L'Hôtel de Ville
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L'hôtel de Ville de Paris.
Avec une longueur de 110 mètres, une largeur de 85 m et une hauteur de 48 m, l'édifice est le plus grand hôtel de ville d'Europe.
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L'hôtel de Ville de Paris.
On doit le premier bâtiment de l'hôtel de ville au roi de France François Ier. En 1533 il décide de doter la cité d'un hôtel de ville qui fut digne des parisiens. Il désigna deux architectes : un Italien, Dominique de Cortone surnommé « le Boccador » en raison de sa barbe rousse, et un Français, Pierre Chambiges. Le Boccador, imprégné de l'esprit de la renaissance, conçu les plans d'un bâtiment haut, large, lumineux et raffiné. La construction commencée en 1533, s'achèvera seulement en 1628, sous Louis XIII. Des extensions sont ajoutées entre 1836 et 1850 tout en préservant la façade renaissance.
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L'hôtel de Ville de Paris.
Pendant la Commune de Paris, l'incendie déclenché par un groupe de communards le 24 mai 1871 réduit le palais en cendres. Les archives et la bibliothèque partent également en fumée. Ainsi, les deux collections de l'état civil parisien, (celle de la ville et celle du greffe), antérieur à 1860 sont à jamais perdues : la première dans l'incendie de l'Hôtel de ville et la seconde dans celui du Palais de Justice. Le bâtiment est reconstruit entre 1874 et 1882 sur les plans des architectes Théodore Ballu et Édouard Deperthes. La façade, de style néo renaissance, s'inspire largement de celle du bâtiment disparu.
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L'hôtel de Ville de Paris.
La place de Grève, rebaptisée place de l'Hôtel-de-Ville le 19 mars 1803, est devenue en 1982 un espace réservé aux piétons. Elle vient dêtre rebaptisée, le 22 avril 2013, esplanade de la Libération après le souhait du maire Bertrand Delanoë de rendre hommage aux résistants, aux Français libres, aux alliés et à tous les insurgés qui ont libéré Paris dans la nuit du 24 au 25 août 1944.
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L'hôtel de Ville de Paris.
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L'hôtel de Ville de Paris.
La façade principale est ornementée de personnages marquants de la ville de Paris, artistes, savants, politiciens, industriels.
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L'hôtel de Ville de Paris.
La Science, par Jules Blanchard.
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L'hôtel de Ville de Paris.
L’Art, par Laurent Marqueste.
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L'hôtel de Ville de Paris.
Le bâtiment central sur la place de l'Hôtel de Ville est surmonté d'une horloge qu'encadrent deux groupes en pierre, l'Instruction et le Travail, par Ernest Hiolle, et deux figures couchées, la Seine et la Marne, par Aimé Millet. Au-dessus du cadran, la Ville de Paris, par Jean Gauthenn et, sur le fronton, deux figures assises, la Prudence et la Vigilance, par Charles Gauthier. Les toitures sont couronnées de six chevaliers, en cuivre repoussé et primitivement doré, par Aimé Perrey, François Pascal, Victorien Tournier.
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L'hôtel de Ville de Paris.
A la base du campanile, les quatre chimères, également en cuivre, sont dues au sculpteur animalier Auguste Cain.
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L'hôtel de Ville de Paris.
Façade rue de Rivoli.
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L'hôtel de Ville de Paris.
Façade rue de Rivoli.
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L'hôtel de Ville de Paris.
Façade rue de Rivoli.
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L'hôtel de Ville de Paris.
Façade rue Lobau. .
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L'hôtel de Ville de Paris.
Façade rue Lobau.
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L'hôtel de Ville de Paris.
Façade rue Lobau. Au-dessus de la corniche, le Génie Civil, l'Industrie, l'Agriculture. Entre les pilastres, la Science, le Commerce, l'Abondance.
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L'hôtel de Ville de Paris.
Façade rue Lobau. Les Beaux Arts, les Sciences, Les Lettres. Entre les pilastres, le Droit, la Force, les arts.
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L'hôtel de Ville de Paris.
Façade rue Lobau. La façade arrière sur la rue Lobau comporte deux portails encadrés par des lions assis, en bronze, réalisés par Alfred Jacquemart, porte de gauche.
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L'hôtel de Ville de Paris.
