La Vallée de Valdeblore.

Les villages de Rimplas, la Bolline, Saint Dalmas de Valdeblore.

<center>Vallée de Valdeblore, vue du fort.</center>Le nom de Valdeblore désigne à la fois la vallée d’origine glaciaire reliant perpendiculairement les vallées de la Vésubie et de la Tinée, et la commune aujourd’hui constituée de trois agglomérations, La Bolline, La Roche et Saint-Dalmas, Mollières. Le village de Rimplas, lui, se trouve  sur une croupe rocheuse formant col, à cheval sur les deux vallées de la Tinée et sur le Val de Blore. Le territoire communal est vaste, 9416 ha, et montagneux, compris entre des altitudes allant de 399 à 2 880 m (la Pointe du Geign). Le vallon de Bramafan collecte les eaux du Val de Blore et les amène jusqu’à la Tinée. La vallée, fertile, permettait toutes les cultures : froment, seigle, pomme de terre, vignes, oliviers, châtaigniers. Le domaine montagneux offrait de vastes pâturages d’altitude, exploités sous forme de vacheries estivales, et d’épaisses forêts de conifères. Tout au fond, le Gélas.
Vallée de Valdeblore, vue du fort.
Le nom de Valdeblore désigne à la fois la vallée d’origine glaciaire reliant perpendiculairement les vallées de la Vésubie et de la Tinée, et la commune aujourd’hui constituée de trois agglomérations, La Bolline, La Roche et Saint-Dalmas, Mollières. Le village de Rimplas, lui, se trouve sur une croupe rocheuse formant col, à cheval sur les deux vallées de la Tinée et sur le Val de Blore. Le territoire communal est vaste, 9416 ha, et montagneux, compris entre des altitudes allant de 399 à 2 880 m (la Pointe du Geign). Le vallon de Bramafan collecte les eaux du Val de Blore et les amène jusqu’à la Tinée. La vallée, fertile, permettait toutes les cultures : froment, seigle, pomme de terre, vignes, oliviers, châtaigniers. Le domaine montagneux offrait de vastes pâturages d’altitude, exploités sous forme de vacheries estivales, et d’épaisses forêts de conifères. Tout au fond, le Gélas.
1
<center>Vallée de la Tinée vue du fort.</center>Depuis la fin du Moyen Âge, l’histoire de la communauté est liée à l’existence du prieuré bénédictin de Saint-Dalmas. Entre 1656 et 1716, les trois hameaux se séparèrent, mais durent finalement se réunir en raison de la difficulté à organiser la division des pâturages communaux. En 1860, l’annexion du comté de Nice à la France ne fut obtenue que moyennant un nouveau tracé de la frontière laissant à l’Italie une partie des territoires des communes du haut-pays, ce qui fut le cas de Valdeblore. En 1947, le traité franco-italien permit de régulariser la frontière.
Vallée de la Tinée vue du fort.
Depuis la fin du Moyen Âge, l’histoire de la communauté est liée à l’existence du prieuré bénédictin de Saint-Dalmas. Entre 1656 et 1716, les trois hameaux se séparèrent, mais durent finalement se réunir en raison de la difficulté à organiser la division des pâturages communaux. En 1860, l’annexion du comté de Nice à la France ne fut obtenue que moyennant un nouveau tracé de la frontière laissant à l’Italie une partie des territoires des communes du haut-pays, ce qui fut le cas de Valdeblore. En 1947, le traité franco-italien permit de régulariser la frontière.
2
<center>Rimplas.</center>Vue sur la vallée de la Tinée. Son territoire de 2495 ha est entièrement escarpé, compris entre 400 m au point le plus bas (confluent de la Tinée et du Bramafan) et 2651 m (Cime des Lauses). Le village possédait un château dont la construction, attribuée à Alphonse Ier, roi d'Aragon et comte de Provence, remonterait au Moyen Âge. Les vestiges de l’édifice, à l’emplacement de l’actuel fort Maginot, étaient encore visibles au XIXe siècle. Fief des Grimaldi de Beuil depuis 1458, Rimplas fut même érigé en comté en 1671, ce qui permit à son seigneur de devenir comte... Pourtant, ses habitants souffraient d'une pauvreté endémique en raison d’un terroir particulièrement ingrat. De plus, l'agglomération fut victime à plusieurs reprises des invasions du comté de Nice par les armées françaises, en 1544 puis en 1747, où à chaque fois le village fut incendié.
Rimplas.
Vue sur la vallée de la Tinée. Son territoire de 2495 ha est entièrement escarpé, compris entre 400 m au point le plus bas (confluent de la Tinée et du Bramafan) et 2651 m (Cime des Lauses). Le village possédait un château dont la construction, attribuée à Alphonse Ier, roi d'Aragon et comte de Provence, remonterait au Moyen Âge. Les vestiges de l’édifice, à l’emplacement de l’actuel fort Maginot, étaient encore visibles au XIXe siècle. Fief des Grimaldi de Beuil depuis 1458, Rimplas fut même érigé en comté en 1671, ce qui permit à son seigneur de devenir comte... Pourtant, ses habitants souffraient d'une pauvreté endémique en raison d’un terroir particulièrement ingrat. De plus, l'agglomération fut victime à plusieurs reprises des invasions du comté de Nice par les armées françaises, en 1544 puis en 1747, où à chaque fois le village fut incendié.
3
<center>Rimplas.</center>Jusqu’au début du XXe siècle, les Rimplassois vivaient dans de modestes maisons aux murs non crépis, groupées autour de l’église. Isolé en raison du mauvais état des chemins y conduisant, Rimplas vivait en autarcie. Chaque famille produisait à peu près tout, en petite quantité : froment, seigle, méteil, légumes, vin, pommes de terre à partir de la fin du XVIIIe siècle, noix, châtaignes... S’y ajoutait la possession de moutons, de chèvres et parfois de vaches, d'un grand rapport.
Rimplas.
