Saint Eustache, Saint Merry

<center>La Canopée des Halles.</center> En 2007, Patrick Berger et Jacques Anziutti remportent le concours international lancé par la ville de Paris sur le site des Halles avec leur projet intitulé « La Canopée ». La porte Lescot, 26 m de large, s’ouvre sur le passage de la Canopée. Celui-ci s’ouvre directement sur le jardin Nelson-Mandela, par un franchissement de 96 m de large d’une portée égale à la largeur du jardin.
La Canopée des Halles.
En 2007, Patrick Berger et Jacques Anziutti remportent le concours international lancé par la ville de Paris sur le site des Halles avec leur projet intitulé « La Canopée ». La porte Lescot, 26 m de large, s’ouvre sur le passage de la Canopée. Celui-ci s’ouvre directement sur le jardin Nelson-Mandela, par un franchissement de 96 m de large d’une portée égale à la largeur du jardin.
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<center>La Canopée des Halles.</center> La structure comporte 15 ventelles inclinées en acier, constituées de membrures supérieures et inférieures courbes tubulaires.16 méridiens en acier PRS de forme courbe et de section trapézoïdale assurent la liaison entre les membrures et supportent les éléments de verrière. La verrière de la Canopée se compose d’une ossature en aluminium sur laquelle viennent reposer les vitrages.

En partie supérieure, un verre clair trempé de 6 mm d'épaisseur est doté d'un surfaçage en léger relief. il est revêtu en sous-face d'émaux translucides à base d'or et d'argent qui lui donnent sa teinte jaune dorée.
La Canopée des Halles.
La structure comporte 15 ventelles inclinées en acier, constituées de membrures supérieures et inférieures courbes tubulaires.16 méridiens en acier PRS de forme courbe et de section trapézoïdale assurent la liaison entre les membrures et supportent les éléments de verrière. La verrière de la Canopée se compose d’une ossature en aluminium sur laquelle viennent reposer les vitrages. En partie supérieure, un verre clair trempé de 6 mm d'épaisseur est doté d'un surfaçage en léger relief. il est revêtu en sous-face d'émaux translucides à base d'or et d'argent qui lui donnent sa teinte jaune dorée.
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<center>Fontaine des innocents.</center>La fontaine des Innocents, d'abord appelée fontaine des nymphes, a été réalisée en 1549 sous le règne du roi Henri II en remplacement d'une fontaine plus ancienne, remontant probablement à l'époque de Philippe Auguste, placée au centre du cimetière des innocents. Elle est l'œuvre de l'architecte Pierre Lescot, sa décoration et ses sculptures sont de Jean Goujon. A l’époque, elle ne comportait que trois arcades avec cinq naïades des côtés rue.
Fontaine des innocents.
La fontaine des Innocents, d'abord appelée fontaine des nymphes, a été réalisée en 1549 sous le règne du roi Henri II en remplacement d'une fontaine plus ancienne, remontant probablement à l'époque de Philippe Auguste, placée au centre du cimetière des innocents. Elle est l'œuvre de l'architecte Pierre Lescot, sa décoration et ses sculptures sont de Jean Goujon. A l’époque, elle ne comportait que trois arcades avec cinq naïades des côtés rue.
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<center>Fontaine des innocents.</center>En 1784 et 1785, l’église des innocents et le cimetière sont détruits pour des raisons d’insalubrité. Seule la fontaine des innocents est conservée. Elle est déplacée au centre de ce nouvel espace qui dés lors accueille le marché des innocents. Les architectes chargés de ces travaux décident de la reconfigurer et lui donner une forme de pavillon carré. Augustin Pajou sera chargé de la réalisation des nouvelles sculptures. Après la construction des halles de Victor Baltard, le marché des innocents est fermé. La fontaine est alors de nouveau déplacée, pour cette fois que quelques mètres. Le soubassement est refait avec des étages de six bassins sur chaque face et un grand bassin circulaire est réalisé. Sur chacune des trois faces originales, des pilastres jumelés d'ordre corinthien encadrent une arcade surmontée d'un attique et d'un fronton triangulaire. Les naïades au corps voilé, en bas-relief, s'insèrent entre les pilastres. Chacun des attiques est décoré de scènes mythologiques relatives aux sources et fontaines.
Fontaine des innocents.
En 1784 et 1785, l’église des innocents et le cimetière sont détruits pour des raisons d’insalubrité. Seule la fontaine des innocents est conservée. Elle est déplacée au centre de ce nouvel espace qui dés lors accueille le marché des innocents. Les architectes chargés de ces travaux décident de la reconfigurer et lui donner une forme de pavillon carré. Augustin Pajou sera chargé de la réalisation des nouvelles sculptures. Après la construction des halles de Victor Baltard, le marché des innocents est fermé. La fontaine est alors de nouveau déplacée, pour cette fois que quelques mètres. Le soubassement est refait avec des étages de six bassins sur chaque face et un grand bassin circulaire est réalisé. Sur chacune des trois faces originales, des pilastres jumelés d'ordre corinthien encadrent une arcade surmontée d'un attique et d'un fronton triangulaire. Les naïades au corps voilé, en bas-relief, s'insèrent entre les pilastres. Chacun des attiques est décoré de scènes mythologiques relatives aux sources et fontaines.
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<center>Bourse de Commerce</center> À l'emplacement approximatif où se trouve aujourd'hui la Bourse de commerce se trouvait l'hôtel de Soissons qui appartenait, au début du XIIIe siècle, à Jean II de Nesles. N'ayant pas d'héritiers, celui-ci en céda en 1232 la propriété à saint Louis, qui l'offrit à sa mère, Blanche de Castille, pour en faire sa résidence. Sur les instances du confesseur du roi Charles VIII, Jean Tisseran, celui-ci y installa en 1498, le couvent des filles repenties. À partir de 1572, Catherine de Médicis abandonna subitement le palais des Tuileries qu'elle faisait édifier et acquit un hôtel appelé d'Albret, constitué de diverses demeures qui voisinaient le couvent à l'est. Elle s'y installa et commença l'aménagement de ce qui allait devenir l'Hôtel de la Reine. L'ensemble du projet fut confié à l'architecte Jean Bullant qui s'y attela de 1572 à sa mort en 1578. De nombreuses améliorations y furent par la suite apportées au fil du temps, dont notamment en 1611 un magnifique portail élevé par Salomon de Brosse. La colonne astronomique cannelée, appelée également colonne Médicis, haute de 31 mètres, qui existe encore, est le seul vestige subsistant de cet hôtel. Victor Amédée de Savoie, prince de Carignan,  établit dans l'hôtel, en 1720, la Bourse de Paris. Ruiné par la banqueroute de Law, il dut vendre la propriété en 1740. La prévôté de Paris racheta le terrain et détruisit les bâtiments en 1748. La colonne, vendue séparément, fut acquise par Louis Petit de Bachaumont qui en fit ensuite don à la Ville de Paris.
Bourse de Commerce
À l'emplacement approximatif où se trouve aujourd'hui la Bourse de commerce se trouvait l'hôtel de Soissons qui appartenait, au début du XIIIe siècle, à Jean II de Nesles. N'ayant pas d'héritiers, celui-ci en céda en 1232 la propriété à saint Louis, qui l'offrit à sa mère, Blanche de Castille, pour en faire sa résidence. Sur les instances du confesseur du roi Charles VIII, Jean Tisseran, celui-ci y installa en 1498, le couvent des filles repenties. À partir de 1572, Catherine de Médicis abandonna subitement le palais des Tuileries qu'elle faisait édifier et acquit un hôtel appelé d'Albret, constitué de diverses demeures qui voisinaient le couvent à l'est. Elle s'y installa et commença l'aménagement de ce qui allait devenir l'Hôtel de la Reine. L'ensemble du projet fut confié à l'architecte Jean Bullant qui s'y attela de 1572 à sa mort en 1578. De nombreuses améliorations y furent par la suite apportées au fil du temps, dont notamment en 1611 un magnifique portail élevé par Salomon de Brosse. La colonne astronomique cannelée, appelée également colonne Médicis, haute de 31 mètres, qui existe encore, est le seul vestige subsistant de cet hôtel. Victor Amédée de Savoie, prince de Carignan, établit dans l'hôtel, en 1720, la Bourse de Paris. Ruiné par la banqueroute de Law, il dut vendre la propriété en 1740. La prévôté de Paris racheta le terrain et détruisit les bâtiments en 1748. La colonne, vendue séparément, fut acquise par Louis Petit de Bachaumont qui en fit ensuite don à la Ville de Paris.
