Le Panthéon.
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Place du Panthéon.
La faculté de droit. Construite à partir de 1770, l’école de droit s’inscrit dans le projet d'urbanisme des abords de l’église Sainte-Geneviève confiée à Soufflot. Ouverte à la même époque pour offrir une perspective sur le Luxembourg, la rue du Panthéon-Français, baptisée Soufflot en 1807, est prolongée après 1846 de la rue Saint-Jacques au boulevard Saint-Michel. La faculté, devenue mairie sous la Révolution, reprit son affectation en 1805. Ses bâtiments furent considérablement augmentés sur la rue Saint-Jacques aux XIXe et XXe siècles. Sa façade, d’une pureté toute classique, a inspiré Hittorff pour la construction symétrique, de l'autre côté de la rue Soufflot, de la nouvelle mairie du Ve arrondissement (1844-1850).
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Place du Panthéon.
La mairie du Ve arrondissement (1844-1850).
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Place du Panthéon.
Bibliothèque Sainte-Geneviève. Construite par Labrouste de 1844 à 1850, elle occupe l’emplacement d'un des plus célèbres collèges de la montagne Sainte-Geneviève, connu surtout pour la sévérité de sa règle ; au collège de Montaigu, fondé au XIVe siècle, Erasme, Calvin et Ignace de Loyola firent une partie de leurs humanités. Derrière sa façade très austère se cache une vaste salle dej lecture à deux vaisseaux supportés par une arcature métallique, préfiguration de la salle ders Imprimés à la Bibliothèque nationale. La bibliothèque conserve des fonds précieux, hérités de l'ancienne abbaye des génovéfains, sa à voisine, actuellement lycée Henri IV : manuscrits et partitions musicales uniques du Moyen au XVIIIe siècle.
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Place du Panthéon.
Bibliothèque sainte Geneviève et statue de Corneille.
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Le Panthéon.
Guéri en 1744 d’une grave maladie, louis XV décide la construction d’une église dédiée à Sainte Geneviève. Soufflot en est l’architecte. Le chantier, commencé en 1764,fut très long, et l’édifice faillit s’écrouler sous la Révolution. En 1791, on transforme l’église en Panthéon destiné à recevoir la dépouille des grands hommes : Voltaire et Rousseau y sont transférés en grande pompe. Rendu au culte sous le premier Empire, le Panthéon retrouve définitivement sa vocation de nécropole à la mort de Victor Hugo, en 1885. Depuis 1907, y repose également une femme : il s’agit de l’épouse de Marcelin Berthelot. Morts le même jour, ils ont choisi de rester unis dans la tombe. En 1995, Pierre et marie Curie. En 2015, Germaine Tillion, Geneviève de Gaulle-Anthonioz.
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Le Panthéon.
Le Panthéon est un monument de style néo-classique situé Place du Panthéon sur la montagne Sainte-Geneviève. Construit à l'origine au XVIIIe siècle comme une église pour abriter la châsse de sainte Geneviève, ce monument a maintenant vocation à honorer des personnages et rappeler des événements ayant marqué l'Histoire de France. En 1744, se trouvant à Metz et souffrant d’une grave maladie, Louis XV fait le vœu, s’il survit, de créer une église dédiée à sainte Geneviève. Rétabli et de retour à Paris, il charge le marquis de Marigny, directeur général des bâtiments, d'édifier le monument en lieu et place de l’ancienne abbaye Sainte-Geneviève, alors en ruines. En 1755, le marquis de Marigny confie la responsabilité des plans à l’architecte Jacques-Germain Soufflot, qui avait envoyé de Rome un projet adopté par acclamation
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Le Panthéon.
C'est à la mort de Mirabeau, le 2 avril 1791, qu'on se mit à songer à imiter l'Angleterre qui réunissait les tombes des grands hommes dans Westminster, comme d'ailleurs on le faisait aussi en France à Saint-Étienne-du-Mont. Certains proposaient la Rotonde de la Villette tandis que d'autres suggéraient le Champ de Mars ; c'est finalement la proposition d’Emmanuel Pastoret, à l’Assemblée nationale qui est retenue. Elle décide, par un décret du 4 avril 1791, d’utiliser l’édifice qui vient d'être achevé et n'est pas encore consacré comme église, afin qu'il serve de nécropole aux personnalités exceptionnelles qui contribueront à la grandeur de la France. Le Panthéon est un bâtiment long de 110 m et large de 84 m. La façade principale est décorée d’un portique aux colonnes corinthiennes, surmonté d’un fronton triangulaire réalisé par David d'Angers.
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Le Panthéon.
Des critiques s’élèvent dès 1770, au sujet du dôme dont on prédit, notamment l’architecte Pierre Patte, que les bases ne suffiront pas à le porter et que, faute de remplacer les colonnes de soutènement par des piliers pleins et massifs, l’édifice est voué à s’effondrer. Bientôt, l’idée sera fermement ancrée chez beaucoup de Parisiens qui s’imaginent l’ouvrage destiné à s’écrouler à plus ou moins bref délai.
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Le Panthéon.
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Le Panthéon.
L'édifice, en forme de croix grecque, est couronné par un dôme haut de 83 mètres, coiffé d’un lanterneau. La croix flamboyante de Baltard n’a plus aucun rapport avec la vocation du bâtiment d’accueillir les grands hommes de la patrie.
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Le Panthéon.