Lions de la porte de droite, d'Auguste Cain.
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L'hôtel de Ville de Paris.
Façade rue Lobau-front de seine.
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L'hôtel de Ville de Paris.
Façade front de Seine.
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L'hôtel de Ville de Paris.
Façade front de Seine. La statue équestre en bronze d'Étienne Marcel est l'œuvre du sculpteur Jean Antoine Marie Idrac et de Laurent Honoré Marqueste. Elle fut inaugurée le 15 juillet 1888.
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L'hôtel de Ville de Paris.
Façade front de Seine-place de l'Hôtel de Ville.
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Le péristyle.
Au pied du grand escalier, on trouve un péristyle. Les colonnes sont de style dorique et elles sont bicolores : la partie supérieure est en marbre blanc alors que le reste tranche par un marbre rouge. Au-dessus des quatre portes de la pièce, les bustes en pierre représentent les grands artistes Rameau, Poussin, Puget et du Cerceau ainsi que les attributs de leur spécialité : respectivement la musique, la peinture, la sculpture et l'architecture. Le cavalier est de Frémiet.
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Le péristyle.
Rameau, la musique.
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Le péristyle.
du Cerceau, l'architecture.
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Le péristyle.
Puget, la sculpture.
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Le péristyle.
Poussin, la peinture.
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Le péristyle.
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Escalier d'honneur.
Cet escalier a été copié sur celui du Sénat, mais il est double.
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Escalier d'honneur.
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Escalier d'honneur.
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Escalier d'honneur.
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Escalier d'honneur.
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Escalier d'honneur.
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Escalier d'honneur.
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Escalier d'honneur.
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Escalier d'honneur.
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Escalier d'honneur.
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Escalier d'honneur.
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Escalier d'honneur.
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Escalier d'honneur.
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Escalier d'honneur.
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Escalier d'honneur.
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Escalier d'honneur.
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Salon des caryatides.
Il doit son nom autre série de neuf statues qui soutiennent le plafond. Elle mesure 2,20 mètres de hauteur.
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Salon Puvis de Chavannes (1824-1898)
L'été.
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Salon Puvis de Chavannes (1824-1898)
L'hiver.
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Salon Puvis de Chavannes (1824-1898)
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Salon Puvis de Chavannes (1824-1898)
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Salon Puvis de Chavannes (1824-1898)
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Salon Puvis de Chavannes (1824-1898)
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Salon Puvis de Chavannes (1824-1898)
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Les vitraux.
Emblèmes des différentes corporations. Au milieu du XIXe siècle, l'art du vitrail connaît un vif succès. Il faut cependant attendre l'exposition universelle de 1900 pour que les peintres verriers soient reconnus comme de véritables artistes. Ce phénomène ne fait que s'amplifier au cours des années 1930. Dans les galeries ouest sont représentés les différents emblèmes et les différentes personnalités qui ont été à la tête de la Ville de Paris. Tous ces vitraux qui, pour certains, ont un aspect très ancien ont été réalisé pendant l'entre-deux-guerres par les programmes verriers de Paris et de ses environs.
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Salon Henri Martin (1860-1943).
Henri Martin est un artiste peintre qui fit partie des élèves de Jean-Paul Laurens aux Beaux-Arts de Paris. Le caractère champêtre de sa peinture (chardons, fleurs) est un moyen d'évoquer la nature et la lumière. Il s'inspire également du peintre Seurat qui jeta les premières bases du pointillisme. Il a représenté un bois sacré où les artistes sont visités par leurs muses et l'inspiration.
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Salon Henri Martin (1860-1943).
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Salon Bertrand.
À la fin du XIXe siècle, la majorité de la population française vit de l'agriculture l'Hôtel-de-Ville étend dans l'esprit de la IIIe République la maison commune de tous les Français, cette population doit être représentée au sein de l'édifice.
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Salon Bertrand.
Dans le salon des arcades sont représentés les sciences, les arts et les lettres ainsi que tous les métiers de l'artisanat. L'agriculture doit également avoir sa place. C'est pour cette raison qu'un salon lui a été consacré. La décoration de ce salon, entièrement recouvert de boiseries, est confiée à l'artiste Georges Bertrand.
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Salon Bertrand.
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Salon Bertrand.
