Dès le Vème av. J.-C., un petit port de pêcheurs s'établit sur un rocher, l'actuelle place St Pierre, près du Rhône. La présence d'une communauté religieuse est attestée dès 942. En août 948, l'archevêque d'Uzès cède à l'abbaye de Cluny ses biens situés au nord de l'Uzège. Une communauté s'établit à Pont-Saint-Esprit en 952. Les prieurs, seigneurs du lieu, construisent l'église Saint-Pierre, rebâtissent Saint-Saturnin (évêque évangélisateur du Languedoc) et favorisent la construction du pont du Saint-Esprit. C'est une ville frontière, naguère entre les États du pape, de l'Empereur et du roi de France, aujourd'hui entre les Régions Languedoc-Roussillon, Provence-Alpes-Côte d'Azur et Rhône-Alpes.
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Pont St Esprit.
De gauche à droite, l'église St Pierre avec son dôme et l'église St Saturnin avec sa tour carrée. La ville s’appelait au milieu du Moyen Âge Saint-Saturnin-du-Port (en latin Portum Sancti Saturnini) car, avant la construction du pont, des bateaux remontaient le Rhône et on changeait d'embarcation ici. Le nom actuel de la ville lui vient de la construction du pont sur le Rhône.
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Pont St Esprit.
Monument aux morts inauguré le 27 septembre 1921, restauré en 1999 par le sculpteur R. Espitalié et de décorateur J.M. Méric.
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L'église St Saturnin.
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L'église St Saturnin.
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Le pont.
Très tôt, le nom de Pont-Saint-Esprit s'impose à cause de la proximité d'un oratoire dédié au Saint-Esprit, sur la rive droite du Rhône. Sa construction fut voulue par le frère de Louis IX, le comte de Poitiers et de Toulouse Alphonse de Poitiers. D’après Viollet-le-Duc, elle fut confiée à Jean de Tensanges ou de Thianges. La 1ère pierre fut posée le 12 Septembre 1265 sur la rive gauche du fleuve. Vers 1295, on entreprend de fortifier la construction par des tours. Les chariots n'y circulent qu'à vide, un bac transporte les marchandises. Une structure défensive fut ajoutée en 1358. A l'Ouest, sur la 2e pile, un bâtiment appelé "la tour du roy" est ajoutée au XVe siècle. A côté, une autre tour servait de logement aux gardes du pont.
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Le confluent du Rhône et de l'Ardèche.
Le Rhône, avec à gauche, entre les arbres, l'Ardèche.
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La Collégiale et la Citadelle.
Enceinte et vestiges de la Citadelle (englobant l'hôpital de l'époque médiévale) datent des XVIe et XVIIIe siècles et sont construits selon les techniques d'architecture militaire de l'époque Vauban, cette forteresse défendait la ville et le pont. Depuis le XVIIème siècle, les garnisons s'y sont succédées. Peu avant 1939, la citadelle perdait son intérêt stratégique et devenait un centre de recrutement. Utilisée, après novembre 1942, comme lieu de détention par les nazis, la citadelle a connu des heures sombres. Après 1945, la municipalité du moment faisait démolir la majorité des remparts de la citadelle, ainsi que l'intérieur de ce bastion.
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La Collégiale et la Citadelle.
En 1309 commence la construction d'un hôpital et de sa chapelle.
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La Collégiale et la Citadelle.
Située dans la citadelle, cet ensemble recèle en son cœur un monumental portail gothique, attribué à Blaise Lecuyer. Ce portail de la chapelle du Saint Esprit, érigée en Collégiale en 1714, nous est parvenu en assez bon état, alors que le reste de l'édifice a été transformé en 1819, en magasin d'armes pour la citadelle.
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La Collégiale et la Citadelle.
La chapelle de l'hôpital doit servir aux pèlerins qui viennent prier Notre dame des Miracles. Pendant la guerre de cent ans, en 1360, la nef n'est pas encore couverte. D'importants travaux reprennent au milieu du XVe siècle et, après 1474, grâce au" Petit-blanc", taxe affectant le trafic du sel dans la vallée du Rhône et dont le produit sert, entre autres, à entretenir les bâtiments de l'Oeuvre.
