Abbaye de Saint Victor

<center>Le bassin de carénage.</center>La ville de marseille est né, il y a 2600 ans en face, sur l'autre rive du Lacydon. Dès l'époque hellénistique, le site sur lequel sera construit la future abbaye, est celui d'une carrière. Une nécropole se développe à proximité jusqu’à la fin de l'Antiquité. Au milieu du Ve siècle, elle gagne l’ancienne carrière ainsi réutilisée à des fins funéraires. À la fin du Ve siècle et dans la première moitié du VIe siècle, le cimetière s’étend de manière dense tout autour d'une chapelle. Les bâtiments paléochrétiens installés dans le fond de cette carrière sont intimement liés à cet environnement funéraire. Ils constituent la crypte actuelle.
Le bassin de carénage.
La ville de marseille est né, il y a 2600 ans en face, sur l'autre rive du Lacydon. Dès l'époque hellénistique, le site sur lequel sera construit la future abbaye, est celui d'une carrière. Une nécropole se développe à proximité jusqu’à la fin de l'Antiquité. Au milieu du Ve siècle, elle gagne l’ancienne carrière ainsi réutilisée à des fins funéraires. À la fin du Ve siècle et dans la première moitié du VIe siècle, le cimetière s’étend de manière dense tout autour d'une chapelle. Les bâtiments paléochrétiens installés dans le fond de cette carrière sont intimement liés à cet environnement funéraire. Ils constituent la crypte actuelle.
1
<center>Le fort st Jean, avec la tour du roi René et la tour du fanal.</center>
Le fort st Jean, avec la tour du roi René et la tour du fanal.
2
<center>La cathédrale, les tours CMA-CGM et Méditerranée, le clocher des Accoules.</center>
La cathédrale, les tours CMA-CGM et Méditerranée, le clocher des Accoules.
3
<center>L'abbaye Saint-Victor.</center>On a longtemps dit que c’était Jean Cassien qui avait fondé au Ve siècle le monastère, mais la première attestation de la présence d’une communauté date de la fin du VIIIe. Son origine serait due à l’établissement, en 977, d’une communauté bénédictine venant du monastère de Psalmodi, dans le Languedoc. Agrandi au cours des siècles, il atteint une grande renommée avec l'abbé Isarn (mort en 1047) et au XIVe siècle avec Guillaume de Grimoard, devenu pape sous le nom d'Urbain V, qui le fortifia de tours crénelées et agrandit le chœur. L'église actuelle, reconstruite au XIIIe siècle par Hugues de Glazinis, est un chef-d'œuvre d'art roman provençal. L'abbaye fut sécularisée en 1739, puis détruite sous la Révolution, à l'exception de l'église qui témoigne de la splendeur passée. Dans les cryptes, les sarcophages de l'église souterraine rappellent que ce lieu de pèlerinage était célèbre pour ses reliques.
L'abbaye Saint-Victor.
On a longtemps dit que c’était Jean Cassien qui avait fondé au Ve siècle le monastère, mais la première attestation de la présence d’une communauté date de la fin du VIIIe. Son origine serait due à l’établissement, en 977, d’une communauté bénédictine venant du monastère de Psalmodi, dans le Languedoc. Agrandi au cours des siècles, il atteint une grande renommée avec l'abbé Isarn (mort en 1047) et au XIVe siècle avec Guillaume de Grimoard, devenu pape sous le nom d'Urbain V, qui le fortifia de tours crénelées et agrandit le chœur. L'église actuelle, reconstruite au XIIIe siècle par Hugues de Glazinis, est un chef-d'œuvre d'art roman provençal. L'abbaye fut sécularisée en 1739, puis détruite sous la Révolution, à l'exception de l'église qui témoigne de la splendeur passée. Dans les cryptes, les sarcophages de l'église souterraine rappellent que ce lieu de pèlerinage était célèbre pour ses reliques.
4
<center>L'abbaye Saint-Victor.</center>A la fin du Xe siècle, l'abbé saint Isarn reconstruit l'église supérieure, au-dessus de la chapelle existante, qui devient alors une crypte. De cette construction consacrée en 1040 demeure des murs et une tour, dite tour d'Isarn, dont la base est réalisée en pierres de taille issues du cap Couronne. Sous l'impulsion d'Hugues de Glazinis une nouvelle reconstruction est entreprise en 1201 ; les travaux se poursuivront jusqu'en 1279 avec la surélévation de la tour d'Isarn, la construction de la grande nef actuelle, avec sa voûte romane, et le réaménagement des cryptes.
L'abbaye Saint-Victor.
A la fin du Xe siècle, l'abbé saint Isarn reconstruit l'église supérieure, au-dessus de la chapelle existante, qui devient alors une crypte. De cette construction consacrée en 1040 demeure des murs et une tour, dite tour d'Isarn, dont la base est réalisée en pierres de taille issues du cap Couronne. Sous l'impulsion d'Hugues de Glazinis une nouvelle reconstruction est entreprise en 1201 ; les travaux se poursuivront jusqu'en 1279 avec la surélévation de la tour d'Isarn, la construction de la grande nef actuelle, avec sa voûte romane, et le réaménagement des cryptes.
5
<center>L'abbaye Saint-Victor.</center>Lorsqu'en 1362 l'abbé de Saint-Victor Guillaume de Grimoars devient pape sous le nom d'Urbain V, il n'oublie pas son abbaye et demande à Rastin, un maître maçon, d'agrandir l'église. Saint-Victor prend alors les allures de forteresse que nous connaissons aujourd'hui avec des murs de plus de 3 mètres d'épaisseur. Une tour sert de donjon et quatre contreforts autour du chœur deviennent des tourelles pour permettre à Saint-Victor de participer au système de défense de Marseille. Une chapelle est aussi ajoutée.
L'abbaye Saint-Victor.
Lorsqu'en 1362 l'abbé de Saint-Victor Guillaume de Grimoars devient pape sous le nom d'Urbain V, il n'oublie pas son abbaye et demande à Rastin, un maître maçon, d'agrandir l'église. Saint-Victor prend alors les allures de forteresse que nous connaissons aujourd'hui avec des murs de plus de 3 mètres d'épaisseur. Une tour sert de donjon et quatre contreforts autour du chœur deviennent des tourelles pour permettre à Saint-Victor de participer au système de défense de Marseille. Une chapelle est aussi ajoutée.
6
<center>L'abbaye Saint-Victor.</center>Rien ne bougera - sauf au XVIIe siècle où, pour éclairer la nef, on perce les voûtes - jusqu'à la Révolution et les dessins réalisés à cette époque par Joseph Marchand attestent de l'état du monastère au XVIIIe siècle, juste avant que l'abbaye, devenue bien national en 1791, soit dépouillée de ses trésors pour devenir un dépôt de paille et de foin. Si, contrairement au cloître, elle échappe à la destruction, c'est uniquement parce qu'elle sert de prison et qu'on n'aurait pas su où transférer les forçats. .. Les traces du monastère disparaîtront peu à peu jusqu'au milieu du XIXe siècle. Le titre honorifique de basilique a été attribué à l'abbaye par le pape Pie XI en 1934, pour faire de ce haut lieu de la chrétienté méditerranéenne un creuset architectural unique en son genre.
L'abbaye Saint-Victor.
Rien ne bougera - sauf au XVIIe siècle où, pour éclairer la nef, on perce les voûtes - jusqu'à la Révolution et les dessins réalisés à cette époque par Joseph Marchand attestent de l'état du monastère au XVIIIe siècle, juste avant que l'abbaye, devenue bien national en 1791, soit dépouillée de ses trésors pour devenir un dépôt de paille et de foin. Si, contrairement au cloître, elle échappe à la destruction, c'est uniquement parce qu'elle sert de prison et qu'on n'aurait pas su où transférer les forçats. .. Les traces du monastère disparaîtront peu à peu jusqu'au milieu du XIXe siècle. Le titre honorifique de basilique a été attribué à l'abbaye par le pape Pie XI en 1934, pour faire de ce haut lieu de la chrétienté méditerranéenne un creuset architectural unique en son genre.
