Saints Pierre et Paul, au centre, le Christ bénissant et la Vierge, à droite, saints Gervais et Protais. Vitraux de la seconde moitié du XIXe siècle.
L'église Saint-Gervais.
A gauche, Saints Pierre et Paul, au centre, le Christ bénissant et la Vierge, à droite, saints Gervais et Protais. Vitraux de la seconde moitié du XIXe siècle.
11
<center>L'église Saint-Gervais.</center> Vitrail moderne réalisé par le maître verrier Claude Courageux : la Vierge et Marie-Madeleine. A gauche, saint Gervais et saint Protais. Seconde moitié du XIXe siècle
L'église Saint-Gervais.
Vitrail moderne réalisé par le maître verrier Claude Courageux : la Vierge et Marie-Madeleine. A gauche, saint Gervais et saint Protais. Seconde moitié du XIXe siècle
12
<center>L'église Saint-Gervais.</center> Bénitiers du XVIIe siècle.
L'église Saint-Gervais.
Bénitiers du XVIIe siècle.
13
<center>L'église Saint-Gervais.</center> Vitrail restauré du « Baptême du Christ » (XVIIe siècle). En haut, le Saint-Esprit.
L'église Saint-Gervais.
Vitrail restauré du « Baptême du Christ » (XVIIe siècle). En haut, le Saint-Esprit.
14
<center>L'église Saint-Gervais.</center> Saint Jean-Baptiste à gauche et saint Nicolas bénissant les trois enfants, 1620.
L'église Saint-Gervais.
Saint Jean-Baptiste à gauche et saint Nicolas bénissant les trois enfants, 1620.
15
<center>L'église Saint-Gervais.</center> En bas, l'Ascension est moderne. En haut, la Pentecôte (Premier tiers du XVIIe siècle) est très restaurée.
L'église Saint-Gervais.
En bas, l'Ascension est moderne. En haut, la Pentecôte (Premier tiers du XVIIe siècle) est très restaurée.
16
<center>L'église Saint-Gervais.</center> En bas, bataille de saint Jacques contre les Maures, (fin du XVIe siècle). Au centre, la Rencontre entre Abraham et Melchisédec (premier quart du XVIIe siècle). En haut, trois scènes de la vie de saint Louis.
L'église Saint-Gervais.
En bas, bataille de saint Jacques contre les Maures, (fin du XVIe siècle). Au centre, la Rencontre entre Abraham et Melchisédec (premier quart du XVIIe siècle). En haut, trois scènes de la vie de saint Louis.
17
<center>L'église Saint-Gervais.</center> Vitrail moderne réalisé par le maître verrier Claude Courageux : Adam et Noé.
L'église Saint-Gervais.
Vitrail moderne réalisé par le maître verrier Claude Courageux : Adam et Noé.
18
<center>L'église Saint-Gervais.</center> Chapelle commémorative de la catastrophe du 29 mars 1918 (En 1918, un obus allemand tombe sur le transept, pendant l'office du Vendredi Saint, tuant près d'une centaine de personnes). Tympan, Le Jugement dernier : le Christ entouré de la Vierge et de saint Jean,  deuxième moitié du XVIe siècle.
L'église Saint-Gervais.
Chapelle commémorative de la catastrophe du 29 mars 1918 (En 1918, un obus allemand tombe sur le transept, pendant l'office du Vendredi Saint, tuant près d'une centaine de personnes). Tympan, Le Jugement dernier : le Christ entouré de la Vierge et de saint Jean, deuxième moitié du XVIe siècle.
19
<center>L'église Saint-Gervais.</center> La Résurrection. Fin du XVIe siècle - début XVIIe siècle.
L'église Saint-Gervais.
La Résurrection. Fin du XVIe siècle - début XVIIe siècle.
20
<center>L'église Saint-Gervais.</center> La chapelle Sainte-Anne. Le retable est une grande composition architecturale soutenue par des consoles et formant deux corps superposés. A gauche, en haut, Salomon et David, en bas, ? et Balaam.
L'église Saint-Gervais.
La chapelle Sainte-Anne. Le retable est une grande composition architecturale soutenue par des consoles et formant deux corps superposés. A gauche, en haut, Salomon et David, en bas, ? et Balaam.
21
<center>L'église Saint-Gervais.</center> La chapelle Sainte-Anne. Le retable est une grande composition architecturale soutenue par des consoles et formant deux corps superposés : le premier comporte quatre colonnes cannelées surmontées par un fronton, entre les colonnes trois niches avec des statues, dans la centrale, sainte Anne et Marie ; le deuxième, de forme demi-circulaire, est supporté par quatre pilastres entre lesquels se voient trois niches ornées de statues modernes.
L'église Saint-Gervais.
La chapelle Sainte-Anne. Le retable est une grande composition architecturale soutenue par des consoles et formant deux corps superposés : le premier comporte quatre colonnes cannelées surmontées par un fronton, entre les colonnes trois niches avec des statues, dans la centrale, sainte Anne et Marie ; le deuxième, de forme demi-circulaire, est supporté par quatre pilastres entre lesquels se voient trois niches ornées de statues modernes.
22
<center>L'église Saint-Gervais.</center> La chapelle Saint-Laurent. Grande composition architecturale se divisant en deux corps ; dans la rangée inférieure sont trois niches formées par deux colonnes et deux pilastres et renfermant des statues modernes, au-dessus est un fronton accompagné de pinacles sculptés à jour et ornés de figures modernes représentant des anges.
L'église Saint-Gervais.
La chapelle Saint-Laurent. Grande composition architecturale se divisant en deux corps ; dans la rangée inférieure sont trois niches formées par deux colonnes et deux pilastres et renfermant des statues modernes, au-dessus est un fronton accompagné de pinacles sculptés à jour et ornés de figures modernes représentant des anges.
23
<center>L'église Saint-Gervais.</center> Chapelle Sainte-Catherine. Saint Nicolas et sainte Catherine, année 1620. En bas,  les Confrères du Saint-Nom de Jésus, 1600. En haut, Dieu le Père. A gauche, sainte Catherine.
L'église Saint-Gervais.
Chapelle Sainte-Catherine. Saint Nicolas et sainte Catherine, année 1620. En bas, les Confrères du Saint-Nom de Jésus, 1600. En haut, Dieu le Père. A gauche, sainte Catherine.
24
<center>L'église Saint-Gervais.</center> Transept sud. En haut, vitraux de Claude Courageux.
L'église Saint-Gervais.
Transept sud. En haut, vitraux de Claude Courageux.
25
<center>L'église Saint-Gervais.</center> L'orgue du transept sud. Les vitraux sont modernes. A gauche, la foi avec un ostensoir contenant l'hostie consacrée. A droite, l'espérance avec une ancre.
L'église Saint-Gervais.
L'orgue du transept sud. Les vitraux sont modernes. A gauche, la foi avec un ostensoir contenant l'hostie consacrée. A droite, l'espérance avec une ancre.
26
<center>L'église Saint-Gervais.</center> Chapelle saint Philomène. Le retable du transept sud et son tableau du XVIIe siècle illustrant la Pentecôte.
L'église Saint-Gervais.
Chapelle saint Philomène. Le retable du transept sud et son tableau du XVIIe siècle illustrant la Pentecôte.
