Quatre des sept merveilles du Dauphiné, Saint Marcellin.

Le Mont Aiguille, la Pierre Percée, la Fontaine Ardente et le Vieux Pont de Claix, le moulin de Léon, le Jardin Ferroviaire, Usines de moulinage La Galicière, Saint Marcellin.

<center>La Motte-d'Aveillans. </center> Un razier. Les résidus de la mine étaient entassés et formaient des plateaux, les raziers.
La Motte-d'Aveillans.
Un razier. Les résidus de la mine étaient entassés et formaient des plateaux, les raziers.
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<center>La Motte-d'Aveillans. </center> Un razier.
La Motte-d'Aveillans.
Un razier.
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<center>Les monts du Vercors. </center> De gauche à droite : le Mont Aiguille (2086 m) ; le Grand Veymont, le point culminant (2341 m) ; le sommet de Malaval (2097).
Les monts du Vercors.
De gauche à droite : le Mont Aiguille (2086 m) ; le Grand Veymont, le point culminant (2341 m) ; le sommet de Malaval (2097).
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<center>Les monts du Vercors. </center> Le Grand Veymont est le point culminant (2341 m) ; le sommet de Malaval (2097) ; les Rochers de la Balme (2063). A droite, les Deux Soeurs, nommées Aghate et Sophie, qui cachent La Grande Moucherolle (2 284 mètres).
Les monts du Vercors.
Le Grand Veymont est le point culminant (2341 m) ; le sommet de Malaval (2097) ; les Rochers de la Balme (2063). A droite, les Deux Soeurs, nommées Aghate et Sophie, qui cachent La Grande Moucherolle (2 284 mètres).
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<center>La Pierre Percée à la Motte-d'Aveillans. </center> A droite, l'Obiou
La Pierre Percée à la Motte-d'Aveillans.
A droite, l'Obiou
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<center>La Pierre Percée à la Motte-d'Aveillans. </center> C'est une des sept merveilles du Dauphiné auréolée de multiples légendes, voici la plus célèbre d'entre elles : Cet arc de triomphe serait en fait un apprenti du Diable, Folaton,  accroupi, pétrifié et agenouillé devant Dieu, puni pour avoir échoué lors d'un pacte avec le Duc de Lesdiguieres. Il avait parié qu'il pourait terminer la construction du mur du chateau de Vizille en moins de temps qu'il n'en fallait au cheval du Duc pour en faire le tour...
La Pierre Percée à la Motte-d'Aveillans.
C'est une des sept merveilles du Dauphiné auréolée de multiples légendes, voici la plus célèbre d'entre elles : Cet arc de triomphe serait en fait un apprenti du Diable, Folaton, accroupi, pétrifié et agenouillé devant Dieu, puni pour avoir échoué lors d'un pacte avec le Duc de Lesdiguieres. Il avait parié qu'il pourait terminer la construction du mur du chateau de Vizille en moins de temps qu'il n'en fallait au cheval du Duc pour en faire le tour...
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<center>La Pierre Percée à la Motte-d'Aveillans. </center> On dit aussi que les rayons du soleil, les jours de solstice, désignent, en passant au travers du trou, une place magique.
La Pierre Percée à la Motte-d'Aveillans.
On dit aussi que les rayons du soleil, les jours de solstice, désignent, en passant au travers du trou, une place magique.
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<center>La Pierre Percée à la Motte-d'Aveillans. </center> La Pierre Percée est une arche naturelle, ayant la particularité de posséder un trou en arc de cercle de 3 m de hauteur.
La Pierre Percée à la Motte-d'Aveillans.
La Pierre Percée est une arche naturelle, ayant la particularité de posséder un trou en arc de cercle de 3 m de hauteur.
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<center>La Pierre Percée à la Motte-d'Aveillans. </center> D'origine glacio-lacustre, ce lambeau de cargneule triasique, composé de silice et de dolomie, a été lentement creusé par dissolution chimique du calcaire, primitivement associé à ces éléments dans la roche originelle. De près, l'aspect demeure surprenant. L'ouverture est de 5,50 m : la voûte a 3 m de hauteur : le pilier ouest présente une circonférence de 26,30 m et s'incurve en arc jusqu'à n'offrir que 3 m de circonférence.
La Pierre Percée à la Motte-d'Aveillans.
D'origine glacio-lacustre, ce lambeau de cargneule triasique, composé de silice et de dolomie, a été lentement creusé par dissolution chimique du calcaire, primitivement associé à ces éléments dans la roche originelle. De près, l'aspect demeure surprenant. L'ouverture est de 5,50 m : la voûte a 3 m de hauteur : le pilier ouest présente une circonférence de 26,30 m et s'incurve en arc jusqu'à n'offrir que 3 m de circonférence.
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<center>La Pierre Percée à la Motte-d'Aveillans. </center> Le connétable (Grand officier de la couronne, chef suprême de l'armée) de Lesdiguières aurait donné son âme au diable, si celui-ci construisait le mur d'enceinte du parc du château de Vizille. Les adversaires du connétable assuraient qu'il avait fait un pari avec Satan, lequel lui avait délégué un diablotin
La Pierre Percée à la Motte-d'Aveillans.
Le connétable (Grand officier de la couronne, chef suprême de l'armée) de Lesdiguières aurait donné son âme au diable, si celui-ci construisait le mur d'enceinte du parc du château de Vizille. Les adversaires du connétable assuraient qu'il avait fait un pari avec Satan, lequel lui avait délégué un diablotin "le Folaton", ou "Folleton", qui circulait dans le château. Lesdiguières désirait enclore son parc d'un haut mur, pour y avoir du gibier, mais hésitait devant la dépense, lorsque Messire Satan lui proposa le pacte habituel, contre son âme. Il discuta et lui fit accepter la condition suivante : il galopera le long du mur en construction, et, s'il fait le tour du parc avant la fin du travail, le démon ne réclamera rien. Marché conclu.
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<center>La Pierre Percée à la Motte-d'Aveillans. </center>Malgré ses 80 ans, le connétable chevauche, tandis qu'une nuée de diablotins s'active, sous les ordres du Folaton. Le mur s'allonge à vue d'œil, ses deux extrémités vont se rejoindre... tout est perdu.. Mais, d'un saut prodigieux, cheval et cavalier franchissent l'obstacle... malédiction! ...la belle queue du coursier reste coincée dans la muraille... sans hésiter, Lesdiguières l'a déjà tranchée d'un coup d'épée... on peut encore la voir sous la forme d'une grosse touffe d'herbes le long du mur d'enceinte du parc du Château. A l'origine de la légende se trouve sûrement le fait que les comptes de la construction du mur ont disparu.
La Pierre Percée à la Motte-d'Aveillans.
Malgré ses 80 ans, le connétable chevauche, tandis qu'une nuée de diablotins s'active, sous les ordres du Folaton. Le mur s'allonge à vue d'œil, ses deux extrémités vont se rejoindre... tout est perdu.. Mais, d'un saut prodigieux, cheval et cavalier franchissent l'obstacle... malédiction! ...la belle queue du coursier reste coincée dans la muraille... sans hésiter, Lesdiguières l'a déjà tranchée d'un coup d'épée... on peut encore la voir sous la forme d'une grosse touffe d'herbes le long du mur d'enceinte du parc du Château. A l'origine de la légende se trouve sûrement le fait que les comptes de la construction du mur ont disparu.
