Le Palais Royal, le Conseil Constitutionnel, la Comédie Française.

<center>Le Louvre.</center> Le Pavillon de la Bibliothèque donne sur la rue de Rivoli, à hauteur de la place du Palais-Royal.
Le Louvre.
Le Pavillon de la Bibliothèque donne sur la rue de Rivoli, à hauteur de la place du Palais-Royal.
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<center>Le Louvre.</center>Le Pavillon de la Bibliothèque. Cariatides, Astyanax Scaevola Bosio. Fronton : Les Sciences et les Arts, Pierre Édouard Charrier. Au-dessus, aux coins du toit, deux statues : Les Arts, Auguste Préault. Toutes ces statues datent de 1857.
Le Louvre.
Le Pavillon de la Bibliothèque. Cariatides, Astyanax Scaevola Bosio. Fronton : Les Sciences et les Arts, Pierre Édouard Charrier. Au-dessus, aux coins du toit, deux statues : Les Arts, Auguste Préault. Toutes ces statues datent de 1857.
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<center>Hôtel du Louvre.</center> C'est le premier grand hôtel que les Pereyre firent construire.
Hôtel du Louvre.
C'est le premier grand hôtel que les Pereyre firent construire.
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<center>Le Palais Royal.</center> Entrée du Conseil d'État. C'est en 1629 que Richelieu fit construire ce palais par Jacques Lemercier. C'est là qu'il mourut le 4 décembre 1642 et il le légua  à son souverain. À la mort de Louis XIII, Anne d'Autriche s'y installa avec le petit Louis XIV alors âgé de cinq ans et son frère Philippe. De Cardinal, le palais devenait Royal. En 1672 Louis XIV le remet à Philippe d'Orléans, et depuis cette époque, les Orléans en furent les propriétaires. Le Palais présente en façade sur la Place du Palais-Royal, un portique de neuf baies, flanquées de colonnes toscanes reliant deux pavillons à frontons triangulaires. Au fond de la cour s’élève le corps de bâtiment à deux étages surmonté d’un attique avec fronton arrondi où deux génies, de Pajou, soutenaient l’écu des Orléans – actuellement une horloge.
Le Palais Royal.
Entrée du Conseil d'État. C'est en 1629 que Richelieu fit construire ce palais par Jacques Lemercier. C'est là qu'il mourut le 4 décembre 1642 et il le légua à son souverain. À la mort de Louis XIII, Anne d'Autriche s'y installa avec le petit Louis XIV alors âgé de cinq ans et son frère Philippe. De Cardinal, le palais devenait Royal. En 1672 Louis XIV le remet à Philippe d'Orléans, et depuis cette époque, les Orléans en furent les propriétaires. Le Palais présente en façade sur la Place du Palais-Royal, un portique de neuf baies, flanquées de colonnes toscanes reliant deux pavillons à frontons triangulaires. Au fond de la cour s’élève le corps de bâtiment à deux étages surmonté d’un attique avec fronton arrondi où deux génies, de Pajou, soutenaient l’écu des Orléans – actuellement une horloge.
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<center>Le Palais Royal.</center> Le fronton en pierre couronnant le pavillon est représente La Prudence et la Libéralité.  En 1871, l’incendie du Palais-Royal détruisit l’aile droite de la Cour de l’horloge et les étages du bâtiment central. C’est l’œuvre de Jules Franceschi, d’après Pajou (1825-1893) qui l’a exécutée vers 1872/1874 en imitation du bas-relief original de 1765. Au-dessus, deux Trophées, œuvres d’Adolphe Martial en 1874. Ces trophées représentent des torses affublés de tout l’équipage pour mener une bataille, un combat.
Le Palais Royal.
Le fronton en pierre couronnant le pavillon est représente La Prudence et la Libéralité. En 1871, l’incendie du Palais-Royal détruisit l’aile droite de la Cour de l’horloge et les étages du bâtiment central. C’est l’œuvre de Jules Franceschi, d’après Pajou (1825-1893) qui l’a exécutée vers 1872/1874 en imitation du bas-relief original de 1765. Au-dessus, deux Trophées, œuvres d’Adolphe Martial en 1874. Ces trophées représentent des torses affublés de tout l’équipage pour mener une bataille, un combat.
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<center>Le Palais Royal.</center> Le fronton en pierre couronnant le pavillon ouest du Palais-Royal, abritant le Conseil d’Etat, donnant sur la Place du Palais Royal représente La Force et la Justice. C’est l’œuvre d’Augustin Pajou (1730-1809) qui l’a exécutée en 1765.
Le Palais Royal.
Le fronton en pierre couronnant le pavillon ouest du Palais-Royal, abritant le Conseil d’Etat, donnant sur la Place du Palais Royal représente La Force et la Justice. C’est l’œuvre d’Augustin Pajou (1730-1809) qui l’a exécutée en 1765.
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<center>Le Palais Royal.</center> Entrée du Conseil d'État.
Le Palais Royal.
Entrée du Conseil d'État.
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<center>Le Palais Royal.</center> L'histoire du Palais-Royal débute en 1624, lorsque le cardinal de Richelieu devient Secrétaire d'Etat et acquiert rue Saint-Honoré l'hôtel de Rambouillet, afin de loger près du Roi, alors au palais du Louvre. L'année suivante, il achète les terrains qui bordent le bâtiment, puis, à partir de 1633, procède à une campagne d'acquisitions qui ne s'arrête qu'avec sa mort. C'est ainsi que nait le Palais-Cardinal. De l'hôtel d'origine, l'architecte Jacques Lemercier fait pour le compte du Cardinal un palais, puis un quartier de ville qui s'étend entre les actuelles rues de Richelieu, des Petits-Champs, des Bons-Enfants et Saint-Honoré. Le palais subit de nombreuses transformations au fil du temps, avec des architectes aussi prestigieux que Hardouin-Mansart, Cartaud ou Contant d'Ivry, sous la houlette de la famille d'Orléans, qui hérite du Palais devenu Royal. Au fil du temps, se succèdent dans les murs Molière, puis Lully qui occupent la salle de théâtre (alors à l'emplacement de l'aile est de la cour de l'Horloge au Conseil d'Etat), le Régent Philippe d'Orléans, neveu de Louis XIV. La Régence est l’âge d’or du Palais-Royal qui devient de 1715 à 1723 le cœur de la vie politique et artistique et supplante alors Versailles. Le régent y réside et fait transformer le palais par son premier architecte, Oppenord, l’un des principaux créateurs du style rocaille. A gauche, la façade du conseil d'Etat, à droite, la galerie de Chartres avec, à l'étage, le conseil constitutionnel.
Le Palais Royal.
