Villars-sur-Var, Touët-sur-Var, Lieuche, Rigaud.
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Villars-sur-Var
Eglise Saint-Jean Baptiste. Monument historique élevé vers 1520 en gothique flamboyant, baroquisé, au XVIIIème siècle. Son clocher reconstruit à cet emplacement en 1766 en style roman provençal porte sur chaque face de sa pyramide 12 pierres en saillie de signification mystérieuse (unique dans le département des Alpes-Maritimes). Sa décoration date d'après le tremblement de terre de 1887.
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Sur la place du village, elle élève au-dessus de la porte quadrangulaire aux pilastres massifs de 1806 et d'un oculus quadrilobé un fronton triangulaire marqué de l'inscription latine:"Non est hic aliud nisi domus dei et porta coeli" (Il n'y a rien d'autre ici que la maison de Dieu et la porte du ciel).Le clocher carré coupé de trois cordons de pierre laisse apparaître un ancien appareil et des angles en pierres de taille. Entre le deuxième et le troisième, quatre fenêtres proportionnées ont reçu les cloches fondues en 1837 et 1847.
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La pyramide quadrangulaire de type roman alpin récemment restaurée après avoir été foudroyée le 12 Juillet 1981, porte sur chaque face une décoration de douze pierres apparentes en saillie. La pyramide se termine par une énorme boule de cuivre que surmontent un drapelet et une croix de cuivre protégés par un paratonnerre.
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Le mur sud domine le cimetière et donne appui aux tombes.
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Le Cimetière, ouvert en 1728, fut progressivement agrandi aux dépens de la propriété voisine (le champ du paradis) où se trouve encore la célèbre «Allée des Grimaldi».
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L’allée des Grimaldi, étrange colonnade du XVème siècle qui servait de treille. Cette treille seigneuriale, avec sa double rangée de colonnades de pierre, fut construite vers 1430 par des maçons Cômois (unique dans les Alpes-Maritimes.
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Vaste nef unique restaurée dans le style gothique troubadour sous une voûte en berceau à trois travées d'ogives aux clefs sculptées, d'influence lombarde. L'intérieur de l'Eglise a été complètement repeint en faux appareil sous la direction des Architectes des Bâtiments de France dans les années 80.
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La voûte en berceau comporte trois travées de plan carré à couvrement sur croisée d'ogive, à nervures apparentes et clés plates sculptées de symboles solaires, traduisant l'influence lombarde. Peintre : Nicolas Adami.
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Banc-coffre à fermoir du XVIIIe siècle. Le "Réembellissement" des bancs avait coûté 63 livres en 1726, ce dont profita l’année suivante, le 11 mai, un paroissien du village voisin pour "proférer des paroles scandaleuses à l'église". En 1786, la Communauté villaroise (le Conseil municipal) soumissionnait de nouveau pour "dix-sept bancs en cœur de pin".
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Elégant bénitier Renaissance en marbre blanc, le même que la colonne brisée située près de l'autel de saint Joseph qui signalait l'endroit où "voulaient être ensevelis les GRIMALDI de Beuil"..
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Elégant bénitier Renaissance en marbre blanc, le même que la colonne brisée située près de l'autel de saint Joseph qui signalait l'endroit où "voulaient être ensevelis les GRIMALDI de Beuil"..
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Elégant bénitier Renaissance en marbre blanc, le même que la colonne brisée située près de l'autel de saint Joseph qui signalait l'endroit où "voulaient être ensevelis les GRIMALDI de Beuil"..
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Cuve baptismale. Pierre taillée au Moyen-Age.
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Cuve baptismale. Pierre taillée au Moyen-Age.