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<center>La Pierre Percée à la Motte-d'Aveillans. </center> Satan, très mécontent du Folaton, l'expédia d'un grand coup de pied, sur une colline, près de La Motte d'Aveillans, où il atterrit à quatre pattes, la tête sur le sol, et une grosse bosse sur son dos en arc de cercle. Il se pétrifia ainsi, et devint la
La Pierre Percée à la Motte-d'Aveillans.
Satan, très mécontent du Folaton, l'expédia d'un grand coup de pied, sur une colline, près de La Motte d'Aveillans, où il atterrit à quatre pattes, la tête sur le sol, et une grosse bosse sur son dos en arc de cercle. Il se pétrifia ainsi, et devint la "Pierre Percée", que l'on voit aujourd'hui.
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Le Lac de Pierre Châtel. Tout à gauche, le massif de Belledonne. Le Grand Serre, et à droite, le Tabor.
Le Lac de Pierre Châtel. Tout à gauche, le massif de Belledonne. Le Grand Serre, et à droite, le Tabor.
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Derrière le Tabor, le Grand Vent.
Derrière le Tabor, le Grand Vent.
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Les montagnes du Dévoluy.
Les montagnes du Dévoluy.
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L'Obiou.
L'Obiou.
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<center>La Pierre Percée à la Motte-d'Aveillans. </center>
La Pierre Percée à la Motte-d'Aveillans.
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<center>La Pierre Percée à la Motte-d'Aveillans. </center>
La Pierre Percée à la Motte-d'Aveillans.
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<center>La Fontaine Ardente. </center>
La Fontaine Ardente.
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<center>La Fontaine Ardente. </center> La Fontaine Ardente, aussi nommée « la Font que brusle », fait indiscutablement partie des Sept Merveilles de Dauphiné. Il s'agit d'une émanation de gaz (méthane), prisonnier des couches sédimentaires de l’ère secondaire, qui sortait à l'origine dans le lit du ruisseau et pouvait être enflammé, produisant un phénomène également connu sous le nom de feu follet.
La Fontaine Ardente.
La Fontaine Ardente, aussi nommée « la Font que brusle », fait indiscutablement partie des Sept Merveilles de Dauphiné. Il s'agit d'une émanation de gaz (méthane), prisonnier des couches sédimentaires de l’ère secondaire, qui sortait à l'origine dans le lit du ruisseau et pouvait être enflammé, produisant un phénomène également connu sous le nom de feu follet.
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<center>La Fontaine Ardente. </center> Aujourd’hui encore, deux thèses s’opposent sur la provenance de cette émanation. D’un côté celle d'une origine superficielle : elle serait due au gisement houiller de Motte-d'Aveillans. De l'autre, une origine profonde, à partir du « Trias », terrain d’origine lagunaire et salifère, source fréquente d’hydrocarbures liquides ou gazeux. La Fontaine Ardente serait alors le témoin d'une nappe pétrolifère ?
La Fontaine Ardente.
Aujourd’hui encore, deux thèses s’opposent sur la provenance de cette émanation. D’un côté celle d'une origine superficielle : elle serait due au gisement houiller de Motte-d'Aveillans. De l'autre, une origine profonde, à partir du « Trias », terrain d’origine lagunaire et salifère, source fréquente d’hydrocarbures liquides ou gazeux. La Fontaine Ardente serait alors le témoin d'une nappe pétrolifère ?
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<center>La Fontaine Ardente. </center> Au cours des siècles, le site a subi de nombreuses modifications à la suite d'événements naturels ou d'actions humaines. Aujourd'hui, la flamme sort de terre grâce à des aménagements spécifiques visant à retrouver l'effet du mélange des deux éléments antagonistes : l’eau et le feu.
La Fontaine Ardente.
Au cours des siècles, le site a subi de nombreuses modifications à la suite d'événements naturels ou d'actions humaines. Aujourd'hui, la flamme sort de terre grâce à des aménagements spécifiques visant à retrouver l'effet du mélange des deux éléments antagonistes : l’eau et le feu.
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<center>La Fontaine Ardente. </center>
La Fontaine Ardente.
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Parisette.
Parisette.
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Néottie nid-d'oiseau.
Néottie nid-d'oiseau.
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Néottie nid-d'oiseau.
Néottie nid-d'oiseau.
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Néottie nid-d'oiseau.
Néottie nid-d'oiseau.
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Sauge.
Sauge.
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<center>Le Vieux Pont-de-Claix. </center> Elevé entre 1608 et 1610 par Jehan Albert et Pierre Salomon sous l'administration du Duc de Lesdiguières. L’arche unique de 46 mètres d'ouverture est une des plus hardies de l’époque, ce qui lui valut d’être considérée comme une « merveille du Dauphiné ». Le pont est classé monument historique depuis 1898.
Le Vieux Pont-de-Claix.
Elevé entre 1608 et 1610 par Jehan Albert et Pierre Salomon sous l'administration du Duc de Lesdiguières. L’arche unique de 46 mètres d'ouverture est une des plus hardies de l’époque, ce qui lui valut d’être considérée comme une « merveille du Dauphiné ». Le pont est classé monument historique depuis 1898.
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<center>Le Vieux Pont-de-Claix. </center> Appelé aussi Pont Lesdiguières.
Le Vieux Pont-de-Claix.
Appelé aussi Pont Lesdiguières.
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<center>Le Vieux Pont-de-Claix. </center> Le Drac.
Le Vieux Pont-de-Claix.
Le Drac.
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<center>Le Vieux Pont-de-Claix. </center> Le Drac.
Le Vieux Pont-de-Claix.
Le Drac.
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<center>Le Vieux Pont-de-Claix. </center>
Le Vieux Pont-de-Claix.
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<center>Le Vieux Pont-de-Claix. </center> La salle Mandrin.
Ancienne salle des gardes du Pont, c'est une pièce rectangulaire, voûtée, en pierre, avec une seule fenêtre. Elle est située dans le contrefort Sud du Pont de Claix construit en 1611. Elle doit son nom à la légende selon laquelle le célèbre brigand Mandrin et sa bande seraient passés par le pont pour rejoindre leur troupe dans les environs de Montélimar.
Après s 'être emparés de la garnison, ils se seraient alors réfugiés dans cette salle qui depuis lors est nommée « salle » ou « chambre » de Mandrin.
Le Vieux Pont-de-Claix.
La salle Mandrin. Ancienne salle des gardes du Pont, c'est une pièce rectangulaire, voûtée, en pierre, avec une seule fenêtre. Elle est située dans le contrefort Sud du Pont de Claix construit en 1611. Elle doit son nom à la légende selon laquelle le célèbre brigand Mandrin et sa bande seraient passés par le pont pour rejoindre leur troupe dans les environs de Montélimar. Après s 'être emparés de la garnison, ils se seraient alors réfugiés dans cette salle qui depuis lors est nommée « salle » ou « chambre » de Mandrin.
