Place de la République, les Cryptoportiques, le Forum, la Chapelle des Jésuites, l'Eglise des Dominicains.

<center>Place de la République. </center> Elle se situe au sud de l’ancien forum romain. Au Moyen Age elle est réduite à un étroit parvis entre l'église saint-Trophime et l’église Sainte-Anne. Sa surface actuelle était alors occupée par plusieurs îlots d’habitation. C’est surtout à partir de la construction de l’hôtel de ville, au XVIIe siècle, que la place est profondément modifiée.
Place de la République.
Elle se situe au sud de l’ancien forum romain. Au Moyen Age elle est réduite à un étroit parvis entre l'église saint-Trophime et l’église Sainte-Anne. Sa surface actuelle était alors occupée par plusieurs îlots d’habitation. C’est surtout à partir de la construction de l’hôtel de ville, au XVIIe siècle, que la place est profondément modifiée.
1
<center>Place de la République. </center> Au centre, l'obélisque et la fontaine de Péru et derrière, la mairie. A gauche, l'église Sainte Anne. La rue, à doite, rue de l'hôtel de ville, est l'ancien cardo romain.
Place de la République.
Au centre, l'obélisque et la fontaine de Péru et derrière, la mairie. A gauche, l'église Sainte Anne. La rue, à droite, rue de l'hôtel de ville, est l'ancien cardo romain.
2
<center>Place de la République. </center> A droite, l'église Saint Trophime et l'archevêché.
Place de la République.
A droite, l'église Saint Trophime et l'archevêché.
3
<center>Place de la République. </center>
Place de la République.
4
<center>L'archevêché. </center> A droite, la façade et l'entrée de l'archevêché. Nommé parfois palais épiscopal. L’ancien archevêché, impose sa sobre façade en bordure de l’actuelle place de la République. Associé dès le Moyen Age au siège de l’Eglise d’Arles, l’édifice aura subit de nombreuses transformations dont l’histoire et la lisibilité demeurent problématiques. Il nous permet cependant d’admirer encore aujourd’hui un bel exemple de l’architecture classique arlésienne. Subsistent aujourd’hui du bâtiment du XVIIe siècle, principalement le porche d’entrée, l’escalier monumental et les pièces décorées de peintures murales, de boiseries et de stucs.
L'archevêché.
A droite, la façade et l'entrée de l'archevêché. Nommé parfois palais épiscopal. L’ancien archevêché, impose sa sobre façade en bordure de l’actuelle place de la République. Associé dès le Moyen Age au siège de l’Eglise d’Arles, l’édifice aura subit de nombreuses transformations dont l’histoire et la lisibilité demeurent problématiques. Il nous permet cependant d’admirer encore aujourd’hui un bel exemple de l’architecture classique arlésienne. Subsistent aujourd’hui du bâtiment du XVIIe siècle, principalement le porche d’entrée, l’escalier monumental et les pièces décorées de peintures murales, de boiseries et de stucs.
5
<center>L'archevêché. </center> Façade de l'évêché.
L'archevêché.
Façade de l'évêché.
6
<center>L'archevêché. </center> Cour de l'archevêché.
L'archevêché.
Cour de l'archevêché.
7
<center>L'archevêché. </center> La cour de l'ancien archevêché abrite un bel escalier précédé d'une sculpture XIXe du plus pur style «pompier»: l'Aveugle et le Paralytique de Jean Turcan (1846-1895). Le style Academique, aussi appelé Pompier, est le courant dominant sous le second empire. Il y a un goût très fort pour de grandes compositions historiques avec de beaux casques un peu partout. Peut être est ce pour cela qu'on l'a appelé Pompier, à cause des casques bien brillants. Ou bien parce que le style était pompeux.
L'archevêché.
La cour de l'ancien archevêché abrite un bel escalier précédé d'une sculpture XIXe du plus pur style «pompier»: l'Aveugle et le Paralytique de Jean Turcan (1846-1895). Le style Academique, aussi appelé Pompier, est le courant dominant sous le second empire. Il y a un goût très fort pour de grandes compositions historiques avec de beaux casques un peu partout. Peut être est ce pour cela qu'on l'a appelé Pompier, à cause des casques bien brillants. Ou bien parce que le style était pompeux.