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Autel de Saint-Joseph,Peinture de LORENZETTI (1732 ), en remerciement à Saint Joseph, patron de la bonne Mort, d'avoir fait cesser l'épidémie de 1732 qui avait fait à Villars 96 morts, dont 63 enfants en deux mois (le dixième de la population). C'est alors (1728} qu'on ouvrit le cimetière, toujours à la même place au champ du Paradis ; jusque-là, on enterrait sous les dalles. Devant cet autel, voulurent être enterrés les GRIMALDI de Beuil, depuis Jacques (14 mai 1490) jusqu'à Julia Picamiglia, mère d'Annibal, ayant abjuré "l'hérésie protestante" (1607) : le pied d'une colonnette en marbre marque cet endroit. Au-dessus de l’autel rococo, remarquer mémorant l'épidémie qui emporta 63 enfants en deux mois (le dixième de la population).
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Autel de Saint-Joseph
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La gloire de l'autel de Saint-Joseph. Année 1732
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Autel du suffrage de la Vierge ou des Ames du purgatoire, peinture de 1650 entre des colonnes torses d'influence italienne.
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Louis ASTIER, Secrétaire du Conseil de Villars, offrit en 1650 ce tableau, l'Assomption de la Vierge et le Rédemption des pécheurs ; les maudits grillent naïvement dans les flammes, dans le style de la Contre-Réforme. Statue de st Antoine de Padoue.
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La gloire.
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Ancien autel de Saint Antoine, devenu autel de Saint Jean Baptiste. Le fronton en arc de cercle brisé est de style manièriste.
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Saint Jean : Bois polychrome de 1524 dû au ciseau de Mathieu d'Anvers, également peintre et architecte. Saint Jean, patron du village, est également révéré à la chapelle rurale du Désert rénovée en 1748, sur l'emplacement de l'ancien village remontant aux Romains, et site de la première église. Petit Jésus de Prague offert vers 1892
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Statue classée de bois polychrome du Saint Patron de Villars portant un sayon en peau de veau à la manière espagnole par Matheus d'Anvers (1524).
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Petit Jésus de Prague offert vers 1892
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Autel du Rosaire, 12 tableautins de la fin du XVIIème siècle.
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15 tableautins dont 3 ont disparu, rappellent la dévotion au Rosaire : Mystères joyeux, mystères douloureux, mystères glorieux. Remarquer les angelots et la colombe en surplomb. La Vierge en bois doré du Grand Retable occupait jadis la place de l'Immaculée Conception.
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les Mystères glorieux, de bas en haut : l’Ascension. La Pentecôte. La Résurrection. L’Assomption de la Vierge Marie et son couronnement.
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Mystères Joyeux : La Visitation. La naissance de Jésus. La Présentation de Jésus au Temple. Le Recouvrement de Jésus au Temple. Il manque Le portement de la croix, La mort de Jésus en croix qui sont des Mystères douloureux et tous les Mystères Lumineux.
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les Mystères Douloureux de haut en bas : Gethsémani. La flagellation. Le couronnement d’épines.
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Cathèdre de noyer sculptée (XVIIIe siècle) et cariatides. Deux chérubins joufflus polychromes (XVIIIème) supportent deux statues peintes du XVIIème : à droite Saint-Christophe, en bois doré, en courte tunique pour traverser le Var. (Fin du XVIIe siècle).
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Cathèdre de noyer et cariatides. Deux chérubins joufflus polychromes (XVIIIème) supportent deux statues peintes du XVIIème : à gauche Saint- Jean-l'Evangéliste portant le livre. Bois doré, fin du XVIIe.
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Vierge au Rosaire, huile, de la fin du XVIIème siècle. Influence française. Vierge en majesté dans la tradition dominicaine. A gauche Saint Dominique, l'Empereur, le Roi (qui ressemble à Henry IV, le Pape et les Princes de l'Eglise. A droite, les Saintes Femmes extatiques menées par Sainte Catherine de Sienne.