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<center>Le Vieux Pont-de-Claix. </center> HENRI LE GRAND TRES CHRETIEN ROI DE FRANCE ET DE NAVARRE DAUPHIN DE VIENNOIS PERE DE LA PATRIE TOUJOURS AUGUSTE VICTORIEUX TRIOMPHANT APRES AVOIR VAINCU SES ENNEMIS ET LA PAIX RETABLIE TANT PAR MER QUE PAR TERRE EN TOUTE L'EUROPE PAR L'AVIS ET CONDUITE DE TRES ILLUSTRE FRANÇOIS DE BONNE DUC DE CHAMPSAUR SEIGNEUR DES DIGUIERES POUR LE BIEN ET COMMODITE A JETE LES FONDEMENTS DE CE MERVEILLEUX OUVRAGE
Le Vieux Pont-de-Claix.
HENRI LE GRAND TRES CHRETIEN ROI DE FRANCE ET DE NAVARRE DAUPHIN DE VIENNOIS PERE DE LA PATRIE TOUJOURS AUGUSTE VICTORIEUX TRIOMPHANT APRES AVOIR VAINCU SES ENNEMIS ET LA PAIX RETABLIE TANT PAR MER QUE PAR TERRE EN TOUTE L'EUROPE PAR L'AVIS ET CONDUITE DE TRES ILLUSTRE FRANÇOIS DE BONNE DUC DE CHAMPSAUR SEIGNEUR DES DIGUIERES POUR LE BIEN ET COMMODITE A JETE LES FONDEMENTS DE CE MERVEILLEUX OUVRAGE "ROMANAS MOLES PUDORE SUEPUNDO" "Je fais honte aux constructions romaines” Inscription située sur la porte de l’ancien pont de Claix (1624) tournée vers Grenoble.
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<center>Le Vieux Pont-de-Claix. </center> LOUIS XIII AUSSI TRES CHRETIEN ROI DE FRANCE ET DE NAVARRE DAUPHIN DE VIENNOIS POUR LE MEME AVIS ET CONDUITE CONTRE TOUTE ESPERANCE LUI A DONNE SA PERFECTION ET ORDONNE QU'IL S'APPELERAIT PONT DE BONNE L'AN DE GRACE MDCXX IIII
Le Vieux Pont-de-Claix.
LOUIS XIII AUSSI TRES CHRETIEN ROI DE FRANCE ET DE NAVARRE DAUPHIN DE VIENNOIS POUR LE MEME AVIS ET CONDUITE CONTRE TOUTE ESPERANCE LUI A DONNE SA PERFECTION ET ORDONNE QU'IL S'APPELERAIT PONT DE BONNE L'AN DE GRACE MDCXX IIII "UNUS DISTANTIA JUNGO" Unique par la longueur. Je réunis * Inscription située sur la porte de l’ancien pont de Claix (1624) tournée vers le Trièves
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<center>Le Vieux Pont-de-Claix. </center>
Le Vieux Pont-de-Claix.
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<center>Le Vieux Pont-de-Claix. </center> Derrière les bâtiments, le Néron, puis au fond, le massif de la Chartreuse, de la Grande Sure à gauche, à la Dent de Crolles à droite, en passant par Chamechaude, la Pinéa et le  Grand Sommet. La partie blanche à gauche du Néron est la trace de l'éboulement de 2011.
Le Vieux Pont-de-Claix.
Derrière les bâtiments, le Néron, puis au fond, le massif de la Chartreuse, de la Grande Sure à gauche, à la Dent de Crolles à droite, en passant par Chamechaude, la Pinéa et le Grand Sommet. La partie blanche à gauche du Néron est la trace de l'éboulement de 2011.
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<center>Le Vieux Pont-de-Claix. </center> Le Moucherotte et les rochers des Trois Pucelles.
Le Vieux Pont-de-Claix.
Le Moucherotte et les rochers des Trois Pucelles.
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<center>Le Mont Aiguille. </center> Largement détaché de la chaîne du Vercors par l’érosion de la muraille, le Mont Aiguille, bloc quadrangulaire de calcaire, représente la figure tutélaire du Trièves. Le socle dénudé se compose de strates de calcaire, tandis que plus haut le rocher est formé d’un lourd bloc de calcaire dur et compact (pelouse sommitale de 750 m de long/90-150 m large). Jusqu’en 1940, il culminait à 2097 m ; des éboulements successifs ont progressivement abaissé son altitude à 2086 m.  Le soubassement du Mont Aiguille est formé par des calcaires argileux : on peut trouver de nombreux fossiles d’ammonites, de bélemnites, de bivalves et plus rarement d’oursins.

Ces fossiles indiquent la présence d’une mer considérée comme relativement profonde et calme. Par opposition, le calcaire urgonien qui forme la falaise du Mont Aiguille ou celle des rochers du Parquet contient d’autres fossiles marins. La falaise du Mont Aiguille, haute de 300 mètres, a mis environ 10 millions d’années pour se construire.
Le Mont Aiguille.
Largement détaché de la chaîne du Vercors par l’érosion de la muraille, le Mont Aiguille, bloc quadrangulaire de calcaire, représente la figure tutélaire du Trièves. Le socle dénudé se compose de strates de calcaire, tandis que plus haut le rocher est formé d’un lourd bloc de calcaire dur et compact (pelouse sommitale de 750 m de long/90-150 m large). Jusqu’en 1940, il culminait à 2097 m ; des éboulements successifs ont progressivement abaissé son altitude à 2086 m. Le soubassement du Mont Aiguille est formé par des calcaires argileux : on peut trouver de nombreux fossiles d’ammonites, de bélemnites, de bivalves et plus rarement d’oursins. Ces fossiles indiquent la présence d’une mer considérée comme relativement profonde et calme. Par opposition, le calcaire urgonien qui forme la falaise du Mont Aiguille ou celle des rochers du Parquet contient d’autres fossiles marins. La falaise du Mont Aiguille, haute de 300 mètres, a mis environ 10 millions d’années pour se construire.
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<center>Le Mont Aiguille. </center> On raconte qu’au sommet du Mont Aiguille, dans des grottes de cristal, se sont réfugiés les dieux et les déesses chassés de l’Olympe. Ibicus, chasseur, surprit un jour les déesses dans une tenue dont elles eurent à rougir.

“Jupiter, fou de colère, lança alors les foudres contre le mont profané et le sépara de la chaîne voisine.”

Ibicus, victime de sa curiosité fut changé en bouquetin et condamné à errer éternellement sur les pentes de la montagne.

Le Mont Aiguille, nimbé dans son mystère, devint par la suite un thème récurrent de la littérature.

En 1535, François Rabelais, s’inspire de l’un de ces récits imaginaires et écrit alors dans le Quart Livre : « Ce jour-là, Pantagruel descendit dans une île admirable entre toutes les autres (…) et pas beaucoup moins inaccessible que le Mont du Dauphiné, ainsi nommé parce qu’il est en forme de potiron, et que, de toute mémoire,  personne n’a pu le franchir, hors Doyac (…) lequel avec des engins mirifiques y monta et qui trouva au-dessus un vieux bélier. C’était à deviner qui l’avait transporté là. D’aucun dire « qu’ayant été ravi étant jeune agnelet par quelque aigle ou quelque chat-huant grand duc, il s’était sauvé entre les buissons ». »
Le Mont Aiguille.
