Villefranche-sur-Mer.

La vieille ville, la Darse et la Citadelle et ses musées. Les légendes des photos sont tirées des commentaires de notre guide Mme Muriel Merli-Farina et de ceux de Mr Jean Mascle, président de l'Association pour la Sauvegarde du Patrimoine Maritime de Villefranche (ASPMV), ainsi que des documents de cette association.

<center>Villefranche-sur-Mer.</center> La rade de Villefranche est fréquentée dès l'Antiquité par les marins grecs et romains. Ceux-ci s'en servent comme mouillage et lui donnent le nom d'Olivula Portus. Le site est cependant victime d'attaques barbares répétées. Au IXe siècle, les pirates sarrasins tenaient à l'emplacement de Villefranche-sur-Mer une forteresse. Les habitants délaissent le bord de mer et se réfugient sur les hauteurs ; ils y fondent un autre village, Montolivo.
Villefranche-sur-Mer.
La rade de Villefranche est fréquentée dès l'Antiquité par les marins grecs et romains. Ceux-ci s'en servent comme mouillage et lui donnent le nom d'Olivula Portus. Le site est cependant victime d'attaques barbares répétées. Au IXe siècle, les pirates sarrasins tenaient à l'emplacement de Villefranche-sur-Mer une forteresse. Les habitants délaissent le bord de mer et se réfugient sur les hauteurs ; ils y fondent un autre village, Montolivo.
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<center>Villefranche-sur-Mer.</center> En 1295, Charles II d'Anjou, comte de Provence, comprend l'importance stratégique de ce site, situé aux frontières de son territoire. Afin d'encourager les habitants à revenir peupler le bord de mer, il leur octroie une franchise de taxes. Le village est ainsi baptisé Villa Franca. Louis 1er d'Anjou devient comte de Provence après l'assassinat de la reine Jeanne 1ère de Sicile le 27 juillet 1382 par son cousin Charles de Duras qui mène l'Union d'Aix, le parti de la noblesse provençale anti-angevine. Louis 1er d'Anjou meurt au cours d'une expédition militaire contre Charles de Duras.
Louis II d'Anjou [1377-1417] hérite du comté de Provence. Jean Grimaldi, seigneur de Beuil, nommé gouverneur de Nice et de la Provence orientale par Charles de Duras, ne reconnaît pas Louis II comme suzerain. Il fait appel au comte de Savoie Amédée VII [1383-1391] auquel il s'engage à remettre Nice et sa viguerie, la viguerie de Vintimille et du Val de Lantosque, la viguerie de Puget-Théniers et Barcelonnette. Ce dernier cherchant une ouverture sur la mer pour ses territoires profite de l'occasion pour monter une expédition militaire qui le conduit à Nice. Il y reçoit des mains de quatre syndics de la ville l'acte de dédition de Nice le 28 septembre 1388.
Villefranche-sur-Mer.
En 1295, Charles II d'Anjou, comte de Provence, comprend l'importance stratégique de ce site, situé aux frontières de son territoire. Afin d'encourager les habitants à revenir peupler le bord de mer, il leur octroie une franchise de taxes. Le village est ainsi baptisé Villa Franca. Louis 1er d'Anjou devient comte de Provence après l'assassinat de la reine Jeanne 1ère de Sicile le 27 juillet 1382 par son cousin Charles de Duras qui mène l'Union d'Aix, le parti de la noblesse provençale anti-angevine. Louis 1er d'Anjou meurt au cours d'une expédition militaire contre Charles de Duras. Louis II d'Anjou [1377-1417] hérite du comté de Provence. Jean Grimaldi, seigneur de Beuil, nommé gouverneur de Nice et de la Provence orientale par Charles de Duras, ne reconnaît pas Louis II comme suzerain. Il fait appel au comte de Savoie Amédée VII [1383-1391] auquel il s'engage à remettre Nice et sa viguerie, la viguerie de Vintimille et du Val de Lantosque, la viguerie de Puget-Théniers et Barcelonnette. Ce dernier cherchant une ouverture sur la mer pour ses territoires profite de l'occasion pour monter une expédition militaire qui le conduit à Nice. Il y reçoit des mains de quatre syndics de la ville l'acte de dédition de Nice le 28 septembre 1388.
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<center>Villefranche-sur-Mer.</center> Lors de la dédition du Comté de Nice au Duc de Savoie, en 1388, Villefranche est dédiée au duché de Savoie. La ville devient ainsi la seule porte maritime des États de Savoie jusqu'à la construction du port de Nice au XVIIIe siècle et tire ses revenus de tous les navires marchands accostant au port (droit de Villefranche). À la suite de l'occupation, en 1543, de la rade de Villefranche par la flotte franco-turque commandée par Khayr ad-Din Barberousse, le duc Emmanuel-Philibert de Savoie (1528-1580) ordonne sa fortification. Il ne possédait plus que Verceil et le comté de Nice au début de son règne, en 1553. Il s'est engagé au côté de l'Espagne de Philippe II. Il a gagné la bataille de Saint-Quentin, le 10 août 1557. Il a retrouvé son duché de Savoie en 1559, à la signature du second traité de Cateau-Cambrésis. Il décide de s'engager dans la lutte opposant le monde chrétien et l'Empire ottoman en Méditerranée. Les conflits annuels peuvent opposer des flottes de deux cents à trois cents galères. Pour participer à ce conflit, il décide de faire de Villefranche un port bien protégé permettant de construire et d'entretenir des galères. Le fort du mont Alban, le fort de Saint-Hospice et la citadelle Saint-Elme sont ainsi construits. Cette dernière sera achevée en 1557. Une première flotte de guerre est est construite dans la Darse du port.
Villefranche-sur-Mer.
Lors de la dédition du Comté de Nice au Duc de Savoie, en 1388, Villefranche est dédiée au duché de Savoie. La ville devient ainsi la seule porte maritime des États de Savoie jusqu'à la construction du port de Nice au XVIIIe siècle et tire ses revenus de tous les navires marchands accostant au port (droit de Villefranche). À la suite de l'occupation, en 1543, de la rade de Villefranche par la flotte franco-turque commandée par Khayr ad-Din Barberousse, le duc Emmanuel-Philibert de Savoie (1528-1580) ordonne sa fortification. Il ne possédait plus que Verceil et le comté de Nice au début de son règne, en 1553. Il s'est engagé au côté de l'Espagne de Philippe II. Il a gagné la bataille de Saint-Quentin, le 10 août 1557. Il a retrouvé son duché de Savoie en 1559, à la signature du second traité de Cateau-Cambrésis. Il décide de s'engager dans la lutte opposant le monde chrétien et l'Empire ottoman en Méditerranée. Les conflits annuels peuvent opposer des flottes de deux cents à trois cents galères. Pour participer à ce conflit, il décide de faire de Villefranche un port bien protégé permettant de construire et d'entretenir des galères. Le fort du mont Alban, le fort de Saint-Hospice et la citadelle Saint-Elme sont ainsi construits. Cette dernière sera achevée en 1557. Une première flotte de guerre est est construite dans la Darse du port.
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<center>Villefranche-sur-Mer.</center> Les Français occupent le comté de Nice plusieurs fois entre 1710 et 1722 et à nouveau en 1744, pendant la guerre de Succession d'Autriche, quand le prince de Conti prend d'assaut le mont Alban avec ses troupes franco-espagnoles, chassant les Savoisiens de Charles-Emmanuel III. Au cours du XVIIIe siècle, la ville perd de son importance maritime et portuaire avec la construction du port Lympia de Nice.
À la suite de l'entrée en guerre de la France contre l'Autriche et la Prusse, en avril 1792, Villefranche-en-Piémont est prise, en septembre, par le général D'Anselme lui permettant d'être entièrement maître du comté de Nice. 

En 1793, les troupes françaises révolutionnaires envahissent à nouveau le comté de Nice et Villefranche en Piémont passe sous administration française jusqu'en 1814 qui verra le retour à son statut particulier sous dédition et protection du duc de Savoie.

En 1856, le duc de Savoie donne à bail le lazaret de Villefranche à la marine impériale russe qui fera du port une base navale de premier plan pour ses navires en Méditerranée, notamment l'année suivante, avec le ravitaillement en charbon des bateaux. Cette arrivée provoquera la construction d'infrastructures importantes par Victor Emmanuel II, notamment la route de la rade.
En 1860 le Comté de Nice est à nouveau annexé par la France à la suite du Traité de Turin et du plébiscite.
Villefranche-sur-Mer.
Les Français occupent le comté de Nice plusieurs fois entre 1710 et 1722 et à nouveau en 1744, pendant la guerre de Succession d'Autriche, quand le prince de Conti prend d'assaut le mont Alban avec ses troupes franco-espagnoles, chassant les Savoisiens de Charles-Emmanuel III. Au cours du XVIIIe siècle, la ville perd de son importance maritime et portuaire avec la construction du port Lympia de Nice. À la suite de l'entrée en guerre de la France contre l'Autriche et la Prusse, en avril 1792, Villefranche-en-Piémont est prise, en septembre, par le général D'Anselme lui permettant d'être entièrement maître du comté de Nice. En 1793, les troupes françaises révolutionnaires envahissent à nouveau le comté de Nice et Villefranche en Piémont passe sous administration française jusqu'en 1814 qui verra le retour à son statut particulier sous dédition et protection du duc de Savoie. En 1856, le duc de Savoie donne à bail le lazaret de Villefranche à la marine impériale russe qui fera du port une base navale de premier plan pour ses navires en Méditerranée, notamment l'année suivante, avec le ravitaillement en charbon des bateaux. Cette arrivée provoquera la construction d'infrastructures importantes par Victor Emmanuel II, notamment la route de la rade. En 1860 le Comté de Nice est à nouveau annexé par la France à la suite du Traité de Turin et du plébiscite.
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<center>Villefranche-sur-Mer.</center>  L'intérêt stratégique de la rade de Villefranche n'avait pas échappé aux autorités maritimes russes, au XVIIIe siècle, qui y mouillaient à chaque conflit avec la Turquie. Elle leur devient essentielle quand, au lendemain de la guerre de Crimée en 1856, la Marine impériale russe est privée d'accès à la Méditerranée par le Bosphore : le duc de Savoie, roi de Chypre, de Jérusalem et de Sardaigne qui est aussi vicaire impérial pour toute l'Europe méditerranéenne accepte alors de céder à la Russie le lazaret et la Darse de Villefranche qui lui servent de dépôt à vivres et à combustibles. En 1893, une équipe de scientifiques russes de Kiev remplace les militaires pour pratiquer des recherches océanographiques en profitant de la présence d'un courant ascendant de la rade. Ces études, malgré les aléas politiques entre les deux nations, se poursuivent jusqu'aux années 1930.
Villefranche-sur-Mer.
L'intérêt stratégique de la rade de Villefranche n'avait pas échappé aux autorités maritimes russes, au XVIIIe siècle, qui y mouillaient à chaque conflit avec la Turquie. Elle leur devient essentielle quand, au lendemain de la guerre de Crimée en 1856, la Marine impériale russe est privée d'accès à la Méditerranée par le Bosphore : le duc de Savoie, roi de Chypre, de Jérusalem et de Sardaigne qui est aussi vicaire impérial pour toute l'Europe méditerranéenne accepte alors de céder à la Russie le lazaret et la Darse de Villefranche qui lui servent de dépôt à vivres et à combustibles. En 1893, une équipe de scientifiques russes de Kiev remplace les militaires pour pratiquer des recherches océanographiques en profitant de la présence d'un courant ascendant de la rade. Ces études, malgré les aléas politiques entre les deux nations, se poursuivent jusqu'aux années 1930.
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<center>Villefranche-sur-Mer.</center>
Villefranche-sur-Mer.
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Villefranche-sur-Mer.
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<center>Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Michel </center>
Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Michel
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<center>Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Michel </center>
Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Michel
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<center>Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Michel </center> Elle fut érigée dans le premier quart du XIVe siècle puis fut transformée à la fin du XVIIIe siècle. Cette église a pris les traits de style baroque savoyard.
Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Michel
Elle fut érigée dans le premier quart du XIVe siècle puis fut transformée à la fin du XVIIIe siècle. Cette église a pris les traits de style baroque savoyard.
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<center>Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Michel </center> La porte principale s'inscrit dans une baie dont l'arc supérieur est légèrement cintré (une large courbe convexe flanquée aux encoignures de deux petites courbes concaves). Trois vantaux : deux battants de la porte et vantail supérieur fixe. Les trois sont décorés de panneaux rectangulaires ou polygonaux moulurés en bas-reliefs divisés chacun en pannonceaux entourant un petit bossage central ellipsoïdal ou carré.
Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Michel
La porte principale s'inscrit dans une baie dont l'arc supérieur est légèrement cintré (une large courbe convexe flanquée aux encoignures de deux petites courbes concaves). Trois vantaux : deux battants de la porte et vantail supérieur fixe. Les trois sont décorés de panneaux rectangulaires ou polygonaux moulurés en bas-reliefs divisés chacun en pannonceaux entourant un petit bossage central ellipsoïdal ou carré.
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<center>Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Michel </center> L'église est construite sur un plan en croix latine. La nef a deux travées et est rythmée par des pilastres jumelés détachés des piles, reprenant l'ordre toscan déjà utilisé pour le premier niveau de la façade.
Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Michel
L'église est construite sur un plan en croix latine. La nef a deux travées et est rythmée par des pilastres jumelés détachés des piles, reprenant l'ordre toscan déjà utilisé pour le premier niveau de la façade.
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<center>Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Michel </center> La nef est éclairée par des occulus situés au-dessus des collatéraux placés de part et d'autre de la nef. Sur chacun des pilastres de la nef s'appuient les nervures jumelles de la voûte de la nef et les arcades de communication avec les collatéraux.
Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Michel
La nef est éclairée par des occulus situés au-dessus des collatéraux placés de part et d'autre de la nef. Sur chacun des pilastres de la nef s'appuient les nervures jumelles de la voûte de la nef et les arcades de communication avec les collatéraux.
