Exposition César.

<center>Vestiges du cirque devant le musée de l'Arles Antique. </center>
Vestiges du cirque devant le musée de l'Arles Antique.
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<center>Le bouclier votif d'Auguste. </center> Marbre de Carrare blanc à grain -très fin. Découvert en 1951 dans la galerie nord des Cryptoportiques, parmi les débris du dépotoir de marbres 26 avant J.-C
SENATVS POPVLVSQVE ROMANVS IMP(eratori) CAESARI DIVI F(ilio) AVG VSTO CO(n)S(uli) VIII DEDIT CLVPEVM VIRTVTIS CLEMENTIAE IVSTITIAE PIETATIS ERGA DEOS PATRIAMQVE
Le Sénat et le peuple romain à l'Empereur César Auguste, fils du divin (Jules), consul pour la huitième fois, ont offert ce bouclier en hommage à son courage, à sa clémence, à sa justice, à sa piété envers les dieux et la Patrie.
Le Clipeus Virtutis était le symbole de l'hommage solennel que le Sénat décernait aux vertus civiques d'un citoyen. Ce bouclier votif - en or ? ou  en bronze doré - souvent réalisé par un artiste en renom était alors exposé dans la curie. Ce fut le cas en 27 avant J.-C. lorsque le Sénat accorda à Octave le titre d'Augustus, cognomen sacré jusque là réservé aux dieux et étape suprême de son ascension vers le pouvoir absolu.
Cette copie en marbre du bouclier de Rome, mais datée de l'année suivante (VIIIe consulat au lieu du VIIe) fut érigée en 26 avant J.-C. sur le forum d'Arles, dont elle est sans doute l'élément fondateur et le témoignage de l'importance des liens politiques entre les deux cités, peut-être à l'occasion d'un séjour d'Auguste dans la colonie.
Le bouclier votif d'Auguste.
Marbre de Carrare blanc à grain -très fin. Découvert en 1951 dans la galerie nord des Cryptoportiques, parmi les débris du dépotoir de marbres 26 avant J.-C SENATVS POPVLVSQVE ROMANVS IMP(eratori) CAESARI DIVI F(ilio) AVG VSTO CO(n)S(uli) VIII DEDIT CLVPEVM VIRTVTIS CLEMENTIAE IVSTITIAE PIETATIS ERGA DEOS PATRIAMQVE Le Sénat et le peuple romain à l'Empereur César Auguste, fils du divin (Jules), consul pour la huitième fois, ont offert ce bouclier en hommage à son courage, à sa clémence, à sa justice, à sa piété envers les dieux et la Patrie. Le Clipeus Virtutis était le symbole de l'hommage solennel que le Sénat décernait aux vertus civiques d'un citoyen. Ce bouclier votif - en or ? ou en bronze doré - souvent réalisé par un artiste en renom était alors exposé dans la curie. Ce fut le cas en 27 avant J.-C. lorsque le Sénat accorda à Octave le titre d'Augustus, cognomen sacré jusque là réservé aux dieux et étape suprême de son ascension vers le pouvoir absolu. Cette copie en marbre du bouclier de Rome, mais datée de l'année suivante (VIIIe consulat au lieu du VIIe) fut érigée en 26 avant J.-C. sur le forum d'Arles, dont elle est sans doute l'élément fondateur et le témoignage de l'importance des liens politiques entre les deux cités, peut-être à l'occasion d'un séjour d'Auguste dans la colonie.
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Amphore à fonds plats gauloises
Amphore à fonds plats gauloises
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<center>Bloc d'architecture (base de poteau). </center> Molasse. Période romaine. Plusieurs objets de ce type ont été observés au large des Saintes-Maries-de-la-Mer ; ils pourraient appartenir à des structures portuaires liées à l'une des embouchures du Rhône à l'époque romaine.
Saintes-Maries-de-la-Mer
Bloc d'architecture (base de poteau).
Molasse. Période romaine. Plusieurs objets de ce type ont été observés au large des Saintes-Maries-de-la-Mer ; ils pourraient appartenir à des structures portuaires liées à l'une des embouchures du Rhône à l'époque romaine. Saintes-Maries-de-la-Mer
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<center>Tête monumentale d'Auguste. </center> Marbre blanc de Carrare.
20 av. J.-C. Cette tête colossale, un portrait d'Auguste, a appartenu à une statue qui devait mesurer entre 3,5 et 4 mètres. Les dégradations de son profil droit sont dues à son séjour sous-marin.
Tête monumentale d'Auguste.
Marbre blanc de Carrare. 20 av. J.-C. Cette tête colossale, un portrait d'Auguste, a appartenu à une statue qui devait mesurer entre 3,5 et 4 mètres. Les dégradations de son profil droit sont dues à son séjour sous-marin.
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<center>L'embouchure du Rhône. </center>
L'embouchure du Rhône.
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<center>Anses de pots. </center>De gauche à droite et de haut en bas :
1. Bronze. Epoque romaine. Anse d`oenochoé, dont la base est décorée de volutes et peut-être d'une figure zoomorphe.
2. Type III (Pozo) Bronze. I er siècle apr. J.-C. ? Anse de cruche, décorée d'une tête de ménade.
3. Bronze. Époque romaine. Anse d'oenochoé (?) avec un poucier en forme de pétale de rose.
4. Fer. Époque romaine. Anse d'amphore ou de cruche.
5. Anse avec col. Bronze. Époque romaine
6. Bronze. Ier siècle apr. J.-C. ?Anse de cruche dont le médaillon d'applique est décoré d'un Eros.
7. Bronze. Époque romaine. Anse d'oenochoé ?
Anses de pots.
De gauche à droite et de haut en bas : 1. Bronze. Epoque romaine. Anse d`oenochoé, dont la base est décorée de volutes et peut-être d'une figure zoomorphe. 2. Type III (Pozo) Bronze. I er siècle apr. J.-C. ? Anse de cruche, décorée d'une tête de ménade. 3. Bronze. Époque romaine. Anse d'oenochoé (?) avec un poucier en forme de pétale de rose. 4. Fer. Époque romaine. Anse d'amphore ou de cruche. 5. Anse avec col. Bronze. Époque romaine 6. Bronze. Ier siècle apr. J.-C. ?Anse de cruche dont le médaillon d'applique est décoré d'un Eros. 7. Bronze. Époque romaine. Anse d'oenochoé ?
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<center>Anse de cruche. </center> Bronze. I er siècle apr. J.-C. ?Anse de cruche, décorée d'une tête de ménade (bacchante adonnée auxtranses sacrées).
Anse de cruche.
Bronze. I er siècle apr. J.-C. ?Anse de cruche, décorée d'une tête de ménade (bacchante adonnée auxtranses sacrées).
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<center>Anse de cruche. </center> Bronze. Ier siècle apr. J.-C. ?
Anse de cruche dont le médaillon d'applique est décoré d'un Eros.
Anse de cruche.
Bronze. Ier siècle apr. J.-C. ? Anse de cruche dont le médaillon d'applique est décoré d'un Eros.
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<center>Casque, glaive et fourreau. </center>Casque : Type de Montefortino Bronze. 100 av. J.-C. De tradition étrusco-italique, ce casque à calotte hémisphérique en tôle mince et bouton sommital présente un décor sur le pourtour ainsi que sur la bordure du couvre-nuque. Sur chaque côté, deux orifices servaient sans doute à fixer les paragnathides (protège-joue mobiles), de bronze ou de cuir. 
Glaive et fourreau : Type Mainz. Bronze ; alliage ferreux ; bois. Première moitié du Ier siècle. Arme offensive d'estoc et de taille, le glaive (gladius) était porté par les légionnaires fantassins ou auxiliaires. Celui-ci a pu appartenir à un militaire chargé d'escorter l'épave sur laquelle il a été découvert.
Casque, glaive et fourreau.
Casque : Type de Montefortino Bronze. 100 av. J.-C. De tradition étrusco-italique, ce casque à calotte hémisphérique en tôle mince et bouton sommital présente un décor sur le pourtour ainsi que sur la bordure du couvre-nuque. Sur chaque côté, deux orifices servaient sans doute à fixer les paragnathides (protège-joue mobiles), de bronze ou de cuir. Glaive et fourreau : Type Mainz. Bronze ; alliage ferreux ; bois. Première moitié du Ier siècle. Arme offensive d'estoc et de taille, le glaive (gladius) était porté par les légionnaires fantassins ou auxiliaires. Celui-ci a pu appartenir à un militaire chargé d'escorter l'épave sur laquelle il a été découvert.
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<center>Vaisselle de table en sigillée sud-gauloise. </center> La céramique sigillée sud-gauloise est une céramique fine destinée au service de table. Elle se caractérise par un vernis rouge plus ou moins clair et par des décors en relief, moulés, imprimés ou rapportés. Certaines pièces portent des marques de leur fabricant, d'où leur appellation
Vaisselle de table en sigillée sud-gauloise.
La céramique sigillée sud-gauloise est une céramique fine destinée au service de table. Elle se caractérise par un vernis rouge plus ou moins clair et par des décors en relief, moulés, imprimés ou rapportés. Certaines pièces portent des marques de leur fabricant, d'où leur appellation "sigillée", sigillum signifiant sceau ou estampille. Cette vaisselle - omniprésente dans les régions méridionales entre les années 15 av. J.-C. et les années 150 apr. J.-C. - est un marqueur chronologique de première importance
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<center>Fragment de coupe. </center>
Fragment de coupe.
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<center>Lampes.. </center>
Lampes..
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<center>Pots et lampes.. </center>Pots à deux anses. Céramique commune. Ier siècle apr. J.-C. Pots présentant une lèvre repliée pour asseoir un couvercle. Certains conservent des traces de poix.
5. Lampe, dauphin. Lieu de production : atelier provincial Céramique.Seconde moitié du Ier siècle apr. J.-C.
6. Lampe, rosace.  sur base à sillon concentrique. Lieu de production : atelier provincial Céramique.Seconde moitié du le, siècle apr. J.-C.
7. Lampe, chameau. sur base à sillon concentrique. Lieu de production : atelier provincial Céramique. 40-70 apr. J.-C.
8. Lampe, oves.  sur base à sillon concentrique. Lieu de production : atelier provincial Céramique.40-100 ap. J.-C.
9. Lampe, deux cornes d'abondance
sur base à sillon concentrique. Lieu de production : basse vallée du Rhône
Céramique.Seconde moitié du Ier siècle apr. J.-C. Les pointes des cornes d'abondance sont formées de têtes de capricornes affrontées.
10. Lampe, valve de pecten
sur base à pied annulaire. Lieu de production : atelier provincia Céramique.40-70 apr. J.-C.
Pots et lampes..
