Eglises St Hermogène, St Irénée, Grecque, Anglicane, Arménienne, Chaldéenne.
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St Hermogène
Située au 100 de l’avenue Clot Bey, la paroisse St Hermogène a été fondée dans les années 30 pour les émigrés russes que la révolution de 1917 avait rejetés loin de leur pays. Les premiers paroissiens ont eux-mêmes transformé en église orthodoxe le petit bâtiment (ancien octroi de la ville), concédé à la communauté russe par la municipalité. Ils y ont édifié un petit bulbe, surmonté d'une croix, une coupole intérieure, une iconostase dont les portes ouvrent sur le sanctuaire.
Hermogène (avant 1530 - 17 février 1612) est né dans une humble famille de la région de Vologda en Russie, il fut élevé dans le monastère de Kazan. Prêtre séculier dans la paroisse de Saint Nicolas, il fut le témoin de l'apparition miraculeuse de l'icône de la Mère de Dieu. Après la mort de son épouse, il devint moine au monastère de la Transfiguration, puis métropolite de Kazan, en 1589, et œuvre à l'évangélisation des Tatares. Il écrivit d'importants ouvrages de théologie durant le "temps des troubles". Lors de l'accession au trône du prince Basile, il fut élevé à la dignité patriarcale à Moscou de 1606 à 1612. Là il montra un grand zèle pour défendre l'Orthodoxie menacée par le roi de Pologne dont les troupes occupaient la capitale de la Russie. Durant la Semaine Sainte, Moscou fut brûlée et le patriarche mis en prison. Plus les troupes russes s'approchaient pour libérer la ville, plus dure fut son incarcération. Il mourut de faim et de soif dans l'horrible cachot où il était enfermé, dix jours avant la libération de Moscou.
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St Hermogène
Les clochers à bulbe sont caractéristiques de l'architecture religieuse russe. La neige trop lourde menaçant les coupoles hémisphériques, les russes rehaussent les coupoles par des bulbes évoquant la flamme d'un cierge, dont la couleur verte vient de l'oxydation du cuivre. La coupole évoque la réunification du Ciel et de la Terre.
La croix orthodoxe russe, dite aussi croix byzantine, est une variante de la croix chrétienne. Elle en conserve la forme tout en ajoutant une petite barre horizontale au-dessus de la principale, afin de figurer la pancarte accrochée par Ponce Pilate, et une courte traverse supplémentaire en biais près de sa base, représentant l'appui des pieds du Christ. L'orientation de cet appuie-pieds diffère selon les traditions. D'après la coutume orthodoxe russe, la traverse est penchée vers la droite, en direction du bon larron. Dans d'autres Églises, comme l’Église grecque orthodoxe, le repose-pieds reste droit.
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St Hermogène
L'Église Orthodoxe se nomme volontiers "L'Église des Sept Conciles". Elle reste en effet fortement attachée aux sept conciles œcuméniques: Nicée (325), Constantinople (381), Éphèse (431), Chalcédoine (451), Constantinople II (553), Constantinople III (681), Nicée II (787). Le six premiers mirent fin aux querelles christologiques. Le dernier résolut la querelle des iconoclastes. Les querelles entre l'Orient et l'Occident (rivalités entre Rome et Constantinople, Filioque, date de Pâques, controverses iconoclastes) aboutirent au schisme officiellement sanctionné en 1054 par une condamnation réciproque. L'Église orthodoxe puise sa doctrine dans l'Écriture (canon des Septante, donc les livres apocryphes de l'Ancien Testament) et la tradition. Elle rejette le Filioque (l'affirmation que le Saint-Esprit procède aussi du Fils), les dogmes de l'immaculée conception et de l'assomption de Marie, non révélés dans la Bible, et ceux de la primauté et de l'infaillibilité pontificales.
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St Hermogène
Cette paroisse fait partie de l'Église orthodoxe russe hors frontières qui est née au début des années 1920, après la révolution bolchevique, et s'est considérée comme la partie « libre » de l'Église orthodoxe russe, très critique vis-à-vis du pouvoir soviétique et du patriarcat de Moscou « inféodé ». La communion spirituelle avec l'Église restée en Russie fut interrompue en 1927 du fait de la signature le 29 juillet d'une « Déclaration de loyauté » au pouvoir soviétique signée par un évêque, le métropolite Serge (Stragorodski), qui exigea des évêques de l'émigration de contresigner cette Déclaration, ce qui fut refusé. Cette politique de soumission de l'Église au pouvoir athée, qui a permis une existence officielle de l'Église en URSS, a reçu le nom de « sergianisme » qui reste la raison majeure séparant l'Église hors-frontières de l'Église du Patriarcat de Moscou. La fin de l'Union soviétique a créé une nouvelle situation. L'Église orthodoxe russe se dit prête à un dialogue en vue d'une réconciliation. Le chef de l'Église (Premier Hiérarque) porte le titre de métropolite, avec résidence à New York. Le titulaire actuel est Mgr Hilarion (Kapral) (depuis le 18 mai 2008).