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La Collégiale et la Citadelle.
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La Collégiale et la Citadelle.
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La Collégiale et la Citadelle.
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La Collégiale et la Citadelle.
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La Collégiale et la Citadelle.
Entrée de la citadelle. Dès 1309, le grand hôpital est commencé pour profiter de la présence de nombreux maçons sans travail après la mise en circulation du pont. Puis, pendant 100 ans, les travaux s'arrêtent. En 1475, le roi autorise un prélèvement sur le commerce du sel pour l'entretien du pont et la construction de la chapelle, c'est ce qu'on a appelé "le petit blanc". Le commerce du sel a toujours été une ressource de la ville. En 1382, une révolte contre le receveur, Pons Biordon, éclate, c'est le tuchinat qui dura 2 ans. Ce nom vient de tuchin, qui veut dire broussaille. Les tuchins, outre de vouloir l'abolition de la gabelle, luttérent contre la présence des mercenaires et des garnisons anglo-gascones.
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La Collégiale et la Citadelle.
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La Collégiale et la Citadelle.
Portail d'entrée de la chapelle gothique avec pinacles, rosace aveugle, construit en 1475, par le tailleur de pierres Blaise Lécuyer.
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La Collégiale et la Citadelle.
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La Collégiale et la Citadelle.
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La Collégiale et la Citadelle.
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La Collégiale et la Citadelle.
Entrée de l'hôpital.
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La Collégiale et la Citadelle.
Grande salle de l'hôpital, où on pouvait accueillir une centaine de malades.
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La Collégiale et la Citadelle.
Les pierres du sous-bassement sont bien taillées, elles datent du XIIe siècle. Celles du haut sont mal taillées, elles datent du XVIIe, lors de la construction de la citadelle par les militaires.
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La Collégiale et la Citadelle.
Une cheminée.
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La Collégiale et la Citadelle.
Trace de l'inondation de 2003 (partie claire).
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La Collégiale et la Citadelle.
Pierres de réemploi, avec inscription.
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La Collégiale et la Citadelle.
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La Collégiale et la Citadelle.
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La Collégiale et la Citadelle.
Voûte à croisée d'ogives de la chapelle.
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La Collégiale et la Citadelle.
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La Collégiale et la Citadelle.
Culot de retombée.
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La Collégiale et la Citadelle.
Voûtes à croisée d'ogives à cinq branches, au lieu de quatre en forme d'X.
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La Collégiale et la Citadelle.
Clef de voûte.
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La Collégiale et la Citadelle.
Voûte à liernes et tiercerons.
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La Collégiale et la Citadelle.
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La Collégiale et la Citadelle.
Ornement en feuilles de choux.
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La "Maison du Roi".
Sur la rive droite du fleuve, l'entrée du pont était précédée par le Logis de l'Œuvre du Saint-Esprit. Celle-ci, dirigée par un Recteur laïc, avait pour fonction de faire curer le Rhône, afin de faciliter le passage des barques sous le pont et de faire entretenir celui-ci. Cette œuvre, à fonction hospitalière, pouvait recevoir des aumônes et des dons par testament. Louis XI y ajouta le privilège de récupérer les taxes saunières au passage du pont, le petit blanc. Grâce à cette manne financière, en 1474, l'Œuvre fit appel à Blaise Lécuyer pour faire construire une église hospitalière. Cette bâtisse a été entièrement refaite au début du XVIe siècle. C'est là où se réunissaient les états généraux du Languedoc.
Une quinzaine de rois, autant de cardinaux, des Etats généraux, y firent des passages successifs. La salamandre, symbole royal de François 1er, est gravée dans la pierre, en façade du Levant.
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La "Maison du Roi".
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La "Maison du Roi".
Le larmier.
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Le pont.