Sur le fronton de l'édifice l'inscription suivante est portée : "Aux grands hommes, la patrie reconnaissante". Le sculpteur Quatremère de Quincy est chargé jusqu’à 1794 de modifier le monument dans sa nouvelle fonction celle de temple laïc de la nation. Sa volonté est de donner de la gravite à l’édifice et de l’épurer de certains ornements à caractère religieux et monarchique. Le fronton religieux précèdent de Coustou est remplacé par l’œuvre de Moitte illustrant la Patrie, celui actuel est la production plus tardive de David D’Angers qui réinterprètera le même thème en réalisant une alliance assez réussie entre les figures allégoriques au centre de la composition et le réalisme des personnages habillés à la mode du temps.
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Le Panthéon.
Fronton du Panthéon (1831-1837). David d'Angers (1788-1856). Ce bas-relief symbolise, au centre, la République (la Patrie) qui, à sa droite, protège la Liberté, qui lui tend des couronnes qu'elle redistribue, et les Sciences représentées par de grands savants (Bichat, Berthollet, Monge, Laplace...), des philosophes (Voltaire, Rousseau...), des écrivains (Fénelon, Corneille...) et des artistes (Jacques Louis David...), tandis qu'à sa gauche, elle protège l'Histoire qui note leur nom - représentée par les grands personnages de l'État (Napoléon Bonaparte...) et les étudiants de l'École Polytechnique. A travers les allégories,il évoque les valeurs subjacentes de la période entre la Restauration et le Second Empire : le Patrie, la Gloire, l’Héroïsme. A gauche, l’ordre civil est représenté par Malesherbes, Mirabeau, Monge, Fénelon. Un peu plus loin sont assis côte à côte Voltaire et Rousseau. À droite, l’ordre militaire. Habillé de l’uniforme Républicain, le général Bonaparte vient chercher sa couronne. Un hommage aux personnalités militaires où figurent même des élèves de l’école militaire, tout à droite.
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Plafond du péristyle.
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Au-dessus des portes latérales deux bas-reliefs de l’époque révolutionnaire toujours en place représentent. A gauche, l’« instruction publique », accueillant des enfants amenés par leurs mères, sculpté par J-Ph Lesueur en 1793.
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A droite, le « dévouement patriotique », sculpté par A.-D. Chaudet en 1793, sculpteur et peintre français de style néoclassique (1763-1810). Guerrier mourant pour la Patrie sur le champ de bataille. Le guerrier à l’agonie est accompagné des allégories de la patrie, la force et la gloire.
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En 1837, on commande au sculpteur Nanteuil (1792-1865) trois bas-reliefs situés sous le péristyle, pour remplacer ceux de l’époque révolutionnaire. Au-dessus de la porte centrale se trouve « L’Apothéose du héros mort pour la patrie ». L’Histoire est représentée avec une canne se terminant avec un coq qui par un jeu de mots renforce le sens de la nation : gallus en latin, la Gaule. La Patrie console, en lui offrant une palme, un citoyen mourant dont la Renommée proclame les hauts faits.
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L'Apothéose du héros mort pour la patrie (1837), Charles-François Lebœuf dit Nanteuil (1792-1865)
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Les Sciences et les Arts (1837), Charles-François Lebœuf dit Nanteuil (1792-1865)
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La Magistrature (1837). Charles-François Lebœuf dit Nanteuil (1792-1865). Un magistrat bravant le poignard d'un assassin.
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La porte centrale.
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Escalier pour monter à la coupole.
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Au-dessus du fronton et au centre de l’édifice, commencent les assises du dôme, composé d’une galerie circulaire, accompagnée extérieurement de trente-deux colonnes corinthiennes, au-dessus desquelles se dresse la coupole du dôme terminée par une lanterne, à 82 mètres du sol.
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La croix chrétienne qui surmonte actuellement le Panthéon, monument dédié aux grands hommes dans une république laïque, a une longue histoire. En 1790, lors de l'achèvement du dôme par Jean-Baptiste Rondelet, architecte chargé de finir le monument après la disparition de Jacques-Germain Soufflot, une croix provisoire est placée au sommet du dôme en attendant la statue de Geneviève qui doit surmonter l'édifice. En 1791, l'Assemblée constituante décide de transformer l'église Sainte-Geneviève en mausolée pour accueillir les cendres de Mirabeau. L’architecte Quatremère de Quincy fait donc remplacer la croix par La Renommée, une statue de Claude Dejoux, de neuf mètres de hauteur, représentant une femme embouchant une trompette. Le 3 janvier 1822, l'église est finalement inaugurée. On place au sommet une croix en bronze doré. Le 26 août 1830, Louis-Philippe Ier retransforme le bâtiment en panthéon. On enlève la croix et on la remplace par un drapeau. Le 6 décembre 1851, par un décret du prince président Louis-Napoléon Bonaparte, le Panthéon est rendu au culte catholique et on replace une croix dorée sur le dôme. Le 2 avril 1871, à la demande de Jean Allemane, les Communards scient les petites branches de la croix et placent au sommet un drapeau rouge. En juillet 1873, une croix en pierre est remise, haute de 4 mètres et pesant 1 500 kg avec son socle et sa boule.
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La tour Eiffel et les Invalides.
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La colonnade.
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Le quartier des Olympiades et, complètement à gauche, un des bâtiment de la BNF.
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Lycée Henri IV, à droite, le quartier des Olympiades. Au fond, au centre la BNF.
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Notre-Dame-de-Paris, saint Etienne du Mont
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La tour Clovis du lycée Henri IV, Saint Etienne du Mont, derrière le Génie de la Bastille.
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Le Génie de la Bastille.