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<center>Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Michel </center> Autel retable de saint Antoine-de-Padoue, 2 tableaux : Saint Antoine de Padoue, le Baptême du Christ. Gypseries polychromes et dorées. Autel à tombeau décoré en son centre d'un médaillon de style rocaille. Le retable est dessiné et orné de même, contours sinueux rehaussés de volutes, coquilles et feuilles d'acanthes dorées sur fond beige, ocre et bistre. Le fond de l'encadrement est quadrillé. La toile centrale représente l'Enfant Jésus apparaissant à saint Antoine de Padoue dont il carresse le front. Le médaillon supérieur représente le Baptême du Christ.
Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Michel
Autel retable de saint Antoine-de-Padoue, 2 tableaux : Saint Antoine de Padoue, le Baptême du Christ. Gypseries polychromes et dorées. Autel à tombeau décoré en son centre d'un médaillon de style rocaille. Le retable est dessiné et orné de même, contours sinueux rehaussés de volutes, coquilles et feuilles d'acanthes dorées sur fond beige, ocre et bistre. Le fond de l'encadrement est quadrillé. La toile centrale représente l'Enfant Jésus apparaissant à saint Antoine de Padoue dont il carresse le front. Le médaillon supérieur représente le Baptême du Christ.
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<center>Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Michel </center>  Autel retable de saint Charles-Borromée, 2 tableaux : Saint Charles Borromée et le mariage mystique de sainte Catherine, la Vierge du Pilar. Autel à tombeau et retable dessinés et ornés dans le style rocaille, sans les supports traditionnels, l'encadrement obéissant à des courbes sinueuses rehaussées de volutes, feuillages coquilles et guirlandes dorées sur fond beige, ocre et marron. La toile centrale représente saint Charles Borromée en prière avec en second plan la scène du mariage mystique de sainte Catherine qui apparaît sur un nuage. Le médaillon sommital représente la Vierge du Pilar adorée par les apôtres.
Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Michel
Autel retable de saint Charles-Borromée, 2 tableaux : Saint Charles Borromée et le mariage mystique de sainte Catherine, la Vierge du Pilar. Autel à tombeau et retable dessinés et ornés dans le style rocaille, sans les supports traditionnels, l'encadrement obéissant à des courbes sinueuses rehaussées de volutes, feuillages coquilles et guirlandes dorées sur fond beige, ocre et marron. La toile centrale représente saint Charles Borromée en prière avec en second plan la scène du mariage mystique de sainte Catherine qui apparaît sur un nuage. Le médaillon sommital représente la Vierge du Pilar adorée par les apôtres.
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<center>Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Michel </center> La Mort de Saint Joseph. Gypseries et stucs polychromes et dorés. Grand retable à colonnes corinthiennes au fronton composé par une gloire rayonnante autour d'une lucarne (fenêtre), flanquée de deux volutes et de deux angelots. 18e siècle.
Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Michel
La Mort de Saint Joseph. Gypseries et stucs polychromes et dorés. Grand retable à colonnes corinthiennes au fronton composé par une gloire rayonnante autour d'une lucarne (fenêtre), flanquée de deux volutes et de deux angelots. 18e siècle.
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<center>Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Autel retable de l'Immaculée Conception, tableau : l'Assomption de la Vierge. Gypseries et stucs polychromes et dorés. Autel à tombeau et retable à colonnes corinthiennes encadrant la toile centrale. Le fronton est composé d'une grande gloire rayonnante autour de la colombe du Saint Esprit, flanquée de deux volutes sur lesquelles figurent deux angelots. 18e siècle. La Vierge immaculée est debout sur un nuage où l'on distingue le serpent monstrueux, symbole du péché et l'extrémité du croissant de lune. Son visage est entouré d'une gloire rayonnante avec angelots.
Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Autel retable de l'Immaculée Conception, tableau : l'Assomption de la Vierge. Gypseries et stucs polychromes et dorés. Autel à tombeau et retable à colonnes corinthiennes encadrant la toile centrale. Le fronton est composé d'une grande gloire rayonnante autour de la colombe du Saint Esprit, flanquée de deux volutes sur lesquelles figurent deux angelots. 18e siècle. La Vierge immaculée est debout sur un nuage où l'on distingue le serpent monstrueux, symbole du péché et l'extrémité du croissant de lune. Son visage est entouré d'une gloire rayonnante avec angelots.
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<center>Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Michel </center> Autel retable du Rosaire, 15 tableaux : les Mystères du Rosaire, statue : Vierge à l'Enfant. Le retable est à deux pilastres corinthiens, entablement et fronton curviligne. Abondante décoration de style rocaille : gloire de nuages et d'angelots au fronton, frises, etc... Les médaillons des Mystères joyeux sont placés à gauche, douloureux en bas, glorieux à droite et dans la partie supérieure. Les médaillons ont des formes insolites : haricots, etc... et un riche décor d'encadrement.
Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Michel
Autel retable du Rosaire, 15 tableaux : les Mystères du Rosaire, statue : Vierge à l'Enfant. Le retable est à deux pilastres corinthiens, entablement et fronton curviligne. Abondante décoration de style rocaille : gloire de nuages et d'angelots au fronton, frises, etc... Les médaillons des Mystères joyeux sont placés à gauche, douloureux en bas, glorieux à droite et dans la partie supérieure. Les médaillons ont des formes insolites : haricots, etc... et un riche décor d'encadrement.
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<center>Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Michel </center> La Vierge au Rosaire, entourée des quinze Mystères. Gypserie et stucs polychromes et dorés. Statue en bois sculpté, polychrome et doré. Autel surmonté de trois gradins et d'un retable monumental à rehauts dorés sur fond gris.
Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Michel
La Vierge au Rosaire, entourée des quinze Mystères. Gypserie et stucs polychromes et dorés. Statue en bois sculpté, polychrome et doré. Autel surmonté de trois gradins et d'un retable monumental à rehauts dorés sur fond gris.
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<center>Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Michel </center> Autel retable des Ames du Purgatoire, tableau : Saint Grégoire le Grand et saint Michel intercédant auprès de la Vierge pour les Ames du Purgatoire. Gypseries et stucs polychromes et dorés. Autel à tombeau surmonté de trois gradins et d'un grand retable monumental à pilastres corinthiens placés symétriquement l'un à l'autre, mais de biais par rapport au mur. L'entablement curviligne est surmonté d'une corniche à multiples ressauts et d'un fronton également curviligne monté sur deux volutes flanquées d'angelots.
Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Michel
Autel retable des Ames du Purgatoire, tableau : Saint Grégoire le Grand et saint Michel intercédant auprès de la Vierge pour les Ames du Purgatoire. Gypseries et stucs polychromes et dorés. Autel à tombeau surmonté de trois gradins et d'un grand retable monumental à pilastres corinthiens placés symétriquement l'un à l'autre, mais de biais par rapport au mur. L'entablement curviligne est surmonté d'une corniche à multiples ressauts et d'un fronton également curviligne monté sur deux volutes flanquées d'angelots.
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<center>Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Michel </center> Les éléments architectoniques sont dorés sur fond de faux-marbres gris et noir. Une décoration de ramages, volutes et coquilles dorées agrémente le cadre du tableau central, cintré, ainsi que le cartouche central du fronton. Retable du milieu 18e siècle, toile du 19e siècle.
Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Michel
Les éléments architectoniques sont dorés sur fond de faux-marbres gris et noir. Une décoration de ramages, volutes et coquilles dorées agrémente le cadre du tableau central, cintré, ainsi que le cartouche central du fronton. Retable du milieu 18e siècle, toile du 19e siècle.
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<center>Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Michel </center> Christ du 18e siècle. Croix du 19e siècle. 2 lanternes de Pénitent dites Fanau, style génois. e maître-autel possède une table sur tombeau décorée d'un médaillon en relief, de style rocaille, où est représenté un calice. Les gradins et leur socle ont des encoignures ornées de motifs végétaux stylisés : acanthes et guirlandes. La porte du tabernacle, sommée de deux têtes d'angelots en relief est décorée en relief : saint Esprit rayonnant sur un calice. Le retable est fixé sur le mur du chevet composant l'encadrement de la toile centrale et des quatre médaillons placés aux angles. Il est de style rocaille par ses contours sinueux ainsi que par son fronton à volutes courbes et contrecourbes rehaussées de guirlandes, frises et angelots dorés.
Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Michel
Christ du 18e siècle. Croix du 19e siècle. 2 lanternes de Pénitent dites Fanau, style génois. e maître-autel possède une table sur tombeau décorée d'un médaillon en relief, de style rocaille, où est représenté un calice. Les gradins et leur socle ont des encoignures ornées de motifs végétaux stylisés : acanthes et guirlandes. La porte du tabernacle, sommée de deux têtes d'angelots en relief est décorée en relief : saint Esprit rayonnant sur un calice. Le retable est fixé sur le mur du chevet composant l'encadrement de la toile centrale et des quatre médaillons placés aux angles. Il est de style rocaille par ses contours sinueux ainsi que par son fronton à volutes courbes et contrecourbes rehaussées de guirlandes, frises et angelots dorés.
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<center>Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Michel </center> Derrière le maître-autel se trouve un ensemble de tableaux dans un encadrement baroque représentant autour de saint Michel archange précipitant les damnés en Enfer, dans des médaillons, saint Charles Borromée en prières, saint Roch en méditation, la décollation de saint Hospice et sainte Elisabeth de Hongrie,
Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Michel
Derrière le maître-autel se trouve un ensemble de tableaux dans un encadrement baroque représentant autour de saint Michel archange précipitant les damnés en Enfer, dans des médaillons, saint Charles Borromée en prières, saint Roch en méditation, la décollation de saint Hospice et sainte Elisabeth de Hongrie,
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<center>Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Michel </center> Deux loggias de tribune avec claire voie. Ces tribunes se présentent comme un balconnet de section rectangulaire dont la rambarde, en encorbellement possède trois faces. La face principale est décorée d'un médaillon rectangulaire à bords chantournés. La rambarde est surmontée d'une claire voie à deux volets rabattables. L'ensemble est peint en gris-vert, les panneaux sont décorés d'un bouquet de fleurs polychromes sur fond bleu foncé. 2e moitié 18e siècle.
Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Michel
Deux loggias de tribune avec claire voie. Ces tribunes se présentent comme un balconnet de section rectangulaire dont la rambarde, en encorbellement possède trois faces. La face principale est décorée d'un médaillon rectangulaire à bords chantournés. La rambarde est surmontée d'une claire voie à deux volets rabattables. L'ensemble est peint en gris-vert, les panneaux sont décorés d'un bouquet de fleurs polychromes sur fond bleu foncé. 2e moitié 18e siècle.
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<center>Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Michel </center> Deux loggias de tribune avec claire voie. Ces tribunes se présentent comme un balconnet de section rectangulaire dont la rambarde, en encorbellement possède trois faces. La face principale est décorée d'un médaillon rectangulaire à bords chantournés. La rambarde est surmontée d'une claire voie à deux volets rabattables. L'ensemble est peint en gris-vert, les panneaux sont décorés d'un bouquet de fleurs polychromes sur fond bleu foncé. 2e moitié 18e siècle.
Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Michel
Deux loggias de tribune avec claire voie. Ces tribunes se présentent comme un balconnet de section rectangulaire dont la rambarde, en encorbellement possède trois faces. La face principale est décorée d'un médaillon rectangulaire à bords chantournés. La rambarde est surmontée d'une claire voie à deux volets rabattables. L'ensemble est peint en gris-vert, les panneaux sont décorés d'un bouquet de fleurs polychromes sur fond bleu foncé. 2e moitié 18e siècle.
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<center>Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Michel </center> Un Christ gisant grandeur nature, sculpté par un Galérien anonyme dans un seul bloc de bois de figuier, datant du XVIIe siècle.
Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Michel
Un Christ gisant grandeur nature, sculpté par un Galérien anonyme dans un seul bloc de bois de figuier, datant du XVIIe siècle.
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<center>Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Michel </center> Cénotaphe, élevé en 1729, d'Octave-Emmanuel Scarampo de Cairo. A Fr. E. Scarampo de Cairo, chevalier, commandeur de l'ordre de Jérusalem, rendu célèbre par ses glorieuses victoires sur les pirates sous le règne de Victor-Amédée Ier, amiral perpétuel des galères, le marquis Joseph Scarampo de Cairo, son frère bien-aimé a élevé [ce monument], l'an du salut 1729. Il est décédé l'an 1728, au mois de février, le 20, âgé de 56 ans.). Blason avec les armes de Provence, deux bras de la croix de Malte, deux ancres croisées et une couronne, sur le faux autel-tombeau.
Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Michel
Cénotaphe, élevé en 1729, d'Octave-Emmanuel Scarampo de Cairo. A Fr. E. Scarampo de Cairo, chevalier, commandeur de l'ordre de Jérusalem, rendu célèbre par ses glorieuses victoires sur les pirates sous le règne de Victor-Amédée Ier, amiral perpétuel des galères, le marquis Joseph Scarampo de Cairo, son frère bien-aimé a élevé [ce monument], l'an du salut 1729. Il est décédé l'an 1728, au mois de février, le 20, âgé de 56 ans.). Blason avec les armes de Provence, deux bras de la croix de Malte, deux ancres croisées et une couronne, sur le faux autel-tombeau.
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<center>Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Michel </center> L'instrument achevé en 1790 porte la signature des frères Antoine et Honoré Grinda, facteurs niçois : Honoré Grinda fut élève de Joseph Isnard et de Rabiny avant d'être distingué par Victor Amédée III comme Facteur d'Orgues du Roi.
Le buffet, réalisé à Villefranche par Giovanni-Antonio Mangiapano, suit un dessin des Grinda. Un devis d'Agati, non réalisé, prévoit en 1843 la construction dun orgue neuf.
En 1871, le facteur marseillais François Mader, d'origine polonaise, effectue d'importants travaux (claviers, pédalier, soufflerie). A partir de 1962, des interventions malencontreuses ou des disparitions ruinent l'instrument. Il est reconstruit en 1982 par Michel Giroud (Grenoble) sur la base du matériel restant et des orgues de Clans et de l'Escarène (également de Grinda).
Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Michel
L'instrument achevé en 1790 porte la signature des frères Antoine et Honoré Grinda, facteurs niçois : Honoré Grinda fut élève de Joseph Isnard et de Rabiny avant d'être distingué par Victor Amédée III comme Facteur d'Orgues du Roi. Le buffet, réalisé à Villefranche par Giovanni-Antonio Mangiapano, suit un dessin des Grinda. Un devis d'Agati, non réalisé, prévoit en 1843 la construction dun orgue neuf. En 1871, le facteur marseillais François Mader, d'origine polonaise, effectue d'importants travaux (claviers, pédalier, soufflerie). A partir de 1962, des interventions malencontreuses ou des disparitions ruinent l'instrument. Il est reconstruit en 1982 par Michel Giroud (Grenoble) sur la base du matériel restant et des orgues de Clans et de l'Escarène (également de Grinda).
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<center>Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Michel </center> Buffet d'orgue en bois résineux peint marron. Trois plates-faces séparées par quatre tourelles arrondies portées par des culots sculptés en haut relief et surmontées par quatre dais. Le décor des culots est sculpté dans la masse, avec chute de fleurs rapportée. Une ronde-bosse couronne chaque dais. Deux pots à feu sur les dais latéraux, deux anges musiciens sur les dais centraux. Les anges du couronnement tenaient une guirlande de fleurs, ce qui pourrait expliquer leurs bras tendus.
Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Michel
Buffet d'orgue en bois résineux peint marron. Trois plates-faces séparées par quatre tourelles arrondies portées par des culots sculptés en haut relief et surmontées par quatre dais. Le décor des culots est sculpté dans la masse, avec chute de fleurs rapportée. Une ronde-bosse couronne chaque dais. Deux pots à feu sur les dais latéraux, deux anges musiciens sur les dais centraux. Les anges du couronnement tenaient une guirlande de fleurs, ce qui pourrait expliquer leurs bras tendus.
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<center>Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Michel </center> Groupe sculpté de procession : Saint Roch et le chien. Statue de saint Roch représenté avec son bâton de pèlerin, vivant en ermite après avoir contracté la lèpre et nourri par un chien. 18e siècle
Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Michel
Groupe sculpté de procession : Saint Roch et le chien. Statue de saint Roch représenté avec son bâton de pèlerin, vivant en ermite après avoir contracté la lèpre et nourri par un chien. 18e siècle
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<center>Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Michel </center> Sainte Rita.
Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Michel
Sainte Rita.
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<center>Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Michel </center> Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus.
Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Michel
Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus.
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<center>Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Michel </center> Saint Antoine de Padoue.
Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Michel
Saint Antoine de Padoue.
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<center>Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Michel </center>
Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Michel
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<center>Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Michel </center> Fonts baptismaux.
Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Michel
Fonts baptismaux.
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<center>Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Michel </center> Jésus Christ et les 12 apôtres. De gauche à droite : Matthieu, Barthélémy, Philippe, Jude, André, Pierre, Jésus, Jacques le Majeur, Jean, Jacques la Mineur, Thomas, Simon, Matthias.
Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Michel
Jésus Christ et les 12 apôtres. De gauche à droite : Matthieu, Barthélémy, Philippe, Jude, André, Pierre, Jésus, Jacques le Majeur, Jean, Jacques la Mineur, Thomas, Simon, Matthias.
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<center>Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Michel </center> Porte-cierges votif (torchère). Bois sculpté et doré, repassé en grande partie à la bronzine. Torchères intégralement décorées, sur toutes leurs faces. Chandeliers tripodes géants dont le socle pyramidal assez allongé a des faces bombées décorées d'acanthes. Des têtes d'angelots surmontent les arêtes. Le noeud en balustre a également des faces bombées, il est décoré de godrons à sa base et de volutes feuillues sur les arêtes. Le fût en balustre est gainé de feuilles d'acanthe, la bobèche est aussi constituée d'une coupe de même feuilles. Epoque Second Empire.
Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Michel
Porte-cierges votif (torchère). Bois sculpté et doré, repassé en grande partie à la bronzine. Torchères intégralement décorées, sur toutes leurs faces. Chandeliers tripodes géants dont le socle pyramidal assez allongé a des faces bombées décorées d'acanthes. Des têtes d'angelots surmontent les arêtes. Le noeud en balustre a également des faces bombées, il est décoré de godrons à sa base et de volutes feuillues sur les arêtes. Le fût en balustre est gainé de feuilles d'acanthe, la bobèche est aussi constituée d'une coupe de même feuilles. Epoque Second Empire.
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<center>Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Michel </center> Porte-cierges votif (torchère). Bois sculpté et doré, repassé en grande partie à la bronzine. Torchères intégralement décorées, sur toutes leurs faces. Chandeliers tripodes géants dont le socle pyramidal assez allongé a des faces bombées décorées d'acanthes. Des têtes d'angelots surmontent les arêtes. Le noeud en balustre a également des faces bombées, il est décoré de godrons à sa base et de volutes feuillues sur les arêtes. Le fût en balustre est gainé de feuilles d'acanthe, la bobèche est aussi constituée d'une coupe de même feuilles. Epoque Second Empire.
Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Michel
Porte-cierges votif (torchère). Bois sculpté et doré, repassé en grande partie à la bronzine. Torchères intégralement décorées, sur toutes leurs faces. Chandeliers tripodes géants dont le socle pyramidal assez allongé a des faces bombées décorées d'acanthes. Des têtes d'angelots surmontent les arêtes. Le noeud en balustre a également des faces bombées, il est décoré de godrons à sa base et de volutes feuillues sur les arêtes. Le fût en balustre est gainé de feuilles d'acanthe, la bobèche est aussi constituée d'une coupe de même feuilles. Epoque Second Empire.
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<center>Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Michel </center> Sainte Anne et Marie.
Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Michel
Sainte Anne et Marie.
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<center>Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Michel </center> Saint Joseph.
Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Michel
Saint Joseph.
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<center>Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Michel </center> Sainte Geneviève.
Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Michel
Sainte Geneviève.
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<center>Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Michel </center> Jésus montrant son coeur à Sainte Marguerite Marie Alacoque en juin 1675.
Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Michel
Jésus montrant son coeur à Sainte Marguerite Marie Alacoque en juin 1675.
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<center>Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Michel </center> L'arrière de l'église.
Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Michel
L'arrière de l'église.
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<center>Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Michel </center> Le clocher aux tuiles vernissées.
Villefranche-sur-Mer. Église Saint-Michel
Le clocher aux tuiles vernissées.
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<center>Villefranche-sur-Mer.</center> Chapelle Sainte-Élisabeth.
Villefranche-sur-Mer.
Chapelle Sainte-Élisabeth.
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<center>Villefranche-sur-Mer.</center>
Villefranche-sur-Mer.
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<center>Villefranche-sur-Mer.</center> Haut de porte en pierre de la Turbie.
Villefranche-sur-Mer.
Haut de porte en pierre de la Turbie.
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<center>Villefranche-sur-Mer.</center>
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<center>Villefranche-sur-Mer.</center>
Villefranche-sur-Mer.
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<center>Villefranche-sur-Mer.</center>
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<center>Villefranche-sur-Mer.</center> Rue du Poilu.
Villefranche-sur-Mer.
Rue du Poilu.
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<center>Villefranche-sur-Mer.</center> Arcade d'une ancienne boutique.
Villefranche-sur-Mer.
Arcade d'une ancienne boutique.
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<center>Villefranche-sur-Mer.</center>
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<center>Villefranche-sur-Mer.</center> Rue du Poilu.
Villefranche-sur-Mer.
Rue du Poilu.
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<center>Villefranche-sur-Mer.</center>
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<center>Villefranche-sur-Mer.</center>
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<center>Villefranche-sur-Mer.</center>
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<center>Villefranche-sur-Mer.</center> Le souvenir de MAÏCON est surtout associé à ses passages prodigieux sous le pont du Var. Son appareil de 14 mètres d'envergure et 4 mètres de haut passait tout juste sous l'arche de 20 mètres de large et 6 mètres de haut. Il renouvela son exploit à plusieurs reprises, avec le 24 Août 1919 un reporter à ses côtés.
En 1921 il offre aux Niçois un nouveau divertissement :
-le saut d'un parachutiste devant une foule de 70.000 spectateurs. MAÏCON a également marqué l'histoire de la plate-forme niçoise en créant une compagnie aérienne de transport à la demande.
Villefranche-sur-Mer.
Le souvenir de MAÏCON est surtout associé à ses passages prodigieux sous le pont du Var. Son appareil de 14 mètres d'envergure et 4 mètres de haut passait tout juste sous l'arche de 20 mètres de large et 6 mètres de haut. Il renouvela son exploit à plusieurs reprises, avec le 24 Août 1919 un reporter à ses côtés. En 1921 il offre aux Niçois un nouveau divertissement : -le saut d'un parachutiste devant une foule de 70.000 spectateurs. MAÏCON a également marqué l'histoire de la plate-forme niçoise en créant une compagnie aérienne de transport à la demande.
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<center>Villefranche-sur-Mer.</center> La Rue Obscure, au cœur de la vieille ville, est une rue couverte de 130 mètres datant de 1260, située le long du premier rempart.
Villefranche-sur-Mer.
La Rue Obscure, au cœur de la vieille ville, est une rue couverte de 130 mètres datant de 1260, située le long du premier rempart.
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<center>Villefranche-sur-Mer.</center> La Rue Obscure, au cœur de la vieille ville, est une rue couverte de 130 mètres datant de 1260, située le long du premier rempart.
Villefranche-sur-Mer.
La Rue Obscure, au cœur de la vieille ville, est une rue couverte de 130 mètres datant de 1260, située le long du premier rempart.
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<center>Villefranche-sur-Mer.</center> La Rue Obscure, au cœur de la vieille ville, est une rue couverte de 130 mètres datant de 1260, située le long du premier rempart. Elle constituait la continuité du chemin de ronde. Elle permettait la circulation des militaires et facilitait les manœuvres.
Villefranche-sur-Mer.
La Rue Obscure, au cœur de la vieille ville, est une rue couverte de 130 mètres datant de 1260, située le long du premier rempart. Elle constituait la continuité du chemin de ronde. Elle permettait la circulation des militaires et facilitait les manœuvres.
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<center>Villefranche-sur-Mer.</center> La Rue Obscure, au cœur de la vieille ville, est une rue couverte de 130 mètres datant de 1260, située le long du premier rempart.
Villefranche-sur-Mer.
La Rue Obscure, au cœur de la vieille ville, est une rue couverte de 130 mètres datant de 1260, située le long du premier rempart.
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<center>Villefranche-sur-Mer.</center> La Rue Obscure, au cœur de la vieille ville, est une rue couverte de 130 mètres datant de 1260, située le long du premier rempart. Des caves anciennes donnant sur la Rue Obscure servaient principalement d'abris pour les ânes et les chèvres. L'une d'elles, datant du XIVe siècle, recèle un puits.
Villefranche-sur-Mer.
La Rue Obscure, au cœur de la vieille ville, est une rue couverte de 130 mètres datant de 1260, située le long du premier rempart. Des caves anciennes donnant sur la Rue Obscure servaient principalement d'abris pour les ânes et les chèvres. L'une d'elles, datant du XIVe siècle, recèle un puits.
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<center>Villefranche-sur-Mer.</center> La Rue Obscure, au cœur de la vieille ville, est une rue couverte de 130 mètres datant de 1260, située le long du premier rempart.
Villefranche-sur-Mer.
La Rue Obscure, au cœur de la vieille ville, est une rue couverte de 130 mètres datant de 1260, située le long du premier rempart.
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<center>Villefranche-sur-Mer.</center> La Rue Obscure, au cœur de la vieille ville, est une rue couverte de 130 mètres datant de 1260, située le long du premier rempart.
Villefranche-sur-Mer.
La Rue Obscure, au cœur de la vieille ville, est une rue couverte de 130 mètres datant de 1260, située le long du premier rempart.
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<center>Villefranche-sur-Mer.</center> La Rue Obscure, au cœur de la vieille ville, est une rue couverte de 130 mètres datant de 1260, située le long du premier rempart.
Villefranche-sur-Mer.
La Rue Obscure, au cœur de la vieille ville, est une rue couverte de 130 mètres datant de 1260, située le long du premier rempart.
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<center>Villefranche-sur-Mer.</center> La Rue Obscure, au cœur de la vieille ville, est une rue couverte de 130 mètres datant de 1260, située le long du premier rempart.
Villefranche-sur-Mer.
La Rue Obscure, au cœur de la vieille ville, est une rue couverte de 130 mètres datant de 1260, située le long du premier rempart.
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<center>Villefranche-sur-Mer.</center> Porte de la Rue Obscure, sur le port.
Villefranche-sur-Mer.
Porte de la Rue Obscure, sur le port.
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<center>Villefranche-sur-Mer.</center> Le quai Ponchardier, port de la Santé.
Villefranche-sur-Mer.
Le quai Ponchardier, port de la Santé.
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<center>Villefranche-sur-Mer.</center> Lieu de villégiature prisé dès 1816 par les aristocraties russe et anglaise, la rade de Villefranche abrite la sixième flotte des États-Unis à l’issue de la Seconde Guerre mondiale, dans le cadre de l’Organisation du traité de l'Atlantique nord entre 1945 et 1966.
Villefranche-sur-Mer.
Lieu de villégiature prisé dès 1816 par les aristocraties russe et anglaise, la rade de Villefranche abrite la sixième flotte des États-Unis à l’issue de la Seconde Guerre mondiale, dans le cadre de l’Organisation du traité de l'Atlantique nord entre 1945 et 1966.
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<center>Villefranche-sur-Mer.</center> Entre 1945 et 1966, la rade de Villefranche-sur-Mer abrite la sixième flotte des États-Unis à l'issue de la Seconde Guerre mondiale, dans le cadre de l'organisation du traité de l’Atlantique Nord. Des plaques commémorent la présence de certains navires américains.
Villefranche-sur-Mer.
Entre 1945 et 1966, la rade de Villefranche-sur-Mer abrite la sixième flotte des États-Unis à l'issue de la Seconde Guerre mondiale, dans le cadre de l'organisation du traité de l’Atlantique Nord. Des plaques commémorent la présence de certains navires américains.
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<center>Villefranche-sur-Mer.</center> Entre 1945 et 1966, la rade de Villefranche-sur-Mer abrite la sixième flotte des États-Unis à l'issue de la Seconde Guerre mondiale, dans le cadre de l'organisation du traité de l’Atlantique Nord. Des plaques commémorent la présence de certains navires américains.
Villefranche-sur-Mer.