Jusqu’au début du XXe siècle, les Rimplassois vivaient dans de modestes maisons aux murs non crépis, groupées autour de l’église. Isolé en raison du mauvais état des chemins y conduisant, Rimplas vivait en autarcie. Chaque famille produisait à peu près tout, en petite quantité : froment, seigle, méteil, légumes, vin, pommes de terre à partir de la fin du XVIIIe siècle, noix, châtaignes... S’y ajoutait la possession de moutons, de chèvres et parfois de vaches, d'un grand rapport.
4
<center>Rimplas.</center>La conjonction du nom germanique ragin et du latin placitum indique que Rimplas était le siège d’une juridiction carolingienne et témoigne de son importance au Moyen-Age. La transformation de Rege-Placito, fut orthographié par la suite Raimplas ou Raymplas pour devenir Rimplas en 1760. Le clocher a une étonnante forme octogonale. Il date de 1865, tandis que l'église est datée sur son fronton de 1713.
Rimplas.
La conjonction du nom germanique ragin et du latin placitum indique que Rimplas était le siège d’une juridiction carolingienne et témoigne de son importance au Moyen-Age. La transformation de Rege-Placito, fut orthographié par la suite Raimplas ou Raymplas pour devenir Rimplas en 1760. Le clocher a une étonnante forme octogonale. Il date de 1865, tandis que l'église est datée sur son fronton de 1713.
5
<center>Rimplas.</center>Ancienne caserne.
Rimplas.
Ancienne caserne.
6
<center>Rimplas.</center>Les fontaines symbolisent un mode de vie passé, elles étaient synonymes de vie quotidienne : Eau pour les humains, les animaux ainsi que les cultures.
Aujourd’hui elles ont perdu leur première fonction mais servent actuellement d’ornementation du village.Ici, devant la Mairie, on peut admirer deux fontaines et un lavoir.
Rimplas.
Les fontaines symbolisent un mode de vie passé, elles étaient synonymes de vie quotidienne : Eau pour les humains, les animaux ainsi que les cultures. Aujourd’hui elles ont perdu leur première fonction mais servent actuellement d’ornementation du village.Ici, devant la Mairie, on peut admirer deux fontaines et un lavoir.
7
<center>Rimplas.</center>Fontaine et lavoir.
Rimplas.
Fontaine et lavoir.
8
<center>Rimplas.</center>L’une des meules du moulin à farine communal, construit en 1855, a été fixée en hauteur. Faute d’un débit suffisant du canal, il n’avait jamais pu fonctionner.
Rimplas.
L’une des meules du moulin à farine communal, construit en 1855, a été fixée en hauteur. Faute d’un débit suffisant du canal, il n’avait jamais pu fonctionner.
9
<center>Rimplas.</center>On rencontre dans tout le village des sculptures de Serge Doglio, ferronnier, dont l'atelier se trouve dans l’ancienne gare de téléphérique du Fort de Rimplas.
Rimplas.
On rencontre dans tout le village des sculptures de Serge Doglio, ferronnier, dont l'atelier se trouve dans l’ancienne gare de téléphérique du Fort de Rimplas.
10
<center>Rimplas.</center>
Rimplas.
11
<center>Rimplas.</center>Le prebytère.
Rimplas.
Le prebytère.
12
<center>Rimplas.</center>Le prebytère.
Rimplas.
Le prebytère.
13
<center>Rimplas.</center>Petite place de l'église.
Rimplas.
Petite place de l'église.
14
<center>Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.</center>A droite, le presbytère. Inspirée de modèles niçois, la paroissiale de Rimplas s’inscrit dans un ensemble d’églises similaires, construites dans la vallée voisine de la Tinée entre 1680 et 1730 : Tournefort, Marie (1701-1729), Roure, Isola (1682) et Clans (1681-1686). L’édifice a été achevé en 1713, date inscrite sur le linteau du portail de façade. L’église ne fut dotée d’un véritable clocher qu’en 1865. Avant cette date, l’édifice ne devait comporter qu’un clocheton.
Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.
A droite, le presbytère. Inspirée de modèles niçois, la paroissiale de Rimplas s’inscrit dans un ensemble d’églises similaires, construites dans la vallée voisine de la Tinée entre 1680 et 1730 : Tournefort, Marie (1701-1729), Roure, Isola (1682) et Clans (1681-1686). L’édifice a été achevé en 1713, date inscrite sur le linteau du portail de façade. L’église ne fut dotée d’un véritable clocher qu’en 1865. Avant cette date, l’édifice ne devait comporter qu’un clocheton.
15
<center>Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.</center>Le clocher octogonal de 1865.
Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.
Le clocher octogonal de 1865.
16
<center>Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.</center>
Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.
17
<center>Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.</center>Sur la façade de l’église on peut découvrir deux magnifiques cadrans solaires. Sur l'un, on peut lire : « Le soleil me régit, vous c’est le Christ ».
Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.
Sur la façade de l’église on peut découvrir deux magnifiques cadrans solaires. Sur l'un, on peut lire : « Le soleil me régit, vous c’est le Christ ».
18
<center>Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.</center>Cadran pour les heures du matin. 1992.
Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.
Cadran pour les heures du matin. 1992.
19
<center>Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.</center>Sur le linteau du portail de façade est inscrite la date de la fin de son édification, 1713.
Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.
Sur le linteau du portail de façade est inscrite la date de la fin de son édification, 1713.
20
<center>Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.</center>Son plan rectangulaire (barlong) est constitué d’un vaisseau unique à trois travées couvertes par une voûte en berceau à pénétrations. La troisième travée forme le chœur, avec un chevet plat.
Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.
Son plan rectangulaire (barlong) est constitué d’un vaisseau unique à trois travées couvertes par une voûte en berceau à pénétrations. La troisième travée forme le chœur, avec un chevet plat.
21
<center>Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.</center>Saint Honorat.
Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.
Saint Honorat.
22
<center>Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.</center>Saint Joseph.
Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.
Saint Joseph.
23
<center>Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.</center>Donation du rosaire à sainte Catherine de Sienne et saint Dominique
Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.
