Faubourg Saint Honoré, Place Vendôme, Maxim's.
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Hôtel Bristol.
Créé dans un hôtel particulier bâti en 1758 sur un terrain maraîcher qui fut racheté en 1920 par Jules de castellane, son ouverture officielle a lieu en 1925 par Hippolyte Jammet, au milieu des années folles. Il est nommé « Bristol » en hommage au comte de Bristol, grand voyageur britannique épris de luxe. Sa façade est en béton recouvert de pierres de taille. C'est le seul hôtel qui ne fut pas réquisitionné par les allemands, lors de la dernière guerre, car il accueillait l'ambassade des Etats-Unis. Considéré comme l'un des plus grands et des plus prestigieux palaces de Paris et de France, le Bristol a la réputation d'accueillir des personnalités de tous les milieux. C'est là où logeaient les membres du bureau d'Arts et découvertes...
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Un passage.
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Un passage.
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Rue Jean Mermoz.
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Rue Jean Mermoz.
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Rue Jean Mermoz.
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Rue Jean Mermoz.
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Rue Jean Mermoz.
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Rue Jean Mermoz.
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Hôtel de Marigny.
L'avenue de Marigny a été tracée en 1770 par le marquis de Marigny, frère de la marquise de Pompadour, directeur général des Bâtiments du Roi, Arts, Jardins et Manufactures.
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Hôtel de Marigny.
Propriété de l'État depuis son rachat en 1972 au baron Gustave de Rothschild, l'hôtel de Marigny sert depuis de résidence aux hôtes étrangers du président de la République qui logeaient depuis 1959 au Grand Trianon après que le Général de Gaulle eut transformé les appartements de réception du premier étage du palais de l'Élysée en bureaux. En 2007, lors de la visite diplomatique du chef d'État libyen Mouammar Kadhafi, ce dernier installe sa tente dans le parc de l'hôtel.
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Hôtel de Marigny.
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Ministère de l'intérieur.
Hôtel Beauvau. Armand Gaston Camus (1740-1804), fut à l'origine du bâtiment. Il consentit, en juillet 1768, un bail à vie au maréchal-prince Charles Juste de Beauvau-Craon (1720-1793). Camus s'engageait en outre à construire sur le domaine un grand hôtel particulier. Selon toute probabilité, c'est à Nicolas Le Camus de Mézières, architecte de la Halle au blé, qu'Armand Gaston Camus fit appel. En 1770, le gros oeuvre était achevé. Un péristyle dorique flanqué de deux pavillons d'entrée en arcades ouvrait sur le corps de logis principal, "haut d'un rez-de-chaussée et de deux étages carrés avec combles au-dessus". Charles-Just de Beauvau avait commandé l'ouvrage par amour pour sa seconde épouse, Marie-Charlotte de Rohan-Chabot. Il s'y s'entoura d'un cercle de littérateurs. A sa mort en 1793, sa veuve résilia le bail en février 1795. Il fut racheté par les époux Besse, puis, en 1807, par le général Pierre Dupont de l'Etang, futur ministre de la guerre de Louis XVIII. Sa veuve revendit la demeure au banquier César-Ernest André en 1856. André fit luxueusement restaurer par l'architecte Jean-Baptiste Pigny le bâtiment. En 1859, André le cèda à l'Etat. En février 1861, l'immeuble fut affecté au ministère de l'Intérieur, à l'époque logé dans l'hôtel de Conti.
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Boutique Caron.
Fontaines à parfum en Baccarat. Parfums Caron est une maison de haute-parfumerie française, créée par un nez russe, Ernest Daltroff (1867-1941) en 1904. Caron est le nom d'un acrobate. Richard Fraysse est le créateur olfactf (nez) actuel. Il est d'une famille de grands nez.
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Palais de l'Elysée.