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A gauche, le Louvre et l'opéra Garnier. Montmartre, st Eustache, le palais de Justice, le théâtre du Châtelet.
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Le Louvre, avec derrière le palais Garnier.
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Saint Eustache en rénovation, Montmartre.
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La tour Saint Jacques, Notre-Dame-de-Paris, Beaubourg
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La tour saint Jacques.
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Notre-Dame-de-Paris.
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Saint Sulpice, le Grand Palais. Le Panthéon. la tour de l'observatoire de la Sorbonne. Le Louvre, l'église saint Augustin, l'opéra Garnier, Montmartre. La faculté de droit et la bibliothèque Sainte Geneviève.
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Le Panthéon.
Le clocher de saint Germain, la chapelle de la Sorbonne, l'église saint Augustin, la tour de l'observatoire de la Sorbonne.
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Tour de l'observatoire de la Sorbonne.
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La tour Eiffel et les Invalides. Saint Sulpice, le Grand Palais, la chapelle de la Sorbonne.
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Chapelle de la Sorbonne.
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La tour Eiffel et les Invalides, le Trocadéro. Saint Sulpice. Au fond, à gauche, le Mont Valérien. A droite, la Défense.
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L'église de Saint Sulpice et les tours de la Défense.
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L'église de Saint Sulpice et les tours de la Défense.
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La tour Eiffel et les Invalides. Le Trocadéro.
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La tour de l'Institut Océanographique de Paris et l'institut d'Art et d'Archéologie (bâtiment marron). La tour Montparnasse et la mairie du Ve. Mont Valérien et palais du Luxembourg.
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Le Panthéon.
Le clocher de l'église de Gentilly et donc la Cité Internetionale Universitaire, l'église du Val-de-Grâce et Le dôme de l'observatoire de Paris. La tour de l'Institut Océanographique de Paris et l'institut d'Art et d'Archéologie (bâtiment marron).
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La tour de l'Institut Océanographique de Paris et l'institut d'Art et d'Archéologie (bâtiment marron).
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La tour de l'Institut Océanographique de Paris et l'institut d'Art et d'Archéologie (bâtiment marron).
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Le Panthéon.
Le clocher de l'église de Gentilly et donc la Cité Internetionale Universitaire, l'église du Val-de-Grâce et Le dôme de l'observatoire de Paris.
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L'observatoire de Paris.
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Les Gobelins avec derrière les immeubles des Olympiades. L'école normale supérieure (en vert). L'église du Val-de-Grâce et Le dôme de l'observatoire de Paris.
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Le clocher de l'église de Gentilly et donc la Cité Internetionale Universitaire, l'église du Val-de-Grâce.
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Le clocher de l'église de Gentilly et donc la Cité Internetionale Universitaire.
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L'église du Val-de-Grâce.
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L'école normale supérieure (en vert).
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Avenue des Gobelins avec derrière les immeubles de la place d'Italie.
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Les immeubles du quartier des Olympiades.
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A droite, chapelle de la Salpêtrière et derrière la BNF, le rocher du parc Zoologique à gauche.
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Le projet architectural de Jacques-Germain Soufflot est une église à dôme, en forme de croix grecque, c'est-à-dire avec quatre branches courtes, égales en longueur et en largeur. Pour le réaliser, il emprunte à différents styles architecturaux. Soufflot a composé son église en puisant dans différents registres : * gothique : par la structure, constituée d'une nef voûtée, contrebutée par des arcs-boutants au-dessus des bas-côtés. * byzantin : avec l'usage des coupoles en couvrement, * classique : la coupole à tambour, avec son péristyle extérieur, est une référence au tempietto de Bramante, * mais surtout grec antique : péristyle à six colonnes à entrecolonnement régulier et à fronton triangulaire, colonnes corinthiennes portant un entablement. En raison de ce mélange des références, l'église Sainte-Geneviève sera considérée par Pierre Lavedan et Louis Hautecœur comme le premier édifice éclectique. Il est cependant généralement classé comme néo-classique, d'abord pour sa période de construction, et par le vocabulaire de l'architecture classique (colonnes, entablement, fronton, etc.) utilisé dans une volonté de retour à la simplicité antique en réaction au style baroque de la période précédente.
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D'un point de vue structurel, les quatre nefs servent à contrebuter les poussées latérales du dôme. Cependant, le recours à l'armature de la pierre est nécessaire, compte tenu des poussées à contenir. Le portail contient une structure métallique invisible. Il s'agit véritablement de pierre armée et non pas simplement chaînée. Cependant cette technique de construction nécessite un entretien régulier, pour éviter que l'humidité n'entre dans la maçonnerie et ne fasse rouiller le fer des armatures qui risquent à leur tour de faire éclater la pierre. Dès 1764, ce projet audacieux est l'objet de protestations de la part du clergé catholique qui s'élève contre la construction d'une église dont le plan au sol ne serait pas celui d'une croix latine. Soufflot doit donc revoir son plan. Il allonge d'une travée le bras du chœur (branche est), ce qui permet de créer une abside flanquée de deux tours abritant des chapelles au rez-de-chaussée et des clochers en élévation. À l'opposé, il allonge également le bras de la branche ouest en la dotant, à la manière des temples grecs de l'Antiquité, d'une sorte de pronaos, c'est-à-dire d'un portique qui précède le sanctuaire.
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Le pronaos ou avant nef..
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Pendentif du pronaos.
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Pendentif "Aux Arts".
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Fresque de H. d'Espouy. 1906.
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Fresque de H. d'Espouy. 1906.
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Fresque de H. d'Espouy. 1906.