8
<center>L'archevêché. </center> Cheminée de la salle d'apparat.
L'archevêché.
Cheminée de la salle d'apparat.
9
<center>L'archevêché. </center>
L'archevêché.
10
<center>L'archevêché. </center>
L'archevêché.
11
<center>L'archevêché. </center>
L'archevêché.
12
<center>L'archevêché. </center>
L'archevêché.
13
<center>L'archevêché. </center>
L'archevêché.
14
<center>L'archevêché. </center>
L'archevêché.
15
<center>L'archevêché. </center>
L'archevêché.
16
<center>L'archevêché. </center>
L'archevêché.
17
<center>L'archevêché. </center>
L'archevêché.
18
<center>L'archevêché. </center>
L'archevêché.
19
<center>L'archevêché. </center>
L'archevêché.
20
<center>L'archevêché. </center> Jésus et la Samaritaine.
L'archevêché.
Jésus et la Samaritaine.
21
<center>L'archevêché. </center> Suzanne et les Vieillard.
L'archevêché.
Suzanne et les Vieillard.
22
<center>L'archevêché. </center> Le plafond de l’ancienne salle de bain des évêques.
L'archevêché.
Le plafond de l’ancienne salle de bain des évêques.
23
<center>L'archevêché. </center>
L'archevêché.
24
<center>L'archevêché. </center>
L'archevêché.
25
<center>L'archevêché. </center> Chapelle, côté choeur.
L'archevêché.
Chapelle, côté choeur.
26
<center>L'archevêché. </center> Chapelle, côté opposé au choeur, avec une loge, aujourd'hui murée.
L'archevêché.
Chapelle, côté opposé au choeur, avec une loge, aujourd'hui murée.
27
<center>L'arrière de l'archevêché. </center> Le  quartier  canonial  était  situé  entre  la  cathédrale,  le  palais archiépiscopal et les ruines du théâtre, à l’intérieur du rempart de ville qui longeait l’actuelle rue du Cloître.
L'arrière de l'archevêché.
Le quartier canonial était situé entre la cathédrale, le palais archiépiscopal et les ruines du théâtre, à l’intérieur du rempart de ville qui longeait l’actuelle rue du Cloître.
28
<center>L'arrière de l'archevêché. </center> Derrière ce portail gothique, dit des chanoines,  se trouve le cloître Saint-Trophime.
L'arrière de l'archevêché.
Derrière ce portail gothique, dit des chanoines, se trouve le cloître Saint-Trophime.
29
<center>L'arrière de l'archevêché. </center>
L'arrière de l'archevêché.
30
<center>L'arrière de l'archevêché. </center>
L'arrière de l'archevêché.
31
<center>L'arrière de l'archevêché. </center>
L'arrière de l'archevêché.
32
<center>L'arrière de l'archevêché. </center> Baies à croisée du réfectoire.
L'arrière de l'archevêché.
Baies à croisée du réfectoire.
33
<center>L'église Saint-Anne. </center> Reconstruite au début du XVIIe siècle, elle témoigne d’une période de vif élan pastoral, au sein de l’Eglise d’Arles, impulsé notamment par le concile de Trente. A l’initiative 
de l’archevêque Monseigneur du Laurens, l’église fût rebâtie, en léger retrait de la place Royale, dont on prévoyait l’agrandissement qui laissera place au futur hôtel de ville.
L'église Saint-Anne.
Reconstruite au début du XVIIe siècle, elle témoigne d’une période de vif élan pastoral, au sein de l’Eglise d’Arles, impulsé notamment par le concile de Trente. A l’initiative de l’archevêque Monseigneur du Laurens, l’église fût rebâtie, en léger retrait de la place Royale, dont on prévoyait l’agrandissement qui laissera place au futur hôtel de ville.
34
<center>L'église Saint-Anne. </center> Construite entre 1621 et 1629, dans un style sobre, voire quelque peu sévère, elle présente un porche à niche et fronton de style maniériste.