En 1715 le régent met au défi Louis Henri de la tour d'Auvergne, compte d'Évreux, désargenté, de bâtir un hôtel à lui afin de lui apporter le brevet de la capitainerie des chasses de Monceaux. Le compte va alors son comté de Tancarville et rachète le marais des gourdes près du grand cours, nos Champs-Élysées actuels. Il épouse la fille, âgée de 12 ans, alors qu'il en a 32, d'un homme d'affaires Antoine Crozat, ce qui lui apporte 2 millions de livres qui lui permettra de financer son hôtel. Les travaux commencent en 1718 et sont terminés en 1720, la même année où il répudie son épouse. Sa spéculation sur le système de Law lui permet de rembourser son beau-père. L'hôtel d'Évreux est aménagé selon les principes d'architecture en vogue à l'époque. Les décors intérieurs de style Régence sont réalisés sous la direction de l'architecte Jules Michel Alexandre Hardouin qui remplace Armand-Claude Mollet en 1720. En 1753, le roi Louis XV achète alors l'hôtel pour en faire la résidence parisienne de la marquise de Pompadour. Elle y fait de nombreuses transformations, les murs se couvrent de boiseries et d'or caractéristiques du « style Pompadour ». Après le décès de la marquise, l'hôtel sert pendant un an à vendre tout le mobilier et les œuvres d'art qu'avait amassé cette dernière dans ses nombreuses propriétés.
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Palais de l'Elysée.
E n 1773, l'hôtel devient la propriété du banquier Nicolas Beaujon. La dernière occupante de l'hôtel avant la Révolution est Louise-Marie-Bathilde d'Orléans, duchesse de Bourbon, qui s'y installe en 1787. C'est la fille du duc d'Orléans, sœur de Philippe Égalité, tante de Louis-Philippe Ier, mère du duc d'Enghien, belle-fille du prince de Condé. Pendant la Révolution française, Bathilde d'Orléans est surnommée « citoyenne Vérité », en raison de son nouvel esprit républicain, ce qui ne l'empêcha pas d'être emprisonnée à la prison du fort Saint-Jean, à Marseille, pendant un an et demi, suite à la fuite en Autriche de son neveu Louis-Philippe d'Orléans. En 1797, elle ne peut plus entretenir cette grande demeure et est obligée de louer le rez-de-chaussée à Benoît Hovyn et sa femme Joanne La Violette, un couple de négociants flamands qui en font un établissement « de plaisirs » et y organisent des bals populaires, des jeux, des conférences et des concerts.
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Palais de l'Elysée.
Le Consulat, en 1799, met fin à ces années de folie, le maréchal de France Joachim Murat achète la propriété à la fille ruinée de Hovyn le 6 août 1805. Lorsque Murat devient roi de Naples, il doit, le 15 juillet 1808, abandonner à l'État son palais de l'Élysée. Napoléon Ier occupe l'hôtel particulier, jusqu'à la campagne de France, après une courte occupation par Joséphine de Beauharnais. Louis XVIII, récupérant au passage les biens spoliés par les différents régimes, fait don du palais de l'Élysée à son héritier, et neveu, second fils du Roi Charles X : le duc de Berry qui y emménage avec son épouse Marie-Caroline, en décembre 1815. En 1853, Napoléon III, bien qu'installé au palais des Tuileries, décide de la rénovation complète du palais par un nouvel architecte, Joseph-Eugène Lacroix. Ce n'est que par la loi du 22 janvier 1879 que l'Élysée devient officiellement la résidence des présidents de la République française.
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Rue de l'Elysée.
Cette rue a été percée en 1850 afin d'isoler le palais. C'est un architecte londonnien qui l'a conçue, d'où ces portiques très British. C'est le seul exemple à Paris d'architecture à l'anglaise.
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Résidence de l'ambassadeur des États-Unis.
La baronne Pontalba a fait construire cet hôtel par Visconti en 1842. À la mort de la baronne, l'hôtel fut vendu aux Rothschild puis, en 1948 il est acquis par le gouvernement des États-Unis.