Donation du rosaire à sainte Catherine de Sienne et saint Dominique
24
<center>Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.</center>Donation du rosaire à sainte Catherine de Sienne et saint Dominique. Tout autour sont représentés les mystères de la Vierge. A gauche, les Joyeux :  l'Annonciation, la Visitation, la nativité, la présentation de Jésus au temple, Jésus retrouvé au temple. En bas, les douloureux : L'agonie de Jésus à Gethséman, La flagellation, Le couronnement d'épines, Le portement de la Croix, la Crucifixion. A droite, les glorieux : La Résurrection, L'Ascension, la Pentecôte, L'Assomption, le couronnement de Marie. Il manque les lumineux : Le Baptême de Jésus, Les noces de Cana, L'annonce du Royaume de Dieu, La Transfiguration, l'Eucharistie.
Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.
Donation du rosaire à sainte Catherine de Sienne et saint Dominique. Tout autour sont représentés les mystères de la Vierge. A gauche, les Joyeux : l'Annonciation, la Visitation, la nativité, la présentation de Jésus au temple, Jésus retrouvé au temple. En bas, les douloureux : L'agonie de Jésus à Gethséman, La flagellation, Le couronnement d'épines, Le portement de la Croix, la Crucifixion. A droite, les glorieux : La Résurrection, L'Ascension, la Pentecôte, L'Assomption, le couronnement de Marie. Il manque les lumineux : Le Baptême de Jésus, Les noces de Cana, L'annonce du Royaume de Dieu, La Transfiguration, l'Eucharistie.
25
<center>Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.</center>Le retable du maître-autel enserre une toile de facture populaire ayant pour thème La Trinité et les saints Honorat et Étienne.
Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.
Le retable du maître-autel enserre une toile de facture populaire ayant pour thème La Trinité et les saints Honorat et Étienne.
26
<center>Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.</center>Tout en haut de la toile se trouve  La Trinité encadrant la Vierge. Puis, à gauche, saint Honorat et à droite, saint Étienne avec la palme du martyr. Dans la prédelle, à gauche une scène avec saint Honorat (décapitation de saint Genest ?), à droite la lapidation de saint Etienne.
Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.
Tout en haut de la toile se trouve La Trinité encadrant la Vierge. Puis, à gauche, saint Honorat et à droite, saint Étienne avec la palme du martyr. Dans la prédelle, à gauche une scène avec saint Honorat (décapitation de saint Genest ?), à droite la lapidation de saint Etienne.
27
<center>Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.</center>Tout en haut, l'Assomption de la Vierge.
Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.
Tout en haut, l'Assomption de la Vierge.
28
<center>Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.</center>Incrédulité de saint Thomas et miracle de saint Pierre. Huile sur toile, anonyme, première moitié du XVIIe siècle. . La tradition locale la situe autour de 1740 et l’attribue à François Perrier, menuisier d’art installé à Nice, également connu à Saint-Étienne-de-Tinée pour avoir œuvré dans le couvent des Trinitaires. Le thème de « L’Incrédulité de saint Thomas » apparaît bien au premier plan mais une deuxième scène cohabite dans ce tableau : il s’agit de la guérison miraculeuse d’un mendiant paralytique par saint Pierre. L’artiste a représenté le saint muni de ses clés se penchant sur l’infirme pour le relever. En étudiant la composition, le traitement des visages et la palette utilisée, l’historien Luc Thévenon pense pouvoir attribuer cette toile au peintre Giovanni Battista Ghidoni né à Crémone et dont la période d’activité connue se situe entre 1595 et 1650.
Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.
Incrédulité de saint Thomas et miracle de saint Pierre. Huile sur toile, anonyme, première moitié du XVIIe siècle. . La tradition locale la situe autour de 1740 et l’attribue à François Perrier, menuisier d’art installé à Nice, également connu à Saint-Étienne-de-Tinée pour avoir œuvré dans le couvent des Trinitaires. Le thème de « L’Incrédulité de saint Thomas » apparaît bien au premier plan mais une deuxième scène cohabite dans ce tableau : il s’agit de la guérison miraculeuse d’un mendiant paralytique par saint Pierre. L’artiste a représenté le saint muni de ses clés se penchant sur l’infirme pour le relever. En étudiant la composition, le traitement des visages et la palette utilisée, l’historien Luc Thévenon pense pouvoir attribuer cette toile au peintre Giovanni Battista Ghidoni né à Crémone et dont la période d’activité connue se situe entre 1595 et 1650.
29
<center>Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.</center>Incrédulité de saint Thomas et miracle de saint Pierre.  Le thème de « L’Incrédulité de saint Thomas » apparaît bien au premier plan mais une deuxième scène cohabite dans ce tableau : il s’agit de la guérison miraculeuse d’un mendiant paralytique par saint Pierre. L’artiste a représenté le saint muni de ses clés se penchant sur l’infirme pour le relever.
Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.
Incrédulité de saint Thomas et miracle de saint Pierre. Le thème de « L’Incrédulité de saint Thomas » apparaît bien au premier plan mais une deuxième scène cohabite dans ce tableau : il s’agit de la guérison miraculeuse d’un mendiant paralytique par saint Pierre. L’artiste a représenté le saint muni de ses clés se penchant sur l’infirme pour le relever.
30
<center>Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.</center>Le chemin de croix.
Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.
Le chemin de croix.
31
<center>Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.</center>Bénitier.
Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.
Bénitier.
32
<center>Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.</center>Bénitier.
Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.
Bénitier.
33
<center>Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.</center>La tribune.
Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.
La tribune.
34
<center>Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.</center>Les voûtes ont reçu un décor géométrique de grande qualité égayé d’éléments floraux, exécuté à la charnière des XIXe et XXe siècles. Le fresquiste Guy Ceppa les a habilement restaurées en 1997-1998.
Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.
Les voûtes ont reçu un décor géométrique de grande qualité égayé d’éléments floraux, exécuté à la charnière des XIXe et XXe siècles. Le fresquiste Guy Ceppa les a habilement restaurées en 1997-1998.
35
<center>Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.</center>Les voûtes ont reçu un décor géométrique de grande qualité égayé d’éléments floraux, exécuté à la charnière des XIXe et XXe siècles. Le fresquiste Guy Ceppa les a habilement restaurées en 1997-1998.
Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.
Les voûtes ont reçu un décor géométrique de grande qualité égayé d’éléments floraux, exécuté à la charnière des XIXe et XXe siècles. Le fresquiste Guy Ceppa les a habilement restaurées en 1997-1998.
36
<center>La sacristie.</center>
La sacristie.
37
<center>La sacristie.</center>La cloche datée de 1561 étant fêlée, elle a été remplacée par une réplique à l’identique en Fa dièse réalisée en 1975-1976 par la fonderie Paccard d’Annecy-le-Vieux. C'est l’une des plus anciennes du département, dédiée à Sancti Stephani.
La sacristie.
La cloche datée de 1561 étant fêlée, elle a été remplacée par une réplique à l’identique en Fa dièse réalisée en 1975-1976 par la fonderie Paccard d’Annecy-le-Vieux. C'est l’une des plus anciennes du département, dédiée à Sancti Stephani.
38
<center>La sacristie.</center>Bâton de procession.
La sacristie.
Bâton de procession.
39
<center>La sacristie.</center>Croix de procession.
La sacristie.
Croix de procession.
40
<center>La sacristie.</center>Un Jésus de Prague ? un lutrin.
La sacristie.
Un Jésus de Prague ? un lutrin.
41
<center>La sacristie.</center>
La sacristie.
42
<center>La sacristie.</center>Statuette en bois du XIIème siècle dédiée à St Etienne ou St Esteve ?
La sacristie.
Statuette en bois du XIIème siècle dédiée à St Etienne ou St Esteve ?
43
<center>La sacristie.</center>Lutrin.
La sacristie.
Lutrin.
44
<center>La sacristie.</center>
La sacristie.
45
<center>La sacristie.</center>Vêtements sacerdotaux.
La sacristie.
Vêtements sacerdotaux.
46
<center>La sacristie.</center>Vêtements sacerdotaux.
La sacristie.
Vêtements sacerdotaux.
47
<center>La sacristie.</center>Vêtements sacerdotaux.
La sacristie.
Vêtements sacerdotaux.
48
<center>La sacristie.</center>Un luminaire.
La sacristie.
Un luminaire.
49
<center>Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.</center>Echelle du clocher.
Église Saint-Honorat et Notre-Dame-de-l’Assomption.
Echelle du clocher.
50
<center>Rimplas.</center>
Rimplas.
51
<center>Rimplas.</center>Sur la porte du fournil, les armoiries du village, qui comportent deux étoiles et un bourdon de pèlerin, rappellent que Rimplas appartenait au Comté de Beuil et que Saint Roch est patron du village.
Rimplas.
Sur la porte du fournil, les armoiries du village, qui comportent deux étoiles et un bourdon de pèlerin, rappellent que Rimplas appartenait au Comté de Beuil et que Saint Roch est patron du village.
52
<center>Rimplas.</center>Le four à pain rénové en 1890 puis en 2017, est remis en activité chaque année lors de la fête du pain en juin et l’on retrouve les gestes ancestraux autour de cette nourriture symbolique qui représentait à l’époque 80% des denrées des populations.
Rimplas.
Le four à pain rénové en 1890 puis en 2017, est remis en activité chaque année lors de la fête du pain en juin et l’on retrouve les gestes ancestraux autour de cette nourriture symbolique qui représentait à l’époque 80% des denrées des populations.
53
<center>Rimplas.</center>
Rimplas.
54
<center>Rimplas.</center>
Rimplas.
55
<center>Rimplas.</center>
Rimplas.
56
<center>Place du Champas.</center>Avec la place de l’église, le Champas était le cœur du village.
La maison située à droite est l’ancienne demeure habitée jusqu’en 1792 par Claire Victoire, comtesse de Rimplas, dernière représentante de la famille des Grimaldi ayant vécu au village avant d’émigrer au Piémont. L’actuelle auberge servait autrefois de mairie et d’école. Le bâtiment fut agrandi en 1862 par l’acquisition d’une maison attenante dans laquelle on installa l’école. Fermée pour cause d’exode rural en 1922, cette dernière rouvrit cependant entre 1928 et 1940 lorsque le village accueillait de nombreux enfants de militaires ou d’ouvriers travaillant au fort.
Place du Champas.
Avec la place de l’église, le Champas était le cœur du village. La maison située à droite est l’ancienne demeure habitée jusqu’en 1792 par Claire Victoire, comtesse de Rimplas, dernière représentante de la famille des Grimaldi ayant vécu au village avant d’émigrer au Piémont. L’actuelle auberge servait autrefois de mairie et d’école. Le bâtiment fut agrandi en 1862 par l’acquisition d’une maison attenante dans laquelle on installa l’école. Fermée pour cause d’exode rural en 1922, cette dernière rouvrit cependant entre 1928 et 1940 lorsque le village accueillait de nombreux enfants de militaires ou d’ouvriers travaillant au fort.
57
<center>Place du Champas.</center>Fontaine et lavoir, milieu du XIXe siècle.
Jusqu’au XVIIIe siècle, le village ne disposait que d’un puits pour son approvisionnement et les habitants étaient obligés d’aller puiser l’eau à un « miglia » de distance. Début XIXe, des tentatives de captage échouèrent. Finalement, en 1845, la communauté décida de prélever l’eau de sources jaillissant loin du village, dans la montagne, au quartier de Lentou. Les travaux furent réalisés par un entrepreneur privé pour la partie supérieure, en échange du droit d’utiliser l’eau, et par les habitants eux-mêmes pour la partie inférieure. Achevé en juillet 1852, le canal, long de 2571 m, apporta la prospérité agricole au village et un directeur des eaux fut nommé afin de répartir le précieux liquide à tour de rôle aux propriétaires des potagers entourant l’agglomération.
Place du Champas.