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<center>Bourse de Commerce</center>Après la destruction de l’hôtel de Soissons,  la municipalité fit édifier à son emplacement un bâtiment à usage d’entrepôt et de magasin de vente des blés et des farines. De forme circulaire, construit par Le Camus de Mézières entre 1763 et 1766, cet édifice fut coiffé en 1782-1783 par une coupole en bois couvrant la cour, conçue par Le grand et Molinos, assemblée par le charpentier Roubo, et percée de 25 fenêtres et d'une baie à son sommet. Elle brûla le 16 octobre 1802, et fut remplacée en 1811 par une coupole en fer. Victime d'un  nouvel incendie en 1854, la halle au blé a été remplacée par l’actuelle Bourse de  commerce, construite par Blondel entre 1887 et 1899.
Bourse de Commerce
Après la destruction de l’hôtel de Soissons, la municipalité fit édifier à son emplacement un bâtiment à usage d’entrepôt et de magasin de vente des blés et des farines. De forme circulaire, construit par Le Camus de Mézières entre 1763 et 1766, cet édifice fut coiffé en 1782-1783 par une coupole en bois couvrant la cour, conçue par Le grand et Molinos, assemblée par le charpentier Roubo, et percée de 25 fenêtres et d'une baie à son sommet. Elle brûla le 16 octobre 1802, et fut remplacée en 1811 par une coupole en fer. Victime d'un nouvel incendie en 1854, la halle au blé a été remplacée par l’actuelle Bourse de commerce, construite par Blondel entre 1887 et 1899.
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<center>Bourse de Commerce</center>Colonne astrologique. Peut-être utilisée comme observatoire par les astrologues de Catherine de Médicis, cette colonne faisait partie de l'hôtel édifié par Jean Bullant entre 1572 et 1584, et communiquait avec les appartements de  la reine par une porte située à la hauteur du premier étage. L'hôtel dit de la reine, s'appela ensuite de Soissons car il fut acheté en 1606, restauré et agrandi par Charles de Bourbon-Condé, comte de Soissons. Transformé en maison de jeux au début du XVIIIe siècle, ce vaste édifice fut détruit en 1748. La colonne, vendue séparément, fut acquise par Louis Petit de Bachaumont qui en fit ensuite don à la Ville de Paris.
Bourse de Commerce
Colonne astrologique. Peut-être utilisée comme observatoire par les astrologues de Catherine de Médicis, cette colonne faisait partie de l'hôtel édifié par Jean Bullant entre 1572 et 1584, et communiquait avec les appartements de la reine par une porte située à la hauteur du premier étage. L'hôtel dit de la reine, s'appela ensuite de Soissons car il fut acheté en 1606, restauré et agrandi par Charles de Bourbon-Condé, comte de Soissons. Transformé en maison de jeux au début du XVIIIe siècle, ce vaste édifice fut détruit en 1748. La colonne, vendue séparément, fut acquise par Louis Petit de Bachaumont qui en fit ensuite don à la Ville de Paris.
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<center> Parvis des halles. </center>Écoute. 1986. « À l’écoute des rumeurs souterraines, tel un galet, cette sculpture est échouée au hasard d’une marée imaginaire, sur les rivages du temps. » Henri de Miller (1953 – 1999).
Parvis des halles.
Écoute. 1986. « À l’écoute des rumeurs souterraines, tel un galet, cette sculpture est échouée au hasard d’une marée imaginaire, sur les rivages du temps. » Henri de Miller (1953 – 1999).
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<center>Saint Eustache</center> Les origines de l'église Saint-Eustache remontent au début du XIIIe siècle. Une chapelle consacrée à sainte Agnès fut le premier édifice construit. Née au IIIe siècle à Rome, Agnès, dont le martyre fut rapporté par saint Damase, par saint Ambroise et par Prudence, mourut en 303 à l'âge de treize ans. Dès 1223, Sainte-Agnès fut érigée en paroisse et prit le nom de Saint-Eustache. La raison la plus probable de la nouvelle appellation serait le transfert d'une relique du martyr saint Eustache dans la nouvelle église, relique jusqu'alors détenue par l'abbaye de Saint-Denis. En 1532, il fut enfin décidé de construire une église digne du cœur de Paris. Les travaux furent successivement confiés à Boccador, Nicolas Le Mercier et Charles David, gendre du précédent. L'église a l'élévation du style gothique, les courbures du roman et les ornements de la Renaissance. Après maintes interruptions, l'église fut terminée en 1633. La façade occidentale date de 1754, l'architecte étant Jean Hardouin-Mansart de Jouy. Les fenêtres sont en forme de coeur puis de fleurs de lys pour celles construites sous François Ier.
Saint Eustache
Les origines de l'église Saint-Eustache remontent au début du XIIIe siècle. Une chapelle consacrée à sainte Agnès fut le premier édifice construit. Née au IIIe siècle à Rome, Agnès, dont le martyre fut rapporté par saint Damase, par saint Ambroise et par Prudence, mourut en 303 à l'âge de treize ans. Dès 1223, Sainte-Agnès fut érigée en paroisse et prit le nom de Saint-Eustache. La raison la plus probable de la nouvelle appellation serait le transfert d'une relique du martyr saint Eustache dans la nouvelle église, relique jusqu'alors détenue par l'abbaye de Saint-Denis. En 1532, il fut enfin décidé de construire une église digne du cœur de Paris. Les travaux furent successivement confiés à Boccador, Nicolas Le Mercier et Charles David, gendre du précédent. L'église a l'élévation du style gothique, les courbures du roman et les ornements de la Renaissance. Après maintes interruptions, l'église fut terminée en 1633. La façade occidentale date de 1754, l'architecte étant Jean Hardouin-Mansart de Jouy. Les fenêtres sont en forme de coeur puis de fleurs de lys pour celles construites sous François Ier.
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<center>Saint Eustache</center> L'église de Saint-Eustache fut construite de 1532 à 1640. Unique en son genre, son plan est celui d'une cathédrale gothique, tandis que sa décoration est Renaissance. Avec ses 33,5 m de haut, 100 m de long et 43 m de large, l'église Saint-Eustache est considérée comme l'un des plus beaux monuments religieux de Paris. La façade sud permet d'apprécier la beauté de l'édifice grâce à la perspective largement ouverte par les jardins des Halles. Le chevet apparaît alors avec le gracieux campanile qui surmonte la Chapelle de la Vierge. L'église Saint-Eustache possède un cadran solaire ainsi qu'une méridienne, tous deux positionnés sur sa façade sud. La méridienne, se trouve au-dessus et à gauche du portail .
Saint Eustache
L'église de Saint-Eustache fut construite de 1532 à 1640. Unique en son genre, son plan est celui d'une cathédrale gothique, tandis que sa décoration est Renaissance. Avec ses 33,5 m de haut, 100 m de long et 43 m de large, l'église Saint-Eustache est considérée comme l'un des plus beaux monuments religieux de Paris. La façade sud permet d'apprécier la beauté de l'édifice grâce à la perspective largement ouverte par les jardins des Halles. Le chevet apparaît alors avec le gracieux campanile qui surmonte la Chapelle de la Vierge. L'église Saint-Eustache possède un cadran solaire ainsi qu'une méridienne, tous deux positionnés sur sa façade sud. La méridienne, se trouve au-dessus et à gauche du portail .
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<center>Saint Eustache</center>
Saint Eustache
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<center>Saint Eustache</center> Eustache de Mâcon (IIIe siècle), Placidus de son vrai nom, né à Mâcon, général romain aimant chasser, converti au christianisme, prit le nom d’Eustache après avoir vu apparaître un crucifix entre les bois d’un cerf qu’il poursuivait. Le cerf crucifère rappelle la vision de saint Eustache.
Saint Eustache
Eustache de Mâcon (IIIe siècle), Placidus de son vrai nom, né à Mâcon, général romain aimant chasser, converti au christianisme, prit le nom d’Eustache après avoir vu apparaître un crucifix entre les bois d’un cerf qu’il poursuivait. Le cerf crucifère rappelle la vision de saint Eustache.
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<center>Saint Eustache</center> Le projet initial, qui comprenait deux tours à deux étages reliées entre elles par une galerie, se vit transformé par le lourd fronton qui écrase la façade en 1754. En 1790, l'architecte Moreau en termina l'exécution. La tour sud reste encore inachevée jusqu'à aujourd'hui.
Saint Eustache
Le projet initial, qui comprenait deux tours à deux étages reliées entre elles par une galerie, se vit transformé par le lourd fronton qui écrase la façade en 1754. En 1790, l'architecte Moreau en termina l'exécution. La tour sud reste encore inachevée jusqu'à aujourd'hui.
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<center>Saint Eustache</center> Cette voie porta le nom de rue du Séjour sous Charles V que le peuple changea plus tard en celui rue du Jour qui lui est resté et qui est le nom officiel de la rue depuis le XVIIe siècle. C'est un ancien chemin de ronde intérieur de l'enceinte de Philippe Auguste.
Saint Eustache
Cette voie porta le nom de rue du Séjour sous Charles V que le peuple changea plus tard en celui rue du Jour qui lui est resté et qui est le nom officiel de la rue depuis le XVIIe siècle. C'est un ancien chemin de ronde intérieur de l'enceinte de Philippe Auguste.