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Fresque de H. d'Espouy. 1906.
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Avant nef ou nartex, côté nord.
Léon Bonnat, Le martyre de saint Denis : la théâtralité de cette scène est rendue par une grande qualité de relief et d’amplitude des personnages, et de l’action de la lumière dans un espace délimité. La dramaturgie de la décapitation de saint Denis livre une peinture de la scène quasi surnaturelle.
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Avant nef ou nartex, côté sud.
Pierre Galland, La prédication de saint Denis : la composition de la scène montre un ordonnancement de la foule en face et derrière saint Denis, l’artiste exprime dans cette toile la confusion de la foule et la dignité de la parole sainte.
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Nef côté nord : la Marche d’Attila.
A gauche. Jules-Elie Delaunay (1828-1891). Peintures sur toiles marouflées. Attila et son armée en marche sur Paris.
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Nef côté nord : la Marche d’Attila.
Les Parisiens.
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Nef côté nord : la Marche d’Attila.
De gauche à droite : Stes Radegonde, Bathilded, Blandine, Théodosie, Reine, Florine, Paschasie
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Nef côté nord : la Marche d’Attila.
Ste Geneviève rend la confiance et le calme aux parisiens. La foule est divisée : certains lui lancent des pierres, d'autres la menacent du poing.
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Nef côté nord : la Marche d’Attila.
Sts Hilaire, Mathurin de Larchaut, Latuin, Médard, Julien du Mans, Justin, Papoul, Quentin.
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Nef côté nord : la Marche d’Attila.
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Nef côté nord : la Marche d’Attila.
Sts Rogatien et Donatien.
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Nef côté sud : histoire de sainte Geneviève.
A droite. Pierre PUVIS DE CHAVANNES 1824-1898 Peintures sur toiles marouflées Commande publique 1874 L'ENFANCE DE SAINTE GENEVIEVE ET LA RENCONTRE DE SAINTE GENEVIEVE ET DE SAINT GERMAIN "Dès son jeune âge, sainte Geneviève donna les marques d'une piété ardente. Sans cesse en prière, elle frappait d'admiration tous ceux qui la voyaient.
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Nef côté sud : histoire de sainte Geneviève.
Puvis de Chavannes. La Rencontre de sainte Geneviève et de saint Germain : la composition présente le thème central de cette scène : sainte Geneviève montrant des marques de piété dès son plus jeune âge. L'an 429 Saint Germain d'Auxerre et Saint Loup de trois, se rendant en Angleterre pour combattre l'hérésie de pelage, arrivent aux environs de Nanterre. Dans la foule accourue à leur rencontre, Saint Germain distingue une enfant marquée pour lui du sceau divin. Il l'interroge et prédit à ses parents les hautes destinées auxquelles elle est appelée. Cet enfant fut Sainte-Geneviève, patronne de Paris. En l'an 429 Saint Germain distingue une enfant.
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Nef côté sud : histoire de sainte Geneviève.
Sts Maximin d'Aix, Martial de Limoges, Lazare de Marseille, Stes Solange en Berry, Marthe, Colombe à Sens. Madeleine, Sts Crépin et Crépinien de Soissons.
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Nef côté sud : histoire de sainte Geneviève.
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Nef côté sud : histoire de sainte Geneviève.
Sts Lucain en Beauce, Julien en Brioude, Gatien évêque de Tours, Ferréol à Vienne, Trophime évêque d'Arles, Paul évêque de Narbonne.
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Nef côté sud : histoire de sainte Geneviève.
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Nef côté sud : histoire de sainte Geneviève.
Sts Paterne évêque de Vannes, Clément évêque de Metz, Firmin évêque d'Amiens, Lucien évêque de Beauvais.
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Le Panthéon.
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Le Panthéon.
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La nef, côté nord.
Valmy (1929) Jules Desbois (1851-1935) Monument célébrant la victoire de Valmy sur les Prussiens. Le groupe sculpté est surmonté du moulin qui dominait le champ de bataille. La figure de la gloire décerne des couronnes à six combattants qui symbolisent les différentes armes. Sur le socle se lit Valmy - 1792, bataille légendaire remportée sur les Prussiens le 20 septembre 1792.
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La nef, côté sud.
Valmy Ernest Dubois. Marbre. Le Vengeur évoque un épisode célèbre de la révolution : la fin héroïque du vengeur du peuple au cours de la bataille navale du 13 prairial an II (1er juin 1794). Le Vengeur, affrontant des vaisseaux ennemis, refusa de se rendre et coula. Sur 723 hommes, seuls 260 furent recueillis par les Anglais.
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La croisée du transept.
Les piliers sont réunis par quatre grands arcs. L'ensemble du dôme comprend trois coupoles. La première, ouverte au centre, laisse voir la seconde que Gros a décoré d'une fresque.
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La croisée du transept.
Par Antoine Gros, 1824 : L’Apothéose de sainte Geneviève où figurent les rois de France les plus célèbres. En 1811, Antoine Gros se voit confier par Napoléon ier le décor de la coupole du Panthéon mais dès la première abdication de l’empereur, le chantier est suspendu. Le programme iconographique est définitivement modifié avec la seconde Restauration afin de plaire au nouveau souverain. Gros substitue au couple impérial, un couple comprenant Louis XVIII et sa nièce la duchesse d’Angoulême, fille de Louis XVI, accompagné du duc de Bordeaux. Le 4 novembre 1824, Charles X, successeur de Louis XVIII, inaugure officiellement cette œuvre et pleinement satisfait, il attribue à Gros le titre de baron.