7
<center>L'abbaye Saint-Victor.</center>Victor d'Alexandrie, soldat marseillais rebelle qui, vers l'an 300 n'accepte plus la solde versée et refuse de sacrifier aux dieux romains. Il est supplicié - enchaîné, frappé, pendu et écrasé par une meule -et enterré par les chrétiens qui dérobent son corps dans une grotte creusée dans une carrière. Le culte de Victor et de ses compagnons s'est développé sur la base d'un texte originel rapportant comment le soldat Victor refusa de combattre et subit le martyre. À partir de cette base littéraire, le récit a été peu à peu enrichi pour s'appliquer à la fois à la ville de Marseille et au cadre rupestre dans lequel s'élevait la basilique.
L'abbaye Saint-Victor.
Victor d'Alexandrie, soldat marseillais rebelle qui, vers l'an 300 n'accepte plus la solde versée et refuse de sacrifier aux dieux romains. Il est supplicié - enchaîné, frappé, pendu et écrasé par une meule -et enterré par les chrétiens qui dérobent son corps dans une grotte creusée dans une carrière. Le culte de Victor et de ses compagnons s'est développé sur la base d'un texte originel rapportant comment le soldat Victor refusa de combattre et subit le martyre. À partir de cette base littéraire, le récit a été peu à peu enrichi pour s'appliquer à la fois à la ville de Marseille et au cadre rupestre dans lequel s'élevait la basilique.
8
<center>L'abbaye Saint-Victor.</center>> A gauche, la tour d'Urbain V (le transept), e, à droite, celle d'Isarn. Au XIVe, l'élévation du transept fut prolongée par la tour d'Urbain V, qui participait au caractère défensif du chevet, à gauche. Les deux tours signalaient l'abbaye à la ville qui se trouvait sur l'autre rive. L'unité apparente est trompeuse et est due à l'emploi de la pierre de La Couronne, tout au long des siècles, ce qui donne cette couleur rosée.
L'abbaye Saint-Victor.
> A gauche, la tour d'Urbain V (le transept), e, à droite, celle d'Isarn. Au XIVe, l'élévation du transept fut prolongée par la tour d'Urbain V, qui participait au caractère défensif du chevet, à gauche. Les deux tours signalaient l'abbaye à la ville qui se trouvait sur l'autre rive. L'unité apparente est trompeuse et est due à l'emploi de la pierre de La Couronne, tout au long des siècles, ce qui donne cette couleur rosée.
9
<center>L'abbaye Saint-Victor.</center>La tour d'Isarn. En bas, jusqu'à la corniche, nous avons la partie de la 2e moitié du XIIe.  Au-dessus, la partie qui emploie des blocs plus petits, est de la même époque. Au-dessus, au XIIIe et XIVe, on a utilisé des pierres à bossage. Le crénelage n'est pas authentique, la partie supérieure ayant été détruite vers 1660.
L'abbaye Saint-Victor.
La tour d'Isarn. En bas, jusqu'à la corniche, nous avons la partie de la 2e moitié du XIIe. Au-dessus, la partie qui emploie des blocs plus petits, est de la même époque. Au-dessus, au XIIIe et XIVe, on a utilisé des pierres à bossage. Le crénelage n'est pas authentique, la partie supérieure ayant été détruite vers 1660.
10
<center>L'abbaye Saint-Victor.</center>L'entrée de l'église a été aménagée vers 1620. Son niveau correspond au premier étage initial de la tour, le rez-de-chaussée étant enterré. On voit que ce portail est logé dans une arcade aveugle.
L'abbaye Saint-Victor.
L'entrée de l'église a été aménagée vers 1620. Son niveau correspond au premier étage initial de la tour, le rez-de-chaussée étant enterré. On voit que ce portail est logé dans une arcade aveugle.
11
<center>L'abbaye Saint-Victor.</center>Le portail.
L'abbaye Saint-Victor.
Le portail.
12
<center>L'abbaye Saint-Victor.</center>Saint Georges terrassant le dragon.
L'abbaye Saint-Victor.
Saint Georges terrassant le dragon.
13
<center>L'abbaye Saint-Victor.</center>Hall d'entrée dans la tour d'Isarn. En dessous se trouve la chapelle Saint André de la crypte, ancien accès du sanctuaire paléochrétien. La porte est l'entrée de l'église.
L'abbaye Saint-Victor.
Hall d'entrée dans la tour d'Isarn. En dessous se trouve la chapelle Saint André de la crypte, ancien accès du sanctuaire paléochrétien. La porte est l'entrée de l'église.
14
<center>L'abbaye Saint-Victor.</center>Hall d'entrée dans la tour d'Isarn. Chapiteau de la colonne engagée à droite de l'entrée de l'église.
L'abbaye Saint-Victor.
Hall d'entrée dans la tour d'Isarn. Chapiteau de la colonne engagée à droite de l'entrée de l'église.
15
<center>L'abbaye Saint-Victor.</center>Hall d'entrée dans la tour d'Isarn. Porte d'entrée de la chapelle du Saint-Sacrement (XIVe), aux voussures décorées.
L'abbaye Saint-Victor.
Hall d'entrée dans la tour d'Isarn. Porte d'entrée de la chapelle du Saint-Sacrement (XIVe), aux voussures décorées.
16
<center>L'abbaye Saint-Victor.</center>Hall d'entrée dans la tour d'Isarn. Porte d'entrée de la chapelle du Saint-Sacrement (XIVe), aux voussures décorées.
L'abbaye Saint-Victor.
Hall d'entrée dans la tour d'Isarn. Porte d'entrée de la chapelle du Saint-Sacrement (XIVe), aux voussures décorées.
17
<center>L'abbaye Saint-Victor.</center>Hall d'entrée dans la tour d'Isarn. La présence de sépultures médiévales permet de proposer pour cette salle un usage médiéval comme chapelle funéraire. Au-dessus du sarcophage, une plaque de marbre du XIXe siècle porte une inscription latine qui commémore des Pisans morts dans un combat contre les sarrasins à Majoque en 1114 et dont les corps auraient été transportés à Saint-victor.
L'abbaye Saint-Victor.
Hall d'entrée dans la tour d'Isarn. La présence de sépultures médiévales permet de proposer pour cette salle un usage médiéval comme chapelle funéraire. Au-dessus du sarcophage, une plaque de marbre du XIXe siècle porte une inscription latine qui commémore des Pisans morts dans un combat contre les sarrasins à Majoque en 1114 et dont les corps auraient été transportés à Saint-victor.
18
<center>L'abbaye Saint-Victor.</center>Hall d'entrée dans la tour d'Isarn. Voûtement sur croisée d'ogives.
L'abbaye Saint-Victor.
Hall d'entrée dans la tour d'Isarn. Voûtement sur croisée d'ogives.
19
<center>L'abbaye Saint-Victor.</center>Hall d'entrée dans la tour d'Isarn. SARCOPHAGE DE L'ANASTASIS OU D'ARDUINUS. Cette cuve donne l'exemple d'un réemploi médiéval authentique. Sa face principale est divisée en cinq compartiments inégaux : celui du centre, occupé par une croix pattée sculptée en faible relief, est accosté de deux longs panneaux ornés de strigiles, tandis que les panneaux, extrêmes, plus étroits, sont sans décor (inachevés ?). Lui est associé un couvercle à acrotères, en pierre de La Couronne, complété par une dalle fruste. Sur la pente de la bâtière opposée à la face décorée a été gravée l'inscription médiévale Hic requiçscit Ardu in us Monachus (Ici repose le moine Arduin).
L'abbaye Saint-Victor.
Hall d'entrée dans la tour d'Isarn. SARCOPHAGE DE L'ANASTASIS OU D'ARDUINUS. Cette cuve donne l'exemple d'un réemploi médiéval authentique. Sa face principale est divisée en cinq compartiments inégaux : celui du centre, occupé par une croix pattée sculptée en faible relief, est accosté de deux longs panneaux ornés de strigiles, tandis que les panneaux, extrêmes, plus étroits, sont sans décor (inachevés ?). Lui est associé un couvercle à acrotères, en pierre de La Couronne, complété par une dalle fruste. Sur la pente de la bâtière opposée à la face décorée a été gravée l'inscription médiévale Hic requiçscit Ardu in us Monachus (Ici repose le moine Arduin).
20
<center>L'abbaye Saint-Victor.</center>Hall d'entrée dans la tour d'Isarn. Voûtement sur croisée d'ogives.  Il illustre l'usage des premiers de ce type d'époque romane, et qui a reçu le nom de
L'abbaye Saint-Victor.