Pour réunir les fonds nécessaire à sa construction, on organisa une collecte dans toute la région et ceux qui récoltaient ces dons furent appelés des donats. Ils fondèrent une association appelée le bureau de l'œuvre du St Esprit. Une des légendes prétend que le moine abbé rêva une nuit de 21 langues de feu sur le Rhône, qui vont être les 21 piles du pont. On prétend aussi qu'un des ouvriers les plus vaillants fut le St Esprit...Ce pont de 919 mètres de long comporte vingt-cinq arches. Les piles côté Est sont construites sur la terre ferme, celles du côté opposé sur le rocher même. Les autres sont bâties sur pilotis. Les piles sont protégées par des becs triangulaires qui brisent la force des eaux, ce sont les avant-becs, connus des romains.
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Le pont.
Les arrière-becs, destinés à protéger les piles des remous, datent du au moyen-âge. Sur arche, une arcade de dégagement a été ouverte pour mieux faire évacuer les hautes eaux au moment des crues.
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Le pont.
Ouvert à la libre circulation au XIXe, le pont est réaménagé. En 1861, il est élargi de deux mètres pour permettre le croisement des chariots, on double les piles, les becs sont refaits. A partir de la deuxième arche, on voit les deux parties : l'ancienne, en aval et en amont la partie due à l'élargissement du pont.
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Le pont.
Au XVIe siècle, l'arche orientale est détruite et remplacée par trois petites arches qui permettaient au pont, jusqu'au XIXe, de descendre au niveau du bas de l'escalier. En 1856, une arche marinière est mise en place, car un bateau à vapeur qui emmenait des soldats à la guerre de Crimée n'avait pas pu passer, le Rhône étant en crue. Ensuite, on a installé une arche en fonte qui fut bombardée en 1944. Jusqu'en 1954, on avait un pont suspendu qui fut remplacé par cette arche en béton.
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Le pont.
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Le pont.
Sur le coude du pont, une tour abritait la chapelle St-Nicolas, en dessous une prison.
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Les vieux quartiers "de Rivière".
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Les vieux quartiers "de Rivière".
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Les vieux quartiers "de Rivière".
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Les vieux quartiers "de Rivière".
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Les vieux quartiers "de Rivière".
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Les vieux quartiers "de Rivière".
Le prieuré St Pierre avec son dôme.
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La Chapelle des Pénitents.
Construite au XVIIème siècle sous l'égide d'une Confrérie de Pénitents, elle a perdu sa vocation religieuse. En 1792, la chapelle est vendue à un particulier puis transformée en un club révolutionnaire. Au XIXe siècle les Pénitents retrouvent leur lieu de prière. Elle est connue sous le nom de Salle Mistral depuis 1950.
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La Chapelle des Pénitents.
Au XIXe siècle, la façade est surmontée d'une balustrade couronnée d'un motif central formé de deux pénitents à genoux et d'une croix qui se trouve aujourd'hui sur la tombe du dernier confrère.
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La Chapelle des Pénitents.
La statue de la niche rappelle que le bâtiment est sous le vocable de Saint Jean-Baptiste.
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La Chapelle des Pénitents.
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St Saturnin.
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Place du marché.
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Place du marché.
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Place du marché.
Monument qui rappelle le passé marinier de la ville.
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Musée Paul-Raymond.
On a reconstruit la maison au milieu du XVIIIe, dans un style qui rappelle un peu celui de la renaissance avec la grande séparation horizontale des corniches et des chapiteaux ioniques.
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Musée Paul-Raymond.
Fontaine devant la maison.
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Musée Paul-Raymond.
Entrée.
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Musée Paul-Raymond.
L'ensemble de chapiteau et de colonnes provient de la première église Saint-Saturnin de Pont-Saint-Esprit, mentionnée en 948 dans la donation à l'abbaye de Cluny.
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Musée Paul-Raymond.
Le chapiteau est trapu et se rapproche ainsi de ceux de Bourg-Saint-Andéol.
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Musée Paul-Raymond.
Couloir d'accès de la glacière.
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Musée Paul-Raymond.
Ouverture par où arrivait la glace.
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Musée Paul-Raymond.
Sas d'entrée de la glacière.
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Musée Paul-Raymond.
La ville a acheté le privilège d' avoir une glacière au début du XVIIIe. Elle est en forme de pyramide inversée afin que la glace ne touche pas l'eau de fusion.
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Musée Paul-Raymond.