L'église Saint-Anne.
Construite entre 1621 et 1629, dans un style sobre, voire quelque peu sévère, elle présente un porche à niche et fronton de style maniériste.
35
<center>L'église Saint-Anne. </center>Sous le fronton triangulaire surbaissé à corniche à modillons, on peut remarquer deux blasons, martelés à la Révolution, qui portaient l'un les armes de France (Louis XIII ayant, lors de sa visite à Arles le 30 octobre 1622, fait un don de 15 000 livres pour sa reconstruction), l'autre les armes de la Ville ; au-dessus du portail d'entrée un niche abritait une statue de la Vierge remplacée par un buste de Minerve lors de l'instauration du musée lapidaire.
L'église Saint-Anne.
Sous le fronton triangulaire surbaissé à corniche à modillons, on peut remarquer deux blasons, martelés à la Révolution, qui portaient l'un les armes de France (Louis XIII ayant, lors de sa visite à Arles le 30 octobre 1622, fait un don de 15 000 livres pour sa reconstruction), l'autre les armes de la Ville ; au-dessus du portail d'entrée un niche abritait une statue de la Vierge remplacée par un buste de Minerve lors de l'instauration du musée lapidaire.
36
<center>L'église Saint-Anne. </center>De style ogival, la nef, bordée de chapelles latérales surélevées, comprend cinq travées. Le chœur est terminé à l’ouest par une abside pentagonale. Elle ne conserve plus rien de son mobilier d’origine.
L'église Saint-Anne.
De style ogival, la nef, bordée de chapelles latérales surélevées, comprend cinq travées. Le chœur est terminé à l’ouest par une abside pentagonale. Elle ne conserve plus rien de son mobilier d’origine.
37
<center>L'église Saint-Anne. </center>
L'église Saint-Anne.
38
<center>L'église Saint-Anne. </center>
L'église Saint-Anne.
39
<center>L'église Saint-Anne. </center> Le chœur.
L'église Saint-Anne.
Le chœur.
40
<center>L'église Saint-Anne. </center>Le chœur plus étroit (largeur du vaisseau central), orienté à l'ouest, est constitué d'une abside pentagonale dont la clé de voûte porte les armes de l'archevêque Gaspard du Laurens.
L'église Saint-Anne.
Le chœur plus étroit (largeur du vaisseau central), orienté à l'ouest, est constitué d'une abside pentagonale dont la clé de voûte porte les armes de l'archevêque Gaspard du Laurens.
41
<center>Place de la République. </center> La grande aiguille de pierre, sorte de pivot de la place de la République, provient en fait du cirque romain et date de la fin de l’Antiquité. Découvert au XIVe siècle, ce n’est qu’au XVIIe siècle, que l’obélisque renoue avec sa vocation de symbole solaire. Il fut transporté et installé, avec force difficultés, devant l’hôtel de ville nouvellement édifié,  « pour la plus grande gloire du roi Louis XIV ». Le fût est alors transporté depuis le lieu d'origine, ainsi que la pointe (environ 4 m) depuis la place Antonelle, où elle servait de banc.. Agrémenté d’une fontaine et d’un bassin, il donne la mesure de l’harmonie composée par l’ordonnance des façades aux styles si divers, qui bordent la place.
Place de la République.
La grande aiguille de pierre, sorte de pivot de la place de la République, provient en fait du cirque romain et date de la fin de l’Antiquité. Découvert au XIVe siècle, ce n’est qu’au XVIIe siècle, que l’obélisque renoue avec sa vocation de symbole solaire. Il fut transporté et installé, avec force difficultés, devant l’hôtel de ville nouvellement édifié, « pour la plus grande gloire du roi Louis XIV ». Le fût est alors transporté depuis le lieu d'origine, ainsi que la pointe (environ 4 m) depuis la place Antonelle, où elle servait de banc.. Agrémenté d’une fontaine et d’un bassin, il donne la mesure de l’harmonie composée par l’ordonnance des façades aux styles si divers, qui bordent la place.
