Le Palais de Justice, la place Dauphine, la Sainte Chapelle, la Conciergerie, le Nouveau Palais de Justice, le Parc Martin-Luther-King, le Square des Batignolles.
La Sainte-Chapelle.
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La Sainte-Chapelle. A gauche, en entrant.Quatre statues des apôtres sont anciennes (XIVe s.). Quatre ont été reconstituées d'après les originaux qui existaient encore, mais brisés en plusieurs endroits. Deux qui manquaient ont été refaites.
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La Sainte-Chapelle. Sur des culs-de-lampe adossés aux piliers, les statues des Apôtres portent des croix de consécration. Saint Jean.
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La Sainte-Chapelle. A droite, bas du vitrail du livre des nombres.
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La Sainte-Chapelle. A gauche, livre des nombres. A droite, Deutéronome et Josué.
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La Sainte-Chapelle. Saint Paul.
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La Sainte-Chapelle. Saint Pierre.
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La Sainte-Chapelle. A droite, près du choeur.
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La Sainte-Chapelle.
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La Sainte-Chapelle.
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La Sainte-Chapelle. A droite, en entrant.
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La Sainte-Chapelle. Deux niches, ouvertes sous les fenêtres, à dr. et à g., étaient les places d'honneur réservées au roi, à la reine Blanche de Castille et aux membres de la famille royale. Au-dessus, les anges encadrent un Christ bénissant. Ces sculptures rappellent que le roi est l'oint du Seigneur.
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La Sainte-Chapelle. Sous les fenêtres court une arcature reposant sur un banc continu, et dont les quatre-feuilles encadrent des sculptures représentant des scènes de martyres. Dans les écoinçons, des anges accueillent ces martyrs.
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La Sainte-Chapelle. Les 100 chapiteaux" à décor de feuillages des murs latéraux sont tous différents. Aux écoinçons" des arcatures, les anges rappellent les 42 scènes de martyres figurant dans les quadrilobes. Saint Matthias, lapidé puis décapité.
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La Sainte-Chapelle. Saint Denis.
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La Sainte-Chapelle. Saint Laurent, Saint Sébastien.
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La Sainte-Chapelle.
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La Sainte-Chapelle. A droite, saint Etienne.
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La Sainte-Chapelle. Le portail s'ouvre sous une arcade brisée, et deux arcades plus étroites en tiers-point la flanquent. Les tympans de ces trois arcades ont été peints par Steinheil, qui n'a pu s'appuyer sur rien d'existant, car la présence de la tribune d'orgue avait fait que ce mur fût resté vierge. Les motifs sont les trois scènes de sacrifice de l'Ancien Testament ; un Christ bénissant flanqué d'anges en prière et encadré des prophètes Isaïe et Jérémie
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La Sainte-Chapelle.
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La Sainte-Chapelle. Le sacrifice d'Abraham.
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La Sainte-Chapelle. L'immolation de l'agneau pascal ; le sang sur les maisons des Hébreux (afin que l'ange de la mort épargne les premiers-nés) ; et le serpent d'airain de Moïse dans le désert.
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La Sainte-Chapelle. La grande rose, qui date de Charles VIII, est divisée en 86 panneaux. Elle illustre le livre prophétique de saint Jean : l'Apocalypse, représentée symboliquement face à la Passion du Christ, dans le vitrail axial du chœur. Au centre de la rose, le Christ revient en gloire à la fin des Temps pour juger les vivants et les morts.
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La Sainte-Chapelle.
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La Conciergerie. La salle des Gens d'armes. La Conciergerie tient son nom du concierge, à qui le roi confie les droits de Justice sur la demeure royale et ses dépendances. Du palais capétien de Philippe le Bel subsistent de rares salles gothiques, témoins des fastes royaux du XIVe siècle. Les salles dites «révolutionnaires» évoquent le régime de la Terreur avec, en particulier, la cellule reconstituée de la reine Marie Antoinette.