L'histoire du Palais-Royal débute en 1624, lorsque le cardinal de Richelieu devient Secrétaire d'Etat et acquiert rue Saint-Honoré l'hôtel de Rambouillet, afin de loger près du Roi, alors au palais du Louvre. L'année suivante, il achète les terrains qui bordent le bâtiment, puis, à partir de 1633, procède à une campagne d'acquisitions qui ne s'arrête qu'avec sa mort. C'est ainsi que nait le Palais-Cardinal. De l'hôtel d'origine, l'architecte Jacques Lemercier fait pour le compte du Cardinal un palais, puis un quartier de ville qui s'étend entre les actuelles rues de Richelieu, des Petits-Champs, des Bons-Enfants et Saint-Honoré. Le palais subit de nombreuses transformations au fil du temps, avec des architectes aussi prestigieux que Hardouin-Mansart, Cartaud ou Contant d'Ivry, sous la houlette de la famille d'Orléans, qui hérite du Palais devenu Royal. Au fil du temps, se succèdent dans les murs Molière, puis Lully qui occupent la salle de théâtre (alors à l'emplacement de l'aile est de la cour de l'Horloge au Conseil d'Etat), le Régent Philippe d'Orléans, neveu de Louis XIV. La Régence est l’âge d’or du Palais-Royal qui devient de 1715 à 1723 le cœur de la vie politique et artistique et supplante alors Versailles. Le régent y réside et fait transformer le palais par son premier architecte, Oppenord, l’un des principaux créateurs du style rocaille. A gauche, la façade du conseil d'Etat, à droite, la galerie de Chartres avec, à l'étage, le conseil constitutionnel.
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<center>Le Palais Royal.</center> Son petit-fils, Louis Philippe Joseph d’Orléans, duc de Chartres qui sera duc d’Orléans à la mort de son père en 1785 et futur Philippe-Egalité, entreprend de grands travaux : pour financer la reconstruction du Palais, il confie à l'architecte Victor Louis la mise en œuvre d'un projet immobilier de grande ampleur destiné à lui assurer des revenus, par la construction de maisons uniformes et de rapport sur le pourtour du jardin, avec, au rez-de-chaussée, des galeries donnant sur des boutiques. Le Palais-Royal tel que nous le connaissons naissait. Malheureusement, l'opération reste inachevée et l'aile ouest du palais n'est pas construite, l'opération financière se soldant par un échec en 1786. A gauche, la galerie des Proues. A droite, la façade du Conseil d’Etat.
Le Palais Royal.
Son petit-fils, Louis Philippe Joseph d’Orléans, duc de Chartres qui sera duc d’Orléans à la mort de son père en 1785 et futur Philippe-Egalité, entreprend de grands travaux : pour financer la reconstruction du Palais, il confie à l'architecte Victor Louis la mise en œuvre d'un projet immobilier de grande ampleur destiné à lui assurer des revenus, par la construction de maisons uniformes et de rapport sur le pourtour du jardin, avec, au rez-de-chaussée, des galeries donnant sur des boutiques. Le Palais-Royal tel que nous le connaissons naissait. Malheureusement, l'opération reste inachevée et l'aile ouest du palais n'est pas construite, l'opération financière se soldant par un échec en 1786. A gauche, la galerie des Proues. A droite, la façade du Conseil d’Etat.
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<center>Le Palais Royal.</center> Il faut attendre 1814 pour voir revenir la famille d'Orléans, avec le duc Louis-Philippe, fils de Philippe Égalité, qui reprend possession des lieux. Il confie à l'architecte Fontaine la poursuite des travaux de Victor Louis. Assisté de Percier, il régularise l'ensemble, construit les terrasses qui encadrent la cour d'honneur, rénove la salle du Théâtre français, construit le pavill on de Valois et achève la fermeture de la cour d'honneur avec le pavillon et l'aile Montpensier, en 1830-1831. L'aile Montpensier ainsi achevée n'est pas occupée par son destinataire : Louis-Philippe devient en effet Roi des Français en 1830. Le bâtiment reste donc un lieu de passage. En 1848 et l'avènement de la IIème République, le lieu devient palais national et abrite des expositions de peinture et de sculptures, puis en affecté à l'éphémère ministère des colonies ; son ministre, le prince Jérôme Bonaparte, conserve le bâtiment en 1859 à son usage personnel et le fait décorer par Chabrol pour y accueillir sa jeune épouse, Marie-Clotilde de Savoie : l'essentiel de la décoration actuelle date de cette époque. Après la chute du Second empire, l'aile Montpensier abrite diverses administrations. Le Conseil constitutionnel s'y installe, dès sa création, fin 1958.
Le Palais Royal.
Il faut attendre 1814 pour voir revenir la famille d'Orléans, avec le duc Louis-Philippe, fils de Philippe Égalité, qui reprend possession des lieux. Il confie à l'architecte Fontaine la poursuite des travaux de Victor Louis. Assisté de Percier, il régularise l'ensemble, construit les terrasses qui encadrent la cour d'honneur, rénove la salle du Théâtre français, construit le pavill on de Valois et achève la fermeture de la cour d'honneur avec le pavillon et l'aile Montpensier, en 1830-1831. L'aile Montpensier ainsi achevée n'est pas occupée par son destinataire : Louis-Philippe devient en effet Roi des Français en 1830. Le bâtiment reste donc un lieu de passage. En 1848 et l'avènement de la IIème République, le lieu devient palais national et abrite des expositions de peinture et de sculptures, puis en affecté à l'éphémère ministère des colonies ; son ministre, le prince Jérôme Bonaparte, conserve le bâtiment en 1859 à son usage personnel et le fait décorer par Chabrol pour y accueillir sa jeune épouse, Marie-Clotilde de Savoie : l'essentiel de la décoration actuelle date de cette époque. Après la chute du Second empire, l'aile Montpensier abrite diverses administrations. Le Conseil constitutionnel s'y installe, dès sa création, fin 1958.
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<center>Le Palais Royal.</center> L'architecte Contant d'Ivry construisit la façade du fond en 1754. La façade du Conseil d’Etat donnant sur la cour d’Honneur du Palais-Royal est composée de trois niveaux. Au rez-de-chaussée se trouvent neuf arcades, trois ouvertes et six fermées par des portes-fenêtres. Deux avant-corps se trouvent à gauche et à droite. Le premier étage est distribué entre des colonnes composites. Les fenêtres sont surmontées de frontons triangulaires aux avant-corps et d’zrcs en plein cintre pour les trois centrales. Au-dessus du premier entablement, le troisième étage est décoré de huit statues. Des balustres marquent le bord de cet entablement entre les statues. Au- dessus d’autres balustres sont disposés sur le bord d’un nouvel entablement.
Le Palais Royal.
L'architecte Contant d'Ivry construisit la façade du fond en 1754. La façade du Conseil d’Etat donnant sur la cour d’Honneur du Palais-Royal est composée de trois niveaux. Au rez-de-chaussée se trouvent neuf arcades, trois ouvertes et six fermées par des portes-fenêtres. Deux avant-corps se trouvent à gauche et à droite. Le premier étage est distribué entre des colonnes composites. Les fenêtres sont surmontées de frontons triangulaires aux avant-corps et d’zrcs en plein cintre pour les trois centrales. Au-dessus du premier entablement, le troisième étage est décoré de huit statues. Des balustres marquent le bord de cet entablement entre les statues. Au- dessus d’autres balustres sont disposés sur le bord d’un nouvel entablement.
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<center>Le Palais Royal.</center> De gauche à droite : « La Science » ; « Le Commerce » ; « L’Agriculture » ; « La Navigation ». Ce sont des œuvres d’Antoine-François Gérard (1760-1843).