Allégorie de la ville. Les armes de Pont-Saint-Esprit se blasonnent ainsi : d'azur au pont de cinq arches d'or sur des ondes d'argent mouvant de la pointe, sommé d'une croisette haussée au milieu du pont et de deux petits bâtiments, celui de dextre avec une girouette, le tout d'or, la croisette accostée de deux fleurs de lys du même et surmontée d'une colombe aussi d'argent en pal volant vers la pointe.
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Musée Paul-Raymond.
La statue de la Liberté, moulée par le sculpteur Potevin en 1833-34 lors de la reconstruction de l'hôtel de ville, a été transformée vers 1850 en symbole de la République.
Les royalistes qui "tiennent la mairie" vers 1875 en font un symbole de la captivité du duc d'Angoulême à Pont-Saint-Esprit.
En 1815, pour arrêter la marche de Napoléon vers Paris, Louis-Antoine de Bourbon (1775-1844), duc d'Angoulême, tente de soulever le Midi de la France contre l'empereur. Le 27 mars 1815, la citadelle de Pont-Saint-Esprit est occupée pour protéger les arrières des troupes royalistes. Mais après quelques succès, le duc d'Angoulême doit signer sa capitulation le 8 avril à Lapalud. Jusqu'au 15 avril, lorsque l'empereur fait connaître sa décision, le duc d'Angoulême est retenu prisonnier dans la maison du maire Renoyer.
Le duc écrit le 10 avril à Louis XVIII: "Je demande, j'exige même, que le Roi ne cède sur rien pour me ravoir ; je ne crains ni la mort, ni la prison, je suis prêt à tout, et tout ce que Dieu m'enverra sera bien reçu". On a voulu rappeler cette grandeur d'âme en gravant sur la colonne "Ni la captivité, ni la mort, X avril MDCCCXV".
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Musée Paul-Raymond.
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Musée Paul-Raymond.
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Musée Paul-Raymond.
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Musée Paul-Raymond.
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Musée Paul-Raymond.
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Musée Paul-Raymond.
Oeuvre de Benn. L'œuvre de Benn (Belostok, Russie, 1905 Paris, 1989) peut paraître insolite, tant elle demeure singulière et déconcertante. Elle reste en dehors des écoles et des mouvements à la mode.
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Musée Paul-Raymond.
Oeuvre de Benn. Le Rouleau.
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Musée Paul-Raymond.
Oeuvre de Benn. Dans l'atelier.
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Musée Paul-Raymond.
Oeuvres de Benn.
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Musée Paul-Raymond.
Oeuvre de Benn.
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Musée Paul-Raymond.
Oeuvres de Benn.
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Demeure bourgeoise du XVe.
A gauche, une fenêtre mi-meneau.
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L'Eglise Saint Pierre.
Au départ, possession de l'Abbaye de Cluny au IXème siècle, cette église modifiée au XVIIème siècle a fini par perdre sa vocation religieuse. Une trentaine d'autres prieurés en dépendait.
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L'Eglise Saint Pierre.
C’était le fief des moines de l’ordre de Saint-Benoît, dont Gui de Broce et Jean de Thianges. Le monastère date du XIIème siècle. Peu d'éléments subsistent aujourd'hui. Ils suffisent à montrer que l'église appartenait à l'art roman provençal nettement influencé par les monuments romains. Au XVIIIe siècle l'église est en ruine. En 1778 de nombreux plans sont reçus au monastère. On choisit le projet d'un architecte parisien Gélin, corrigé par Pierre Franque (1718-1810) d'Avignon, qui intègre le nouvel édifice dans les parties médiévales encore saines. La maçonnerie est confiée à Bruat, maçon avignonnais, et à Pépin de Pont-Saint-Esprit. Le 19 juillet 1779, le prieur pose solennellement la première pierre.
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L'Eglise Saint Pierre.
Son plan en croix grecque est déformé et allongé par l'adjonction du dôme. La voûte à arête aplatie et médaillon central est un chef d'œuvres de stéréotomie. La partie jaune date du XIVe siècle, puis celle avec l'horloge a été ajoutée au XVIIIe siècle, comme le dôme construit par les Franque.