27
<center>L'église Saint-Gervais.</center> Transept nord. Au centre, Apparition du Sacré-Cœur à Marie Marguerite Alacoque, , XIXe siècle. A droite, un ange jouant du violon.. A gauche, un autre jouant de la harpe.
L'église Saint-Gervais.
Transept nord. Au centre, Apparition du Sacré-Cœur à Marie Marguerite Alacoque, , XIXe siècle. A droite, un ange jouant du violon.. A gauche, un autre jouant de la harpe.
28
<center>L'église Saint-Gervais.</center> Transept nord. L'autel de la chapelle du Sacré-Cœur. Grand retable orné de pilastres d'ordre ionique et formant deux corps superposés ; dans le bas est une niche formée par des pilastres ; au-dessus est un fronton dont le milieu offre une peinture. XVIIe.
L'église Saint-Gervais.
Transept nord. L'autel de la chapelle du Sacré-Cœur. Grand retable orné de pilastres d'ordre ionique et formant deux corps superposés ; dans le bas est une niche formée par des pilastres ; au-dessus est un fronton dont le milieu offre une peinture. XVIIe.
29
<center>L'église Saint-Gervais.</center> Le martyre de Saint Laurent, attribué à Jean Cousin, vers 1540-1550.
L'église Saint-Gervais.
Le martyre de Saint Laurent, attribué à Jean Cousin, vers 1540-1550.
30
<center>L'église Saint-Gervais.</center> La Condamnation de saint Gervais et de saint Protais. Ce double vitrail, exécuté en 1651, par Perrin, sur des dessins d'Eustache Lesueur, décorait la chapelle le Camus (transept de gauche), gravé par Picard et Audran, et restauré par M. Lafaye, en 1864. En haut, Le Père Eternel.
L'église Saint-Gervais.
La Condamnation de saint Gervais et de saint Protais. Ce double vitrail, exécuté en 1651, par Perrin, sur des dessins d'Eustache Lesueur, décorait la chapelle le Camus (transept de gauche), gravé par Picard et Audran, et restauré par M. Lafaye, en 1864. En haut, Le Père Eternel.
31
<center>L'église Saint-Gervais.</center>  La Sagesse de Salomon, réalisé en 1531,  par Jean Chastellain., dans la chapelle de la Vierge datant de 1517, restaurée par Baltard. En haut, à gauche, le Sacrifice et le Songe de Salomon à Gabaon.
L'église Saint-Gervais.
La Sagesse de Salomon, réalisé en 1531, par Jean Chastellain., dans la chapelle de la Vierge datant de 1517, restaurée par Baltard. En haut, à gauche, le Sacrifice et le Songe de Salomon à Gabaon.
32
<center>L'église Saint-Gervais.</center> L'Ascension et la Pentecôte par Sylvie Gaudin. Seconde moitié du XXe siècle.
L'église Saint-Gervais.
L'Ascension et la Pentecôte par Sylvie Gaudin. Seconde moitié du XXe siècle.
33
<center>L'église Saint-Gervais.</center> Au tympan, des scènes de la Passion, début du XVIe siècle : portage de la Croix, Crucifixion, Déploration, Flagellation, Baiser de Juda, le jardin des Oliviers. Lancettes du XIXe siècle, des scènes de la vie du Christ : en bas, de gauche à droite, Résurrection, ne me touche pas ou la rencontre du Christ ressuscité et de Marie-Madeleine, Emmaüs, Ascension ; en hau,t  saint Thomas, le tombeau vide, mise au tombeau, le repas chez Emmaüs. Atelier Gsell et Laurent.
L'église Saint-Gervais.
Au tympan, des scènes de la Passion, début du XVIe siècle : portage de la Croix, Crucifixion, Déploration, Flagellation, Baiser de Juda, le jardin des Oliviers. Lancettes du XIXe siècle, des scènes de la vie du Christ : en bas, de gauche à droite, Résurrection, ne me touche pas ou la rencontre du Christ ressuscité et de Marie-Madeleine, Emmaüs, Ascension ; en hau,t saint Thomas, le tombeau vide, mise au tombeau, le repas chez Emmaüs. Atelier Gsell et Laurent.
34
<center>L'église Saint-Gervais.</center> Au centre, une Vierge de douleur de Jean-Pierre Cortot (1787-1843), entourée des anges adorateurs de Lebœuf-Nanteuil.. La peinture murale au-dessus illustre «Les Œuvres de miséricorde» par Sébastien Norblin de la Gourdaine (1796-1884).
L'église Saint-Gervais.
Au centre, une Vierge de douleur de Jean-Pierre Cortot (1787-1843), entourée des anges adorateurs de Lebœuf-Nanteuil.. La peinture murale au-dessus illustre «Les Œuvres de miséricorde» par Sébastien Norblin de la Gourdaine (1796-1884).
35
<center>L'église Saint-Gervais.</center> La Descente de croix. Groupe sculpté par Edme-Étienne Gois (1765-1836).
L'église Saint-Gervais.
La Descente de croix. Groupe sculpté par Edme-Étienne Gois (1765-1836).
36
<center>L'église Saint-Gervais.</center> En haut, histoire de sainte Isabelle et de saint Louis, surmontée par le Père Céleste. A gauche, deuxième enterrement de sainte Isabelle, à droite, miracle de saint Louis devant le cercueil de sa sœur et la prise de Damiette. Début du XVIe siècle. Le bas est moderne.
L'église Saint-Gervais.
En haut, histoire de sainte Isabelle et de saint Louis, surmontée par le Père Céleste. A gauche, deuxième enterrement de sainte Isabelle, à droite, miracle de saint Louis devant le cercueil de sa sœur et la prise de Damiette. Début du XVIe siècle. Le bas est moderne.
37
<center>L'église Saint-Gervais.</center> La chapelle de la Vierge. Le retable avec la Vierge à l'Enfant, par Eugène-André Oudiné (1810-1887). La clé de voûte de la chapelle de la Vierge a un diamètre de 2,5 mètres. Ses liernes, tiercerons et petites clés pendantes sont de style gothique, bien que la chapelle ait été achevée en 1517, âge du début de la Renaissance.
L'église Saint-Gervais.
La chapelle de la Vierge. Le retable avec la Vierge à l'Enfant, par Eugène-André Oudiné (1810-1887). La clé de voûte de la chapelle de la Vierge a un diamètre de 2,5 mètres. Ses liernes, tiercerons et petites clés pendantes sont de style gothique, bien que la chapelle ait été achevée en 1517, âge du début de la Renaissance.
38
<center>L'église Saint-Gervais.</center> Dans la chapelle de la Vierge datant de 1517, restaurée par Baltard, on trouve des vitraux réalisés par Jean Chastellain décrivant la vie de la Vierge : au centre, Mariage de la Vierge et la Vierge au Temple. A droite, La Visitation, le doute de Joseph et la Nativité. A gauche, les vitraux consacrés à Anne et Joachim.
L'église Saint-Gervais.
Dans la chapelle de la Vierge datant de 1517, restaurée par Baltard, on trouve des vitraux réalisés par Jean Chastellain décrivant la vie de la Vierge : au centre, Mariage de la Vierge et la Vierge au Temple. A droite, La Visitation, le doute de Joseph et la Nativité. A gauche, les vitraux consacrés à Anne et Joachim.