Le Palais Royal.
De gauche à droite : « La Science » ; « Le Commerce » ; « L’Agriculture » ; « La Navigation ». Ce sont des œuvres d’Antoine-François Gérard (1760-1843).
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<center>Le Palais Royal.</center> De gauche à droite : « Mars». Le dieu apparaît en armure à l’antique, un casque empanaché à ses côtés, s’appuyant sur un bouclier et serrant un glaive dans l’une de ses mains. ;  « La Prudence». La figure allégorique de La Prudence est une jeune femme tenant un miroir à la main ; « La Générosité ». La figure allégorique montre une jeune femme assise près d’un aigle, une corne d’abondance posée sur son flanc gauche. Elle tourne la tête vers le dieu Apollon, au corps athlétique largement dénudé, qui semble vouloir lui remettre sa couronne de laurier ; « Apollon ». Apollon se tient debout, une lyre à la main, l’un de ses attributs habituels.. Ce sont des œuvres d’Augustin Pajou (1730-1809).
Le Palais Royal.
De gauche à droite : « Mars». Le dieu apparaît en armure à l’antique, un casque empanaché à ses côtés, s’appuyant sur un bouclier et serrant un glaive dans l’une de ses mains. ; « La Prudence». La figure allégorique de La Prudence est une jeune femme tenant un miroir à la main ; « La Générosité ». La figure allégorique montre une jeune femme assise près d’un aigle, une corne d’abondance posée sur son flanc gauche. Elle tourne la tête vers le dieu Apollon, au corps athlétique largement dénudé, qui semble vouloir lui remettre sa couronne de laurier ; « Apollon ». Apollon se tient debout, une lyre à la main, l’un de ses attributs habituels.. Ce sont des œuvres d’Augustin Pajou (1730-1809).
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<center>Le Palais Royal.</center> La galerie des Proues est le seul reste du palais Cardinal primitif.
Le Palais Royal.
La galerie des Proues est le seul reste du palais Cardinal primitif.
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<center>Le Palais Royal.</center> Allée des Proues. Elle est ornée de proues de navires et d'ancres rappelant que le cardinal de Richelieu été aussi grand amiral.
Le Palais Royal.
Allée des Proues. Elle est ornée de proues de navires et d'ancres rappelant que le cardinal de Richelieu été aussi grand amiral.
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<center>Le Palais Royal.</center> Elle est ornée de proues de navires et d'ancres rappelant que le cardinal de Richelieu été aussi grand amiral.
Le Palais Royal.
Elle est ornée de proues de navires et d'ancres rappelant que le cardinal de Richelieu été aussi grand amiral.
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<center>Le Palais Royal.</center> Bureau du ministre de la culture.
Le Palais Royal.
Bureau du ministre de la culture.
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<center>Le Palais Royal.</center> Les colonnes de Buren. Cette sculpture est intitulée
Le Palais Royal.
Les colonnes de Buren. Cette sculpture est intitulée "les deux plateaux".
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<center>Le Palais Royal.</center> Les colonnes de Buren. Cette sculpture est intitulée
Le Palais Royal.
Les colonnes de Buren. Cette sculpture est intitulée "les deux plateaux".
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<center>Le Palais Royal.</center> Emplacement de l'ancienne galerie d'Orléans. Les deux fontaines horizontales à boules métalliques, lentement mobiles, de Pol Bury  furent placées en 1985 sur le parvis de la cour d'Orléans, entre le Conseil constitutionnel et le ministère de la Culture à Paris.
Le Palais Royal.
Emplacement de l'ancienne galerie d'Orléans. Les deux fontaines horizontales à boules métalliques, lentement mobiles, de Pol Bury furent placées en 1985 sur le parvis de la cour d'Orléans, entre le Conseil constitutionnel et le ministère de la Culture à Paris.
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<center>Le Palais Royal.</center> Le Palais Royal. Les sphères de Pol Bury.
Le Palais Royal.
Le Palais Royal. Les sphères de Pol Bury.
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<center>Le Palais Royal.</center> A gauche, la galerie d'Orléans, entre les colonnades qui séparent les jardins du Palais-Royal et la cour qui accueille les colonnes de Buren. Elle accueillait lac omédie Française dans une structure temporaire baptisée « théâtre Éphémère »  en 2013.
Le Palais Royal.
A gauche, la galerie d'Orléans, entre les colonnades qui séparent les jardins du Palais-Royal et la cour qui accueille les colonnes de Buren. Elle accueillait lac omédie Française dans une structure temporaire baptisée « théâtre Éphémère » en 2013.
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<center>Le Palais Royal.</center> Frise au-dessus du bureau du président du conseil constitutionnel.
Le Palais Royal.
Frise au-dessus du bureau du président du conseil constitutionnel.
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<center>Le Palais Royal.</center> Appartement de Marie-Clotilde de Savoie. En 1859, l'aile Montpensier était occupée par le prince Jérôme Bonaparte, cousin de l'empereur et sa jeune épouse Marie-Clotilde de Savoie, fille du roi de Savoie Victor Emmanuel II.
Le Palais Royal.
Appartement de Marie-Clotilde de Savoie. En 1859, l'aile Montpensier était occupée par le prince Jérôme Bonaparte, cousin de l'empereur et sa jeune épouse Marie-Clotilde de Savoie, fille du roi de Savoie Victor Emmanuel II.
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<center>Le Palais Royal.</center> Louis-Philippe Joseph, qui sera Philippe-Egalité, manquant d'argent, décida de faire construire autour de son jardin une suite d'habitations semblables : au rez-de-chaussée sous les galeries, seront les boutiques tandis que les étages supérieurs seront occupés par des appartements. Le duc choisit comme architecte Victor Louis qui vient d’achever le théâtre de Bordeaux.
Le Palais Royal.
Louis-Philippe Joseph, qui sera Philippe-Egalité, manquant d'argent, décida de faire construire autour de son jardin une suite d'habitations semblables : au rez-de-chaussée sous les galeries, seront les boutiques tandis que les étages supérieurs seront occupés par des appartements. Le duc choisit comme architecte Victor Louis qui vient d’achever le théâtre de Bordeaux.
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<center>Le Palais Royal.</center> La galerie de Montpensier. Sur la façade du jardin, Victor Louis aligne 180 arcades séparées par des pilastres corinthiens et éclairées par 188 réverbères suspendus sous le cintre des arcades.
Le Palais Royal.
La galerie de Montpensier. Sur la façade du jardin, Victor Louis aligne 180 arcades séparées par des pilastres corinthiens et éclairées par 188 réverbères suspendus sous le cintre des arcades.
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<center>Le Palais Royal.</center> Chaque maison comprend un rez-de-chaussée et un entresol donnant en retrait sur la galerie, un étage noble, un second plus réduit.
Le Palais Royal.
Chaque maison comprend un rez-de-chaussée et un entresol donnant en retrait sur la galerie, un étage noble, un second plus réduit.
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<center>Le Palais Royal.</center> Le troisième étage et les combles destinés aux domestiques sont à demi cachés par une balustrade supportant des vases.