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St Hermogène
La coupole. Le Christe entouré par les quatre évangélistes.
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La coupole. Saint Marc et Saint Mathieu.
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La coupole. Saint Jean et Saint Luc.
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St Hermogène
L'iconostase. Le premier « art figuratif chrétien » se rencontre d'abord dans les catacombes de Rome. Il s'agissait d'un art de la clandestinité, crypté, à valeur symbolique. La tradition orthodoxe attribue les premières icônes de la Vierge Marie à l'Evangéliste saint Luc. Il en aurait peint trois après la Pentecôte, qui auraient servi de prototypes par la suite. Vers les IVe et Ve siècles, à partir de la paix constantinienne, l'icône connaît une réelle floraison. Elle veut présenter l'exemple de saints personnages, en garder la mémoire, illustrer les principaux événements de l'Ancien et du Nouveau Testament. À partir du milieu du VIe siècle, dans le cadre d'un empire désormais christianisé, l'icône se répand dans la piété populaire. À cette époque apparaissent les légendes sur les icônes d'origine miraculeuse ou apostolique. Lorsque, en 726, l'empereur byzantinLéon III prend position contre le culte des images (ou icônes,) il suscite l'indignation à travers tout l'empire. Ainsi naît l'iconoclasme, mais le pape Grégoire II, ne l'approuve pas. Jean Damascène prend la défense de images. Il défend la thèse suivant laquelle si les artistes chrétiens font des images de Dieu incarné, ayant vécu avec les hommes et assumé leur nature, l'ancienne interdiction de l'ancien Testament est abolie grâce à l'Incarnation qui change la relation entre Créateur et créatures. À la mort de Léon IV, en 780, son épouse Irène assuma la régence. Iconophile, elle convoque le Deuxième concile de Nicée, en 787, afin d'annuler les décisions du concile de Hiéreia de 754. Le culte des images fut restauré. Il faut distinguer l'image, objet de vénération relative, avec l'adoration réservée à Dieu seul.
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Saint Raphaël.
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St Hermogène
Saint Gabriel. Comme c'est de tradition dans l'art de l'icône, Roublev, dans l'icône suivante, utilise la perspective inversée pour que le monde représenté dans la peinture ne se présente pas comme une fenêtre par laquelle l'esprit humain pénètre dans le monde représenté, mais que ce monde représenté rayonne au contraire vers le spectateur. Cet effet est produit par le fait que les lignes de fuite de la composition ne se rencontrent pas dans un point de fuite situé derrière le tableau, mais en un point situé devant le tableau. Les éléments caractéristiques de ce type de perspective sont appliqués dans l'icône de la Trinité de la manière suivante : l'espace est peu profond, limité au premier plan, fermé vers le fond par le rocher, l'arbre et la maison. Il n'y a pas d'illusion de trois dimensions. L'ange qui se situe au centre n'est pas de taille différente des deux autres alors qu'il est plus éloigné. Il est agrandi pour appartenir au premier plan ; les éléments d'architecture et les objets sont peints en axonométrie. Les scènes se jouent à l'extérieur pour éviter de devoir représenter la profondeur de l'espace intérieur ; la ligne de force va de l'intérieur de l'icône vers l'extérieur, vers le spectateur. À cette fin, les pose-pieds situés aux pieds des deux anges à l'extérieur de la composition sont représentés de taille plus réduite à l'avant, au lieu de l'être plus largement à l'avant qu'à l'arrière. De même pour le plafond de la maison située à l'arrière-plan. Le bord en surplomb à l'avant est plus petit que l'arrière de ce plafond, alors que l'éloignement devrait provoquer un calcul de mesure inverse ; les côtés des sièges des deux anges situés à l'avant sont orientés pour refermer le cadre vers le spectateur.