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Ambassade d'Angleterre.
L'ambassade d'Angleterre occupe depuis plus de 150 ans l'hôtel de Béthune construit par Mazin en 1720, et sur lequel avait régné Pauline Borghèse, de 1803 à 1814.
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Chancellerie de l'ambassade Britannique.
Hôtel, jumeau du no 33, construit en 1714 par Pierre Grandhomme pour Louis Chevalier, président à mortier au Parlement de Paris, frère de la commanditaire du no 33. Les frères Isaac et Émile Pereire l'achetèrent en 1855 et le firent remanier par leur architecte attitré, Alfred Armand
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Hôtel Perrinet.
Hôtel Perrinet de Jars, dit aussi hôtel de Guébriant, construit en 1714 par Pierre Grandhomme pour Anne Levieux, femme d'un financier. Il appartint ensuite au fermier général Étienne Perrinet de Jars, qui lui a laissé son nom et le fit transformer par Jean-Michel Chevotet. ICet hôtel de 1713 a appartenu à Charlotte de Rothschild. Ce fut un temps l'ambassade de Russie, c'est maintenant le cercle Interallié.
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Hôtel Perrinet.
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Hôtel Perrinet.
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Hôtel Perrinet.
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Hôtel Perrinet.
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Hôtel Pillet-Will.
Ancien hôtel Marbeuf, ayant appartenu à Jean-Hyacinthe Davasse de Saint-Amarand, fermier général. Dans cet hôtel habitèrent Joseph Bonaparte puis le maréchal Suchet, il fut reconstruit au cours du XIXe siècle par le comte Pillet-Will qui remonta ici le portail rocaille d'un hôtel du Marais.
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Hôtel Pillet-Will.
Dans cet hôtel habitèrent Joseph Bonaparte puis le maréchal Suchet, il fut reconstruit au cours du XIXe siècle par le comte Pillet-Will qui remonta ici le portable le portail rocaille d'un hôtel du Marais.
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Rue du Faubourg Saint Honoré.
N°48, Edme-Bonaventure Courtois.
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Maison Hermés.
Thierry Hermès est le fondateur de l'entreprise Hermès International. Il est né le 15 janvier 1801, à Krefeld, en Allemagne, une ville située sur la rive gauche du Rhin alors annexée à la France. Il gagne Paris en 1837 où il ouvre sa première manufacture. Son activité est celle d'un maître artisan harnacheur sellier, qui conçoit, confectionne et vend des harnais et des équipements pour les chevaux. Dès la seconde moitié du XIXe siècle, sous la direction de Charles-Émile Hermès (1830-1916), fils de Thierry, l'entreprise, implantée désormais rue du Faubourg-Saint-Honoré depuis 1880, diversifie sa production vers la fabrication d'articles d'équitation, de couvertures de cheval, de casaques de courses en soie. Le « Sac haut à courroie » qui sortit en 1892 et permettait aux cavaliers de ranger leurs bottes et leurs selles (Hermès bien sûr) est un gros succès.
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Maison Hermés.
Le cavalier. Les emballages sont orange car, durant la guerre, c'était le seul pigment possible.
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Maison Lanvin.
C’est en 1889 que la maison de modiste de Jeanne Lanvin est créée. En 1909, sa maison devient une véritable Maison de couture grâce à la maîtrise pour la Haute Couture qu’elle a acquise auprès d’une couturière de renom à Barcelone. Jeanne Lanvin conçoit son entreprise autour de sa fille, Marie-Blanche de Polignac surnommée Marguerite. Elle imagine pour elle des collections et qui ne manquent pas d’attirer l’attention de parents soucieux de la tenue de leurs enfants. Une esquisse de Paul Iribe représentant Jeanne Lanvin et Marguerite (imaginé pour le célèbre parfum Arpège), devient le blason de la Maison.
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Rue Royale.
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Galerie Royale.