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<center>Saint Eustache</center> Portail Nord. Aux croisillons Nord et Sud, des portails en plein cintre sont disposés comme des portails gothiques. Ils n'ont pas recouvré les statuettes de leur voussure. Statues de sainte Geneviève, à gauche, et de saint Denis, à droite..
Saint Eustache
Portail Nord. Aux croisillons Nord et Sud, des portails en plein cintre sont disposés comme des portails gothiques. Ils n'ont pas recouvré les statuettes de leur voussure. Statues de sainte Geneviève, à gauche, et de saint Denis, à droite..
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<center>Saint Eustache</center> Le portail Nord s'ouvre entre deux tourelles d'escalier.
Saint Eustache
Le portail Nord s'ouvre entre deux tourelles d'escalier.
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<center>Saint Eustache</center> L'église Saint-Eustache s'articule autour d'une nef à cinq vaisseaux et d'un transept non saillant. Elle est flanquée de bas-côtés doubles, d'un chœur entouré d'un double déambulatoire et de 24 chapelles. Au fond, le maître-autel, œuvre de Baltard.
Saint Eustache
L'église Saint-Eustache s'articule autour d'une nef à cinq vaisseaux et d'un transept non saillant. Elle est flanquée de bas-côtés doubles, d'un chœur entouré d'un double déambulatoire et de 24 chapelles. Au fond, le maître-autel, œuvre de Baltard.
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<center>Saint Eustache</center> Une petite galerie, le triforium, court tout autour de l'édifice, au dessus des grandes arcades. Le chœur est remarquable par ses vitraux signés Soulignac (1631) représentant les Apôtres et les Docteurs de l'Eglise, avec au centre sainte Agnès et le Christ ressuscité. Le chœur possède également des stalles, installées après la Révolution, ainsi qu'un maître-autel dessiné par Victor Baltard.
Saint Eustache
Une petite galerie, le triforium, court tout autour de l'édifice, au dessus des grandes arcades. Le chœur est remarquable par ses vitraux signés Soulignac (1631) représentant les Apôtres et les Docteurs de l'Eglise, avec au centre sainte Agnès et le Christ ressuscité. Le chœur possède également des stalles, installées après la Révolution, ainsi qu'un maître-autel dessiné par Victor Baltard.
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<center>Saint Eustache</center> Les neuf vitraux du chœur sont dus à Antoine Soulignac (1631). Saint Pierre, Saint Eustache, sainte Agnès et le Christ ressuscité, saint Paul.
Saint Eustache
Les neuf vitraux du chœur sont dus à Antoine Soulignac (1631). Saint Pierre, Saint Eustache, sainte Agnès et le Christ ressuscité, saint Paul.
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<center>Saint Eustache</center> Saint Paul et Saint Jacques le Majeur
Saint Eustache
Saint Paul et Saint Jacques le Majeur
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<center>Saint Eustache</center> A droite, Saint Thomas et Saint Simon.
Saint Eustache
A droite, Saint Thomas et Saint Simon.
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<center>Saint Eustache</center> A gauche, saint Philippe et saint Jude. Au centre, Saint Thomas et Saint Simon. A droite, Saint Mathieu et saint Germain,.
Saint Eustache
A gauche, saint Philippe et saint Jude. Au centre, Saint Thomas et Saint Simon. A droite, Saint Mathieu et saint Germain,.
22
<center>Saint Eustache</center> L'église Saint-Eustache relève stylistiquement du gothique flamboyant et du style Renaissance. Elle impressionne tout particulièrement le visiteur par la hauteur de sa nef (33 m) supérieure à celle de Notre-Dame (29 m).
Saint Eustache
L'église Saint-Eustache relève stylistiquement du gothique flamboyant et du style Renaissance. Elle impressionne tout particulièrement le visiteur par la hauteur de sa nef (33 m) supérieure à celle de Notre-Dame (29 m).
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<center>Saint Eustache</center> La hauteur de voûte ainsi que ses imposantes masses verticales avec ogives, liernes et tierceron et clés pendantes se réfèrent au gothique flamboyant alors que la juxtaposition des ordres antiques, les piliers flanqués de pilastres et la riche décoration des chapiteaux traduisent plus, quant à eux, le style Renaissance.
Saint Eustache
La hauteur de voûte ainsi que ses imposantes masses verticales avec ogives, liernes et tierceron et clés pendantes se réfèrent au gothique flamboyant alors que la juxtaposition des ordres antiques, les piliers flanqués de pilastres et la riche décoration des chapiteaux traduisent plus, quant à eux, le style Renaissance.
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<center>Saint Eustache</center>
Saint Eustache
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<center>Saint Eustache</center>
Saint Eustache
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<center>Saint Eustache</center> La clé pendante du chœur.
Saint Eustache
La clé pendante du chœur.
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<center>Saint Eustache</center> Dans la nef, se trouvent la chaire dessinée par Baltard et sculptée par Victor Pyanet..
Saint Eustache
Dans la nef, se trouvent la chaire dessinée par Baltard et sculptée par Victor Pyanet..
28
<center>Saint Eustache</center> ...et en vis-à-vis, le banc d'œuvre de Cartaud représentant le Triomphe de sainte Agnès sculpté par Lepautre  en 1720, sur les dessins de Jean-Sylvain Cartaud..
Saint Eustache
...et en vis-à-vis, le banc d'œuvre de Cartaud représentant le Triomphe de sainte Agnès sculpté par Lepautre en 1720, sur les dessins de Jean-Sylvain Cartaud..
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<center>Saint Eustache</center> Banc d'œuvre.  Il a la forme d'un portique auquel un grand médaillon, tenu par des anges et orné d'un Christ en croix, est suspendu.
Saint Eustache
Banc d'œuvre. Il a la forme d'un portique auquel un grand médaillon, tenu par des anges et orné d'un Christ en croix, est suspendu.
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<center>Saint Eustache</center> Banc d'œuvre.  La voûte, soutenue par quatre colonnes cannelées ioniques, est couronnée par une apothéose de sainte Agnès.
Saint Eustache
Banc d'œuvre. La voûte, soutenue par quatre colonnes cannelées ioniques, est couronnée par une apothéose de sainte Agnès.
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<center>Saint Eustache</center> Loge royale.
Saint Eustache
Loge royale.
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<center>Saint Eustache</center>
Saint Eustache
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<center>Saint Eustache</center> Les grandes orgues ont été plusieurs fois restauré.  Elles ont été reconstruites presque intégralement par le facteur hollandais Van Den Heuvel en 1989, à l'exception du buffetde Baltard qui est d'origine et de quelques jeux dont les grands tuyaux de la Montre qui datent de 1854.
Saint Eustache
Les grandes orgues ont été plusieurs fois restauré. Elles ont été reconstruites presque intégralement par le facteur hollandais Van Den Heuvel en 1989, à l'exception du buffetde Baltard qui est d'origine et de quelques jeux dont les grands tuyaux de la Montre qui datent de 1854.
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<center>Saint Eustache</center> L'orgue, conçu par Jean-Louis Coignet, expert de la Ville de Paris, et Jean Guillou, possède deux consoles : une, à traction mécanique avec machines Barker, qui se trouve en tribune, et une autre, à traction électrique, destinée aux concerts, qui se trouve dans la nef.
Saint Eustache
L'orgue, conçu par Jean-Louis Coignet, expert de la Ville de Paris, et Jean Guillou, possède deux consoles : une, à traction mécanique avec machines Barker, qui se trouve en tribune, et une autre, à traction électrique, destinée aux concerts, qui se trouve dans la nef.
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<center>Saint Eustache</center>  Sainte Cécile trône tout en haut du buffet du grand orgue. A droite, le roi David joue de la harpe, sculpture due à Eugène Guillaume (1822-1905)
Saint Eustache
Sainte Cécile trône tout en haut du buffet du grand orgue. A droite, le roi David joue de la harpe, sculpture due à Eugène Guillaume (1822-1905)
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<center>Saint Eustache</center> Simon Vouet, Martyre de saint Eustache, 1635, huile sur toile.  A l'origine,
Saint Eustache
Simon Vouet, Martyre de saint Eustache, 1635, huile sur toile. A l'origine, "Le martyre de Saint Eustache" (1634)constituait la partie inférieure du retable dressé derrière le maître-autel de l'église. L'autre partie, "l'apothéose de Saint Eustache" se trouve actuellement au musée des Beaux-Arts de Nantes. Après s'être rendu en Angleterre, à Constantinople et en Italie, Simon Vouet revient dans sa ville natale, Paris, pour y devenir l'un des peintres les plus représentatifs du mouvement de la Réforme catholique. Sur ce tableau, est représenté Eustache détournant son visage du dieu païen que Trajan lui demande d'adorer. Le général romain est alors condamné par l'empereur à-être brûlé -vif dans un taureau d'airain, ainsi que sa femme et ses deux fils visibles au milieu des fumées dégagées par le brasier. Des angelots porteurs de couronnes de lauriers sont là. pour manifester la reconnaissance divine et anticiper l'accueil d'Eustache et de sa famille auprès de Dieu. Toute la toile est sensée évoquer le chemin de lumière que Dieu dresse devant tout homme qui, à la suite du Christ, témoigne de son Nom. "Le martyre de Saint Eustache" reste l'une des œuvres les plus brillantes du peintre qui y déploie tous ses talents de metteur en scène.