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St Hermogène
L'icône de la Trinité est une icône russe peinte par Andreï Roublev entre 1410 et 14271, dont le sujet est l'hospitalité d’Abraham. Elle se situe dans une période historique de guerre contre les Mongols, qui ne prendra fin qu'en 1480 sous Ivan III. Elle représente trois anges pèlerins tenant un long sceptre (mêrilo) entre leurs doigts, assis en croix autour d'une table, sur laquelle est posée une coupe. Leur tête est auréolée d'une nimbe d'or. Les trois anges se ressemblent car ils symbolisent la Trinité, la triple incarnation du Dieu unique. La forme de leurs yeux en amande leur donne une expression mystérieuse. Le paysage participe à ce mystère : le tronc noueux du chêne, le rocher en surplomb qui s'incline au même rythme que les anges. Pour exprimer l'unité existant entre les trois anges Roublev compose son icône dans un cercle dont la circonférence passe par le milieu de chacune des nimbes et dont le centre est la main gauche du personnage central. Les avis divergent sur l'attribution des figures angéliques aux personnes de la Trinité et dans l'interprétation du visage que l'on devine dans la coupe. Le Personnage central est reconnu par certains par les particularités de son habillement. C'est un Christ pantocrator à la robe rouge (la terre), opaque, au manteau bleu (le ciel). D'autres critiques voient dans ce personnage central le Père. Derrière lui, dans cette dernière interprétation, se trouve l'arbre de vie, l'arbre de la création. Le Personnage situé à droite est également reconnu par certains comme le Christ. Le rocher est celui du songe de Nabuchodonosor ou la grotte de Bethléem ou celui du tombeau du Christ. L'interprétation des couleurs de ses vêtements, le bleu qui symbolise la sagesse et le vert la nature permet encore de voir dans ce personnage la Sagesse incarnée, c'est-à-dire le Verbe, deuxième personne de la Trinité. Selon la théologie chrétienne, ce Verbe s'est fait chair en devenant Jésus-Christ. On peut aussi l'assimiler au saint esprit par la couleur verte, symbole de la pentecôte. Le Personnage situé à gauche, selon une interprétation des symboles, au-dessus de lui se trouve un bâtiment qui représente l'Église, le temple de l'Esprit. Mais cette maison peut être aussi la Maison d'Abraham. Il est alors désigné comme étant le Père. La lecture du dessin de l'intérieur de la coupe est difficile et les témoignages à ce propos divergent.
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St Hermogène
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St Hermogène
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St Hermogène
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Saint Irénée.
Le Choeur de l'Eglise. Saint Athanase, Saint Jean Chrysostome et les apôtres communiant (le pain).
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Saint Irénée.
Alors qu’il existait déjà de nombreuses églises orthodoxes à Marseille, dont la première fut fondée en 1820, pourquoi en construire une nouvelle à la fin du 20ème siècle dans le quartier de la Capelette ? Les églises orthodoxes, antérieures à Saint-Irénée, étaient des églises grecques ou russes, on y célébrait, et on y célèbre, les offices orthodoxes en grec ou en slavon…le fondateur de la Paroisse Saint Iréné, le Père Cyrille Argenti a souhaité créer dans un ancien entrepôt une église orthodoxe de langue française. La coupole est inspirée de celle de sainte Sophie.
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Saint Irénée.
La communauté francophone Saint- Irénée est une paroisse de la Métropole Grecque Orthodoxe de France placée sous l'Omophore de son Éminence le Métropolite de France Emmanuel, Exarque pour l'Europe de Sa Sainteté le Patriarche Bartholoméos 1er, Primus inter pares de la Communion Orthodoxe Archevêque de Constantinople et Patriarche Œcuménique. La Métropole de France a été confiée par le Saint Synode du Patriarcat, lors de sa séance du 20 janvier 2003, à l’Évêque de Reggio, Monseigneur Emmanuel. Le Métropolite de France est le Président de l'Assemblée des Évêques Orthodoxes de France. Il est aussi le Directeur du bureau de l’Église Orthodoxe auprès de l’Union Européenne à Bruxelles. Il est le Président de la Commission de dialogue théologique entre l’Église Orthodoxe et les Églises Orientales Anciennes. Il préside, au nom du Patriarcat Œcuménique, les dialogues mondiaux entre l’Église Orthodoxe, le Judaïsme et l'Islam. Les fresques du choeur sont d'origine grecque, avec leurs personnages hiératiques, tandis que celles du poutour sont d'origine russe, plus colorées, plus légères.