Le 11, rue Royale est un hôtel construit par Louis Le Tellier, après 1781. Il est percé par la Galerie Royale qui rejoint la rue Boissy d’Anglas
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Galerie Royale.
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Galerie Royale.
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Galerie Royale.
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Galerie Royale.
Plafond Art déco.
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Galerie Royale.
La Galerie Royale, c’est le temple des orfèvres les plus prestigieux : Bernardaud, Lalique et Christofle y présentent leurs plus belles pièces depuis de nombreuses années.
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Rue Saint Honoré.
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Rue Saint Honoré.
C’est la maison où se tenait autrefois le célèbre salon de Madame de Tencin intitulé « Bureau de l’esprit », reconfigurée par Jean-Michel Wilmotte. C'est le show-room John Galliano.
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Eglise de l'Assomption.
Elle fut bâtie entre 1660 et 1676, sur les plans d'Errard, peintre du roi Louis XIV. Son dôme puissant inspiré des œuvres romaines, apparaît un peu disproportionné par rapport au reste de l'édifice. Depuis 1850, elle est la paroisse de la communauté polonaise de Paris.
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Rue Saint Honoré.
La Cour des comptes.
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Rue Saint Honoré.
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Rue Saint Honoré.
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La place Vendôme.
Cette place fut créée sur l'emplacement de l'hôtel de Vendôme qui avait été édifié pour le duc de Vendôme, fils de Henri IV et de Gabrielle D'estrée, et démolie en 1687. Boffrand et Jules Hardouin-Mansart élevèrent les premières façades sur trois côtés. Alors qu'à l'origine il avait été prévu que la place serait officielle et administrative, elle fut habitée par les gens de finances et par ceux qui possédaient le pouvoir et la fortune et qui avaient été mêlés à cette énorme opération de spéculation. Aussi retrouve-t-on le nom de Law en plusieurs endroits.
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La place Vendôme.
C'est un des plus beaux ensembles architecturaux de Paris de la fin du règne de Louis XIV. Octogonale, elle est entourée de façades uniformes d'ordre corinthien. Elle s'est appelée place des Conquêtes, place Louis-le-Grand, place des Piques sous la révolution, place Internationale pendant la commune, pour finalement prendre le nom de l'hôtel de Vendôme sur les terrains duquel elle a été aménagée.
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La place Vendôme.
La colonne Vendôme fut érigée par Napoléon pour commémorer la bataille d'Austerlitz. Au fil des années, elle reçut les noms de colonne d'Austerlitz, puis colonne de la Victoire avant de devenir colonne de la Grande Armée. Elle est communément appelée colonne Vendôme. Elle a été construite, sur l'ordre de Napoléon à partir de 1806, par Gondouin et Lepère. Elle remplaça une statue équestre du Roi-Soleil que les révolutionnaires détruisirent en 1792.
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La place Vendôme.
C'est une colonne de bronze de 44,3 mètres de haut et d'environ 3,60 mètres de diamètre moyen, posée sur un socle et surmontée par une statue de Napoléon Ier. Elle a été inspirée par la colonne Trajane située dans le forum Trajan à Rome. Autour du noyau en maçonnerie, s'élèvent en spirale, sur une longueur de 160 m, des bas-reliefs, d'après Bergeret, formé de plaques de bronze dont les canons russes et autrichienne d'Austerlitz ont fourni la matière, et qui représentent les principaux faits d'armes napoléoniens de 1805 à 1807.
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La place Vendôme.
Entrée de la place par la rue de la Paix, côté rue du faubourg Saint Honoré. Le peintre Gustave Courbet adresse une pétition au gouvernement de Défense nationale le 14 septembre 1870 demandant « à déboulonner la colonne, ou qu'il veuille bien lui-même en prendre l'initiative, en chargeant de ce soin l'administration du Musée d'artillerie, et en faisant transporter les matériaux à l'hôtel de la Monnaie ». La colonne est abattue le 16 mai 19871. Après la chute de la Commune, le nouveau président de la République, le maréchal de Mac-Mahon, décide en mai 1873 de faire reconstruire la colonne Vendôme aux frais de Gustave Courbet, mais il mourra avant. La reconstruction de la colonne est entreprise en 1873 et terminée en 1875 par l'architecte Alfred-Nicolas Normand.