39
<center>L'église Saint-Gervais.</center> Une chapelle abrite, à droite, le cénotaphe du chancelier de France Michel Le Tellier, sculpté par Pierre Mazeline (1686) en collaboration avec Simon Hurtrelle. A gauche, les statues de René Potier (1579-1670), premier duc de Tresmes, de son épouse Marguerite de Piney-Luxembourg, et de leur fils Louis, provenant du couvent détruit des Célestins, ont été transférées dans la même chapelle. A gauche, le bas de la peinture murale d'Alexandre Hesseu, la Découverte des corps de saint Gervais et saint Protais.
L'église Saint-Gervais.
Une chapelle abrite, à droite, le cénotaphe du chancelier de France Michel Le Tellier, sculpté par Pierre Mazeline (1686) en collaboration avec Simon Hurtrelle. A gauche, les statues de René Potier (1579-1670), premier duc de Tresmes, de son épouse Marguerite de Piney-Luxembourg, et de leur fils Louis, provenant du couvent détruit des Célestins, ont été transférées dans la même chapelle. A gauche, le bas de la peinture murale d'Alexandre Hesseu, la Découverte des corps de saint Gervais et saint Protais.
40
<center>L'église Saint-Gervais.</center> En haut, Sainte Geneviève arrête Attila et les Huns.
L'église Saint-Gervais.
En haut, Sainte Geneviève arrête Attila et les Huns.
41
<center>L'église Saint-Gervais.</center> Vitrail moderne réalisé par le maître verrier Claude Courageux : Moïse et Élie.
L'église Saint-Gervais.
Vitrail moderne réalisé par le maître verrier Claude Courageux : Moïse et Élie.
42
<center>L'église Saint-Gervais.</center> L'Adoration des Mages. Fin du XVIe - début du XVIIe siècle. La composition a été presque entièrement refaite par Gsell en 1918.
L'église Saint-Gervais.
L'Adoration des Mages. Fin du XVIe - début du XVIIe siècle. La composition a été presque entièrement refaite par Gsell en 1918.
43
<center>L'église Saint-Gervais.</center> A gauche, La Résurrection de Lazare. Partie supérieure : dessin attribué à Jean Cousin, vers 1540-1550. La scène de la Résurrection est presque entièrement moderne.  A droite : Partie inférieure : La guérison du paralytique, de Prosper Lafaye, XIXe siècle. Partie supérieure : architecture de la piscine de Béthesda, due à Jean Cousin, vers 1550.
L'église Saint-Gervais.
A gauche, La Résurrection de Lazare. Partie supérieure : dessin attribué à Jean Cousin, vers 1540-1550. La scène de la Résurrection est presque entièrement moderne. A droite : Partie inférieure : La guérison du paralytique, de Prosper Lafaye, XIXe siècle. Partie supérieure : architecture de la piscine de Béthesda, due à Jean Cousin, vers 1550.
44
<center>L'église Saint-Gervais.</center> Jésus au milieu des Apôtres lavant les pieds de saint Pierre. Premier quart du XVIIe siècle.
L'église Saint-Gervais.
Jésus au milieu des Apôtres lavant les pieds de saint Pierre. Premier quart du XVIIe siècle.
45
<center>L'église Saint-Gervais.</center> Jésus parmi les docteurs de la Loi dans le temple de Jérusalem. (vers 1607). Seul le tympan est d'époque Renaissance. Les quatre lancettes sont modernes (Albert Gsell, 1918).
L'église Saint-Gervais.
Jésus parmi les docteurs de la Loi dans le temple de Jérusalem. (vers 1607). Seul le tympan est d'époque Renaissance. Les quatre lancettes sont modernes (Albert Gsell, 1918).
46
<center>L'église Saint-Gervais.</center> Donation de l'abbaye de Poissy aux Carmes par saint Louis entouré de religieux. Premier quart du XVIIe siècle,  verrière très restaurée par Prosper Lafaye en 1865. En haut, à gauche, Voyage de saint Louis vers le mont Carmel, à droit, les moines priant pour le roi.
L'église Saint-Gervais.
Donation de l'abbaye de Poissy aux Carmes par saint Louis entouré de religieux. Premier quart du XVIIe siècle, verrière très restaurée par Prosper Lafaye en 1865. En haut, à gauche, Voyage de saint Louis vers le mont Carmel, à droit, les moines priant pour le roi.
47
<center>L'église Saint-Gervais.</center> Saint Pierre baptisant le centurion Corneille, et la donatrice en prière. Vers 1620.
L'église Saint-Gervais.
Saint Pierre baptisant le centurion Corneille, et la donatrice en prière. Vers 1620.
48
<center>L'église Saint-Gervais.</center> L'orgue des Couperin. Vitrail moderne réalisé par le maître verrier Claude Courageux :  la Jérusalem nouvelle.
L'église Saint-Gervais.
L'orgue des Couperin. Vitrail moderne réalisé par le maître verrier Claude Courageux : la Jérusalem nouvelle.
49
<center>L'église Saint-Gervais.</center> Tribune de 1628. Grand buffet de 1601, décoré en 1759 par Fichon. Le positif date de 1763. Les ornements et les sculptures sont dus à N. Rebillé, sculpteur du Roy.
L'église Saint-Gervais.
Tribune de 1628. Grand buffet de 1601, décoré en 1759 par Fichon. Le positif date de 1763. Les ornements et les sculptures sont dus à N. Rebillé, sculpteur du Roy.
50
<center>L'église Saint-Gervais.</center> Il est classé monument historique dans toutes ses parties, étant le spécimen unique à Paris désormais des XVIe et XVIIe siècles.
L'église Saint-Gervais.
Il est classé monument historique dans toutes ses parties, étant le spécimen unique à Paris désormais des XVIe et XVIIe siècles.
51
<center>L'église Saint-Gervais.</center> «Le Martyre de saint Pétronille» par Barbieri Giovanni (dit le Gerchin), XVIIe siècle.
L'église Saint-Gervais.
«Le Martyre de saint Pétronille» par Barbieri Giovanni (dit le Gerchin), XVIIe siècle.
52
<center>L'église Saint-Gervais.</center> L'Adoration des Mages, Claude Vignon (1593-1670).
L'église Saint-Gervais.
L'Adoration des Mages, Claude Vignon (1593-1670).
53
<center>L'église Saint-Gervais.</center> Jésus chez Marthe et Marie (XVIIe siècle). Le souci du détail réaliste, le coloris, la figure de Marie à la physionomie si particulière, font songer à un artiste du Nord et plus vraisemblablement flamand fixé à Paris.
L'église Saint-Gervais.
Jésus chez Marthe et Marie (XVIIe siècle). Le souci du détail réaliste, le coloris, la figure de Marie à la physionomie si particulière, font songer à un artiste du Nord et plus vraisemblablement flamand fixé à Paris.
54
<center>L'église Saint-Gervais.</center> A l'entrée de la chapelle conduisant à la sacristie, se trouve une porte en fer-forgé réalisée en 1741 par le serrurier Valet.
L'église Saint-Gervais.
A l'entrée de la chapelle conduisant à la sacristie, se trouve une porte en fer-forgé réalisée en 1741 par le serrurier Valet.
55
<center>L'église Saint-Gervais.</center> A l'entrée de la chapelle conduisant à la sacristie, se trouve une porte en fer-forgé réalisée en 1741 par le serrurier Valet.
L'église Saint-Gervais.