Entre 1945 et 1966, la rade de Villefranche-sur-Mer abrite la sixième flotte des États-Unis à l'issue de la Seconde Guerre mondiale, dans le cadre de l'organisation du traité de l’Atlantique Nord. Des plaques commémorent la présence de certains navires américains.
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<center>Villefranche-sur-Mer.</center> Plaque commémorant la venue de Charles Quint et du Pape Paul III, en juin 1538, pour signer la Trève de Nice avec François Ier.
Villefranche-sur-Mer.
Plaque commémorant la venue de Charles Quint et du Pape Paul III, en juin 1538, pour signer la Trève de Nice avec François Ier.
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<center>Villefranche-sur-Mer.</center>
Villefranche-sur-Mer.
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<center>Villefranche-sur-Mer.</center> Le Welcome Hôtel où résida Cocteau.
Villefranche-sur-Mer.
Le Welcome Hôtel où résida Cocteau.
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<center>Villefranche-sur-Mer.</center> Buste en bronze représentant Jean Cocteau, œuvre du sculpteur Cyril de La Patellière (1989), inauguré en présence de Jean Marais et d'Edouard Dermit. Le socle est une pierre monolithique provenant de la citadelle.
Villefranche-sur-Mer.
Buste en bronze représentant Jean Cocteau, œuvre du sculpteur Cyril de La Patellière (1989), inauguré en présence de Jean Marais et d'Edouard Dermit. Le socle est une pierre monolithique provenant de la citadelle.
76
<center>Villefranche-sur-Mer.</center> La chapelle Saint-Pierre décorée par Jean Cocteau.Chapelle des pêcheurs datant vraisemblablement de la deuxième moitié du 16e siècle. En 1957, alors qu'elle est utilisée comme remise pour les filets, Jean Cocteau y réalise un décor peint qui recouvre toute la surface intérieure de la chapelle et qui est présent également sur la façade. De nombreux artistes et artisans locaux lui apportent leur concours, dont le peintre Jean-Paul Brusset pour la mise en place des figures.
Villefranche-sur-Mer.
La chapelle Saint-Pierre décorée par Jean Cocteau.Chapelle des pêcheurs datant vraisemblablement de la deuxième moitié du 16e siècle. En 1957, alors qu'elle est utilisée comme remise pour les filets, Jean Cocteau y réalise un décor peint qui recouvre toute la surface intérieure de la chapelle et qui est présent également sur la façade. De nombreux artistes et artisans locaux lui apportent leur concours, dont le peintre Jean-Paul Brusset pour la mise en place des figures.
77
<center>Villefranche-sur-Mer.</center> La chapelle Saint-Pierre décorée par Jean Cocteau.  Inaugurée en juin 1957, cette première chapelle peinte par Cocteau comporte cinq scènes principales, les deux premières évoquant la vie méditerranéenne et les trois suivantes relatant des épisodes de la vie de saint Pierre. La chapelle appartient à la prud'homie des pêcheurs de Villefranche.
Villefranche-sur-Mer.
La chapelle Saint-Pierre décorée par Jean Cocteau. Inaugurée en juin 1957, cette première chapelle peinte par Cocteau comporte cinq scènes principales, les deux premières évoquant la vie méditerranéenne et les trois suivantes relatant des épisodes de la vie de saint Pierre. La chapelle appartient à la prud'homie des pêcheurs de Villefranche.
78
<center>Villefranche-sur-Mer.</center> Façade en trompe-l'oeil 2002.
Villefranche-sur-Mer.
Façade en trompe-l'oeil 2002.
79
<center>Villefranche-sur-Mer.</center> Place du Conseil.
Villefranche-sur-Mer.
Place du Conseil.
80
<center>Villefranche-sur-Mer. La Drase.</center> La Darse que nous connaissons de nos jours a été précédée par un port de galères remontant aux XVIe et XVIIe siècles et qui fut reconstruit au cours du XVIIIe afin d’abriter mais aussi d’équiper et d’entretenir la flotte de galères puis de frégates des rois de Sardaigne, ducs de Savoie.
C’est la succession des divers aménagements effectués entre les XVIIe et XXe siècles qui lui confère son aspect actuel.
En face, la citadelle Saint-Elme.
Villefranche-sur-Mer. La Darse.
La Darse que nous connaissons de nos jours a été précédée par un port de galères remontant aux XVIe et XVIIe siècles et qui fut reconstruit au cours du XVIIIe afin d’abriter mais aussi d’équiper et d’entretenir la flotte de galères puis de frégates des rois de Sardaigne, ducs de Savoie. C’est la succession des divers aménagements effectués entre les XVIIe et XXe siècles qui lui confère son aspect actuel. En face, la citadelle Saint-Elme.
81
<center>Villefranche-sur-Mer. La Darse.</center> Les voûtes de la darse.
Un ensemble de huit arcades, en belles pierres de taille, constitue la façade de huit voûtes dont cinq se prolongent par de profondes galeries souterraines (jusqu’à 50 mètres). Il s’agit de l’ensemble le plus ancien, les débuts de sa construction remontant à 1719, du nouveau port de la Maison de Savoie qui venait d’accéder à la royauté. Ces voûtes et galeries servaient de magasins pour le stockage du bois et du matériel nécessaires aux galères. Comme de nos jours, elles abritaient sans doute divers ateliers de réparation ou/et de charpenterie navale.
Villefranche-sur-Mer. La Darse.
Les voûtes de la darse. Un ensemble de huit arcades, en belles pierres de taille, constitue la façade de huit voûtes dont cinq se prolongent par de profondes galeries souterraines (jusqu’à 50 mètres). Il s’agit de l’ensemble le plus ancien, les débuts de sa construction remontant à 1719, du nouveau port de la Maison de Savoie qui venait d’accéder à la royauté. Ces voûtes et galeries servaient de magasins pour le stockage du bois et du matériel nécessaires aux galères. Comme de nos jours, elles abritaient sans doute divers ateliers de réparation ou/et de charpenterie navale.
82
<center>Villefranche-sur-Mer. La Darse.</center> Les
Villefranche-sur-Mer. La Darse.
Les "voûtes" de Villefranche sont d'une grande qualité architecturale. En outre les deux longues nefs pouvaient constituer un chantier naval organisé pour un travail à la chaîne, soit parallèlement, soit perpendiculairement à la mer. Les magasins situés en arrière, creusés dans la montagne, jusqu'à une profondeur de 30 .mètres, étaient particulièrement adaptés à l'entreposage des mats des navires ou des rames des galères.
83
<center>Villefranche-sur-Mer. La Darse.</center> - La première arcade, au nord, masque une construction antérieure, une petite voûte en « cul de four » dominant un bassin semi-circulaire alimenté en eau par une source. Ce lieu, qui servait vraisemblablement à l’origine de fontaine pour les besoins du port, fut orné de fresques religieuses dont une représentation de Dieu le père bénissant. Il pourrait avoir été un baptistère où se convertissaient (et devenaient ainsi libres) des galériens musulmans.
Villefranche-sur-Mer. La Darse.
- La première arcade, au nord, masque une construction antérieure, une petite voûte en « cul de four » dominant un bassin semi-circulaire alimenté en eau par une source. Ce lieu, qui servait vraisemblablement à l’origine de fontaine pour les besoins du port, fut orné de fresques religieuses dont une représentation de Dieu le père bénissant. Il pourrait avoir été un baptistère où se convertissaient (et devenaient ainsi libres) des galériens musulmans.
84
<center>Villefranche-sur-Mer. La Darse.</center>
Villefranche-sur-Mer. La Darse.
85
<center>Villefranche-sur-Mer. La Darse.</center>
Villefranche-sur-Mer. La Darse.
86
<center>Villefranche-sur-Mer. La Drase.</center> Parallèlement à la construction des voûtes et magasins, on entreprit de modifier la jetée de protection de l’ancien bassin portuaire remontant au XVIe siècle. Il fallait en effet fournir à la flotte de galères un abri sûr contre les violents coups de vent et de mer (essentiellement du Sud) et un certain nombre de facilités pratiques ainsi qu’une défense armée contre les ennemis venant de la mer (Barbaresques et autres).
Les travaux furent achevés entre les années 1726-1728.
Villefranche-sur-Mer. La Darse.
Parallèlement à la construction des voûtes et magasins, on entreprit de modifier la jetée de protection de l’ancien bassin portuaire remontant au XVIe siècle. Il fallait en effet fournir à la flotte de galères un abri sûr contre les violents coups de vent et de mer (essentiellement du Sud) et un certain nombre de facilités pratiques ainsi qu’une défense armée contre les ennemis venant de la mer (Barbaresques et autres). Les travaux furent achevés entre les années 1726-1728.
87
<center>Villefranche-sur-Mer. La Drase.</center> Le môle et le bassin portuaire. Le môle de la Darse conçu à la fois comme une protection contre les coups de vent et comme un rempart défensif équipé à l'époque d’artillerie. Au bout du môle, les arcades sont celles des niches techniques servant comme dépôt et comme cuisine à terre pour la chiourme des galères. Au sommet du môle, côté mer, s'élevait une « mousquée o moschea de Turchi ». Il ne reste pas de vestiges de cette mosquée fréquentée par les esclaves orientaux travaillant aux services des galères. Le prolongement final du môle et son doublement sont réalisés dans les années 1770, sous la direction du Turinois Filippo Nicolis di Robilant (1723-1783), architecte et ingénieur militaire.
Villefranche-sur-Mer. La Darse.
Le môle et le bassin portuaire. Le môle de la Darse conçu à la fois comme une protection contre les coups de vent et comme un rempart défensif équipé à l'époque d’artillerie. Au bout du môle, les arcades sont celles des niches techniques servant comme dépôt et comme cuisine à terre pour la chiourme des galères. Au sommet du môle, côté mer, s'élevait une « mousquée o moschea de Turchi ». Il ne reste pas de vestiges de cette mosquée fréquentée par les esclaves orientaux travaillant aux services des galères. Le prolongement final du môle et son doublement sont réalisés dans les années 1770, sous la direction du Turinois Filippo Nicolis di Robilant (1723-1783), architecte et ingénieur militaire.
88
<center>Villefranche-sur-Mer. La Darse.</center>La  partie du môle tournée vers le sud est munie d'une série de huit canonnières disposées côte à côte.
Villefranche-sur-Mer. La Darse.
La partie du môle tournée vers le sud est munie d'une série de huit canonnières disposées côte à côte.
89
<center>Villefranche-sur-Mer. La Darse.</center> Un emplacement pour une canonnière.
Villefranche-sur-Mer. La Darse.
Un emplacement pour une canonnière.
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<center>Villefranche-sur-Mer. La Drase.</center> Emplacement pour une pièce pivotante.
Villefranche-sur-Mer. La Darse.
Emplacement pour une pièce pivotante.
91
<center>Villefranche-sur-Mer. La Darse.</center> Le  fort du mont Alban. Sur un projet de Gian Maria Olgiati, ingénieur général militaire de Charles Quint, le duc de Savoie Emmanuel Philibert décide de fortifier la frontière maritime des États de Savoie par la construction d'un nouveau fort, entre les forteresses de Villefranche (citadelle Saint-Elme) et de Nice (château de Nice). Sa réalisation est confiée à l’architecte-ingénieur Domenico Ponsello sous la direction du capitaine général des galères ducales André Provana de Leyni. La première pierre est posée le 5 avril 1557. Ponsello édifie un fort bastionné selon un tracé dit en étoile pour répondre aux nouvelles techniques de l’artillerie en usage au XVIe siècle. André Provana de Leyni le nomme « mont Alban » (sans doute en référence à la couleur blanche de la roche calcaire du site).
Villefranche-sur-Mer. La Darse.
Le fort du mont Alban. Sur un projet de Gian Maria Olgiati, ingénieur général militaire de Charles Quint, le duc de Savoie Emmanuel Philibert décide de fortifier la frontière maritime des États de Savoie par la construction d'un nouveau fort, entre les forteresses de Villefranche (citadelle Saint-Elme) et de Nice (château de Nice). Sa réalisation est confiée à l’architecte-ingénieur Domenico Ponsello sous la direction du capitaine général des galères ducales André Provana de Leyni. La première pierre est posée le 5 avril 1557. Ponsello édifie un fort bastionné selon un tracé dit en étoile pour répondre aux nouvelles techniques de l’artillerie en usage au XVIe siècle. André Provana de Leyni le nomme « mont Alban » (sans doute en référence à la couleur blanche de la roche calcaire du site).
92
<center>Villefranche-sur-Mer. La Drase.</center> On peut voir, de droite à gauche, derrière le rempart, l'arsenal, l'hôpital du bagne. Les bâtiments récents occupent la place du lazaret. Le terme « arsenal » vient de l’arabe « Dar-al sina » qui signifie « lieu où l’on construit ». Dès 1104, Venise innove et regroupe en un même lieu les bâtiments et une main d’œuvre qualifiée nécessaires à la construction navale. Un arsenal a en effet besoin d’un emplacement protégé avec un acheminement facile pour les trois matériaux essentiels à ces opérations à l’époque de la Marine à voile : bois, fer et chanvre.
Villefranche-sur-Mer. La Darse.
On peut voir, de droite à gauche, derrière le rempart, l'arsenal, l'hôpital du bagne. Les bâtiments récents occupent la place du lazaret. Le terme « arsenal » vient de l’arabe « Dar-al sina » qui signifie « lieu où l’on construit ». Dès 1104, Venise innove et regroupe en un même lieu les bâtiments et une main d’œuvre qualifiée nécessaires à la construction navale. Un arsenal a en effet besoin d’un emplacement protégé avec un acheminement facile pour les trois matériaux essentiels à ces opérations à l’époque de la Marine à voile : bois, fer et chanvre.
