Roquemaure.
Chapelle saint Joseph des champs, La Chapelle St Sauveur de Truel, Roquemaure.
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Chapelle saint Joseph des champs
L'édifice, tel qu'on le voit aujourd'hui ne ressemble en rien à celui édifié autrefois. Cet ensemble a subi nombre de modifications à travers les âges et l'on en voit les traces lorsqu'on le contourne, au point que l'on peut parler des deux chapelles de Saint Joseph. En effet, un agrandissement important a été réalisé vers la fin du XVIIeme siècle ou tout au début du XVIIIeme.
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Chapelle saint Joseph des champs
Aujourd'hui, la nouvelle entrée, de forme rectangulaire, est entourée de deux fenêtres munies de barreaux entrecroisés de fort bonne qualité. Sur le fronton de la porte, une inscription invoque la protection du Saint: "Saint Joseph, priez pour nous".
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On sait approximativement la date de ces transformations et de l'agrandissement, par une visite de l'Archevêque d'Avignon, en 1707. Le sieur Rochet, Commissaire qui relate la visite, écrit; «Il y a un vestibule où était autrefois l'autel qui a été changé depuis la bâtisse (construction) de la dite chapelle». Ce texte fait référence à un évènement connu, et qui malgré l'expression "autrefois" ne semble pas reporter loin dans le temps la réalisation de cette "bâtisse-construction". On peut donc envisager la fin du siècle précédent, comme date de ces travaux.
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La nouvelle chapelle ne possède pas de voûte et la toiture apparaît à l'œil, contrairement à la chapelle première dont la voûte plein cintre ne permet pas de voir la charpente.
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Autel de saint Joseph.
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La Sainte Famille.
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La chapelle Saint Joseph possède quelques objets de valeur en particulier un GRADUEL ROMAIN (précieusement mis en lieu sûr) qui date de 1744 et qui a été édité à Lyon par Pierre Valfray. Le Graduel comporte les chants, placés entre la lecture de l'Epitre et celle de l'évangile; ils se veulent des chants de méditation sur le texte précédent. La graphie des notes est en caractère grégorien, notes carrées et parfois losangées.
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On remarque aussi, sur le mur latéral droit, un ex-voto. L'ex-voto est en général un petit tableau qui exprime la reconnaissance de quelqu'un qui ayant fait un vœu (votum, en latin) en a reçu satisfaction. L'ex-voto représente la plupart du temps, le dessin de l'évènement qui a motivé le vœu. Ainsi, dans celui que possède la chapelle on voit une scène de maladie: un enfant malade dans un grand lit à alcôve de riche tissu, à ses cotés une personne lui donne des soins, tandis qu'à genoux, devant le lit, les parents anxieux regardent le ciel; tout à gauche du tableau, on voit une religieuse et une autre personne inclinées dans une attitude de grande supplication.
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Tout à côté de cet ex-voto, un tableau ovale, de 45 cms sur 34 de diamètre montre un cœur, surmonté de trois clous avec, tout autour, un entrelacs d'épines. Il s'agit de l'amour du Cœur de Jésus. Deux pénitents blancs, à genoux, regardent et contemplent le Cœur. On sait que les pénitents blancs avaient une particulière dévotion aux Cinq Plaies du Christ tout en étant d'ardents défenseurs de la Foi, en même temps qu'ils s'occupaient de charité et du soin des pauvres. Les couleurs de cette toile, posée sur carton, les ors, les rouges et les rocailles sont typiques du XVIIIème siècle. D'ailleurs des précisions sont fournies par la banderole du bas du tableau, où l'on peut lire: «Marc Bigonnet, Natif d'Avignon, Recteur des Pénitents Blancs de 1774 -1775 ; Roquemaure»
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Bref d'indulgences perpétuelles concédées par le Pape Innocent XI, en faveur de la Chapelle Saint-Joseph, érigée en la ville de Roquemaure du Diocèse d'Avignon, transmis par l'Archevêque et daté "Avenione, hac die du 16 Fébruari 1679".
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La vierge à l’Enfant probablement de l'Ecole Serbe du XVIIIème siècle, semblable à un tableau figurant dans la Galerie du Festival à Aix-en Provence.