A l'entrée de la chapelle conduisant à la sacristie, se trouve une porte en fer-forgé réalisée en 1741 par le serrurier Valet.
56
<center>L'église Saint-Gervais.</center> La chaire, de facture assez simple, comporte des panneaux avec des bas-reliefs en bois ainsi que quatre statues de Charles-François Lebœuf-Nanteuil (1792-1865) et Charles-René Laitié (1872-1862),  représentant les Évangélistes associés aux quatre figures du Tétramorphe : Saint Marc, Saint Jean, Saint Mathieu et Saint Luc.. La cuve est ornée de trois bas-reliefs en bois représentant les vertus théologales : à gauche, l'Espérance, au centre, la Charité, à droite, la Foi.
L'église Saint-Gervais.
La chaire, de facture assez simple, comporte des panneaux avec des bas-reliefs en bois ainsi que quatre statues de Charles-François Lebœuf-Nanteuil (1792-1865) et Charles-René Laitié (1872-1862), représentant les Évangélistes associés aux quatre figures du Tétramorphe : Saint Marc, Saint Jean, Saint Mathieu et Saint Luc.. La cuve est ornée de trois bas-reliefs en bois représentant les vertus théologales : à gauche, l'Espérance, au centre, la Charité, à droite, la Foi.
57
<center>Eglise Saint-Louis-en-l'Île</center>Un campanile s'élevait à la croisée du transept, mais il fut détruit par la foudre en 1740, et remplacé en 1765 par le clocher actuel,  dit «polonais», curieux par sa forme d'obélisque ajouré, destiné à ne pas avoir prise au vent puisque nous sommes dans le cours de la Seine. L'horloge, accrochée comme une enseigne, date de 1741.
Eglise Saint-Louis-en-l'Île
Un campanile s'élevait à la croisée du transept, mais il fut détruit par la foudre en 1740, et remplacé en 1765 par le clocher actuel, dit «polonais», curieux par sa forme d'obélisque ajouré, destiné à ne pas avoir prise au vent puisque nous sommes dans le cours de la Seine. L'horloge, accrochée comme une enseigne, date de 1741.
58
<center>Eglise Saint-Louis-en-l'Île</center>Une première chapelle fut construite en 1623, et une paroisse indépendante fut même érigée en juillet de la même année. L'Église Notre-Dame-en-l'île, rebaptisée Saint-Louis en 1634, avait sa façade sur la rue centrale, et son chœur orienté au sud. Devenue trop petite,, on décida d'en construire une nouvelle en 1642 et c'est François Le Vau, le frère de Louis qui en dressa les plans. En 1670, c'est Gabriel Le Duc (ancien architecte du Val-de-Grâce) qui termina le chœur. Jacques Doucet acheva la nef en 1723, et donna les plans définitifs du transept et de la coupole, achevée en 1725.
Eglise Saint-Louis-en-l'Île
Une première chapelle fut construite en 1623, et une paroisse indépendante fut même érigée en juillet de la même année. L'Église Notre-Dame-en-l'île, rebaptisée Saint-Louis en 1634, avait sa façade sur la rue centrale, et son chœur orienté au sud. Devenue trop petite,, on décida d'en construire une nouvelle en 1642 et c'est François Le Vau, le frère de Louis qui en dressa les plans. En 1670, c'est Gabriel Le Duc (ancien architecte du Val-de-Grâce) qui termina le chœur. Jacques Doucet acheva la nef en 1723, et donna les plans définitifs du transept et de la coupole, achevée en 1725.
59
<center>Eglise Saint-Louis-en-l'Île</center>Jean-Baptiste de Champaigne (1631-1681), neveu du célèbre peintre, dessina la décoration intérieure mais prenons garde que la plupart des dorures que nous voyons actuellement datent du XIXème siècle. Si la Ville de Paris fut donatrice des vitraux des chapelles du fond de l'église ainsi que de quelques œuvres d'art, l'aménagement tel qu'on le voit aujourd'hui est en très grande partie due à la magnificence d'un prêtre. Louis-Auguste Napoléon Bossuet est le petit-neveu de Bossuet, le fameux
Eglise Saint-Louis-en-l'Île
Jean-Baptiste de Champaigne (1631-1681), neveu du célèbre peintre, dessina la décoration intérieure mais prenons garde que la plupart des dorures que nous voyons actuellement datent du XIXème siècle. Si la Ville de Paris fut donatrice des vitraux des chapelles du fond de l'église ainsi que de quelques œuvres d'art, l'aménagement tel qu'on le voit aujourd'hui est en très grande partie due à la magnificence d'un prêtre. Louis-Auguste Napoléon Bossuet est le petit-neveu de Bossuet, le fameux "aigle de Meaux" et évêque de cette cité. Il est nommé curé de la paroisse en 1864. Jusqu'à sa mort qui surviendra en 1888, il dévolu une grande partie de sa fortune - en vendant notamment son immense bibliothèque d'ouvrages anciens - à la décoration de l'église et à l'achat de nombreuses œuvres d'art.
60
<center>Eglise Saint-Louis-en-l'Île</center>L’église Saint-Louis-en-l’Île adopte un plan en forme de croix latine, à transept non saillant et à chevet plat. Elle comprend une nef, précédée d’un vestibule d’entrée, et deux bas-côtés, séparés par de grandes arcades en plein cintre.
Eglise Saint-Louis-en-l'Île
L’église Saint-Louis-en-l’Île adopte un plan en forme de croix latine, à transept non saillant et à chevet plat. Elle comprend une nef, précédée d’un vestibule d’entrée, et deux bas-côtés, séparés par de grandes arcades en plein cintre.
61
<center>Eglise Saint-Louis-en-l'Île</center> La nef est coiffée d’une voûte en berceau, décorée d’arcs doubleaux et pénétrée de lunettes qui abritent les fenêtres hautes.
Eglise Saint-Louis-en-l'Île
La nef est coiffée d’une voûte en berceau, décorée d’arcs doubleaux et pénétrée de lunettes qui abritent les fenêtres hautes.
62
<center>Eglise Saint-Louis-en-l'Île</center>La chapelle des fonts baptismaux. Le Baptême de Jésus par Saint Jean-Baptiste, par Bouzonnet dit Stella (1645).
Eglise Saint-Louis-en-l'Île
La chapelle des fonts baptismaux. Le Baptême de Jésus par Saint Jean-Baptiste, par Bouzonnet dit Stella (1645).
63
<center>Eglise Saint-Louis-en-l'Île</center>La chapelle des fonts baptismaux. Peintures sur bois. Huit scènes de la vie du Christe. Retable ? Ecole Rhénane, début du XVIème siècle.. L'annonciation et l'adoration des Bergers.
Eglise Saint-Louis-en-l'Île
La chapelle des fonts baptismaux. Peintures sur bois. Huit scènes de la vie du Christe. Retable ? Ecole Rhénane, début du XVIème siècle.. L'annonciation et l'adoration des Bergers.
64
<center>Eglise Saint-Louis-en-l'Île</center>La chapelle des fonts baptismaux. L'adoration des Mages, la Circoncision, la tentation de Notre Seigneur et la Guérison de l'Aveugle de Jéricho.
Eglise Saint-Louis-en-l'Île
La chapelle des fonts baptismaux. L'adoration des Mages, la Circoncision, la tentation de Notre Seigneur et la Guérison de l'Aveugle de Jéricho.