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Croix de pénitents. Bois polychrome. 320x130, début du XIXème siècle. Elle porte, la tête de mort, quia pulvis es, et in pulverem reverterîs, et le pélican, en haut, symbole de la charité, déchirant son cœur. Le pélican, pour nourrir ses enfants, s'ouvrit les flancs. Le rôle de pompes funèbres puis d'assistance de la Confrérie des Pénitents Blancs du Gonfalon de la Sainte Croix s’est terminé avec la guerre de 1914, quand "les déguisés", comme on les appelait irrévérencieusement ont cessé de défiler sous la cagoule blanche. L'église conserve d'eux plusieurs lanternes et quelques pietà (bâtons de Pénitents
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Croix de pénitents. Bois, XIXe siècle. Cette croix, plus légère que la précédente, avait légué à son porteur d’avant 1914 le surnom de 'Fougasse", en raison de ses ornements torsadés en forme de brioche. Le dernier pénitent est mort en 1981. Selon le droit canon, la Confrérie s’étendra donc un siècle plus tard, soit en 2081.
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Lustre du XIXe siècle. Il provient de la chapelle des pénitents. Il a été restauré par l’association « Lou Savel » en 1982.
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Vierge à l’Enfant Copie du XIXème siècle d'un Guido Reni (1575-1642) dit le Guide,[disciple de Carrache. Avant sa restauration, le tableau, conservé à la Sacristie, présentait un grand trou sur tout le corps de l'Enfant. L'air douloureux des personnages avait fait envisager qu'il pouvait s'agir du fragment d'un Massacre des Saints Innocents.
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La Chaire de prédication peinte du XVIIIème siècle. Elle était déjà un peu petite en 1840.
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Martyre de Saint Barthélemy écorché (1831) copie de Ribera (dit l'Espagnolet) vers 1630. Barthélémy Léotardi (1790-1870) l'offrit à l'église en 1831. Ce Villarois, filleul de Louis XVIII par mariage, haut fonctionnaire des Postes françaises, avait en 1829 créé le corps des facteurs ruraux. Démissionné par la Révolution de Juillet, il revint à Villars en 1831. Il se fit élire en 1848 député au Parlement de Turin pour y défendre le haut pays. Derechef écarté du pouvoir, il développa la légende napoléonienne et poussa la montagne au Rattachement à la France. Décoré en septembrel860 par Napoléon III à son passage à Nice, il devint alors le premier conseiller général français du canton de Villars.
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Au fond du Chœur, grand Retable de Saint-Jean (1524) par Ronzen, longtemps attribué à Ludovic Bréa.
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Huile sur bois. Ce retable avait été commandé par le Seigneur et mécène Honoré 1er de Grimaldi, baron de Beuil, pour la chapelle du château. Il est constitué de trois parties. La Prédelle a disparu après 1850 ; certains de ses bois ont été réemployés aux revers des stalles du chœur.
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Au sommet, au reversi : couronnement de la Vierge entre l’Adoration des Mages et la fuite en Egypte.
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Au milieu, Descente de Croix entre Saint-Antoine-de-Padoue et Saint-Roch. le Christ, la Vierge, Sainte Véronique et Madeleine - à gauche, le bourreau, saint Jean et Joseph d'Arimathie ; à droite, les saintes femmes (remarquer le marteau, les clous et les tenailles sous le siège du Christ). Aux extrémités de la métope, les armes de VilIars.
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Descente de Croix : le Christ, la Vierge, Sainte Véronique et Madeleine - à gauche, le bourreau, saint Jean et Joseph d'Arimathie ; à droite, les saintes femmes (remarquer le marteau, les clous et les tenailles sous le siège du Christ).
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Sur les pilastres parmi les grotesques, côté gauche, la signature du sculpteur Victor Gigiaume.
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Sur les pilastres parmi les grotesques, côté gauche, la signature du sculpteur Victor Gigiaume.
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En bas, Saint François d'Assise percé des saints stigmates ; Sainte Claire qui guérissait de l'ophtalmie (chapelle en ruines sur la route de Massoins). (Noter les souliers du temps de François 1er). Sainte Lucie de Bologne arrachant ses beaux yeux pour éloigner son fiancé concupiscent. Saint Honorat rappelle que le prieuré de Villars appartint à l'Abbaye de Lérins. Sur sa chape : Sainte Catherine et Barbe, Paul et Jean, Barthélemy.