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"LA SAINTE FAMILLE ET SAINTE MARGUERITE" représente un imposant Saint-joseph accompagné de 1a Sainte-Famille ; ici on peut voir également sainte Marguerite et son dragon. La présence de Sainte Marguerite ayant une croix à la main devant le dragon fait référence à une version du martyre de cette jeune bergère d'Antioche. Selon ce récit, Olibrius, le préfet de Rome s'était épris de 1a jeune fille, qui refusa ses avances. Vexé et fou de rage, Olibrius la fit jeter en prison, où se trouvait un redoutable dragon. Celui-ci la prit dans sa gueule et la dévora. Mais Marguerite qui avait conservé son crucifix, perça l'abdomen de l'animal et en sortit indemne. Derrière saint Apolline ? A Marseille, Sainte Marguerite est invoquée par les femmes enceintes pour une heureuse délivrance.
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D'après une inscription sur le tableau aurait été donné par un dénommé Piétro B..mond. Cette toile représente des religieux Franciscains tels ceux résidants au couvent des Récollets depuis 1610 jusqu’à la Révolution, en extase devant Saint-François d'Assise. Le tableau évoque un épisode de la vie du saint, son voyage à Damiette, où il souhaitait mourir martyr pour Dieu dont il avait eu les stigmates dans les mains. Il voulait auparavant convertir le Sultan Meledin.
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Chapelle saint Joseph des champs
Le mur de fond de la chapelle première a été démoli, pour faire une entrée à la chapelle agrandie et l'on remarque que l'arc surmonté au sommet par une tête d'ange entourée d'ailes est nettement postérieur à l'édifice, tant par le style que par la qualité de la pierre. Les côtés montrent bien les dimensions et les pierres de ce qui était le mur extérieur.
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Le devant de la première chapelle a lui aussi, subi des transformations, sans doute pour réduire la vaste entrée, par la générosité d'une baillesse dont le nom se trouve gravé à l'intérieur, au-dessus de la porte. On remarque, très visible, l'arc roman plein cintre de l'ancienne entrée, en pierres douces que les siècles ont usées.
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Cette entrée a été réduite par la mise en place d'une nouvelle porte, sans doute au XVIIIeme siècle, si l'on se réfère à l'inscription de la pierre taillée sur laquelle on peut lire: "Thérèze Puinée Roux, Baillesse de cette chapelle 1771".
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La Chapelle St Sauveur de Truel
La Chapelle St Sauveur de Truel (anciennement «Santi Salvatori Torcularibus»). Cette très ancienne église romane date (selon Pierre A. CLEMENT) de la fin du XIe siècle. Ce prieuré, dépendant de l'abbaye de St André de Villeneuve-les-Avignon (selon une bulle pontificale de 1118) aurait aussi appartenu aux templiers.
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La Chapelle St Sauveur de Truel
Elle est appelée, dans les privilèges en faveur de saint André, S. Salvatori de Torcularibus, Saint-Sauveur des Pressoirs, peut-être pour avoir succédé au moulin à huile d'une villa gallo-romaine.
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La Chapelle St Sauveur de Truel
La clef de voûte de l'arc du portail ouest est gravée en bas-relief d'un personnage qui pourrait être le Christ. Un peu plus bas, à sa droite, un aigle apparaît sur un claveau et, à gauche, c'est un palmipède qui lisse ses plumes avec son bec (sur un autre document, il était écrit que le personnage était Atlas portant le monde, entouré de deux phénix ou de deux pélicans).
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La Chapelle St Sauveur de Truel
Tout autour de l'édifice court une corniche faite de larges dalles plates; elles reposent sur des modillons simplement épannelés à la nef, mais se déroulant en copeaux à l'abside, au toit en appentis de la travée de chœur ainsi qu'au pignon de la façade. Là, le modillon le plus haut a été sculpté d'une tête de bélier.
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La Chapelle St Sauveur de Truel
Plusieurs éléments pourraient faire dater Saint-Sauveur du Truel de la fin du XIe siècle, comme l'absence de contreforts à l'extérieur et de doubleaux à l'intérieur ou comme l'appareil non équarri noyé dans du mortier. Pourtant, les panneaux de l'abside, les encadrements des ouvertures et les chaînages d'angle sont montés avec des moellons soigneusement ajustés. Certains présentent même un décor de chevrons assez rustique.