Pots à deux anses. Céramique commune. Ier siècle apr. J.-C. Pots présentant une lèvre repliée pour asseoir un couvercle. Certains conservent des traces de poix. 5. Lampe, dauphin. Lieu de production : atelier provincial Céramique.Seconde moitié du Ier siècle apr. J.-C. 6. Lampe, rosace. sur base à sillon concentrique. Lieu de production : atelier provincial Céramique.Seconde moitié du le, siècle apr. J.-C. 7. Lampe, chameau. sur base à sillon concentrique. Lieu de production : atelier provincial Céramique. 40-70 apr. J.-C. 8. Lampe, oves. sur base à sillon concentrique. Lieu de production : atelier provincial Céramique.40-100 ap. J.-C. 9. Lampe, deux cornes d'abondance sur base à sillon concentrique. Lieu de production : basse vallée du Rhône Céramique.Seconde moitié du Ier siècle apr. J.-C. Les pointes des cornes d'abondance sont formées de têtes de capricornes affrontées. 10. Lampe, valve de pecten sur base à pied annulaire. Lieu de production : atelier provincia Céramique.40-70 apr. J.-C.
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<center>Tablette inscrite. </center> Lieu de découverte : Deir-el-Kamar (Liban). Bronze. Vers 201 apr. J.C.
Cette tablette contient une réponse favorable du préfetde l'annone (administration chargée du commerce du blé à l'époque romaine) aux naviculaires d'Arles suite à leur plainte. Si ces corporations ouvraient sur le Rhône, elles alimentaient également Rome en blé et naviguaient même jusqu'à Beyrouth, ce qui pourrait expliquer le lieu de découverte de cette tablette.
L'objet a été remployé à l'époque Mamelouks (XIII-XVIe siècle) en grand plateau circulaire.
Tablette inscrite.
Lieu de découverte : Deir-el-Kamar (Liban). Bronze. Vers 201 apr. J.C. Cette tablette contient une réponse favorable du préfetde l'annone (administration chargée du commerce du blé à l'époque romaine) aux naviculaires d'Arles suite à leur plainte. Si ces corporations ouvraient sur le Rhône, elles alimentaient également Rome en blé et naviguaient même jusqu'à Beyrouth, ce qui pourrait expliquer le lieu de découverte de cette tablette. L'objet a été remployé à l'époque Mamelouks (XIII-XVIe siècle) en grand plateau circulaire.
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<center>25. Plot de calage. Métal. Plot de calage de vase en forme de pelle.
26. Pendentif. Alliage cuivreux. Epoque romaine. Ex-voto en forme de phallus.
27. Applique. Métal. </venter>
25. Plot de calage. Métal. Plot de calage de vase en forme de pelle. 26. Pendentif. Alliage cuivreux. Epoque romaine. Ex-voto en forme de phallus. 27. Applique. Métal.
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<center>9 et 10. Semelles cloutées de chaussures
Cuir, métal Epoque romaine
11. Pied. Bois
12. Sphère. Bois. </center>
9 et 10. Semelles cloutées de chaussures Cuir, métal Epoque romaine 11. Pied. Bois 12. Sphère. Bois.
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xenter>Seau muni de son anse. </center> Corde, bois. Epoque romaine ?
La particularité de ce seau tienr au fait que ses parois sont en cordes, ce qui a rendu sa restauration très délicate.
xenter>Seau muni de son anse. Corde, bois. Epoque romaine ? La particularité de ce seau tienr au fait que ses parois sont en cordes, ce qui a rendu sa restauration très délicate.
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En bas : 17. Louche. Fer. Epoque romaine 18. Passoire. Type Tassinari K 2240 Bronze ; métal coulé Ier siècle apr. J.-C. L’une des fonctions les plus plausibles de cet ustensile serait de filtrerltes herbes, épices et restes de pépins ou rafles lors du service du vin. 19. Assiette. Argent. Epoque romaine Ce décor en frise qui fait la part belle aux représentations animales semble pour l'heure ne pas avoir de correspondance avec le corpus des vaisselles d'argent mais évoque plutôt le répertoire de la céramique sigillée. 20. Couteau. Fer. Epoque romaine 22. Aiguilles. Os. Epoque romaine 23. Hameçon. Métal 24. Ampoule. Plomb. Ampoule en forme d'amphore.
En bas : 17. Louche. Fer. Epoque romaine 18. Passoire. Type Tassinari K 2240 Bronze ; métal coulé Ier siècle apr. J.-C. L’une des fonctions les plus plausibles de cet ustensile serait de filtrerltes herbes, épices et restes de pépins ou rafles lors du service du vin. 19. Assiette. Argent. Epoque romaine Ce décor en frise qui fait la part belle aux représentations animales semble pour l'heure ne pas avoir de correspondance avec le corpus des vaisselles d'argent mais évoque plutôt le répertoire de la céramique sigillée. 20. Couteau. Fer. Epoque romaine 22. Aiguilles. Os. Epoque romaine 23. Hameçon. Métal 24. Ampoule. Plomb. Ampoule en forme d'amphore.
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<center>Couple de gladiateurs. </center> Lieu de production Narbonnaise Plomb.
IIe-début IIIe siècle apr. J.-C.
Inscriptions : CURSOR (face visible) / VEL[OX] (face cachée) Traductions : le coureur / le rapide.
Jouet ou bibelot souvenir représentant un couple de gladiateurs (un rétiaire et un secutor) s'exerçant sur un pieu d'entraînement. Cette statuette témoigne de l'importance de la gladiature en Gaule du sud.
Couple de gladiateurs.
Lieu de production Narbonnaise Plomb. IIe-début IIIe siècle apr. J.-C. Inscriptions : CURSOR (face visible) / VEL[OX] (face cachée) Traductions : le coureur / le rapide. Jouet ou bibelot souvenir représentant un couple de gladiateurs (un rétiaire et un secutor) s'exerçant sur un pieu d'entraînement. Cette statuette témoigne de l'importance de la gladiature en Gaule du sud.
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30. Plaque de ceinturon (cingulum)
Argent doré. ler siècle apr. J.-C.
Le métal précieux témoigne sans doute de l'importance accordée par les soldats à ce signe distinctif de l'état militaire. Il peut également être pour son propriétaire un moyen de thésauriser une partie de sa solde sans risque de se faire voler.
31. Applique. Métal
32. Cuiller (cochleare). Bronze ; métal coulé
ler siècle apr. J.-C.
Cuiller à parfum ou à fruits de mer (?).
33. Figurine de déesse-mère
Céramique moulée Période flavienne
Symbole de la maternité et de la maternité et de la fécondité, l'image de la déesse-mère prend surtout place dans les sanctuaires et les petits autels domestiques appelés laraires.
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30. Plaque de ceinturon (cingulum) Argent doré. ler siècle apr. J.-C. Le métal précieux témoigne sans doute de l'importance accordée par les soldats à ce signe distinctif de l'état militaire. Il peut également être pour son propriétaire un moyen de thésauriser une partie de sa solde sans risque de se faire voler. 31. Applique. Métal 32. Cuiller (cochleare). Bronze ; métal coulé ler siècle apr. J.-C. Cuiller à parfum ou à fruits de mer (?). 33. Figurine de déesse-mère Céramique moulée Période flavienne Symbole de la maternité et de la maternité et de la fécondité, l'image de la déesse-mère prend surtout place dans les sanctuaires et les petits autels domestiques appelés laraires. .
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3. Bouteille cylindrique. Verre soufflé
Seconde moitié du Ier -début du IIe siècle apr. J.-C.
8. Casque. Fer. Epoque romaine
7. Lanterne ?Bronze. Epoque romaine Saintes-Maries-de-ta-Mer.
14. Spatule à fard. Bronze. Epoque romaine
15. Phallus et axe en terre cuite d'une fontaine à oiseaux. Céramique. Haut-Empire
Cet objet devait venir s'insérer dans la large bouche d'un masque de comédie servant d'abreuvoir à oiseaux. Des modèles similaires ont été retrouvés à Pompéi.
16. Louche (simpulum). Bronze. Ier-IIe siècle apr. J.-C. Instrument d'un usage courant et ordinairement rattaché au service du vin.
17. Louche. Fer. Epoque romaine
3. Bouteille cylindrique. Verre soufflé Seconde moitié du Ier -début du IIe siècle apr. J.-C. 8. Casque. Fer. Epoque romaine 7. Lanterne ?Bronze. Epoque romaine Saintes-Maries-de-ta-Mer. 14. Spatule à fard. Bronze. Epoque romaine 15. Phallus et axe en terre cuite d'une fontaine à oiseaux. Céramique. Haut-Empire Cet objet devait venir s'insérer dans la large bouche d'un masque de comédie servant d'abreuvoir à oiseaux. Des modèles similaires ont été retrouvés à Pompéi. 16. Louche (simpulum). Bronze. Ier-IIe siècle apr. J.-C. Instrument d'un usage courant et ordinairement rattaché au service du vin. 17. Louche. Fer. Epoque romaine
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<center>Balances.</center>
Balances.
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<center>Piéces de monnaie.</center>
Piéces de monnaie.
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<center>Vase à deux anses</center> Les anses portent un décor raffiné d'animaux hybrides à queue de dauphin et tête de canidé aux yeux incrustés d'argent. Bronze, incrustation d'argent. Première moitié du Ier s.
Vase à deux anses
Les anses portent un décor raffiné d'animaux hybrides à queue de dauphin et tête de canidé aux yeux incrustés d'argent. Bronze, incrustation d'argent. Première moitié du Ier s.
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<center>Sarcophage et Amphores Gauloises. </center>
Sarcophage et Amphores Gauloises.
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<center>Bouchons d'amphores. </center> Les couvercles portent l’estampille du fabriquant ou du transorteur. A l’intérieur, on a un bouchon en liège.
Bouchons d'amphores.
Les couvercles portent l’estampille du fabriquant ou du transorteur. A l’intérieur, on a un bouchon en liège.
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<center>Bouilloires </center> Bouilloires en céramique kaolinitique. Traces de calcaire à l’intérieur.
Bouilloires
Bouilloires en céramique kaolinitique. Traces de calcaire à l’intérieur.
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<center>Amphores espagnoles à sauces de poisson (saumure). </center> Céramique. 1. Au fond, à gauche. Type resse. Période claudienne (?)
3. Devant 1. Type Dresse. Période julio-claudienne (?)
4. Au fond, à droite. Type Bettran 2B. Période trajanienne. Cette amphore possède des traces de tituli picti sur le col, en particulier verticalement, le long de l'anse.
5. Devant 4. Type Almagro 51C
6. Au fond, derrière le panneau. Amphore à huile.Type Dresse. Lieu de production : Bétique (Espagne méridionale)
Céramique. Période flavio-trajanienne
La panse présente un trou régulier d'environ 2 cm de diamètre, fait volontairement après cuisson, mais la fonction précise n'est pas connue.
Amphores espagnoles à sauces de poisson (saumure).