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<center>Villefranche-sur-Mer. La Drase.</center> Au bout, se trouvaient différents bâtiments. L'ensemble portuaire initial de Villefranche est complété, à partir de 1669, par l'implantation d'un lazaret, élément indispensable dans l'équipement d'un port moderne. Il est constitué d'un double bâtiment symétrique comprenant chacun un pavillon à son extrémité dans lesquels loge le personnel du Lazaret et du bagne. L'ensemble est ceint de murs et de tours de surveillance. Un accès par la mer est aménagé pour faire rentrer passagers et marchandises en quarantaine. Une cale de construction est aménagée vers 1774-1776 au sud du Lazaret pour y réaliser des frégates. C'est une réalisation sommaire, en pierres sèches. Un seul bateau, le San Vittorio, en sort en 1778. Pour entreposer les bois de construction du chantier naval, un vaste bâtiment long de 62 m est édifié à proximité de la cale. Derrière le magasin aux bois, on aménage à la fin du XVIIIe siècle deux cimetières pour les Chrétiens et les Musulmans. Au milieu de ce dernier, la mosquée, transférée du môle de la Darse en 1773. Tout au bout, une tour du lazaret.
Villefranche-sur-Mer. La Darse.
Au bout, se trouvaient différents bâtiments. L'ensemble portuaire initial de Villefranche est complété, à partir de 1669, par l'implantation d'un lazaret, élément indispensable dans l'équipement d'un port moderne. Il est constitué d'un double bâtiment symétrique comprenant chacun un pavillon à son extrémité dans lesquels loge le personnel du Lazaret et du bagne. L'ensemble est ceint de murs et de tours de surveillance. Un accès par la mer est aménagé pour faire rentrer passagers et marchandises en quarantaine. Une cale de construction est aménagée vers 1774-1776 au sud du Lazaret pour y réaliser des frégates. C'est une réalisation sommaire, en pierres sèches. Un seul bateau, le San Vittorio, en sort en 1778. Pour entreposer les bois de construction du chantier naval, un vaste bâtiment long de 62 m est édifié à proximité de la cale. Derrière le magasin aux bois, on aménage à la fin du XVIIIe siècle deux cimetières pour les Chrétiens et les Musulmans. Au milieu de ce dernier, la mosquée, transférée du môle de la Darse en 1773. Tout au bout, une tour du lazaret.
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<center>Villefranche-sur-Mer. La Drase.</center> Au-dessus et derrière l'arsenal, on aperçoit la cheminée torsadé de l'ancienne forge de l'arsenal. Hôpital du bagne : Destiné à soigner les forçats et achevé en 1769, il possédait, avant sa surélévation, le plan et le volume d'une basilique antique, avec une nef centrale et deux collatéraux. Un niveau souterrain accueillait un vaste magasin pour les fournitures des navires de la marine sarde. Vers la fin du XVIIIe siècle, il est transformé en bagne. Mis à disposition de la Marine impériale russe dans les années 1850 pour y mettre sa réserve de charbon, il devint en 1883 la station zoologique russe et donc un des lieux de naissance de l’Océanographie en France. Le genre de tour est un château d'eau.
Villefranche-sur-Mer. La Darse.
Au-dessus et derrière l'arsenal, on aperçoit la cheminée torsadé de l'ancienne forge de l'arsenal. Hôpital du bagne : Destiné à soigner les forçats et achevé en 1769, il possédait, avant sa surélévation, le plan et le volume d'une basilique antique, avec une nef centrale et deux collatéraux. Un niveau souterrain accueillait un vaste magasin pour les fournitures des navires de la marine sarde. Vers la fin du XVIIIe siècle, il est transformé en bagne. Mis à disposition de la Marine impériale russe dans les années 1850 pour y mettre sa réserve de charbon, il devint en 1883 la station zoologique russe et donc un des lieux de naissance de l’Océanographie en France. Le genre de tour est un château d'eau.
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<center>Villefranche-sur-Mer. La Darse.</center> La forme des galères ou bassin de radoub.
Jusqu’au début du XVIIIe siècle les ducs de Savoie utilisaient une flotte de quelques galères, acquises ou louées auprès d’états étrangers. Devenus rois, ils entendent s’équiper de navires construits sur place. C’est la raison pour laquelle est lancée la construction d’une « forme des galères », bassin spécifique destiné à la construction et à l’entretien des galères de la marine royale. Cet équipement et ses bâtiments annexes  arsenal, forge, ateliers divers) sont achevés en 1737. Achevé en 1730, l'arsenal comprenait plusieurs bâtiments dont certains ont disparu. On peut toujours voir l'arsenal proprement dit (appelé aujourd'hui « Vieille forge ») au fond, le bassin de radoub ou « forme des galères » (62 m de long), un bâtiment parallèle au bassin de radoub, à gauche, qui servait à assembler les gréements (appelé « Garniture »).
Villefranche-sur-Mer. La Darse.
La forme des galères ou bassin de radoub. Jusqu’au début du XVIIIe siècle les ducs de Savoie utilisaient une flotte de quelques galères, acquises ou louées auprès d’états étrangers. Devenus rois, ils entendent s’équiper de navires construits sur place. C’est la raison pour laquelle est lancée la construction d’une « forme des galères », bassin spécifique destiné à la construction et à l’entretien des galères de la marine royale. Cet équipement et ses bâtiments annexes arsenal, forge, ateliers divers) sont achevés en 1737. Achevé en 1730, l'arsenal comprenait plusieurs bâtiments dont certains ont disparu. On peut toujours voir l'arsenal proprement dit (appelé aujourd'hui « Vieille forge ») au fond, le bassin de radoub ou « forme des galères » (62 m de long), un bâtiment parallèle au bassin de radoub, à gauche, qui servait à assembler les gréements (appelé « Garniture »).
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<center>Villefranche-sur-Mer. La Darse.</center> Cette forme n’aura en fait servi à construire que deux galères, la « Santa Maria » et la « Capitana », car dès le milieu du XVIIIe siècle, les progrès de la construction navale permettent de se lancer dans la conception de navires plus manœuvrant comme des frégates dont s’équipera peu à peu le royaume de Piémont-Sardaigne. La forme se transforme alors en bassin de radoub dédié à l’entretien et à la réparation des voiliers. Elle perd sa porte monumentale, sa toiture et ses arcades latérales au cours du XIXe siècle pour pouvoir faire pénétrer les nouveaux bateaux à vapeur. Au cours du XXe siècle et toujours de nos jours ce bassin de radoub, l’un des rares existant encore en France, sert toujours au carénage et à l’entretien de bateaux, dont de nombreux yachts de luxe, qui viennent à Villefranche se refaire une beauté grâce à la présence de plusieurs chantiers et d’artisans très réputés.
Villefranche-sur-Mer. La Darse.
Cette forme n’aura en fait servi à construire que deux galères, la « Santa Maria » et la « Capitana », car dès le milieu du XVIIIe siècle, les progrès de la construction navale permettent de se lancer dans la conception de navires plus manœuvrant comme des frégates dont s’équipera peu à peu le royaume de Piémont-Sardaigne. La forme se transforme alors en bassin de radoub dédié à l’entretien et à la réparation des voiliers. Elle perd sa porte monumentale, sa toiture et ses arcades latérales au cours du XIXe siècle pour pouvoir faire pénétrer les nouveaux bateaux à vapeur. Au cours du XXe siècle et toujours de nos jours ce bassin de radoub, l’un des rares existant encore en France, sert toujours au carénage et à l’entretien de bateaux, dont de nombreux yachts de luxe, qui viennent à Villefranche se refaire une beauté grâce à la présence de plusieurs chantiers et d’artisans très réputés.
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<center>Villefranche-sur-Mer. La Darse.</center> Situé en fond de la darse, ce bassin (achevé en 1737) fut l’un des premiers en Méditerranée. En France, le seul ouvrage antérieur de ce type, construit entre 1669 et 1671, est la « vieille forme » de Rochefort, en Charente. Le bassin de Villefranche mesure 62 m de long pour 12 m de large avec une profondeur de 3 m à l’entrée et de 2,50 m à son extrémité. Il a été taillé, dans la roche, en gradins descendants afin d’épouser la forme des galères à construire et à entretenir.
Son creusement constitue une véritable prouesse technique pour l’époque. En effet, l’absence de marée obligeait les ingénieurs à trouver une solution originale pour évacuer l’eau d’un bassin creusé sous le niveau de la mer : pompe à vis d’Archimède ou noria ?  Couvert d'un toit supporté par des arches, ce bassin s’ouvrait sur le port par une façade monumentale visible jusqu’au cours du XIXe siècle.
Villefranche-sur-Mer. La Darse.
Situé en fond de la darse, ce bassin (achevé en 1737) fut l’un des premiers en Méditerranée. En France, le seul ouvrage antérieur de ce type, construit entre 1669 et 1671, est la « vieille forme » de Rochefort, en Charente. Le bassin de Villefranche mesure 62 m de long pour 12 m de large avec une profondeur de 3 m à l’entrée et de 2,50 m à son extrémité. Il a été taillé, dans la roche, en gradins descendants afin d’épouser la forme des galères à construire et à entretenir. Son creusement constitue une véritable prouesse technique pour l’époque. En effet, l’absence de marée obligeait les ingénieurs à trouver une solution originale pour évacuer l’eau d’un bassin creusé sous le niveau de la mer : pompe à vis d’Archimède ou noria ? Couvert d'un toit supporté par des arches, ce bassin s’ouvrait sur le port par une façade monumentale visible jusqu’au cours du XIXe siècle.
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<center>Villefranche-sur-Mer. La Darse.</center> Dès l’Antiquité, et jusqu’au XVIIIe siècle, les galères sont les navires militaires typiques de Méditerranée, région où le vent fait souvent défaut. Quand ses deux grandes voiles latines sont inopérantes, une galère de Savoie «vogue» grâce à une cinquantaine de rames maniées chacune par cinq galériens. S’ajoutent à cet effectif humain plus d’une centaine de soldats installés sur la « rambarde » dominant la proue. Sur une galère de 47 m de long et de 6m de large s’entassent donc presque 400 personnes! L’artillerie se limite à un gros canon installé à la proue et à de petites pièces de pont disposées sur les bords et à la poupe.
Les missions principales des galères de Savoie sont : le contrôle et la perception du « Droit de Villefranche » (taxes de passage), la protection contre les Barbaresques, le transport de troupes et, occasionnellement, de civils sur de courtes distances. Exceptionnellement les galères de Savoie participèrent à des opérations navales importantes comme à la bataille de Lépante en octobre 1571 contre la flotte ottomane.
Villefranche-sur-Mer. La Darse.
Dès l’Antiquité, et jusqu’au XVIIIe siècle, les galères sont les navires militaires typiques de Méditerranée, région où le vent fait souvent défaut. Quand ses deux grandes voiles latines sont inopérantes, une galère de Savoie «vogue» grâce à une cinquantaine de rames maniées chacune par cinq galériens. S’ajoutent à cet effectif humain plus d’une centaine de soldats installés sur la « rambarde » dominant la proue. Sur une galère de 47 m de long et de 6m de large s’entassent donc presque 400 personnes! L’artillerie se limite à un gros canon installé à la proue et à de petites pièces de pont disposées sur les bords et à la poupe. Les missions principales des galères de Savoie sont : le contrôle et la perception du « Droit de Villefranche » (taxes de passage), la protection contre les Barbaresques, le transport de troupes et, occasionnellement, de civils sur de courtes distances. Exceptionnellement les galères de Savoie participèrent à des opérations navales importantes comme à la bataille de Lépante en octobre 1571 contre la flotte ottomane.
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<center>Villefranche-sur-Mer. La Darse.</center> A droite, la peignerie, puis la corderie. Villefranche peut s’enorgueillir, avec Toulon et Rochefort, de posséder l’une des rares corderies encore debout en France même si l’édifice a quelque peu changé d’aspect et de destination au cours des siècles. L’un des derniers bâtiments complétant l’ensemble du port royal, elle fut construite au début des années 1770 quand les frégates, nécessitant l’usage de nombreux cordages, commencèrent à remplacer les galères du royaume sarde.
Villefranche-sur-Mer. La Darse.
A droite, la peignerie, puis la corderie. Villefranche peut s’enorgueillir, avec Toulon et Rochefort, de posséder l’une des rares corderies encore debout en France même si l’édifice a quelque peu changé d’aspect et de destination au cours des siècles. L’un des derniers bâtiments complétant l’ensemble du port royal, elle fut construite au début des années 1770 quand les frégates, nécessitant l’usage de nombreux cordages, commencèrent à remplacer les galères du royaume sarde.
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<center>Villefranche-sur-Mer. La Darse.</center> A l’origine sans étage, le long (165m) et étroit (6m) bâtiment de la corderie a, comme les voûtes et le bâtiment des galériens, été construit en reproduisant le même motif architectural, dans ce cas de 5m de large, mais 33 fois ! Peu après le rattachement du comté de Nice à la France (1860), le bâtiment fut transformé, comme presque tous les édifices de la Darse en casernement pour les troupes de chasseurs alpins chargés d’assurer la sécurité de la nouvelle frontière montagneuse.
La corderie de la Darse de Villefranche, qui ne fonctionna comme telle que pendant une vingtaine d’années, fut surélevée d’un étage au début du XXe siècle afin d’accueillir non seulement les soldats mais aussi leurs mulets : en rez-de-chaussée, les écuries, à l’étage les chambrées !
Au milieu des années 1960 le bâtiment fut cédé par l’Armée à la Sorbonne qui, peu à peu, l’aménagea en espaces laboratoires et en un lieu surtout dédié à l’enseignement de l’Océanographie.
Villefranche-sur-Mer. La Darse.
A l’origine sans étage, le long (165m) et étroit (6m) bâtiment de la corderie a, comme les voûtes et le bâtiment des galériens, été construit en reproduisant le même motif architectural, dans ce cas de 5m de large, mais 33 fois ! Peu après le rattachement du comté de Nice à la France (1860), le bâtiment fut transformé, comme presque tous les édifices de la Darse en casernement pour les troupes de chasseurs alpins chargés d’assurer la sécurité de la nouvelle frontière montagneuse. La corderie de la Darse de Villefranche, qui ne fonctionna comme telle que pendant une vingtaine d’années, fut surélevée d’un étage au début du XXe siècle afin d’accueillir non seulement les soldats mais aussi leurs mulets : en rez-de-chaussée, les écuries, à l’étage les chambrées ! Au milieu des années 1960 le bâtiment fut cédé par l’Armée à la Sorbonne qui, peu à peu, l’aménagea en espaces laboratoires et en un lieu surtout dédié à l’enseignement de l’Océanographie.