42
<center>Place de la République. </center> Aménagée au XVIIe siècle, lors de la construction de l'hôtel de ville. L’obélisque provient de la spina (mur central autour duquel court la piste) du cirque romain. Après l’abandon de celui-ci, à partir du VIe siècle, l’obélisque s’effondra et se brisa en deux.
Place de la République.
Aménagée au XVIIe siècle, lors de la construction de l'hôtel de ville. L’obélisque provient de la spina (mur central autour duquel court la piste) du cirque romain. Après l’abandon de celui-ci, à partir du VIe siècle, l’obélisque s’effondra et se brisa en deux.
43
<center>Place de la République. </center> Les lions de pierre, initialement placés au XVIIe siècle, furent ramplacés en 1829 par des lions de bronze sculptés par Dantan. En 1866-1867, Henri Révoil restaure l'édifice et y ajoute fontaines et bassin, décorés de masques d'Hercule. En 1866, les ornements de la pointe sont définitivement retirés, et remplacés par un pyramidion de bronze, très discret.
Place de la République.
Les lions de pierre, initialement placés au XVIIe siècle, furent ramplacés en 1829 par des lions de bronze sculptés par Dantan. En 1866-1867, Henri Révoil restaure l'édifice et y ajoute fontaines et bassin, décorés de masques d'Hercule. En 1866, les ornements de la pointe sont définitivement retirés, et remplacés par un pyramidion de bronze, très discret.
44
<center>Place de la République. </center> On sait aujourd’hui que l’édifice a été taillé dans le granit d’une carrière romaine d’Asie mineure. De conception monolithique (il fut brisé en deux à la fin de l’Antiquité), il mesure, avec le piédestal conçu par l’architecte arlésien Jacques Peytret, une vingtaine de mètres.
Place de la République.
On sait aujourd’hui que l’édifice a été taillé dans le granit d’une carrière romaine d’Asie mineure. De conception monolithique (il fut brisé en deux à la fin de l’Antiquité), il mesure, avec le piédestal conçu par l’architecte arlésien Jacques Peytret, une vingtaine de mètres.
45
<center>Place de la République. </center> Un des quatre masques d'Hercule.
Place de la République.
Un des quatre masques d'Hercule.
46
<center>Place de la République. </center> L'hôtel de ville, bel édifice baroquue achevé en 1675 par l'arlésien Peytret, d'après les plans de Mansart. Il remplace une ancienne maison commune qui s’élevait entre la maison du roi (ancien palais des Podestats) et la tour de l’horloge que les édiles voulurent conserver. L’édifice est particulièrement admirable par la richesse de son décor, sculpté en grande partie par l’Arlésien Jean Dedieu, et par la voûte en berceaux de son vestibule, audace technique pour l’époque. Le beffroi date de 1555. Sa conservation et son intégration lors de la construction de l’hôtel de ville, furent voulues par les consuls.
Place de la République.
L'hôtel de ville, bel édifice baroquue achevé en 1675 par l'arlésien Peytret, d'après les plans de Mansart. Il remplace une ancienne maison commune qui s’élevait entre la maison du roi (ancien palais des Podestats) et la tour de l’horloge que les édiles voulurent conserver. L’édifice est particulièrement admirable par la richesse de son décor, sculpté en grande partie par l’Arlésien Jean Dedieu, et par la voûte en berceaux de son vestibule, audace technique pour l’époque. Le beffroi date de 1555. Sa conservation et son intégration lors de la construction de l’hôtel de ville, furent voulues par les consuls.
47
<center>Place de la République. </center> Elevé sur trois niveaux, il présente un rez-de-chaussée traité comme un socle, avec un décor de bossages. Le premier étage, dit “noble”, possède un imposant décor central où des doubles colonnes encadrent une porte-fenêtre qui ouvre sur un balcon à balustrade de pierre. 
Le deuxième étage est dominé par un fronton central où figure un soleil, symbole de Louis XIV, un décor de balustres et de pots-à-feu.
Place de la République.