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La croisée du transept.
La fresque représente l'Apothéose de sainte Geneviève où figurent les rois de France les plus célèbres.
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La croisée du transept.
Le dôme est soutenu par quatre piliers construits par Rondelet.
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La croisée du transept.
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La croisée du transept.
Sur les pendentifs de la coupole, diverses allégories relatives au premier Empire peintes par François Gérard, 1831 : la mort à gauche, la patrie à droite. ons) représentant : La Mort, La Patrie,
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La croisée du transept.
La Justice avec la représentation du Panthéon au-dessus, la Gloire avec Napolèon qui l'étreint.
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La croisée du transept.
La peinture de la coupole est complétée par quatre peintures en pendentifs (ou écoinçons) représentant : La Mort,
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La croisée du transept.
La Patrie,
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La croisée du transept.
La Justice. Ces sujets allégoriques participent également aux desseins religieux et politiques de l’époque. On peut noter la présence de la représentation du Panthéon au-dessus de la Justice,
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La croisée du transept.
et de Napoléon étreignant la Gloire.
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La croisée du transept.
Paul-Jean-Baptiste GASQ 1860-1944. Pierre. A la gloire des Généraux de la Révolution. Groupe sculpté surmonté d'un obélisque, orné d'une figure de la république et de drapeaux en bas-reliefs. Bonaparte à cheval entouré de quatre généraux.
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La croisée du transept.
Aux orateurs et publicistes de la Restauration (1903) Laurent Honoré Marqueste (1848-1920) Monument en pierre. Le groupe des orateurs et publicistes de la Restauration est composé de Benjamin Constant, du comte Pierre de Serre, Casimir Perrier, Armand Carrel, du général Maximilien Foy, Jacques-Antoine Manuel, du vicomte François-René de Chateaubriand.
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La croisée du transept.
Laurent-Honoré MARQUESTE 1848-1920 Pierre Commande Publique 1903 AUX ORATEURS ET PUBLICISTES DE LA RESTAURATION L'obélisque adossé au pilier porte, en haut, la figure de la Victoire tenant une torche ; en dessous, les grandes armes de France, surmontées de la couronne royale, plus bas le groupe des orateurs et publicistes : Benjamin Constant, le comte Pierre de Serre, Casimir Perier, Armand Carrel, le général Maximilien Foy, Jacques-Antoine Manuel, le vicomte François-René de Chateaubriand.
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La croisée du transept.
A Diderot et aux Encyclopédistes (1925). Alphonse-Camille Terroir (1875-1955). Pierre Ce groupe en pierre porte l'inscription "L'encyclopédie prépare l'idée de la Révolution".
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La croisée du transept.
A Diderot et aux Encyclopédistes. Groupe composé d'un grand obélisque orné, au sommet, d'un écu avec bonnet phrygien et du faisceau de licteur ; en-dessous, deux figures féminines, debout, de part et d'autre de l'inscription L'Encyclopédie prépare l'idée de la Révolution ; à gauche et à droite, deux autres figures allégoriques, assises, la Vérité (avec un miroir) et la Force. Au-dessous, le tombeau en plan couché montre le profil de Denis Diderot.
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La croisée du transept.
Albert Bartholomé (1848-1928). Pierre et marbre. Monument à JEAN-JACQUES ROUSSEAU- Groupe central : la Philosophie entre la Nature et la Vérité ; à gauche, la Musique, à droite, la Gloire.
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La croisée du transept.
Le pendule de Foucault qui montre la rotation de la terre sur elle-même. Le pendule mis au point par Léon Foucault est constitué d’une simple sphère métallique suspendue à un filin. C’est grâce à cette expérience que le scientifique a prouvé que la terre, s’il était admis qu’elle tournait autour du soleil, tournait également sur elle-même. Le cadrant indiquant à chaque oscillation un déplacement alors que le balancier oscille fixement, cela prouve indubitablement que c’est le cadran qui bouge et donc la terre sur lequel il repose. C’est Louis Napoléon Bonaparte, lorsqu’il prit connaissance des travaux de Foucault, qui lui demanda de réaliser son expérience dans un prestigieux lieu le 31 mars 1851 : le Panthéon.
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Le bras nord du transept.
Jules-Eugène LENEPVEU 1819-1898. Peintures sur toiles marouflées. Vie de JEANNE D'ARC. Peintures symboliques à connotation politique qui mêlent l'alliance du trône et de l'autel. Jeanne d’Arc est représentée en bergère sur le premier panneau. La frise surmontant l'ensemble montre la vie de Jeanne depuis son départ de Vaucouleurs, puis son voyage durant lequel les populations se jetaient à genoux et lui baisainet les pieds, jusqu'au miracle survenu après son décès.
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Le bras nord du transept.
Jules Lenepveu, La Vie de Jeanne d’Arc : Jeanne d’Arc est représentée en bergère sur le premier panneau parce que ce mythe était utile pour le pouvoir. En effet, les historiens ont montré que Jeanne était fille de paysans aisés et qu’elle n’était pas bergère. La « Jeanne d’Arc bergère » est née dans les textes littéraires émanant du parti armagnac (parti du dauphin, futur Charles vii), et cela, seulement quelques mois, au printemps et au début de l’été 1929. C’est le moment de l’expédition du sacre (départ de Gien), des entrées dans les villes (Troyes, Châlons, Reims) et du sacre. « En allant trouver le roi, Jeanne va donc rencontrer son homologue. Charles est aussi le berger de son peuple. Sous leur double conduite, le troupeau échappera aux loups anglais » (C. Beaune, Jeanne d’Arc, Vérités et Légendes, 2008). En haut, sa prise à Compiègne.