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La Chapelle St Sauveur de Truel
Parmi les églises de l'enclave de Tavel dépendant du monastère, celle dont le plan se rapproche le plus de Saint-André est l'église de Saint-Sauveur du Truel. Le maître d'œuvre a adopté, là aussi, le plan en croix latine avec transept peu saillant et absidioles empâtées.
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Bénitier.
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La Chapelle St Sauveur de Truel
De même, comme à Saint-André, une niche a été excavée dans le mur occidental du croisillon nord. Les deux croisillons se caractérisent par leur faible élévation; leur voûte en berceau n'est pas plus haute que le cul-de-four de l'abside.
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Saint Pierre.
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Saint Joseph.
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Derrière l'autel, le claustra roman.
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Voûte avec résonnateurs.
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La Chapelle St Sauveur de Truel
Clé de voûte : un chandelier.
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Clé de voûte : un écureuil ?
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Vierge en bois doré.
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Bénitier.
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Fonts baptismaux.
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Maquette du château. Le château aux sept tours, dont deux seulement subsistent, fut l'un des plus grands du Languedoc. Entouré par un large fossé et par le canal du port, il abrita les réserves de St Louis pour les Croisades et abrita aussi, en 1314, le Pape Clément V qui y mourut le 20 Avril.
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Ancienne Maison Communale (jusqu’en 1851).
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Ancienne Maison Communale (jusqu’en 1851).
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Hôtel de Ville (transféré depuis 1851 dans l'ancien hôtel particulier des familles Reydon et Chambon).
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Place de la Mairie avec ses arcades très anciennes, dont une partie fut rénovée en 1726.
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La Fontaine des Amoureux.
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Rue Placide Cappeau avec les maisons de Joseph Antoine Borty, de Placide Cappeau, négociant en vin, poète et ami de Daudet, Lamartine et des grands noms du Félibrige, comme Frédéric Mistral et Roumanille, auteur du célèbre chant « Minuit Chrétiens » en 1847, d'Emilie Laurey, qui interpréta pour la première fois à Roquemaure le chant « Minuit Chrétiens ».
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Place de la Pousterle.
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Les halles de Roquemaure, construites vers 1920 sur le modèle du Pavillon Baltard.
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La digue.
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Sur le Pont de l’Ile de Miémart (construit peu avant 1840).
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Vestiges de l'ancien Port de Roquemaure. Entre 1780 et 1800, Monsieur de Villardy, Marquis de Montlaur, propriétaire de la petite Ile de Miémart, construisit des ouvrages sur le Rhône pour retenir les alluvions du fleuve. Rapidement cette île s'agrandit de façon conséquente, rendant bientôt le port de Roquemaure impraticable. Sur l'emplacement de ce port, des mares se formèrent qui polluaient la nappe phréatique et les puits de la ville. Périodiquement des épidémies provoquaient un fort taux de mortalité sur Roquemaure. Afin de créer une alimentation et un écoulement de ces mares, un canal fut ainsi construit en 1822, pour assainir cette zone. On construisit alors le nouveau port, plus au Nord Est de la Ville que le précédent, au pied de la tour ronde. L'arrivée du chemin de fer mit fin aux activités de celui-ci.
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Vestige du château de Roquemaure. La plus ancienne mention de ce château date de 1209. Autrefois, ce château, un des plus grands du Languedoc, était entouré de murailles de plus de 4,5 mètres d'épaisseur, il comprenait 7 tours, et renfermait la chapelle Sainte Marie (1'église paroissiale de Roquemaure) bâtie sur le modèle de la Ste Chapelle à Paris. Aujourd'hui, il ne reste plus que 2 tours, la tour carrée dite "des Carthaginois", qui se dresse sur son piédestal de roche, ainsi que la tour ronde dite "de la Reine" (la reine Jeanne).
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Châteua de l'Hers.
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La tour ronde dite "de la Reine" (la reine Jeanne).
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La tour carrée dite "des Carthaginois", qui se dresse sur son piédestal de roche.
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Emplacement de batardeaux, dispositif contre les crues du Rhône.