Fontaine et lavoir, milieu du XIXe siècle. Jusqu’au XVIIIe siècle, le village ne disposait que d’un puits pour son approvisionnement et les habitants étaient obligés d’aller puiser l’eau à un « miglia » de distance. Début XIXe, des tentatives de captage échouèrent. Finalement, en 1845, la communauté décida de prélever l’eau de sources jaillissant loin du village, dans la montagne, au quartier de Lentou. Les travaux furent réalisés par un entrepreneur privé pour la partie supérieure, en échange du droit d’utiliser l’eau, et par les habitants eux-mêmes pour la partie inférieure. Achevé en juillet 1852, le canal, long de 2571 m, apporta la prospérité agricole au village et un directeur des eaux fut nommé afin de répartir le précieux liquide à tour de rôle aux propriétaires des potagers entourant l’agglomération.
58
<center>Place du Champas.</center>
Place du Champas.
59
<center>Place du Champas.</center>
Place du Champas.
60
<center>Place du Champas.</center>Toutes blessent, la dernière tue.
Place du Champas.
Toutes blessent, la dernière tue.
61
<center>Place du Champas.</center>
Place du Champas.
62
<center>Rimplas.</center>
Rimplas.
63
<center>Rimplas.</center>
Rimplas.
64
<center>Rimplas.</center>
Rimplas.
65
<center>Rimplas.</center>Algnement des anciens remparts.
Rimplas.
Algnement des anciens remparts.
66
<center>Rimplas.</center>Mr le maire nous montre le fort.
Rimplas.
Mr le maire nous montre le fort.
67
<center>Rimplas.</center>Au sommet, sur la droite on aperçoit en effet un bout du fort. L'hostellerie est une ancienne caserne.
Rimplas.
Au sommet, sur la droite on aperçoit en effet un bout du fort. L'hostellerie est une ancienne caserne.
68
<center>Rimplas.</center>Les granges.
Rimplas.
Les granges.
69
<center>Rimplas.</center>Les hauteurs du village.
Rimplas.
Les hauteurs du village.
70
<center>Rimplas.</center>Au pied de la montagne, on aperçoit le hameau de La Bolline.
Rimplas.
Au pied de la montagne, on aperçoit le hameau de La Bolline.
71
<center>Rimplas.</center>
Rimplas.
72
<center>Rimplas.</center>
Rimplas.
73
<center>Rimplas.</center>Atelier du potier.
Rimplas.
Atelier du potier.
74
<center>Rimplas.</center>
Rimplas.
75
<center>Le Fort de Rimplas.</center>C’est après un discours violent de Mussolini en 1927 et ses vues sur Nice, que la décision de construire un fort d’arrêt dans la vallée de la Tinée fut prise sans même attendre le vote de la loi autorisant le ministre Maginot a édifié une ligne de défense. Ainsi le 3 septembre 1927,  après une visite sur le site de la Madeleine tout près du village, on prit la décision de la construction du premier ouvrage d’une ligne qui s’étendra de Menton jusqu’aux Ardennes. Treize années de travaux seront nécessaires pour réaliser ce fort qui pour l’époque était le nec le plus ultra de l’armée française.
En 1939 l’ouvrage est opérationnel, les 334 soldats et 8 officiers font partie du 61ème Bataillon Alpin de Forteresse et du 167ème Régiment d’Artillerie de Position.
Le Fort de Rimplas.
C’est après un discours violent de Mussolini en 1927 et ses vues sur Nice, que la décision de construire un fort d’arrêt dans la vallée de la Tinée fut prise sans même attendre le vote de la loi autorisant le ministre Maginot a édifié une ligne de défense. Ainsi le 3 septembre 1927, après une visite sur le site de la Madeleine tout près du village, on prit la décision de la construction du premier ouvrage d’une ligne qui s’étendra de Menton jusqu’aux Ardennes. Treize années de travaux seront nécessaires pour réaliser ce fort qui pour l’époque était le nec le plus ultra de l’armée française. En 1939 l’ouvrage est opérationnel, les 334 soldats et 8 officiers font partie du 61ème Bataillon Alpin de Forteresse et du 167ème Régiment d’Artillerie de Position.
76
<center>Le Fort de Rimplas.</center>L'ouvrage de Rimplas offre des vues sur la Haute-Tinée, au Nord, et jusqu’à Saint-Dalmas de Valdeblore et La Colmiane, à l’Est ; il pouvait donc battre de ses feux la route de la Haute-Tinée et celle menant à Saint-Martin-Vésubie. L’entrée principale se faisait par ce bloc qui avait la particularité d’être la station supérieure d’un téléphérique de 600 m de dénivelé permettant le ravitaillement du fort car l’accès routier était sous le feu de l’ennemi
Le Fort de Rimplas.
L'ouvrage de Rimplas offre des vues sur la Haute-Tinée, au Nord, et jusqu’à Saint-Dalmas de Valdeblore et La Colmiane, à l’Est ; il pouvait donc battre de ses feux la route de la Haute-Tinée et celle menant à Saint-Martin-Vésubie. L’entrée principale se faisait par ce bloc qui avait la particularité d’être la station supérieure d’un téléphérique de 600 m de dénivelé permettant le ravitaillement du fort car l’accès routier était sous le feu de l’ennemi
77
<center>Le Fort de Rimplas.</center>Caponnière de flanquement de l'entrée. Dans l'ouverture, à gauche, un des mortiers de 81 mm, est encore présent.
Le Fort de Rimplas.
Caponnière de flanquement de l'entrée. Dans l'ouverture, à gauche, un des mortiers de 81 mm, est encore présent.
78
<center>Le Fort de Rimplas.</center>
Le Fort de Rimplas.
79
<center>Le Fort de Rimplas.</center>Cette oeuvre du ferronnier Doglio, montre le passge du flambeau des soldats à la jeunesse.
Le Fort de Rimplas.
Cette oeuvre du ferronnier Doglio, montre le passge du flambeau des soldats à la jeunesse.
80
<center>Le Fort de Rimplas.</center>Vestiges du téléphérique alimentant le fort en vivres et munitions depuis le fond de la vallée.
Le Fort de Rimplas.
Vestiges du téléphérique alimentant le fort en vivres et munitions depuis le fond de la vallée.
81
<center>Le Fort de Rimplas.</center>Entrée de la recette supérieure du téléphérique.