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Le bras nord du transept.
En bas, sa mort sur le bucher. En haut, le miracle : un soldat ayant jeté un fagot sur le bucher voit, au moment de la mort de Jeanne, une colombe sortir de sa bouche et s'envoler vers le ciel.
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Le bras nord du transept.
Alexandre CABANEL. 1823-1889. Peintures sur toiles marouflée. Commande publique 1874. LA VIE DE SAINT LOUIS. Saint Louis enseigné par sa mère - Saint Louis rendant la justice - Saint Louis prisonnier en Palestine. Au-dessus, la peinture en frise représente le roi nu-pieds, portant la couronne d'épines, précédé des Principaux personnages de son temps. Louis IX - Saint LOUIS (1214-1270) - Roi de France (1226-1270).
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Le bras nord du transept.
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Le bras nord du transept.
Jacques-Ferdinand HUMBERT 1842-1934. Peintures sur toiles marouflées. Commande publique 1874. Pro Patria. La Prière surmontée par la Consolation (latérale gauche) La Famille surmontée de la Prospérité (face gauche) La Patrie surmontée de la Liberté (face droite) La Fraternité surmontée de l'Humanité (latérale droite). Paul Landowski. 1973, Pierre. A la mémoire des artistes dont le nom s'est perdu. et des attributs de la Sainte vierge.
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Le bras sud du transept.
Tapisserie de la manufacture des Gobelins 1875. Représentation du chiffre et des attributs de la Sainte Vierge. Théodore MAILLOT, Les Miracles de sainte Geneviève. A gauche, la châsse de sainte Geneviève arrive à Paris. A droite, le peuple de Paris demande à sainte Geneviève de le délivrer du mal des Ardents. Le monument de Bouchard est commandé à l’artiste en 1913 pour commémorer toutes les guerres d’avant. Le monument de 6.5 mètres de hauteur en pierre de Pouillenay associe les deux figures allégoriques en haut de la composition, celles du Souvenir avec la palme du martyr et celle de la Victoire avec la couronne de lauriers, avec des sculptures plus réalistes comme celles des corps des soldats qui s’entassent dans les tranchées dans la partie centrale, et celle du poilu au visage caché en bas de la composition. Le monument de Bouchard, est le seul, avec celui de Landowsky, placé juste en face dans le transept nord, à ne pas rendre hommage à des grands hommes connus, pour cela il est assez représentatif de la réflexion menée à cette époque autour de la Mémoire et de la réalisation d’un tombeau pour le soldat inconnu placé ensuite sous l’Arc de Triomphe
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Le bras sud du transept.
Peintures de Léopold LEVY. Charlemagne entouré d’érudits et restaure les lettres et les sciences, fonde des écoles pour la jeunesse. Des extrémités de l'Orient, Haroun Al Raschid lui envoie par des ambassadeurs les clés du Saint-Sépulcre.
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Le bras sud du transept.
Couronnement de Charlemagne Empereur d'Occident en l'an 800, dans la basilique Saint Pierre à Rome par le Pape Léon III.
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Le bras sud du transept.
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Le bras sud du transept.
Voeu de Clovis à la Bataille de Tolbiac. Joseph BLANC, La Bataille de Tolbiac et Le Baptême de Clovis E : Le Baptême de Clovis est une image qui s’inscrit dans le déroulé du « roman national » qui se joue sous la Troisième République et se déploie sur les murs du Panthéon. Une des caractéristiques est de concevoir l’Histoire de France comme une suite logique où la République est l’aboutissement de la monarchie. En représentant les visages de Gambetta et Clémenceau et Antonin Proust (premier « ministre de la Culture » de la République, en qualité d’éphémère secrétaire d’État aux Beaux-arts) dans la représentation de la cérémonie, un lien était créé entre les Mérovingiens et la Troisième République.
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Le bras sud du transept.
Voeu de Clovis à la Bataille de Tolbiac.
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Le bras sud du transept.
Baptême de Clovis. En représentant les visages de Gambetta et Clémenceau et Antonin Proust (premier « ministre de la Culture » de la République, en qualité d’éphémère secrétaire d’État aux Beaux-arts) dans la représentation de la cérémonie, un lien était créé entre les Mérovingiens et la Troisième République
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Le choeur.
Monument à la Convention nationale (1913) François-Léon Sicard (1862-1934). Le groupe sculpté prénommé La Convention nationale de François Sicard, est une commande publique passée en 1913 pour célébrer l’avènement de la Ière République. Placée à l’endroit même où se situe habituellement l’autel dans une église, il y a, à travers cette œuvre, la volonté de réaffirmer la République et ses valeurs en ce tournant du XXe siècle. Moins de 10 ans après la loi sur la séparation de l’Église et de l’État de 1905, cette sculpture est une façon de matérialiser l’assise de la République Française. Au centre de cette sculpture monumentale en pierre, la Convention nationale apparaît sous les traits d’une jeune femme coiffée du bonnet phrygien et portant l’épée abaissée. À gauche, un groupe de députés prêtent serment le bras levé vers la Convention. À droite, des soldats symbolisent l’armée de la République : deux jeunes tambours précèdent de vieux fantassins qui entourent un officier général à cheval (le général Hoche).
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Le choeur.