Hall d'entrée dans la tour d'Isarn. Voûtement sur croisée d'ogives. Il illustre l'usage des premiers de ce type d'époque romane, et qui a reçu le nom de "voûtes lombardes".
21
<center>L'abbaye Saint-Victor.</center>Porte d'entrée de l'église, vue de l'intérieur. Au-dessus de cette porte, l'ouverture de la tribune a été obstruée par des pierres à bossages.
L'abbaye Saint-Victor.
Porte d'entrée de l'église, vue de l'intérieur. Au-dessus de cette porte, l'ouverture de la tribune a été obstruée par des pierres à bossages.
22
<center>Collatéral nord (à gauche), vu du transept.</center>Les premiers piliers sont romans (XIIe), tandis que les autres sont gothiques (XIIIe). De moindre portée, le voûtement des collatéraux est en croisées d'ogives, contrairement à celui de la nef.
Collatéral nord (à gauche), vu du transept.
Les premiers piliers sont romans (XIIe), tandis que les autres sont gothiques (XIIIe). De moindre portée, le voûtement des collatéraux est en croisées d'ogives, contrairement à celui de la nef.
23
<center>Collatéral nord.</center>Pile romane à ressauts.
Collatéral nord.
Pile romane à ressauts.
24
<center>Collatéral nord.</center>Pile composée gothique.
Collatéral nord.
Pile composée gothique.
25
<center>Collatéral nord.</center>De part et d'autre, les piles romanes. Derrière, voûte du transept.
Collatéral nord.
De part et d'autre, les piles romanes. Derrière, voûte du transept.
26
<center>Collatéral nord.</center>
Collatéral nord.
27
<center>Collatéral nord.</center>Tapisserie Le saint-Esprit par S. Lorimy-Delarozière.
Collatéral nord.
Tapisserie Le saint-Esprit par S. Lorimy-Delarozière.
28
<center>Collatéral nord (à gauche).</center>Notre Dame de le Sagesse. Cette Vierge de Majesté de 1m20, installée à l'entrée de la chapelle du Saint Sacrement, a été réalisée en bois de châtaignier, d'après une Vierge Catalane du XIème siècle appartenant à une collection privée dans le département de l'Aude. Cette sculpture est empreinte de l'austérité romane et de la profondeur théologique des artistes du Moyen-âge qui, transcendant toute prétention esthétique, cherchaient à rendre compte avant tout de la beauté du Mystère qu'ils contemplaient. On a coutume de dénommer les Vierges romanes auxquelles se rattachent cette Vierge, « Trône de la Sagesse ».
Collatéral nord (à gauche).
Notre Dame de le Sagesse. Cette Vierge de Majesté de 1m20, installée à l'entrée de la chapelle du Saint Sacrement, a été réalisée en bois de châtaignier, d'après une Vierge Catalane du XIème siècle appartenant à une collection privée dans le département de l'Aude. Cette sculpture est empreinte de l'austérité romane et de la profondeur théologique des artistes du Moyen-âge qui, transcendant toute prétention esthétique, cherchaient à rendre compte avant tout de la beauté du Mystère qu'ils contemplaient. On a coutume de dénommer les Vierges romanes auxquelles se rattachent cette Vierge, « Trône de la Sagesse ».
29
<center>Collatéral nord.</center>Notre-Dame-des-Martyrs.
Collatéral nord.
Notre-Dame-des-Martyrs.
30
<center>Collatéral nord.</center>Statue de Saint Victor. Elle a été réalisée par le sculpteur Richard Van Rhijn en pierre. Dans le cœur de cette statue est déposée une relique de saint Victor.
Collatéral nord.
Statue de Saint Victor. Elle a été réalisée par le sculpteur Richard Van Rhijn en pierre. Dans le cœur de cette statue est déposée une relique de saint Victor.
31
<center>La Nef.</center>La nef, avec ses quatre travées et ses bas-côtés, est de style gothique. Ils remontent à l'abbatiat d’Hugues de Glazinis mort en 1250. Des voûtes d’ogives étaient initialement prévues partout, mais pour la nef l'architecte préféra adopter des berceaux brisés, laissant inutilisées les colonnettes qui devaient recevoir la retombée des ogives. La nef évoque ainsi l'époque romane.
La Nef.
La nef, avec ses quatre travées et ses bas-côtés, est de style gothique. Ils remontent à l'abbatiat d’Hugues de Glazinis mort en 1250. Des voûtes d’ogives étaient initialement prévues partout, mais pour la nef l'architecte préféra adopter des berceaux brisés, laissant inutilisées les colonnettes qui devaient recevoir la retombée des ogives. La nef évoque ainsi l'époque romane.
32
<center>La Nef.</center>Les colonnettes  inutilisées qui devaient recevoir la retombée des ogives.
La Nef.
Les colonnettes inutilisées qui devaient recevoir la retombée des ogives.
33
<center>La Nef.</center>De grandes arcades de profil brisé portent immédiatement le voûtement, sans étage de fenêtres hautes.
La Nef.
De grandes arcades de profil brisé portent immédiatement le voûtement, sans étage de fenêtres hautes.
34
<center>La Nef.</center>Au fond de la nef, placé sur une tribune, se trouve l’orgue construit en 1840 par A. Zieger. Il fut ensuite transformé par le marseillais Mader en 1875 et 1886. Il a été restauré et relevé à plusieurs reprises par les facteurs Dunand et Quoirin dans le dernier tiers du XXe siècle.
La Nef.
Au fond de la nef, placé sur une tribune, se trouve l’orgue construit en 1840 par A. Zieger. Il fut ensuite transformé par le marseillais Mader en 1875 et 1886. Il a été restauré et relevé à plusieurs reprises par les facteurs Dunand et Quoirin dans le dernier tiers du XXe siècle.
35
<center>La Nef.</center>
La Nef.
36
<center>La Nef.</center>En 1974, le buffet dessiné par D. Godel (Genève) est construit par la maison Foix de Marseille tandis que le facteur d'orgue J. Dunand de Villeurbanne réalise la partie instrumentale en réutilisant une vingtaine de jeux de Zieger.
La Nef.
En 1974, le buffet dessiné par D. Godel (Genève) est construit par la maison Foix de Marseille tandis que le facteur d'orgue J. Dunand de Villeurbanne réalise la partie instrumentale en réutilisant une vingtaine de jeux de Zieger.
37
<center>La Nef.</center>L'église est le lieu de nombreux concerts.
La Nef.
L'église est le lieu de nombreux concerts.
38
<center>Le transept. </center>Au fond, la voûte de l'abside. De chaque côté, les bras du transept. Le transept de l'église romane était non saillant, contenu dans l'alignement des murs latéraux de l'église. Quand l'abbatiale devint l'église principale du monastère, on construisit un nouveau transept saillant.
Le transept.
Au fond, la voûte de l'abside. De chaque côté, les bras du transept. Le transept de l'église romane était non saillant, contenu dans l'alignement des murs latéraux de l'église. Quand l'abbatiale devint l'église principale du monastère, on construisit un nouveau transept saillant.
39
<center>Le transept. </center>Le transept. Bras nord.
Le transept.
Le transept. Bras nord.
40
<center>Le transept. </center>Voûte du bras nord.
Le transept.
Voûte du bras nord.
41
<center>Le transept. </center>Voûte centrale.
Le transept.
Voûte centrale.
42
<center>Le transept. </center>Voûte du bras sud.
Le transept.
Voûte du bras sud.
43
<center>Le transept. </center>Le bras nord.
Le transept.
Le bras nord.
44
<center>Le transept. </center>L'autel du bras nord, avec une copie d'une
Le transept.
L'autel du bras nord, avec une copie d'une "pierre transparente" du chancel.
45
<center>Le transept. </center>Le bras nord. Vierge dans l'attente de l'Enfantement. Tableau de Michel Serre. On aperçoit Saint-Joseph au second plan.
Le transept.
Le bras nord. Vierge dans l'attente de l'Enfantement. Tableau de Michel Serre. On aperçoit Saint-Joseph au second plan.
46
<center>Le transept. </center>Le bras nord. Porte de l'escalier à vis.
Le transept.
Le bras nord. Porte de l'escalier à vis.