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Emplacement de batardeaux, dispositif contre les crues du Rhône.
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Rue Louis Chambon, bienfaiteur des pauvres et donateur d'un gros capital à la commune. Le pape Clément V est décédé probablement dans cette même rue, le 20 Avril 1314
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Rue du Cardinal, du nom du Cardinal Damien venu à Roquemaure, pour se mettre en retrait de la cour de France
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Niveaux de crues du Rhône.
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Pierre de réemploi.
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La Collégiale. Au XIVème siècle, une ville doit pouvoir se défendre contre des troupes de brigands, ou des armées étrangères. Construite hors des remparts, la collégiale est flanquée d’une tour défensive culminant à plus de 46 coudées, elle est plus élevée que le donjon du château royal. Son sommet est couronné de merlons et de créneaux tandis que sur ses quatre faces s’ouvrent des arbalétrières. Au XVIIème siècle la tour de défense fut transformée en clocher avec plusieurs cloches.
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La Collégiale. Son sommet est couronné de merlons et de créneaux tandis que sur ses quatre faces s’ouvrent des arbalétrières. Au XVIIème siècle la tour de défense fut transformée en clocher avec plusieurs cloches.
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La Collégiale de Roquemaure est un témoignage du savoir faire des bâtisseurs du Moyen Age et un témoignage de leur grande spiritualité. .
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La Collégiale. Voulue par le Cardinal Bertrand de Pouget, neveu de Jean XX (second pape d’Avignon) elle fut commencée en 1329 et terminée en 1335 pendant que le cardinal, légat du Pape en Italie, s’occupait de la construction d’un palais pour le souverain Pontife à Bologne.
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La Collégiale. Niveaux de crues du Rhône.
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La Collégiale. Sculpture de la confrérie des vignerons. A ce niveua, dans l'"glise se trouve la chapelle des vignerons.
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Sculpture de la confrérie des forgerons et des bijoutiers. A ce niveua, dans l'"glise se trouve la chapelle de saint Eloi.
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La collégiale. Elle est dédiée à St Jean Baptiste et St Jean l'Evangéliste, saints patrons des vignerons et des tonneliers dans la Côte du Rhône. En avril 1345, elle est élevée au rang de collégiale par un bref du Pape Clément VI. La façade de l’édifice résume parfaitement la fonction de l’édifice. Elle s’inscrit dans un triangle équilatéral parfait de 36 coudées (1 coudée = 54 cm) de côté ce qui n’est pas un hasard. Le triangle est le symbole de la Sainte Trinité, donc de Dieu. Quand au nombre 36, la somme du 3 et du 6 est de 9 c'est-à-dire 3 au carré (3x3) ou encore (3+3+3) encore la Trinité. La base du triangle équilatéral mesure également 36 coudées de coté or la somme des 36 premiers nombres (1+2+3+4+….35 +36 = 666 le nombre du démon. Nous avons une représentation symbolique de Dieu terrassant le démon. Sur le fronton, une Crucifixion, avec la vierge et Saint Jean au pied de la croix.
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D’autre part, si nous observons la porte d’entrée de l’édifice qui représente symboliquement le Christ, nous constatons de part et d’autre 6 jambages soutenant les voussures. Ces jambages figurent les apôtres. En définitive c’est une image symbolique de la cène qui rappelle aux fidèles la signification de l’eucharistie.
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Au début du 14 ème siècle, l’architecture romane (inspirée des romains) du Midi de la France subit l’influence du style gothique venu du Nord. Ce nouveau style n’est pas accepté d’emblé, si bien que nous avons un mélange des deux architectures que les historiens ont défini comme : le gothique méridional. Les bâtiments religieux construits dans le Midi de la France à cette époque subissent souvent l’influence des franciscains (disciples de saint François d’Assise) qui préconisaient un grand dépouillement dans la décoration des églises afin que pendant l’office, les fidèles ne soient point distraits. La collégiale ne possède point de transept, les bâtisseurs ayant choisi une symbolique du Dieu en gloire et non l’image de la Croix. L’emplacement de l’autel n’a pas été choisi au hasard, il se trouve au dessus de l’intersection de deux veines d’eau repérées à 5 ou 6 mètres de profondeur.