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La Conciergerie. La salle des Gens d'armes. Au VIe siècle, Clovis, premier roi des Francs, installe sur l'île de la Cité sa demeure royale. Cinq siècles plus tard, Hugues Capet, premier roi capétien, établit son conseil et son administration dans le palais de la Cité qui devient ainsi le siège du pouvoir royal. Au XIVe siècle, poursuivant l'œuvre de son grand père Saint Louis, Philippe IV le Bel fait du Palais un prestigieux symbole de la monarchie, qui deviendra le siège du Parlement de Paris. À la fin du XIVe siècle, Charles V quitte la demeure royale de la Cité pour l'hôtel Saint-Pol, détruit depuis, après l'assassinat des conseillers de son père. Il charge un intendant ou « concierge », doté de pouvoirs de justice, d'administrer le Palais et la prison. De nombreux prisonniers d'Etat y séjournent tel Ravaillac, meurtrier d'Henri IV. Plus tard, le Tribunal révolutionnaire siège au Palais et en renforce le caractère carcéral.
Les parties basses, seules subsistantes aujourd'hui, étaient réservées à la garde royale et aux nombreux personnels (clercs, officiers et domestiques) au service du souverain et de sa famille, soit environ 2 000 personnes. Le sol des salles médiévales est resté au niveau du XIVe siècle.
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La Conciergerie. La salle des Gens d'armes, construite dès 1302, sous Philippe le Bel, est un exemple unique en Europe d'architecture civile gothique. Composée de quatre « nefs » voûtées d'ogives, la salle était largement éclairée par des baies géminées dont les traces sont visibles sur le mur de gauche. Quatre travées Nord-Est: dédoublement des colonnes de renfort.
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La Conciergerie. La salle des Gens d'armes. Piliers médians et grandes arcades: supports et arcs renforcés.
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La Conciergerie. La salle des Gens d'armes.
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La Conciergerie. La salle des Gens d'armes.
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La Conciergerie. La salle des Gens d'armes. La Grand'Salle d'apparat du palais, située à l'étage, aujourd'hui disparue, était desservie par des escaliers en vis dont subsiste un exemple sur le côté droit de la salle.
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La Conciergerie. La salle des Gens d'armes. Vestiges de l'escalier médiéval qui assurait la communication entre la Grand'salle Haute et la Salle Basse du Palais de la Cité.
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La Conciergerie. La salle des Gens d'armes. Sur le mur de gauche est encore présenté un fragment de la table de marbre noir utilisée lors des fastueuses réceptions que la monarchie capétienne donnait dans la Grand'Salle d'apparat du palais, située à l'étag
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La Conciergerie. La salle des Gens d'armes.
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La Conciergerie. La salle des Gens d'armes. Quatre cheminées chauffaient ce vaste réfectoire.
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La Conciergerie. Salle des gardes. XIVe s. Réaménagements dans la seconde moitié du XIXe s. Cette salle constitue le soubassement de la Grand'Chambre. Elle communiquait à l’origine avec le Préau du Roi ou « petit-Jardin», situé à l’Ouest.
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La Conciergerie. La salle des Gardes est contemporaine de la salle des Gens d'armes. Les chapiteaux du pilier central figureraient Eloïse et Abélard. Cette salle servait d'antichambre à la Grand' chambre du roi à l'étage, aujourd'hui disparue, où celui-ci tenait son conseil et les « lits de justice ». Le Tribunal révolutionnaire y siégea en 1793.
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La Conciergerie. Salle des gardes.
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La Conciergerie. Salle des gardes.
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La Conciergerie. La rue de Paris tire son nom de monsieur de Paris, bourreau de l'époque révolutionnaire, et servit à l'incarcération des pailleux. Cet espace faisait autrefois partie intégrante de la salle des Gens d'armes, mais fut isolé et surélevé au XVe siècle.
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La Conciergerie. La rue de Paris tire son nom de monsieur de Paris, bourreau de l'époque révolutionnaire, et servit à l'incarcération des pailleux. Cet espace faisait autrefois partie intégrante de la salle des Gens d'armes, mais fut isolé et surélevé au XVe siècle.
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La Conciergerie. Le concierge.
Le responsable de la Conciergerie portait le simple titre de gardien ou de concierge. Il veillait à la sécurité, à la salubrité et à l'approvisionnement de la prison. La nourriture venait de l'extérieur, mais il avait la charge de la distribution, qui était complexe (il y eut ici jusqu'à 800 prisonniers). La place de gardien était dangereuse. En mai 1794, le concierge d'une prison de Paris sera condamné à mort pour concussion et mauvais traitements envers les détenus.
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La Conciergerie. La "salle de la toilette" était celle où les aides du bourreau (les fameux Sanson pendant la Révolution) préparaient les condamnés à l'exécution.