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<center>Villefranche-sur-Mer. La Drase.</center> Au fond, l'escalier menant au jardin-terrasse Beaudouin.
Villefranche-sur-Mer. La Darse.
Au fond, l'escalier menant au jardin-terrasse Beaudouin.
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<center>Villefranche-sur-Mer. La Drase.</center> Escalier d’accès au jardin-terrasse Beaudouin. Eugène BEAUDOUIN (1898-1983). Architecte et urbaniste français de renommée internationale.
Premier Grand Prix de Rome en 1929, membre de 1 ’ Institut de France à l’Académie des Beaux- Arts en 1961. Architecte en chef des Bâtiments publics et Palais nationaux. Président de la Société française d’Urbanisme et de l’Union internationale des Architectes.
A élaboré les plans d’urbanisme de grandes villes en France et à l’étranger. Dans notre région, il a laissé son empreinte à Marseille, Toulon, Monaco et Villefranche-sur-Mer.
Villefranche-sur-Mer. La Darse.
Escalier d’accès au jardin-terrasse Beaudouin. Eugène BEAUDOUIN (1898-1983). Architecte et urbaniste français de renommée internationale. Premier Grand Prix de Rome en 1929, membre de 1 ’ Institut de France à l’Académie des Beaux- Arts en 1961. Architecte en chef des Bâtiments publics et Palais nationaux. Président de la Société française d’Urbanisme et de l’Union internationale des Architectes. A élaboré les plans d’urbanisme de grandes villes en France et à l’étranger. Dans notre région, il a laissé son empreinte à Marseille, Toulon, Monaco et Villefranche-sur-Mer.
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<center>Villefranche-sur-Mer. La Drase.</center>
Villefranche-sur-Mer. La Darse.
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<center>Villefranche-sur-Mer. La Drase.</center>  Vers la fin du XVIIIe, à partir de 1772,les voûtes furent surmontées d’un gros édifice, une caserne pour les troupes sardes stationnées à Villefranche et dont certains soldats embarquaient sur les galères pour assurer la police des mers. Converti en caserne de chasseurs alpins lors du rattachement du comté de Nice à la France, ce bâtiment fut rasé en 1942 pour vétusté. Il n’en reste que quelques vestiges autour d’un jardin terrasse connu sous le nom de Jardin Beaudouin.
Villefranche-sur-Mer. La Darse.
Vers la fin du XVIIIe, à partir de 1772,les voûtes furent surmontées d’un gros édifice, une caserne pour les troupes sardes stationnées à Villefranche et dont certains soldats embarquaient sur les galères pour assurer la police des mers. Converti en caserne de chasseurs alpins lors du rattachement du comté de Nice à la France, ce bâtiment fut rasé en 1942 pour vétusté. Il n’en reste que quelques vestiges autour d’un jardin terrasse connu sous le nom de Jardin Beaudouin.
105
<center>Villefranche-sur-Mer. La Drase.</center>Dans les années cinquante, peu après la démolition de l’imposante caserne sarde qui coiffait l’ensemble des voûtes, un architecte/urbaniste alors très connu, Eugène Beaudouin, obtint de l’Etat la jouissance, sa vie durant, de la terrasse et le droit d’aménager la surface libérée (près de 2000m2).
Villefranche-sur-Mer. La Darse.
Dans les années cinquante, peu après la démolition de l’imposante caserne sarde qui coiffait l’ensemble des voûtes, un architecte/urbaniste alors très connu, Eugène Beaudouin, obtint de l’Etat la jouissance, sa vie durant, de la terrasse et le droit d’aménager la surface libérée (près de 2000m2).
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<center>Villefranche-sur-Mer. La Drase.</center> Avec son épouse Joséphine, elle-même artiste peintre, Eugène Beaudouin transforma l’espace en un lieu de vacances agréable avec entre autres un grand jardin moderniste constitué d’alignements de grandes vasques coniques en béton et orné de bassins et fontaines dont certaines d’inspiration surréaliste. Tombée à l’abandon dans les années quatre-vingt (époque de la disparition de son créateur) la terrasse Beaudouin est actuellement entretenue bénévolement par l’ASPMV qui tente de lui conserver son esthétique en attente de sa restauration.
Villefranche-sur-Mer. La Darse.
Avec son épouse Joséphine, elle-même artiste peintre, Eugène Beaudouin transforma l’espace en un lieu de vacances agréable avec entre autres un grand jardin moderniste constitué d’alignements de grandes vasques coniques en béton et orné de bassins et fontaines dont certaines d’inspiration surréaliste. Tombée à l’abandon dans les années quatre-vingt (époque de la disparition de son créateur) la terrasse Beaudouin est actuellement entretenue bénévolement par l’ASPMV qui tente de lui conserver son esthétique en attente de sa restauration.
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<center>Villefranche-sur-Mer. La Drase.</center> Drase.</center> Habitation d'Eugène Beaudouin et de sa femme. Les deux fenêtres sont celles de la chambre de Joséphine. La fenêtre vitrée celle d'Eugène.
Villefranche-sur-Mer. La Darse.
Darse. Habitation d'Eugène Beaudouin et de sa femme. Les deux fenêtres sont celles de la chambre de Joséphine. La fenêtre vitrée celle d'Eugène.
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<center>Villefranche-sur-Mer. La Drase.</center> A gauche, la chambre de leur fils. La terrasse principale est surmontée à l'arrière- plan par une étroite terrasse longiligne couverte d'une treille. Le rigoureux dessin géométrique du jardin contraste avec la luxuriance de nombreuses essences à prédominance méditerranéenne. L’utilisation originale des matériaux (béton, galets, marbre, terre cuite) confère à ce jardin un caractère à la fois surréaliste, rustique et intimiste. Il doit à la combinaison subtile de modèles savants méditerranéens et populaires locaux, son originalité et sa rareté.
Ce site compte parmi les œuvres architecturales les plus remarquables des «Trente Glorieuses». Laissé à l’abandon depuis la mort de son créateur, il reverdit peu à peu grâce à des mains bénévoles de l’ASPMV, mais nécessite d’urgents travaux de restauration
Villefranche-sur-Mer. La Darse.
A gauche, la chambre de leur fils. La terrasse principale est surmontée à l'arrière- plan par une étroite terrasse longiligne couverte d'une treille. Le rigoureux dessin géométrique du jardin contraste avec la luxuriance de nombreuses essences à prédominance méditerranéenne. L’utilisation originale des matériaux (béton, galets, marbre, terre cuite) confère à ce jardin un caractère à la fois surréaliste, rustique et intimiste. Il doit à la combinaison subtile de modèles savants méditerranéens et populaires locaux, son originalité et sa rareté. Ce site compte parmi les œuvres architecturales les plus remarquables des «Trente Glorieuses». Laissé à l’abandon depuis la mort de son créateur, il reverdit peu à peu grâce à des mains bénévoles de l’ASPMV, mais nécessite d’urgents travaux de restauration
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<center>Villefranche-sur-Mer. La Drase.</center> A gauche, la chambre de leur fils. La terrasse principale est surmontée à l'arrière- plan par une étroite terrasse longiligne couverte d'une treille.
Villefranche-sur-Mer. La Darse.
A gauche, la chambre de leur fils. La terrasse principale est surmontée à l'arrière- plan par une étroite terrasse longiligne couverte d'une treille.
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<center>Villefranche-sur-Mer. La Drase.</center> La fontaine surréaliste du jardin Beaudouin
Villefranche-sur-Mer. La Darse.
La fontaine surréaliste du jardin Beaudouin
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<center>Villefranche-sur-Mer. La Drase.</center> La fontaine-jardinière asymétrique surréaliste du jardin Beaudouin
Villefranche-sur-Mer. La Darse.
La fontaine-jardinière asymétrique surréaliste du jardin Beaudouin
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<center>Villefranche-sur-Mer. La Drase.</center>
Villefranche-sur-Mer. La Darse.
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<center>Villefranche-sur-Mer. La Drase.</center>
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<center>Villefranche-sur-Mer. La Drase.</center>
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<center>Villefranche-sur-Mer. La Drase.</center>
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<center>Villefranche-sur-Mer. La Drase.</center> Chambre de Joséphine Beaudouin, épouse de l’architecte. Son lit était contre le mur, à la place du bureau.
Villefranche-sur-Mer. La Darse.
Chambre de Joséphine Beaudouin, épouse de l’architecte. Son lit était contre le mur, à la place du bureau.
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<center>Villefranche-sur-Mer. La Drase.</center>
Villefranche-sur-Mer. La Darse.
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<center>Villefranche-sur-Mer. La Drase.</center>
Villefranche-sur-Mer. La Darse.
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<center>Villefranche-sur-Mer. La Citadelle Saint-Elme</center> Le chemin de ronde.
Villefranche-sur-Mer. La Citadelle Saint-Elme
Le chemin de ronde.
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<center>Villefranche-sur-Mer. La Citadelle Saint-Elme</center>Le chemin de ronde. Il semble que les travaux de construction de la citadelle aient commencé dès 1554, c’est la date gravée sur l'arc du débarcadère de la citadelle; La première tranche de travaux ayant été effectuée côté mer donc car c'est de là, pensait-on, que venait le principal danger
Villefranche-sur-Mer. La Citadelle Saint-Elme
Le chemin de ronde. Il semble que les travaux de construction de la citadelle aient commencé dès 1554, c’est la date gravée sur l'arc du débarcadère de la citadelle; La première tranche de travaux ayant été effectuée côté mer donc car c'est de là, pensait-on, que venait le principal danger "turco-barbaresque".
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<center>Villefranche-sur-Mer. La Citadelle Saint-Elme</center> La citadelle Saint Elme est une commande du Duc de Savoie Emmanuel-Philibert en 1556 à Andrea Provana de Leyni, architecte et ingénieur au service du Duc et de Charles Quint. Elle a été réalisée par les ingénieurs italiens Benedetto Ala et Gianmaria Olgiati.

Elle fut construite pour la défense de la rade et le contrôle du port de Villefranche. Son architecture est adaptée à la topographie particulière du site dominé par les pentes du Mont Alban. La citadelle de Villefranche sur Mer fait partie de ces édifices militaires
Villefranche-sur-Mer. La Citadelle Saint-Elme
La citadelle Saint Elme est une commande du Duc de Savoie Emmanuel-Philibert en 1556 à Andrea Provana de Leyni, architecte et ingénieur au service du Duc et de Charles Quint. Elle a été réalisée par les ingénieurs italiens Benedetto Ala et Gianmaria Olgiati. Elle fut construite pour la défense de la rade et le contrôle du port de Villefranche. Son architecture est adaptée à la topographie particulière du site dominé par les pentes du Mont Alban. La citadelle de Villefranche sur Mer fait partie de ces édifices militaires "alla moderna" dans lesquels Vauban puisera son inspiration. Vauban avait reçu l'ordre de Louis XIV de détruire cette fortification, après le siège et la prise de Nice par les armées royales. Il insista auprès du Roi pour préserver un édifice d'une "grande modernité et qui serait utile à la France dans le futur", et obtint gain de cause. L’originalité et la nouveauté de cet ensemble est qu’il consiste en une volonté de concevoir une "chaîne défensive" capable de couvrir toute attaque côtière, procédé qui sonne définitivement le glas de la conception médiévale de la fortification. Occupée par les Chasseurs Alpins jusqu'en 1958, la citadelle Saint Elme accueille aujourd'hui la mairie et plusieurs musées.
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<center>Villefranche-sur-Mer. La Citadelle Saint-Elme</center> Le plan de l'édifice est un grand trapèze flanqué aux angles de bastions plus larges côté mer, l'ensemble du fort étant entouré d'un large fossé.
Villefranche-sur-Mer. La Citadelle Saint-Elme
Le plan de l'édifice est un grand trapèze flanqué aux angles de bastions plus larges côté mer, l'ensemble du fort étant entouré d'un large fossé.
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<center>Villefranche-sur-Mer. La Citadelle Saint-Elme</center>Le long du bastion n°2. Le 10 août 1557, Emmanuel-Philibert, surnommé « Testa de ferre », véritable condottiere allié aux Habsbourg d’Espagne et du Saint-Empire, écrase les troupes françaises du roi Henri II à la bataille de Saint-Quentin. Il peut récupérer ses États : Savoie, Piémont, Comté de Nice. Les « guerres d'Italie » sont terminées par le traités du Cateau-Cambrésis, le 26 mars 1559. Le duc de Savoie n'aura de cesse de protéger et fortifier ses États. Il garde en mémoire le traumatisme du siège de Nice, le débarquement et les assauts entrepris par le « kapoudan pacha » Barberousse, roi d'Alger et grand amiral du sultan ottoman Soliman le Magnifique, allié au roi de France François Ier. Pour Emmanuel-Philibert, la sauvegarde de sa « fenêtre maritime » Villefranche-sur-Mer est une priorité absolue.
Villefranche-sur-Mer. La Citadelle Saint-Elme
Le long du bastion n°2. Le 10 août 1557, Emmanuel-Philibert, surnommé « Testa de ferre », véritable condottiere allié aux Habsbourg d’Espagne et du Saint-Empire, écrase les troupes françaises du roi Henri II à la bataille de Saint-Quentin. Il peut récupérer ses États : Savoie, Piémont, Comté de Nice. Les « guerres d'Italie » sont terminées par le traités du Cateau-Cambrésis, le 26 mars 1559. Le duc de Savoie n'aura de cesse de protéger et fortifier ses États. Il garde en mémoire le traumatisme du siège de Nice, le débarquement et les assauts entrepris par le « kapoudan pacha » Barberousse, roi d'Alger et grand amiral du sultan ottoman Soliman le Magnifique, allié au roi de France François Ier. Pour Emmanuel-Philibert, la sauvegarde de sa « fenêtre maritime » Villefranche-sur-Mer est une priorité absolue.
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<center>Villefranche-sur-Mer. La Citadelle Saint-Elme</center> Bastion n° 1. Face et flanc gauche vus du fond du fossé. A droite courtine 1-2.  Dès l'avènement d'Emmanuel-Philibert (1553) émerge le projet de construction du fort Saint-Elme, le véritable nom de la citadelle de Villefranche, confié au milanais Gian Maria Olgiati « supremo ingeniero » et principal architecte de Charles Quint, présent dans le comté de Nice dès 1550. Deux hommes vont jouer un rôle très important dans la construction de la citadelle :
    – André Provana de Leyni, conseiller et homme de confiance du jeune duc, il le représente sur place, pendant que son maître guerroie en Flandres, et veille au bon déroulement des travaux. Il apporte « l'argent frais » nécessaire à la construction. 