François-Léon Sicard 1862-1934 Pierre La convention nationale. Au sommet de la composition, la Convention apparaît sous les traits d'une jeune femme coiffée du bonnet phrygien et portant l'épée abaissée. A gauche, et gravissant les degrés conduisant vers la convention, un groupe de députés prêtent serment le bras levé. A droite, quelques soldats symbolisent l'armée de la République : deux jeunes tambours précèdent de vieux fantassins qui entourent un officier général à cheval. LA CONVENTIONNATIONALE - 21 septembre 1792 - 26 octobre 1795. L'histoire de la Convention nationale peut être divisée en trois périodes distinctes, séparées entre elles par des coups de force : une convention girondine jusqu'au 31 mai 1793, puis une Convention montagnarde jusqu'au 27 juillet 1794, date de la chute de Robespierre et enfin une Convention thermidorienne. Dès sa première réunion, le 21 septembre 1792, la Convention abolit la monarchie.
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Le choeur.
Au-dessus de la Convention, en singulière opposition, se trouve la mosaïque d’Ernest Hébert, réalisée entre 1875 et 1884 : Le Christ montrant à l’ange de la France les destinées de son peuple (angelvm galliæ cvstodem christvs patriæ fata docet). Dans ce décor sont représentés le Christ, l’ange de la France, la Ville de Paris portant le Scilicet, Jeanne d’Arc et sainte Geneviève. La proximité spatiale de ces deux œuvres rassemble en un regard toute la complexité de ce monument et ses oscillations entre sa destination religieuse ou laïque, reflet des soubresauts historiques de la France depuis le xviiie siècle.
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Le choeur.
Vers la gloire, peinture de Ed. Detaille, posée en lieu et place d'une Ascension du Christ, dans l'abside.
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Le choeur.
Pierre PUVIS DE CHAVANNES. 1824-1898. Peintures sur toiles marouflées0. Commande publique 1874. SAINTE GENEVIÈVE RAVITAILLANT PARIS ASSIÈGE ET SAINTE GENEVIÈVE VEILLANT SUR PARIS « Ardente dans sa foi et sa charité Geneviève que les plus grands périls n'ont pu détourner de sa tâche ravitaille Paris assiégé et menacé de la famine. »
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Le choeur.
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Le choeur.
« Geneviève soutenue par sa pieuse sollicitude veille sur la ville endormie »
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Le choeur.
Jean-Paul LAURENS 1838-1921 Peintures sur toiles marouflées Commande publique 1874 LA MORT DE SAINTE GENEVIÈVE Les derniers instants de sainte Geneviève devenue vieille et vénérée du peuple. Sainte Clotilde faisant déposer les restes de son amie dans le tombeau de Clovis en l'église inachevée des Saints-Apôtres qui deviendra l'église sainte Geneviève.
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Le choeur.
Jean-Paul Laurens, La Mort de sainte Geneviève : La scène illustre Les derniers instants de sainte Geneviève devenue vieille et vénérée du peuple. La représentation de Clotilde et de Clovis est la volonté de rappeler l’alliance temporelle entre l’Église et la royauté. Le réalisme puissant de Laurens contraste avec le style de Puvis de Chavannes. L’éclairage focalisé sur les principaux personnages donne toute la force et la vigueur et contribue à accroître l’intensité tragique de la scène.
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La crypte.
Le coeur de Gambetta fut transporté de la maison des Jardies au Panthéon le même jour du transfert à l'Arc de Triomphe des restes du Soldat inconnu.
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La crypte.
Conçue par Soufflot pour accueillir les défunts de la congrégation de chanoines réguliers de l’abbaye Sainte-Geneviève, la crypte a conservé sa fonction funéraire malgré sa laïcisation. Elle accueille depuis la Révolution les corps de Grands Hommes qui ont servis et fait rayonné la France. Elle est conçue sur le même plan en croix grecque que la nef. Son espace recouvre toute la surface de l’édifice. Sans être totalement en sous-sol, elle s’ouvre sur des fenêtres donnant sur l’extérieur dans sa partie haute. Elle est constituée de quatre galeries situées sous chacun des bras de la nef. L’entrée dans la crypte se fait par une salle ornée de colonnes doriques. Au centre du bâtiment, un espace circulaire voûté correspond à la partie sous le dôme.
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La crypte.
Crypte, salle des colonnes. C’est le 10 février 1792 que le marquis de Pastoret, président de l’Assemblée nationale législative, fait adopter l’inscription au fronton de la phrase devenue célèbre : « Aux grands hommes, la patrie reconnaissante » . La Convention en 1794 prendra le relais pour le choix de l’inhumation de Jean-Jacques Rousseau, mais aussi pour retirer Mirabeau en 1794 et Marat en 1795.
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La crypte.
Pendant le Premier empire, Napoléon Ier s’en attribue le privilège. En 1829, le constructeur principal de l’édifice, Soufflot, y est transféré. Mais c’est dans l’église Sainte-Geneviève qu’il est inhumé et non au Panthéon car le bâtiment à cette date a été rendu au culte.Sous la Troisième République, ce sont les députés qui proposent et décident. Certains transferts comme celui d’Émile Zola en 1908 déclencheront de violentes polémiques.Depuis la ve République ce choix revient au président de la République. Mais aucun texte officiel ne régit ni les critères ni la forme de la cérémonie.
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La crypte.
Voltaire (1812). Entré au Panthéon en 1791. Jean-Antoine Houdon (1841-1828). La décision des Révolutionnaires français de transférer les restes de Voltaire au Panthéon marque pour eux l’affirmation d’une filiation avec le Siècle des Lumières. C’est sans doute aussi l’affirmation du Panthéon comme un temple laïc ; car à sa mort en 1778, il avait été enterré presque clandestinement, l’église catholique ayant refusé des obsèques religieuses.
