Eglise des Chartreux - Sainte-Marie-Madeleine.
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La façade.
Cette église était la chapelle du monastère de l'ordre des Chartreux, ordre le plus sévère. Il y avait deux cloîtres, un grand autour duquel se trouvait les cellules des moines et un autre, plus petit, derrière l'église, pour la vie en communauté. Cette chartreuse fut fondée en 1633, dans ce quartier qu'on appelait la Madeleine car il existait une chapelle dédiée à Marie Madeleine. De cette église était la chapelle du masque L'ordre des Chartreux fut fondé par Bruno, moine allemand, qui étudia la théologie à Reims dont il s'enfuit quand il fut nommé évêque de la ville. Il se réfugia avec six autres compagnons dans le massif de la chartreuse où il fonda le premier monastère le 24 juin 1084. Les moines y vivent, en même temps, en ermite et en communauté. Il y a trois temps dans la vie du moine : le temps de prière, le temps du travail intellectuel et le temps du travail manuel.
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La façade.
En pierres de Pélissanne, elle est précédée par un péristyle orné de huit colonnes d'ordre ionique. Dans le prolongement des colonnes, huit socles devaient porter huit statues de quatre mètres de haut. La partie supérieure de la façade se compose de quatre pilastres corinthiens soutenant un fronton triangulaire.
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Bâtiment de l'ancien monastère du XVIIème siècle.
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Les portes.
En chêne massif, elles ont été sculptées par Alfred Lang en 1956. Sur celle-ci, portrait de St Bruno, le fondateur de l'ordre des Chartreux.
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Les portes.
Portrait de Ste Marie-Madeleine, à qui est dédiée l'église en 1803.
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La nef.
Les plans de l'église sont du prieur Dom Berger, architecte de formation, élu en 1675. Sur les murs de la nef centrale les pilastres d'ordres corinthiens sont couronnés d'une imposante corniche. Les arcades aveugles, qui séparaient la nef des bas-côtés, furent ouvertes en 1860, afin d'agrandir l'église.
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La nef.
Elle est de hauteur importante, les pilastres d'ordre corinthien sont couronnés par une corniche. Des arcs en plein cintre la sépare des bas-côtés.
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Le maître-autel.
Le maître-autel a été réalisé sur les plans de l'architecte Théophile Dupoux par les ateliers Sauvigne de la Capelette. Derrière, le tableau représentant la Madeleine enlevée par les anges de Michel Serre.
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Le maître-autel.
Le maître-autel a été réalisé sur les plans de l'architecte Théophile Dupoux par les ateliers Sauvigne de la Capelette.
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Le maître-autel.
Le tabernacle, encadré de deux colonnettes de marbre violet, est couronné par une coupole.
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Le maître-autel.
De part et d'autre, les représentations, à gauche des quatre fleuves du paradis et à droite de l'agneau mystique en lave de Volvic.
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Le maître-autel.
Dans une niche, à droite, Sainte Marie Madeleine avec son attribut, le vase de parfum.
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Le maître-autel.
Dans la niche de gauche, Sainte Marthe terrassant le dragon.
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Le maître-autel.
L'agneau et les sept sceaux de l'Apocalypse.
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Le maître-autel.
L'agneau et les quatre fleuves du paradis.
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Le maître-autel.
Sainte Marie Madeleine avec le vase de parfum.
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Le maître-autel.
Sainte Marthe terrassant le dragon.
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Le maître-autel.
La Madeleine enlevée par les anges de Michel Serre. L'œuvre fut posée avec son cadre de marbre dans le chœur, puis transférée au XVIIème siècle au fond de l'église sur la tribune, puis placée sur le chevet plat du chœur. Elle a été restaurée récemment.
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Ce tableau de l'Exaltation de Marie-Madeleine aurait été peint en 40 jours. Les anges venaient 7 fois par jour enlever Marie-Madeleine.