Elevé sur trois niveaux, le bâtiment présente un rez-de-chaussée traité comme un socle, avec un décor de bossages. Le premier étage, dit “noble”, possède un imposant décor central où des doubles colonnes encadrent une porte-fenêtre qui ouvre sur un balcon à balustrade de pierre. Le deuxième étage est dominé par un fronton central où figure un soleil, symbole de Louis XIV, un décor de balustres et de pots-à-feu.
48
<center>L’hôtel de ville.</center> Au-dessu de la porte d'entrée, un bas-relief avec les armes de la ville
L’hôtel de ville.
Au-dessus de la porte d'entrée, un bas-relief avec les armes de la ville.
49
<center>L’hôtel de ville</center> Si la tour de l’Horloge apparaît aujourd’hui partie intégrante de l'hôtel de ville, en fait, plus d’un siècle sépare la construction des deux édifices. Elle fut construite, en effet, au milieu du XVIe siècle en remplacement d’une tour plus ancienne.  Quatre horloges, dont une seule subsiste, furent installées dans la partie supérieure de la tour. A l’intérieur se trouvaient plusieurs cloches (une grosse et deux petites) qui sonnaient dans les moments importants de la vie de la cité, notamment en cas d’alerte.
L’hôtel de ville
Si la tour de l’Horloge apparaît aujourd’hui partie intégrante de l'hôtel de ville, en fait, plus d’un siècle sépare la construction des deux édifices. Elle fut construite, en effet, au milieu du XVIe siècle en remplacement d’une tour plus ancienne. Quatre horloges, dont une seule subsiste, furent installées dans la partie supérieure de la tour. A l’intérieur se trouvaient plusieurs cloches (une grosse et deux petites) qui sonnaient dans les moments importants de la vie de la cité, notamment en cas d’alerte.
50
<center>L’hôtel de ville</center> La structure architecturale de la tour de l’Horloge et son décor antiquisant imitent le mausolée romain des Antiques à Saint-Rémy-de-Provence. 
Entablements avec frises sculptées, colonnes cannelées et chapiteaux ioniques et corinthiens sont particulièrement raffinés. La rotonde est surmontée de « l’homme de bronze », statue représentant le dieu Mars, autre évocation de l’Antiquité. Laurent Vincent, fondeur avignonnais, la réalisa en 1555. On dit qu’elle fut faite avec le bronze des canons que l’armée de Charles Quint avait abandonnés lors de son incursion en 1536.
L’hôtel de ville
La structure architecturale de la tour de l’Horloge et son décor antiquisant imitent le mausolée romain des Antiques à Saint-Rémy-de-Provence. Entablements avec frises sculptées, colonnes cannelées et chapiteaux ioniques et corinthiens sont particulièrement raffinés. La rotonde est surmontée de « l’homme de bronze », statue représentant le dieu Mars, autre évocation de l’Antiquité. Laurent Vincent, fondeur avignonnais, la réalisa en 1555. On dit qu’elle fut faite avec le bronze des canons que l’armée de Charles Quint avait abandonnés lors de son incursion en 1536.
51
<center>L’hôtel de ville.</center> Façade arrière.
L’hôtel de ville.
Façade arrière.
52
<center>L’hôtel de ville.</center> Façade arrière. Sous le balcon, le bas-relief avec les armes de la ville.
L’hôtel de ville.
Façade arrière. Sous le balcon, le bas-relief avec les armes de la ville.
53
<center>L’hôtel de ville.</center> Lors de son passage inopiné, Jules Hardouin-Mansart proposa de nouvelles élévations pour les façades, un déplacement de l'escalier et surtout convainquit le conseil de la possibilité de voûter le vestibule du rez-de-chaussée sans aucun pilier intermédiaire. Cette voûte très surbaissée, formée de deux berceaux à angle droit, retombe en culs-de-four et est raccordés aux parois par des lunettes.
L’hôtel de ville.
Lors de son passage inopiné, Jules Hardouin-Mansart proposa de nouvelles élévations pour les façades, un déplacement de l'escalier et surtout convainquit le conseil de la possibilité de voûter le vestibule du rez-de-chaussée sans aucun pilier intermédiaire. Cette voûte très surbaissée, formée de deux berceaux à angle droit, retombe en culs-de-four et est raccordés aux parois par des lunettes.