On raconte qu’au sommet du Mont Aiguille, dans des grottes de cristal, se sont réfugiés les dieux et les déesses chassés de l’Olympe. Ibicus, chasseur, surprit un jour les déesses dans une tenue dont elles eurent à rougir. “Jupiter, fou de colère, lança alors les foudres contre le mont profané et le sépara de la chaîne voisine.” Ibicus, victime de sa curiosité fut changé en bouquetin et condamné à errer éternellement sur les pentes de la montagne. Le Mont Aiguille, nimbé dans son mystère, devint par la suite un thème récurrent de la littérature. En 1535, François Rabelais, s’inspire de l’un de ces récits imaginaires et écrit alors dans le Quart Livre : « Ce jour-là, Pantagruel descendit dans une île admirable entre toutes les autres (…) et pas beaucoup moins inaccessible que le Mont du Dauphiné, ainsi nommé parce qu’il est en forme de potiron, et que, de toute mémoire, personne n’a pu le franchir, hors Doyac (…) lequel avec des engins mirifiques y monta et qui trouva au-dessus un vieux bélier. C’était à deviner qui l’avait transporté là. D’aucun dire « qu’ayant été ravi étant jeune agnelet par quelque aigle ou quelque chat-huant grand duc, il s’était sauvé entre les buissons ». »
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<center>Le Mont Aiguille. </center> Son architecture singulière, son allure de sentinelle, sa réputation de mont inaccessible ont forgé au Mont Aiguille son aura de mystère.
C’est peut-être ce qui incita le Roi Charles VIII à organiser, en 1492, l’ascension de ce coin de France encore inexploré.
Antoine de VILLE, seigneur lorrain et capitaine de Montélimar, est chargé de conquérir la montagne comme l’on prend une forteresse : tailleur de pierre, échelleur, charpentier, prédicateur du roi et aumônier l’accompagnent.

Le sommet est atteint le 26 juin 1492. Il s’agit là du premier acte d’alpinisme dûment authentifié. Mais, c’est seulement en 1834 que le mont est de nouveau gravi par un berger de Trésanne. le-mont-aiguille-en-ete

Parti avec une équipe de 6 hommes, il est le seul à parvenir au sommet. Cette ascension eut un fort retentissement et mit définitivement fin à l’inaccessibilité légendaire du mont. Puis, en 1877, Edouard ROCHAT et ses compagnons ouvrent l’ère des ascensions touristiques et les courses au sommet du Mont Aiguille se succèdent.
Le Mont Aiguille.
Son architecture singulière, son allure de sentinelle, sa réputation de mont inaccessible ont forgé au Mont Aiguille son aura de mystère. C’est peut-être ce qui incita le Roi Charles VIII à organiser, en 1492, l’ascension de ce coin de France encore inexploré. Antoine de VILLE, seigneur lorrain et capitaine de Montélimar, est chargé de conquérir la montagne comme l’on prend une forteresse : tailleur de pierre, échelleur, charpentier, prédicateur du roi et aumônier l’accompagnent. Le sommet est atteint le 26 juin 1492. Il s’agit là du premier acte d’alpinisme dûment authentifié. Mais, c’est seulement en 1834 que le mont est de nouveau gravi par un berger de Trésanne. le-mont-aiguille-en-ete Parti avec une équipe de 6 hommes, il est le seul à parvenir au sommet. Cette ascension eut un fort retentissement et mit définitivement fin à l’inaccessibilité légendaire du mont. Puis, en 1877, Edouard ROCHAT et ses compagnons ouvrent l’ère des ascensions touristiques et les courses au sommet du Mont Aiguille se succèdent.
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Village de Monteynard.
Village de Monteynard.
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<center>Le moulin de Léon. </center>L'appellation noix de Grenoble date de 1938.  C'est la variété franquette, c'est une noix de table, faisant partie d'une AOP. Il faut que sa grosseur minimale soit de 28 mm.
6 kg de noix donnent 2 kg de cerneaux qui donnent 1 l d'huile. Il faut 1 heure de manutention pour obtenir 2 kg de cerneaux.
Le moulin de Léon.
L'appellation noix de Grenoble date de 1938. C'est la variété franquette, c'est une noix de table, faisant partie d'une AOP. Il faut que sa grosseur minimale soit de 28 mm. 6 kg de noix donnent 2 kg de cerneaux qui donnent 1 l d'huile. Il faut 1 heure de manutention pour obtenir 2 kg de cerneaux.
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<center>Le moulin de Léon. </center>Une meule.
Le moulin de Léon.
Une meule.
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<center>Le moulin de Léon. </center>Une meule.
Le moulin de Léon.
Une meule.
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<center>Le moulin de Léon. </center>Ecrasement des cerneaux.
Le moulin de Léon.
Ecrasement des cerneaux.
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<center>Le moulin de Léon. </center>Récupération de la pâte.
Le moulin de Léon.
Récupération de la pâte.
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<center>Le moulin de Léon. </center>Récupération de la pâte.
Le moulin de Léon.
Récupération de la pâte.
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<center>Le moulin de Léon. </center>En premier, on sèche les cerneaux pour que la teneur en eau passe de 40% à 10%. On les chauffe pour fluidifier l'huile. Si on ne chauffait pas, on n'obtiendrait pas beaucoup d'huile qui serait sans goût. Le chauffage se fait jusqu'à 70-80 °C, ce qui dégage les arômes. Si on chauffait plus, on aurait plus d'huile mais aussi une perte d'acides gras polysaturés, une perte d'arômes et un rancissement dans le temps.
Le moulin de Léon.
En premier, on sèche les cerneaux pour que la teneur en eau passe de 40% à 10%. On les chauffe pour fluidifier l'huile. Si on ne chauffait pas, on n'obtiendrait pas beaucoup d'huile qui serait sans goût. Le chauffage se fait jusqu'à 70-80 °C, ce qui dégage les arômes. Si on chauffait plus, on aurait plus d'huile mais aussi une perte d'acides gras polysaturés, une perte d'arômes et un rancissement dans le temps.
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<center>Le moulin de Léon. </center>Ancien four.
Le moulin de Léon.
Ancien four.
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<center>Le moulin de Léon. </center>Récupération de la pâte chauffée.
Le moulin de Léon.
Récupération de la pâte chauffée.
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<center>Le moulin de Léon. </center>On introduit la pâte dans des scourtins en coton.
Le moulin de Léon.
On introduit la pâte dans des scourtins en coton.
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<center>Le moulin de Léon. </center>Ancienne presse.
Le moulin de Léon.
Ancienne presse.
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<center>Le moulin de Léon. </center>On presse la pâte.
Le moulin de Léon.
On presse la pâte.
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<center>Le moulin de Léon. </center>Récupération de l'huile de noix.
Le moulin de Léon.
Récupération de l'huile de noix.
57
<center>Le moulin de Léon. </center>Les tourteaux de noix sont récupérés pour l'alimentation des bêtes car ils sont très riches en protéines et pour faire de l'huile raffinée.
Le moulin de Léon.
Les tourteaux de noix sont récupérés pour l'alimentation des bêtes car ils sont très riches en protéines et pour faire de l'huile raffinée.
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<center>Le moulin de Léon. </center>Huile de noix et huile de noisette.
Le moulin de Léon.
Huile de noix et huile de noisette.
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<center>Le Jardin Ferroviaire. </center>
Le Jardin Ferroviaire.