Céramique. 1. Au fond, à gauche. Type resse. Période claudienne (?) 3. Devant 1. Type Dresse. Période julio-claudienne (?) 4. Au fond, à droite. Type Bettran 2B. Période trajanienne. Cette amphore possède des traces de tituli picti sur le col, en particulier verticalement, le long de l'anse. 5. Devant 4. Type Almagro 51C 6. Au fond, derrière le panneau. Amphore à huile.Type Dresse. Lieu de production : Bétique (Espagne méridionale) Céramique. Période flavio-trajanienne La panse présente un trou régulier d'environ 2 cm de diamètre, fait volontairement après cuisson, mais la fonction précise n'est pas connue.
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<center>Amphores espagnoles. </center>
Amphores espagnoles.
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<center>Amphores à vin espagnoles. </center> Céramique. 1. Type Haltern 70. Lieu de production : Rétique (Espagne méridionale). Période claudienne Amphore à vin ou vin cuit.
2.Type Oberaden 74. Lieu de production : Tarraconaise. Période augustéenne-tibérienne
3.Type Dressel. Lieu de production : Tarraconaise. Période claudienne
Cette amphore possède un graffito représentant une inscription incisée cruciforme.
En bas de la panse apparaît un petit trou régulier d'environ 2 cm de diamètre, fait volontairement après cuisson.
4.Type Ramon PE 25 Lieu de production : Ibiza. Ier-IIe siècle apr. J.-C. Graffito sur la panse
Amphores à vin espagnoles.
Céramique. 1. Type Haltern 70. Lieu de production : Rétique (Espagne méridionale). Période claudienne Amphore à vin ou vin cuit. 2.Type Oberaden 74. Lieu de production : Tarraconaise. Période augustéenne-tibérienne 3.Type Dressel. Lieu de production : Tarraconaise. Période claudienne Cette amphore possède un graffito représentant une inscription incisée cruciforme. En bas de la panse apparaît un petit trou régulier d'environ 2 cm de diamètre, fait volontairement après cuisson. 4.Type Ramon PE 25 Lieu de production : Ibiza. Ier-IIe siècle apr. J.-C. Graffito sur la panse
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<center>Céramiques espagnoles à parois fines. </center> Ces céramiques sont d'une grande diversité : matériaux employés, techniques de cuisson et de décoration, aspect des pâtes et traitement des parois.
Le dénominateur commun de cette catégorie est surtout fonctionnel et technique : il s'agît de vases à boire, possédant des parois d'une épaisseur très faible.
Dans les régions méditerranéennes, la fabrication s'amenuise à la fin du Ier siècle, probablement à cause de la concurrence du verre soufflé.
Lieu de production : Bétique (actuelle Andalousie)
Céramiques espagnoles à parois fines.
Ces céramiques sont d'une grande diversité : matériaux employés, techniques de cuisson et de décoration, aspect des pâtes et traitement des parois. Le dénominateur commun de cette catégorie est surtout fonctionnel et technique : il s'agît de vases à boire, possédant des parois d'une épaisseur très faible. Dans les régions méditerranéennes, la fabrication s'amenuise à la fin du Ier siècle, probablement à cause de la concurrence du verre soufflé. Lieu de production : Bétique (actuelle Andalousie)
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<center>Céramiques espagnoles à parois fines. </center> Ces céramiques sont d'une grande diversité : matériaux employés, techniques de cuisson et de décoration, aspect des pâtes et traitement des parois.
Le dénominateur commun de cette catégorie est surtout fonctionnel et technique : il s'agît de vases à boire, possédant des parois d'une épaisseur très faible.
Dans les régions méditerranéennes, la fabrication s'amenuise à la fin du Ier siècle, probablement à cause de la concurrence du verre soufflé.
Lieu de production : Bétique (actuelle Andalousie)
Céramiques espagnoles à parois fines.
Ces céramiques sont d'une grande diversité : matériaux employés, techniques de cuisson et de décoration, aspect des pâtes et traitement des parois. Le dénominateur commun de cette catégorie est surtout fonctionnel et technique : il s'agît de vases à boire, possédant des parois d'une épaisseur très faible. Dans les régions méditerranéennes, la fabrication s'amenuise à la fin du Ier siècle, probablement à cause de la concurrence du verre soufflé. Lieu de production : Bétique (actuelle Andalousie)
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<center>Lampe, Amalthée. </center> Type Den. VA sur base à sillon concentrique. Lieu de production : Egypte. 
Céramique. Milieu du ier siècle apr. J.C.
La nymphe Amalthée tient la corne de la chèvre qui allaita Zeus enfant.
Lampe, Amalthée.
Type Den. VA sur base à sillon concentrique. Lieu de production : Egypte. Céramique. Milieu du ier siècle apr. J.C. La nymphe Amalthée tient la corne de la chèvre qui allaita Zeus enfant.
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<center>Lampes d'Italie. </center> Colombe sur un rameau d’olivier, un cerf, un crabe, un lion, un félin entrain d’attaquer un taureau.
Lampes d'Italie.
Colombe sur un rameau d’olivier, un cerf, un crabe, un lion, un félin entrain d’attaquer un taureau.
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<center>Lampes d'Italie. </center> Des divinités, en particulier Mercure, à droite.
Lampes d'Italie.
Des divinités, en particulier Mercure, à droite.
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<center>Lampes d'Italie. </center> Des divinités, en particulier Mercure.
Lampes d'Italie.
Des divinités, en particulier Mercure.
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<center>Lampes d'Italie. </center> Une scène érotique, un gladiateur agenouillé qui attend la sentence du peuple.
Lampes d'Italie.
Une scène érotique, un gladiateur agenouillé qui attend la sentence du peuple.
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<center>Lampes d'Italie. </center> Une scène érotique.
Lampes d'Italie.
Une scène érotique.
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<center>Céramiques de la Bétique. </center> C'était de la vaisselle dont on se servait à table. Parfois aussi comme offrande funéraire.
Céramiques de la Bétique.
C'était de la vaisselle dont on se servait à table. Parfois aussi comme offrande funéraire.
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<center>Céramiques de la Bétique. </center> C'était de la vaisselle dont on se servait à table. Parfois aussi comme offrande funéraire.
Céramiques de la Bétique.
C'était de la vaisselle dont on se servait à table. Parfois aussi comme offrande funéraire.
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<center>Céramiques de la Bétique. </center> C'était de la vaisselle dont on se servait à table. Parfois aussi comme offrande funéraire.
Céramiques de la Bétique.
C'était de la vaisselle dont on se servait à table. Parfois aussi comme offrande funéraire.
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<center>Céramiques de la Bétique. </center> C'était de la vaisselle dont on se servait à table. Parfois aussi comme offrande funéraire.
Céramiques de la Bétique.
C'était de la vaisselle dont on se servait à table. Parfois aussi comme offrande funéraire.
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<center>Au mur, pelle de gouverne. </center> Chêne. Époque romaine
Cette immense et très exceptionnelle rame-gouvernail (7,25 mètres de longueur) provient sans doute d'un bateau fluvial à fond plat (chaland).
Elle est trouée du côté de la pelle pour le passage d'un cordage qui retenait la pièce au navire en raison de son poids excessif.
A l'opposé, on aperçoit un autre trou au travers duquel passait un axe perpendiculaire à la rame, qui permettait au timonier de manoeuvrer.
Au mur, pelle de gouverne.
Chêne. Époque romaine Cette immense et très exceptionnelle rame-gouvernail (7,25 mètres de longueur) provient sans doute d'un bateau fluvial à fond plat (chaland). Elle est trouée du côté de la pelle pour le passage d'un cordage qui retenait la pièce au navire en raison de son poids excessif. A l'opposé, on aperçoit un autre trou au travers duquel passait un axe perpendiculaire à la rame, qui permettait au timonier de manoeuvrer.
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<center>Fragment d'un mausolée. </center> Découvert à Cabrieres-d'Aygues (Vaucluse). Calcaire. IIe-IIIe siècle apr. J.-C.
Ce bas-relief appartenait à un monument funéraire.
Une scène de halage d'une barque chargée de tonneaux figure dans la partie inférieure.
Au-dessus des amphores gauloises, emmaillotées dans leur paillon, symbolisent peut-être la revente au détail du vin d'abord transporté en fût.
Le registre supérieur fait référence au second mode de transport des marchandises en Gaule, le routage par voie de terre.
Prêt du musée Calvet, Avignon, legs Marc Deydier, 1919.
Fragment d'un mausolée.
Découvert à Cabrieres-d'Aygues (Vaucluse). Calcaire. IIe-IIIe siècle apr. J.-C. Ce bas-relief appartenait à un monument funéraire. Une scène de halage d'une barque chargée de tonneaux figure dans la partie inférieure. Au-dessus des amphores gauloises, emmaillotées dans leur paillon, symbolisent peut-être la revente au détail du vin d'abord transporté en fût. Le registre supérieur fait référence au second mode de transport des marchandises en Gaule, le routage par voie de terre. Prêt du musée Calvet, Avignon, legs Marc Deydier, 1919.
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<center>Ancre. </center>
Ancre.
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<center>Chapiteau, acrotère. </center>Au dessus : chapiteau, acrotère faîtier.
Dans la vitrine : couvercle de sarcophage d'enfant à acrotères et corniche mdillonnaire.
Chapiteau, acrotère.
Au dessus : chapiteau, acrotère faîtier. Dans la vitrine : couvercle de sarcophage d'enfant à acrotères et corniche mdillonnaire.
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<center>Stèle funéraire. </center> Calcaire. IIe siècle apr. J.-C.
Inscription : D(is) M(anibus) / ERMIE / PARTIARI / COLLEGE / POSVERVNT
Traduction : aux dieux Mânes ; à Hermia, tes membres du collège des partiari ont érigé (ce monument)
L'interprétation de cette stèle est difficile. Le terme partiari veut dire
Stèle funéraire.
Calcaire. IIe siècle apr. J.-C. Inscription : D(is) M(anibus) / ERMIE / PARTIARI / COLLEGE / POSVERVNT Traduction : aux dieux Mânes ; à Hermia, tes membres du collège des partiari ont érigé (ce monument) L'interprétation de cette stèle est difficile. Le terme partiari veut dire "partager", "diviser" ou "distribuer". On pourrait donc voir ici un tien avec des activités portuaires et plus globalement d'échange. Le bateau figuré sur cette stèle traduit aussi cette impression. Enfin, l'association de l'ascia (ustensile en forme de hache et de pioche) et du fit à plomb - quoique motif funéraire bïen connu -, pourrait aussi faire allusion à une activité de charpenterie, pourquoi pas navale.
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<center>Statue de Neptune. </center>  Marbre grec, blanc à petits cristaux bleutés, du mont Penteli. Seconde moitiè du IIe siècle apr. J.C ? (tatue) modification début ou seconde moitié du IIIe siècle.
L’interprétation du personnage comme étant Neptune s'impose en raison du monstre marin (ketos en grec) qui se dresse contre sa jambe droite.