65
<center>Eglise Saint-Louis-en-l'Île</center>La chapelle des fonts baptismaux. L'entrée à Jérusalem et les adieux de Jésus après la Résurrection.
Eglise Saint-Louis-en-l'Île
La chapelle des fonts baptismaux. L'entrée à Jérusalem et les adieux de Jésus après la Résurrection.
66
<center>Eglise Saint-Louis-en-l'Île</center>La chapelle des âmes du purgatoire. Un Christ gisant, œuvre d'Antoine Olive (XIXe siècle) et un vitrail de la Résurrection d'Alfred Gérente (1866).
Eglise Saint-Louis-en-l'Île
La chapelle des âmes du purgatoire. Un Christ gisant, œuvre d'Antoine Olive (XIXe siècle) et un vitrail de la Résurrection d'Alfred Gérente (1866).
67
<center>Eglise Saint-Louis-en-l'Île</center>Chapelle de la Communion. C'est la seule chapelle saillante. L'espace a été gagné sur un ancien charnier.
Eglise Saint-Louis-en-l'Île
Chapelle de la Communion. C'est la seule chapelle saillante. L'espace a été gagné sur un ancien charnier.
68
<center>Eglise Saint-Louis-en-l'Île</center>Chapelle de la Communion. De gauche à droite : L'Ascension ; les Pèlerins d'Emmaüs de Charles Coypel, 1746 ; la Nativité.
Eglise Saint-Louis-en-l'Île
Chapelle de la Communion. De gauche à droite : L'Ascension ; les Pèlerins d'Emmaüs de Charles Coypel, 1746 ; la Nativité.
69
<center>Eglise Saint-Louis-en-l'Île</center>Chapelle du Sacré Coeur de Jésus.
Eglise Saint-Louis-en-l'Île
Chapelle du Sacré Coeur de Jésus.
70
<center>Eglise Saint-Louis-en-l'Île</center>Chapelle du Sacré Cœur de Jésus. Dévotion de la France au Sacré-Cœur. Atelier «Ancienne Maison Coffetier et Champigneulle fils», Paris 1893.
Eglise Saint-Louis-en-l'Île
Chapelle du Sacré Cœur de Jésus. Dévotion de la France au Sacré-Cœur. Atelier «Ancienne Maison Coffetier et Champigneulle fils», Paris 1893.
71
<center>Eglise Saint-Louis-en-l'Île</center>Chapelle du Sacré Cœur de Jésus. De gauche à droite : Saint couronné et Saint Jérôme, tous les deux du XVe, Italie ; au centre, Sacré Coeur de Fernand Py, 1931 ; à droite, Saint François d'Assise XVe Italie et Sainte Claire d'Assise XIVe Italie.
Eglise Saint-Louis-en-l'Île
Chapelle du Sacré Cœur de Jésus. De gauche à droite : Saint couronné et Saint Jérôme, tous les deux du XVe, Italie ; au centre, Sacré Coeur de Fernand Py, 1931 ; à droite, Saint François d'Assise XVe Italie et Sainte Claire d'Assise XIVe Italie.
72
<center>Eglise Saint-Louis-en-l'Île</center>Le curé Bossuet avait investi dans un instrument à la mesure de l'église. L'âge aidant, l'instrument s'était tu depuis plusieurs décennies. En 2005, la ville de Paris fait installer un nouveau grand orgue du manufacteur Bernard Aubertin, conçu sur le modèle des orgues d'Allemagne du Nord de l'époque baroque.
Eglise Saint-Louis-en-l'Île
Le curé Bossuet avait investi dans un instrument à la mesure de l'église. L'âge aidant, l'instrument s'était tu depuis plusieurs décennies. En 2005, la ville de Paris fait installer un nouveau grand orgue du manufacteur Bernard Aubertin, conçu sur le modèle des orgues d'Allemagne du Nord de l'époque baroque.
73
<center>Eglise Saint-Louis-en-l'Île</center>Les statues des anges souffleurs sur les tourelles viennent de l'ancien buffet. Sculpture en stuc sous le positif dorsal.
Eglise Saint-Louis-en-l'Île
Les statues des anges souffleurs sur les tourelles viennent de l'ancien buffet. Sculpture en stuc sous le positif dorsal.
74
<center>Passage st Paul.</center> Le clocher de l'église St-Louis-St-Paul., avec la coupole au-dessus de la croisée du transept.
Passage st Paul.
Le clocher de l'église St-Louis-St-Paul., avec la coupole au-dessus de la croisée du transept.
75
<center>L'église Saint-Paul-Saint-Louis</center>La façade baroque de saint-Paul refaite par Victor Baltard au XIXe siècle, dans le style baroque flamand.
L'église Saint-Paul-Saint-Louis
La façade baroque de saint-Paul refaite par Victor Baltard au XIXe siècle, dans le style baroque flamand.
76
<center>L'église Saint-Paul-Saint-Louis</center>La porte centrale de la façade est du XIXe siècle. La façade comporte trois niveaux : les deux premiers, d'ordre corinthien ;
L'église Saint-Paul-Saint-Louis
La porte centrale de la façade est du XIXe siècle. La façade comporte trois niveaux : les deux premiers, d'ordre corinthien ;
77
<center>L'église Saint-Paul-Saint-Louis</center>Le niveau supérieur, d'ordre composite. Au second niveau, deux niches contiennent les statues de sainte Aure et de sainte Catherine. Au troisième niveau, la statue de saint Louis est due à Eugène-Louis Lequesne (1815-1887). Au-dessus les armes de la France et de la Navarre entourées par un cordon ave la médaille de l'ordre du Saint Esprit. Le flamboyant cadran d'horloge couronné de rayons de bronze doré provient de Saint-Paul-des-Champs.
L'église Saint-Paul-Saint-Louis
Le niveau supérieur, d'ordre composite. Au second niveau, deux niches contiennent les statues de sainte Aure et de sainte Catherine. Au troisième niveau, la statue de saint Louis est due à Eugène-Louis Lequesne (1815-1887). Au-dessus les armes de la France et de la Navarre entourées par un cordon ave la médaille de l'ordre du Saint Esprit. Le flamboyant cadran d'horloge couronné de rayons de bronze doré provient de Saint-Paul-des-Champs.
78
<center>L'église Saint-Paul-Saint-Louis</center>L'église Saint-Paul-Saint-Louis est une splendide église baroque construite entre 1627 et 1641 par les Jésuites avec l'aide financière de Louis XIII (1601-1643). Elle prend la suite de la chapelle Saint-Louis érigée en 1580 par le cardinal Charles de Bourbon, fondateur de la maison professe des Jésuites à Paris. Saint-Paul-Saint-Louis est la première église jésuite de la capitale. C'est aussi la première église qui s'émancipe intégralement de la tradition gothique.
L'église Saint-Paul-Saint-Louis
L'église Saint-Paul-Saint-Louis est une splendide église baroque construite entre 1627 et 1641 par les Jésuites avec l'aide financière de Louis XIII (1601-1643). Elle prend la suite de la chapelle Saint-Louis érigée en 1580 par le cardinal Charles de Bourbon, fondateur de la maison professe des Jésuites à Paris. Saint-Paul-Saint-Louis est la première église jésuite de la capitale. C'est aussi la première église qui s'émancipe intégralement de la tradition gothique.