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<center>Saint Eustache</center> Martyre de Ste-Agnès, d'après Le Dominiquin, par Caminade.
Saint Eustache
Martyre de Ste-Agnès, d'après Le Dominiquin, par Caminade.
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<center>Saint Eustache</center>Chapelle des fonts baptismaux. L'Adorarion des Mages, d'après Rubens,François-Guillaume Ménageo, XVIIIe. Comme toutes les chapelles, elle a constamment changé de nom, reflétant ainsi l'histoire de l'église. Dédiée à Saint Denis en 1619, lorsque Marie de Beauvilliers, abbesse de Montmartre, offre un extrait des reliques du saint et de ses compagnons martyrs, elle reste la chapelle Saint-Jean-Baptiste depuis qu'au milieu du siècle dernier, le baptistère y a été installé. La copie XVIIIe, l'adoration des Mages de Rubens, peut faire songer à la pompe des costumes lors des cérémonies qui firent la gloire de Saint-Eustache, par excellence paroisse de la noblesse de robe.
Saint Eustache
Chapelle des fonts baptismaux. L'Adorarion des Mages, d'après Rubens,François-Guillaume Ménageo, XVIIIe. Comme toutes les chapelles, elle a constamment changé de nom, reflétant ainsi l'histoire de l'église. Dédiée à Saint Denis en 1619, lorsque Marie de Beauvilliers, abbesse de Montmartre, offre un extrait des reliques du saint et de ses compagnons martyrs, elle reste la chapelle Saint-Jean-Baptiste depuis qu'au milieu du siècle dernier, le baptistère y a été installé. La copie XVIIIe, l'adoration des Mages de Rubens, peut faire songer à la pompe des costumes lors des cérémonies qui firent la gloire de Saint-Eustache, par excellence paroisse de la noblesse de robe.
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<center>Saint Eustache</center> La chapelle de Notre-Dame-des-Sept-Douleurs était connue sous Louis XIII comme la chapelle du surintendant des Finances, Claude de Bullion. Statue d'une Vierge de douleur. Peintures de Léon Riesener (XIXe siècle).
Saint Eustache
La chapelle de Notre-Dame-des-Sept-Douleurs était connue sous Louis XIII comme la chapelle du surintendant des Finances, Claude de Bullion. Statue d'une Vierge de douleur. Peintures de Léon Riesener (XIXe siècle).
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<center>Saint Eustache</center>  Chapelle des Pèlerins-d'Emmaüs. Scène naïve représentant  toute une série de personnages travaillant aux Halles, une manière de rappeler l’importance de l’édifice dans l’histoire du marché central de Paris. Robert Mason, Le départ des fruits et légumes du coeur de Paris, le 28 février 1969.
Saint Eustache
Chapelle des Pèlerins-d'Emmaüs. Scène naïve représentant toute une série de personnages travaillant aux Halles, une manière de rappeler l’importance de l’édifice dans l’histoire du marché central de Paris. Robert Mason, Le départ des fruits et légumes du coeur de Paris, le 28 février 1969.
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<center>Saint Eustache</center> <center> Verrière du transept sud : La Nativité (XIXe siècle).
Saint Eustache
Verrière du transept sud : La Nativité (XIXe siècle).
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<center>Saint Eustache</center>  Verrière du transept sud : La Nativité (XIXe siècle).
Saint Eustache
Verrière du transept sud : La Nativité (XIXe siècle).
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<center>Saint Eustache</center>  Verrière du transept sud. Les rois : ?, David, Salomon, Ozias, Ezechias.
Saint Eustache
Verrière du transept sud. Les rois : ?, David, Salomon, Ozias, Ezechias.
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<center>Saint Eustache</center> La chapelle Saint-Louis avec son vitrail XIXe siècle sur l'éducation de Louis IX.
Saint Eustache
La chapelle Saint-Louis avec son vitrail XIXe siècle sur l'éducation de Louis IX.
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<center>Saint Eustache</center> La chapelle Sainte-Geneviève, depuis 1803, précédemment Saint Jean, Saint Brice et Saint Guillaume, et en 1780, Saint Jean l'Evangéliste, a été fondé en 1542 par Jehan Brice, marchand et bourgeois de Paris, allié à Etienne Tonnelier, curé de Saint-Eustache entre 1608 et 1645. Le tableau du peintre florentin du XVIe siècle Santo di Tito, Tobie et l'Ange, fait partie des prises de guerre de Napoléon Ier. On pourrait appeler cette œuvre maniériste, d'une élégance extrême,
Saint Eustache
La chapelle Sainte-Geneviève, depuis 1803, précédemment Saint Jean, Saint Brice et Saint Guillaume, et en 1780, Saint Jean l'Evangéliste, a été fondé en 1542 par Jehan Brice, marchand et bourgeois de Paris, allié à Etienne Tonnelier, curé de Saint-Eustache entre 1608 et 1645. Le tableau du peintre florentin du XVIe siècle Santo di Tito, Tobie et l'Ange, fait partie des prises de guerre de Napoléon Ier. On pourrait appeler cette œuvre maniériste, d'une élégance extrême, "La fidélité de Dieu" : Dieu nous enveloppe de sa présence - Les ailes de l'ange entourent Tobie -, il prend la main de celui qui l'appelle.
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<center>Saint Eustache</center> Chapelle Saint-Vincent de Paul. Toile due vraisembleblement à Simon Vouet. Sur le mur Ouest, l'espace est réparti de manière cruciforme. A la base du bras vertical de la croix, la naissance de la Vierge inaugure l'Evangile, tandis qu'à son sommet la vision de Saint Jean dans l'Apocalypse nous fait entrer dans l'histoire de la lutte du bien et du mal. Horizontalement on passe de la gauche avec Saint Jean Baptiste montrant l'agneau, à Saint Louis à droite. L’Eglise, symbolisée par Sainte Marguerite victorieuse du dragon, occupe le centre du système.
Saint Eustache
Chapelle Saint-Vincent de Paul. Toile due vraisembleblement à Simon Vouet. Sur le mur Ouest, l'espace est réparti de manière cruciforme. A la base du bras vertical de la croix, la naissance de la Vierge inaugure l'Evangile, tandis qu'à son sommet la vision de Saint Jean dans l'Apocalypse nous fait entrer dans l'histoire de la lutte du bien et du mal. Horizontalement on passe de la gauche avec Saint Jean Baptiste montrant l'agneau, à Saint Louis à droite. L’Eglise, symbolisée par Sainte Marguerite victorieuse du dragon, occupe le centre du système.
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<center>Saint Eustache</center> Chapelle Saint-Vincent de Paul. Les peintures murales sont, vraisemblablement, dues à Simon Vouet. Saint Joachim, Présentation de Marie au Temple et la donatrice Anne de Mousigot, veuve de Nicolas de Bourlon, échevin de Paris, propriétaire de la Chapelle. 1634
Saint Eustache
Chapelle Saint-Vincent de Paul. Les peintures murales sont, vraisemblablement, dues à Simon Vouet. Saint Joachim, Présentation de Marie au Temple et la donatrice Anne de Mousigot, veuve de Nicolas de Bourlon, échevin de Paris, propriétaire de la Chapelle. 1634
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<center>Saint Eustache</center> Chapelle Saint-Vincent-de-Paul. La Vie du Christ, tryptique en bronze, avec patine d'or bland, de Keith Haring.
Saint Eustache
Chapelle Saint-Vincent-de-Paul. La Vie du Christ, tryptique en bronze, avec patine d'or bland, de Keith Haring.
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<center>Saint Eustache</center>Chapelle Sainte-Madeleine. Rutilio Manetti, L'Extase de la Madeleine, vers 1625, huile sur toile,
Saint Eustache
Chapelle Sainte-Madeleine. Rutilio Manetti, L'Extase de la Madeleine, vers 1625, huile sur toile,
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<center>Saint Eustache</center> Chapelle Saint-Louis-de-Gonzague. La chapelle familiale des Colbert contient un monument incomplet. Tel que l'avait conçu son créateur, le peintre Lebrun, il comportait entre autres une arcade d'où descendait un ange tenant la Bible ouverte : ainsi Colbert priait-il l'Ecriture. Son effigie est l'œuvre de Coysevox, auteur du Louis XIV du chœur de Notre-Dame. Les deux figures allégoriques qui entourent le ministre du Roi Soleil représentent, à gauche, la Fidélité (aux Lys et à Rome), œuvre du même sculpteur, et à droite, la Foi, dite parfois de l'Abondance, associant la flamme de la Pentecôte et la richesse, œuvre de son confrère Tuby. Tout le monument est en mouvement : la fameuse torsion baroque, à la fois manifestée et cachée par les draperies, anime les trois figures.