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La crypte.
L’épitaphe sur son tombeau porte ces mots : « Il combattit les athées et les fanatiques. Il inspira la tolérance, il réclama les droits de l’homme contre la servitude de la féodalité. Poète, historien, philosophe, il agrandit l’esprit humain, et lui apprit à être libre ».C’est son combat pour la tolérance, notamment en matière de choix religieux, qui est mis ici en avant.
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La crypte.
JEAN-JACQUES ROUSSEAU (1712-1778). Entré au Panthéon en 1794
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La crypte.
Sépulture de Soufflot, le seul personnage à être enterré au Panthéon sans être panthéonisé. Pendant le Premier empire, Napoléon Ier s’attribue le privilège du choix des inhumation.s En 1829, le constructeur principal de l’édifice, Soufflot, y est transféré. Mais c’est dans l’église Sainte-Geneviève qu’il est t inhumé et non au Panthéon car le bâtiment à cette date a été rendu au culte.
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La crypte.
MARIE ET PIERRE CURIE (1867-1934 1859-1906). Entrés au Panthéon en 1995. Maria Skłodowska est née le 7 novembre1867 à Varsovie et morte le 4 juillet 1934 en France. Elle épouse Pierre Curie le 26 juillet 1895. Ils sont tous les deux physiciens. Pierre travaille principalement sur des travaux en radioactivité, en magnétisme et en piézoélectricité. Lui et son épouse, pionniers de l’étude des radiations, reçurent ensemble le prix Nobel de physique en 1903, puis Marie Curie reçoit seule le prix Nobel de chimie en 1911.C’est le président de la République François Mitterrand qui panthéonisela première femme. Ce geste peut être vu comme un prolongement sur le plan symbolique de sa politique à l’égard des femmes. En effet, c’est aussi avec lui que, pour la première fois en France, une femme, Edith Cresson, est devenue Premier Ministre.
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La crypte.
René Cassin 1887-1976. Entré au Panthéon en 1987. En 1914, il est avocat au barreau de Paris puis est mobilisé au front dans la Marne où il reçoit une blessure grave dont il souffrira sa vie durant. Il est l’un des fondateurs de l’Union fédérale des anciens combattants et victimes de guerre. Délégué à la Société des Nations, il refusera de siéger à Genève après sa dénonciation publique des accords de Munich.Dès juin 1940, il rejoint la France Libre à Londres. Délégué de la France à l’ONU, humaniste, défenseur passionné des droits de l’homme, il est le principal inspirateur et rédacteur de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme Jean Monnet 1888-1979. Jean Moulin 1899-1943. Entré au Panthéon en 1964. Entré en politique en 1932, Moulin est chargé notamment, durant la guerre civile d’Espagne, de l’acheminement aux républicains espagnols d’un certain nombre d’avions. En 1937, il devient le plus jeune préfet de France et, en juin 1940, il est nommé préfet du département d’Eure-et-Loir. Durant la Guerre, il rejoint le Général de Gaulle à Londres et se voit confié la mission de coordonner l’action des mouvements de Résistance dans la zone sud. Moulin met sur pied une véritable administration clandestine de la Résistance. Arrêté le 21 juin 1943, il meurt des suites de ses sévices au cours de sa déportation en Allemagne. André Malraux 1901-1976.
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La crypte.
Félix Eboué et Jean Jaurès.
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La crypte.
JEAN JAURÈS (1859-1914). Entré au Panthéon en 1924. La panthéonisation de Jean Jaurès se déroule dans une atmosphère politique houleuse. Alors qu’il avait milité pour une gauche unie, cette dernière se trouve gravement morcelée après-guerre. Chaque partie se revendique pourtant de Jaurès. C’est le Cartel des gauches, vainqueur aux législatives de mai 1924, qui propose le projet de loi du transfert au Panthéon. La dissension est telle que lors de l’acheminement du cercueil du palais-Bourbon au Panthéon deux cortèges se forment : Derrière le Corbillard se trouve une délégation du Tarn et un groupe de mineurs de Carmaux porte-bannière. Il est suivi par la famille, Herriot et le gouvernement, ainsi que des membres des deux Chambres et des associations de travailleurs. Derrière, à bonne distance, le cortège communiste avance au son de l’International. Afin de marquer cette opposition, Edouard Herriot, ne manque pas lors de son discours, d’éloigner Jaurès de la ligne communiste faisant de cette panthéonisation un acte politique et militant.
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La crypte.
Félix Eboué.
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La crypte.
Marc et Victor Schoelcher.
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La crypte.
VICTOR HUGO (1802-1885) Entré au Panthéon en 1885. À la mort de Victor Hugo le 22 mai 1885, toute la France est bouleversée : à Paris, des drapeaux tricolores portant un ruban de crêpe sont accrochés aux fenêtres. Le lendemain, dix-sept journaux parisiens paraissent avec un cadre noir à la première page. Face à cette émotion, les parlementaires décident un deuil national et de transformer l’Arc de Triomphe en une sorte de chambre mortuaire. C’est alors que Anatole de Forge propose de faire entrer Victor Hugo au Panthéon. Le gouvernement hésite car le monument est encore sacralisé à cette époque. Face à la pression des étudiants et de la population, le gouvernement accepte.
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La crypte.
ÉMILE ZOLA (1840-1902) Entré au Panthéon en 1908
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La crypte.
Maréchal Lannes, Duc de Montebello. 1769-1809.
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