Le Fort de Rimplas.
Entrée de la recette supérieure du téléphérique.
82
<center>Le Fort de Rimplas.</center>Intérieur restauré du fort.
Le Fort de Rimplas.
Intérieur restauré du fort.
83
<center>Le Fort de Rimplas.</center>Intérieur restauré du fort.
Le Fort de Rimplas.
Intérieur restauré du fort.
84
<center>Le Fort de Rimplas.</center>Chariot de munitions.
Le Fort de Rimplas.
Chariot de munitions.
85
<center>Le Fort de Rimplas.</center>Les locaux souterrains renferment tous les moyens logistiques habituels dans un ouvrage de cette taille : casernement, PC, cuisine, latrines, usine, atelier, stocks de munitions, de gazole, d'eau et de nourriture, poste de secours et même un bloc opératoire. Les galeries et les alvéoles de cette vaste infrastructure souterraine se situent sur trois niveaux.
Le Fort de Rimplas.
Les locaux souterrains renferment tous les moyens logistiques habituels dans un ouvrage de cette taille : casernement, PC, cuisine, latrines, usine, atelier, stocks de munitions, de gazole, d'eau et de nourriture, poste de secours et même un bloc opératoire. Les galeries et les alvéoles de cette vaste infrastructure souterraine se situent sur trois niveaux.
86
<center>Le Fort de Rimplas.</center>
Le Fort de Rimplas.
87
<center>Le Fort de Rimplas.</center>
Le Fort de Rimplas.
88
<center>Le Fort de Rimplas.</center>
Le Fort de Rimplas.
89
<center>Le Fort de Rimplas.</center>Les cuisines. L'eau potable, provenant de la source, était analysée systématiquement et stockée dans des réserves.
Le Fort de Rimplas.
Les cuisines. L'eau potable, provenant de la source, était analysée systématiquement et stockée dans des réserves.
90
<center>Le Fort de Rimplas.</center>Les cuisines.
Le Fort de Rimplas.
Les cuisines.
91
<center>Le Fort de Rimplas.</center>Les cuisines. Les conduites pour le système de ventilation.
Le Fort de Rimplas.
Les cuisines. Les conduites pour le système de ventilation.
92
<center>Le Fort de Rimplas.</center>
Le Fort de Rimplas.
93
<center>Le Fort de Rimplas.</center>
Le Fort de Rimplas.
94
<center>Le Fort de Rimplas.</center>
Le Fort de Rimplas.
95
<center>Le Fort de Rimplas.</center>Les latrines.
Le Fort de Rimplas.
Les latrines.
96
<center>Le Fort de Rimplas.</center>Consigne pour le fonctionnement des fosses chimiques.
Le Fort de Rimplas.
Consigne pour le fonctionnement des fosses chimiques.
97
<center>Le Fort de Rimplas.</center>Un des 3 moteurs SMIN de 150 cv, qui alimentaient en électricité tout l’ouvrage.
Le Fort de Rimplas.
Un des 3 moteurs SMIN de 150 cv, qui alimentaient en électricité tout l’ouvrage.
98
<center>Le Fort de Rimplas.</center>
Le Fort de Rimplas.
99
<center>Le Fort de Rimplas.</center>Système d'activation des filtres à charbon qui purifiait l’air des chambres de tir mais aussi celui de l’extérieur.
Le Fort de Rimplas.
Système d'activation des filtres à charbon qui purifiait l’air des chambres de tir mais aussi celui de l’extérieur.
100
<center>Le Fort de Rimplas.</center>
Le Fort de Rimplas.
101
<center>Le Fort de Rimplas.</center>Les lavabos.
Le Fort de Rimplas.
Les lavabos.
102
<center>Le Fort de Rimplas.</center>Un des ascenseurs qui approvisionnaient les blocs de combats en munitions avec une cadence infernale depuis les soutes à munition.
Le Fort de Rimplas.
Un des ascenseurs qui approvisionnaient les blocs de combats en munitions avec une cadence infernale depuis les soutes à munition.
103
<center>La Bolline.</center>La chapelle Notre-Dame-des-Sept-Douleurs ou des Pénitents Blancs. Située au cœur du hameau sur la place dite de la Casetto, la chapelle appartient à la confrérie des Pénitents blancs connue également sous le titre de Chapelle de la Sainte-Croix. Si l’on se réfère à la rédaction de ses statuts, la confrérie aurait été fondée en 1668 mais la date de réalisation du tableau principal de la chapelle, 1655, plaide en faveur d’une fondation vers cette date. La chapelle est un élégant petit édifice, d’une seule nef de trois travées.
La Bolline.
La chapelle Notre-Dame-des-Sept-Douleurs ou des Pénitents Blancs. Située au cœur du hameau sur la place dite de la Casetto, la chapelle appartient à la confrérie des Pénitents blancs connue également sous le titre de Chapelle de la Sainte-Croix. Si l’on se réfère à la rédaction de ses statuts, la confrérie aurait été fondée en 1668 mais la date de réalisation du tableau principal de la chapelle, 1655, plaide en faveur d’une fondation vers cette date. La chapelle est un élégant petit édifice, d’une seule nef de trois travées.
104
<center>La Bolline.</center>La chapelle Notre-Dame-des-Sept-Douleurs ou des Pénitents Blancs possède un clocher baroque à bulbe.  Sa  façade est classique.
La Bolline.
La chapelle Notre-Dame-des-Sept-Douleurs ou des Pénitents Blancs possède un clocher baroque à bulbe. Sa façade est classique.
105
<center>La Bolline.</center>Au centre du hameau, la place de la Casetto est ornée d’une belle fontaine. Les Anciens édifièrent fontaines et lavoirs dans la pierre du pays, le schiste rouge appelé « pélite ». Exposées aux intempéries et mises à rude épreuve par une utilisation quotidienne, les fontaines des villages du Valdeblore ont su tenir tête aux assauts du temps.
La Bolline.