Saint Eustache
Chapelle Saint-Louis-de-Gonzague. La chapelle familiale des Colbert contient un monument incomplet. Tel que l'avait conçu son créateur, le peintre Lebrun, il comportait entre autres une arcade d'où descendait un ange tenant la Bible ouverte : ainsi Colbert priait-il l'Ecriture. Son effigie est l'œuvre de Coysevox, auteur du Louis XIV du chœur de Notre-Dame. Les deux figures allégoriques qui entourent le ministre du Roi Soleil représentent, à gauche, la Fidélité (aux Lys et à Rome), œuvre du même sculpteur, et à droite, la Foi, dite parfois de l'Abondance, associant la flamme de la Pentecôte et la richesse, œuvre de son confrère Tuby. Tout le monument est en mouvement : la fameuse torsion baroque, à la fois manifestée et cachée par les draperies, anime les trois figures.
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<center>Saint Eustache</center> Le tombeau de Colbert. À sa mort en 1683, Colbert est inhumé dans l'église Saint-Eustache, dont il était paroissien. Deux ans après, sa veuve, Marie Charron, commande aux sculpteurs Tuby et Coysevox l'exécution d'un tombeau dont le dessin est fourni par Charles Le Brun. Une statue de Colbert, à genoux, les mains jointes, revêtu du manteau de chevalier de l'ordre du Saint-Esprit, est posée sur un sarcophage de marbre noir. Un ange tenant un livre ouvert lui fait face.
Saint Eustache
Le tombeau de Colbert. À sa mort en 1683, Colbert est inhumé dans l'église Saint-Eustache, dont il était paroissien. Deux ans après, sa veuve, Marie Charron, commande aux sculpteurs Tuby et Coysevox l'exécution d'un tombeau dont le dessin est fourni par Charles Le Brun. Une statue de Colbert, à genoux, les mains jointes, revêtu du manteau de chevalier de l'ordre du Saint-Esprit, est posée sur un sarcophage de marbre noir. Un ange tenant un livre ouvert lui fait face.
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<center>Saint Eustache</center> Le tombeau de Colbert.  La Foi ou l'Abondance par Tuby.
Saint Eustache
Le tombeau de Colbert. La Foi ou l'Abondance par Tuby.
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<center>Saint Eustache</center> Le tombeau de Colbert. La Fidélité par Coysevox.
Saint Eustache
Le tombeau de Colbert. La Fidélité par Coysevox.
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<center>Saint Eustache</center> Chapelle de la Vierge. Le peintre Thomas Couture (1815-1879) l'a enrichie de trois grandes fresques sur le thème de la Vierge. Panneau de gauche : « La Vierge étoile des marins ». Panneau central : « La Vierge triomphante adorée par les Anges ». Panneau de droite : «La Vierge consolatrice des affligés».
Saint Eustache
Chapelle de la Vierge. Le peintre Thomas Couture (1815-1879) l'a enrichie de trois grandes fresques sur le thème de la Vierge. Panneau de gauche : « La Vierge étoile des marins ». Panneau central : « La Vierge triomphante adorée par les Anges ». Panneau de droite : «La Vierge consolatrice des affligés».
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<center>Saint Eustache</center> Les vitraux sont du XIXe siècle et représentent une série de rois et de saints. A gauche, le roi David, saint Jean, saint Joachim, sainte Anne. Au centre, l'Annonciation encadrée par deux anges. A droite, sainte Elisabeth, saint Zacharie, saint Jean-Baptiste, saint Joseph.
Saint Eustache
Les vitraux sont du XIXe siècle et représentent une série de rois et de saints. A gauche, le roi David, saint Jean, saint Joachim, sainte Anne. Au centre, l'Annonciation encadrée par deux anges. A droite, sainte Elisabeth, saint Zacharie, saint Jean-Baptiste, saint Joseph.
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<center>Saint Eustache</center> Statue de la Vierge sculptée par Pigalle pour la chapelle des Invalides.
Saint Eustache
Statue de la Vierge sculptée par Pigalle pour la chapelle des Invalides.
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<center>Saint Eustache</center> Vierge à l'Enfant de Pigalle, 1748.
Saint Eustache
Vierge à l'Enfant de Pigalle, 1748.
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<center>Saint Eustache</center> La chapelle des Charcutiers (ou Saint-André). Le ravissement de saint André, Isidore Pils.
Saint Eustache
La chapelle des Charcutiers (ou Saint-André). Le ravissement de saint André, Isidore Pils.
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<center>Saint Eustache</center> Vitrail contemporain sur le thème du Souvenir
dans la chapelle des Charcutiers (ou Saint-André).
Saint Eustache
Vitrail contemporain sur le thème du Souvenir dans la chapelle des Charcutiers (ou Saint-André).
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<center>Saint Eustache</center> 5ème chapelle chœur sud. La Chapelle du Souvenir, dite des Charcutiers, placée sous le patronage de l'Association le Souvenir de la Charcuterie Française, vient d'être aménagée par l'artiste suisse John Armleder, dans la continuité du programme Nouveaux Commanditaires de la Fondation de France.
Fondée en 1230, cette chapelle fut entre1648 et1692 celle de la Confrérie de la communauté des peintres et sculpteurs, noyau de la future Académie des Beaux-Arts avant d'être attribuée à la corporation des charcutiers au cours du XVIIe siècle.
En haut du mur Ouest, la peinture murale de Pils (auteur du plafond du grand escalier du Palais Garnier) montre un cavalier romain repoussant une chrétienne venue pour recueillir le sang de Saint André crucifié, geste manifestant l'importance des reliques.
Saint Eustache
5ème chapelle chœur sud. La Chapelle du Souvenir, dite des Charcutiers, placée sous le patronage de l'Association le Souvenir de la Charcuterie Française, vient d'être aménagée par l'artiste suisse John Armleder, dans la continuité du programme Nouveaux Commanditaires de la Fondation de France. Fondée en 1230, cette chapelle fut entre1648 et1692 celle de la Confrérie de la communauté des peintres et sculpteurs, noyau de la future Académie des Beaux-Arts avant d'être attribuée à la corporation des charcutiers au cours du XVIIe siècle. En haut du mur Ouest, la peinture murale de Pils (auteur du plafond du grand escalier du Palais Garnier) montre un cavalier romain repoussant une chrétienne venue pour recueillir le sang de Saint André crucifié, geste manifestant l'importance des reliques.
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<center>Saint Eustache</center> Chapelle des Charcutiers (anciennement chapelle de Saint-André). Isidore Pils, Le Martyre de saint André, 1854.
Saint Eustache
Chapelle des Charcutiers (anciennement chapelle de Saint-André). Isidore Pils, Le Martyre de saint André, 1854.
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<center>Saint Eustache</center> Chapelle des Saints-Anges. Peintures murales du XVIIe siècle. Cette chapelle fit l’objet en 1633 d’un marché de décoration passé entre la famille des du Val et le peintre Antoine Ricard (1600-1652). En bas ,tableau d'Armand Cambon, Les Saints Anges portant à Dieu les prières des hommes, exposé au Salon de 1866. Christ apparaissant dans une gloire, à ses pieds, sainte Radegonde, sainte Lucrèce et quatre donateurs, écussons des familles Duval et Lesecq (au-dessous de la peinture qui représente les donateurs de la chapelle, Charles du Val, son épouse Lucrèce de Montivilliers, son fils Claude en ecclésiastique ainsi que ses gendres).
Saint Eustache
Chapelle des Saints-Anges. Peintures murales du XVIIe siècle. Cette chapelle fit l’objet en 1633 d’un marché de décoration passé entre la famille des du Val et le peintre Antoine Ricard (1600-1652). En bas ,tableau d'Armand Cambon, Les Saints Anges portant à Dieu les prières des hommes, exposé au Salon de 1866. Christ apparaissant dans une gloire, à ses pieds, sainte Radegonde, sainte Lucrèce et quatre donateurs, écussons des familles Duval et Lesecq (au-dessous de la peinture qui représente les donateurs de la chapelle, Charles du Val, son épouse Lucrèce de Montivilliers, son fils Claude en ecclésiastique ainsi que ses gendres).
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<center>Saint Eustache</center> Chapelle Sainte-Agnès. Copie de La Déposition du Christ, d'après Luca Giordano, de Théophile Vauchelet (XIXe siècle).
Saint Eustache
Chapelle Sainte-Agnès. Copie de La Déposition du Christ, d'après Luca Giordano, de Théophile Vauchelet (XIXe siècle).