– Benedetto Ala, ingénieur et architecte, principal collaborateur d'Olgiati, il est le principal artisan de la construction de la citadelle. Il est appuyé par une brillante équipe d'ingénieurs : Domenico Ponsello, Orazio et Francesco Paciotto, Pietro Boiero.
Villefranche-sur-Mer. La Citadelle Saint-Elme
Bastion n° 1. Face et flanc gauche vus du fond du fossé. A droite courtine 1-2. Dès l'avènement d'Emmanuel-Philibert (1553) émerge le projet de construction du fort Saint-Elme, le véritable nom de la citadelle de Villefranche, confié au milanais Gian Maria Olgiati « supremo ingeniero » et principal architecte de Charles Quint, présent dans le comté de Nice dès 1550. Deux hommes vont jouer un rôle très important dans la construction de la citadelle : – André Provana de Leyni, conseiller et homme de confiance du jeune duc, il le représente sur place, pendant que son maître guerroie en Flandres, et veille au bon déroulement des travaux. Il apporte « l'argent frais » nécessaire à la construction. – Benedetto Ala, ingénieur et architecte, principal collaborateur d'Olgiati, il est le principal artisan de la construction de la citadelle. Il est appuyé par une brillante équipe d'ingénieurs : Domenico Ponsello, Orazio et Francesco Paciotto, Pietro Boiero.
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<center>Villefranche-sur-Mer. La Citadelle Saint-Elme</center>  Gian Maria Olgiati, un des plus importants ingénieurs militaires italiens de la première moitié du XVIème siècle.
On lui doit le projet, la construction ou le réaménagement de près de 70 places fortes [et villes bastionnées dans la Lombardie espagnole, le Piémont, la Ligurie, la Corse et les Flandres.
Au service de Chartes Quint dans l'Etat de Milan, Gian Maria Olgiati est envoyé par l'empereur à Nice pour aider son allié Charles II de Savoie à concevoir la défense
Villefranche-sur-Mer. La Citadelle Saint-Elme
Gian Maria Olgiati, un des plus importants ingénieurs militaires italiens de la première moitié du XVIème siècle. On lui doit le projet, la construction ou le réaménagement de près de 70 places fortes [et villes bastionnées dans la Lombardie espagnole, le Piémont, la Ligurie, la Corse et les Flandres. Au service de Chartes Quint dans l'Etat de Milan, Gian Maria Olgiati est envoyé par l'empereur à Nice pour aider son allié Charles II de Savoie à concevoir la défense "alla moderna" de ses Etats. En mai 1550 Gian Maria Olgiati reste tout un mois à Nice pour préparer son projet de fortification côtière qu'il conçoit comme une véritable chaîne défensive vers la Méditerranée. Il dessine les plans de la Citadelle et la première ébauche du fort du Mont-Alban. Les travaux de la Citadelle commencent sous sa responsabilité, il y fait une dernière inspection en 1555. Gan Maria Olgiati meurt en 1557.
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<center>Villefranche-sur-Mer. La Citadelle Saint-Elme</center> Bastion 2. Pour compléter le système défensif de la citadelle, des échauguettes sont placées au sommet des bastions. Circulaires et présentant un léger encorbellement, elles sont caractéristiques du génie militaire italien de la Renaissance. En temps de paix, l'échauguette en pierre abrite une sentinelle chargée de surveiller les fossés. En temps de guerre, et surtout dans l'éventualité d'un siège de Villefranche, elle peut être démontée pour ne pas servir de cible aux tirs ennemis. Le procédé architectural de la « citadelle bastionnée », « alla moderna », sera repris pour le fort du Mont-Alban et tendra même à se généraliser pour les forteresses militaires bâties au cours des années ultérieures.
Villefranche-sur-Mer. La Citadelle Saint-Elme
Bastion 2. Pour compléter le système défensif de la citadelle, des échauguettes sont placées au sommet des bastions. Circulaires et présentant un léger encorbellement, elles sont caractéristiques du génie militaire italien de la Renaissance. En temps de paix, l'échauguette en pierre abrite une sentinelle chargée de surveiller les fossés. En temps de guerre, et surtout dans l'éventualité d'un siège de Villefranche, elle peut être démontée pour ne pas servir de cible aux tirs ennemis. Le procédé architectural de la « citadelle bastionnée », « alla moderna », sera repris pour le fort du Mont-Alban et tendra même à se généraliser pour les forteresses militaires bâties au cours des années ultérieures.
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<center>Villefranche-sur-Mer. La Citadelle Saint-Elme</center> Face et flanc gauches du bastion 4, vus du pont de l'entrée. La citadelle a été une réussite architecturale incontestable.
Toutefois, au plan géostratégique, et au regard de l’histoire, ce formidable outil de dissuasion s’est avéré insuffisant.
À plusieurs reprises, en 1691, 1744, 1747 et 1792, la citadelle Saint-Elme capitule presque immédiatement face aux armées françaises.
C’est que la citadelle était censée être appuyée par le fort du mont Alban pour résister à une éventuelle attaque par voie maritime (le siège et l’occupation par les forces navales ottomanes étaient encore présents dans tous les esprits, au moment de la construction). Or les invasions successives françaises se font par voie terrestre. Le fort du Mont-Alban, trop petit et doté d’une faible garnison, ne peut résister. Une fois investi par l’ennemi, le « relais défensif » se retourne contre le chaînon principal du système, la citadelle. Placée en contrebas, menacée par une canonnade terrible, elle est chaque fois obligée de se rendre. Toutefois, à l’instar de Vauban qui admire l’œuvre géniale d’Olgiati, les troupes françaises respectent la fière et noble citadelle.
Villefranche-sur-Mer. La Citadelle Saint-Elme
Face et flanc gauches du bastion 4, vus du pont de l'entrée. La citadelle a été une réussite architecturale incontestable. Toutefois, au plan géostratégique, et au regard de l’histoire, ce formidable outil de dissuasion s’est avéré insuffisant. À plusieurs reprises, en 1691, 1744, 1747 et 1792, la citadelle Saint-Elme capitule presque immédiatement face aux armées françaises. C’est que la citadelle était censée être appuyée par le fort du mont Alban pour résister à une éventuelle attaque par voie maritime (le siège et l’occupation par les forces navales ottomanes étaient encore présents dans tous les esprits, au moment de la construction). Or les invasions successives françaises se font par voie terrestre. Le fort du Mont-Alban, trop petit et doté d’une faible garnison, ne peut résister. Une fois investi par l’ennemi, le « relais défensif » se retourne contre le chaînon principal du système, la citadelle. Placée en contrebas, menacée par une canonnade terrible, elle est chaque fois obligée de se rendre. Toutefois, à l’instar de Vauban qui admire l’œuvre géniale d’Olgiati, les troupes françaises respectent la fière et noble citadelle.
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<center>Villefranche-sur-Mer. La Citadelle Saint-Elme.</center> Face et flanc gauches du bastion 4, vus du fond du fossé.
Villefranche-sur-Mer. La Citadelle Saint-Elme.
Face et flanc gauches du bastion 4, vus du fond du fossé.
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<center>Villefranche-sur-Mer. La Citadelle Saint-Elme</center>Bastion n° 1. Angle d'épaule droit et flanc droit, parapet à ressauts. Dans le flanc, embrasures à canon du coffre d'escarpe. Le rempart de ce fort d’un nouveau genre est rempli de terre et son plan obéit à un tracé polygonal sans angle mort. Ainsi la citadelle de Villefranche est un des premiers exemples de « forteresse bastionnée », modèle qui inspirera toute l'Europe catholique.
Villefranche-sur-Mer. La Citadelle Saint-Elme
Bastion n° 1. Angle d'épaule droit et flanc droit, parapet à ressauts. Dans le flanc, embrasures à canon du coffre d'escarpe. Le rempart de ce fort d’un nouveau genre est rempli de terre et son plan obéit à un tracé polygonal sans angle mort. Ainsi la citadelle de Villefranche est un des premiers exemples de « forteresse bastionnée », modèle qui inspirera toute l'Europe catholique.
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<center>Villefranche-sur-Mer. La Citadelle Saint-Elme</center> En milieu de courtine, entrée de la place et pont d'accès. A l'arrière-plan, le bastion n° 1. Un pont permet d'accéder au portail d'entrée.
Villefranche-sur-Mer. La Citadelle Saint-Elme
En milieu de courtine, entrée de la place et pont d'accès. A l'arrière-plan, le bastion n° 1. Un pont permet d'accéder au portail d'entrée.
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<center>Villefranche-sur-Mer. La Citadelle Saint-Elme</center> Un pont permet d'accéder au portail d'entrée
Villefranche-sur-Mer. La Citadelle Saint-Elme
Un pont permet d'accéder au portail d'entrée
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<center>Villefranche-sur-Mer. La Citadelle Saint-Elme</center> Un pont permet d'accéder au portail d'entrée.
Villefranche-sur-Mer. La Citadelle Saint-Elme
Un pont permet d'accéder au portail d'entrée.
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<center>Villefranche-sur-Mer. La Citadelle Saint-Elme</center> Entrée.
Villefranche-sur-Mer. La Citadelle Saint-Elme
Entrée.
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Villefranche-sur-Mer. La Citadelle Saint-Elme
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<center>Villefranche-sur-Mer. La Citadelle Saint-Elme</center> Français depuis 1860 comme tout le comté de Nice, le fort Saint-Elme servira de cantonnement militaire, accueillant le 24e bataillon de chasseurs alpins dans la caserne Gaston-de-Foix.
Mais au lendemain de la Deuxième guerre mondiale, la citadelle de Villefranche est abandonnée.
Villefranche-sur-Mer. La Citadelle Saint-Elme
Français depuis 1860 comme tout le comté de Nice, le fort Saint-Elme servira de cantonnement militaire, accueillant le 24e bataillon de chasseurs alpins dans la caserne Gaston-de-Foix. Mais au lendemain de la Deuxième guerre mondiale, la citadelle de Villefranche est abandonnée.
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<center>Villefranche-sur-Mer. La Citadelle Saint-Elme</center> Dès l’Antiquité, Etrusques, Grecs et Romains sont venus mouiller les ancres de leurs puissantes galères dans ce lieu bénit des dieux. Une halte incontournable entre l’Est et l’Ouest de la Méditerranée.
Des siècles plus tard, sous la vase et le sable, une équipe de plongeurs passionnés tentent de sauvegarder toutes les traces, même infimes, de ces civilisations de la mer aujourd’hui disparues.
Par cette présentation archéologique, nous avons voulu démontrer l’immense richesse des lieux qui malheureusement subissent de nombreux pillages et dégradations.
Villefranche-sur-Mer. La Citadelle Saint-Elme
Dès l’Antiquité, Etrusques, Grecs et Romains sont venus mouiller les ancres de leurs puissantes galères dans ce lieu bénit des dieux. Une halte incontournable entre l’Est et l’Ouest de la Méditerranée. Des siècles plus tard, sous la vase et le sable, une équipe de plongeurs passionnés tentent de sauvegarder toutes les traces, même infimes, de ces civilisations de la mer aujourd’hui disparues. Par cette présentation archéologique, nous avons voulu démontrer l’immense richesse des lieux qui malheureusement subissent de nombreux pillages et dégradations.
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<center>Villefranche-sur-Mer. La Citadelle Saint-Elme</center> La plupart des vestiges présentés sont datés entre le XVI, le XVII et le XVIIIe siècle. En provenance de Provence, d’Espagne et des grandes villes d'Italie, ce mobilier atteste de la diversité des flottes qui ont fréquenté cette rade parfaitement abritée des vents d’Est.
Villefranche-sur-Mer. La Citadelle Saint-Elme
La plupart des vestiges présentés sont datés entre le XVI, le XVII et le XVIIIe siècle. En provenance de Provence, d’Espagne et des grandes villes d'Italie, ce mobilier atteste de la diversité des flottes qui ont fréquenté cette rade parfaitement abritée des vents d’Est.
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<center>Villefranche-sur-Mer. La Citadelle Saint-Elme</center>
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<center>Villefranche-sur-Mer. La Citadelle Saint-Elme</center> Place de la Légion d'Honneur.
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Place de la Légion d'Honneur.
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Place de la Légion d'Honneur.
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<center>Villefranche-sur-Mer. La Citadelle Saint-Elme</center> Au fond, une sculpture de Volti, la Méditerranée.
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Au fond, une sculpture de Volti, la Méditerranée.
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<center>Villefranche-sur-Mer. La Citadelle Saint-Elme</center>
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<center>Villefranche-sur-Mer. La citadelle Saint-Elme</center> Une échauguette.
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Une échauguette.
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<center>Villefranche-sur-Mer. La citadelle Saint-Elme</center> La Darse. En bas, le théâtre de verdure.
Villefranche-sur-Mer. La citadelle Saint-Elme
La Darse. En bas, le théâtre de verdure.
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<center>Villefranche-sur-Mer.</center> Figurines en céramique, scènes du Moyen-Age et de la Renaissance. (collection Roux).
Villefranche-sur-Mer.
Figurines en céramique, scènes du Moyen-Age et de la Renaissance. (collection Roux).
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<center>Villefranche-sur-Mer.</center> Figurines en céramique, scènes du Moyen-Age et de la Renaissance. (collection Roux).
Villefranche-sur-Mer.
Figurines en céramique, scènes du Moyen-Age et de la Renaissance. (collection Roux).
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<center>Villefranche-sur-Mer.</center> Figurines en céramique, scènes du Moyen-Age et de la Renaissance. (collection Roux).
Villefranche-sur-Mer.
Figurines en céramique, scènes du Moyen-Age et de la Renaissance. (collection Roux).
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<center>Villefranche-sur-Mer. Fondation Musée Volti.</center> Fécondité. Voltigerno Antoniucci, dit Volti, nait le 1er Janvier 1915 à Albano en Italie.
Villefranche-sur-Mer. Fondation Musée Volti.