Le corps du dieu est mince, le haut de l'arche thoracique est nettement souligné. Le bas du ventre est marqué par deux longues veines en relief à la manière du bas d'une cuirasse
Statue de Neptune.
Marbre grec, blanc à petits cristaux bleutés, du mont Penteli. Seconde moitiè du IIe siècle apr. J.C ? (tatue) modification début ou seconde moitié du IIIe siècle. L’interprétation du personnage comme étant Neptune s'impose en raison du monstre marin (ketos en grec) qui se dresse contre sa jambe droite. Le corps du dieu est mince, le haut de l'arche thoracique est nettement souligné. Le bas du ventre est marqué par deux longues veines en relief à la manière du bas d'une cuirasse
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<center>Statue de Neptune. </center> Inscription sur la plinthee : numinibus Aug(ustorum )n(ostrorum) (trium)/, honori corporis renunclariorum P(ublius) Petronius Asclepiades dodum dedit.
Traduction : Aux divinités des trois Auguses, en l'honneur de la corporation des renuncilarii, Publius Petronius Asclepiades fit don (de cette statue).
Des lignes ondulées représentant la mer sont sculptées entre les pattes avant du monstre. La tête du monstre est tournée sur sa gauche, son mufle est cassé, mais on distingue ses oreilles de fauve. Son cou replié, surmonté d'une crête, forme une forte saillie. Des nageoires s'étalent sous la tête, sur le corps et sur les pattes.
Statue de Neptune.
Inscription sur la plinthee : numinibus Aug(ustorum )n(ostrorum) (trium)/, honori corporis renunclariorum P(ublius) Petronius Asclepiades dodum dedit. Traduction : Aux divinités des trois Auguses, en l'honneur de la corporation des renuncilarii, Publius Petronius Asclepiades fit don (de cette statue). Des lignes ondulées représentant la mer sont sculptées entre les pattes avant du monstre. La tête du monstre est tournée sur sa gauche, son mufle est cassé, mais on distingue ses oreilles de fauve. Son cou replié, surmonté d'une crête, forme une forte saillie. Des nageoires s'étalent sous la tête, sur le corps et sur les pattes.
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<center>Statue de Neptune. </center> Le visage est plutôt plat, le nez est cassé. Deux grosses mèches de la barbe font saillie au centre, les lèvres sont entrouvertes, le front est en partie caché par les cheveux.
Statue de Neptune.
Le visage est plutôt plat, le nez est cassé. Deux grosses mèches de la barbe font saillie au centre, les lèvres sont entrouvertes, le front est en partie caché par les cheveux.
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<center>Statue de Neptune. </center> L'arrière du crâne est atrophié, les cheveux n'y sont pas détaillés, pas plus que les mèches bouclées tombant à l'arrière jusqu'en haut des épaules, ce qui contraste avec l'excellent travail de finition du dos, des fesses et de l'arrière de la cuisse gauche.
A l'arrière est sculpté, sur le corps du ketos, un Eros/Amour potelé et joufflu, dote de petites ailes, chevauchant un dauphin.
Statue de Neptune.
L'arrière du crâne est atrophié, les cheveux n'y sont pas détaillés, pas plus que les mèches bouclées tombant à l'arrière jusqu'en haut des épaules, ce qui contraste avec l'excellent travail de finition du dos, des fesses et de l'arrière de la cuisse gauche. A l'arrière est sculpté, sur le corps du ketos, un Eros/Amour potelé et joufflu, dote de petites ailes, chevauchant un dauphin.
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<center>Relief votif aux Dioscures. </center>  Marbre blanc à veines bleutées. IIe siècle apr. J.-C.
Les trois feuilles allongées sculptées dans l'épaisseur du bloc montrent que cette plaque a été retaillée dans l'Antiquité.
Formant une sorte de rosace, elles pourraient évoquer une réutilisation de l'ensemble comme bouche d'égout.
Relief votif aux Dioscures.
Marbre blanc à veines bleutées. IIe siècle apr. J.-C. Les trois feuilles allongées sculptées dans l'épaisseur du bloc montrent que cette plaque a été retaillée dans l'Antiquité. Formant une sorte de rosace, elles pourraient évoquer une réutilisation de l'ensemble comme bouche d'égout.
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<center>Relief votif aux Dioscures. </center> Marbre blanc. IIe siècle apr. J.-C.
Placage figurant un Dioscure debout à côté de son cheval, qu'il tient de la main gauche par la bride ; la main droite enserre une lance. Vêtu d'une chlamyde, le personnage porte le pilos (bonnet conique).
Relief votif aux Dioscures.
Marbre blanc. IIe siècle apr. J.-C. Placage figurant un Dioscure debout à côté de son cheval, qu'il tient de la main gauche par la bride ; la main droite enserre une lance. Vêtu d'une chlamyde, le personnage porte le pilos (bonnet conique).
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<center>EscuLape. </center> Marbre blanc. IIe siècle apr. J.-C.
Dieu de la médecine, Esculape tenait un caducée (bâton autour duquel s'enroule un serpent). Son culte ne s'est guère répandu en Gaule ; pourtant, une autre statue de la divinité avait déjà été découverte à Arles, grande ville de l'Empire située sur un nœud de communications et fortement romanisée.
EscuLape.
Marbre blanc. IIe siècle apr. J.-C. Dieu de la médecine, Esculape tenait un caducée (bâton autour duquel s'enroule un serpent). Son culte ne s'est guère répandu en Gaule ; pourtant, une autre statue de la divinité avait déjà été découverte à Arles, grande ville de l'Empire située sur un nœud de communications et fortement romanisée.
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<center>Cippe (?), Autel (?). </center> Epoque romaine.
Le motif de la face principale est surcreusé, ce qui en fait la particularité, d’un décor pouvant représenter un ornement priapique composé d’un sexe au frepos et ‘une toison pubienne (?). Il pourrait alors s’agir d’un ornement de jardin, pour symboliser la fertilité.
Cippe (?), Autel (?).
Epoque romaine. Le motif de la face principale est surcreusé, ce qui en fait la particularité, d’un décor pouvant représenter un ornement priapique composé d’un sexe au frepos et ‘une toison pubienne (?). Il pourrait alors s’agir d’un ornement de jardin, pour symboliser la fertilité.
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<center>Pôlos (coiffe) d'une grande statue d'Artémis éphésienne. </center> Marbre grec, blanc à petits cristaux, de l'île de Thasos. IIe siècle apr. J.-C.
La partie supérieure figure le temple de la déesse d'Ephèse.
Les registres inférieurs alternent architecture et animaux mythiques caractéristiques de l'origine orientale de la déesse.
Ses dimensions (l'oeuvre complète mesurait environ 2,25 mètres de hauteur), la qualité d'exécution, et le fait. qu'elle concerne une déesse dont le culte est attesté à Marseille et dans ses colonies confèrent à cette découverte un intérêt remarquable.
Pôlos (coiffe) d'une grande statue d'Artémis éphésienne.
Marbre grec, blanc à petits cristaux, de l'île de Thasos. IIe siècle apr. J.-C. La partie supérieure figure le temple de la déesse d'Ephèse. Les registres inférieurs alternent architecture et animaux mythiques caractéristiques de l'origine orientale de la déesse. Ses dimensions (l'oeuvre complète mesurait environ 2,25 mètres de hauteur), la qualité d'exécution, et le fait. qu'elle concerne une déesse dont le culte est attesté à Marseille et dans ses colonies confèrent à cette découverte un intérêt remarquable.
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<center>Statue de Bacchus. </center> Marbre Blanc. Fin du IIE siècle apr. J.-C.
La peau de bête (nébride), les mèches ondulantes, le petit félin et l'emplacement circulaire du thyrse (bâton) fiché dans le socle permettent d'identifier cette statue à Bacchus.
Il s'agit de l'une de ces sculptures d'agrément parfaitement adaptées à la décoration privée de riches demeures.
Statue de Bacchus.
Marbre Blanc. Fin du IIE siècle apr. J.-C. La peau de bête (nébride), les mèches ondulantes, le petit félin et l'emplacement circulaire du thyrse (bâton) fiché dans le socle permettent d'identifier cette statue à Bacchus. Il s'agit de l'une de ces sculptures d'agrément parfaitement adaptées à la décoration privée de riches demeures.
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<center>Autel de la corporation des lenunclarii. </center> Calcaire jaune de Fontvieille. IIIe siècle apr. J.-C.
Inscription : [Neptuno ?/genio cor-/po]+is len-/[u]nclari/sacrum
Traduction :
Autel de la corporation des lenunclarii.
Calcaire jaune de Fontvieille. IIIe siècle apr. J.-C. Inscription : [Neptuno ?/genio cor-/po]+is len-/[u]nclari/sacrum Traduction :"A Neptune (?), génie de la corporation ; les lenuncularii (le) consacrent." Neptune était le génie, c'est-à-dire la divinité .tutélaire de l'association professionnelle de ces bateliers (également mentionnés sur la base de la statue du même dieu). Ses membres avaient une responsabilité dans le fonctionnement du port.
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<center>Socle de sculpture. </center> Marbre blanc à cristaux très fins. Seconde moitié du Ier siècle av. J.-C.- Ier siècle apr. J.-C (?)
Autour d'un candélabre d'apparat ou d'un thymiatérion (encensoir), un jeune homme (à gauche) et une femme (à droite) se font face. Deux joueuses d'aulos (double flûte) les encadrent. Il peut s'agir d'une scène d'un rite lié à un culte ou bien à une cérémonie de mariage.
Socle de sculpture.
Marbre blanc à cristaux très fins. Seconde moitié du Ier siècle av. J.-C.- Ier siècle apr. J.-C (?) Autour d'un candélabre d'apparat ou d'un thymiatérion (encensoir), un jeune homme (à gauche) et une femme (à droite) se font face. Deux joueuses d'aulos (double flûte) les encadrent. Il peut s'agir d'une scène d'un rite lié à un culte ou bien à une cérémonie de mariage.
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<center>Masque cornier d'un couvercle de sarcophage. </center> Marbre blanc. Milieu du IIIe siècle apr. J.-C.
La couronne de ce personnage L'identifie comme Bacchus ou tout au moins comme membre du cortège bachique. Ce type de couvercle est caractéristique de la production des ateliers romains.
Masque cornier d'un couvercle de sarcophage.
Marbre blanc. Milieu du IIIe siècle apr. J.-C. La couronne de ce personnage L'identifie comme Bacchus ou tout au moins comme membre du cortège bachique. Ce type de couvercle est caractéristique de la production des ateliers romains.
71
<center>Victoire. </center> Bronze doré ; fonte à la cire perdue. Epoque augustéenne ?
Ce bas-relief allie la maîtrise de la technique de la fonte à celle de la dorure et ne connaît à ce jour pas d'équivalent. Il constituait sans doute une partie d'un décor rapporté sur un édifice. Le thème de la Victoire est souvent associé au discours triomphal, l'or renforçant encore l'évocation de la puissance politique.