Le Palais Royal.
Le troisième étage et les combles destinés aux domestiques sont à demi cachés par une balustrade supportant des vases.
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<center>Le Palais Royal.</center> La galerie de Beaujolais. Au fond, le restaurant
Le Palais Royal.
La galerie de Beaujolais. Au fond, le restaurant "le Grand Vefour", anciennement le café de Chartres. Colette a passé ses dernières années ici.
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<center>Jardin du Palais-Royal</center> Au fond, le Théâtre éphémère en bois de la Comédie-Française (2012) installé à l’emplacement de l’ancien Camp des Tartares (1785-1829). Le quatrième côté du quadrilatère devait achever le palais proprement dit. Faute d’argent, on y éleva en 1785 des boutiques en bois décorées en trompe-l'œil qui furent louées à des marchands. On appela cette galerie de Bois le Camp des Tartares.
Jardin du Palais-Royal
Au fond, le Théâtre éphémère en bois de la Comédie-Française (2012) installé à l’emplacement de l’ancien Camp des Tartares (1785-1829). Le quatrième côté du quadrilatère devait achever le palais proprement dit. Faute d’argent, on y éleva en 1785 des boutiques en bois décorées en trompe-l'œil qui furent louées à des marchands. On appela cette galerie de Bois le Camp des Tartares.
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<center>Jardin du Palais-Royal</center> Composé d'un ensemble de rangs de tilleuls taillés en marquise et de marronniers rouges, le jardin est agrémenté d'une fontaine centrale dont les jets d'eau se déploient vers deux longues pelouses bordées de massifs de fleurs, redessinés par le paysagiste Mark Rudkin
Jardin du Palais-Royal
Composé d'un ensemble de rangs de tilleuls taillés en marquise et de marronniers rouges, le jardin est agrémenté d'une fontaine centrale dont les jets d'eau se déploient vers deux longues pelouses bordées de massifs de fleurs, redessinés par le paysagiste Mark Rudkin
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<center>Jardin du Palais-Royal</center>
Jardin du Palais-Royal
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<center>Jardin du Palais-Royal</center>
Jardin du Palais-Royal
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<center>Jardin du Palais-Royal</center> LE PETIT CANON DU PALAIS ROYAL.
1786 Le sieur Rousseau, horloger au 95 galerie de Beaujolais, indiquait midi aux promeneurs du Palais Royal en tirant le canon installé sur la ligne méridienne de Paris. Une loupe était censée provoquer la mise à feu d'une mèche, les jours de soleil.
1799 Le petit canon est déplacé au milieu de ce parterre. Il tonnera jusqu'en 1914.
1990 Il fonctionne à nouveau, tous les jours à midi, depuis le 13 juillet 1990.
Cette légende y était gravée :
Jardin du Palais-Royal
LE PETIT CANON DU PALAIS ROYAL. 1786 Le sieur Rousseau, horloger au 95 galerie de Beaujolais, indiquait midi aux promeneurs du Palais Royal en tirant le canon installé sur la ligne méridienne de Paris. Une loupe était censée provoquer la mise à feu d'une mèche, les jours de soleil. 1799 Le petit canon est déplacé au milieu de ce parterre. Il tonnera jusqu'en 1914. 1990 Il fonctionne à nouveau, tous les jours à midi, depuis le 13 juillet 1990. Cette légende y était gravée : "HORAS NON NUMERO NISI SERENAS' "JE NE COMPTE QUE LES HEURES HEUREUSES"
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<center>Conseil Constitutionnel.</center> Escalier d'honneur.
Conseil Constitutionnel.
Escalier d'honneur.
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<center>Conseil Constitutionnel.</center>
Conseil Constitutionnel.
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<center>Conseil Constitutionnel.</center> Le grand escalier d'honneur est une œuvre de Fontaine (1829 – 1831), il présente une volée centrale qui se divise en deux volées droites ornées de stucs. Les colonnes sont ioniques.
Conseil Constitutionnel.
Le grand escalier d'honneur est une œuvre de Fontaine (1829 – 1831), il présente une volée centrale qui se divise en deux volées droites ornées de stucs. Les colonnes sont ioniques.
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<center>Conseil Constitutionnel.</center> Grand escalier d'honneur. Torchère tilleul sculptée sur une âme de chêne d'un ensemble de six, d'après le dessin de Jacques-Louis David pour la fête de la Régénération sur la place de la Bastille, le 10 août 1780. Elles proviennent de la résidence d'Adolphe Thiers, ancien président de la république et ministre de Louis-Philippe.
Conseil Constitutionnel.
Grand escalier d'honneur. Torchère tilleul sculptée sur une âme de chêne d'un ensemble de six, d'après le dessin de Jacques-Louis David pour la fête de la Régénération sur la place de la Bastille, le 10 août 1780. Elles proviennent de la résidence d'Adolphe Thiers, ancien président de la république et ministre de Louis-Philippe.
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<center>Conseil Constitutionnel.</center> Torchère.
Conseil Constitutionnel.
Torchère.
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<center>Conseil Constitutionnel.</center> Grand escalier d'honneur. Candélabre Empire, entouré de deux gardiennes du temple.
Conseil Constitutionnel.
Grand escalier d'honneur. Candélabre Empire, entouré de deux gardiennes du temple.
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<center>Conseil Constitutionnel.</center> Grand escalier d'honneur. Ce lustre, installé précédemment à l'hôtel de Beauvau, l'actuel ministère de l'intérieur, date du second empire. Composé d'un vase central en acier bleui, de bras et de lampes en bronze doré et de guirlandes en cristal, il se distingue par ses dimensions importantes et son grand nombre de lumières (45).
Conseil Constitutionnel.
Grand escalier d'honneur. Ce lustre, installé précédemment à l'hôtel de Beauvau, l'actuel ministère de l'intérieur, date du second empire. Composé d'un vase central en acier bleui, de bras et de lampes en bronze doré et de guirlandes en cristal, il se distingue par ses dimensions importantes et son grand nombre de lumières (45).
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<center>Conseil Constitutionnel.</center> Grand escalier d'honneur. Les stucs.
Conseil Constitutionnel.
Grand escalier d'honneur. Les stucs.
42
<center>Conseil Constitutionnel.</center> L'actuelle salle à manger du conseil était en fait l'antichambre de la salle à manger des appartements de Marie-Clotilde de Savoie, qui se trouve derrière les portes du fond. C'est aujourd'hui la salle Mounet-Sully, occupée par la Comédie-Française. Cette pièce est la seule à avoir conservé intégralement son décor de Fontaine de 1830, avec son plafond à caissons agrémentés de grecques et rosaces, son plancher marqueté à la flamande et ses stucs muraux qui rappellent ceux du grand escalier.
Conseil Constitutionnel.
L'actuelle salle à manger du conseil était en fait l'antichambre de la salle à manger des appartements de Marie-Clotilde de Savoie, qui se trouve derrière les portes du fond. C'est aujourd'hui la salle Mounet-Sully, occupée par la Comédie-Française. Cette pièce est la seule à avoir conservé intégralement son décor de Fontaine de 1830, avec son plafond à caissons agrémentés de grecques et rosaces, son plancher marqueté à la flamande et ses stucs muraux qui rappellent ceux du grand escalier.