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Le pont.
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Ancienne maison.
La poulie est un vestige du temps où on pratiquait l'élevage des vers à soie dans les maisons.
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Vestiges du couvent des Ursulines.
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Place des Ursulines.
Il y eut trois enceintes fortifiées : la première au XIIe siècle, la deuxième au XIVe et la troisième au XVe. Après les guerres de religion, des religieuses vont venir s'établir, en particulier les Ursulines qui vont demander à être à l'intérieur des remparts. Elles vont, petit à petit, acheter toutes les maisons du quartier, ce qui ne fut pas du goût de la municipalité, qui ensuite refusa aux autres ordres de s'établir à l'intérieur de la ville.
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Ancienne fontaine.
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La rue des Minimes.
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Chapelle des Minimes.
Les Minimes s'installent à Pont-Saint-Esprit à proximité du rempart ouest en 1603 à la suite d'une donation. Quatre ans plus tard, ils achètent des habitations et construisent en 1608 leur chapelle dédiée à la Vierge.
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La fontaine du Coq.
Située sur les allées Frédéric Mistral, érigée sous le règne du roi Louis Philippe, elle symbolise par son coq qui la surmonte, l'esprit « Gaulois » et l'unité des Français.
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La fontaine du Coq.
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La fontaine du Coq.
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La Caserne Pépin.
Cette caserne, construite en dehors de l'ancienne enceinte de la ville, au faubourg Latour, coïncide avec la levée d'armes des camisards. Jusque là, une bonne partie des troupes de passage logeait "chez l'habitant". Avec cette caserne, la ville pouvait enfin recevoir des armées royales qui stationnaient dans le Languedoc (entre autre lors de l'affaire de la bête du Gévaudan). Le fronton de cet ensemble d'architecture militaire du XVIIIe siècle, porte la mention : "Cazernes des troupes du Roy - 1719". Bien plus tard (certainement au milieu du XIXe siècle), on baptisera cette caserne du nom d'un général français du 1er Empire : le général Pépin. Ce dernier, né à Pont-Saint-Esprit, le 23 mai 1765, avait franchi tous les échelons d'une carrière militaire marquée par l'époque Napoléonienne. La caserne Pépin fut ensuite une gendarmerie jusqu'en 1978.
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La fontaine de la Navigation.
Erigée en 1838, située place de la République, elle fut appelée pendant très longtemps : "Fontaine de Diane" car on prétend qu'une parente proche du maire d'alors, Sébastien Apollon Sibour, aurait servi de modèle pour la statue, et la sœur d'Apollon est Artémis ou Diane....
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Maisons de 1950.
Ces maisons sont en béton armé, avec des balcons aux ferronneries en tube d'acier.
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L'Hôtel de Villeperdrix.
Les spriripontins l'appelle le château. Il est longtemps resté la demeure de la famille Varvier.
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L'Hôtel de Villeperdrix.
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L'Hôtel de Villeperdrix.
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L'Hôtel de Villeperdrix.
Une tour est englobé dans la construction de l'Hôtel de Villeperdrix au XVIIIe siècle, c'est celle de l'Hôtel de Chansiergues.
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L'Hôtel de Villeperdrix.
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L'Hôtel de Villeperdrix.
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L'Hôtel de Villeperdrix.
L'arrière de l'hôtel.
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L'Hôtel de Villeperdrix.
L'arrière de l'hôtel.
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Maison bourgeoise.
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Ancien Hôtel-Dieu.
Ancien Hôtel-Dieu, ancien monastère de la Visitation Sainte-Marie dont l'architecte est Fontanille.
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Ancien Hôtel-Dieu.
Les Visitandines arrivent quelques années après les Ursulines et demandent des hébergements à l'intérieur des remparts, la ville refuse et elles s'établissent au dehors.
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Ancien Hôtel-Dieu.
Périodes de construction : 2 différentes époques marquent l'histoire du lieu, le 17e siècle et le 19e siècle.
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La Chapelle de L'Hôpital.
La façade extérieure restaurée en 1851 pour un édifice datant d'époques antérieures.
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