Vêtue, dans la tradition grecque, d'un chiton ceinturé à la taille maintenu par des boutons d'attache au-dessus des épaules, elle a les bras nus, tandis que la finesse du vêtement laisse deviner les formes et la position du corps.
Victoire.
Bronze doré ; fonte à la cire perdue. Epoque augustéenne ? Ce bas-relief allie la maîtrise de la technique de la fonte à celle de la dorure et ne connaît à ce jour pas d'équivalent. Il constituait sans doute une partie d'un décor rapporté sur un édifice. Le thème de la Victoire est souvent associé au discours triomphal, l'or renforçant encore l'évocation de la puissance politique. Vêtue, dans la tradition grecque, d'un chiton ceinturé à la taille maintenu par des boutons d'attache au-dessus des épaules, elle a les bras nus, tandis que la finesse du vêtement laisse deviner les formes et la position du corps.
72
<center>Victoire. </center> Le point d'appui du pied droit suggère une victoire prenant son vol. Le visage rond est en haut relief, d'inspiration hellénique, la coiffure ( partagée en deux bandeaux ondulants rassemblés àl'arrière de la tête) et le profil du nez font référence à la facture classique des figures féminines de type praxitélien.
Victoire.
Le point d'appui du pied droit suggère une victoire prenant son vol. Le visage rond est en haut relief, d'inspiration hellénique, la coiffure ( partagée en deux bandeaux ondulants rassemblés àl'arrière de la tête) et le profil du nez font référence à la facture classique des figures féminines de type praxitélien.
73
<center>Le Gaulois. </center> Un homme nu pose son genou gauche à terre, les mains entravées dans le dos, le buste redressé et tourné vers la gauche ; il est captif. Sa chevelure abondante est dessinée sans désordre, sa barbe courte et sa moustache bien ciselée encadrent une bouche entrouverte qui laisse voir les dents. Le regard vide, orienté par le mouvement de la tête, suggère que cet homme faisait partie d'un ensemble duquel il a vraisemblablement été arraché.
Le Gaulois.
Un homme nu pose son genou gauche à terre, les mains entravées dans le dos, le buste redressé et tourné vers la gauche ; il est captif. Sa chevelure abondante est dessinée sans désordre, sa barbe courte et sa moustache bien ciselée encadrent une bouche entrouverte qui laisse voir les dents. Le regard vide, orienté par le mouvement de la tête, suggère que cet homme faisait partie d'un ensemble duquel il a vraisemblablement été arraché.
74
<center>Le Gaulois. </center> Dans le détail, l'anatomie de cet homme captif est déformée: une jambe plus courte, un torse désaxé, l'attache des bras trop épaisse, les bras trop courts, de longs pieds ; mais le tout s'équilibre dans la vision d'ensemble. De ce point de vue, l'oeuvre est une prouesse et c'est là sa particularité et sa force.
Le Gaulois.
Dans le détail, l'anatomie de cet homme captif est déformée: une jambe plus courte, un torse désaxé, l'attache des bras trop épaisse, les bras trop courts, de longs pieds ; mais le tout s'équilibre dans la vision d'ensemble. De ce point de vue, l'oeuvre est une prouesse et c'est là sa particularité et sa force.
75
<center>M. AEMILIUS LEPIDUS. </center> Cette tête en marbre blanc de 30 cm représente un homme d'âge mûr à l'air noble et à l'expression grave. Raison, réflexion et maturité de la pensée s'inscrivent dans les rides profondes du front. Dans le cou et autour des yeux, les rides dénotent la vieillesse.
M. AEMILIUS LEPIDUS.
Cette tête en marbre blanc de 30 cm représente un homme d'âge mûr à l'air noble et à l'expression grave. Raison, réflexion et maturité de la pensée s'inscrivent dans les rides profondes du front. Dans le cou et autour des yeux, les rides dénotent la vieillesse.
76
<center>M. AEMILIUS LEPIDUS. </center> De plus, uniquement sur le bas de la joue gauche, une ride, qui est un trait récurrent de ce type de sculpture, révèle peut-être ici un caractère spécifique. Il s'agit évidemment d'un portrait réaliste. Rencontrer à Arles un portrait d'époque impériale dont le type remonte au milieu du Ier siècle av.J.-C. constitue un fait exceptionnel. D'autant plus que l'existence de portraits républicains ou de tradition républicaine est très peu attestée en Gaule. Une telle statue à Arles évoque raisonnablement un personnage de haut rang dans sa dignité officielle.
M. AEMILIUS LEPIDUS.
De plus, uniquement sur le bas de la joue gauche, une ride, qui est un trait récurrent de ce type de sculpture, révèle peut-être ici un caractère spécifique. Il s'agit évidemment d'un portrait réaliste. Rencontrer à Arles un portrait d'époque impériale dont le type remonte au milieu du Ier siècle av.J.-C. constitue un fait exceptionnel. D'autant plus que l'existence de portraits républicains ou de tradition républicaine est très peu attestée en Gaule. Une telle statue à Arles évoque raisonnablement un personnage de haut rang dans sa dignité officielle.
77
<center>Portrait de César. </center> Il s'agit du portrait d'un homme imberbe, d'âge mur, au front partiellement dégarni, aux rides d'expression et de vieillesse profondément incisées. Si le portrait est, dans son ensemble, très bien conservé, un éclat a emporté une partie du nez et de l'oreille gauche.
Portrait de César.
Il s'agit du portrait d'un homme imberbe, d'âge mur, au front partiellement dégarni, aux rides d'expression et de vieillesse profondément incisées. Si le portrait est, dans son ensemble, très bien conservé, un éclat a emporté une partie du nez et de l'oreille gauche.
78
<center>Portrait de César. </center> Ce visage, sculpté avec le plus grand soin, présente des caractéristiques plastiques très individualisées, on note la pomme d'Adam saillante. Les sourcils soutiennent par leur froncement (rides du lion) les deux rides transversales du front et accentuent la force du regard. Les cheveux, aux pointes finement ciselées, ondulent en de multiples directions et sont ramenés sur le devant de la tête en mèches incurvées masquant les traces d'une calvitie. A l'arrière de la tête et au niveau des oreilles, la coiffure tombant soigneusement sur la nuque rappelle celle attestée sur les monnaies à l'effigie de Jules César, frappées en 44 av. J.-C. par M. Mettius. En effet, les caractères véristes du profil du portrait du Rhône s'accordent avec le profil que l'on trouve sur ces monnaies, à la légende t DICT(ator) QUART(um), (dictateur pour la quatrième fois). Ainsi, les signes distinctifs de ce buste recentrent plus précisément sa chronologie entre le milieu du Ier siècle et la mort du dictateur.
Portrait de César.
Ce visage, sculpté avec le plus grand soin, présente des caractéristiques plastiques très individualisées, on note la pomme d'Adam saillante. Les sourcils soutiennent par leur froncement (rides du lion) les deux rides transversales du front et accentuent la force du regard. Les cheveux, aux pointes finement ciselées, ondulent en de multiples directions et sont ramenés sur le devant de la tête en mèches incurvées masquant les traces d'une calvitie. A l'arrière de la tête et au niveau des oreilles, la coiffure tombant soigneusement sur la nuque rappelle celle attestée sur les monnaies à l'effigie de Jules César, frappées en 44 av. J.-C. par M. Mettius. En effet, les caractères véristes du profil du portrait du Rhône s'accordent avec le profil que l'on trouve sur ces monnaies, à la légende t DICT(ator) QUART(um), (dictateur pour la quatrième fois). Ainsi, les signes distinctifs de ce buste recentrent plus précisément sa chronologie entre le milieu du Ier siècle et la mort du dictateur.
79
<center>Portrait de César. </center> Il existe suffisamment de points communs entre le portrait du Rhône et celui de Turin, qui constitue pour nous un modèle anthropologique reconnu de César, pour considérer que le portrait du Rhône est bien une effigie du dictateur. Mais, par sa physionomie et ses qualités plastique, le portrait d'Arles est, selon nous, un type iconographique distinct, peut-être le plus ancien dans la série des représentations de César.
Portrait de César.
Il existe suffisamment de points communs entre le portrait du Rhône et celui de Turin, qui constitue pour nous un modèle anthropologique reconnu de César, pour considérer que le portrait du Rhône est bien une effigie du dictateur. Mais, par sa physionomie et ses qualités plastique, le portrait d'Arles est, selon nous, un type iconographique distinct, peut-être le plus ancien dans la série des représentations de César.
80
<center>Portrait de César. </center> La partie arrière du portrait est manquante, elle a été aménagée pour recevoir trois goujons en fer. Le bloc de marbre dans lequel le buste a été sculpté s’est peut être avéré trop étroit nécessitant une addition aujourd’hui perdue mais il peut s’agir aussi d’une réparation ou d’un réemploi du portrait.
Portrait de César.
La partie arrière du portrait est manquante, elle a été aménagée pour recevoir trois goujons en fer. Le bloc de marbre dans lequel le buste a été sculpté s’est peut être avéré trop étroit nécessitant une addition aujourd’hui perdue mais il peut s’agir aussi d’une réparation ou d’un réemploi du portrait.
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82
<center>Applique d'accoudoir de lit. </center> Bronze. Seconde moitié du Ier siècle av. J.-C.
Cet élément décorait l'extrémité de l'accoudoir d'un lit de banquet. L'encolure du cheval est décorée d'une peau de félin, ce qui renvoie explicitement à l'univers de Bacchus.
Saintes-Maries-de-la-Mer ;
Applique d'accoudoir de lit.
Bronze. Seconde moitié du Ier siècle av. J.-C. Cet élément décorait l'extrémité de l'accoudoir d'un lit de banquet. L'encolure du cheval est décorée d'une peau de félin, ce qui renvoie explicitement à l'univers de Bacchus. Saintes-Maries-de-la-Mer ;
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<center>Bagues,  élément de boucle d'oreille. </center> Bague. Or ; saphir(?). IIIe siècle apr. J.-C.
L'anneau se signale par ses ajours (opus interrasile) dessinant un motif de fleur de lotus.
Bague. Or ; sardonyx (?). IIe siècle apr. J.-C.
Cette bague est d'un type très courant et largement diffusé en Gaule du Ier au IIIe siècle. Elle s'apparente à une bague-sceau dont l'intaille n'aurait pas été gravée.
Etément de boucle d'oreille. Or ; pierre; perle. Période romaine
Ce type de boucle d'oreille comprenant un élément horizontal duquel pendent trois tiges mêlant pierres et perles fines est typique des trois premiers siècles de notre ère.
Bagues, élément de boucle d'oreille.