47
<center>Le transept. </center>Le bras nord. Des armoires à reliques ont été disposées avant le milieu du XVIIe siècle de part et d'autre du choeur. Les reliquaires sertis de pierres précieuses et de dorures protègent et gardent, en gage d'amour, dans un coffret vénéré, les reliques de deux saints.
Le transept.
Le bras nord. Des armoires à reliques ont été disposées avant le milieu du XVIIe siècle de part et d'autre du choeur. Les reliquaires sertis de pierres précieuses et de dorures protègent et gardent, en gage d'amour, dans un coffret vénéré, les reliques de deux saints.
48
<center>Le transept. </center>Le bras nord. Reliquaire de st Jean Cassien. Jean Cassien arrive à Marseille en 416. Il était né près du Danube, avait été moine à Bethléem et en Egypte, diacre à Constantinople, puis prêtre à Antioche et à Rome. C'est lui qui construit la première basilique, sur les tombes des martyres (de saint Victor?). Ses écrits sur le monachisme (l'institution monastique et la vie des moines) attirent à Marseille de nombreux disciples et il fonde deux monastères.
Le transept.
Le bras nord. Reliquaire de st Jean Cassien. Jean Cassien arrive à Marseille en 416. Il était né près du Danube, avait été moine à Bethléem et en Egypte, diacre à Constantinople, puis prêtre à Antioche et à Rome. C'est lui qui construit la première basilique, sur les tombes des martyres (de saint Victor?). Ses écrits sur le monachisme (l'institution monastique et la vie des moines) attirent à Marseille de nombreux disciples et il fonde deux monastères.
49
<center>Le transept. </center>Le bras nord. Morceau de la croix de saint André, qui était conservée dans la crypte, dans la chapelle saint André.
Le transept.
Le bras nord. Morceau de la croix de saint André, qui était conservée dans la crypte, dans la chapelle saint André.
50
<center>Le transept. </center>Le bras sud.
Le transept.
Le bras sud.
51
<center>Le transept. </center>Le bras sud. Ce reliquaire est celui de saint Victor.
Le transept.
Le bras sud. Ce reliquaire est celui de saint Victor.
52
<center>Le transept. </center>L'autel du bras sud. Les autels du XIXe siècle ont peut-être été dessinés par l'architecte Henri Révoil. Ils sont ornés d'une plaque ajourée de marbre blanc inspirée des dalles du chancel.
Le transept.
L'autel du bras sud. Les autels du XIXe siècle ont peut-être été dessinés par l'architecte Henri Révoil. Ils sont ornés d'une plaque ajourée de marbre blanc inspirée des dalles du chancel.
53
<center>Le transept. </center>Le bras sud. Tableau Saint Joseph à l'enfant, par Dom Papety, 1830. Dominique Papety est né à Marseille en 1815 et mort du choléra à 34 ans. Prix de Rome, il fut un des élèves préférait d'Ingres. L'oeuvre a été peinte pour l'église, devenue paroissiale au XIXe siècle. A gauche, la porte de la sacristie.
Le transept.
Le bras sud. Tableau Saint Joseph à l'enfant, par Dom Papety, 1830. Dominique Papety est né à Marseille en 1815 et mort du choléra à 34 ans. Prix de Rome, il fut un des élèves préférait d'Ingres. L'oeuvre a été peinte pour l'église, devenue paroissiale au XIXe siècle. A gauche, la porte de la sacristie.
54
<center>Le transept. </center>Le bras sud. Porte de l'escalier à vis.
Le transept.
Le bras sud. Porte de l'escalier à vis.
55
<center>L'abside. </center>Le chevet est composé d'une travée de choeur et d'une abside de plan polygonal qui a remplacée au XIVe siècle, une abside romane. Le peu d'ouverture s'explique par le caractère fortifié de l'enceinte monastique et par l'esthétique gothique méridionale réticente à évider totalement les parois.
L'abside.
Le chevet est composé d'une travée de choeur et d'une abside de plan polygonal qui a remplacée au XIVe siècle, une abside romane. Le peu d'ouverture s'explique par le caractère fortifié de l'enceinte monastique et par l'esthétique gothique méridionale réticente à évider totalement les parois.
56
<center>L'abside. </center>Clé de voûte représentant Saint-Victor un cavalier, une épée levée à la main.
L'abside.
Clé de voûte représentant Saint-Victor un cavalier, une épée levée à la main.
57
<center>L'abside. </center>Clé de voûte représentant Saint-Victor un cavalier, une épée levée à la main.
L'abside.
Clé de voûte représentant Saint-Victor un cavalier, une épée levée à la main.
58
<center>L'abside. </center>L'abside actuelle fut substituée au XIVe siècle à une abside antérieure conçue en même temps que le Transept. Le maître-autel a été consacré le 28 mai 1966 par Monseigneur Marc Lallier, archevêque de Marseille en l'honneur des saints martyrs, de saint Victor et de saint Jean Cassien fondateur de l'Abbaye. Il est en pierre des Ardennes et bronze doré, dû au Maître Jean Bernard et à ses compagnons du Devoir. Il est supporté par deux groupes de quatre statues représentant les huit saints honorés à St-Victor.
L'abside.
L'abside actuelle fut substituée au XIVe siècle à une abside antérieure conçue en même temps que le Transept. Le maître-autel a été consacré le 28 mai 1966 par Monseigneur Marc Lallier, archevêque de Marseille en l'honneur des saints martyrs, de saint Victor et de saint Jean Cassien fondateur de l'Abbaye. Il est en pierre des Ardennes et bronze doré, dû au Maître Jean Bernard et à ses compagnons du Devoir. Il est supporté par deux groupes de quatre statues représentant les huit saints honorés à St-Victor.
59
<center>L'abside. </center>Dans les niches de l’abside, se dresse à gauche le pavillon ou ombrellino aux couleurs rouge et jaune, anciennes couleurs pontificales que portent encore les suisses au Vatican. À droite on remarque le tintinnabule, petite clochette sur un bâton de procession. Ce sont les signes que le sanctuaire a rang de basilique mineure. C’est par Pie XI qu’elle fut érigée le 20 septembre 1934 à ce titre honorifique décerné par les papes à certaines églises, en général lieu de pèlerinage (les basiliques majeures sont à Rome). Les effigies des saints Pierre et Paul au maître-autel marquent ce lien particulier avec la papauté.
L'abside.
Dans les niches de l’abside, se dresse à gauche le pavillon ou ombrellino aux couleurs rouge et jaune, anciennes couleurs pontificales que portent encore les suisses au Vatican. À droite on remarque le tintinnabule, petite clochette sur un bâton de procession. Ce sont les signes que le sanctuaire a rang de basilique mineure. C’est par Pie XI qu’elle fut érigée le 20 septembre 1934 à ce titre honorifique décerné par les papes à certaines églises, en général lieu de pèlerinage (les basiliques majeures sont à Rome). Les effigies des saints Pierre et Paul au maître-autel marquent ce lien particulier avec la papauté.
60
<center>L'abside. </center>
L'abside.
61
<center>L'abside. </center>Le tintinnabule, petite clochette sur un bâton de procession.
L'abside.
Le tintinnabule, petite clochette sur un bâton de procession.
62
<center>L'abside. </center>Le pavillon ou ombrellino. Le tabernacle, par Jean Bernard, 1966, bronze doré.
L'abside.
Le pavillon ou ombrellino. Le tabernacle, par Jean Bernard, 1966, bronze doré.
63
<center>L'abside. </center>Le maître-autel a été consacré le 28 mai 1966 par Monseigneur Marc Lallier, archevêque de Marseille en l'honneur des saints martyrs, de saint Victor et de saint Jean Cassien fondateur de l'Abbaye. Il est en pierre des Ardennes et bronze doré, dû au Maître Jean Bernard et à ses compagnons du Devoir. Il est supporté par deux groupes de quatre statues représentant les huit saints honorés à St-Victor.
L'abside.
Le maître-autel a été consacré le 28 mai 1966 par Monseigneur Marc Lallier, archevêque de Marseille en l'honneur des saints martyrs, de saint Victor et de saint Jean Cassien fondateur de l'Abbaye. Il est en pierre des Ardennes et bronze doré, dû au Maître Jean Bernard et à ses compagnons du Devoir. Il est supporté par deux groupes de quatre statues représentant les huit saints honorés à St-Victor.