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<center>Conseil Constitutionnel.</center> Salle à manger. Sur la table Louis-Philippe en acajou verni, contemporaine de la construction de la pièce, soupière en porcelaine de Sèvres aux couleurs de la vaisselle du conseil constitutionnel.
Conseil Constitutionnel.
Salle à manger. Sur la table Louis-Philippe en acajou verni, contemporaine de la construction de la pièce, soupière en porcelaine de Sèvres aux couleurs de la vaisselle du conseil constitutionnel.
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<center>Conseil Constitutionnel.</center> Salle à manger. Parquet, seul vestige de la décoration initiale bâtiment (1830) ; préservé de l'incendie de 1871, ce parquet unique composé de trois essences de bois (panneaux en hêtre, cabochon en acajou et baguettes en bois exotique teinté) a été entièrement restauré en 2010.
Conseil Constitutionnel.
Salle à manger. Parquet, seul vestige de la décoration initiale bâtiment (1830) ; préservé de l'incendie de 1871, ce parquet unique composé de trois essences de bois (panneaux en hêtre, cabochon en acajou et baguettes en bois exotique teinté) a été entièrement restauré en 2010.
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<center>Conseil Constitutionnel.</center> Salle à manger. Poignées de porte.
Conseil Constitutionnel.
Salle à manger. Poignées de porte.
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<center>Conseil Constitutionnel.</center> Salle à manger.  Plafond à caissons agrémentés de grecques et rosaces.
Conseil Constitutionnel.
Salle à manger. Plafond à caissons agrémentés de grecques et rosaces.
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<center>Conseil Constitutionnel.</center> Salle à manger.
Conseil Constitutionnel.
Salle à manger.
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<center>Conseil Constitutionnel.</center> Historiquement, le grand salon est un salon de réception devenu salle des aides de camp sous le second empire, puis salle d'audience de la deuxième chambre de la Cour des Comptes. Sa décoration d'origine, œuvre de Fontaine, a été remaniée en 1859 par Chabrol. Le salon sert aujourd'hui pour les réceptions officielles du conseil constitutionnel, accueil de délégations étrangères, colloques. Son usage le plus prestigieux est la proclamation du résultat de l'élection présidentielle.
Conseil Constitutionnel.
Historiquement, le grand salon est un salon de réception devenu salle des aides de camp sous le second empire, puis salle d'audience de la deuxième chambre de la Cour des Comptes. Sa décoration d'origine, œuvre de Fontaine, a été remaniée en 1859 par Chabrol. Le salon sert aujourd'hui pour les réceptions officielles du conseil constitutionnel, accueil de délégations étrangères, colloques. Son usage le plus prestigieux est la proclamation du résultat de l'élection présidentielle.
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<center>Conseil Constitutionnel.</center> Grand salon.
Conseil Constitutionnel.
Grand salon.
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<center>Conseil Constitutionnel.</center> Grand salon.
Conseil Constitutionnel.
Grand salon.
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<center>Conseil Constitutionnel.</center> Grand salon. Médaillon représentant le profil de l'empereur Napoléon III et de son épouse, l'impératrice Eugénie.
Conseil Constitutionnel.
Grand salon. Médaillon représentant le profil de l'empereur Napoléon III et de son épouse, l'impératrice Eugénie.
52
<center>Conseil Constitutionnel.</center> Grand salon. Table à cartes d'état-major fabriqué sur ordre de Napoléon Ier pour l'un de ses maréchaux. Meuble entièrement chevillé, il est démontable et était transporté sur les champs de bataille.
Conseil Constitutionnel.
Grand salon. Table à cartes d'état-major fabriqué sur ordre de Napoléon Ier pour l'un de ses maréchaux. Meuble entièrement chevillé, il est démontable et était transporté sur les champs de bataille.
53
<center>Conseil Constitutionnel.</center> Grand salon.
Conseil Constitutionnel.
Grand salon.
54
<center>Conseil Constitutionnel.</center> Grand salon. Deux tentures (1668 – 1682) de la série des Maisons royales créées par Le Brun et tissées par la manufacture des Gobelins pour le roi Louis XIV. À gauche le mois de septembre : vue du château de Chambord.
Conseil Constitutionnel.
Grand salon. Deux tentures (1668 – 1682) de la série des Maisons royales créées par Le Brun et tissées par la manufacture des Gobelins pour le roi Louis XIV. À gauche le mois de septembre : vue du château de Chambord.
55
<center>Conseil Constitutionnel.</center> Grand salon. A droite, le mois de juin : vue du château de Fontainebleau.
Conseil Constitutionnel.
Grand salon. A droite, le mois de juin : vue du château de Fontainebleau.
56
<center>Conseil Constitutionnel.</center> Grand salon. Table à gibier Louis XVI en bois doré, fauteuils Empire tirés des collections du mobilier national.
Conseil Constitutionnel.
Grand salon. Table à gibier Louis XVI en bois doré, fauteuils Empire tirés des collections du mobilier national.
57
<center>Conseil Constitutionnel.</center> Grand salon.
Conseil Constitutionnel.
Grand salon.
58
<center>Conseil Constitutionnel.</center> Grand salon.
Conseil Constitutionnel.
Grand salon.
59
<center>Conseil Constitutionnel.</center> Grand salon.
Conseil Constitutionnel.
Grand salon.
60
<center>Conseil Constitutionnel.</center> Grand salon.
Conseil Constitutionnel.
Grand salon.
61
<center>Conseil Constitutionnel.</center> Grand salon. Vue sur la cour d'honneur. A droite, un des portiques de la galerie d'Orléans.
Conseil Constitutionnel.
Grand salon. Vue sur la cour d'honneur. A droite, un des portiques de la galerie d'Orléans.
62
<center>Conseil Constitutionnel.</center> Le petit salon constituait l'entrée dans les appartements privés de la famille Napoléon. À l'instar du grand salon, il a été redécoré par Chabrol pour accueillir Marie-Clotilde de Savoie.
Conseil Constitutionnel.
Le petit salon constituait l'entrée dans les appartements privés de la famille Napoléon. À l'instar du grand salon, il a été redécoré par Chabrol pour accueillir Marie-Clotilde de Savoie.
63
<center>Conseil Constitutionnel.</center> Le petit salon.
Conseil Constitutionnel.
Le petit salon.
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<center>Conseil Constitutionnel.</center> Le petit salon.
Conseil Constitutionnel.
Le petit salon.
65
<center>Conseil Constitutionnel.</center> Candélabres Directoire.
Conseil Constitutionnel.
Candélabres Directoire.
66
<center>Conseil Constitutionnel.</center> Le petit salon.
Conseil Constitutionnel.
Le petit salon.
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<center>Conseil Constitutionnel.</center> Le petit salon.
Conseil Constitutionnel.
Le petit salon.
68
<center>Conseil Constitutionnel.</center> Corot (1796. 1875). Les marécages à la tour carrée.
Conseil Constitutionnel.
Corot (1796. 1875). Les marécages à la tour carrée.