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Saint Irénée.
Les Eglises orthodoxes, une des branches du christianisme, sont nées de l'excommunication réciproque prononcée par Rome et Constantinople en 1054. Au-delà des querelles théologiques (Filioque, date de Pâques, dogmes de l'immaculée conception et de l'assomption de Marie, controverses iconoclastes), cette fracture est aussi le résultat du refus, par les Eglises de la partie orientale de l'ancien empire romain, de la suprématie doctrinale que Rome veut leur imposer et de la primauté et de l'infaillibilité pontificales. Dès lors, ces Eglises se nomment « orthodoxes », d'un mot grec signifiant « juste doctrine »). Elles se considèrent toujours comme les seules vraiment fidèles aux grands conciles des premiers siècles qui ont défini les dogmes chrétiens auxquels elles ne veulent rien enlever ni ajouter. Cette séparation a été aggravée par le Sac de Constantinople par les Croisés lors de la 4e croisade en 1204. Les Conciles d'union de Lyon II en 1274 et Florence en 1439, sont restés sans lendemain.
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Saint Irénée.
Plafond de la coupole avec le Christ Pantocrator, et autour, les prophètes.
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Saint Irénée.
Plafond de la coupole avec le Christ Pantocrator.
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Saint Irénée.
Les prophètes : Elisée, Daniel et Zacharie.
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Saint Irénée.
Les prophètes : Moïse, Ezéchiel et Jérémie.
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Saint Irénée.
Les prophètes : David, Salomon et Isaïe.
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Saint Irénée.
Les prophètes : Elie, Jonas et Habacuc.
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Saint Irénée.
Sur les pendentifs, des anges.
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Saint Irénée.
Sur les pendentifs, des anges.
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Saint Irénée.
Sur les pendentifs, des anges.
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Saint Irénée.
Sur les pendentifs, des anges.
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Saint Irénée.
L'iconostase sépare la nef du sanctuaire.
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Saint Irénée.
A droite, on a toujours le Christ Pantocrator et Saint Jean Baptiste le Précurseur.
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Saint Irénée.
A gauche, se trouve la Vierge implorante "Eleousa" et le saint auquel est dédiée l'église, ici Saint Irénée de Lyon qui était le deuxième évêque de Lyon au IIème siècle entre 177 et 202. Il est un des Pères de l’Église. Il est le premier occidental à réaliser une œuvre de théologien systématique. Défenseur de la véritable gnose, il s’est illustré par sa dénonciation de l’idéologie dualiste et des sectes pseudo-gnostiques qui la professaient.
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Saint Irénée.
Sur les portes saintes de l'iconostase, l'Annonciation.
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Saint Irénée.
L'Archange Michel.
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Saint Irénée.
L'Archange Gabriel.
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Saint Irénée.
Le Christ et la Résurrection.
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Saint Irénée.
Saint Irénée et la Vierge à l'Enfant.
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Saint Irénée.
La Vierge Orante "Platytera", c'est une icône du Mont Athos.
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Saint Irénée.
Le Choeur de l'Eglise.
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Saint Irénée.
Le Choeur de l'Eglise. Saint Grégoire et Saint Jean Chrysostome.
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Saint Irénée.
Le Choeur de l'Eglise. Saint Athanase, Saint Basile et les apôtres communiant (le vin).
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Saint Irénée.
Le Choeur de l'Eglise. Saint Grégoire et Saint Jean Chrysostome.
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Saint Irénée.
Le Choeur de l'Eglise. Saint Athanase et Saint Basile.
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Saint Irénée.
Les fresques relatant la vie du Christ sont faites sur de la chaux : l'Annonciation et la Nativité.
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Saint Irénée.
Les fresques relatant la vie du Christ : l'Annonciation.
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Saint Irénée.
Les fresques relatant la vie du Christ : la Nativité.
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Saint Irénée.
Les fresques relatant la vie du Christ : le Baptême et la Transfiguration.
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Saint Irénée.
Les fresques relatant la vie du Christ : L'Épiphanie ou Théophanie (manifestation de Dieu), dans les Églises byzantines, commémore le baptême du Christ dans le Jourdain.
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Saint Irénée.
Les fresques relatant la vie du Christ : la Transfiguration est le changement d'apparence corporelle de Jésus pendant quelques instants de sa vie terrestre, pour révéler sa nature divine à trois disciples, Pierre, Jean et Jacques, qui sont projetés à terre. Aux côtés de Jésus se tiennent deux grandes figures bibliques : Élie et Moïse. Les montagnes sont représentées par des sortes de pavés.