79
<center>L'église Saint-Paul-Saint-Louis</center>Selon la volonté d'Ignace de Loyola, les pères jésuites étaient devenus les directeurs de conscience des rois de France. Saint-Paul-Saint-Louis porte leur marque : Étienne Martellange en réalise les plans et conduit les travaux ; François Derand poursuit son œuvre (façade et coupole) ; Charles Turmel s'occupe de la décoration intérieure. Tous trois sont membres de la Compagnie de Jésus.
L'église Saint-Paul-Saint-Louis
Selon la volonté d'Ignace de Loyola, les pères jésuites étaient devenus les directeurs de conscience des rois de France. Saint-Paul-Saint-Louis porte leur marque : Étienne Martellange en réalise les plans et conduit les travaux ; François Derand poursuit son œuvre (façade et coupole) ; Charles Turmel s'occupe de la décoration intérieure. Tous trois sont membres de la Compagnie de Jésus.
80
<center>L'église Saint-Paul-Saint-Louis</center>Le Père céleste dans le médaillon de la clé de voûte du chœur.
L'église Saint-Paul-Saint-Louis
Le Père céleste dans le médaillon de la clé de voûte du chœur.
81
<center>L'église Saint-Paul-Saint-Louis</center>L'intérieur, d'ordre corinthien, en forme de croix latine, reproduit le plan de l'église du Gesu de Vignole, à Rome, sans bas-côtés ni déambulatoire. Au-dessus des chapelles de la nef, communiquant entre elles, se trouvent des tribunes. Au-dessus des tribunes, un autre passage à balustrade de fer forgé, aménagé sur la corniche, fait le tour de l'église.
L'église Saint-Paul-Saint-Louis
L'intérieur, d'ordre corinthien, en forme de croix latine, reproduit le plan de l'église du Gesu de Vignole, à Rome, sans bas-côtés ni déambulatoire. Au-dessus des chapelles de la nef, communiquant entre elles, se trouvent des tribunes. Au-dessus des tribunes, un autre passage à balustrade de fer forgé, aménagé sur la corniche, fait le tour de l'église.
82
<center>L'église Saint-Paul-Saint-Louis</center>Les deux premiers niveaux de l'élévation sont séparés du troisième par une large corniche ornée de motifs floraux.
L'église Saint-Paul-Saint-Louis
Les deux premiers niveaux de l'élévation sont séparés du troisième par une large corniche ornée de motifs floraux.
83
<center>L'église Saint-Paul-Saint-Louis</center>Le maître autel date de 1836. Les murs de l'abside sont ornés de quatre peintures de 1840 représentant les évangélistes par Henri Decaisne.
L'église Saint-Paul-Saint-Louis
Le maître autel date de 1836. Les murs de l'abside sont ornés de quatre peintures de 1840 représentant les évangélistes par Henri Decaisne.
84
<center>L'église Saint-Paul-Saint-Louis</center>L'actuel maître-autel en marbre blanc fut construit en 1836 avec les surplus de marbre de la galerie circulaire entourant le  tombeau de Napoléon Ier en l'église du Dôme.
L'église Saint-Paul-Saint-Louis
L'actuel maître-autel en marbre blanc fut construit en 1836 avec les surplus de marbre de la galerie circulaire entourant le tombeau de Napoléon Ier en l'église du Dôme.
85
<center>L'église Saint-Paul-Saint-Louis</center>Bas-relief en bronze doré : «Les Pèlerins d'Emmaüs» par François Auguier (1604-1669) sur le maître-autel moderne.
L'église Saint-Paul-Saint-Louis
Bas-relief en bronze doré : «Les Pèlerins d'Emmaüs» par François Auguier (1604-1669) sur le maître-autel moderne.
86
<center>L'église Saint-Paul-Saint-Louis</center>Les grilles de fer forgé aux monogrammes du Christ et de Marie, ainsi que les stalles, sont du XVIIe siècle.
L'église Saint-Paul-Saint-Louis
Les grilles de fer forgé aux monogrammes du Christ et de Marie, ainsi que les stalles, sont du XVIIe siècle.
87
<center>L'église Saint-Paul-Saint-Louis</center> Les monogrammes du Christ et de Marie.
L'église Saint-Paul-Saint-Louis
Les monogrammes du Christ et de Marie.
88
<center>L'église Saint-Paul-Saint-Louis</center>Le magnifique dôme de 55 mètres de haut était, à l'époque, le plus grand jamais réalisé et l'un des premiers construits à Paris. Il sera suivi par le dôme des Invalides et celui du Val-de-Grâce. Par sa forme qui laisse pénétrer la lumière par en haut, la coupole devient rapidement la marque architecturale des églises jésuites.
L'église Saint-Paul-Saint-Louis
Le magnifique dôme de 55 mètres de haut était, à l'époque, le plus grand jamais réalisé et l'un des premiers construits à Paris. Il sera suivi par le dôme des Invalides et celui du Val-de-Grâce. Par sa forme qui laisse pénétrer la lumière par en haut, la coupole devient rapidement la marque architecturale des églises jésuites.
89
<center>L'église Saint-Paul-Saint-Louis</center>Dans le tambour du dôme figurent, au milieu des pilastres, quatre rois des dynasties françaises (mérovingiens, carolingiens et capétiens), peints en grisaille. Ci-dessus, le Carolingine Charlemagne. Dans les pendentifs, des sculptures des quatre évangélistes : st Marc et st Luc.
L'église Saint-Paul-Saint-Louis
Dans le tambour du dôme figurent, au milieu des pilastres, quatre rois des dynasties françaises (mérovingiens, carolingiens et capétiens), peints en grisaille. Ci-dessus, le Carolingine Charlemagne. Dans les pendentifs, des sculptures des quatre évangélistes : st Marc et st Luc.
90
<center>L'église Saint-Paul-Saint-Louis</center>Ici, le Mérovingien Clovis. Dans les pendentifs, st Paul et st Matthieu.
L'église Saint-Paul-Saint-Louis
Ici, le Mérovingien Clovis. Dans les pendentifs, st Paul et st Matthieu.
91
<center>L'église Saint-Paul-Saint-Louis</center>Autel de la Vierge entouré de ses deux statues de plâtre. La Vierge à l'Enfant est de Léonard Agathon (1828). L'autel a été offert en 1828 par la duchesse d'Angoulême.
L'église Saint-Paul-Saint-Louis
Autel de la Vierge entouré de ses deux statues de plâtre. La Vierge à l'Enfant est de Léonard Agathon (1828). L'autel a été offert en 1828 par la duchesse d'Angoulême.
92
<center>L'église Saint-Paul-Saint-Louis</center>Statue en plâtre «La Religion instruisant un jeune américain» de Nicolas-Sébastien Adam (1745)
La statue est un hommage à saint François-Xavier, missionnaire jésuite, à qui cet autel était dédié en 1745.
L'église Saint-Paul-Saint-Louis
Statue en plâtre «La Religion instruisant un jeune américain» de Nicolas-Sébastien Adam (1745) La statue est un hommage à saint François-Xavier, missionnaire jésuite, à qui cet autel était dédié en 1745.