64
<center>L'abside. </center>Sur la frise de bronze qui borde la table, en grec : « Un seul Seigneur, Jésus-Christ ». Les satues : Saint Victor et saint Pierre.
L'abside.
Sur la frise de bronze qui borde la table, en grec : « Un seul Seigneur, Jésus-Christ ». Les satues : Saint Victor et saint Pierre.
65
<center>L'abside. </center>Saint Pierre avec la clef, saint Paul avec l'épée, saints à qui est dédiée l'église inférieure,
L'abside.
Saint Pierre avec la clef, saint Paul avec l'épée, saints à qui est dédiée l'église inférieure,
66
<center>L'abside. </center>Derrière, saint Victor et saint Jean Cassien.
L'abside.
Derrière, saint Victor et saint Jean Cassien.
67
<center>L'abside. </center>Saint Jean-Baptiste, le bienheureux Urbain V.
L'abside.
Saint Jean-Baptiste, le bienheureux Urbain V.
68
<center>L'abside. </center>Derrière, saint Lazare, l'ami du Christ, et sainte Marie-Madeleine, sa sœur, ces deux derniers étant les protecteurs traditionnels du diocèse de Marseille.
L'abside.
Derrière, saint Lazare, l'ami du Christ, et sainte Marie-Madeleine, sa sœur, ces deux derniers étant les protecteurs traditionnels du diocèse de Marseille.
69
<center>L'abside. </center>Le tombeau et le tableau du pape Urbain V.
L'abside.
Le tombeau et le tableau du pape Urbain V.
70
<center>L'abside. </center>Le pape Urbain V.
L'abside.
Le pape Urbain V.
71
<center>L'abside. </center>Le tombeau du pape Urbain V. Le gisant est le moulage du cénotaphe du pape à Avignon. Il a été placé là en 1980.
L'abside.
Le tombeau du pape Urbain V. Le gisant est le moulage du cénotaphe du pape à Avignon. Il a été placé là en 1980.
72
<center>L'abside. </center>Notre Dame de le Sagesse. Cette Vierge de Majesté de 1m20, ici installéedans le choeur, a été réalisée en bois de châtaignier, d'après une Vierge Catalane du XIème siècle appartenant à une collection privée dans le département de l'Aude. Cette sculpture est empreinte de l'austérité romane et de la profondeur théologique des artistes du Moyen-âge qui, transcendant toute prétention esthétique, cherchaient à rendre compte avant tout de la beauté du Mystère qu'ils contemplaient. On a coutume de dénommer les Vierges romanes auxquelles se rattachent cette Vierge, « Trône de la Sagesse ».
L'abside.
Notre Dame de le Sagesse. Cette Vierge de Majesté de 1m20, ici installéedans le choeur, a été réalisée en bois de châtaignier, d'après une Vierge Catalane du XIème siècle appartenant à une collection privée dans le département de l'Aude. Cette sculpture est empreinte de l'austérité romane et de la profondeur théologique des artistes du Moyen-âge qui, transcendant toute prétention esthétique, cherchaient à rendre compte avant tout de la beauté du Mystère qu'ils contemplaient. On a coutume de dénommer les Vierges romanes auxquelles se rattachent cette Vierge, « Trône de la Sagesse ».
73
<center>Collatéral sud (à droite).</center>L'escalier restauré menant à la porte qui permettait d'accéder au cloître, et qui, aujourd'hui, permet de surplomber le sanctuaire.
Collatéral sud (à droite).
L'escalier restauré menant à la porte qui permettait d'accéder au cloître, et qui, aujourd'hui, permet de surplomber le sanctuaire.
74
<center>Collatéral sud.</center>
Collatéral sud.
75
<center>Collatéral sud.</center>Les deux piles romanes.
Collatéral sud.
Les deux piles romanes.
76
<center>Collatéral sud.</center>Le mur latéral fut réalisé dans la première moitié du XIIIe siècle. Cette porte dessert l'escalier des cryptes. À gauche, traces d'une ancienne porte romane.
Collatéral sud.
Le mur latéral fut réalisé dans la première moitié du XIIIe siècle. Cette porte dessert l'escalier des cryptes. À gauche, traces d'une ancienne porte romane.
77
<center>Collatéral sud.</center>Au fond, l'escalier restauré menant à la porte qui permettait d'accéder au cloître. et qui, aujourd'hui, permet de surplomber le sanctuaire.
Collatéral sud.
Au fond, l'escalier restauré menant à la porte qui permettait d'accéder au cloître. et qui, aujourd'hui, permet de surplomber le sanctuaire.
78
<center>Collatéral sud.</center>Au fond, des baies murées évoquent encore un projet abandonné tandis que s'élevait toujours le sanctuaire paléochrétien. En bas , une chapelle funéraire voûtée d'arête ne fut construite qu'au XVe.
Collatéral sud.
Au fond, des baies murées évoquent encore un projet abandonné tandis que s'élevait toujours le sanctuaire paléochrétien. En bas , une chapelle funéraire voûtée d'arête ne fut construite qu'au XVe.
79
<center>Collatéral sud.</center>Tableau Descente de Croix . XVIIIe/XIXe siècle.
Collatéral sud.
Tableau Descente de Croix . XVIIIe/XIXe siècle.
80
<center>Collatéral sud.</center>Tapisserie L'Apocalypse. De Simone Lorimy-Delarozière, 1975. Elle récapitule les séquences essentielles du dernier livre de la Bible. La lecture se fait depuis la scène centrale supérieure où l'ange apporte la révélation à Jean sur l'île de Patmos, puis elle se continue sur la gauche et vers le bas jusqu'à la rangée inférieure et ensuite à droite en remontant. Au centre la Jérusalem céleste.
Collatéral sud.
Tapisserie L'Apocalypse. De Simone Lorimy-Delarozière, 1975. Elle récapitule les séquences essentielles du dernier livre de la Bible. La lecture se fait depuis la scène centrale supérieure où l'ange apporte la révélation à Jean sur l'île de Patmos, puis elle se continue sur la gauche et vers le bas jusqu'à la rangée inférieure et ensuite à droite en remontant. Au centre la Jérusalem céleste.
81
<center>Sarcophage de la Traditio legis. </center>Ce sarcophage, en travertin local vraisemblablement, muni de son couvercle a été découvert en 1971. C'est une production locale de la fin du XVe siècle ou du début du VIe. Il contenait la sépulture habillée et partiellement embaumée d'une jeune femme portant une croix d'or sur le front, objet attribué à l'orfèvrerie méditerranéenne du VIe siècle. Le décor en frise continue présente en son centre la Traditio legis (Don par le Christ de la Loi à Pierre en présence de Paul). A gauche, la scène du sacrifice d'Abraham. A droite la représentation du miracle de guérison d'un aveugle. Le décor du couvercle consiste en la représentation d'une pente de toiture en tuiles.
Sarcophage de la Traditio legis.
Ce sarcophage, en travertin local vraisemblablement, muni de son couvercle a été découvert en 1971. C'est une production locale de la fin du XVe siècle ou du début du VIe. Il contenait la sépulture habillée et partiellement embaumée d'une jeune femme portant une croix d'or sur le front, objet attribué à l'orfèvrerie méditerranéenne du VIe siècle. Le décor en frise continue présente en son centre la Traditio legis (Don par le Christ de la Loi à Pierre en présence de Paul). A gauche, la scène du sacrifice d'Abraham. A droite la représentation du miracle de guérison d'un aveugle. Le décor du couvercle consiste en la représentation d'une pente de toiture en tuiles.
82
<center>Sarcophage de la Traditio legis. </center>Le Christ se dresse sur la montagne d'où s'écoule les Quatre fleuves du Paradis. Il tend le rouleau à Pierre qui le reçoit les mains voilées tandis que Paul fait le geste de l'acclamation et du témoignage. Dans la scène du sacrifice d'Abraham, on voit la main de Dieu qui retient le bras d'Abraham. Dans la scène de la guérison d'un aveugle, derrière le Christ figure un personnage auquel a été donnée la physionomie de Paul, rappel de son aveuglement sur le chemin de Damas.
Sarcophage de la Traditio legis.