Au-dessus des portes il y a des scènes de la vie à la campagne, telle qu'elle devait être il y a 100 ans. Même si elles sont probablement un petit peu idéalisées, elles demeurent très proches de la réalité. À côté des allégories et des fresques historiques plus réalistes, ce style de peinture est rare dans l'Hôtel-de-Ville.
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Salon Bertrand.
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Salon Bertrand.
Au plafond trois peintures représentent les travaux de la terre.
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Salon Bertrand.
La moisson.
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Salon Bertrand.
Le labourage, de Georges Bertrand, 1894.
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Salon Bertrand.
Les vendanges.
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Salon Bertrand.
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Salon Bertrand.
Les six statues de marbre blanc placées dans les niches proviennent des plus grands sculpteurs de la fin du XIXe siècle. Au-dessus des niches une proue de vaisseau doré à la feuille d'or (comme toutes les dorures de l'Hôtel-de-Ville) symbolise la Ville de Paris.
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Salon Bertrand.
La pêche est de Falguière.
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Salon Bertrand.
Le toast d'Idrac et Coutan évoque un thème fort répandu au XIXe siècle : le banquet.
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Salon Bertrand.
La chasse est de Barrias.
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Salon Bertrand.
Les vendanges par Crauk.
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Salon Bertrand.
Le Chant de Dalou évoque un thème fort répandu au XIXe siècle : le banquet.
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Salon Bertrand.
La moisson de Chapu.
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Salon Jean-Paul Laurens ou salon Lobeau.
Consacré à l'histoire de Paris, le salon Jean-Paul Laurens retrace, au moyen de six peintures monumentales la conquête des libertés municipales sur le pouvoir central durant six siècles. Cet artiste (1831 – 1941) s'est illustré à travers la peinture d'histoire. Il a représenté là des moments de l'histoire où les rois ne s'étaient pas très bien conduits. Il ne faut pas oublier que la IIIe République a été très menacé par un retour à la monarchie est donc elle s'est attachée à ce que la monarchie, dans ce salon qui représente les libertés communales, soit représentée sous son plus mauvais jours. A gauche, Turgot.
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Salon Jean-Paul Laurens ou salon Lobeau.
Louis XVI reçoit la cocarde. Une des peintures les plus importantes de ce salon représentent le roi Louis XVI reçut par le premier maire de Paris, Jean Sylvain Bailly, le 17 juillet 1789 soit trois jours après la prise de la Bastille. Les deux hommes se tiennent sur le parvis de l'ancien hôtel de ville. Le roi reçoit des mains du maire la cocarde bleue et rouge – les couleurs de Paris –, associées à la couleur royale – le blanc -. En signe de protection, les soldats se tenant sur les marches font une haie d'honneur à l'aide de leurs épées. Dans un premier temps ce sont les couleurs de la marine, puis les couleurs de notre drapeau français.
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Salon Jean-Paul Laurens ou salon Lobeau.
A gauche, Louis VI octroyant aux parisiens leur première charte. Au centre, Etienne Marcel protégeant le dauphin. A droite, répression de la révolte des maillotins.
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Salon Jean-Paul Laurens ou salon Lobeau.
Étienne Marcel protégeant le dauphin.
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Salon Jean-Paul Laurens ou salon Lobeau.
Répression de la révolte des maillotins. Henri II et Anne Dubourg, conseiller au Parlement de Paris en 1557.
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Salon Jean-Paul Laurens ou salon Lobeau.
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Salon Jean-Paul Laurens ou salon Lobeau.
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Salon des arcades.
La disposition de ce salon reprend l'agencement que les architectes Godde et Lesueur avait conçu lors des agrandissements du bâtiment précédent, sous Louis-Philippe. Les sciences, les arts et les lettres sont célébrés respectivement dans trois salons successifs, séparés par des arcades reliées par la galerie des métiers, consacrée aux différentes corporations parisiennes. La mairie, pour décorer ces salons fit appel aux peintres qu'on a ensuite appelés pompiers pour deux raisons : parce qu'ils donnaient à leurs oeuvres des titres ronflants et parce qu'ils aimaient utiliser les couleurs du feu. 45 artistes l'ont décoré. A droite, le bassin de l'arsenal.
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Salon des arcades.
Le salon des sciences.
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Salon des arcades.