93
<center>L'église Saint-Paul-Saint-Louis</center>«L'ange de la Religion fouettant l'idôlatrie» de Jean-Joseph Vinache (1745). (Hommage à saint François-Xavier)
L'église Saint-Paul-Saint-Louis
«L'ange de la Religion fouettant l'idôlatrie» de Jean-Joseph Vinache (1745). (Hommage à saint François-Xavier)
94
<center>L'église Saint-Paul-Saint-Louis</center>Les vitraux sont en grisaille pour permettre à la lumière de pénétrer afin de pouvoir lire les livres de messe. C'est une église tridentine, c'est-à-dire postérieure au concile de Trente.
L'église Saint-Paul-Saint-Louis
Les vitraux sont en grisaille pour permettre à la lumière de pénétrer afin de pouvoir lire les livres de messe. C'est une église tridentine, c'est-à-dire postérieure au concile de Trente.
95
<center>L'église Saint-Paul-Saint-Louis</center>
L'église Saint-Paul-Saint-Louis
96
<center>L'église Saint-Paul-Saint-Louis</center>«Louis XIII offrant à saint Louis le modèle de l'église Saint-Louis» (atelier Simon Vouet, vers 1650)
L'église Saint-Paul-Saint-Louis
«Louis XIII offrant à saint Louis le modèle de l'église Saint-Louis» (atelier Simon Vouet, vers 1650)
97
<center>L'église Saint-Paul-Saint-Louis</center>Tableau «La mort de saint Louis» de Jacques Ninet de l'Estain (ou Létin), (1597-1661). Cette toile constitue l'un des chefs-d'œuvre de l'artiste. Saint Louis est à Tunis et sait qu'il va mourir de la peste. Il reçoit l'extrême-onction. (Selon les spécialistes, l'auteur s'est peint sur la toile, dans le personnage de gauche, vu de face, derrière la draperie).
L'église Saint-Paul-Saint-Louis
Tableau «La mort de saint Louis» de Jacques Ninet de l'Estain (ou Létin), (1597-1661). Cette toile constitue l'un des chefs-d'œuvre de l'artiste. Saint Louis est à Tunis et sait qu'il va mourir de la peste. Il reçoit l'extrême-onction. (Selon les spécialistes, l'auteur s'est peint sur la toile, dans le personnage de gauche, vu de face, derrière la draperie).
98
<center>L'église Saint-Paul-Saint-Louis</center>Au fond, chapelle des Fonts Baptismaux avec la statue de sainte Geneviève due à Eugène Guillaume (XIXe siècle). Une particularité de l'église Saint-Paul : quatre «passages» dans le bas-côté sont recouverts de boiseries.
L'église Saint-Paul-Saint-Louis
Au fond, chapelle des Fonts Baptismaux avec la statue de sainte Geneviève due à Eugène Guillaume (XIXe siècle). Une particularité de l'église Saint-Paul : quatre «passages» dans le bas-côté sont recouverts de boiseries.
99
<center>L'église Saint-Paul-Saint-Louis</center>Ici le passage de la chapelle de droite vers l'autel de la Vierge.
L'église Saint-Paul-Saint-Louis
Ici le passage de la chapelle de droite vers l'autel de la Vierge.
100
<center>L'église Saint-Paul-Saint-Louis</center>Sous les voûtes, de chaque coté du chœur, rappelés par les inscriptions latines du XIXe siècle, se trouvaient suspendus des anges d'argent drapés de vermeil, portant les cœurs embaumés de Louis XIII et de Louis XIV, contenus dans des boîtes de vermeil. Les reliquaires, œuvres de Sarrazin et Coustou, furent détruits sur l'ordre de la Convention.
L'église Saint-Paul-Saint-Louis
Sous les voûtes, de chaque coté du chœur, rappelés par les inscriptions latines du XIXe siècle, se trouvaient suspendus des anges d'argent drapés de vermeil, portant les cœurs embaumés de Louis XIII et de Louis XIV, contenus dans des boîtes de vermeil. Les reliquaires, œuvres de Sarrazin et Coustou, furent détruits sur l'ordre de la Convention.
101
<center>L'église Saint-Paul-Saint-Louis</center>A droite, l'inscription latine relative à Louis XIV.
L'église Saint-Paul-Saint-Louis
A droite, l'inscription latine relative à Louis XIV.
102
<center>L'église Saint-Paul-Saint-Louis</center>
L'église Saint-Paul-Saint-Louis
103
<center>L'église Saint-Paul-Saint-Louis</center>
L'église Saint-Paul-Saint-Louis
104
<center>L'église Saint-Paul-Saint-Louis</center>La chapelle du Sacré-Cœur dans le croisillon gauche du transept. Elle a moins d'ornementation que la chapelle de la Vierge (les jésuites vénèrent tout particulièrement la Vierge Marie). La statue du Sacré-Cœur de Jésus a été sculptée par Jean-Marie Bonnassieux (1810-1892).
L'église Saint-Paul-Saint-Louis
La chapelle du Sacré-Cœur dans le croisillon gauche du transept. Elle a moins d'ornementation que la chapelle de la Vierge (les jésuites vénèrent tout particulièrement la Vierge Marie). La statue du Sacré-Cœur de Jésus a été sculptée par Jean-Marie Bonnassieux (1810-1892).
105
<center>L'église Saint-Paul-Saint-Louis</center>Chapelle du Sacré-Cœur. Tableau «Saint Louis recevant la couronne d'épines des mains du Christ» de Michel Ier Corneille l'Ancien (1601-1664)
L'église Saint-Paul-Saint-Louis
Chapelle du Sacré-Cœur. Tableau «Saint Louis recevant la couronne d'épines des mains du Christ» de Michel Ier Corneille l'Ancien (1601-1664)
106
<center>L'église Saint-Paul-Saint-Louis</center>Chapelle du Sacré-Cœur : Tableau «Le Christ au jardin des Oliviers» d'Eugène Delacroix (1798-1863). Dans cette scène, le Christ est seul. Ses amis se sont endormis. Il connait son sort et pourrait encore choisir la fuite. Résistant à cette dernière tentation, il lève son bras vers le Père en signe d’appel, mais garde la tête baissée, résigné à son sacrifice. Cette opposition des attitudes tisse un lien entre la tragédie d’un destin et le traitement artistique. Le contraste de l’ombre et de la lumière renforce la symbolique du déchirement de l’homme qui accepte son destin et renonce à sauver sa vie de mortel. À gauche, l’ombre. À droite, la lumière. Jésus entre les deux.
L'église Saint-Paul-Saint-Louis
Chapelle du Sacré-Cœur : Tableau «Le Christ au jardin des Oliviers» d'Eugène Delacroix (1798-1863). Dans cette scène, le Christ est seul. Ses amis se sont endormis. Il connait son sort et pourrait encore choisir la fuite. Résistant à cette dernière tentation, il lève son bras vers le Père en signe d’appel, mais garde la tête baissée, résigné à son sacrifice. Cette opposition des attitudes tisse un lien entre la tragédie d’un destin et le traitement artistique. Le contraste de l’ombre et de la lumière renforce la symbolique du déchirement de l’homme qui accepte son destin et renonce à sauver sa vie de mortel. À gauche, l’ombre. À droite, la lumière. Jésus entre les deux.
107
<center>L'église Saint-Paul-Saint-Louis</center>Chapelle Notre-Dame-des-Sept-Douleurs (absidiole gauche). L'inscription latine du XIXe siècle relative à Louis XIII.