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Saint Irénée.
Les fresques relatant la vie du Christ : l'entrée à Jérusalem, la mise en croix et les femmes myrrhophores au Sépulcre. Dans la Crucifixion, le Christ garde toute sa force, n'est pas souffrant.
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Saint Irénée.
Les fresques relatant la vie du Christ : l'entrée à Jérusalem. Le Christ regarde en arrière le groupe de ses disciples. L'autre groupe l'attend devant les portes de la cité, un rameau à la main.
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Saint Irénée.
Les fresques relatant la vie du Christ : les femmes myrrhophores au Sépulcre.
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Saint Irénée.
Les fresques relatant la vie du Christ : la Résurrection. Le Christ descend aux enfers pour sauver Adam et Eve.
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Saint Irénée.
La Résurrection.
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Saint Irénée.
Les fresques relatant la vie du Christ : l'Ascension.
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Saint Irénée.
La Dormition de la Vierge, les saints locaux et les icônes des grandes fêtes.
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Saint Irénée.
Les Saints locaux : Saint Césaire d'Arles, Saint Trophime d'Arles, Saint Cassien de Marseille, Saint Victor de Marseille et Saint Honorat d'Arles.
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Saint Irénée.
En bas, les icônes représentant les grandes fêtes.
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Saint Irénée.
Les précurseurs de Saint Irénée : Saint Jean le Théologien et
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Saint Irénée.
Saint Polycarpe de Smyrne.
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Saint Irénée.
Saint Nicolas de Myre.
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L'église de la Dormition.
C'est une paroisse de la Métropole orthodoxe grecque de France. Bien que datant de 1845, le bâtiment adopte le style Empire et ne s’alourdit pas d'emprunts orientalistes
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L'église de la Dormition.
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L'église de la Dormition.
Lointains descendants des Phocéens fondateurs de Marseille, les navigateurs et commerçants grecs étaient déjà liés à la ville depuis des siècles par le commerce du Levant., .lorsqu’ils y formèrent une petite communauté qui se développa dès le début du XIXe siècle. Militaires de l’armée d'Egypte-, riches négociants de Chio, réfugiés des massacres turcs lors de la guerre d'Indépendance, ils vont marquer la ville de leur empreinte.
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L'église de la Dormition.
Un siècle plus tard, les massacres de Smyrne conduisent des milliers de nouveaux réfugiés à Marseille. Après avoir été simplement privé aux allées des Capucines (1818), puis semi-clandestin dans une chapelle de la rue Saint-Savournin (1820), le culte orthodoxe s'est officiellement installé, dès 1835, rue de la Grande-Armée, sur un terrain acquis par les principaux représentants de la colonie hellénique. Le premier bâtiment a cédé la place en 1845 à l'église actuelle, la plus ancienne de France dans le rite orthodoxe.
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L'église de la Dormition.
L'Iconostase. Marseille peut s’enorgueillir de posséder dans son patrimoine architectural un édifice religieux du début du XIXe siècle possédant près de quarante icônes du XVIIIe au XXe siècle, dont un grand nombre sont originaires de Russie. En haut, la Transfiguration, la Crucifixion, l'Ascension.
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L'église de la Dormition.
Vitrtaux représentant saint Georges et saint Michel, présence atypique pour le culte orthodoxe de vitraux d’excellente facture dont la conception est l’œuvre d’artistes marseillais et dont le champs artistique est d’appartenance catholique.
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L'église de la Dormition.
En haut, l'Annonciation, l'Adoration des Mages, le Baptême de Jésus. En bas, la rencontre de la Porte dorée, la Nativité.
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L'église de la Dormition.
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L'église de la Dormition.
Au centre, l'Ascension, à droite, la Penecôte ? En bas, l'Annonciation et l'Adoration des Mages.
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L'église de la Dormition.
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L'église de la Dormition.
Vitrail monumental de la Dormition de la Mère de Dieu.
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Cathédrale apostolique arménienne Saint-Sahak et Saint-Mesrob
La cathédrale Arménienne Apostolique Serpotz Tarkmantchatz (Saints Traducteurs) est dédiée à saint Mesrob-Machdotz et à ses disciples, qui ont, entre 404 et 412, inventé l'alphabet arménien et traduit la Sainte Bible. La première pierre est bénite le 22 février 1928 par Mgr Krikoris Balakian, premier évêque de l’Église Arménienne Apostolique du midi de la France, qui a consacré aussi l'église le 25 octobre 1931.