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Le centre du retable était jadis occupé par le Saint Jean de Mathieu d'Anvers, aujoud'hui par une Vierge dorée du XVIIème siècle.
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St Roch et les armoiries de Villars.
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La fuite en Egypte.
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Mobilier du Chœur.
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Mobilier du Chœur.
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Mobilier du Chœur. Armoire à pointe de diamant du XVIIème siècle.
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Statue rustique du XVIIIe siècle de Saint-Roch, en bois peint. Revenu de Compostelle dont il arbore la coquille et le bourdon, nourri par un ange qui chaque jour apporte miraculeusement un pain à son roquet (le chien de saint Roch), le pèlerin relève sa robe sur le bubon pesteux de sa cuisse. Les ailes de l'ange sont tricolores (peut-être un ajout de la Révolution).
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Statue de Sainte Pétronille (1715), filleule de Saint Pierre, avec ses reliques. Patronne d'une chapelle rurale au quartier de Salvaret. (statue offerte en 1715 par une pieuse paroissienne)
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Retable anonyme de l'Annonciation (vers 1515). Provient de la chapelle des Pénitents. Surmonté par trois tableaux dans le style lombardo-niçois. Adoration dans le style occidental (la Vierge n'est pas allongée). Noter les canisses du paysan gavot et l'ange au phylactère. Nostra Donat De Pietat, rigidité traditionnelle et italianisme moderne des fonds esquissés. Fuite en Egypte : noter les outils de Joseph et l'ange dans le dattier.
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Adoration dans le style occidental (la Vierge n'est pas allongée). Noter les canisses du paysan gavot et l'ange au phylactère. Nostra Donat De Pietat, rigidité traditionnelle et italianisme moderne des fonds esquissés. Fuite en Egypte : noter les outils de Joseph et l'ange dans le dattier.
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L'Eglise renferme également un petit orgue à rouleaux de Nicolas Lété, de Mirecourt, découvert et mis à l'étude par l'Association Lou Savel dans les années 80. Il a été classé Monument Historique le 12 Janvier 1999. Le Conseil Municipal avait alors décidé de sa restauration car il présente pour les musicologues un intérêt exceptionnel comme le plus ancien instrument de ce type dans le sud de la France.
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Bac pour récupérer l'huile d'olive.
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Bac pour récupérer l'huile d'olive.
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Meules du moulin à huile.
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Le long des anciens remparts.
Des « éguituri », premiers habitants, aux Templiers.
Une tribu celto-ligure, les « éguituri », constitue vraisemblablement la première population. En 54 avant J-C. le hameau nommé La Roccaria devient "villare" sous les Romains, le site est christianisé au IVème siècle. La région connaît par la suite une grande période trouble d'invasions diverses et subit les effets de la peste ainsi qu'un tremblement de terre important. Vers l'an mil, les Villarois descendent s'installer sur le plateau gréseux, le Savel, où les templiers développent le très ancien vignoble et la culture du blé. Ils fondent une Commanderie à Rigaud.
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Des Grimaldi de Beuil à la Révolution.
En 1388, le village est donné à Jean Grimaldi, baron de Beuil. Il fait partie du comté de Savoie. En 1621, Annibal Grimaldi, rebelle du duc de Savoie, est exécuté. La communauté passe aux mains de feudataires piémontais, les Vergagno, puis celles du comte Salmadoris. Villars est souvent occupé, il est incendié en 1691 par les Français.
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Le rattachement à la France.
En 1860, Villars est entraîné par son député Léotardi, inventeur des facteurs ruraux, à voter le rattachement à la France.
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Poterne double.
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Poterne double.
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Le lavoir.
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Le lavoir.
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Arrivée d'eau et roue du moulin à huile situé en contre-bas.
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Arrivée de l'eau.
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Arrivée de l'eau.