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<center>Saint Eustache</center> Chapelle Sainte-Agnès. Le Martyre de sainte Agnès, de Théophile Vauchelet (XIXe siècle).
Saint Eustache
Chapelle Sainte-Agnès. Le Martyre de sainte Agnès, de Théophile Vauchelet (XIXe siècle).
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<center>Saint Eustache</center> Chapelle Sainte-Agnès.
Saint Eustache
Chapelle Sainte-Agnès.
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<center>Saint Eustache</center> Chapelle du Sacré-Cœur. Peintures de Charles-Philippe Larivière (XIXe siècle).
Saint Eustache
Chapelle du Sacré-Cœur. Peintures de Charles-Philippe Larivière (XIXe siècle).
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<center>Saint Eustache</center> Eustache</center> Chapelle du Sacré-Cœur.
Saint Eustache
Eustache Chapelle du Sacré-Cœur.
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<center>Saint Eustache</center> Chapelle du Sacré-Cœur. Peintures de Charles-Philippe Larivière (XIXe siècle).
Saint Eustache
Chapelle du Sacré-Cœur. Peintures de Charles-Philippe Larivière (XIXe siècle).
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<center>Saint Eustache</center> Verrière du transept nord : L'Annonciation (XIXe siècle). A gauche, Jésus au Calvaire («Plangebant et Lamenta») par Émile Signol (1804-1892)
Saint Eustache
Verrière du transept nord : L'Annonciation (XIXe siècle). A gauche, Jésus au Calvaire («Plangebant et Lamenta») par Émile Signol (1804-1892)
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<center>Saint Eustache</center> En haut, saint Mathieu, saint Marc, la Sainte Trinité, saint Luc et saint Jean. En bas, l'Annonciation.
Saint Eustache
En haut, saint Mathieu, saint Marc, la Sainte Trinité, saint Luc et saint Jean. En bas, l'Annonciation.
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<center>Saint Eustache</center> Statue de saint Jean l'Évangéliste. (XVe siècle)
Saint Eustache
Statue de saint Jean l'Évangéliste. (XVe siècle)
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<center>Saint Eustache</center> Chapelle des Âmes-du-Purgatoire. Ecce Homo d'Antoine Étex (1808-1888).
Saint Eustache
Chapelle des Âmes-du-Purgatoire. Ecce Homo d'Antoine Étex (1808-1888).
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<center>Saint Eustache</center> Chapelle des Âmes-du-Purgatoire.
Saint Eustache
Chapelle des Âmes-du-Purgatoire.
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<center>Saint Eustache</center> Chapelle des Âmes-du-Purgatoire. La Transfiguration (1855) peinture d'Albert Magimel. A gauche, le roi David, à droite, Moïse.
Saint Eustache
Chapelle des Âmes-du-Purgatoire. La Transfiguration (1855) peinture d'Albert Magimel. A gauche, le roi David, à droite, Moïse.
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<center>Saint Eustache</center> Chapelle des Saints-Innocents. Le mariage de la Vierge, par Henry Triqueti. Deux anges (XIXe siècle) au-dessus de l'autel.
Saint Eustache
Chapelle des Saints-Innocents. Le mariage de la Vierge, par Henry Triqueti. Deux anges (XIXe siècle) au-dessus de l'autel.
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<center>Saint Eustache</center> Chapelle des Saints-Innocents.
Saint Eustache
Chapelle des Saints-Innocents.
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<center>Saint Eustache</center> Chapelle des Saints-Innocents. Le songe de Joseph. Le style de la tête de l'ange permettrait d'attribuer ce tableau à Désiré-François Laugé.
Saint Eustache
Chapelle des Saints-Innocents. Le songe de Joseph. Le style de la tête de l'ange permettrait d'attribuer ce tableau à Désiré-François Laugé.
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<center>Saint Eustache</center> La chapelle Sainte-Cécile. En bas, Le Mariage de la Vierge (1858), tableau de Léon Brunel-Roque. Statue de sainte Cécile (XIXe siècle)
Saint Eustache
La chapelle Sainte-Cécile. En bas, Le Mariage de la Vierge (1858), tableau de Léon Brunel-Roque. Statue de sainte Cécile (XIXe siècle)
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<center>Saint Eustache</center> La chapelle Sainte-Cécile
Saint Eustache
La chapelle Sainte-Cécile
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<center>Saint Eustache</center> Chapelle de la Crucifixion, vitrail du XIXe siècle. A gauche, saint François d'Assise, à droite, saint Antoine de Padoue.
Saint Eustache
Chapelle de la Crucifixion, vitrail du XIXe siècle. A gauche, saint François d'Assise, à droite, saint Antoine de Padoue.
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<center>Saint Eustache</center> Chapelle de la Crucifixion, vitrail du XIXe siècle.
Saint Eustache
Chapelle de la Crucifixion, vitrail du XIXe siècle.
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<center>Saint Eustache</center> Chapelle de la Crucifixion, vitrail du XIXe siècle. A gauche, saint Louis avec la couronne d'épines, saint François d'Assise, saint Antoine de Padoue. A droite, sainte Elisabeth, sainte Jeanne d'Arc.
Saint Eustache
Chapelle de la Crucifixion, vitrail du XIXe siècle. A gauche, saint Louis avec la couronne d'épines, saint François d'Assise, saint Antoine de Padoue. A droite, sainte Elisabeth, sainte Jeanne d'Arc.
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<center>Eglise saint Merry</center> Très ancien sanctuaire, fondé par saint Merry, prêtre et moine. Église gothique du XVIe s située à l’intersection de
Eglise saint Merry
Très ancien sanctuaire, fondé par saint Merry, prêtre et moine. Église gothique du XVIe s située à l’intersection de "ancienne voie romaine Nord-Sud, l’actuelle rue Saint Martin, et de l'axe Est-Ouest, les rues Saint Antoine, de la Verrerie et Saint Honoré. Au VIIIe siècle, Médéricus (Merry), Abbé de Saint Martin d'Autun, séjourna et mourut dans cet endroit En SS4, lors du dernier siège de Paris par les Normands, il fat choisi comme le patron de la rive droite. L'église précédente, du début du XIIIème siècle, dont il reste une fenêtre sur la rue Saint Martin, eut pour curé Jean Beaupère, l'un des juges de Jeanne d'Arc. Depuis l'époque de Saint Louis, une communauté originaire de Lombardie se livrait au change dans le voisinage. Saint Merry compta comme paroissien le jeune Boccace, né en 1313 et Saint Edmond qui devint archevêque de Cantorbery. L'édifice actuel a été construit entre 1500 et 1550. Il présente la double particularité de comporter un bas-côté supplémentaire au sud, et d'avoir le même plan que Notre-Dame (le chœur étant sensiblement égal en longueur à la nef). L'église était surnommée "Notre Dame la petite"; elle était desservie par sept chanoines du chapitre de la Cathédrale. La construction appartient au style gothique du XVe siècle. Si les fenêtres et la voûte de la croisée du transept se ressentent de l'influence anglaise dite "flamboyante", l'ensemble des lignes intérieures reste extrêmement sobre et d'une rare unité architecturale. La nef à cinq travées et à voûte en ogive fut achevée en 1520. Les travées à arcades en tiers-point sont soutenues par de grands piliers à fûts multiples. Elle a la particularité de n’avoir qu’un bas côté nord, et deux bas côté sud. Elle est décorée d’une frise courant sous les fenêtres hautes où l’on distingue quatre personnages allongés au milieu de feuillages et d’animaux : saint Merri et Moïse tenant les Tables de la Loi à gauche, saint Pierre et Aaron à droite.
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<center>Eglise saint Merry</center> Le décor baroque du chœur. Le chœur, achevé en 1552, est l’œuvre du maître-maçon Pierre Anglart. Sa longueur est sensiblement la même que la nef. Au XVIIIe siècle, le chœur est habillé de marbre suivant le goût du jour, comme cela avait été fait quelques années auparavant à Notre-Dame. Il est décoré par les célèbres sculpteurs Slodtz.
Eglise saint Merry
Le décor baroque du chœur. Le chœur, achevé en 1552, est l’œuvre du maître-maçon Pierre Anglart. Sa longueur est sensiblement la même que la nef. Au XVIIIe siècle, le chœur est habillé de marbre suivant le goût du jour, comme cela avait été fait quelques années auparavant à Notre-Dame. Il est décoré par les célèbres sculpteurs Slodtz.
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<center>Eglise saint Merry</center> Christ en Croix entouré d'anges adorateurs, dans le chœur, marbre de Julien-Charles Dubois (1806-1891), exposé au Salon de 1857.
Eglise saint Merry
Christ en Croix entouré d'anges adorateurs, dans le chœur, marbre de Julien-Charles Dubois (1806-1891), exposé au Salon de 1857.
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<center>Eglise saint Merry</center> Le maître-autel en marbre a été décoré par Karl-Henri Lehmann de panneaux sur fonds or représentant les apôtres et des têtes d'anges représentant la Joie et la Tristesse.