Au centre du hameau, la place de la Casetto est ornée d’une belle fontaine. Les Anciens édifièrent fontaines et lavoirs dans la pierre du pays, le schiste rouge appelé « pélite ». Exposées aux intempéries et mises à rude épreuve par une utilisation quotidienne, les fontaines des villages du Valdeblore ont su tenir tête aux assauts du temps.
106
<center>La Bolline.</center>La place de la Casetto.
La Bolline.
La place de la Casetto.
107
<center>La Bolline.</center>La place de la Casetto.
La Bolline.
La place de la Casetto.
108
<center>La Bolline.</center>Au début du XIXe siècle, les trois hameaux souffraient d’un manque chronique d’eau et ne disposaient chacun que d’une seule fontaine débitant une eau polluée. En 1816, un projet de captage des eaux du lac de Millefonts n’aboutit pas. Dans les années 1840, sous le régime sarde, fut entrepris un vaste projet établi par les ingénieurs Fricero et Lacroix. Les travaux furent achevés en 1857. Pour les hameaux de La Bolline et de La Roche, un canal prélevait l'eau du torrent du Gasc auquel s’ajoutaient les captages de nombreuses sources. La fontaine de la place du Gonfalon date de cette période, même si elle a été depuis déplacée de quelques mètres. Son bassin, semi-circulaire à l’origine, avait été conçu pour être abrité du vent qui, en hiver, dispersait l’eau et favorisait la formation de glace aux alentours... L’ensemble du réseau fut modernisé au début du XXe siècle : on remplaça les tubes en poterie par des tuyaux en fonte.
La Bolline.
Au début du XIXe siècle, les trois hameaux souffraient d’un manque chronique d’eau et ne disposaient chacun que d’une seule fontaine débitant une eau polluée. En 1816, un projet de captage des eaux du lac de Millefonts n’aboutit pas. Dans les années 1840, sous le régime sarde, fut entrepris un vaste projet établi par les ingénieurs Fricero et Lacroix. Les travaux furent achevés en 1857. Pour les hameaux de La Bolline et de La Roche, un canal prélevait l'eau du torrent du Gasc auquel s’ajoutaient les captages de nombreuses sources. La fontaine de la place du Gonfalon date de cette période, même si elle a été depuis déplacée de quelques mètres. Son bassin, semi-circulaire à l’origine, avait été conçu pour être abrité du vent qui, en hiver, dispersait l’eau et favorisait la formation de glace aux alentours... L’ensemble du réseau fut modernisé au début du XXe siècle : on remplaça les tubes en poterie par des tuyaux en fonte.
109
<center>La Bolline.</center>Implanté au débouché du vallon Gros à 997 m d’altitude, La Bolline (de boulina : éboulement) est le premier hameau rencontré en remontant depuis la Tinée. Il disposait à l’ouest d’un vaste terroir agricole riche en céréales, oliviers et vignes. Les maisons d’habitation sont groupées le long de la rue centrale menant à La Roche : les granges étant construites à l’écart en raison des risques d’incendie. Le hameau comptait 435 habitants en 1858.
La Bolline.
Implanté au débouché du vallon Gros à 997 m d’altitude, La Bolline (de boulina : éboulement) est le premier hameau rencontré en remontant depuis la Tinée. Il disposait à l’ouest d’un vaste terroir agricole riche en céréales, oliviers et vignes. Les maisons d’habitation sont groupées le long de la rue centrale menant à La Roche : les granges étant construites à l’écart en raison des risques d’incendie. Le hameau comptait 435 habitants en 1858.
110
<center>La Bolline.</center>
La Bolline.
111
<center>La Bolline.</center>
La Bolline.
112
<center>La Bolline.</center>
La Bolline.
113
<center>La Bolline.</center>Maison de 1860.
La Bolline.
Maison de 1860.
114
<center>La Bolline.</center>
La Bolline.
115
<center>La Bolline.</center>Une fontaine en pélite.
La Bolline.
Une fontaine en pélite.
116
<center>Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.</center>Situé en dehors du village, c’est un vaste édifice baroque de plan rectangulaire, dit barlong, inspiré par le modèle « jésuite ». Elle date du troisième tiers du XVIIe siècle.
Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
Situé en dehors du village, c’est un vaste édifice baroque de plan rectangulaire, dit barlong, inspiré par le modèle « jésuite ». Elle date du troisième tiers du XVIIe siècle.
117
<center>Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.</center>
Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
118
<center>Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.</center>Elle possède un clocher de style roman tardif surmonté d'une pyramide, daté de 1532.
Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
Elle possède un clocher de style roman tardif surmonté d'une pyramide, daté de 1532.
119
<center>Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.</center>Sur un angle, à droite de l'entrée est gravée la date : 1700.
Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
Sur un angle, à droite de l'entrée est gravée la date : 1700.
120
<center>Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.</center>
Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
121
<center>Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.</center>Elle est précédée d'un porche à colonnes doriquesUne façade dépouillée, simplement percée d’une grande baie et de deux niches, est précédée d’un vaste porche porté par quatre colonnes de style dorique. Le clocher est intégré à l’édifice au niveau de la travée centrale. L’église présente de fortes similitudes avec d’autres édifices religieux de la Tinée, et notamment la collégiale de Clans avec qui elle partage un étage à pilastres et un fronton triangulaire sur un porche à trois arcades. Son architecture s’apparente à des modèles niçois, ceux édifiés par l’architecte niçois Jean-André Guibert, auteur de la cathédrale Sainte-Réparate à Nice.
Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
Elle est précédée d'un porche à colonnes doriquesUne façade dépouillée, simplement percée d’une grande baie et de deux niches, est précédée d’un vaste porche porté par quatre colonnes de style dorique. Le clocher est intégré à l’édifice au niveau de la travée centrale. L’église présente de fortes similitudes avec d’autres édifices religieux de la Tinée, et notamment la collégiale de Clans avec qui elle partage un étage à pilastres et un fronton triangulaire sur un porche à trois arcades. Son architecture s’apparente à des modèles niçois, ceux édifiés par l’architecte niçois Jean-André Guibert, auteur de la cathédrale Sainte-Réparate à Nice.