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Moulin à huile avec une succession de bassins de décantation. Dans le dernier bassin, on récupérait l'huile d'enfer pour les lampes et la fabrication du savon.
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Moulin à huile avec une succession de bassins de décantation. Dans le dernier bassin, on récupérait l'huile d'enfer pour les lampes et la fabrication du savon.
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La meule et sa "pista". En haut, la poutre maîtresse, la "jaina", avec, à droite, le système de débrayage.
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Contre le mur, le rouet solidaire de la roue externe mue par l'eau du canal. Horizontalement, la roue maîtresse d'entrainement avec ses alluchons (les dents en chêne), qui va distribuer le mouvement à la meule et au débrouilloir.
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Le débrouilloir.
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Une des deux presses.
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Le débrouilloir débouche sur un premier bassin de décantation intérieur.
Extraite de la piste après une heure de triturage, la pâte garnissait les scourtins que l'on plaçait sous la presse. De ce pressage, on obtenait une huile vierge de première pression à froid. Les scourtinss étaient alors vidés de leur pâte friable dans le débrouilloir rempli d'eau tiède. Le malaxage faisait tomber les noyaux brisés au fond de la cuve tandis que les matières légères et encore imprégnées d'un peu d'huile étaient soigneusement ramassées en vue d'un deuxième pressage. Les eaux grasses résiduelles pour le moulinier, partaient dans les bassins de décantation.
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Porte du XIVe.
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Maison dont les pierres portent des traces d'incendie.
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Vestige du Château des Grimaldi.
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Haut du village.
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Haut du village.
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Porte st Antoine en grés.
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Chapelle Saint Antoine.
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Chapelle Saint Antoine.
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La chapelle des Pénitents (XVIIème/XVIIIème siècles) restaurée en 1830, 1924 et 1982, abrite aujourd’hui le monument aux morts.
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L'Yser, Verdun, la Marne.
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Jarres du XVIIIe.
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Jarres du XVIIIe.
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Touët-sur-Var
Situé à l'entrée des gorges du Cians, Touët est un village médiéval singulier, littéralement collées contre une falaise verticale. De très hautes maisons étroites se dressent, serrées les unes contre les autres, presque en équilibre, rappelant de manière étrange l'architecture des villages tibétains. Chaque maison possède un grand grenier ouvert sous les toits, dont l'ouverture s'appelle «le souliaïre», qui était jadis destiné à faire sécher les figues.
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Touët-sur-Var
La galerie des Présidents de la République Française.
Touët-sur-Var est une des seules mairies à avoir conservé tous les portraits des présidents depuis leurs origines. Les cadres sont tous d'origine. En 1997, Mairie Expo a décerné la Marianne d'Or (meilleur maire de France) à Roger Ciais, maire de Touët-sur-Var, pour la galerie des présidents de la République
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«Un souliaïre»
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Portes peintes.
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Église paroissiale du Haut-village construite « à cheval » sur le vallon.
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Au milieu de la nef, une trappe permet de voir couler sous l’église un torrent tumultueux.
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Maître Autel Retable : Daté et signé 1649 Viani pinxit" Cinq personnages sur le retable : St ETIENNE : le protomartyr ou premier martyr lapidé : porteur de cailloux et cailloux à ses pieds, est toujours représenté avec une tenue de prêtre. St MARTIN : il vécut au IVe siècle, et était apôtre des Gaules. La Vierge et l'Enfant. St HONORAT. St SEBASTIEN : de même que St Roch, il était anti-pesteux
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Autel dit de Sainte Claire Retable St Honorat ou Jacques le Majeur) - St Roch - St Martin Portrait du donateur et de son fils, les costumes sont du début du XVIIe siècle.
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Autel du Baptême du Christ Le Christ est baptisé par Saint Jean -Baptiste dans les eaux du Jourdain, en Palestine. A ses côtés, deux personnages : Saint DOMINIQUE, vêtu de bure blanche et du manteau noir des Dominicains. Saint FRANCOIS D'ASSISE, représenté en froc marron, ayant les mains percées des stigmates, qui est un rappel de la crucifixion du Christ.