Eglise saint Merry
Le maître-autel en marbre a été décoré par Karl-Henri Lehmann de panneaux sur fonds or représentant les apôtres et des têtes d'anges représentant la Joie et la Tristesse.
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<center>Eglise saint Merry</center> Dans le chœur, au-dessus de l'autel, Gloire par M.A. Slodtz (1758) représentant un soleil décoré d’une roues d'angelots
Eglise saint Merry
Dans le chœur, au-dessus de l'autel, Gloire par M.A. Slodtz (1758) représentant un soleil décoré d’une roues d'angelots "Je suis la lumière du monde, et la vie".
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<center>Eglise saint Merry</center> Les vitraux sont de style gothique et de style renaissance. Les vitraux de l’abside, avec au centre La Résurrection du Christ, ont été réalisés d’après les des cartons de Claudius Lavergne. En haut, «Noli me tangere» et la remise des clés à saint Pierre. En bas, Les Pèlerins d'Emmaüs et saint Thomas
Les huit baies du chœur et du transept ont été posées vers 1540 (elles sont attribuées à Pinaigrier).
Eglise saint Merry
Les vitraux sont de style gothique et de style renaissance. Les vitraux de l’abside, avec au centre La Résurrection du Christ, ont été réalisés d’après les des cartons de Claudius Lavergne. En haut, «Noli me tangere» et la remise des clés à saint Pierre. En bas, Les Pèlerins d'Emmaüs et saint Thomas Les huit baies du chœur et du transept ont été posées vers 1540 (elles sont attribuées à Pinaigrier).
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<center>Eglise saint Merry</center> Des précisions furent apportées en 1997 sur la datation des vitraux attribués à Jean Chastellain, du côté sud. Le vitrail du transept côté sud représente quatre donateurs de la famille d'Etienne Marcel. Prédication et Miracles des apôtres Pierre et Paul, vers 1540. A gauche, les apôtres, la Guérison du boiteux et Saint Pierre bénissant deux femmes devant un beau décor architectural.
Eglise saint Merry
Des précisions furent apportées en 1997 sur la datation des vitraux attribués à Jean Chastellain, du côté sud. Le vitrail du transept côté sud représente quatre donateurs de la famille d'Etienne Marcel. Prédication et Miracles des apôtres Pierre et Paul, vers 1540. A gauche, les apôtres, la Guérison du boiteux et Saint Pierre bénissant deux femmes devant un beau décor architectural.
90
<center>Eglise saint Merry</center> Les trois vitraux du chœur qui lui font suite racontent l'apostolat de Saint Pierre. A gauche,   L'Histoire d'Ananias. Au centre : Ananias, agenouillé, persiste dans son mensonge ; à gauche, il est emporté, mort, par les disciples. Vitrail de droite, Baptême des nouveaux croyants.
Eglise saint Merry
Les trois vitraux du chœur qui lui font suite racontent l'apostolat de Saint Pierre. A gauche, L'Histoire d'Ananias. Au centre : Ananias, agenouillé, persiste dans son mensonge ; à gauche, il est emporté, mort, par les disciples. Vitrail de droite, Baptême des nouveaux croyants.
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<center>Eglise saint Merry</center> Les trois vitraux du chœur qui lui font suite racontent l'apostolat de Saint Pierre. A droite, Arrestation des Apôtres.
Eglise saint Merry
Les trois vitraux du chœur qui lui font suite racontent l'apostolat de Saint Pierre. A droite, Arrestation des Apôtres.
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<center>Eglise saint Merry</center> Les vitraux des verrières du transept et du chœur du côté nord sont attribués à Nicolas Beaurain. Les verrières côté Nord du chœur décrivent l'histoire de Joseph en Egypte. A gauche, L'Enfance de Joseph, registre principal (vers 1540). A droite, Joseph est vendu par ses frères.
Eglise saint Merry
Les vitraux des verrières du transept et du chœur du côté nord sont attribués à Nicolas Beaurain. Les verrières côté Nord du chœur décrivent l'histoire de Joseph en Egypte. A gauche, L'Enfance de Joseph, registre principal (vers 1540). A droite, Joseph est vendu par ses frères.
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<center>Eglise saint Merry</center> Les verrières côté Nord du chœur décrivent l'histoire de Joseph en Egypte. A droite, Joseph et la femme de Putiphar (vers 1540).
La femme de Putiphar fait croire que Joseph a voulu l'agresser, mais en réalité c'est lui qui a repousé ses avances. Arrestation de Joseph,
Eglise saint Merry
Les verrières côté Nord du chœur décrivent l'histoire de Joseph en Egypte. A droite, Joseph et la femme de Putiphar (vers 1540). La femme de Putiphar fait croire que Joseph a voulu l'agresser, mais en réalité c'est lui qui a repousé ses avances. Arrestation de Joseph,
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<center>Eglise saint Merry</center> Vitrail du transept, côté Nord. Joseph est accusé par la femme de Putiphar ;
Joseph explique les songes de pharaon (milieu du XVIe siècle). . En haut : Résurrection. Au-dessous : Portement de croix ; saint Pierre dans sa prison.
Eglise saint Merry
Vitrail du transept, côté Nord. Joseph est accusé par la femme de Putiphar ; Joseph explique les songes de pharaon (milieu du XVIe siècle). . En haut : Résurrection. Au-dessous : Portement de croix ; saint Pierre dans sa prison.
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<center>Eglise saint Merry</center> Les verrières de la nef datent du début du XVIe siècle. Les plus remarquables sont celles situées côté Seine, au-dessus des deux premières arcades; elles retracent, la première (à droite), la vie de Saint Nicolas de Myre. A gauche, saint Nicolas fait décharger un bateau pendant la disette. A droite, châtiment d'un débiteur
de mauvaise foi. En haut, saint Nicolas sauve trois habitants de Myre injustement accusés et saint Nicolas sauve trois officiers de Constantin. La seconde (à gauche), celle de Sainte Agnès. En haut,  scènes de la vie de sainte Agnès. A gauche, arrestation de sainte Agnès. Promenée nue dans les rues de la ville, sa chevelure cachant son corps. A droite, sainte Agnès ressuscite un jeune romain.
Eglise saint Merry
Les verrières de la nef datent du début du XVIe siècle. Les plus remarquables sont celles situées côté Seine, au-dessus des deux premières arcades; elles retracent, la première (à droite), la vie de Saint Nicolas de Myre. A gauche, saint Nicolas fait décharger un bateau pendant la disette. A droite, châtiment d'un débiteur de mauvaise foi. En haut, saint Nicolas sauve trois habitants de Myre injustement accusés et saint Nicolas sauve trois officiers de Constantin. La seconde (à gauche), celle de Sainte Agnès. En haut, scènes de la vie de sainte Agnès. A gauche, arrestation de sainte Agnès. Promenée nue dans les rues de la ville, sa chevelure cachant son corps. A droite, sainte Agnès ressuscite un jeune romain.
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<center>Eglise saint Merry</center> Vitrail de droite : La vie de saint François d’Assise et de sainte Madeleine. Vitrail de gauche, Scènes de la vie de la Vierge. En haut, à droite, Le Mariage de la Vierge et l'Annonciation, début du XVIe siècle. A droite, Annonce à Joachim.
Eglise saint Merry
Vitrail de droite : La vie de saint François d’Assise et de sainte Madeleine. Vitrail de gauche, Scènes de la vie de la Vierge. En haut, à droite, Le Mariage de la Vierge et l'Annonciation, début du XVIe siècle. A droite, Annonce à Joachim.
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<center>Eglise saint Merry</center> Chapelle d'abside. Elle est ornée de deux vitraux onstitués de médaillons du XVIe siècle.
Les vitraux ont été recomposés en 1862. Vitrail de droite, en bas : La Naissance de Marie (XVIe siècle) ; L'Annonciation ; La Nativité. Au dessus : les rois Mages ; présentation de Jésus au temple. A gauche : la Visitation ; rencontre à la porte dorée. Vitrail de gauche, à gauche, de haut en bas : la sibylle d'Hellespont ; un autre Sibylle ; la sibylle de Tibur ; saint Jean-Baptiste ; saint Pierre.
Eglise saint Merry
Chapelle d'abside. Elle est ornée de deux vitraux onstitués de médaillons du XVIe siècle. Les vitraux ont été recomposés en 1862. Vitrail de droite, en bas : La Naissance de Marie (XVIe siècle) ; L'Annonciation ; La Nativité. Au dessus : les rois Mages ; présentation de Jésus au temple. A gauche : la Visitation ; rencontre à la porte dorée. Vitrail de gauche, à gauche, de haut en bas : la sibylle d'Hellespont ; un autre Sibylle ; la sibylle de Tibur ; saint Jean-Baptiste ; saint Pierre.