Fécondité. Voltigerno Antoniucci, dit Volti, nait le 1er Janvier 1915 à Albano en Italie.
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<center>Villefranche-sur-Mer. Fondation Musée Volti.</center> Arabesques, 1963. Tout au long de sa vie, Volti va sculpter des femmes et son œuvre toute entière est un chant à la gloire du corps féminin. Volti s'intègre parfaitement dans la lignée des grands sculpteurs du XXème. Comme Rodin, Maillot ou Bourdelle, il a le souci de la plénitude des formes, sacrifiant le détail au profit de l'harmonie de l'ensemble. Il révèle aussi l'influence de Matisse dans son attrait affirmé pour les formes fondamentales qui atteignent un maximum de dépouillement.
Villefranche-sur-Mer. Fondation Musée Volti.
Arabesques, 1963. Tout au long de sa vie, Volti va sculpter des femmes et son œuvre toute entière est un chant à la gloire du corps féminin. Volti s'intègre parfaitement dans la lignée des grands sculpteurs du XXème. Comme Rodin, Maillot ou Bourdelle, il a le souci de la plénitude des formes, sacrifiant le détail au profit de l'harmonie de l'ensemble. Il révèle aussi l'influence de Matisse dans son attrait affirmé pour les formes fondamentales qui atteignent un maximum de dépouillement.
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<center>Villefranche-sur-Mer. Fondation Musée Volti.</center> Lotus, 1971. Un des thèmes majeurs de l'inspiration de Volti est celui de la maternité. La femme chez Volti ne sert pas uniquement de prétexte à un jeu purement géométrique, à une plastique déshumanisée. La femme est le plus souvent chez lui l'incarnation de l’ivresse de vivre, de la beauté, elle est l'exaltation sensuelle, la vie même.
Villefranche-sur-Mer. Fondation Musée Volti.
Lotus, 1971. Un des thèmes majeurs de l'inspiration de Volti est celui de la maternité. La femme chez Volti ne sert pas uniquement de prétexte à un jeu purement géométrique, à une plastique déshumanisée. La femme est le plus souvent chez lui l'incarnation de l’ivresse de vivre, de la beauté, elle est l'exaltation sensuelle, la vie même.
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<center>Villefranche-sur-Mer. Fondation Musée Volti.</center> Les Trois Grâces, 1961.
Villefranche-sur-Mer. Fondation Musée Volti.
Les Trois Grâces, 1961.
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<center>Villefranche-sur-Mer. Fondation Musée Volti.</center> Maternité.
Villefranche-sur-Mer. Fondation Musée Volti.
Maternité.
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<center>Villefranche-sur-Mer. Fondation Musée Volti.</center> Puis, il y a la brisure, en 1985, le mal le prive de l'usage de son bras gauche. Volti est mort à la sculpture. Le talent de Volti est transcendé par la douleur et la souffrance. L'artiste produit des dessins tragiques torturés à l'image de ce qu'est désormais sa vie. Volti meurt le 14 Décembre 1989 à Paris.
Villefranche-sur-Mer. Fondation Musée Volti.
Puis, il y a la brisure, en 1985, le mal le prive de l'usage de son bras gauche. Volti est mort à la sculpture. Le talent de Volti est transcendé par la douleur et la souffrance. L'artiste produit des dessins tragiques torturés à l'image de ce qu'est désormais sa vie. Volti meurt le 14 Décembre 1989 à Paris.
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<center>Villefranche-sur-Mer. Fondation Musée Volti.</center> A gauche, Germinal, 1976, cuivre martelé. A droite, Barbare.
Villefranche-sur-Mer. Fondation Musée Volti.
A gauche, Germinal, 1976, cuivre martelé. A droite, Barbare.
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<center>Villefranche-sur-Mer. Fondation Musée Volti.</center> Au centre, Femme athlète.
Villefranche-sur-Mer. Fondation Musée Volti.
Au centre, Femme athlète.
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<center>Villefranche-sur-Mer. Fondation Musée Volti.</center>
Villefranche-sur-Mer. Fondation Musée Volti.
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<center>Villefranche-sur-Mer.</center> Le Grand Guetteur de Nicolas Lavarenne. 2018. Bronze, 6 m de haut.
Villefranche-sur-Mer.
Le Grand Guetteur de Nicolas Lavarenne. 2018. Bronze, 6 m de haut.
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<center>Villefranche-sur-Mer. La citadelle Saint-Elme</center>
Villefranche-sur-Mer. La citadelle Saint-Elme
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<center>Villefranche-sur-Mer.</center> Souvenirs du 24e bataillon de chasseurs alpins.
Villefranche-sur-Mer.
Souvenirs du 24e bataillon de chasseurs alpins.
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<center>Villefranche-sur-Mer.</center> Souvenirs du 24e bataillon de chasseurs alpins.
Villefranche-sur-Mer.
Souvenirs du 24e bataillon de chasseurs alpins.
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<center>Villefranche-sur-Mer. La citadelle Saint-Elme</center>
Villefranche-sur-Mer. La citadelle Saint-Elme
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<center>Villefranche-sur-Mer. Musée Goetz – Boumeester</center>Henri Goetz. La période figurative.
Henri GOETZ nait en 1909 à New-York d'une famille franco-américaine. Il fait ses études au M.I.T. et à l'université de HARVARD. Parallèlement il suit un enseignement privé de peinture et de dessin. Il quitte les Etats-Unis et vient faire son apprentissage à Paris de 1930 à 1936. Il se consacre alors à une peinture figurative pleine de vigueur usant de couleurs violentes, montrant le tempérament très affirmé de l'artiste. Le musée se trouve dans les anciennes chambres des soldats.
Villefranche-sur-Mer. Musée Goetz – Boumeester
Henri Goetz. La période figurative. Henri GOETZ nait en 1909 à New-York d'une famille franco-américaine. Il fait ses études au M.I.T. et à l'université de HARVARD. Parallèlement il suit un enseignement privé de peinture et de dessin. Il quitte les Etats-Unis et vient faire son apprentissage à Paris de 1930 à 1936. Il se consacre alors à une peinture figurative pleine de vigueur usant de couleurs violentes, montrant le tempérament très affirmé de l'artiste. Le musée se trouve dans les anciennes chambres des soldats.
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<center>Villefranche-sur-Mer. Musée Goetz – Boumeester</center>Henri Goetz. La période surréaliste.
En 1935, Henri GOETZ découvre, grâce à Victor BAUER, l'Art Moderne et le Surréalisme ; il choisit sa voie et son style : la Non-Figuration. Durant les années 1936-1939 son œuvre rejoint celle d’ERNST, de DALI et de TANGUY. Il « retravaille » des reproductions d'œuvres connues, modifiant et remodelant à son gré, selon son inspiration l'œuvre originale. André BRETON regardant les résultats, qualifiera ces œuvres de « Chefs d'Œuvres Corrigés », le nom leur restera.
Villefranche-sur-Mer. Musée Goetz – Boumeester
Henri Goetz. La période surréaliste. En 1935, Henri GOETZ découvre, grâce à Victor BAUER, l'Art Moderne et le Surréalisme ; il choisit sa voie et son style : la Non-Figuration. Durant les années 1936-1939 son œuvre rejoint celle d’ERNST, de DALI et de TANGUY. Il « retravaille » des reproductions d'œuvres connues, modifiant et remodelant à son gré, selon son inspiration l'œuvre originale. André BRETON regardant les résultats, qualifiera ces œuvres de « Chefs d'Œuvres Corrigés », le nom leur restera.
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<center>Villefranche-sur-Mer. Musée Goetz – Boumeester</center>Henri Goetz. Invention d'un langage pictural original.
Après 1970, c'est le triomphe des formes inventées et des divers procédés de construction de l'espace. Henri GOETZ créé un nouveau langage pictural. La peinture devient un mode d'expression indépendant, ayant son propre vocabulaire de formes et de couleurs lui permettant d'exprimer tout aussi puissamment des sentiments, des sensations, une atmosphère, la colère ou la sérénité, le repos ou la violence
Villefranche-sur-Mer. Musée Goetz – Boumeester
Henri Goetz. Invention d'un langage pictural original. Après 1970, c'est le triomphe des formes inventées et des divers procédés de construction de l'espace. Henri GOETZ créé un nouveau langage pictural. La peinture devient un mode d'expression indépendant, ayant son propre vocabulaire de formes et de couleurs lui permettant d'exprimer tout aussi puissamment des sentiments, des sensations, une atmosphère, la colère ou la sérénité, le repos ou la violence
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<center>Villefranche-sur-Mer. Musée Goetz – Boumeester</center>Henri Goetz.
Villefranche-sur-Mer. Musée Goetz – Boumeester
Henri Goetz.
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<center>Villefranche-sur-Mer. Musée Goetz – Boumeester</center>Henri Goetz.
Villefranche-sur-Mer. Musée Goetz – Boumeester
Henri Goetz.
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<center>Villefranche-sur-Mer. Musée Goetz – Boumeester</center>Henri Goetz.
Villefranche-sur-Mer. Musée Goetz – Boumeester
Henri Goetz.
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<center>Villefranche-sur-Mer. Musée Goetz – Boumeester</center>Henri Goetz.
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Henri Goetz.
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<center>Villefranche-sur-Mer. Musée Goetz – Boumeester</center>Henri Goetz.
Villefranche-sur-Mer. Musée Goetz – Boumeester
Henri Goetz.
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<center>Villefranche-sur-Mer. Musée Goetz – Boumeester</center> Les inscriptions murales qui figurent dans cette chambrée sont révélatrices de deux périodes d’occupation de la Citadelle.
Dans les textes inscrits sur la voûte et le mur est, la langue employée et la référence à Saint-Maurice, saint très vénéré dans les pays de Savoie, semble indiquer qu’ils furent rédigés avant le rattachement du Comté de Nice à la France en 1860.
Le texte du mur sud-est par contre est libellé en français et doit être postérieur à ce rattachement.
Villefranche-sur-Mer. Musée Goetz – Boumeester
Les inscriptions murales qui figurent dans cette chambrée sont révélatrices de deux périodes d’occupation de la Citadelle. Dans les textes inscrits sur la voûte et le mur est, la langue employée et la référence à Saint-Maurice, saint très vénéré dans les pays de Savoie, semble indiquer qu’ils furent rédigés avant le rattachement du Comté de Nice à la France en 1860. Le texte du mur sud-est par contre est libellé en français et doit être postérieur à ce rattachement.
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<center>Villefranche-sur-Mer. Musée Goetz – Boumeester</center>
Villefranche-sur-Mer. Musée Goetz – Boumeester
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<center>Villefranche-sur-Mer. Musée Goetz – Boumeester</center> Christine Boumeester. Elle nait à Djakarta en 1904. Dès son plus jeune âge, le dessin est sa raison de vivre. En 1921, elle suit un enseignement traditionnel à l'Ecole des Beaux -arts de LA HAYE et décroche le diplôme de professeur de dessin en 1925. De 1925 à 1935, elle travaille en Hollande et les œuvres, portraits ou paysages qu'elle réalise avec une minutie extrême sont empreintes de finesse et de sensibilité. Elle arrive à Paris en 1935 et rencontre le peintre Henri GOETZ qu'elle épouse 6 mois plus tard.
Dès 1937, sous l'influence de HARTUNG, elle commence à faire de la peinture abstraite.
La conquête de la liberté.
Dans ce nouvel univers, on voit peu à peu disparaître les traits, les cernes et ne subsister que des masses colorées qui se fondent tournes aux autres. Mais ce vent de liberté qui souffle dans les œuvres de Christine BOU contrôlé. Ses œuvres sont le résultat d'u et délicate et d'une application tendue à t de rêve que Christine porte en elle.
Villefranche-sur-Mer. Musée Goetz – Boumeester
Christine Boumeester. Elle nait à Djakarta en 1904. Dès son plus jeune âge, le dessin est sa raison de vivre. En 1921, elle suit un enseignement traditionnel à l'Ecole des Beaux -arts de LA HAYE et décroche le diplôme de professeur de dessin en 1925. De 1925 à 1935, elle travaille en Hollande et les œuvres, portraits ou paysages qu'elle réalise avec une minutie extrême sont empreintes de finesse et de sensibilité. Elle arrive à Paris en 1935 et rencontre le peintre Henri GOETZ qu'elle épouse 6 mois plus tard. Dès 1937, sous l'influence de HARTUNG, elle commence à faire de la peinture abstraite. La conquête de la liberté. Dans ce nouvel univers, on voit peu à peu disparaître les traits, les cernes et ne subsister que des masses colorées qui se fondent tournes aux autres. Mais ce vent de liberté qui souffle dans les œuvres de Christine BOU contrôlé. Ses œuvres sont le résultat d'u et délicate et d'une application tendue à t de rêve que Christine porte en elle.
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<center>Villefranche-sur-Mer. Musée Goetz – Boumeester</center> Christine Boumeester. La lithographe.
La gravure et la lithographie sont parmi les modes d'expression préférés de Christine qui illustre de nombreuses plaquettes de poèmes et d'autres publications. C'est elle qui va inciter Henri GOETZ à s'exprimer au moyen de l'estampe, technique qu'il va révolutionner par son génie créatif
Mais le mode d'expression qui domine l'œuvre de Christine est sans doute la peinture à l'aquarelle. Même dans les étoffes assemblées, qui sont de véritables tableaux, bien plus que des collages, la présence d'une transparence inattendue nous rappelle sa technique préférée. Après une longue maladie, elle décède le 10 janvier 1971 à Paris.
Villefranche-sur-Mer. Musée Goetz – Boumeester
Christine Boumeester. La lithographe. La gravure et la lithographie sont parmi les modes d'expression préférés de Christine qui illustre de nombreuses plaquettes de poèmes et d'autres publications. C'est elle qui va inciter Henri GOETZ à s'exprimer au moyen de l'estampe, technique qu'il va révolutionner par son génie créatif Mais le mode d'expression qui domine l'œuvre de Christine est sans doute la peinture à l'aquarelle. Même dans les étoffes assemblées, qui sont de véritables tableaux, bien plus que des collages, la présence d'une transparence inattendue nous rappelle sa technique préférée. Après une longue maladie, elle décède le 10 janvier 1971 à Paris.
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