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La Madeleine enlevée par les anges de Michel Serre. Lors de la restauration, on s'est aperçu que des personnages ont été ajoutés. On les a éliminés afin de retrouver l'oeuvre originale. Ici, avant restauration.
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La Madeleine enlevée par les anges de Michel Serre. Après restauration.
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La Madeleine enlevée par les anges de Michel Serre. Ici, avant restauration.
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La Madeleine enlevée par les anges de Michel Serre. Après restauration.
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Bas-coté droit.
Tombeau-monument de Dom Joseph Martinet réalisé en 1886 .
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Bas-coté droit.
Religieux de l'ordre de Saint-Bruno, profès de la chartreuse de Villeneuve les Avignon, il fut envoyé à Marseille et il y demeura jusqu'à l'époque de la révolution. Apôtre de Marseille pendant les plus mauvais jours de la persécution, au péril incessant de sa vie, il s'épuisa dans l'exercice d'une charité héroïque. Décédé dans la même ville, en odeur de sainteté, le 12 juin 1795.
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Bas-coté droit.
Les armes des Chartreux, le globe et la croix, inscrits dans une guirlande de lauriers, avec la devise "Les mondes changent, la Croix demeure" et les sept étoiles représentant st Bruno et ses six premiers disciples.
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Bas-coté droit.
Masque mortuaire de Dom Joseph Martinet.
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Bas-coté droit.
Statue de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus par Alfred Lang, inaugurée le 10 juin 1956.
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Bas-coté droit.
Autel de Saint Antoine de Padoue. L'autel date de 1870, la statue est plus récente, réalisée par Louis Botinelly.
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Bas-coté droit.
Statue de Saint Antoine de Padoue.
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Bas-coté droit.
Autel du XIXe et statue de Saint Bruno par Louis Botinelly.
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Bas-coté droit.
Statue de Saint Bruno.
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Bas-coté droit.
Sur le coté, conque en pierre de cassis pour se laver les mains.
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Bas-coté droit.
Conque en pierre de cassis pour se laver les mains.
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Bas-côté gauche.
Conque en pierre de cassis.
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Lavabo pour se laver les mains.
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Abside du bas-côté droit.
Autel et statue de Sainte Marie-Madeleine par Louis Botinelly, inaugurée le 20 novembre 1955.
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Abside du bas-côté droit.
Après avoir renoncé à ses biens, uniquement vêtue de ses cheveux qui la drapent telle une toge, la sainte porte sur le monde un regard bienveillant.
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Abside du bas-côté droit.
Colonnes en calcaire rose de la Couronne.
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Abside du bas-côté droit.
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Bas-côté gauche.
Les voûtes des nefs latérales reposent sur des colonnes géminées d'ordre composite.
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Bas-côté gauche.
Statue de la Vierge à l'Enfant en marbre blanc de Carrare, connue sous le nom de Notre-Dame du Rosaire du XVIIIème siècle.
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Bas-côté gauche.
Son visage est c elui de Marie-Antoinette. Elle est de facture de l'école Française, sans doute de l'atelier de Jean Antoine Houdon.
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Bas-côté gauche.
Autel moderne et statue de Saint Joseph et l'Enfant Jésus, réalisés par Alfred Lang, inaugurés le 1er mai 1956.
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Bas-côté gauche.
Statue de Saint Joseph et l'Enfant Jésus.
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Bas-côté gauche.
Piéta sculptée par Elie Jean Vézien, mis en place en 1956.
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Bas-côté gauche.
Bas-relief en céramique vernissée polychrome de l'artiste Barat, daté de la seconde moitié du XXème siècle, représentant l'Annonciation.
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Abside du bas-côté gauche.
Chapelle de Notre-Dame de Lourdes.
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Abside du bas-côté gauche.
Statue de Notre-Dame de Lourdes de Vézien, inaugurée le 1er mai 1956 en même temps que la sculpture de Saint Joseph de Lang.
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Le chemin de croix.