Bague. Or ; saphir(?). IIIe siècle apr. J.-C. L'anneau se signale par ses ajours (opus interrasile) dessinant un motif de fleur de lotus. Bague. Or ; sardonyx (?). IIe siècle apr. J.-C. Cette bague est d'un type très courant et largement diffusé en Gaule du Ier au IIIe siècle. Elle s'apparente à une bague-sceau dont l'intaille n'aurait pas été gravée. Etément de boucle d'oreille. Or ; pierre; perle. Période romaine Ce type de boucle d'oreille comprenant un élément horizontal duquel pendent trois tiges mêlant pierres et perles fines est typique des trois premiers siècles de notre ère.
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<center>Appliques de couronnement de trépied. </center> Bronze. Ier-IIe siècle apr. J.-C.
Ces bustes associés à des crochets présentent la même typologie que les jambages de trépied pliants découverts sur le même site.
Saintes-Maries-de-la-Mer ;
Appliques de couronnement de trépied.
Bronze. Ier-IIe siècle apr. J.-C. Ces bustes associés à des crochets présentent la même typologie que les jambages de trépied pliants découverts sur le même site. Saintes-Maries-de-la-Mer ;
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<center>Appliques de couronnement de trépied. </center> Bronze. Ier-IIe siècle apr. J.-C.
Ces bustes associés à des crochets présentent la même typologie que les jambages de trépied pliants découverts sur le même site.
Saintes-Maries-de-la-Mer ;
Appliques de couronnement de trépied.
Bronze. Ier-IIe siècle apr. J.-C. Ces bustes associés à des crochets présentent la même typologie que les jambages de trépied pliants découverts sur le même site. Saintes-Maries-de-la-Mer ;
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<center>Tête de Vénus du type du Capitole. </center> Marbre grec, blanc-bleu à gros cristaux, de l'île de Naxos et sa carrière de Mélanes ; traces de polychromie (gris anthracite et blanc). Milieu du IIIe siècle apr. J.-C.
La coiffure en noeud de cheveux est caractéristique des Vénus romaines comme celle dite du Capitole, elle-même déclinaison hellénistique du modèle de l'Aphrodite de Cnide de Praxitèle,
premier sculpteur grec à oser le nu (IVe siècle av. J.-C.).
Tête de Vénus du type du Capitole.
Marbre grec, blanc-bleu à gros cristaux, de l'île de Naxos et sa carrière de Mélanes ; traces de polychromie (gris anthracite et blanc). Milieu du IIIe siècle apr. J.-C. La coiffure en noeud de cheveux est caractéristique des Vénus romaines comme celle dite du Capitole, elle-même déclinaison hellénistique du modèle de l'Aphrodite de Cnide de Praxitèle, premier sculpteur grec à oser le nu (IVe siècle av. J.-C.).
91
<center>Tête de divinité (Vénus?). </center> Marbre blanc à gros cristaux. IIe siècle apr. J.-C.
Le détail du diadème et de sa forme peut renvoyer à une Vénus, d'autant que la coiffure est également caractéristique des Vénus du type du Capitole. L'arrière de la tête est sommairement modelé ; la statue était donc conçue pour être regardée de face et placée dans une niche.
Tête de divinité (Vénus?).
Marbre blanc à gros cristaux. IIe siècle apr. J.-C. Le détail du diadème et de sa forme peut renvoyer à une Vénus, d'autant que la coiffure est également caractéristique des Vénus du type du Capitole. L'arrière de la tête est sommairement modelé ; la statue était donc conçue pour être regardée de face et placée dans une niche.
92
<center>Têtes masculine et féminine. </center> Tête masculine : Marbre blanc. Début du IIIe siècle apr. J.-C.
A l'arrière de cette tête se trouve une cavité de fixation qui permettait l'application d'une calotte crânienne recouverte d'une chevelure épaisse ou bien d'une couronne volumineuse ; dans le cas d'une couronne végétale, on pourrait penser à un personnage bachique.
Tête féminine : Marbre blanc. Milieu du Ier siècle apr. J.-C.
Cette tête, qui s'encastrait dans un corps sculpté à part, est réalisée avec soin dans un marbre de grande qualité, imitant les coiffures impériales. Cependant, les proportions inférieures à la moyenne et les erreurs d'échelle dans le traitement des bandeaux de cheveux désignent un portrait privé, peut-être à destination funéraire.
Têtes masculine et féminine.
Tête masculine : Marbre blanc. Début du IIIe siècle apr. J.-C. A l'arrière de cette tête se trouve une cavité de fixation qui permettait l'application d'une calotte crânienne recouverte d'une chevelure épaisse ou bien d'une couronne volumineuse ; dans le cas d'une couronne végétale, on pourrait penser à un personnage bachique. Tête féminine : Marbre blanc. Milieu du Ier siècle apr. J.-C. Cette tête, qui s'encastrait dans un corps sculpté à part, est réalisée avec soin dans un marbre de grande qualité, imitant les coiffures impériales. Cependant, les proportions inférieures à la moyenne et les erreurs d'échelle dans le traitement des bandeaux de cheveux désignent un portrait privé, peut-être à destination funéraire.
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<center>Casserole. </center> Variante du type Tassinari. Bronze : ébauche coulée puis martelée, reprise du fond au tour, manche rapporté par soudure. Première moitié du Ier siècle apr. J.-C.
Cette casserole est exceptionnelle par son décor raffiné dont il n’existe pas d’exemplaire similaire. On notera les effets chromatiques obtenus par des rehauts de métal rouge (cuivre ?).
Ce produit importé de Campanie devait servir de puisoir à eau, comme en témoigne le dépôt calcaire au fond du récipient.
Casserole.
Variante du type Tassinari. Bronze : ébauche coulée puis martelée, reprise du fond au tour, manche rapporté par soudure. Première moitié du Ier siècle apr. J.-C. Cette casserole est exceptionnelle par son décor raffiné dont il n’existe pas d’exemplaire similaire. On notera les effets chromatiques obtenus par des rehauts de métal rouge (cuivre ?). Ce produit importé de Campanie devait servir de puisoir à eau, comme en témoigne le dépôt calcaire au fond du récipient.
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<center>Statuette de danseur. </center> Bronze : fonte pleine à la cire perdue Seconde moitié du Ier siècle apr. J.-C.
Le danseur tenait sans doute un instrument du type tambourin ou lyre dans la main gauche, un plectre dans la main droite.
Le vêtement et le visage renvoient au théâtre populaire romain (type de l'esclave). Cette statuette décorait probablement le couvercle d'une lampe en bronze, auquel elle était raccordée par une chaînette (anneau brise sur la tête).
Statuette de danseur.
Bronze : fonte pleine à la cire perdue Seconde moitié du Ier siècle apr. J.-C. Le danseur tenait sans doute un instrument du type tambourin ou lyre dans la main gauche, un plectre dans la main droite. Le vêtement et le visage renvoient au théâtre populaire romain (type de l'esclave). Cette statuette décorait probablement le couvercle d'une lampe en bronze, auquel elle était raccordée par une chaînette (anneau brise sur la tête).
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<center>Statuette de danseur. </center>
Statuette de danseur.
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<center>Jambages de trépied pliant. </center> Bronze. Ier-IIe siècle apr. J.-C.
Derrière le buste féminin sommital se trouve un crochet qui servait à fixer un plateau, un bassin ou un brasero (selon le contexte, privé ou religieux). Au-dessous demeure la partie de fixation d'un élément mobile permettant de plier le trépied. La partie médiane s'arrondit en une poignée facilitant toute manipulation.
La découverte, sur le même site, de plusieurs éléments appartenant à des trépieds d'une typologie similaire laisse penser à un transport de mobilier métallique d'une même provenance.
Saintes-Maries-de-la-Mer ;
Jambages de trépied pliant.
Bronze. Ier-IIe siècle apr. J.-C. Derrière le buste féminin sommital se trouve un crochet qui servait à fixer un plateau, un bassin ou un brasero (selon le contexte, privé ou religieux). Au-dessous demeure la partie de fixation d'un élément mobile permettant de plier le trépied. La partie médiane s'arrondit en une poignée facilitant toute manipulation. La découverte, sur le même site, de plusieurs éléments appartenant à des trépieds d'une typologie similaire laisse penser à un transport de mobilier métallique d'une même provenance. Saintes-Maries-de-la-Mer ;
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<center>Tête sommitale du jambage de trépied pliant. </center>
Tête sommitale du jambage de trépied pliant.
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<center> Exposition permanente : tête de Mithra. </center> Calcaire. Provient du Cirque. Fin du IIe, début du IIIe siècle Cette tête, bien qu'attribuée parfois à Attis – dieu phrygien, compagnon de Cybèle - doit plus sûrement être rendue à Mithra dont le culte, d'origine iranienne, avait été rapporté du Proche-Orient par des soldats romains dès le Ier siècle après J.-C. Les lieux de culte, le plus souvent à demi-souterrains, - les Mithraea - se multiplièrent aux IIe et IIIe siècles essentiellement sur les frontières et le long des axes de communication. Cette religion, qui excluait les femmes, était liée à la prospérité agraire. Habituellement, Mithra, coiffé du bonnet phrygien, était représenté tuant un taureau.
Exposition permanente : tête de Mithra.
Calcaire. Provient du Cirque. Fin du IIe, début du IIIe siècle Cette tête, bien qu'attribuée parfois à Attis – dieu phrygien, compagnon de Cybèle - doit plus sûrement être rendue à Mithra dont le culte, d'origine iranienne, avait été rapporté du Proche-Orient par des soldats romains dès le Ier siècle après J.-C. Les lieux de culte, le plus souvent à demi-souterrains, - les Mithraea - se multiplièrent aux IIe et IIIe siècles essentiellement sur les frontières et le long des axes de communication. Cette religion, qui excluait les femmes, était liée à la prospérité agraire. Habituellement, Mithra, coiffé du bonnet phrygien, était représenté tuant un taureau.
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<center>Exposition permanente : portrait attribué à Lucius César, petit-fils d'Auguste. </center> Marbre de Carrare. Provient de Fontvieille, don Y. Lacanaud (1966). Fin du Ier siècle avant J.-C., début du Ier siècle après J.-C. Ce portrait, malheureusement très abîmé, avait été réutilisé dans un mur. Il a été daté du début du Ier siècle après J.-C., grâce à la coiffure du personnage. Il peut être attribué au second prince de la jeunesse, frère de Caïus : Lucius César, né en 17 avant J.-C. et mort de maladie en 2 après J.-C. à Marseille. Tout comme son frère aîné, il avait été adopté par Auguste afin de pouvoir accéder un jour à l'empire.
Exposition permanente : portrait attribué à Lucius César, petit-fils d'Auguste.
Marbre de Carrare. Provient de Fontvieille, don Y. Lacanaud (1966). Fin du Ier siècle avant J.-C., début du Ier siècle après J.-C. Ce portrait, malheureusement très abîmé, avait été réutilisé dans un mur. Il a été daté du début du Ier siècle après J.-C., grâce à la coiffure du personnage. Il peut être attribué au second prince de la jeunesse, frère de Caïus : Lucius César, né en 17 avant J.-C. et mort de maladie en 2 après J.-C. à Marseille. Tout comme son frère aîné, il avait été adopté par Auguste afin de pouvoir accéder un jour à l'empire.