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La place Vendôme.
La première statue de Napoléon en César fut réalisée par le sculpteur Antoine-Denis Chaudet (1763-1810). Descendue en 1814 elle est fondue en 1818. Seul le globe de la victoire fut préservé pour être plus tard installé sur la réplique de Dumont. Sous la monarchie de Juillet une nouvelle statue de l'empereur, en petit caporal, par Charles Émile Seurre, est placée au sommet de la colonne en 1833. Napoléon III la fait remplacer par une copie de la première statue, réalisée par le sculpteur Auguste Dumont. C'est cette statue, restaurée en 1875, que l'on peut voir aujourd'hui.
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La place Vendôme.
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La place Vendôme.
Au n°7, l'hôtel Lebas de Montargis, construit par Jules Hardouin-Mansart, abrita de 1720 à 1731, les célèbres dîners du club de l'Entresol, fondé en 1720 par l'abbé Pierre-Joseph Alary et qui réunissait tous les samedis, de cinq heures du soir à huit heures, au domicile du président Hénault, une vingtaine de participants férus de lettres et de politique. Ces dîners finirent par être interdits par le roi en 1731, Louis XV. Situé au n°9, l'Hôtel de Villemaré, a été construit par Jean-Baptiste Bullet de Chamblain.
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La place Vendôme.
Situé au n°9, l'Hôtel de Villemaré, a été construit de 1706 à 1716 par Jean-Baptiste Bullet de Chamblain pour le financier Jean Bonaventure Le Lay de Villemaré.
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La place Vendôme.
Construit de 1699 à 1702, par l'architecte Robert de Cotte, pour le marquis Joseph-Guillaume de La Vieuville, l'hôtel passe au financier Guyon de Bruslon, puis au fermier général, Paul Poisson de Bourvallais. Le régent installa dans cet hôtel, qu'il avait confisqué à Poisson de Bourvallais, la chancellerie du royaume devenu, depuis 1815, ministère de la Justice.
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La place Vendôme.
Sur sa façade se trouve un mètre étalon, en marbre, apposé en 1795, dans le but de familiariser les Parisiens avec la nouvelle mesure.
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La place Vendôme.
L'Hôtel d'Évreux est situé au n°19. La parcelle fut vendue en 1700 à Pierre Louis Reich de Pennautier, trésorier des états de Languedoc et receveur général du clergé de France. Le 5 août 1706, celui-ci céda le terrain et sa charge à son caissier, Antoine Crozat, qui porta l'année suivante la parcelle à 3,800 m² et fit construire l'hôtel par Pierre Bullet pour y loger sa fille, alors âgée de douze ans, et son gendre, Henri-Louis de La Tour d'Auvergne, comte d'Évreux. En 1738, l'hôtel passa à Louis Antoine Crozat, qui le donna en 1752 à sa seconde fille, mariée au maréchal de Broglie. Il fut acquis en 1896 par le Crédit foncier de France. Il appartient aujourd'hui à l'émir du Qatar, Hamad bin Khalifa al-Thani.
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La place Vendôme.
Le comble est percé à l'origine d'une alternance d'œils-de-bœuf et de lucarnes.
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La place Vendôme.
Les œils-de-bœuf ont pour la plupart été remplacés par des lucarnes au XIXe siècle.
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La place Vendôme.