69
<center>Conseil Constitutionnel.</center> Corot. Le pêcheur en barque sur l'étang.
Conseil Constitutionnel.
Corot. Le pêcheur en barque sur l'étang.
70
<center>Conseil Constitutionnel.</center> Léopold Leprince. La chasse.
Conseil Constitutionnel.
Léopold Leprince. La chasse.
71
<center>Conseil Constitutionnel.</center> Léopold Leprince. La pêche.
Conseil Constitutionnel.
Léopold Leprince. La pêche.
72
<center>Conseil Constitutionnel.</center> La salle des séances du conseil constitutionnel était au XIXe siècle le salon de travail de Marie-Clotilde de Savoie. Aujourd'hui, c'est ici que les membres du conseil prennent leurs décisions à huis clos et que se tiennent les audiences de Question prioritaire de constitutionnalité. Les membres sont placés selon leur ancienneté au conseil constitutionnel et selon le rang protocolaire de l'autorité qui les a nommés. Le président siège au centre du fer à cheval. Le secrétaire général et le service juridique sont assis derrière les membres.
Conseil Constitutionnel.
La salle des séances du conseil constitutionnel était au XIXe siècle le salon de travail de Marie-Clotilde de Savoie. Aujourd'hui, c'est ici que les membres du conseil prennent leurs décisions à huis clos et que se tiennent les audiences de Question prioritaire de constitutionnalité. Les membres sont placés selon leur ancienneté au conseil constitutionnel et selon le rang protocolaire de l'autorité qui les a nommés. Le président siège au centre du fer à cheval. Le secrétaire général et le service juridique sont assis derrière les membres.
73
<center>Conseil Constitutionnel.</center> La salle des séances. Pendule Empire en bronze doré.
Conseil Constitutionnel.
La salle des séances. Pendule Empire en bronze doré.
74
<center>Conseil Constitutionnel.</center> La salle des séances. Fermeture de fenêtre.
Conseil Constitutionnel.
La salle des séances. Fermeture de fenêtre.
75
<center>Conseil Constitutionnel.</center> La salle des séances. Son décor en style pompéien, peint en 1860, représente des motifs floraux agrémentés d'amours et d'allégories de saison. C'est la seule pièce où les fenêtres comportent des décors.
Conseil Constitutionnel.
La salle des séances. Son décor en style pompéien, peint en 1860, représente des motifs floraux agrémentés d'amours et d'allégories de saison. C'est la seule pièce où les fenêtres comportent des décors.
76
<center>Conseil Constitutionnel.</center> La salle des séances. Monogramme de Marie-Clotilde.
Conseil Constitutionnel.
La salle des séances. Monogramme de Marie-Clotilde.
77
<center>Conseil Constitutionnel.</center> La salle des séances.
Conseil Constitutionnel.
La salle des séances.
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<center>Conseil Constitutionnel.</center> La salle des séances.
Conseil Constitutionnel.
La salle des séances.
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<center>Conseil Constitutionnel.</center> La salle des séances.
Conseil Constitutionnel.
La salle des séances.
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<center>Conseil Constitutionnel.</center> La salle des séances.
Conseil Constitutionnel.
La salle des séances.
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<center>Conseil Constitutionnel.</center> La salle des séances.
Conseil Constitutionnel.
La salle des séances.
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<center>Conseil Constitutionnel.</center> La salle des séances.
Conseil Constitutionnel.
La salle des séances.
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<center>Conseil Constitutionnel.</center> La salle des séances.
Conseil Constitutionnel.
La salle des séances.
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<center>Conseil Constitutionnel.</center> La salle des séances.
Conseil Constitutionnel.
La salle des séances.
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<center>Conseil Constitutionnel.</center>
Conseil Constitutionnel.
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<center>Conseil Constitutionnel.</center>
Conseil Constitutionnel.
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<center>Conseil Constitutionnel.</center> Ce salon d'angle, ancienne grande chambre à coucher du duc de Chartres, fils aîné du duc d'Orléans, puis de Marie-Clotilde de Savoie, est aujourd'hui le bureau du Président du Conseil constitutionnel.
Conseil Constitutionnel.
Ce salon d'angle, ancienne grande chambre à coucher du duc de Chartres, fils aîné du duc d'Orléans, puis de Marie-Clotilde de Savoie, est aujourd'hui le bureau du Président du Conseil constitutionnel.
88
<center>Conseil Constitutionnel.</center> Bureau du Président du Conseil constitutionnel.
Conseil Constitutionnel.
Bureau du Président du Conseil constitutionnel.
89
<center>Conseil Constitutionnel.</center> Bureau du Président du Conseil constitutionnel. Tapis d'Aubusson Empire.
Conseil Constitutionnel.
Bureau du Président du Conseil constitutionnel. Tapis d'Aubusson Empire.
90
<center>Conseil Constitutionnel.</center> Bureau du Président du Conseil constitutionnel. Huile sur toile de 1967, du peintre Zao Wou-Ki
Conseil Constitutionnel.
Bureau du Président du Conseil constitutionnel. Huile sur toile de 1967, du peintre Zao Wou-Ki
91
<center>Conseil Constitutionnel.</center> Bureau du Président du Conseil constitutionnel. Bustes de Marianne (collection personnelle du président Jean-Louis Debré).
Conseil Constitutionnel.
Bureau du Président du Conseil constitutionnel. Bustes de Marianne (collection personnelle du président Jean-Louis Debré).
92
<center>Conseil Constitutionnel.</center> Bureau du Président du Conseil constitutionnel.
Conseil Constitutionnel.
Bureau du Président du Conseil constitutionnel.
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<center>Conseil Constitutionnel.</center> Bureau du Président du Conseil constitutionnel.
Conseil Constitutionnel.
Bureau du Président du Conseil constitutionnel.
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<center>Conseil Constitutionnel.</center> Bureau du Président du Conseil constitutionnel.
Conseil Constitutionnel.
Bureau du Président du Conseil constitutionnel.
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<center>Conseil Constitutionnel.</center> Bureau du Président du Conseil constitutionnel.
Conseil Constitutionnel.
Bureau du Président du Conseil constitutionnel.
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<center>Conseil Constitutionnel.</center> Bureau du Président du Conseil constitutionnel.
Conseil Constitutionnel.
Bureau du Président du Conseil constitutionnel.
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<center>Conseil Constitutionnel.</center> Bureau du Président du Conseil constitutionnel.
Conseil Constitutionnel.
Bureau du Président du Conseil constitutionnel.
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<center>Conseil Constitutionnel.</center> Bureau du Président du Conseil constitutionnel.
Conseil Constitutionnel.
Bureau du Président du Conseil constitutionnel.
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<center>Conseil Constitutionnel.</center>
Conseil Constitutionnel.
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<center>Conseil Constitutionnel.</center>
Conseil Constitutionnel.
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<center>Conseil Constitutionnel.</center> Oratoire.
Conseil Constitutionnel.
Oratoire.
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<center>Conseil Constitutionnel.</center> Oratoire. Lampe de mosquées en onyx.
Conseil Constitutionnel.
Oratoire. Lampe de mosquées en onyx.
103
<center>Conseil Constitutionnel.</center> Oratoire.