Le Christ se dresse sur la montagne d'où s'écoule les Quatre fleuves du Paradis. Il tend le rouleau à Pierre qui le reçoit les mains voilées tandis que Paul fait le geste de l'acclamation et du témoignage. Dans la scène du sacrifice d'Abraham, on voit la main de Dieu qui retient le bras d'Abraham. Dans la scène de la guérison d'un aveugle, derrière le Christ figure un personnage auquel a été donnée la physionomie de Paul, rappel de son aveuglement sur le chemin de Damas.
83
<center>Sarcophage de la Traditio legis. </center>Sur cette face est évoqué le Christ en Agneau du sacrifice dont la tête est sommée d'une croix vers laquelle deux agneaux, de part et d'autre, lèvent le regard.
Sarcophage de la Traditio legis.
Sur cette face est évoqué le Christ en Agneau du sacrifice dont la tête est sommée d'une croix vers laquelle deux agneaux, de part et d'autre, lèvent le regard.
84
<center>Sarcophage de la Traditio legis. </center>La célébration de la lumière est évoquée par une lampe qui brille entre deux rideaux tirés. Deux colombes symétriques semblent attirées par elle.
Sarcophage de la Traditio legis.
La célébration de la lumière est évoquée par une lampe qui brille entre deux rideaux tirés. Deux colombes symétriques semblent attirées par elle.
85
<center>Collatéral sud.</center>Tableau Ecce Homo. Par François Maury 1933.
Collatéral sud.
Tableau Ecce Homo. Par François Maury 1933.
86
<center>Collatéral sud.</center>Sculpture Tête de Christ..? Offert en novembre 1987 par Monsieur Henri Arnaud président honoraire de l'association « les Amis de Saint-Victor » qui en a assuré la restauration.
Collatéral sud.
Sculpture Tête de Christ..? Offert en novembre 1987 par Monsieur Henri Arnaud président honoraire de l'association « les Amis de Saint-Victor » qui en a assuré la restauration.
87
<center>Collatéral sud.</center>Toile de 1884. Sainte Cécile ?
Collatéral sud.
Toile de 1884. Sainte Cécile ?
88
<center>La chapelle du Saint-Sacrement.</center>Située au-dessus de l'ancienne sacristie des cryptes, elle fut élevée au Moyen Âge (XIVe). Elle était voûtée sur croisées d'ogives, réparties en deux travées comme nous le montrent les traces sur le mur.
La chapelle du Saint-Sacrement.
Située au-dessus de l'ancienne sacristie des cryptes, elle fut élevée au Moyen Âge (XIVe). Elle était voûtée sur croisées d'ogives, réparties en deux travées comme nous le montrent les traces sur le mur.
89
<center>La chapelle du Saint-Sacrement.</center>La porte vers l'église date du XVIIe siècle.
La chapelle du Saint-Sacrement.
La porte vers l'église date du XVIIe siècle.
90
<center>La chapelle du Saint-Sacrement.</center>Porte ouvragée en bois. 1811.
La chapelle du Saint-Sacrement.
Porte ouvragée en bois. 1811.
91
<center>La chapelle du Saint-Sacrement.</center>Porte de communication avec le hall d'entrée. C'est la porte d'origine percée dans le mur de la tour d'Isarn, avec son décor architectural d'arcade.
La chapelle du Saint-Sacrement.
Porte de communication avec le hall d'entrée. C'est la porte d'origine percée dans le mur de la tour d'Isarn, avec son décor architectural d'arcade.
92
<center>La chapelle du Saint-Sacrement.</center>
La chapelle du Saint-Sacrement.
93
<center>La chapelle du Saint-Sacrement.</center>Elle conserve une pièce de mobilier exceptionnel, une table d'autel du Ve siècle en marbre blanc qui peut être celui du sanctuaire de la basilique paléochrétienne. Tous ces autels anciens ont connu l’oubli. Aucun n’est « en place ». Ils furent généralement éliminés à la fin du Moyen Âge ou à l’époque de la Contre-Réforme, ou plus tard encore, au profit d’autels reculés contre le mur de fond des absides. Parfois, par respect pour leur consécration, des tables anciennes furent insérées dans les nouvelles constructions ou, rhabillées, servirent d’autels secondaires. La pratique actuelle des autels « avancés » a conduit à des redécouvertes et à des mises en valeur.
La chapelle du Saint-Sacrement.
Elle conserve une pièce de mobilier exceptionnel, une table d'autel du Ve siècle en marbre blanc qui peut être celui du sanctuaire de la basilique paléochrétienne. Tous ces autels anciens ont connu l’oubli. Aucun n’est « en place ». Ils furent généralement éliminés à la fin du Moyen Âge ou à l’époque de la Contre-Réforme, ou plus tard encore, au profit d’autels reculés contre le mur de fond des absides. Parfois, par respect pour leur consécration, des tables anciennes furent insérées dans les nouvelles constructions ou, rhabillées, servirent d’autels secondaires. La pratique actuelle des autels « avancés » a conduit à des redécouvertes et à des mises en valeur.
94
<center>La chapelle du Saint-Sacrement.</center>Tableau anonyme du XVIIIe siècle représentant le lavement des pieds des apôtres par le Christ.
La chapelle du Saint-Sacrement.
Tableau anonyme du XVIIIe siècle représentant le lavement des pieds des apôtres par le Christ.
95
<center>La chapelle du Saint-Sacrement.</center>Tableau anonyme du XVIIIe siècle représentant le lavement des pieds des apôtres par le Christ.
La chapelle du Saint-Sacrement.
Tableau anonyme du XVIIIe siècle représentant le lavement des pieds des apôtres par le Christ.
96
<center>La chapelle du Saint-Sacrement.</center>Crucifix en bois. XVIIe.
La chapelle du Saint-Sacrement.
Crucifix en bois. XVIIe.
97
<center>La chapelle du Saint-Sacrement.</center>Façade de tabernacle en marbre de la seconde moitié du XVIIIe siècle, du marbrier Dominique Fossati.
La chapelle du Saint-Sacrement.
Façade de tabernacle en marbre de la seconde moitié du XVIIIe siècle, du marbrier Dominique Fossati.
98
<center>Chapelle du Saint Sacrement</center>Tabernacle de l'ancien autel baroque de Fossati.
Chapelle du Saint Sacrement
Tabernacle de l'ancien autel baroque de Fossati.
99
<center>La chapelle du Saint-Sacrement.</center>Table d'autel. Seconde moitié du Ve siècle, marbre blanc. Ce mobilier a été enlevé de la crypte de l'abbaye de Saint-Victor. En 1968, il a été réinstallé à Saint-Victor, sur un support massif moderne. Ce type d'autel à décor sur la tranche a été imité pendant tout le haut Moyen Âge dans le sud-est de la Gaule. Sur cette face, douze colombes réparties par moitié de part et d'autre du monogramme du Christ, sont l'image symbolique des apôtres ou des fidèles. L'origine de la double procession est un palmier, évocation paradisiaque plantée aux angles de la table.
La chapelle du Saint-Sacrement.
Table d'autel. Seconde moitié du Ve siècle, marbre blanc. Ce mobilier a été enlevé de la crypte de l'abbaye de Saint-Victor. En 1968, il a été réinstallé à Saint-Victor, sur un support massif moderne. Ce type d'autel à décor sur la tranche a été imité pendant tout le haut Moyen Âge dans le sud-est de la Gaule. Sur cette face, douze colombes réparties par moitié de part et d'autre du monogramme du Christ, sont l'image symbolique des apôtres ou des fidèles. L'origine de la double procession est un palmier, évocation paradisiaque plantée aux angles de la table.
100
<center>La chapelle du Saint-Sacrement.</center>La face supérieure est creusée en cuvette.  Les colombes évoquent les âmes chrétiennes selon une iconographie funéraire que le christianisme s’est appropriée.
La chapelle du Saint-Sacrement.
La face supérieure est creusée en cuvette. Les colombes évoquent les âmes chrétiennes selon une iconographie funéraire que le christianisme s’est appropriée.
101
<center>La chapelle du Saint-Sacrement.</center>Le rebord supérieur est décoré de rinceaux de vigne, sculptés en faible relief qui s’échappent de cratères placés dans chacun des angles.
La chapelle du Saint-Sacrement.
Le rebord supérieur est décoré de rinceaux de vigne, sculptés en faible relief qui s’échappent de cratères placés dans chacun des angles.