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Autel de Saint Joseph et des Ames du Purgatoire ou du Suffrage Evangéliste tenant un porte-plume et un livre derrière, le Christ ; au-dessus, dans un petit carré, les Ames du Purgatoire. Ainsi le même Autel avait un but double : La mort de Saint Joseph ou la Bonne mort, et des Ames du Purgatoire ou du Suffrage.
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Autel du Rosaire. 15 tableautins représentant les mystères : mystères glorieux, mystères joyeux mystères douloureux. La dévotion à Notre-Dame du Rosaire est due aux dominicains, donc à Saint Dominique (XIIIe siècle) et à Sainte Thérèse d’Avila (XVe siècle). Ils sont en adoration devant la vierge.
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Sainte Catherine d'Alexandrie et la roue dentée de son supplice, porte la palme du martyre. Sainte Brigitte (à gauche). Sainte Pétronille (à droite),
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Rigaud.
Statue de St Antoine abbé du 16ème siècle en bois doré.
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Bannière de procession
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Buste reliquaire.
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Lieuche
En 1498 une épidémie de peste ( la moria) ravage Nice et les vallées. Lieuche est « miraculeusement » épargné. Le village fondé vers 1200 était le siège d’un prieuré situé au vieux hameau de l’Argilane à Saint Ferréol. Là vivaient quelques moines dépendant du monastère de Pedona en Italie. Pour exprimer la reconnaissance des gens de Lieuche qui avaient échappé à la peste le prieur de saint Ferréol Louis Lausi commanda pour son tout petit village un grand retable à l’artiste en renom de l’époque, Louis Brea de Nice. Ce rétable dit "de l'annonciation" fut achevé en 1499. Le panneau central du retable, représente l'Annonciation, le message de l'archange Gabriel à la vierge Marie, pour lui annoncer le mystère de l'incarnation. A gauche, st Louis de Toulouse avec la bure des franciscains, son manteau d'évêque à fleurs de lys.A droite, St Antoine l'ermite. Dans la prédelle, les douze apôtres entourent le Christ. A gauche, Saint-Pierre avec les clés ; Jacques le Majeur dans sa tenue de pèlerin, bourdon et coquilles sur son grand chapeau ; Barthélémy tenant le couteau qui servit à l’écorcher ; Thomas présentant son équerre d’architecte, indispensable pour sa légendaire profession ; Jacques le Mineur et son bâton de foulon ; Philippe, de profil, avec sa fine croix à longues hampes. A droite, le jeune Saint Jean avec son calice ; André, sa lourde croix sur l’épaule ; Jude ou Thadée avec sa massue ; Matthieu, penché sur son livre et portant à la ceinture sa trousse d’écrivain ; les deux derniers ne pouvant donc être que Simon et Matthias ou Barnabé.
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Dans le panneau de gauche, aux pieds de saint Louis de Toulouse, le petit neveu du roi saint Louis, revêtu d’un grand manteau à fleur de lis, on peut voir Louis Lausi en humble donateur. Au centre du registre supérieur, au-dessus de l’Annonciation, le Christ en croix entre la vierge et Saint Jean, et au-dessus des deux grandes saints du registre principal, 4 saints en buste : Saint Christophe avec Saint Jean-Baptiste portant sous son manteau rouge un vêtement en poil de chameau, à gauche et à droite, Saint Michel, en armure, avec Catherine d’Alexandrie avec sa roue. De plus sont insérés entre leurs groupes et la crucifixion, deux autres panneaux étroits où sont figurés en pied l’archange Raphaël tenant par la main le petit Tobie portant son poisson et Saint-Sébastien lié au poteau et transoercé de flèches.
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Rigaud.
Eglise de Saint-Antoine et de la transfiguration.