Conseil Constitutionnel.
Oratoire.
104
<center>Le ministère de la culture.</center><center>Le ministère de la culture.</center> Façade sur la rue Saint Honoré. Résille d'acier inoxydable de Francis Soler et Frédéric Druot.
Le ministère de la culture.
Le ministère de la culture.
Façade sur la rue Saint Honoré. Résille d'acier inoxydable de Francis Soler et Frédéric Druot.
105
<center>Le ministère de la culture.</center><center>Le ministère de la culture.</center> Emplacement de la collégiale Saint-Honoré.
Le ministère de la culture.
Le ministère de la culture.
Emplacement de la collégiale Saint-Honoré.
106
<center>Le ministère de la culture.</center><center>Le ministère de la culture.</center> La résille d'acier inoxydable de Francis Soler enveloppe le ministère de la culture. Les entrelacs de métal découpés au laser s'harmonisent avec les toits de zinc et les nuages du ciel de Paris. C'est une touche baroque, presque art nouveau. Son motif abstrait, d'après Francis Soler, vient  d'un tableau de la Renaissance italienne, de Giulio Romano du palais du Té à Mantoue. L'architecte a déformé les personnages par ordinateur jusqu'à obtenir des arabesques où ils se dissolvent. La fine dentelle d'acier voile et dévoile la façade dans un même mouvement. Légère et puissante, elle enserre le batîment du premier étage aux combles et l'ancre ainsi dans le sol parisien. De l'intérieur, la résille argentée ne gêne pas la vue mais crée des jeux de lumière suivant le ciel changeant de Paris. Elle permet de voir sans être vu, selon le principe des moucharabiehs arabes.
Le ministère de la culture.
Le ministère de la culture.
La résille d'acier inoxydable de Francis Soler enveloppe le ministère de la culture. Les entrelacs de métal découpés au laser s'harmonisent avec les toits de zinc et les nuages du ciel de Paris. C'est une touche baroque, presque art nouveau. Son motif abstrait, d'après Francis Soler, vient d'un tableau de la Renaissance italienne, de Giulio Romano du palais du Té à Mantoue. L'architecte a déformé les personnages par ordinateur jusqu'à obtenir des arabesques où ils se dissolvent. La fine dentelle d'acier voile et dévoile la façade dans un même mouvement. Légère et puissante, elle enserre le batîment du premier étage aux combles et l'ancre ainsi dans le sol parisien. De l'intérieur, la résille argentée ne gêne pas la vue mais crée des jeux de lumière suivant le ciel changeant de Paris. Elle permet de voir sans être vu, selon le principe des moucharabiehs arabes.
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<center>Le ministère de la culture.</center><center>Le ministère de la culture.</center> Résille d'acier inoxydable de Francis Soler.
Le ministère de la culture.
Le ministère de la culture.
Résille d'acier inoxydable de Francis Soler.
108
<center>Le ministère de la culture.</center>Le 26 octobre 1660, Molière joue chez le cardinal Mazarin, malade, en présence du roi, qui lui attribue une nouvelle salle appartenant à la couronne, et donc gratuite elle aussi, celle du Palais-Royal. Le théâtre, construit par le cardinal Richelieu vingt ans plus tôt, est délabré ; la salle doit être refaite. Philippe d'Orléans convainc le Roi de la restaurer et de l'attribuer à la troupe de Molière. Après des travaux effectués sous la direction d’Antoine de Ratabon, surintendant général des bâtiments, elle rouvre le 20 janvier 1661. En 1673, mort de Molière et disparition de son théâtre, remplacé par l'opéra de Lulli. Cette salle se trouvait vraisemblablement à l'emplacement de l'actuelle salle du contentieux du conseil d'état.
Le ministère de la culture.
Le 26 octobre 1660, Molière joue chez le cardinal Mazarin, malade, en présence du roi, qui lui attribue une nouvelle salle appartenant à la couronne, et donc gratuite elle aussi, celle du Palais-Royal. Le théâtre, construit par le cardinal Richelieu vingt ans plus tôt, est délabré ; la salle doit être refaite. Philippe d'Orléans convainc le Roi de la restaurer et de l'attribuer à la troupe de Molière. Après des travaux effectués sous la direction d’Antoine de Ratabon, surintendant général des bâtiments, elle rouvre le 20 janvier 1661. En 1673, mort de Molière et disparition de son théâtre, remplacé par l'opéra de Lulli. Cette salle se trouvait vraisemblablement à l'emplacement de l'actuelle salle du contentieux du conseil d'état.
109
<center>Le ministère de la culture.</center>Dôme qui surmonte l'escalier d'honneur construit par Constant d'Ivry.
Le ministère de la culture.
Dôme qui surmonte l'escalier d'honneur construit par Constant d'Ivry.
110
<center>Le ministère de la culture.</center> Salle des conflits. Il s'agit de l'ancienne salle à manger de la duchesse d'Orléans, aménagée par Contant d'Ivry. Elle fait partie du conseil d'état.
Le ministère de la culture.
Salle des conflits. Il s'agit de l'ancienne salle à manger de la duchesse d'Orléans, aménagée par Contant d'Ivry. Elle fait partie du conseil d'état.
111
<center>Le ministère de la culture.</center> Salle des conflits.
Le ministère de la culture.
Salle des conflits.
112
<center>Hôtel de Mélusine.</center> Le nom de cet hôtel est dû à une tapisserie. Il date du temps de Louis XIII, il a un beau balcon soutenu par des consoles à têtes de lions.
Hôtel de Mélusine.
Le nom de cet hôtel est dû à une tapisserie. Il date du temps de Louis XIII, il a un beau balcon soutenu par des consoles à têtes de lions.
113
<center>Palais Royal.</center> Angle de la rue de Valois.
Palais Royal.
Angle de la rue de Valois.
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<center>Palais Royal.</center> Place de Valois.
Palais Royal.
Place de Valois.
115
<center>Autour du Palais Royal. </center> Les fortifications de Charles V se trouvaient ici, à la place du Palais-Royal. Richelieu a acheté tous ces terrains et fit bâtir le palais de Rambouillet qui devint le Palais-Royal puis les Orléans vont restreindre l'étendue de ce palais en traçant des rues tout autour et en l’urbanisant.
Autour du Palais Royal.
Les fortifications de Charles V se trouvaient ici, à la place du Palais-Royal. Richelieu a acheté tous ces terrains et fit bâtir le palais de Rambouillet qui devint le Palais-Royal puis les Orléans vont restreindre l'étendue de ce palais en traçant des rues tout autour et en l’urbanisant.
116
<center>La Comédie Française</center> Juste devant la Comédie Française, une drôle bouche de métro : c’est le « Kiosque des Noctambules », une œuvre construite en 2000 par Jean-Michel Othoniel pour célébrer le centenaire du métro parisien.  
Othoniel est celui qui a fait la croix de la chapelle de Tadao Ando, au château Lacoste.
La Comédie Française
Juste devant la Comédie Française, une drôle bouche de métro : c’est le « Kiosque des Noctambules », une œuvre construite en 2000 par Jean-Michel Othoniel pour célébrer le centenaire du métro parisien. Othoniel est celui qui a fait la croix de la chapelle de Tadao Ando, au château Lacoste.