102
<center>La chapelle du Saint-Sacrement.</center>Les tranches des faces latérales sont à peu près semblables, et  s'ornent de rinceaux de vigne peuplés d'oiseaux. Le palmier, arbre méditerranéen évocateur d’eau, d’ombre et de fécondité, est fréquent dans l’iconographie. L’Ancien Testament associe son tronc droit et haut à la croissance du Juste ou à l’élévation de la Sagesse. La feuille ou palme est l’emblème du triomphe et de la gloire : la foule agite des palmes lors de la fête des Tabernacles et en fait un tapis d’honneur lors de l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem. Dans le langage religieux chrétien, la palme est aussi le lot des martyrs, de même qu’elle l’était pour les vainqueurs des jeux du cirque et de l’amphithéâtre.
La chapelle du Saint-Sacrement.
Les tranches des faces latérales sont à peu près semblables, et s'ornent de rinceaux de vigne peuplés d'oiseaux. Le palmier, arbre méditerranéen évocateur d’eau, d’ombre et de fécondité, est fréquent dans l’iconographie. L’Ancien Testament associe son tronc droit et haut à la croissance du Juste ou à l’élévation de la Sagesse. La feuille ou palme est l’emblème du triomphe et de la gloire : la foule agite des palmes lors de la fête des Tabernacles et en fait un tapis d’honneur lors de l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem. Dans le langage religieux chrétien, la palme est aussi le lot des martyrs, de même qu’elle l’était pour les vainqueurs des jeux du cirque et de l’amphithéâtre.
103
<center>La chapelle du Saint-Sacrement.</center>Le chrisme central est inscrit dans une couronne de laurier et accosté des lettres apocalyptiques alpha et oméga (« le début et la fin »). Le chrisme est formé des lettres grecques khi (pour Ch) et rhô (pour R), les deux lettres initiales du nom du Christ. Sur la moulure inférieure, de part et d’autre du chrisme, a été gravée en grec une inscription votive : « Kallinikos ( ?), pour lui-même et toute sa maison ». Le monogramme, ici le Chrisme, est une combinaison de lettres du nom à valeur ostentatoire; il est habituel des actes officiels romains.
La chapelle du Saint-Sacrement.
Le chrisme central est inscrit dans une couronne de laurier et accosté des lettres apocalyptiques alpha et oméga (« le début et la fin »). Le chrisme est formé des lettres grecques khi (pour Ch) et rhô (pour R), les deux lettres initiales du nom du Christ. Sur la moulure inférieure, de part et d’autre du chrisme, a été gravée en grec une inscription votive : « Kallinikos ( ?), pour lui-même et toute sa maison ». Le monogramme, ici le Chrisme, est une combinaison de lettres du nom à valeur ostentatoire; il est habituel des actes officiels romains.
104
<center>La chapelle du Saint-Sacrement.</center>Sur les deux faces latérales le même motif est répété, mais le dessin n'est pas tout à fait analogue. Les angles sont soulignés par une colonnette et des trous les traversent, peut-être destinés à tendre des voiles de tissu pour dissimuler le support et servir de décor.
La chapelle du Saint-Sacrement.
Sur les deux faces latérales le même motif est répété, mais le dessin n'est pas tout à fait analogue. Les angles sont soulignés par une colonnette et des trous les traversent, peut-être destinés à tendre des voiles de tissu pour dissimuler le support et servir de décor.
105
<center>La chapelle du Saint-Sacrement.</center>D'un cratère médian, s'échappent vers les extrémités deux rinceaux de vigne, dont les grappes sont becquetées par des colombes.
La chapelle du Saint-Sacrement.
D'un cratère médian, s'échappent vers les extrémités deux rinceaux de vigne, dont les grappes sont becquetées par des colombes.
106
<center>La chapelle du Saint-Sacrement.</center>L'autre face latérale.
La chapelle du Saint-Sacrement.
L'autre face latérale.
107
<center>La chapelle du Saint-Sacrement.</center>Des colonnettes marquent les quatre angles. Sur cette face, douze brebis composent une double procession convergente aussi vers le Christ représenté sous la forme de l'agneau du sacrifice dressé sur la montagne d'où s'écoulent les Quatre fleuves du Paradis.
La chapelle du Saint-Sacrement.
Des colonnettes marquent les quatre angles. Sur cette face, douze brebis composent une double procession convergente aussi vers le Christ représenté sous la forme de l'agneau du sacrifice dressé sur la montagne d'où s'écoulent les Quatre fleuves du Paradis.
108
<center>La chapelle du Saint-Sacrement.</center>Sur la face postérieure, deux files de six brebis font procession vers l'Agneau central, debout sur la montagne d'où s'écoulent les Quatre fleuves du Paradis. Les brebis, image bucolique, suggèrent les douze apôtres. Elles font par extension référence aux fidèles.
La chapelle du Saint-Sacrement.
Sur la face postérieure, deux files de six brebis font procession vers l'Agneau central, debout sur la montagne d'où s'écoulent les Quatre fleuves du Paradis. Les brebis, image bucolique, suggèrent les douze apôtres. Elles font par extension référence aux fidèles.
109
<center>La chapelle du Saint-Sacrement.</center>L'Agneau central, debout sur la montagne d'où s'écoulent les Quatre fleuves du Paradis, représente le Christ.
La chapelle du Saint-Sacrement.
L'Agneau central, debout sur la montagne d'où s'écoulent les Quatre fleuves du Paradis, représente le Christ.
110
<center>La Nef.</center>Les vitraux sont signés par le maître verrier Max Ingrand.
La Nef.
Les vitraux sont signés par le maître verrier Max Ingrand.
111
<center>La Nef.</center>Vitrail derrière l'orgue.
La Nef.
Vitrail derrière l'orgue.
112
<center>La Nef.</center>Vitrail du fond du collatéral nord.
La Nef.
Vitrail du fond du collatéral nord.
113
<center>La Nef.</center>Vitrail du fond du collatéral sud.
La Nef.
Vitrail du fond du collatéral sud.
114
<center>La Nef.</center>Vitrail du transept sud.
La Nef.
Vitrail du transept sud.
115
<center>La Nef.</center>Vitrail du transept nord.
La Nef.
Vitrail du transept nord.
116
<center>La Nef.</center>Vitrail de la nef, côté sud. Les trois sont identiques.
La Nef.
Vitrail de la nef, côté sud. Les trois sont identiques.
117
<center>La Nef.</center>Vitrail de la nef, côté sud. Les trois sont identiques.
La Nef.
Vitrail de la nef, côté sud. Les trois sont identiques.
118
<center>La Nef.</center>Vitrail de la nef, côté nord.
La Nef.
Vitrail de la nef, côté nord.
119
<center>La Nef.</center>Vitrail du choeur.
La Nef.
Vitrail du choeur.
120
<center>La Nef.</center>Vitrail du choeur.
La Nef.
Vitrail du choeur.
121
<center>La Nef.</center>Vitrail du choeur.
La Nef.
Vitrail du choeur.
122
<center>Entrée de la crypte</center>
Entrée de la crypte
123
<center>Entrée de la crypte</center>
Entrée de la crypte
124
<center>La chapelle Saint-Mauront.</center>Dès son origine, au XIIIe siècle, la chapelle représentait l'un des deux accès à la crypte. Sur trois côtés on a des fronts de taille, vestiges de l'exploitation médiévale de la roche calcaire destinée au chantier de l'église supérieure. Elle est voûtée en berceau.
La chapelle Saint-Mauront.
Dès son origine, au XIIIe siècle, la chapelle représentait l'un des deux accès à la crypte. Sur trois côtés on a des fronts de taille, vestiges de l'exploitation médiévale de la roche calcaire destinée au chantier de l'église supérieure. Elle est voûtée en berceau.
125
<center>La chapelle Saint-Mauront.</center>A la fin du XVIIe siècle, existait un autel, surmonté d'un retable de pierre sculpté, à larges volutes latérales. Son entablement portait un sarcophage qui se trouve maintenant sur le gradin. Ce sarcophage, destiné à une certaine Julia Quintin, aurait été réutilisé, à la fin du VIIe siècle, pour recevoir le corps de Mauront, évêque de Marseille au VIIe siècle. Sur le gradin de l'hôtel se trouvaient trois statues représentant saint Mauront entouré de Saint-Maurice et de saint Elzéar de Sabran. Cette dernière statue est conservée dans le musée lapidaire.