Elle était peut-être située ici, mais plus probablement juste derrière la grille murée (à votre droite) aujourd'hui l'extrémité du corridor central.
C'est là que les condamnés remettaient les derniers objets en leur possession, puis on leur liait les mains derrière le dos, on les tondait à ras de la nuque et on échancrait largement le col de leur chemise.
Ensuite on les dirigeait vers la cour du Mai où attendaient les charrettes qui devaient les conduire à la guillotine.
Cette grille marque remplacement du guichet du greffe (aujourd'hui muré), qui constituait aux XVIIe et XVIIIe siècles l'unique entrée de la Conciergerie.
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La Conciergerie. Cette grille marque remplacement du guichet du greffe (aujourd'hui muré), qui constituait aux XVIIe et XVIIIe siècles l'unique entrée de la Conciergerie.
C'est par la cour principale du palais, dite cour du Mai, qu’on accédait, en contrebas de l'escalier, à l'entrée de la prison.
C'est là notamment qu'attendaient les charrettes emmenant les condamnés au lieu de leur exécution.
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La Conciergerie. À l'étage, dans une pièce à gauche de l'escalier, figure la liste des prisonniers incarcérés à la Conciergerie pendant la Terreur
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La Conciergerie. Le couloir des prisonniers constituait l'axe principal de la prison, dans lequel les détenus circulaient à leur guise. Sombre et étroit, il distribuait sur son parcours de nombreuses pièces : la salle du guichet, le bureau du concierge, le greffe, l’arrière-greffe, le parloir, une pièce de repos pour les guichetiers, l’infirmerie, la chapelle, quelques cellules pour femmes... On y a reconstitué le bureau du greffier, chargé d'inscrire les mouvements de détenus sur les registres ; celui du concierge devenu, sous la Révolution, responsable des prisonniers ; la salle de la toilette où les condamnés étaient dépouillés de leurs objets personnels avant leur exécution.
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La Conciergerie. La pistole.
Moyennant finance, les prisonniers pouvaient obtenir une place dans une " chambre à la pistole " généralement de petites dimensions, dans laquelle étaient disposés quelques lits. Ces " privilégiés " pouvaient du moins dormir en évitant la promiscuité et les odeurs du quartier des " pailleux "
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La Conciergerie. Les pailleux.
Le quartier des ''pailleux'', situé au rez-de-chaussée, était constitué d'une suite de vastes salles dans lesquelles on pénétrait par la " rue de Paris ''.
Couchaient chez les '' pailleux ", c'est-à-dire sur la paille, tous ceux qui n'avaient pas les moyens d'obtenir - à grand prix - une chambre '' à la pistole ''.
Les prisonniers s'y entassaient par centaines, dans une atmosphère pestilentielle.
La présente cellule veut seulement évoquer l'inconfort de cet ancien quartier de la prison.
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La Conciergerie. Prisonniers de marque.
Les prisonniers célèbres, ou très riches, pouvaient obtenir une chambre individuelle, où il leur était possible de lire ou de travailler.
On connaît, par les dessins d'Hubert Robert ou de Mariaval (musée Carnavalet) l'aspect intérieur de ce type de cellules, telles qu'elles^ existaient dans les prisons Lazare ou des Madelonnettes...
Il n'est pas certain qu'il y en eût à la Conciergerie car cette prison était normalement réservée aux prévenus comparaissant devant le Tribunal révolutionnaire. Ceux-ci n'y restaient guère car leur exécution était souvent immédiate.
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La Conciergerie. La chapelle dite « des Girondins » occupe l'emplacement de l'oratoire médiéval du roi. Les 21 députés girondins y banquetèrent avant leur exécution le 30 octobre 1793.
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La Conciergerie. Le souvenir girondin.
Dans la nuit du 29 au 30 octobre 1793, vingt et un députés attendirent leur mort peut-être dans cette chapelle. Condamnés quelques heures auparavant par le Tribunal révolutionnaire, ils appartenaient au groupe que l’on nommilt Girondin. Certains étaient célèbres et avaient, un temps - jusqu'au 31 mai 1793 - mené le mouvement révolutionnaire tels Brissot, Vergniaud ou Gensonné,
Une tradition veut que cette nuit-là, ils se soient réunis en un fraternel banquet, sans doute dans la chapelle de la prison, tandis que l'un des leurs, Dufriche-Valazé, gisait inerte, suicidé d'un coup de stylet dans le cœur.