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Cathédrale apostolique arménienne Saint-Sahak et Saint-Mesrob
La cathédrale est construite sur les plans de A. Tahtadjyan, architecte, sur le modèle de la Basilique-Mère de Saint-Etchmiadzin, Saint-Siège de l'Eglise arménienne, avec le mécénat de Vahan Khorassandjian.
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Cathédrale apostolique arménienne Saint-Sahak et Saint-Mesrob
Les premiers Arméniens qui s'établirent à Marseille n'étaient pas des réfugiés mais des négociants. Dans les années 1860, la communauté est déjà forte d'une soixantaine de familles bien enracinées et tout affairées au commerce avec le Levant. En 1881, elle dispose d'une chapelle, rue de l'Ormeau, qui sera déplacée vers la rue Saint Jacques, puis vers la rue Stanislas Torrents, où se trouve également, dans les dernières années du siècle, l'Ecole nationale arménienne. Ces lieux de culte, de taille modeste, suffisent aux besoins de la communauté.
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Cathédrale apostolique arménienne Saint-Sahak et Saint-Mesrob
Ils se révéleront totalement insuffisants à partir des années 20, lorsque les réfugiés, par dizaines de milliers, commencent d'affluer à Marseille. De Beyrouth, du Pirée, de Smyrne ou d'Alep où les survivants du génocide se sont réfugiés, un immense exode a commencé. Avant six ans, Marseille aura recueilli 60 000 de ces rescapés qui s'entassent dans les camps de Sainte-Marthe, de Mirabeau, sur les terrains du PLM, près du boulevard Oddo, dans les meublés de Belsunce et de la Porte d'Aix. Créer un nouveau lieu de culte s'impose. Mais il s'agit désormais de l'adapter non plus aux besoins de soixante familles, mais à ceux d'une communauté forte de plusieurs dizaines de milliers de personnes.
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Cathédrale apostolique arménienne Saint-Sahak et Saint-Mesrob
Six années à peine séparent la pose de la première pierre de la cathédrale de l'arrivée du Tourville, qui débarquait, au mois de novembre 1922, les quatre cents premiers réfugiés arméniens dans le port de Marseille.
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Cathédrale apostolique arménienne Saint-Sahak et Saint-Mesrob
Un khatchkar, khachkar. Ces stèles incarnent la christologie de l'Église apostolique arménienne, en ce qu'elles ne représentent pas la mort du Christ mais sa nature divine, en un arbre de vie.
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Fonts baptismaux.
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Fonts baptismaux.
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Cathédrale apostolique arménienne Saint-Sahak et Saint-Mesrob
Les sculptures des bas-reliefs on été réalisées par Pierre Verguert et les peintures du tympan, du transept et du chœur par le peintre belge Jos de Smett.
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Eglise Notre-Dame de Chaldée.
L'ancienne église Saint-Marc accueille depuis 2011 la communauté assyro-chaldéenne. La paroisse Notre Dame de Chaldée est une paroisse de la Communauté Assyro-Chaldéenne de Marseille. L'Église catholique chaldéenne est une des Églises catholiques orientales de tradition syriaque. Le chef de l'Église porte le titre de Catholicos-Patriarche de Babylone des Chaldéens, avec résidence à Bagdad en Irak.
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Eglise Notre-Dame de Chaldée.
La communauté assure le catéchisme pour enfants, ainsi que des cours d’Araméen pour enfants et adultes.
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Eglise Notre-Dame de Chaldée.
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Eglise Notre-Dame de Chaldée.
Le clocher avec derrière l'église.
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Eglise Notre-Dame de Chaldée.
L'Eglise Chaldéenne a été fondée à Babylone par saint Thomas Apôtre et ses disciples Addai et Mari qui évangélisent des juifs exilés et des païens. Elle acquiert son autonomie en 410. L'Eglise chaldéenne est la branche catholique de l'Eglise d'Orient qui a par la suite refusé le concile d'Ephèse (431), restant fidèle à Nestorius, patriarche de Constantinople, qui séparait complètement les deux natures du Christ. Elle devint catholique en 1553.
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Eglise Notre-Dame de Chaldée.
Le dimanche une messe en araméen est célébrée suivant le rite Assyro-Chaldéen.
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Eglise Notre-Dame de Chaldée.
L'araméen.
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