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Le Jardin Ferroviaire.
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Le Jardin Ferroviaire.
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Le Jardin Ferroviaire.
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Le Jardin Ferroviaire.
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Le Jardin Ferroviaire.
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Le Jardin Ferroviaire.
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Le Jardin Ferroviaire.
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Le Jardin Ferroviaire.
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Le Jardin Ferroviaire.
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Le Jardin Ferroviaire.
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<center>Le Jardin Ferroviaire. </center>
Le Jardin Ferroviaire.
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<center>Usines de moulinage La Galicière </center>Dans le café des inconnus se trouvaient  la forge, le four à cocons et la machine à vapeur. La partie vitrée était la filature dont une partie a été transformée en appartement avec un balcon.
Usines de moulinage La Galicière
Dans le café des inconnus se trouvaient la forge, le four à cocons et la machine à vapeur. La partie vitrée était la filature dont une partie a été transformée en appartement avec un balcon.
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<center>Usines de moulinage La Galicière </center>Au fond, la magnanerie.
Usines de moulinage La Galicière
Au fond, la magnanerie.
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<center>Usines de moulinage La Galicière </center>L’usine de moulinage de la Galicière est née du regroupement de deux fabriques établies à quelques dizaines de mètres l’une de l’autre : la Fabrique Haute et ...
Usines de moulinage La Galicière
L’usine de moulinage de la Galicière est née du regroupement de deux fabriques établies à quelques dizaines de mètres l’une de l’autre : la Fabrique Haute et ...
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<center>Usines de moulinage La Galicière </center>la Fabrique Basse.
Usines de moulinage La Galicière
la Fabrique Basse.
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<center>Usines de moulinage La Galicière </center>La construction, au nord, des dortoirs et autres logements pour les ouvrières ainsi que de l’importante magnanerie qui clôt le site de ce côté date de 1870.
Usines de moulinage La Galicière
La construction, au nord, des dortoirs et autres logements pour les ouvrières ainsi que de l’importante magnanerie qui clôt le site de ce côté date de 1870.
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<center>Usines de moulinage La Galicière </center>Le restant de plâtre indique l'emplacement d'un dortoir pour les ouvrières.
Usines de moulinage La Galicière
Le restant de plâtre indique l'emplacement d'un dortoir pour les ouvrières.
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<center>Usines de moulinage La Galicière </center>Les bâtiments  réunissent, sous un même toit, ateliers de moulinage et de dévidage au rez-de-chaussée, logements du directeur et des contremaîtres, dortoirs des ouvrières à l’étage, magnanerie dans les combles.
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Les bâtiments réunissent, sous un même toit, ateliers de moulinage et de dévidage au rez-de-chaussée, logements du directeur et des contremaîtres, dortoirs des ouvrières à l’étage, magnanerie dans les combles.
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<center>Usines de moulinage La Galicière </center>Le système hydraulique, le canal d’amenée d’eau, les roues, les arbres de transmission qui donnaient aux machines leur mouvement sont bien conservés.
Usines de moulinage La Galicière
Le système hydraulique, le canal d’amenée d’eau, les roues, les arbres de transmission qui donnaient aux machines leur mouvement sont bien conservés.
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<center>Usines de moulinage La Galicière </center>La roue hydraulique permettant le fonctionnement de toutes les machines.
Usines de moulinage La Galicière
La roue hydraulique permettant le fonctionnement de toutes les machines.
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<center>Usines de moulinage La Galicière </center>Flotte de soie.
Usines de moulinage La Galicière
Flotte de soie.
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<center>Usines de moulinage La Galicière </center>Flotte de soie. Après le filage, les écheveaux de soie grège obtenus s'appellent des flottes. Le fil de soie grège est composé de fibroïne enveloppée par le grès ou séricine.
Usines de moulinage La Galicière
Flotte de soie. Après le filage, les écheveaux de soie grège obtenus s'appellent des flottes. Le fil de soie grège est composé de fibroïne enveloppée par le grès ou séricine.
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<center>Usines de moulinage La Galicière </center>Pour des questions d’hygrométrie, l’atelier de moulinage est semi-enterré. Celui-ci bénéficie d’un éclairage latéral fourni par une série de baies situées en façade principale, ici orientée à l’est.
Usines de moulinage La Galicière
Pour des questions d’hygrométrie, l’atelier de moulinage est semi-enterré. Celui-ci bénéficie d’un éclairage latéral fourni par une série de baies situées en façade principale, ici orientée à l’est.
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<center>Usines de moulinage La Galicière </center>Banque à dévider. Après le mouillage qui consiste à assouplir et lubrifier le grès de la soie pour qu'elle se laisse travailler plus facilement, la deuxième opération du moulinage est le dévidage qui consiste à enrouler le fil d'une flotte placée sur une tavelle (sorte de roue légère en bois) sur une bobine horizontale appelée roquet.
Usines de moulinage La Galicière
Banque à dévider. Après le mouillage qui consiste à assouplir et lubrifier le grès de la soie pour qu'elle se laisse travailler plus facilement, la deuxième opération du moulinage est le dévidage qui consiste à enrouler le fil d'une flotte placée sur une tavelle (sorte de roue légère en bois) sur une bobine horizontale appelée roquet.
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<center>Usines de moulinage La Galicière </center>Tavelle et roquet.
Usines de moulinage La Galicière
Tavelle et roquet.
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<center>Usines de moulinage La Galicière </center>En bas, les tavelles.
Usines de moulinage La Galicière
En bas, les tavelles.
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<center>Usines de moulinage La Galicière </center>en haut, les roquets.
Usines de moulinage La Galicière
en haut, les roquets.
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<center>Usines de moulinage La Galicière </center>Niche pour la Sainte Vierge.
Usines de moulinage La Galicière
Niche pour la Sainte Vierge.
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<center>Usines de moulinage La Galicière </center>Des purgeoirs, équerres métalliques recouvertes de feutrine qui fonctionnent comme des pinces à ouverture variable, permettaient d'éliminer par friction toutes les impuretés du fil.
Usines de moulinage La Galicière
Des purgeoirs, équerres métalliques recouvertes de feutrine qui fonctionnent comme des pinces à ouverture variable, permettaient d'éliminer par friction toutes les impuretés du fil.
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<center>Usines de moulinage La Galicière </center>
Usines de moulinage La Galicière
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<center>Usines de moulinage La Galicière </center>
Usines de moulinage La Galicière
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<center>Usines de moulinage La Galicière </center>Banque de doublage. Le doublage consiste à assembler plusieurs fils de soie pour former, sur une autre bobine, un seul fil de l’épaisseur désirée. La banque de doublage à l'instar de la banque de dévidage, assure une fonction de transfert couplée à une fonction d'assemblage de deux fils grèges.
Usines de moulinage La Galicière
Banque de doublage. Le doublage consiste à assembler plusieurs fils de soie pour former, sur une autre bobine, un seul fil de l’épaisseur désirée. La banque de doublage à l'instar de la banque de dévidage, assure une fonction de transfert couplée à une fonction d'assemblage de deux fils grèges.
92
<center>Usines de moulinage La Galicière </center>La troisième opération est le doublage qui consiste à assembler sur une même bobine les fils des roquets. Le mouvement de rotation des roquets (bobine réceptrice) attire les fils issus de deux roquelles simplement posées sur chat et recouvertes d'une capelette. Les fils sont guidés par des barbins en verre.