Au siècle suivant, le Romantisme reprit cette légende dans ses écrits (Lamartine ou Michelet) ou ses peintures comme les deux toiles exposées ici.
LE DERNIER ADIEU DES GIRONDINS 31-X-1793 PAR PAUL DELAROCHE (1797-1856)
LE DERNIER BANQUET DES GIRONDINS " PAR JUIJEN-LÉOPOLD BOILLY (1796-1874)
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La Conciergerie. L'appel des dernières victimes de la terreur.
Charles-Louis Müller (1815-1892)
Réplique réduite du grand tableau commandé par l'Etat, exposé au Salon de 1850-1851, puis à l'Exposition Universelle de 1855, et maintenant conservé au Musée National de Versailles et de Trianon. Pour cette composition, Müller, qui s'est inspiré de l'œuvre d'Alfred de Vigny, STELLO, parue en 1832, a insisté sur la force dramatique de la scène en représentant les dernières victimes de la Terreur et en rassemblant en une seule les trois journées précédant la chute de Robespierre.
Durant ces trois jours (7, 8, 9 thermidor an II - 25, 26, 27 juillet 1794), le Tribunal révolutionnaire a prononcé 133 condamnations à mort, immédiatement exécutées (21 femmes et 112 hommes).
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La Conciergerie. La chapelle commémorative de Marie-Antoinette fut aménagée en 1815, à l'emplacement précis de la cellule de la reine.
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La Conciergerie. La Chapelle Expiatoire. La cellule que Marie-Antoinette avait occupée à la Conciergerie n'existe pratiquement plus : elle a été transformée en chapelle expiatoire sous la Restauration, conformément aux intentions de Louis XVIII et aux directives du Comte (depuis Duc) Decazes alors Ministre de la Police Générale. Les travaux réalisés par l'architecte Peyre le neveu, l'ont rendue si méconnaissable qu'il a paru impossible de la rétablir dans son état ancien.
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La Conciergerie. La Chapelle Expiatoire. Dans le vestibule : deux stèles à la mémoire de Louis XVI (médaillon refait) et de Madame Elisabeth
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La Conciergerie. La Chapelle Expiatoire. Dans le vestibule : deux stèles à la mémoire de Louis XVI (médaillon refait) et de Madame Elisabeth
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La Conciergerie. La Chapelle Expiatoire. Dans l'oratoire proprement dit : un cénotaphe de marbre (situé dans l'axe du vestibule) où sont gravés une dédicace latine (composée par Louis XVIII) et un extrait du "testament" de Marie-Antoinette.
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La Conciergerie. La Chapelle Expiatoire. Dédicace latine (composée par Louis XVIII) et un extrait du "testament" de Marie-Antoinette. Sol d'origine avec des tuiles posées sur la tranche.
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La Conciergerie. La Chapelle Expiatoire. Au fond de la cellule (face à la fenêtre) un autel entouré de trois tableaux datant de 1817. Ce sont de gauche à droite : Marie-Antoinette séparée de sa famille, au Temple, pour être conduite à la Conciergerie, par J.-A. Pajou.
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La Conciergerie. La Chapelle Expiatoire. La Reine à la Conciergerie après avoir reçu les secours de la Religion, par Gervais Simon
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La Conciergerie. La Chapelle Expiatoire. La dernière communion de la Reine, par M.-M. Drolling.
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La Conciergerie. La cour des femmes, entourée par deux étages de cachots de prisonnières, présente encore la fontaine où celles-ci lavaient leur linge, une des tables de pierre où elles prenaient les repas et « le coin des douze » ou des derniers adieux. C'est ici que les condamnés, par groupe de 12, attendaient la charrette pour leur départ vers l'échafaud.
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La Conciergerie. La cour des femmes.
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La Conciergerie. La fontaine où les femmes lavaient leur linge.
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La Conciergerie. Grille des adieux.
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La Conciergerie. La cellule de Marie-Antoinette
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La Conciergerie. La cellule de Marie-Antoinette a été reconstituée sur une partie du véritable cachot de la reine.
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La Conciergerie. La cellule de Marie-Antoinette. A son arrivée à la Conciergerie, Marie-Antoinette fut enfermée dans une pièce dite la chambre du Consei. Fut-elle transférée dans une cellule plus sûre à la suite de la tentative d'évasion dite affaire de l’œillet ? Rien ne le prouve.