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Les vitraux du chœur datent de 1847 et ont été installés à la demande de l'abbé Eugène Nicolas PETITJEAN, curé de l'époque. Son successeur, l'abbé Gontier ordonne le travail sur les autres vitraux de l'église dans les années 1860, pour donner une plus grande luminosité à cet édifice. Ils représentent la vierge Marie avec l’enfant Jésus lors de la présentation au Temple. C’est Notre Dame de la Purification la sainte patronne de la paroisse de Roquemaure et la patronne de la première église du village. De part et d’autre nous avons Saint Jean Baptiste à gauche et Saint Jean l’Evangéliste à droite, la collégiale étant dédiée à ces deux saints. Saint Jean Baptiste était le saint patron des vignerons de la Côte du Rhône et saint Jean l’Evangéliste celui des tonneliers.
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Les reliques de St Va1entin. Achetées en 1868, à Rome, par une riche famille viticole pour protéger le pays contre le phylloxera, la translation des Reliques de Saint Valentin a lieu, le dimanche 25 octobre 1868, en présence d'une foule immense. Monseigneur Plantier, évêque de Nîmes, dépose les reliques dans la collégiale, à la chapelle St Valentin, située à droite de l'autel. Ces reliques reposent aujourd'hui dans une chasse en bois doré, sous la tête de l'effigie en cire et dans le reliquaire, situé au dessus.
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St Jacques le mineur à gauche, St André à droite.
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St Jean à gauche, St Jacques le mineur à droite.
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St Simon à gauche avec la scie, St Jacques le majeur à droite.
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Les chapelles latérales ont été construites au XVIIème siècle, soit par des corporations de métiers, soit par des particuliers. Pour cela, les murs de la collégiale n’ayant pas de rôle de soutien de l’édifice, ils furent percés et les chapelles construites entre les contreforts.
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Dans les années 1660, la plupart des chapelles sont érigées, puis entretenues par les confréries de forgerons et bijoutiers (chapelle St Eloi), des vignerons (chapelle St Vincent), des Mariniers (chapelle St Nicolas et St Pierre) et des tailleurs de pierres (chapelle St Blaise).
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La plus ancienne chapelle de l'église est celle de la Vierge.
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Construite en 1345 grâce à la générosité de Margueite Giraudy, elle est dédiée à Notre Dame du Rosaire. Elle contient et honore la "Vierge miraculeuse" qui proviendrait de la chapelle des Pères Recollets d'Avignon.
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Chapelle de la Passion. Vitraux : saint Louis et sainte Hélène.
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Chapelle St Joseph. Tableau : saint Joseph et l'enfant Jésus entourés d'angelots. 4e quart 17e siècle. Oeuvre attribuée à Mignard.
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Chapelle St Blaise, dédiée aujourd'hui à Notre Dame de Lourdes. Vitraux : à gauche, saint Agricol, à droite, saint Augustin.c
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L'orgue historique de Roquemaure a été construit en 1690 pour le couvent des Cordeliers en Avignon par les frères Jullien, facteurs d'orgues marseillais. Il a été transféré à Roquemaure, peu avant 1800, pour le protéger des flammes vengeresses de la révolution en Avignon. Le buffet est plus récent, il date de la fin du XVIIIe siècle. La restauration de cet orgue a été achevée en 1989. Avec ses dix sept jeux et ses mille dix neuf tuyaux, cet orgue est un instrument unique. Il contient certainement l'ensemble le plus important et le plus homogène de tuyaux connus du XVIIe siècle, posés sur les sommiers d'origine, sans aucune modification.
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Chaire en marbre de Carrare de 1850.
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Les 3 tableaux du haut, Matthieu, Marc et Luc. Vers 1630, école de Tournier.
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La sacristie.
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La sacristie.
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La sacristie.
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La Collégiale .
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La Maison du Chapitre où vivaient autrefois les diacres, chapelains et chanoines de la Collégiale.
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Un chapitre de dix chapelains et deux diacres est créé en 1345. Ces abbés vivent dans une maison près de l'église qui porte aujourd'hui le nom de «Maison du Chapitre».
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Céramique italienne du XVII ème siècle.
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