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<center>Eglise saint Merry</center> Quelques médaillons de la chapelle d'axe sont attribués à Nicolas Pinaigrier. Jésus chez Marthe et Marie de Béthanie.
Eglise saint Merry
Quelques médaillons de la chapelle d'axe sont attribués à Nicolas Pinaigrier. Jésus chez Marthe et Marie de Béthanie.
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<center>Eglise saint Merry</center> Quelques médaillons de la chapelle d'axe sont attribués à Nicolas Pinaigrier.  La Trinité, premier quart du XVIe siècle.
Eglise saint Merry
Quelques médaillons de la chapelle d'axe sont attribués à Nicolas Pinaigrier. La Trinité, premier quart du XVIe siècle.
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<center>Eglise saint Merry</center> Bel ensemble de peintures : Les quatre saints patrons en adoration devant le Nom divin (Simon Vouet, 1648), Vie de Sainte Marie l’Egyptienne (Théodor
Eglise saint Merry
Bel ensemble de peintures : Les quatre saints patrons en adoration devant le Nom divin (Simon Vouet, 1648), Vie de Sainte Marie l’Egyptienne (Théodor
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<center>Eglise saint Merry</center> Vierge Bleue de Carlo Van Loo (1765) et Saint-Pierre repentant par Joseph-Marie Vien, de 1784
Eglise saint Merry
Vierge Bleue de Carlo Van Loo (1765) et Saint-Pierre repentant par Joseph-Marie Vien, de 1784
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<center>Eglise saint Merry</center> Vierge Bleue de Carlo Van Loo (1765)
Eglise saint Merry
Vierge Bleue de Carlo Van Loo (1765)
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<center>Eglise saint Merry</center> Saint-Pierre repentant par Joseph-Marie Vien, de 1784  et Jésus et la Samaritaine par Noël Coypel, vers 1683, provenant de l'église des Chartreux à Paris.
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Saint-Pierre repentant par Joseph-Marie Vien, de 1784 et Jésus et la Samaritaine par Noël Coypel, vers 1683, provenant de l'église des Chartreux à Paris.
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<center>Eglise saint Merry</center> Sur l'autel du transept de gauche, une toile de Simon Vouet (1640) représente Saint Merry délivrant des prisonniers. A droite, le Miracle de l'hostie par Clément Belle, œuvre présentée au salon de 1759 et évoquant la profanation des saintes hosties à Saint-Merri le 15 avril 1723.
Au fond, sur les murs de la troisième chapelle qui fait suite (déambulatoire de gauche) une fresque de Chassériau de 1843, consacrée à Marie, l’Egyptienne.
Eglise saint Merry
Sur l'autel du transept de gauche, une toile de Simon Vouet (1640) représente Saint Merry délivrant des prisonniers. A droite, le Miracle de l'hostie par Clément Belle, œuvre présentée au salon de 1759 et évoquant la profanation des saintes hosties à Saint-Merri le 15 avril 1723. Au fond, sur les murs de la troisième chapelle qui fait suite (déambulatoire de gauche) une fresque de Chassériau de 1843, consacrée à Marie, l’Egyptienne.
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<center>Eglise saint Merry</center> La Conversion de sainte Marie l'Égyptienne, par Théodore Chassériau (1843). En bas, Sainte Marie l'Égyptienne portée en terre. En haut, La Communion de sainte Marie l'Égyptienne
Eglise saint Merry
La Conversion de sainte Marie l'Égyptienne, par Théodore Chassériau (1843). En bas, Sainte Marie l'Égyptienne portée en terre. En haut, La Communion de sainte Marie l'Égyptienne
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<center>Eglise saint Merry</center> Sur l'autel du transept de gauche, une toile de Simon Vouet (1640) représente Saint Merry délivrant des prisonniers.
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Sur l'autel du transept de gauche, une toile de Simon Vouet (1640) représente Saint Merry délivrant des prisonniers.
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<center>Eglise saint Merry</center> Au XVIIIe siècle, l'architecte Boffrand dessine la grande chapelle dite
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Au XVIIIe siècle, l'architecte Boffrand dessine la grande chapelle dite "de communion''. Saint-Charles Borromée donnant la communion aux pestiférés par Guillaume-François Colson, 1819.
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<center>Eglise saint Merry</center> Au-dessus de l'autel une toile de Chartes CoypeL représentant les pèlerins d'Emmaüs. Entourée de pilastres corinthiens, cette œuvre s'insère dans le décor de la chapelle. Coypel a d'ailleurs pris soin de composer sa toile comme un décor de théâtre (rideau au premier plan). Au centre figure le christ, baigné de lumière
Eglise saint Merry
Au-dessus de l'autel une toile de Chartes CoypeL représentant les pèlerins d'Emmaüs. Entourée de pilastres corinthiens, cette œuvre s'insère dans le décor de la chapelle. Coypel a d'ailleurs pris soin de composer sa toile comme un décor de théâtre (rideau au premier plan). Au centre figure le christ, baigné de lumière
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<center>Eglise saint Merry</center> Au-dessus de l'autel une toile de Chartes CoypeL représentant les pèlerins d'Emmaüs.
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Au-dessus de l'autel une toile de Chartes CoypeL représentant les pèlerins d'Emmaüs.
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<center>Eglise saint Merry</center> Saint-Chrysostome distribuant la communion par Louis-Alexandre Péron, 1819.
Eglise saint Merry
Saint-Chrysostome distribuant la communion par Louis-Alexandre Péron, 1819.
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<center>Eglise saint Merry</center> La chapelle de communion (ouvrant sur le début du bas-côté de droite) deux très beaux bas-reliefs des frères Slodtz : l’ange tenant la Bible
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La chapelle de communion (ouvrant sur le début du bas-côté de droite) deux très beaux bas-reliefs des frères Slodtz : l’ange tenant la Bible
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<center>Eglise saint Merry</center> et l’ange tenant le calice.
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et l’ange tenant le calice.
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<center>Eglise saint Merry</center> Le décor baroque de la chaire. Dans la nef la chaire a été sculptée en 1753 par P. A. Slodtz
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Le décor baroque de la chaire. Dans la nef la chaire a été sculptée en 1753 par P. A. Slodtz
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<center>Eglise saint Merry</center> . Dans la nef la chaire a été sculptée en 1753 par P. A. Slodtz
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. Dans la nef la chaire a été sculptée en 1753 par P. A. Slodtz
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<center>Eglise saint Merry</center> Notre-Dame du Mont Carmel,
vitrail du XIXe siècle. Avec le prophète saint Elie, saint Simon, sainte Marie l'Egyptienne.
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Notre-Dame du Mont Carmel, vitrail du XIXe siècle. Avec le prophète saint Elie, saint Simon, sainte Marie l'Egyptienne.
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<center>Eglise saint Merry</center> Notre-Dame du Mont Carmel, vitrail du XIXe siècle. Avec le prophète saint Elie, saint Simon, sainte Marie l'Egyptienne.
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Notre-Dame du Mont Carmel, vitrail du XIXe siècle. Avec le prophète saint Elie, saint Simon, sainte Marie l'Egyptienne.
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<center>Eglise saint Merry</center>
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<center>Eglise saint Merry</center> Les grandes orgues ont été refaites en 1781 par le célèbre
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Les grandes orgues ont été refaites en 1781 par le célèbre "facteur" Cliquot. Elles furent illustrées par Nicolas de Bègue et C Saint Saëns. Le buffet à tourelles est du XVIIe siècle.
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<center>Eglise saint Merry</center> Poutre de gloire. La clôtures Renaissance, en bois, qui ferme l'Accueil, à droite en entrant, provient de l'ancienne chapelle des Juges Consuls (l’ancêtre du Tribunal de Commerce).
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Poutre de gloire. La clôtures Renaissance, en bois, qui ferme l'Accueil, à droite en entrant, provient de l'ancienne chapelle des Juges Consuls (l’ancêtre du Tribunal de Commerce).
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<center>Eglise saint Merry</center> Chapelle latérale sud «Notre-Dame du Suffrage». A gauche, La Résurrection de Lazare, bas-relief du XIXe. Au centre, «Marie douloureuse», école de Philippe de Champaigne, XVIIe siècle.
Eglise saint Merry
Chapelle latérale sud «Notre-Dame du Suffrage». A gauche, La Résurrection de Lazare, bas-relief du XIXe. Au centre, «Marie douloureuse», école de Philippe de Champaigne, XVIIe siècle.
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<center>Eglise saint Merry</center> Chapelle latérale sud «Notre-Dame du Suffrage». A gauche, La Résurrection de Lazare, bas-relief du XIXe. Au centre, «Marie douloureuse», école de Philippe de Champaigne, XVIIe siècle.
Eglise saint Merry
Chapelle latérale sud «Notre-Dame du Suffrage». A gauche, La Résurrection de Lazare, bas-relief du XIXe. Au centre, «Marie douloureuse», école de Philippe de Champaigne, XVIIe siècle.
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