La cellule était divisée en deux parties égales, dont l'ouverture était fermée par un paravent. D'un côté se tenait la prisonnière, de l’autre les gendarmes chargés de sa surveillance.
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La Conciergerie. La cellule de Marie-Antoinette. Tous les meubles visibles ici (acquis en 1989) sont anciens, mais étrangers à l'ancienne conciergerie comme à Marie-Antoinette : ils n’ont été choisis que pour leur conformité probable au mobilier de 1793.
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La Conciergerie. La cellule de Marie-Antoinette. Deux gendarmes assuraient en permanence sa surveillance.
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La Conciergerie. Le greffier était chargé de tenir le registre d'écrou de la prison, dans lequel étaient consignés les mouvements de prisonniers, avec généralement, leur qualité et les motifs de leur condamnation.
Cent trente registres d'écrou originaux de la Conciergerie sont encore conservés, couvrant la période de 1564 à 1795 (Archives de la Préfecture de Police), mais les deux volumes les plus précieux ont disparu pendant la Commune...
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Nouveau Palais de Justice . « Répartie sur plus de 25 sites, la juridiction parisienne n'était plus en mesure de relever les défis de la Justice du XXIe siècle. Le regroupement de tous les services devenait indispensable tant pour garantir un accueil de qualité aux justiciables que pour améliorer les conditions d'exercice de la justice » ont déclaré conjointement François Molins, Procureur de la République et Jean-Michel Hayat, Président du TGI.
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Nouveau Palais de Justice . Adieu donc les anciennes et historiques pierres de l'île de la Cité, direction le géant de verre des Batignolles, conçu par le plus parisien des architectes italiens, Renzo Piano et à qui l'on doit déjà la réalisation de Beaubourg - avec Richard Rogers- et de la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé (13e).
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Nouveau Palais de Justice. Ce site constitue le plus grand complexe de tribunaux de droit en Europe. En effet, le bâtiment regroupe le Tribunal de Grande Instance de Paris, le Tribunal de police, Le Tribunal des Affaires de Sécurité Sociale (TASS) et enfin les vingt Tribunaux d’instance rassemblés en une seule entité. Le changement majeur est en effet la fusion des 20 Tribunaux d’instance en vue de la création d’un seul et unique Tribunal d’instance compétent sur les 20 arrondissements de Paris
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Nouveau Palais de Justice. Maison des avocats, en face du palais de justice.
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Nouveau Palais de Justice.
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Nouveau Palais de Justice. C'est tout en lumière et en hauteur que s'érige la tour imaginée par l'architecte. En trois parties superposées et de taille décroissante, ses 38 étages la font culminer à 160m au dessus du quartier des Batignolles (17e arrondissement), à la porte de Clichy, le long du périphérique. C'est désormais le deuxième bâtiment habité, le plus haut de Paris, derrière la Tour Montparnasse et ses 210m.
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Nouveau Palais de Justice.
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Parc Martin-Luther-King. Le parc Martin-Luther-King est le plus grand espace vert du Nord- Ouest parisien. Il se décline autour de trois thèmes: les saisons, le sport et l'eau. Son nom rend hommage au pasteur Martin Luther King (1929-1968), prix Nobel de la paix en 1964. Le parc Clichy-Batignolles est le fruit d'une large réflexion commencée en 2002. La paysagiste Jacqueline Osty et son équipe travaillent depuis 2004 à la conception de ce parc.
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Parc Martin-Luther-King.
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Parc Martin-Luther-King. L'ancienne forge, le bâtiment de l'horloge et le belvédère en surplomb de la Petite Ceinture racontent l’histoire ferroviaire du lieu.
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Parc Martin-Luther-King. Immeuble avec maisons encastrées.
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Square des Batignolles. Au début du XIXe siècle, le hameau des Batignolles était situé en dehors de Paris. Des commerçants y construisirent leur résidence secondaire. Il est rattaché à la Commune de Paris en 1860. D’une superficie de près de 1,7 hectare, c’est l’un des 24 jardins créés par Jean- Chartes Alphand dans le nouveau Paris dessiné par Haussmann. La grotte, la cascade, la rivière et le lac illustrent bien le parti pris paysager de l’époque.
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Square des Batignolles.
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Square des Batignolles.
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Square des Batignolles. En 1871, une fosse a étté creusée pour y mettre les corps des communards fusillés sous le kiosque à musique.
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Square des Batignolles. Maison natale de Barbara.
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