Le salon des sciences. Au plafond, la peinture d'Albert Besnard représente « la vérité entraînant les sciences à sa suite, qui répand sa lumière sur les hommes ».
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Salon des arcades.
Le salon des sciences.
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Salon des arcades.
Le salon des sciences. Les quatre éléments, l'air, le feu, la terre et l'eau ornent les pilastres. Au-dessus de ces allégories, des médaillons abritent les portraits des plus grands savants. L'air et Ampère.
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Salon des arcades.
Le salon des sciences. Le feu, par Rixens et Arago.
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Salon des arcades.
Le salon des sciences. La terre, par Buland et Cuvier.
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Salon des arcades.
Le salon des sciences. L'eau et Lavoisier.
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Salon des arcades.
Le salon des sciences.
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Salon des arcades.
Le salon des sciences. Les autres piliers et pilastres portent des vues de Paris ou de ses environs à l'époque de la reconstruction. L'île de la Grande Jatte.
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Salon des arcades.
Salon des Arts.
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Salon des arcades.
Salon des arts, vu du salon des sciences. Au fond, la cheminée du salon des lettres.
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Salon des arcades.
Au plafond du salon des arts, Léon Bonnat célèbre « le triomphe de l'art ».
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Salon des arcades.
Au plafond du salon des arts, Léon Bonnat célèbre « le triomphe de l'art ».
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Salon des arcades.
Au plafond du salon des arts, Léon Bonnat célèbre « le triomphe de l'art ».
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Salon des arcades.
Le parquet est fait de plusieurs essences de bois : palissandre, chêne, acajou, noyer.
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Salon des arcades.
Les piliers du salon des arts sont ornés de la sculpture, de l'architecture, de la peinture et de la musique. Sculpture, par Leyraud et Poussin.
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Salon des arcades.
Architecture et Rameau.
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Salon des arcades.
Musique et Pierre Puget.
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Salon des arcades.
Peinture et Ph. Delorme.
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Salon des arcades.
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Salon des arcades.
Salon des lettres.
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Salon des arcades.
Salon des lettres.
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Salon des arcades.
Salon des lettres.
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Salon des arcades.
Au plafond du salon des lettres, Jules Lefèvre représente « les muses parisiennes, unies dans le ciel, qui font un cortège triomphal à la ville de Paris drapée de rouge. »
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Salon des arcades.
Les piliers du salon des lettres sont ornés de l'éloquence, de l'histoire, de la poésie et de la philosophie. L'histoire, par Chirion et Michelet.
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Salon des arcades.
L'éloquence et Descartes.
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Salon des arcades.
La philosophie et Molière.
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Salon des arcades.
La poésie et Victor Hugo.
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L'hôtel de Ville de Paris.
Au sud, vue de la cité et statue d'Etienne Marcel. Cet homme, prévôt des marchands à partir du mois de décembre 1355, accroît considérablement son pouvoir alors même que la royauté est en difficulté puisque le roi Jean II le bon est prisonnier en Angleterre. S'ensuit une série de luttes d'influence qui oppose le dauphin Charles (futur Charles V) au prévôt des marchand Étienne Marcel.
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L'hôtel de Ville de Paris.
Au nord, le salon donne sur la cour intérieure.
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L'hôtel de Ville de Paris.
Escalier à vis, copié sur celui de Blois.
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La galerie des métiers.
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La galerie des métiers.
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La galerie des métiers.
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La galerie des métiers.
La galerie des métiers est consacrée aux différentes corporations parisiennes. ici, le verrier et le graveur.
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La galerie des métiers.
Sur les piliers, armoiries des villes. Ici Besançon.
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La galerie des métiers.
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La Galerie Lobau.
Cette galerie qui longe la salle des fêtes permettait aux spectateurs d'admirer les danseurs les jours de bal.
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La Galerie Lobau.
A gauche, la chute de Psyché, à droite, la mort d'Orphée.
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La Galerie Lobau.
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La salle des fêtes.
C'est non seulement la plus vaste salle de réception, mais aussi la plus richement décorée. Cette salle des copiée sur la galerie des glaces du château de Versailles. On aurait bien voulu que cette salle soit aussi longue que celle du château de Versailles qui. mesure 76 m, alors qu'ici il n'y en a que 50. On l'a donc faite plus large et plus haute. Ici, la feuille d'or est à profusion, les lustres sont en cristal Baccarat comme dans tous les autres salons. Les rideaux de soie retissés à l'identique à Lyon s'harmonisent délicatement avec les tons dominants des peintures.