54
<center>L’hôtel de ville.</center> La voûte plate du vestibule est formée de deux berceaux perpendiculaires d’inégales largeurs et de lunettes en anse de panier. Elle retombe sur chacun des côtés du vestibule sur des doubles colonnes.
L’hôtel de ville.
La voûte plate du vestibule est formée de deux berceaux perpendiculaires d’inégales largeurs et de lunettes en anse de panier. Elle retombe sur chacun des côtés du vestibule sur des doubles colonnes.
55
<center>L’hôtel de ville.</center> On est là devant le chef-d'œuvre absolu de la stéréotomie française, qui réunit avec une virtuosité inégalée toutes les caractéristiques de cet art : surbaissement, jeu d'appareil, nudité d'intrados.
L’hôtel de ville.
On est là devant le chef-d'œuvre absolu de la stéréotomie française, qui réunit avec une virtuosité inégalée toutes les caractéristiques de cet art : surbaissement, jeu d'appareil, nudité d'intrados.
56
<center>L’hôtel de ville.</center> L'escalier d'honneur qui conduit à la salle du conseil, est encadré par deux lions sculptés par Jean Dedieu. Il est orné dès l'origine de la Vénus d'Arles, une antique gréco-romaine découverte au théâtre antique d'Arles, mais aujourd'hui il s'agit d'une copie de l'œuvre modifiée par Girardon dont l'original se trouve désormais au Louvre.
L’hôtel de ville.
L'escalier d'honneur qui conduit à la salle du conseil, est encadré par deux lions sculptés par Jean Dedieu. Il est orné dès l'origine de la Vénus d'Arles, une antique gréco-romaine découverte au théâtre antique d'Arles, mais aujourd'hui il s'agit d'une copie de l'œuvre modifiée par Girardon dont l'original se trouve désormais au Louvre.
57
<center>L’hôtel de ville.</center> La voûte plate du vestibule.
L’hôtel de ville.
La voûte plate du vestibule.
58
<center>L’hôtel de ville.</center> La voûte plate du vestibule.
L’hôtel de ville.
La voûte plate du vestibule.
59
<center>Les cryptoportiques. </center> Les cryptoportiques servaient de soubassement au forum...Ce qui n'empêche pas qu'ils aient été transformés en lieu de stockage dans l'Antiquité tardive. Leur originalité est à rechercher ailleurs : en raison de la forte déclivité du terrain, les architectes durent effectuer d'énormes travaux de remblaiement et faire déboucher à l'air libre la branche nord.
Les cryptoportiques.
Les cryptoportiques servaient de soubassement au forum...Ce qui n'empêche pas qu'ils aient été transformés en lieu de stockage dans l'Antiquité tardive. Leur originalité est à rechercher ailleurs : en raison de la forte déclivité du terrain, les architectes durent effectuer d'énormes travaux de remblaiement et faire déboucher à l'air libre la branche nord.
60
<center>Les cryptoportiques. </center> Entrée. On est au-dessous de la mairie, au niveau du forum romain.
Les cryptoportiques.
Entrée. On est au-dessous de la mairie, au niveau du forum romain.
61
<center>Les cryptoportiques. </center>
Les cryptoportiques.
62
<center>Les cryptoportiques. </center> Entrée. Sous la vitre, un des soupiraux qui éclairait la galerie.
Les cryptoportiques.
Entrée. Sous la vitre, un des soupiraux qui éclairait la galerie.
63
<center>Les cryptoportiques. </center> Entrée. Le premier forum a été construit sous le règne d'Auguste, en même temps que les cryptoportiques. Un second forum, dont les restes sont visibles dans la cour du musée Arlarten, est daté du règne de l'empereur Tibère, la partie commerciale du règne de Constantin car on a utilisé la voûte d'arête et de la brique. Dès le Ve siècle, c'est le déclin.
Les cryptoportiques.