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Marbre de Luna. Galerie nord des Cryptoportiques (1951). Fin du Ier avant J.-C.,début du Ier siécle après J.-C.
Cette tête a longtemps été considérée comme un portrait d'Octave - le futur Auguste – portant la barbe en signe de deuil après la mort de César.En fait il s’agirait plutôt d’un des princes de la jeunesse, Caïus César, petit-fils d’Auguste, né en 20 avant J.-C., fils d’Agrippa et de Julie, fut adopté par Auguste qui sésirait en faire son héritier. Mais Caïus mourut trop tôt, à la suite de blessures reçues, lors du siège d'Artagira en Arménie, en 4 après J.-C.
Marbre de Luna. Galerie nord des Cryptoportiques (1951). Fin du Ier avant J.-C.,début du Ier siécle après J.-C. Cette tête a longtemps été considérée comme un portrait d'Octave - le futur Auguste – portant la barbe en signe de deuil après la mort de César.En fait il s’agirait plutôt d’un des princes de la jeunesse, Caïus César, petit-fils d’Auguste, né en 20 avant J.-C., fils d’Agrippa et de Julie, fut adopté par Auguste qui sésirait en faire son héritier. Mais Caïus mourut trop tôt, à la suite de blessures reçues, lors du siège d'Artagira en Arménie, en 4 après J.-C.
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<center>Exposition permanente : Portrait de l'Empereur Tibère </center> Marbre de Carrare. Galerie nord des Cryptoportiques (1939). Ier siècle Tête de l'empereur Tibère - le successeur d'Auguste - qui naquit en 42 avant J.-C. et régna de 14 à 37 après J.-C. Il était le fils de Livie et de Tibérius Claudius Néro qui, suivant la volonté de Jules César, créa en 46 avant J.-C. à Arles une colonie de droit romain. Ce portrait, très réaliste, a eu le crâne et la nuque sciés dans l'Antiquité, peut-être Pour l'adapter, au moyen des deux trous de fixation à l'arrière, à une architecture ou pour lui adjoindre des éléments sculptés dans un autre matériau.
Exposition permanente : Portrait de l'Empereur Tibère
Marbre de Carrare. Galerie nord des Cryptoportiques (1939). Ier siècle Tête de l'empereur Tibère - le successeur d'Auguste - qui naquit en 42 avant J.-C. et régna de 14 à 37 après J.-C. Il était le fils de Livie et de Tibérius Claudius Néro qui, suivant la volonté de Jules César, créa en 46 avant J.-C. à Arles une colonie de droit romain. Ce portrait, très réaliste, a eu le crâne et la nuque sciés dans l'Antiquité, peut-être Pour l'adapter, au moyen des deux trous de fixation à l'arrière, à une architecture ou pour lui adjoindre des éléments sculptés dans un autre matériau.
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<center>Exposition permanente : portrait d'Hadrien ? </center> Marbre blanc. Don Grasset (1921). IIe siècle
Il est possible d'attribuer ce portrait à l'empereur Hadrien, dont la barbe disait-on, servait à cacher une cicatrice et lui donnait une ressemblance avec les philosophes grecs. Il naquit en Espagne en 76 et règna de 117 jusqu'à sa mort en 138. Trajan - qui fut son tuteur – avait adopté sur son lit de mort ce petit cousin qui sut se montrer intelligent, subtil, cultivé et ouvert, plus que tout autre empereur avant lui, à la pensée grecque. Durant son règne, il visita les provinces de l'empire, les réorganisa et y fit d’importants travaux.
Exposition permanente : portrait d'Hadrien ?
Marbre blanc. Don Grasset (1921). IIe siècle Il est possible d'attribuer ce portrait à l'empereur Hadrien, dont la barbe disait-on, servait à cacher une cicatrice et lui donnait une ressemblance avec les philosophes grecs. Il naquit en Espagne en 76 et règna de 117 jusqu'à sa mort en 138. Trajan - qui fut son tuteur – avait adopté sur son lit de mort ce petit cousin qui sut se montrer intelligent, subtil, cultivé et ouvert, plus que tout autre empereur avant lui, à la pensée grecque. Durant son règne, il visita les provinces de l'empire, les réorganisa et y fit d’importants travaux.
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<center>Exposition permanente :  Danseuse. </center> Marbre blanc. Provient du Théâtre Antique (1788). Fin du Ier siècle avant J.-C.
Ces deux danseuses, ainsi qu'une autre trop fragmentaire pour être présentée ici, décoraient le mur de scène du théâtre. Il est plus probable qu’une quatrième sculpture venait compléter cet ensemble. La partie postérieure de chacune, traitée plus schématiquement, prouve qu’elles étaient placées dans des niches. Elles se répondaient sans doute symétriquement par paires, deux ayant le sein gauche découvert et la jambe droite avancée et les deux autres l’inverse
Exposition permanente : Danseuse.
Marbre blanc. Provient du Théâtre Antique (1788). Fin du Ier siècle avant J.-C. Ces deux danseuses, ainsi qu'une autre trop fragmentaire pour être présentée ici, décoraient le mur de scène du théâtre. Il est plus probable qu’une quatrième sculpture venait compléter cet ensemble. La partie postérieure de chacune, traitée plus schématiquement, prouve qu’elles étaient placées dans des niches. Elles se répondaient sans doute symétriquement par paires, deux ayant le sein gauche découvert et la jambe droite avancée et les deux autres l’inverse
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<center>Exposition permanente :  Danseuse. </center> Le sculpteur a réussi quand même à individualiser ces danseuses par le traitement toujours différents des vêtements qui, par leur ampleur, accentuent l’impression de mouvement. Ces sculptures étaient peintes et des pigments rouges sur le socle et jaunes sur la robe sont la pour rappeler la polychromie qui envahissait tout le décor du théâtre.
Exposition permanente : Danseuse.
Le sculpteur a réussi quand même à individualiser ces danseuses par le traitement toujours différents des vêtements qui, par leur ampleur, accentuent l’impression de mouvement. Ces sculptures étaient peintes et des pigments rouges sur le socle et jaunes sur la robe sont la pour rappeler la polychromie qui envahissait tout le décor du théâtre.
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<center>Exposition permanente : Copie de la Vénus d'Arles. </center>Plâtre (original en marbre). Premier moulage réalisé par le sculpteur J. Peru. Surmoulage XVIIIe siècle
Le marbre de la Vénus a été découvert en 1651 dans le Théâtre Antique, brisé en trois fragments. Seuls, les bras ne furent jamais retrouvés. Ce serait la réplique, d'époque romaine, d'une oeuvre de Praxitèle dite l'Aphrodite de Thespies, qui daterait des années 360 avant J.-C.
Exposition permanente : Copie de la Vénus d'Arles.
Plâtre (original en marbre). Premier moulage réalisé par le sculpteur J. Peru. Surmoulage XVIIIe siècle Le marbre de la Vénus a été découvert en 1651 dans le Théâtre Antique, brisé en trois fragments. Seuls, les bras ne furent jamais retrouvés. Ce serait la réplique, d'époque romaine, d'une oeuvre de Praxitèle dite l'Aphrodite de Thespies, qui daterait des années 360 avant J.-C.
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<center>Exposition permanente : Copie de la Vénus d'Arles. </center>Vénus devait tenir dans sa main gauche un miroir, et diriger la droite vers sa chevelure.
Restée plus de 30 ans a Arles, elle eut le malheur de plaire à,Louis XIV, à qui elle fut offerte afin, d'agrémenter Versailles en 1683. Elle est maintenant conservée au Musée du Louvre à Paris.
Exposition permanente : Copie de la Vénus d'Arles.
Vénus devait tenir dans sa main gauche un miroir, et diriger la droite vers sa chevelure. Restée plus de 30 ans a Arles, elle eut le malheur de plaire à,Louis XIV, à qui elle fut offerte afin, d'agrémenter Versailles en 1683. Elle est maintenant conservée au Musée du Louvre à Paris.
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<center>Exposition permanente : Statue colossale d'Auguste. </center>Marbre. Provient du Théâtre Antique. Vers 12. - 10 avant J.-C.
Le torse de cette sculpture fut découvert en 1750., devant les colonnes du théâtre, mais il fut donné par la-Ville au Musée du Louvre en 1822. Celui-ci le rendit à Arles à titre de dépôt en. 1904, car,une tête d'Auguste qui avait été trouvée en 1834 au cours de fouilles s'y rapportait parfaitement. Le dernier assemblage, que des 'travaux récents confirment, fut proposé par Fernand Benoît qui enchasse cette sculpture en marbre d'Italie dans une draperie en calcaire, découverte semble-t-il durant les fouilles du théàtre en 1834. La toge en calcaire, traitée en plis amples et profonds, devait être peinte, certainement de couleur pourpre, contrastant ainsi avec le marbre blanc.
La statue, mesurant plus de trois mètres de haut, ornait la niche centrale du mur de scène. Elle représente Auguste, debout en semi-nudité héroïque. Cette oeuvre a du être créée et placée lors de l’achèvement de la construction du théâtre et de la mise en place des décors vers 12-10 avant J.-C. Elle frappe par sa majesté et, surtout, rappelle combien Arles était redevable de son embellissemnt à Auguste.
Exposition permanente : Statue colossale d'Auguste.
Marbre. Provient du Théâtre Antique. Vers 12. - 10 avant J.-C. Le torse de cette sculpture fut découvert en 1750., devant les colonnes du théâtre, mais il fut donné par la-Ville au Musée du Louvre en 1822. Celui-ci le rendit à Arles à titre de dépôt en. 1904, car,une tête d'Auguste qui avait été trouvée en 1834 au cours de fouilles s'y rapportait parfaitement. Le dernier assemblage, que des 'travaux récents confirment, fut proposé par Fernand Benoît qui enchasse cette sculpture en marbre d'Italie dans une draperie en calcaire, découverte semble-t-il durant les fouilles du théàtre en 1834. La toge en calcaire, traitée en plis amples et profonds, devait être peinte, certainement de couleur pourpre, contrastant ainsi avec le marbre blanc. La statue, mesurant plus de trois mètres de haut, ornait la niche centrale du mur de scène. Elle représente Auguste, debout en semi-nudité héroïque. Cette oeuvre a du être créée et placée lors de l’achèvement de la construction du théâtre et de la mise en place des décors vers 12-10 avant J.-C. Elle frappe par sa majesté et, surtout, rappelle combien Arles était redevable de son embellissemnt à Auguste.
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<center>Exposition permanente : sarcophage des Muses. </center> Marbre blanc. Provient d'Arles. IIe siècle
Ce décor de sarcophage, malheureusenient dégradé, était déjà exposé avant la Révolution dans le musée installé par les Minimes à Saint-Honoras-des Alyscamps. Apollon, dieu de la musique et de la poésie, y est figuré entouré des Muses dont il préside les jeux sur le Mont Parnasse.