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La salle des fêtes.
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La salle des fêtes.
Sur le plafond de cette salle magnifiquement décorée, il y a des peintures représentant l'histoire de la danse et l'histoire de la musique. La peinture centrale représente la ville de Paris qui invite le monde entier à ces fêtes. Entre les peintures, il y a trois mots : liberté, égalité et fraternité. Sur les voussures, il y a les provinces de France avait les produits de la région. Elles sont l'œuvre des quatre peintres Jean-Joseph Weerts, François-Émile Ehrmann, Paul Milliet et Ferdinand Humbert. Toutes n'y sont pas. Il manque la Franche-Comté, le Limousin, et surtout l'Alsace qui à l'époque n'était pas française. Il y a cependant la Lorraine, dont une partie était restée française. Une autre province était française à l'époque et ne l'est plus aujourd'hui : il s'agit de l'Algérie.
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La salle des fêtes.
Les provinces : la Picardie et la Flandre. Dans les angles du plafond, quatre cariatides dorées évoquent, d'une part la musique et la comédie de Jules Blanchard et en face...
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La salle des fêtes.
...les fleurs et les roses de Jules Desbois. Les provinces : la Normandie avec les pommes et le comté de Nice, français depuis 1860 et peint par Milliet, avec les citrons.
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La salle des fêtes.
Les cariatides blanches sur les voussures élèvent des branches d'olivier d'or, et les atlantes des branches de chêne, vers un cartouche au chiffre de la république française.
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La salle des fêtes.
La décoration reprend les initiales de la république, reprenant ainsi une coutume du XVIe siècle. À l'époque les familles qui se faisaient construire un château utilisaient leurs initiales, leurs armoiries ou leurs devises comme motif décoratif. C'est ainsi que l'on retrouve dans cette salle les initiales de la république et sa devise.
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La salle des fêtes.
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La salle des fêtes.
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La salle des fêtes.
Les peintres Henri Gervex et Aimé Morot ont représenté à chaque extrémité du plafond « la musique à travers les âges » et...
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La salle des fêtes.
....« la danse à travers les âges ».
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La salle des fêtes.
Au milieu, Jean Joseph Benjamin Constant – dit Benjamin Constant – a peint la Ville de Paris conviant le monde à ses fêtes. De part et d'autre de cette peinture Gabriel Ferrier à intercaler les fleurs et les parfums. Les mots « liberté, égalité, fraternité », devise de la république, sont inscrits en lettres d'or dans des cartouches et ils séparent chacune des peintures.
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La salle des fêtes.
A gauche, les parfums.
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La salle des fêtes.
Les provinces françaises sont représentées sur les voussures, avec les produits de la région. La représentation des provinces souligne ainsi l'unité nationale retrouvée de la IIIe République. A droite, la Normandie avec les pommes. Toutes n'y sont pas. Il manque la Franche-Comté, le Limousin, et surtout l'Alsace qui à l'époque n'était pas française. Au centre la Lorraine est l'œuvre du seul peintre alsacien habilité à décorer l'hôtel de ville, Ehrmann. Une partie de la Lorraine était restée française. C'était un cas très douloureux, c'est pourquoi la Lorraine est représentée avec un glaive dans la main afin qu'elle puisse bien se défendre. A gauche, l'Auvergne qui tient le casque de Vercingétorix, chef des Arvernes.
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La salle des fêtes.
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La salle des fêtes.
A gauche, la Bretagne qui tient la barre, à droite, la Bourgogne qui fait ses vendanges. Lors des réceptions officielles, la petite galerie située tout autour de la salle accueille la musique des Gardiens de la paix. Ils interprètent pour l’occasion les hymnes nationaux des pays invités.
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La salle des fêtes.
A gauche, la Provence, à droite, la Gascogne avec les raisins.
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La salle des fêtes.
A gauche, la Guyane peinte par F. Humbert, à droite, la Provence.
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La salle des fêtes.
A gauche, le Lyonnais, à droite, l'Algérie peinte par F. Humbert.
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