En bois d'olivier, il a été sculpté par un artiste des Alpes Maritimes Charles Maillan de Gourdon, et placé dans l'église le 17 février 1956.
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Le chemin de croix.
En bois d'olivier, il a été sculpté par un artiste des Alpes Maritimes Charles Maillan de Gourdon, et placé dans l'église le 17 février 1956.
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La chaire.
Elle provient des ateliers Goyer de Louvain.
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La chaire.
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La chaire.
Les portraits en haut-relief du Christ, de Saint Paul et Saint Pierre ornent la cuve.
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La chaire.
Les portraits en haut-relief du Christ, de Saint Paul et Saint Pierre ornent la cuve.
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La chaire.
Les balustrades ajourées sont formées de rinceaux végétaux finement ouvragés.
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La chaire.
Les balustrades ajourées sont formées de rinceaux végétaux finement ouvragés.
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La chaire.
L'abat-voix est couronné par une représentation de la Vierge et l'Enfant-Jésus portant une grande croix.
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La chaire.
L'abat-voix est soutenu par deux anges.
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La chaire.
Au pied de la cuve, trois statues qui représentent les vertus théologales : au centre la Foi, tenant un calice et une croix, à droite l'Espérance, portant un bâton et une ancre de navire,
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La chaire.
à gauche, la Charité, avec un cœur enflammé, au centre la Foi, tenant un calice et une croix.
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L'orgue.
Au début, il n'y avait pas d'orgue dans la chapelle du monastère car c'était interdit. Il a été construit par la maison Mutin-Cavaillé-Coll, en 1912.
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Appliques luminaires.
Sur chaque pilier de la nef, les appliques luminaires en forme de vases à parfum, attribut de Sainte Marie-Madeleine, ont été réalisées par les ateliers de la maison Mouret, en utilisant des éléments de cristal des anciens lustres.
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Christ en croix, réalisé par le sculpteur Chauvel en 1956.
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Les vitraux.
En 1952, l'explosion de l'huilerie Rabateau détruisit tous les vitraux inférieurs, il ne resta que les vitraux supérieurs.
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Les vitraux.
La restauration des vitraux moderne fut confiée au maître-verrier Max Ingrand, le 6 décembre 1953. Ce vitrail représente Marie-Madeleine essuyant les pieds de Jésus, avec dans la bannière : "Tes péchés te sont pardonnés."
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Les vitraux.
On voit Zachée, un collecteur d'impôts de Jéricho, perché dans un sycomore pour voir Jésus, qui lui dit "Zachée descends vite, Je vais loger dans ta maison".
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Les vitraux.
Jésus avec une brebis sur les épaules : "Réjouissez-vous j'ai trouvé ma brebis perdue".
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Les vitraux.
"et Jésus regarda Pierre" après le reniement de Pierre.
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Les vitraux.
La Crucifixion. "Pére pardonnez, ils ne savent pas ce qu'ils font".
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Les vitraux.
"Je mettrai une inimitié entre ta postérité et sa postérité". Ta postérité , c'est les enfants du diable ; sa postérité, c'est le Messie, né d'une femme descendante d'Ève.
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Les vitraux.
Jésus entouré par les apôtres : "Les péchés seront remis à qui vous les remettrez".
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Les vitraux.
"J'ai mis mon arc comme signe". Alliance avec Noé et ses fils, Sem, Cham et Japhet.
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Les vitraux.
"Il vous est né un sauveur". Annonce des anges aux bergers.
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Les vitraux.
"Je ne vous condamne pas non plus". Parole de Jésus à la femme adultère.
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Les vitraux.
"Son père se jeta à son cou". Le retour du fils prodigue.
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Les vitraux.
"Mon fils, tes péchés te sont remis". Parole de Jésus au paralytique.
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Les vitraux.
Vitrail central, au dessus de l'orgue, avec deux anges musiciens, un qui joue de la violle de gambe, l'autre de la harpe.
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