La chapelle Saint-Mauront.
A la fin du XVIIe siècle, existait un autel, surmonté d'un retable de pierre sculpté, à larges volutes latérales. Son entablement portait un sarcophage qui se trouve maintenant sur le gradin. Ce sarcophage, destiné à une certaine Julia Quintin, aurait été réutilisé, à la fin du VIIe siècle, pour recevoir le corps de Mauront, évêque de Marseille au VIIe siècle. Sur le gradin de l'hôtel se trouvaient trois statues représentant saint Mauront entouré de Saint-Maurice et de saint Elzéar de Sabran. Cette dernière statue est conservée dans le musée lapidaire.
126
<center>La chapelle Saint-Mauront.</center>Sarcophage de Julia Quintina du IIe siècle. Le thème mythologique du décor figure la rencontre de Bacchus (à droite) et d'Ariane (à gauche), chacun représenté sur un char à l'une des extrémités de la cuve et précédé d'un cortège de centaures et satyres. Au centre, deux victoires s'appuient sur le clipeus de l'épitaphe qui est porté par un tronc de palmier et par deux barbares enchaînés (un homme et une femme). Le recours à ces motifs triomphaux devait largement inspirer plus tard l'iconographie funéraire chrétienne.
La chapelle Saint-Mauront.
Sarcophage de Julia Quintina du IIe siècle. Le thème mythologique du décor figure la rencontre de Bacchus (à droite) et d'Ariane (à gauche), chacun représenté sur un char à l'une des extrémités de la cuve et précédé d'un cortège de centaures et satyres. Au centre, deux victoires s'appuient sur le clipeus de l'épitaphe qui est porté par un tronc de palmier et par deux barbares enchaînés (un homme et une femme). Le recours à ces motifs triomphaux devait largement inspirer plus tard l'iconographie funéraire chrétienne.
127
<center>La chapelle Saint-Mauront.</center>Sarcophage dit « des compagnons de Saint Maurice ». Fin du IVe siècle, décor historié sur une grande face, écailles adjacentes sur les petites faces, marbre de Carrare.
Le Christ est assis au centre, dans une exèdre, les pieds reposant sur un rocher d'où sourdent les Quatre Fleuves. Il enseigne à deux personnages tandis qu'un homme et une femme, en attitude de donateurs, l'adorent agenouillés à ses pieds. Les scènes latérales associent Paul à gauche (apparition du Christ et lapidation à Lystra), à la passion du Christ à droite (arrestation-comparution devant Pilate qui se lave les mains).
La chapelle Saint-Mauront.
Sarcophage dit « des compagnons de Saint Maurice ». Fin du IVe siècle, décor historié sur une grande face, écailles adjacentes sur les petites faces, marbre de Carrare. Le Christ est assis au centre, dans une exèdre, les pieds reposant sur un rocher d'où sourdent les Quatre Fleuves. Il enseigne à deux personnages tandis qu'un homme et une femme, en attitude de donateurs, l'adorent agenouillés à ses pieds. Les scènes latérales associent Paul à gauche (apparition du Christ et lapidation à Lystra), à la passion du Christ à droite (arrestation-comparution devant Pilate qui se lave les mains).
128
<center>La chapelle Saint-Mauront.</center>Sarcophage dit
La chapelle Saint-Mauront.
Sarcophage dit "de Saint-Maurice". Fin du IVème siècle, décor historié sur une grande face, écailles adjacentes sur les petites faces. Marbre de Carrare. Sous l'arcade centrale, le Christ avec à ses pieds l'Agneau est assis sur la montagne d'où s'écoulent les quatre fleuves du paradis. Il tient le livre dont il donne l'explication aux apôtres groupés par deux sous les autres arcades. Les plus proches de lui sont Pierre et Paul placés de part et d'autre. Le décor architectural associe couronnes, dauphins, colombes. Ce sarcophage contenait peut-être les reliques du martyr Maurice, le chef de la Légion Thébaine dont les soldats, chrétiens, auraient tous étés décimés lors de la persécution de Dioclétien.
129
<center>La chapelle Saint-Mauront.</center>Sarcophage dit
La chapelle Saint-Mauront.
Sarcophage dit " de quatre du nombre de sept dormants". Fin du IVe siècle, fragment gauche d'un grand côté de cuve et du petit côté correspondant, décor sur la grande face, écailles adjacentes sur le petit côté, marbre de Carrare. Ce sarcophage, qui représentait le Christ au milieu de ces apôtres, serait issu du cimetière de Saint-Victor. Cinq silhouettes fragmentaires, qui sont celles d'apôtres, se détachent sur un décor architectural qui rattache la cuve originelle à la série des sarcophages à "portes de cités". Dessiné au XVIIe siècle alors qu'il était plus complet ce fragment pourrait appartenir à une scène de Traditio legis (Don de la Loi à Pierre) ou d'Anastasis (La Résurrection représentée sous la forme de la croix triomphante). Les "Sept Dormants d'Éphèse", pendant la persécution de Dèce en 249-259, ce seraient, selon la légende, mystérieusement endormis dans la cachette où ils s'étaient réfugiés. La caverne fut murée pendant leur sommeil. En 418, un maçon perça par hasard le mur et les réveilla. On vit en ce miracle une preuve de la résurrection des morts.
130
<center>La crypte.</center>Deux chapiteaux attribuables à la basilique antique de saint Victor (Ve siècle). Ces deux chapiteaux semblables, en calcaire rose du Cap Couronne, ont été l’un et l’autre retrouvés dans les cryptes de Saint-Victor, en réemploi dans des maçonneries proches de la chapelle Saint-Blaise. Il faut imaginer que dans son emplacement originel ce chapiteau répondait aussi à celui qui lui est symétrique dans la présentation actuelle. La composition en est semblable, à l’exception de la disposition des caulicoles greffées sur la tige des volutes d'angle et non pas issues du même culot.
La crypte.
Deux chapiteaux attribuables à la basilique antique de saint Victor (Ve siècle). Ces deux chapiteaux semblables, en calcaire rose du Cap Couronne, ont été l’un et l’autre retrouvés dans les cryptes de Saint-Victor, en réemploi dans des maçonneries proches de la chapelle Saint-Blaise. Il faut imaginer que dans son emplacement originel ce chapiteau répondait aussi à celui qui lui est symétrique dans la présentation actuelle. La composition en est semblable, à l’exception de la disposition des caulicoles greffées sur la tige des volutes d'angle et non pas issues du même culot.
131
<center>La crypte.</center>Comme celui qui se trouve de l'autre côté de l'entrée de la chapelle Saint-Mauront ce chapiteau a été placé sur une colonne de granit qui illustre l'usage ou le réemploi pour des édifices chrétiens de ce décor architectural importé. Comme celui qui se trouve de l'autre côté de l'entrée de la chapelle Saint-Mauront ce chapiteau a été placé sur une colonne de granit qui illustre l'usage ou le réemploi pour des édifices chrétiens de ce décor architectural importé.
La crypte.
Comme celui qui se trouve de l'autre côté de l'entrée de la chapelle Saint-Mauront ce chapiteau a été placé sur une colonne de granit qui illustre l'usage ou le réemploi pour des édifices chrétiens de ce décor architectural importé. Comme celui qui se trouve de l'autre côté de l'entrée de la chapelle Saint-Mauront ce chapiteau a été placé sur une colonne de granit qui illustre l'usage ou le réemploi pour des édifices chrétiens de ce décor architectural importé.
132
<center>La nef médiévale. </center>Au fond, la chapelle Saint-Blaise construite au XIIIe siècle. À droite, les deux arcades de l'entrée de la chapelle Saint-Mauront. À gauche, les arcades donnant sur la nef de la chapelle Notre-Dame de Confession. L'espace où se trouve le banc constituait la nef médiévale, donc perpendiculaire à celle-ci.
La nef médiévale.
Au fond, la chapelle Saint-Blaise construite au XIIIe siècle. À droite, les deux arcades de l'entrée de la chapelle Saint-Mauront. À gauche, les arcades donnant sur la nef de la chapelle Notre-Dame de Confession. L'espace où se trouve le banc constituait la nef médiévale, donc perpendiculaire à celle-ci.
133