Entrée. Le premier forum a été construit sous le règne d'Auguste, en même temps que les cryptoportiques. Un second forum, dont les restes sont visibles dans la cour du musée Arlarten, est daté du règne de l'empereur Tibère, la partie commerciale du règne de Constantin car on a utilisé la voûte d'arête et de la brique. Dès le Ve siècle, c'est le déclin.
64
<center>Les cryptoportiques. </center> Les trois galeries dessinent un U ouvert vers l'est, divisées chacune en deux parties par une série de piliers rectangulaires, reliés par des arcs surbaissés. La galerie sud a été creusée dans le rocher.
Les cryptoportiques.
Les trois galeries dessinent un U ouvert vers l'est, divisées chacune en deux parties par une série de piliers rectangulaires, reliés par des arcs surbaissés. La galerie sud a été creusée dans le rocher.
65
<center>Les cryptoportiques. </center> Les arcades sont en grand appareil, les murs extérieurs, en petit appareil, les voutes en petits moellons , recouvertes à l'origine d'un crépis, ainsi que les murs. Au-dessus des arcades, une corniche moulurée
Les cryptoportiques.
Les arcades sont en grand appareil, les murs extérieurs, en petit appareil, les voutes en petits moellons , recouvertes à l'origine d'un crépis, ainsi que les murs. Au-dessus des arcades, une corniche moulurée
66
<center>Les cryptoportiques. </center> Les deux galeries, nord et sud, sont longues de 90 m, la galerie ouest de 60 m. Leur largeur atteint presque 10 m. L'emplacement des entrées, comme l'absence de communication directe entre ces galeries et le forum, nous permet de supposer que les cryptoportiques n'ont jamais été accessibles au public.
Les cryptoportiques.
Les deux galeries, nord et sud, sont longues de 90 m, la galerie ouest de 60 m. Leur largeur atteint presque 10 m. L'emplacement des entrées, comme l'absence de communication directe entre ces galeries et le forum, nous permet de supposer que les cryptoportiques n'ont jamais été accessibles au public.
67
<center>Les cryptoportiques. </center> Sur une des arcades, une inscription, gravée sans doute au XVIIIe siècle, date la construction des cryptoportiques, considérés alors comme des bains, du premier triumvirat de César, Antoine et Lépide.
Les cryptoportiques.
Sur une des arcades, une inscription, gravée sans doute au XVIIIe siècle, date la construction des cryptoportiques, considérés alors comme des bains, du premier triumvirat de César, Antoine et Lépide.
68
<center>Les cryptoportiques. </center> Les trois galeries en forme de fer à cheva, éclairées et ventilées par des soupiraux, soutenaient un portique rectangulaire qui encadrait la place dallée du forum proprement dit.
Les cryptoportiques.
Les trois galeries en forme de fer à cheva, éclairées et ventilées par des soupiraux, soutenaient un portique rectangulaire qui encadrait la place dallée du forum proprement dit.
69
<center>Les cryptoportiques. </center> Un des piliers rectangulaires.
Les cryptoportiques.
Un des piliers rectangulaires.
70
<center>Les cryptoportiques. </center> Deux piliers rectangulaires reliés par un arc surbaissé.
Les cryptoportiques.
Deux piliers rectangulaires reliés par un arc surbaissé.
71
<center>Les cryptoportiques. </center>
Les cryptoportiques.
72
<center>Les cryptoportiques. </center> Reste de corniche en pierre des Alpilles.
Les cryptoportiques.
Reste de corniche en pierre des Alpilles.
73
<center>Les cryptoportiques. </center>
Les cryptoportiques.
74
<center>Les cryptoportiques. </center>
Les cryptoportiques.
75
<center>Les cryptoportiques. </center> Tambour de colonne. D'après sa taille, on peut estimer la hauteur de la colonne à 10 m environ. On a le style corinthien avec des feuilles d'acanthe, des palmettes tenues par un ruban.
Les cryptoportiques.
Tambour de colonne. D'après sa taille, on peut estimer la hauteur de la colonne à 10 m environ. On a le style corinthien avec des feuilles d'acanthe, des palmettes tenues par un ruban.
76
<center>Les cryptoportiques. </center>
Les cryptoportiques.
77