Usines de moulinage La Galicière
La troisième opération est le doublage qui consiste à assembler sur une même bobine les fils des roquets. Le mouvement de rotation des roquets (bobine réceptrice) attire les fils issus de deux roquelles simplement posées sur chat et recouvertes d'une capelette. Les fils sont guidés par des barbins en verre.
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<center>Usines de moulinage La Galicière </center> Roquets avec leur capelette.
Usines de moulinage La Galicière
Roquets avec leur capelette.
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<center>Usines de moulinage La Galicière </center> En haut, on peut voir des barbins en verre destinés à guider les fils.
Usines de moulinage La Galicière
En haut, on peut voir des barbins en verre destinés à guider les fils.
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<center>Usines de moulinage La Galicière </center>Atelier du moulinage proprement dit.
Usines de moulinage La Galicière
Atelier du moulinage proprement dit.
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<center>Usines de moulinage La Galicière </center>Banc de plusieurs moulins pour le moulinage.
Usines de moulinage La Galicière
Banc de plusieurs moulins pour le moulinage.
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<center>Usines de moulinage La Galicière </center>
Usines de moulinage La Galicière
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<center>Usines de moulinage La Galicière </center>La quatrième opération est le moulinage qui consiste à donner à un ou plusieurs fils un certain nombre de torsions par mètre pour consolider le fil et permettre la fabrication ultérieure de différents tissus. Réception sur guindre.
Usines de moulinage La Galicière
La quatrième opération est le moulinage qui consiste à donner à un ou plusieurs fils un certain nombre de torsions par mètre pour consolider le fil et permettre la fabrication ultérieure de différents tissus. Réception sur guindre.
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<center>Usines de moulinage La Galicière </center> Réception de la soie sur bobine. Le meilleur système de torsion consiste à déplacer le fil d'une bobine à une autre, à condition que le support receveur tourne moins vite que le support distributeur et que les axes de rotation des deux bobines soient perpendiculaires. La torsion est d'autant plus forte que la différence de vitesse de rotation est grande.
Usines de moulinage La Galicière
Réception de la soie sur bobine. Le meilleur système de torsion consiste à déplacer le fil d'une bobine à une autre, à condition que le support receveur tourne moins vite que le support distributeur et que les axes de rotation des deux bobines soient perpendiculaires. La torsion est d'autant plus forte que la différence de vitesse de rotation est grande.
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<center>Usines de moulinage La Galicière </center>Réception sur guindre. Le guindre est un cadre en bois fait d’un axe central et de quatre ailes sur lequel est réceptionnée la soie moulinée sous forme de flotte.
Usines de moulinage La Galicière
Réception sur guindre. Le guindre est un cadre en bois fait d’un axe central et de quatre ailes sur lequel est réceptionnée la soie moulinée sous forme de flotte.
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<center>Usines de moulinage La Galicière </center>La roue hydraulique permettant le fonctionnement de toutes les machines.
Usines de moulinage La Galicière
La roue hydraulique permettant le fonctionnement de toutes les machines.
102
<center>Saint Marcellin. </center> L’enceinte médiévale de Saint-Marcellin0 Jusqu’au début du XIXe siècle, Saint-Marcellin est une ville fortifiée, entièrement entourée de remparts, construits au XIVe siècle. C'est le dernier dauphin du Viennois, Humbert II, qui, par sa charte du 4 décembre 1343, ordonne aux Saint-Marcellinois de se doter d'une « muraille munie de fossés » de dix-huit pieds de haut et de cinq pieds d'épaisseur. Bâtie dans un appareil de gros galets, vraisemblablement enduite, l'enceinte comprend treize tours carrées en saillie, deux tours rondes à l'endroit où le rempart forme un angle droit et un bastion, à l'angle nord-est de la ville, défendant son côté le plus vulnérable.
Saint Marcellin.
L’enceinte médiévale de Saint-Marcellin0 Jusqu’au début du XIXe siècle, Saint-Marcellin est une ville fortifiée, entièrement entourée de remparts, construits au XIVe siècle. C'est le dernier dauphin du Viennois, Humbert II, qui, par sa charte du 4 décembre 1343, ordonne aux Saint-Marcellinois de se doter d'une « muraille munie de fossés » de dix-huit pieds de haut et de cinq pieds d'épaisseur. Bâtie dans un appareil de gros galets, vraisemblablement enduite, l'enceinte comprend treize tours carrées en saillie, deux tours rondes à l'endroit où le rempart forme un angle droit et un bastion, à l'angle nord-est de la ville, défendant son côté le plus vulnérable.
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<center>Saint Marcellin. </center> Le second monastère de la Visitation. Les Visitandines, chassées à la Révolution du premier monastère qu'elles avaient édifié intra-muros, fondent, en 1817, un second monastère hors les murs. Elles s'établissent dans la maison du comte de la Blache que l'on voit au croisement du boulevard du Champ de Mars (qui s'appelle alors boulevard Sainte-Marie) et de la rue Saint-Laurent. L'église est construite en 1834 ; la galerie du cloître et l'aile nord datent de 1862. Pour que la fondation d'un second monastère dans la ville soit acceptée, les sœurs doivent exercer une activité « utile » (décret de Napoléon). Elles choisissent donc l'enseignement et créent un pensionnat de jeunes filles et une école gratuite pour les enfants.
La loi Combes les chasse de nouveau en 1904.
La ville y installe une école supérieure de jeunes filles qui devient ensuite une annexe du collège. L'ensemble des bâtiments est réhabilité, accueillant l'actuel « Espace Saint-Laurent », inauguré cri 1991. Il abrite une médiathèque, une salle d'exposition (ancienne chapelle) et une salle de conférences (ancien chœur des religieuses).
Saint Marcellin.
Le second monastère de la Visitation. Les Visitandines, chassées à la Révolution du premier monastère qu'elles avaient édifié intra-muros, fondent, en 1817, un second monastère hors les murs. Elles s'établissent dans la maison du comte de la Blache que l'on voit au croisement du boulevard du Champ de Mars (qui s'appelle alors boulevard Sainte-Marie) et de la rue Saint-Laurent. L'église est construite en 1834 ; la galerie du cloître et l'aile nord datent de 1862. Pour que la fondation d'un second monastère dans la ville soit acceptée, les sœurs doivent exercer une activité « utile » (décret de Napoléon). Elles choisissent donc l'enseignement et créent un pensionnat de jeunes filles et une école gratuite pour les enfants. La loi Combes les chasse de nouveau en 1904. La ville y installe une école supérieure de jeunes filles qui devient ensuite une annexe du collège. L'ensemble des bâtiments est réhabilité, accueillant l'actuel « Espace Saint-Laurent », inauguré cri 1991. Il abrite une médiathèque, une salle d'exposition (ancienne chapelle) et une salle de conférences (ancien chœur des religieuses).
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<center>Saint Marcellin. </center>
Saint Marcellin.
105
<center>Saint Marcellin. </center> Ancienne tour carrée.
Saint Marcellin.
Ancienne tour carrée.