117
<center>La Comédie Française</center> Les deux dômes rouges et bleus de la bouche de métro représentent le jour et la nuit. Toute en globes de verres enfilés sur une structure d’aluminium et surmontée de deux petites statues de la vierge, cette bouche de métro surprend dans le quartier et son style est controversé.
La Comédie Française
Les deux dômes rouges et bleus de la bouche de métro représentent le jour et la nuit. Toute en globes de verres enfilés sur une structure d’aluminium et surmontée de deux petites statues de la vierge, cette bouche de métro surprend dans le quartier et son style est controversé.
118
<center>La Comédie Française</center> Escalier avec les bustes de Corneille, Molière, Racine. La Comédie-Française ou Théâtre-Français est une institution culturelle française fondée en 1680 et résidant depuis 1799 salle Richelieu au cœur du Palais-Royal
La Comédie Française
Escalier avec les bustes de Corneille, Molière, Racine. La Comédie-Française ou Théâtre-Français est une institution culturelle française fondée en 1680 et résidant depuis 1799 salle Richelieu au cœur du Palais-Royal
119
<center>La Comédie Française</center> Foyer des artistes.
La Comédie Française
Foyer des artistes.
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<center>La Comédie Française</center> Escalier d'honneur.
La Comédie Française
Escalier d'honneur.
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<center>La Comédie Française</center> Escalier d'honneur.
La Comédie Française
Escalier d'honneur.
122
<center>La Comédie Française</center> Le « Fauteuil de Molière » dans lequel il a agonisé alors qu'il interprétait le rôle d'Argan lors d'une représentation de sa dernière pièce Le Malade imaginaire.
La Comédie Française
Le « Fauteuil de Molière » dans lequel il a agonisé alors qu'il interprétait le rôle d'Argan lors d'une représentation de sa dernière pièce Le Malade imaginaire.
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<center>La Comédie Française</center>
La Comédie Française
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<center>La Comédie Française</center> La Salle Richelieu a été construite entre 1786 et 1790 par l’architecte Victor Louis, dans le style néoclassique, et agrandie sous le Second Empire. Elle a connu de nombreuses transformations au cours de son histoire, répondant aux impératifs des XIXe et XXe siècles en quête permanente de confort pour les spectateurs, de technicité et de mise au goût du jour (velours, moquettes, taffetas...). Ces modifications ont entraîné peu à peu une réduction significative des qualités acoustiques de la salle.
La Comédie Française
La Salle Richelieu a été construite entre 1786 et 1790 par l’architecte Victor Louis, dans le style néoclassique, et agrandie sous le Second Empire. Elle a connu de nombreuses transformations au cours de son histoire, répondant aux impératifs des XIXe et XXe siècles en quête permanente de confort pour les spectateurs, de technicité et de mise au goût du jour (velours, moquettes, taffetas...). Ces modifications ont entraîné peu à peu une réduction significative des qualités acoustiques de la salle.
125
<center>La Comédie Française</center> La restauration de 2012 a eu pour objectif de retrouver une qualité acoustique, un rythme et des séquences architecturales, un décor plus vif, moins cossu et velouté, en utilisant principalement le bois comme surface réfléchissante du son, et en se référant aux architectures et décors antérieurs de la salle. Matière première des théâtres, à l’instar des instruments à cordes, le bois a été utilisé pour les parquets et les surfaces verticales. Ces travaux de rénovation, confiés à Sophie Bourgeois, directeur du Bâtiment et des Équipements de la Comédie-Française, ont été réalisés par Christophe Bottineau, l’architecte en chef des Monuments historiques.
La Comédie Française
La restauration de 2012 a eu pour objectif de retrouver une qualité acoustique, un rythme et des séquences architecturales, un décor plus vif, moins cossu et velouté, en utilisant principalement le bois comme surface réfléchissante du son, et en se référant aux architectures et décors antérieurs de la salle. Matière première des théâtres, à l’instar des instruments à cordes, le bois a été utilisé pour les parquets et les surfaces verticales. Ces travaux de rénovation, confiés à Sophie Bourgeois, directeur du Bâtiment et des Équipements de la Comédie-Française, ont été réalisés par Christophe Bottineau, l’architecte en chef des Monuments historiques.
126
<center>La Comédie Française</center> Salle Richelieu.
La Comédie Française
Salle Richelieu.
127
<center>La Comédie Française</center> Salle Richelieu. Plafond peint par Albert Besnard (1919), lustre de 140 ampoules.
La Comédie Française
Salle Richelieu. Plafond peint par Albert Besnard (1919), lustre de 140 ampoules.
128
<center>Autour du Palais Royal. </center> Immeuble de rapport néo-classique construit vers 1769-1770 à l'emplacement de la maison où est mort Molière en 1673.
Autour du Palais Royal.
Immeuble de rapport néo-classique construit vers 1769-1770 à l'emplacement de la maison où est mort Molière en 1673.
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<center>Autour du Palais Royal. </center> Arrière d'une maison semblable à celle de Molière.
Autour du Palais Royal.
Arrière d'une maison semblable à celle de Molière.
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<center>Autour du Palais Royal. </center>La fontaine Molière. Édifiée en 1844, la fontaine est l'œuvre de plusieurs sculpteurs sous la direction de l'architecte Louis Tullius Joachim Visconti et de l'entrepreneur Antoine Vivenel qui réaliseront aussi la fontaine de la place Saint-Sulpice. Au niveau inférieur des mascarons à tête de lion crachent l'eau dans une vasque semi-circulaire.
Autour du Palais Royal.
La fontaine Molière. Édifiée en 1844, la fontaine est l'œuvre de plusieurs sculpteurs sous la direction de l'architecte Louis Tullius Joachim Visconti et de l'entrepreneur Antoine Vivenel qui réaliseront aussi la fontaine de la place Saint-Sulpice. Au niveau inférieur des mascarons à tête de lion crachent l'eau dans une vasque semi-circulaire.
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<center>Autour du Palais Royal. </center>La statue principale en bronze, trônant sous un portique à fronton imposant, représente Molière assis et est due au sculpteur Bernard-Gabriel Seurre (1795 - 1875), et réalisée par la fonderie Eck et Durand. Deux femmes en marbre, la Comédie sérieuse, à gauche, et la Comédie légère, à droite, sont disposées en contrebas de chaque côté et sont l'œuvre de Jean-Jacques Pradier (1792 - 1852) : elles tiennent chacune un parchemin où sont listées les œuvres du grand dramaturge.
Autour du Palais Royal.
La statue principale en bronze, trônant sous un portique à fronton imposant, représente Molière assis et est due au sculpteur Bernard-Gabriel Seurre (1795 - 1875), et réalisée par la fonderie Eck et Durand. Deux femmes en marbre, la Comédie sérieuse, à gauche, et la Comédie légère, à droite, sont disposées en contrebas de chaque côté et sont l'œuvre de Jean-Jacques Pradier (1792 - 1852) : elles tiennent chacune un parchemin où sont listées les œuvres du grand dramaturge.
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