C'est au moyen âge que fut édifiée la partie centrale de cet édifice. Son origine médiévale est attestée sur les soubassements visibles dans la galerie de détournement des eaux d'infiltration et sur le mur de la partie centrale à l'extérieur, façade sud. A l'origine ce n'était qu'une chapelle dédiée à Saint Salvadour avec son entrée façade sud. Au 17ème siècle cette chapelle ost transformée en église avec une extension au levant, une entrée à l'est et l'installation de deux cloches De 1861 à 1866 elle est agrandie côté ouest afin d'y créer une sacristie, et du côté est avec la construction du clocher actuel. Cette modification supprime l'escalier intérieur d'accès à la tribune, qui maintenant s'effectue par l'escalier dans la tour de l’horloge. Par la suite, Abel Féraud, maire fait déplacer les deux cloches à leur emplacement actuel et décide la refonte d'une ancienne cloche qui, en juillet 1595, avait été cassée par Annibal Grimaldi, comte de Beuil et allié du duc de Savoie. Il avait donné l'ordre de mettre le feu au village. En 1866 est installée une première horloge exécutée par Emile Vial, horloger à Briançonnet Saint Auban. Elle sera remplacée, en 1931 par l'actuelle horloge exécutée par Germain Doninelli horloger à Nice.
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Descente de Croix.
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Retable sur l'Autel St Pascal, du 17ème siècle et représentant la Vierge donnant le scapulaire à St Pascal.
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Rigaud.
Retable sur l'Autel St Pascal, du 17ème siècle et représentant la Vierge donnant le scapulaire à St Pascal.
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Rigaud.
Autel de l'ange gardien.
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Rigaud.
Les anges gardiens.
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Rigaud.
AAutel de l'ange gardien.
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Rigaud.
Autel des âmes du purgatoire. A partir de la notion de purification par le feu (ignis purgatorius), a été créé celle du lieu considéré comme différent de l’Enfer : les morts ayant subi l’épreuve purificatrice ont l'espoir d'être admis en présence de Dieu ; les peines de ceux qui sont « rejetés » sont au contraire considérées comme éternelles. On prie pour les âmes du purgatoire (liturgie des défunts, commémoration de tous les fidèles défunts le 2 novembre, intercession à chaque messe et à l’office du soir, De profundis, confréries du Purgatoire...) ou on leur demande (en privé seulement) leur intercession. Au Moyen Age, on a cherché à localiser l'Enfer sous terre, le Paradis dans le ciel, le Purgatoire au fond du cratère de l'Etna ou du -Stromboli, ou dans une caverne d'Irlande.
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Rigaud.
AUTEL DES AMES DU PURGATOIRE
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Rigaud.
Retable sur l'Autel du Rosaire, exécuté en 1614 par Vicarius, représentant la Vierge couronnée tenant l'Enfant sur le bras droit Il présente le Rosaire.
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Rigaud.
Retable sur l'Autel du Rosaire, exécuté en 1614 par Vicarius, représentant la Vierge couronnée tenant l'Enfant sur le bras droit lequel présente le Rosaire.
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Rigaud.
La vierge couronnée tenant l’enfant par le bras droit lequel présente le rosaire. Sur le pourtour dans le sens des aiguilles d’une montre : l’Annonciation, la Visitation, la Nativité, la Présentation, la dispute de Jésus, l’Oraison, la Flagellation, le Couronnement, le Portement de Croix, Crucifiement, la Résurrection, l’Ascension, la descente du Saint Esprit, l’Assomption, le Couronnement.
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Rigaud.
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Rigaud.
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Rigaud.
MOULIN A HUILE. Ce moulin à « sang », c'est à dire tracté par un animal, a été conçu au 16ème siècle pour la famille des Grimaldi de Beuil, devenant ainsi « moulin à ban » (appartenant au Suzerain, mis au service de la collectivité qui, en contrepartie, devait verser une redevance au Seigneur.)
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Rigaud.
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Rigaud.
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Rigaud.
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Rigaud.
Outils agraires.
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Rigaud.
Un alambic pour distiller la lavande.
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Rigaud.
Une baratte.
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