Il est au centre de la composition, reconnaissable à la lyre qu'il tient dans la main droite ramenée contre la poitrine et au corbeau, oiseau qui lui était consacré, situé à ses pieds: De part et d'autre du dieu sont- réparties les Muses, filles de Zeus et de Mnémosyne, personnification de la mémoire. Ces neuf soeurs qui représentent la pensée sous toutes ses formes, chantent, égaient lors des fêtes organisées par les dieux. Ici, seules sont reconnaissables à gauche d'Apollon, Mélpomène (laTragédie), portante une massue, et Thalie (la comédie) tenant un masque de théâtre.
Exposition permanente : sarcophage des Muses.
Marbre blanc. Provient d'Arles. IIe siècle Ce décor de sarcophage, malheureusenient dégradé, était déjà exposé avant la Révolution dans le musée installé par les Minimes à Saint-Honoras-des Alyscamps. Apollon, dieu de la musique et de la poésie, y est figuré entouré des Muses dont il préside les jeux sur le Mont Parnasse. Il est au centre de la composition, reconnaissable à la lyre qu'il tient dans la main droite ramenée contre la poitrine et au corbeau, oiseau qui lui était consacré, situé à ses pieds: De part et d'autre du dieu sont- réparties les Muses, filles de Zeus et de Mnémosyne, personnification de la mémoire. Ces neuf soeurs qui représentent la pensée sous toutes ses formes, chantent, égaient lors des fêtes organisées par les dieux. Ici, seules sont reconnaissables à gauche d'Apollon, Mélpomène (laTragédie), portante une massue, et Thalie (la comédie) tenant un masque de théâtre.
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<center>Exposition permanente. Sarcophage de la remise de la loi à saint Pierre. </center> Marbre de Carrare. Proviendrait des Alyscamps. Fin du IVe siècle
Dans la niche centrale le Christ Docteur, debout sur la montagne d'où sortent les quatre fleuves du Paradis, tend le livre déroulé de la foi à Pierre (à droite) accompagné d'un apôtre. À la gauche du Christ, Paul et un apôtre séparé s par un palmier portant le phénix, symbole de la Résurrection. Aux extrémités, à gauche, le lavement des pieds ; à droite, le Christ devant Pilate et la scène du lavement des mains.
Sur les petits côtés, à gauche, la Source Miraculeuse, à droite, le bapteme du Christ dans le Jourdain.
Exposition permanente. Sarcophage de la remise de la loi à saint Pierre.
Marbre de Carrare. Proviendrait des Alyscamps. Fin du IVe siècle Dans la niche centrale le Christ Docteur, debout sur la montagne d'où sortent les quatre fleuves du Paradis, tend le livre déroulé de la foi à Pierre (à droite) accompagné d'un apôtre. À la gauche du Christ, Paul et un apôtre séparé s par un palmier portant le phénix, symbole de la Résurrection. Aux extrémités, à gauche, le lavement des pieds ; à droite, le Christ devant Pilate et la scène du lavement des mains. Sur les petits côtés, à gauche, la Source Miraculeuse, à droite, le bapteme du Christ dans le Jourdain.
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<center>Exposition permanente : Sarcophage de « La Trinité » ou « des époux ». </center> Marbre blanc. Découvert en 1974 à Trinquetaille, dans le fossé de la route des Saintes-Maries-de-la-Mer. Il était alors placé entre le sarcophage de Marcia Romania Celsa et celui de la chasse, étroitement serrés l'un contre l'autre, sous un dallage de marbre qui devait être la couverture du caveau d'un mausolée d'une famille de rang sénatorial. Ière moitié du IVe siècle
Des scènes de l'Ancien Testament décorent le couvercle. De gauche à droite : les jeunes Hébreux devant Nabuchodonosor refusent de sacrifier à l'idole, la main de Dieu arrête le bras d'Abraham sur le point de sacrifier son fils, Adam et Eve chassés du paradis terrestre, la remise de la Loi à Moïse, et l'offrande d'Abel et de Caïn.
La cuve s'organise en une double frise continue dont le registre supérieur est interrompu en son centre par un médaillon en coquille isolant le portrait d'un couple d'époux en buste, de rang clarissime.
A gauche, une scène encore inédite, difficile a interpréter : la création de la femme et la présentation d'Eve à Adam avec l'image du Créateur ou bien la présentation à Dieu de l'âme des deux défunts assistés par leur saint protecteur. Suivent trois miracles du Christ : la guérison du Paralytique, celle de l'aveugle-né et celle de la Cananéenne ; enfin l'annonce du reniement de Pierre avec le coq.
Le registre inférieur débute à gauche par une grandiose adoration des Mages, suivie par le miracle des noces de Cana et celui de !a multiplication des Pains, symboles de l'Eucharistie Le registre se termine par deux nouvelles scènes consacrées à saint Pierre : la Source Miraculeuse et l'enseignement de Pierre:
Le sarcophage était inviolé et contenait les squelettes des deux défunts . une femme d'une cinquantaine d'années de 1,52 m environ et un homme d'une soixantaine de 1,80 m environ présentant deux lésions osseuses importantes, au radius gauche et au front (sans doute des blessures de guerre dans l'armée de Dioclétien ou de Constantin), qui avaient été soignées et consolidées.
Exposition permanente : Sarcophage de « La Trinité » ou « des époux ».
Marbre blanc. Découvert en 1974 à Trinquetaille, dans le fossé de la route des Saintes-Maries-de-la-Mer. Il était alors placé entre le sarcophage de Marcia Romania Celsa et celui de la chasse, étroitement serrés l'un contre l'autre, sous un dallage de marbre qui devait être la couverture du caveau d'un mausolée d'une famille de rang sénatorial. Ière moitié du IVe siècle Des scènes de l'Ancien Testament décorent le couvercle. De gauche à droite : les jeunes Hébreux devant Nabuchodonosor refusent de sacrifier à l'idole, la main de Dieu arrête le bras d'Abraham sur le point de sacrifier son fils, Adam et Eve chassés du paradis terrestre, la remise de la Loi à Moïse, et l'offrande d'Abel et de Caïn. La cuve s'organise en une double frise continue dont le registre supérieur est interrompu en son centre par un médaillon en coquille isolant le portrait d'un couple d'époux en buste, de rang clarissime. A gauche, une scène encore inédite, difficile a interpréter : la création de la femme et la présentation d'Eve à Adam avec l'image du Créateur ou bien la présentation à Dieu de l'âme des deux défunts assistés par leur saint protecteur. Suivent trois miracles du Christ : la guérison du Paralytique, celle de l'aveugle-né et celle de la Cananéenne ; enfin l'annonce du reniement de Pierre avec le coq. Le registre inférieur débute à gauche par une grandiose adoration des Mages, suivie par le miracle des noces de Cana et celui de !a multiplication des Pains, symboles de l'Eucharistie Le registre se termine par deux nouvelles scènes consacrées à saint Pierre : la Source Miraculeuse et l'enseignement de Pierre: Le sarcophage était inviolé et contenait les squelettes des deux défunts . une femme d'une cinquantaine d'années de 1,52 m environ et un homme d'une soixantaine de 1,80 m environ présentant deux lésions osseuses importantes, au radius gauche et au front (sans doute des blessures de guerre dans l'armée de Dioclétien ou de Constantin), qui avaient été soignées et consolidées.
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<center>Exposition permanente : sarcophage dit aux arbres. </center> En marbre de Proconnèse, veiné horizontalement (fin du IVe siècle / c. 375). Le découpage du motif en colonnade est remplacé ici par des arbres et leurs ramures, qui divisent en sept figures, un christ debout en attitude frontale et hiératique, entouré de part et d'autre de scènes du Christ réalisant divers miracles.
Exposition permanente : sarcophage dit aux arbres.
En marbre de Proconnèse, veiné horizontalement (fin du IVe siècle / c. 375). Le découpage du motif en colonnade est remplacé ici par des arbres et leurs ramures, qui divisent en sept figures, un christ debout en attitude frontale et hiératique, entouré de part et d'autre de scènes du Christ réalisant divers miracles.
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<center>Exposition permanente : sarcophage dit aux arbres. </center> Au centre l’Orante accompagnée d’un homme âgé (peut-être le défunt), à gauche, la Multiplication des Pains, à droite, les Noces de Cana.
Exposition permanente : sarcophage dit aux arbres.
Au centre l’Orante accompagnée d’un homme âgé (peut-être le défunt), à gauche, la Multiplication des Pains, à droite, les Noces de Cana.
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<center>Exposition permanente : sarcophage dit aux arbres. </center>  À chaque fois, le Christ est représenté sous les traits du jeune homme imberbe aux cheveux longs et bouclés. De gauche à droite, la Source Miraculeuse, la Cananéenne,
Exposition permanente : sarcophage dit aux arbres.
À chaque fois, le Christ est représenté sous les traits du jeune homme imberbe aux cheveux longs et bouclés. De gauche à droite, la Source Miraculeuse, la Cananéenne,
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<center>Exposition permanente : sarcophage dit aux arbres. </center> les Noces de Cana, la Guérison de l’Aveugle-né, la guérison du paralytique.
Exposition permanente : sarcophage dit aux arbres.
les Noces de Cana, la Guérison de l’Aveugle-né, la guérison du paralytique.
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<center>Exposition permanente : Cippe à portraits. </center> Calcaire. Provient de la cour de l'hôtel de Laval-Castellane. Ier siècle
Comme beaucoup de monuments, ce cippe avait été réutilisé au Moyen-Âge pour la construction d u rempart protégeant la ville. Il représente un couple accompagné de son fils et de sa fille.
Tous sont réunis dans une niche hémisphérique, très certainement couverte d'un fronton, autour d'une assiette remplie de fruits. Le centre est occupé par les deux- femmes. A gauche, la mère a une chevelure frisée et porte des boucles d'oreilles. La fille, quant à elle, est voilée.
De nombreux monuments comme celui-ci ornaient les nécropoles arlésiennes qui bordaient toute la ville.
Exposition permanente : Cippe à portraits.
Calcaire. Provient de la cour de l'hôtel de Laval-Castellane. Ier siècle Comme beaucoup de monuments, ce cippe avait été réutilisé au Moyen-Âge pour la construction d u rempart protégeant la ville. Il représente un couple accompagné de son fils et de sa fille. Tous sont réunis dans une niche hémisphérique, très certainement couverte d'un fronton, autour d'une assiette remplie de fruits. Le centre est occupé par les deux- femmes. A gauche, la mère a une chevelure frisée et porte des boucles d'oreilles. La fille, quant à elle, est voilée. De nombreux monuments comme celui-ci ornaient les nécropoles arlésiennes qui bordaient toute la ville.
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