106
<center>Saint Marcellin. </center> La porte de Romans. L'enceinte médiévale est percée de quatre portes, situées aux quatre points cardinaux. Ici se trouvait la porte de Romans, dite au couchant, démolie en 1835, qui marquait l'entrée principale de la ville par la route royale allant de Valence à Grenoble.
La porte de Romans est le témoin d'un épisode sanglant des guerres de Religion. Le 25 juin 1562, le baron des Adrets attaque la ville, dans laquelle Laurent de Maugiron, son adversaire, a laissé trois cents hommes. Le baron, forçant la porte, prend la ville d'assaut et fait alors un véritable carnage.
Tous les combattants sont massacrés et ceux qui se sont réfugiés au sommet des remparts sont précipités sur les piques des Huguenots en contrebas. Lacombe-Maloc, procureur du roi, est attaché par le cou et traîné par un cheval dans la ville.
Saint Marcellin.
La porte de Romans. L'enceinte médiévale est percée de quatre portes, situées aux quatre points cardinaux. Ici se trouvait la porte de Romans, dite au couchant, démolie en 1835, qui marquait l'entrée principale de la ville par la route royale allant de Valence à Grenoble. La porte de Romans est le témoin d'un épisode sanglant des guerres de Religion. Le 25 juin 1562, le baron des Adrets attaque la ville, dans laquelle Laurent de Maugiron, son adversaire, a laissé trois cents hommes. Le baron, forçant la porte, prend la ville d'assaut et fait alors un véritable carnage. Tous les combattants sont massacrés et ceux qui se sont réfugiés au sommet des remparts sont précipités sur les piques des Huguenots en contrebas. Lacombe-Maloc, procureur du roi, est attaché par le cou et traîné par un cheval dans la ville.
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<center>Saint Marcellin. </center>
Saint Marcellin.
108
<center>Saint Marcellin. </center> Ancienne tour carrée. En haut, séchoir de crosses de fusil.
Saint Marcellin.
Ancienne tour carrée. En haut, séchoir de crosses de fusil.
109
<center>Saint Marcellin. </center> Place des Carmes
Saint Marcellin.
Place des Carmes
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<center>Saint Marcellin. </center> L'ancien couvent des Carmes. Les Carmes sont le plus ancien couvent implanté à cette marche les. En 1453 le dauphin Louis II, futur roi de France Louis XI, permet d'appuyer leur construction sur les remparts.
Saint Marcellin.
L'ancien couvent des Carmes. Les Carmes sont le plus ancien couvent implanté à cette marche les. En 1453 le dauphin Louis II, futur roi de France Louis XI, permet d'appuyer leur construction sur les remparts.
111
<center>Saint Marcellin. </center> Aujourd'hui ne sont visibles de cette ancienne édification que les traces des chapelles latérales et du chœur.
Saint Marcellin.
Aujourd'hui ne sont visibles de cette ancienne édification que les traces des chapelles latérales et du chœur.
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<center>Saint Marcellin. </center> Fenêtre gothique.
Saint Marcellin.
Fenêtre gothique.
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<center>Saint Marcellin. </center> Fenêtre gothique.
Saint Marcellin.
Fenêtre gothique.
114
<center>Saint Marcellin. </center> La rue des remparts. Elle longe la plus grande section droite de la muraille. Contre celle-ci s'établissent, au cours du XIXe siècle, côté extérieur, de nombreuses maisons d'habitation. Cette rue sert d'accès à toutes les parties communes des maisons bourgeoises de la Grande Rue : remises pour véhicules à cheval, écuries, celliers et dépendances.
Saint Marcellin.
La rue des remparts. Elle longe la plus grande section droite de la muraille. Contre celle-ci s'établissent, au cours du XIXe siècle, côté extérieur, de nombreuses maisons d'habitation. Cette rue sert d'accès à toutes les parties communes des maisons bourgeoises de la Grande Rue : remises pour véhicules à cheval, écuries, celliers et dépendances.
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<center>Saint Marcellin. </center> La rue des remparts.
Saint Marcellin.
La rue des remparts.
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<center>Saint Marcellin. </center> La rue des remparts. Wc, en-dessous la niche pour la tinette.
Saint Marcellin.
La rue des remparts. Wc, en-dessous la niche pour la tinette.
117
<center>Saint Marcellin. </center> La porte de Beauvoir. Cette porte, dite au vent, est située sur le chemin qui menait au château de Beauvoir, une des résidences principales du dauphin Humbert II. En février 1833, les riverains se plaignent et demandent que la ville détruise ou abaisse la porte à la hauteur des maisons voisines car « elle prive la rue des bienfaits de l'air et du soleil ». En 1835, leur requête est acceptée.
Saint Marcellin.
La porte de Beauvoir. Cette porte, dite au vent, est située sur le chemin qui menait au château de Beauvoir, une des résidences principales du dauphin Humbert II. En février 1833, les riverains se plaignent et demandent que la ville détruise ou abaisse la porte à la hauteur des maisons voisines car « elle prive la rue des bienfaits de l'air et du soleil ». En 1835, leur requête est acceptée.
118
<center>Saint Marcellin. </center> Le bastion de Joud. L'angle nord est de la vieille ville est un des lieux les plus exposés, puisque situé en contrebas du plateau de Joud. Pour cette raison, la ville édifie un élément de fortification plus massif, que l'on dénomme bastion, et qui défend l'angle que forme le rempart en redescendant le long de la Montée du Calvaire.
Saint Marcellin.
Le bastion de Joud. L'angle nord est de la vieille ville est un des lieux les plus exposés, puisque situé en contrebas du plateau de Joud. Pour cette raison, la ville édifie un élément de fortification plus massif, que l'on dénomme bastion, et qui défend l'angle que forme le rempart en redescendant le long de la Montée du Calvaire.
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<center>Saint Marcellin. </center> Le bastion de Joud.
Saint Marcellin.
Le bastion de Joud.
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<center>Saint Marcellin. </center> Le château et le clocher de l'église paroissiale, de la fin du XVe siècle.
Saint Marcellin.
Le château et le clocher de l'église paroissiale, de la fin du XVe siècle.
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<center>Saint Marcellin. </center> le clocher de l'église paroissiale.
Saint Marcellin.
le clocher de l'église paroissiale.
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<center>Saint Marcellin. </center> Le château.
Saint Marcellin.
Le château.
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<center>Saint Marcellin. </center> Clocher de l'ancien couvent des Ursulines.
Saint Marcellin.
Clocher de l'ancien couvent des Ursulines.
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<center>Saint Marcellin. </center>
Saint Marcellin.
125
<center>Saint Marcellin. </center> Sur la promenade de Joud
Saint Marcellin.
Sur la promenade de Joud
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<center>Saint Marcellin. </center> Le château.
Saint Marcellin.
Le château.
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<center>Saint Marcellin. </center> Clocher de l'église.
Saint Marcellin.
Clocher de l'église.
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<center>Saint Marcellin. </center> La paroisse de Saint-Marcellin est mentionnée pour la première fois en 1083, lorsque l'archevêque de Vienne en fait don, avec cinq autres paroisses, aux Bénédictins de Montmajour. Au départ de ces derniers, l'église est administrée par les chanoines Antonins jusqu'à la Révolution. Le 11 mars 1119, l'église est consacrée par le pape Callixte II qui se rend à Saint-Antoine. Elle est en grande partie reconstruite à la fin du XVe siècle. Après les destructions des guerres de Religion, elle reçoit de nouvelles voûtes d'arêtes et deux portes en façade remplacent l'unique portail central gothique. La nef est bordée d'anciennes chapelles latérales.