L'église Saint-Paul-Saint-Louis
Chapelle Notre-Dame-des-Sept-Douleurs (absidiole gauche). L'inscription latine du XIXe siècle relative à Louis XIII.
108
<center>L'église Saint-Paul-Saint-Louis</center>Statue en marbre «La Vierge de douleur» de Germain Pilon ( 1540-1590). Commandée par Catherine de Médicis, pour faire partie d’un ensemble dans la rotonde des Valois à la basilique Saint-Denis, cette sculpture est considérée comme une œuvre maîtresse de l’artiste.  Cette statue n'est pas une Pietà puisque la Vierge ne tient pas le corps de Jésus. Cependant les plis du drapé donne bel et bien l'impression que le corps est là. De même, le regard de la Vierge semble dirigé vers le corps absent. On notera les doigts particulièrement longs et effilés, révélant l'influence du maniérisme italien et du Pramatice.
L'église Saint-Paul-Saint-Louis
Statue en marbre «La Vierge de douleur» de Germain Pilon ( 1540-1590). Commandée par Catherine de Médicis, pour faire partie d’un ensemble dans la rotonde des Valois à la basilique Saint-Denis, cette sculpture est considérée comme une œuvre maîtresse de l’artiste. Cette statue n'est pas une Pietà puisque la Vierge ne tient pas le corps de Jésus. Cependant les plis du drapé donne bel et bien l'impression que le corps est là. De même, le regard de la Vierge semble dirigé vers le corps absent. On notera les doigts particulièrement longs et effilés, révélant l'influence du maniérisme italien et du Pramatice.
109
<center>L'église Saint-Paul-Saint-Louis</center>Chapelle Notre-Dame-des-Sept-Douleurs (absidiale gauche).
L'église Saint-Paul-Saint-Louis
Chapelle Notre-Dame-des-Sept-Douleurs (absidiale gauche).
110
<center>L'église Saint-Paul-Saint-Louis</center>Chapelle Notre-Dame-des-Sept-Douleurs (absidiale gauche).
L'église Saint-Paul-Saint-Louis
Chapelle Notre-Dame-des-Sept-Douleurs (absidiale gauche).
111
<center>L'église Saint-Paul-Saint-Louis</center>La chaire à prêcher de Saint-Paul : un modèle assez traditionnel au XVIIe siècle. Elle est ornée de bas-reliefs du XIXe siècle.
L'église Saint-Paul-Saint-Louis
La chaire à prêcher de Saint-Paul : un modèle assez traditionnel au XVIIe siècle. Elle est ornée de bas-reliefs du XIXe siècle.
112
<center>L'église Saint-Paul-Saint-Louis</center>Buste de Bourdaloue (1632-1704). Le célèbre prédicateur jésuite Louis Bourdaloue prêcha dans cette église ses célèbres homélies à de nombreuses reprises, lors du Carême et de l'Avent, entre 1670 et 1693.  Madame de Sévigné en était une auditrice assidue.
L'église Saint-Paul-Saint-Louis
Buste de Bourdaloue (1632-1704). Le célèbre prédicateur jésuite Louis Bourdaloue prêcha dans cette église ses célèbres homélies à de nombreuses reprises, lors du Carême et de l'Avent, entre 1670 et 1693. Madame de Sévigné en était une auditrice assidue.
113
<center>L'église Saint-Paul-Saint-Louis</center>Chapelle Saint-Louis. Tableau «Saint Louis vénérant la couronne d'épines qu'il ramena de Terre Sainte» (Leduc, 1831).
L'église Saint-Paul-Saint-Louis
Chapelle Saint-Louis. Tableau «Saint Louis vénérant la couronne d'épines qu'il ramena de Terre Sainte» (Leduc, 1831).
114
<center>L'église Saint-Paul-Saint-Louis</center>Chapelle Saint-Joseph. Toile «L'Enfant Jésus dans l'atelier de Joseph» de Jules Richomme (1870). Sur le devant de l'autel, la mort de saint Joseph.
L'église Saint-Paul-Saint-Louis
Chapelle Saint-Joseph. Toile «L'Enfant Jésus dans l'atelier de Joseph» de Jules Richomme (1870). Sur le devant de l'autel, la mort de saint Joseph.
115
<center>L'église Saint-Paul-Saint-Louis</center>Chapelle des fonts baptismaux. Tableau
L'église Saint-Paul-Saint-Louis
Chapelle des fonts baptismaux. Tableau "le baptême de Jésus" (par d'Aligny 1842). Devant d'autel, par Eugène Oudinet. Sur la droite, statue de sainte Geneviève due à Eugène Guillaume (XIXe siècle).
116
<center>L'église Saint-Paul-Saint-Louis</center>Chapelle Saint-Paul. Tableau «Le baptême de Lydie par Paul à Athènes» de François-Vincent Latil (1845).
L'église Saint-Paul-Saint-Louis
Chapelle Saint-Paul. Tableau «Le baptême de Lydie par Paul à Athènes» de François-Vincent Latil (1845).
117
<center>L'église Saint-Paul-Saint-Louis</center>La république française ou la mort. Graffiti du corps franc des
L'église Saint-Paul-Saint-Louis
La république française ou la mort. Graffiti du corps franc des "Enfants du Père Duchêne" écrit entre les 21 et 24 mai 1871, à la fin de la Commune.
118
<center>L'église Saint-Paul-Saint-Louis</center>La tribune. La cour s'y plaçait pour assister aux grandes cérémonies. Au dessus d'elle 1'orgue. Les Jésuites estimaient que la musique devait jouer un rôle essentiel pour éveiller la piété des fidèles. L'orgue, accompagnant chanteurs et musiciens, tint de plus en plus de place dans les cérémonies. L'instrument primitif, du à Guy Jolly (1640), comportait un buffet surmonté de cinq tourelles. Il a disparu à la Révolution. L'instrument actuel provient de la chapelle de l'ancien Hôtel-Dieu et de l'église du Saint-Esprit, disparue. Il fut remanié en 1867/71. Les tourelles du buffet sont surmontées de saint Paul entouré d'anges musiciens. Maître-Antoine Charpentier (1643-1704) et Jean-Philippe Rameau (1683-1764) furent maîtres de chapelle à l'église Saint-Paul.
L'église Saint-Paul-Saint-Louis
La tribune. La cour s'y plaçait pour assister aux grandes cérémonies. Au dessus d'elle 1'orgue. Les Jésuites estimaient que la musique devait jouer un rôle essentiel pour éveiller la piété des fidèles. L'orgue, accompagnant chanteurs et musiciens, tint de plus en plus de place dans les cérémonies. L'instrument primitif, du à Guy Jolly (1640), comportait un buffet surmonté de cinq tourelles. Il a disparu à la Révolution. L'instrument actuel provient de la chapelle de l'ancien Hôtel-Dieu et de l'église du Saint-Esprit, disparue. Il fut remanié en 1867/71. Les tourelles du buffet sont surmontées de saint Paul entouré d'anges musiciens. Maître-Antoine Charpentier (1643-1704) et Jean-Philippe Rameau (1683-1764) furent maîtres de chapelle à l'église Saint-Paul.
119
<center>L'église Saint-Paul-Saint-Louis</center>Bénitier offert par Victor Hugo, à l'occasion du mariage de sa fille.
L'église Saint-Paul-Saint-Louis
Bénitier offert par Victor Hugo, à l'occasion du mariage de sa fille.
120