L'Hôtel de Parabère est situé au n°20. Sur une parcelle acquise en 1703, Nicolas-Jérôme Herlaut, un des premiers habitants sur ce qui est alors la place Louis-Le Grand, fait construire, de 1703 à 1705, sa demeure, par l'architecte Germain Boffrand. Il le légua aux Chamillart qui le vendit à la marquise Madeleine de La Vieuville, veuve de César-Alexandre de Baudéan-Parabère, et également maîtresse du Régent. L'Hôtel Duché des Tournelles est situé au n°18. La parcelle fut acquise en 1710 par Nicolas-Jérôme Herlaut, l'un des six financiers à l'origine du lotissement, pour agrandir son hôtel du n°20. Il est construit à la demande de Guillaume Cressart à partir de 1723, par l’architecte Germain Boffrand.
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La place Vendôme.
Il appartient aujourd'hui à la maison Chanel, qui l'a restauré en 1997 et y a installé sa division horlogerie-joaillerie.
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La place Vendôme.
L'Hôtel de La Fare, situé au n°14 fut construit en 1702-1704 par Jacques-Jules Gabriel pour son beau-père Mathurin Besnier, avocat au Parlement. À peine achevé, il fut vendu au douteux financier Claude François Paparel dont la fille, qui épousa le marquis Philippe Charles de La Fare, en hérita en 1713.
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La place Vendôme.
L'Hôtel Delpech de Chaunot est situé au n°8. Le lot fut attribué en 1705 à Fontanieu, intendant du Garde-Meuble, qui le revendit en 1714 à Paul Delpech de Chaumot, fermier général et receveur général des finances d'Auvergne, qui fit construire l'hôtel par Pierre Le Maître. Dans cet immeuble la société Maurice Duclos abrita à partir du mois d'août 1940 le réseau Saint-Jacques qui établit en avril 1941 la première liaison radio entre Paris et Londres.
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Maxim's.
L'immeuble en pierre de taille du 3, rue Royale est la propriété du duc de Richelieu au XVIIe siècle. La famille italienne Imoda en fait un glacier à la fin des années 1880. Maxime Gaillard, garçon de café qui travaillait à l'époque dans le Reynolds, bar américain voisin, et son ami Georges Everaert en font, en 1893, un café-glacier à l'enseigne de Maxim's et Georg's (anglicisation de leurs prénoms). Pour son inauguration, le petit bistrot attire le jour du Prix de Diane, le 21 mai 1893, Arnold de Contades, un des représentants de la jeunesse dorée de l’époque et la comédienne Irma de Montigny, intrigués par l’enseigne à l’anglaise. Enthousiasmée par ce qu’elle découvre, elle affirme à Maxime Gaillard : « je vais lancer votre bouchon ». Elle tient parole et la légende s’installe…Le maître d'hôtel du restaurant Eugène Cornuché, qui l'a racheté à Maxime Gaillard endetté par sa clientèle mondaine qui oublie souvent de payer les factures, fait appel en 1900 aux artistes en vogue de l’école de Nancy et à Louis Marnez pour redécorer l'établissement (notamment la fameuse verrière) dans le style Art nouveau à l'occasion de l'Exposition universelle de Paris : fresques murales marouflées de Léon Sonnier, bois d'acajou, miroirs biseautés, feuillages et ornements en bronze et cuivre, etc. Le maître d'hôtel sollicite les courtisanes, pour qui sont créées des « chambres d'amour » à l'étage et sont dédiés des plats (pommes Cocottes, Lorette, selle d'agneau Belle Otéro), qui attirent toute l'élite de la galanterie française, têtes couronnées et grandes fortunes.
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Maxim's.
En 1932, Octave Vaudable, restaurateur auvergnat, rachète le restaurant. C'est dans les années 1950 à 70 que Maxim's, sous la direction du fils d'Octave Vaudable, Louis Vaudable, gastronome lettré, devient le restaurant le plus célèbre du monde. En novembre 1977, Louis Vaudable et Pierre Cardin s'associent pour créer la « griffe » Maxim’s. François Vaudable, secondant son père depuis des années, poursuit l'œuvre de sa famille qui a assuré le prestige du restaurant depuis près d'un demi-siècle. En mai 1981, plus attiré par le milieu scientifique que par celui de la jet set et ne voulant pas que son restaurant soit acquis par des investisseurs étrangers, il vend Maxim's à Pierre Cardin. À partir de 1981, Cardin développe son aspect international en ouvrant sept autres restaurants Maxim's. Il transforme les trois étages supérieurs de l’immeuble en un musée consacré à l’Art nouveau.