Saint Marcellin.
La paroisse de Saint-Marcellin est mentionnée pour la première fois en 1083, lorsque l'archevêque de Vienne en fait don, avec cinq autres paroisses, aux Bénédictins de Montmajour. Au départ de ces derniers, l'église est administrée par les chanoines Antonins jusqu'à la Révolution. Le 11 mars 1119, l'église est consacrée par le pape Callixte II qui se rend à Saint-Antoine. Elle est en grande partie reconstruite à la fin du XVe siècle. Après les destructions des guerres de Religion, elle reçoit de nouvelles voûtes d'arêtes et deux portes en façade remplacent l'unique portail central gothique. La nef est bordée d'anciennes chapelles latérales.
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<center>Saint Marcellin. </center>
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<center>Saint Marcellin. </center>
Saint Marcellin.
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<center>Saint Marcellin. </center>
Saint Marcellin.
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<center>Saint Marcellin. </center> L'orgue est installé en 187 3 et restauré en 1970.
Saint Marcellin.
L'orgue est installé en 187 3 et restauré en 1970.
133
<center>Saint Marcellin. </center> Lutrin en marbre polychrome du XVIIe siècle provenant de l'ancienne chapelle du Couvent des Récollets.
Saint Marcellin.
Lutrin en marbre polychrome du XVIIe siècle provenant de l'ancienne chapelle du Couvent des Récollets.
134
<center>Saint Marcellin. </center> Chapelle de la Vierge.
Saint Marcellin.
Chapelle de la Vierge.
135
<center>Saint Marcellin. </center> Chapelle de la Vierge. En voûte, le choix de garder lisible le troisième niveau de décor a été fait pour plusieurs raisons et notamment pour son inscription relative au culte de la Vierge
Saint Marcellin.
Chapelle de la Vierge. En voûte, le choix de garder lisible le troisième niveau de décor a été fait pour plusieurs raisons et notamment pour son inscription relative au culte de la Vierge
136
<center>Saint Marcellin. </center>
Saint Marcellin.
137
<center>Saint Marcellin. </center> La place d'armes et le kiosque à musique. Lieu de foires et de marchés, la place d'armes est aussi celle du kiosque à musique remarquable par la présence sur son pourtour des noms de compositeurs français et étrangers dans les verreries du haut.
Saint Marcellin.
La place d'armes et le kiosque à musique. Lieu de foires et de marchés, la place d'armes est aussi celle du kiosque à musique remarquable par la présence sur son pourtour des noms de compositeurs français et étrangers dans les verreries du haut.
138
<center>Saint Marcellin. </center> L’Hôtel de Ville est installé sur la Place d'Armes depuis 1803, trois fois déplacé avant qu'il ne soit décidé, en 1906, de démolir l'ancienne mairie pour édifier l'Hôtel actuel, plus vaste. Le bâtiment, terminé en 1910, selon les plans de l'architecte départemental Chatrousse, comprend des halles et une salle des fêtes. Il n'est cependant inauguré qu'en 1913.
Saint Marcellin.
L’Hôtel de Ville est installé sur la Place d'Armes depuis 1803, trois fois déplacé avant qu'il ne soit décidé, en 1906, de démolir l'ancienne mairie pour édifier l'Hôtel actuel, plus vaste. Le bâtiment, terminé en 1910, selon les plans de l'architecte départemental Chatrousse, comprend des halles et une salle des fêtes. Il n'est cependant inauguré qu'en 1913.
139
<center>Saint Marcellin. </center> L’Hôtel de Ville. La tourelle d'angle de l'Hôtel de Ville arbore les armes de Saint-Marcellin, siennes depuis 1698. L'héraldique les décrit ainsi : «  champ d'azur à une fasce d'or chargée de deux dauphins d'azur et d'une fleur de Iys de gueules sur ladite fasce, et au bas, une rose d'argent ». Les dauphins indiquent l'appartenance de la ville au Dauphiné, la fleur de lys rappelle le transport de Dauphiné au royaume de France et le nom de dauphin donné au fils héritier du roi et la rose, symbole de pouvoir, le bailliage dont la ville était le chef lieu.
Saint Marcellin.
L’Hôtel de Ville. La tourelle d'angle de l'Hôtel de Ville arbore les armes de Saint-Marcellin, siennes depuis 1698. L'héraldique les décrit ainsi : « champ d'azur à une fasce d'or chargée de deux dauphins d'azur et d'une fleur de Iys de gueules sur ladite fasce, et au bas, une rose d'argent ». Les dauphins indiquent l'appartenance de la ville au Dauphiné, la fleur de lys rappelle le transport de Dauphiné au royaume de France et le nom de dauphin donné au fils héritier du roi et la rose, symbole de pouvoir, le bailliage dont la ville était le chef lieu.
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<center>Saint Marcellin. </center> L'ancien couvent des Ursulines. Le couvent des Ursulines est fondé, en 1615, par une Saint-Marcellinoise, Marie Petit la Touche. Les « Dames de Sainte Ursule » se consacrent à l'éducation et à l'instruction chrétienne des jeunes filles généralement assurées jusque-là par des maîtresses protestantes.
Le bâtiment actuel est achevé en 1680 et le clocher, en forme de dôme, date de 1684.
Saint Marcellin.
L'ancien couvent des Ursulines. Le couvent des Ursulines est fondé, en 1615, par une Saint-Marcellinoise, Marie Petit la Touche. Les « Dames de Sainte Ursule » se consacrent à l'éducation et à l'instruction chrétienne des jeunes filles généralement assurées jusque-là par des maîtresses protestantes. Le bâtiment actuel est achevé en 1680 et le clocher, en forme de dôme, date de 1684.
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<center>Saint Marcellin. </center> L'ancien couvent des Ursulines.
Saint Marcellin.
L'ancien couvent des Ursulines.
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<center>Saint Marcellin. </center>
Saint Marcellin.
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<center>Saint Marcellin. </center> Le square Bouy. C'est la cour de l'ancien couvent des Ursulines.
Saint Marcellin.
Le square Bouy. C'est la cour de l'ancien couvent des Ursulines.
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<center>Saint Marcellin. </center> Le square Bouy. Ici s'observe une autre importante section des remparts et notamment le revers et l'intérieur d'une tour carrée. On remarque, qu'à l'instar des autres tours de l'enceinte, elle est construite en saillie sur la muraille. De larges ouvertures en bel appareil de tuf remplacent, à l'époque moderne, les anciennes meurtrières. A droite de la tour, est encore visible un vestige du recouvrement de la muraille qui montre l'aspect soigné de la construction.
Saint Marcellin.
Le square Bouy. Ici s'observe une autre importante section des remparts et notamment le revers et l'intérieur d'une tour carrée. On remarque, qu'à l'instar des autres tours de l'enceinte, elle est construite en saillie sur la muraille. De larges ouvertures en bel appareil de tuf remplacent, à l'époque moderne, les anciennes meurtrières. A droite de la tour, est encore visible un vestige du recouvrement de la muraille qui montre l'aspect soigné de la construction.
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