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Maxim's.
Première salle. Les fresques murales marouflées sont de Léon Sonnier.
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La grande salle mythique, temple de l’Art nouveau, est située au rez-de-chaussée et se compose de 3 espaces pouvant accueillir 350 personnes en cocktail (piste de danse/scène) et 200 personnes en dîner assis.
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Maxim's.
Les décors intérieurs s’inspirent de la faune, de la flore et du charme féminin. Tout est grâce et ondulation. On retrouve le coquelicot rouge, le lys, l’iris et les feuilles de marronnier, les libellules, les papillons, les insectes et les oiseaux. L’Art Nouveau bannit tous les angles et les lignes droites au profit des courbes, des formes sensuelles et rondes, qui s’enroulent, se déroulent et s’enchevêtrent. De grands artistes tels que Gallé, Guimard, Majorelle, Tiffany, Macintosh ont été les chefs de file de cette mouvance artistique. À la fin des années 1950, des ouvriers devant remplacer les célèbres banquettes rouges y découvrent des louis d’or, des bagues, des diamants et des rubis.
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La verrière, qui surplombe la grande salle du restaurant date de 1893. Elle est composée de 180 éléments réunis entre eux par des joints de plombs. Sur chaque élément de verre dépoli, des fleurs, des fruits et feuilles d’orangers et de citronniers sont réalisés par des émaux cuits au four. En juillet 1979, le Gouvernement français a décidé d’inscrire le décor de Maxim’s à l’inventaire des Monuments Historiques.
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Mais la botte secrète du maître d’hôtel ce sont les courtisanes, il a l’habitude de dire : « jamais de salle vide. Toujours quelques belles figurantes que l’on place en vitrine, côté rue ». Et c’est ainsi que Cornuché recevra chez Maxim’s l’élite de la galanterie française. Jean Cocteau dira un soir de 1913 en parlant de ces belles de nuit : « Vu ce soir Otéro et Cavalieri dîner chez Maxim’s, c’était un amoncellement de velours, dentelles, rubans, diamants et que sais-je encore » et il terminait en disant « Déshabiller une de ces femmes était une entreprise qu’il fallait prévoir avec trois semaines d’avance comme un déménagement ».
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Les têtes couronnées, les fortunes et les grands noms du Tout Paris de ce début de siècle se croisent chez Maxim’s : Edouard VII, Marcel Proust, Feydeau qui écrivit « la Dame de Chez Maxim’s », l’exquise Yvonne Printemps, Sacha Guitry et son bel esprit, Greta Garbo, Marlène Dietrich…
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Toutefois l’époque la plus faste reste la décennie des années cinquante. Chaque soir Onassis, Callas, les Windsor, le cinéaste Max Ophuls, la richissime Barbara Huton, héritière des magasins Woolworth, alors mariée à Cary Grant. C’est le tout Hollywood qui dîne sur les banquettes de la grande salle.
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Dans les années 70, Brigitte Bardot provoquera un scandale en entrant pieds nus dans le restaurant. Sylvie Vartan dansera avec John Travolta et l’on y apercevra Jeanne Moreau, Barbara Streisand, Barbara Hendricks et Pierre Cardin.
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Aujourd’hui, le restaurant s’ouvre au monde artistique contemporain et l’affiche est exquise. D’Alexander McQueen à Andréa Casighari, de Jean Michel Villemotte à Sophie Calle, Renée Fleming, Gloria Von Turn Und Taxi, Diat Von Teese, Lady Gaga.
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