122
<center>Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.</center>Sur la clé de la voûte de la porte d'entrée est inscrit : DOM ST IACOB MAIOR.
Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
Sur la clé de la voûte de la porte d'entrée est inscrit : DOM ST IACOB MAIOR.
123
<center>Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.</center>Bénitier à l'entrée.
Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
Bénitier à l'entrée.
124
<center>Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.</center>L'église est à nef unique avec quatre chapelles latérales, à plan rectangulaire comportant trois travées, à chevet plat.
Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
L'église est à nef unique avec quatre chapelles latérales, à plan rectangulaire comportant trois travées, à chevet plat.
125
<center>Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.</center>Des chapelles latérales, basses, sont couvertes de berceaux en plein cintre. Deux sont surmontées d’une tribune au nord et de la chaire à prêcher au sud. Légèrement resserré, le chœur ne comporte qu’une travée et son chevet est plat.
Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
Des chapelles latérales, basses, sont couvertes de berceaux en plein cintre. Deux sont surmontées d’une tribune au nord et de la chaire à prêcher au sud. Légèrement resserré, le chœur ne comporte qu’une travée et son chevet est plat.
126
<center>Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.</center>Rien n’arrête le regard du fidèle jusqu’au chœur, légèrement surélevé et majestueux. L’édifice a en effet été conçu pour la prédication et est conforme à l’esprit de la Contre-Réforme : vastes salles d’enseignement pour les prêches et décor prestigieux célébrant le triomphe de l’Église.
Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
Rien n’arrête le regard du fidèle jusqu’au chœur, légèrement surélevé et majestueux. L’édifice a en effet été conçu pour la prédication et est conforme à l’esprit de la Contre-Réforme : vastes salles d’enseignement pour les prêches et décor prestigieux célébrant le triomphe de l’Église.
127
<center>Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.</center>les fonts baptismaux.
Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
les fonts baptismaux.
128
<center>Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.</center>Chapelle de la Vierge, 1846. A gauche, sainte Catherine d’Alexandrie avec la roue de son martyre. Statue de Notre-Dame de Lourdes.
Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
Chapelle de la Vierge, 1846. A gauche, sainte Catherine d’Alexandrie avec la roue de son martyre. Statue de Notre-Dame de Lourdes.
129
<center>Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.</center>Tableau de l'Assomption. La statue est conforme à la description faite par Bernadette Soubirous : Je vis une dame habillée de blanc : elle avait une robe blanche et une ceinture bleue et une rose jaune sur chaque pied, couleur de la chaîne de son chapelet.
Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
Tableau de l'Assomption. La statue est conforme à la description faite par Bernadette Soubirous : Je vis une dame habillée de blanc : elle avait une robe blanche et une ceinture bleue et une rose jaune sur chaque pied, couleur de la chaîne de son chapelet.
130
<center>Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.</center>
Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
131
<center>Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.</center>le Christ descendu de la Croix. Limite 16e siècle 17e siècle (?) ; dernier quart du 17e siècle. Tableau attribué à Annibal Carrache, peintre mort en 1609 lors du classement. Fait probablement partie du lot des quatre tableaux légués par testament du 2 juillet 1743 à l'église Saint-Jacques-le-Majeur par Charles-Antoine Graglia. Son attribution à l'Ecole Génoise a été proposée lors de l'exposition de Nice en 1979. Un écho du style de Van Dyck fut perçu, celui-ci ayant exercé une forte influence sur certains artistes de la Casa Piola.
Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
le Christ descendu de la Croix. Limite 16e siècle 17e siècle (?) ; dernier quart du 17e siècle. Tableau attribué à Annibal Carrache, peintre mort en 1609 lors du classement. Fait probablement partie du lot des quatre tableaux légués par testament du 2 juillet 1743 à l'église Saint-Jacques-le-Majeur par Charles-Antoine Graglia. Son attribution à l'Ecole Génoise a été proposée lors de l'exposition de Nice en 1979. Un écho du style de Van Dyck fut perçu, celui-ci ayant exercé une forte influence sur certains artistes de la Casa Piola.
132
<center>Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.</center>Déposition du Christ, huile sur toile attribuée à la Casa Piola, c. 1680-1690
Ce chef-d’œuvre peut être interprété aussi bien comme une Déposition que comme une Déploration. En effet, dans le premier cas, on y voit le Christ descendu de la croix porté dans son linceul vers la table de l’onction avant d’être inhumé.
Mais on peut aussi y découvrir la Vierge soutenue par deux saintes femmes et Marie-Madeleine laissant éclater sa douleur, ce qui correspond au second thème. La composition du tableau part d'en bas à gauche pour suivre une diagonale qui court sur le dos, la nuque et la tête de Madeleine, se poursuit le long de la jambe pour concentrer la vision du spectateur sur le buste du Christ. L’historien Charles Astro relève la filiation de cette toile avec celles du peintre génois Domenico Piola dont l’atelier du même nom fut fortement influencé par le peintre flamand Anton Van Dyck.
Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
Déposition du Christ, huile sur toile attribuée à la Casa Piola, c. 1680-1690 Ce chef-d’œuvre peut être interprété aussi bien comme une Déposition que comme une Déploration. En effet, dans le premier cas, on y voit le Christ descendu de la croix porté dans son linceul vers la table de l’onction avant d’être inhumé. Mais on peut aussi y découvrir la Vierge soutenue par deux saintes femmes et Marie-Madeleine laissant éclater sa douleur, ce qui correspond au second thème. La composition du tableau part d'en bas à gauche pour suivre une diagonale qui court sur le dos, la nuque et la tête de Madeleine, se poursuit le long de la jambe pour concentrer la vision du spectateur sur le buste du Christ. L’historien Charles Astro relève la filiation de cette toile avec celles du peintre génois Domenico Piola dont l’atelier du même nom fut fortement influencé par le peintre flamand Anton Van Dyck.
133
<center>Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.</center>
Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
134
<center>Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.</center>La chaire située au-dessus d'une chapelle latérale. Saint Jacques au centre est sans doute entouré des quatre évangélistes.
Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
La chaire située au-dessus d'une chapelle latérale. Saint Jacques au centre est sans doute entouré des quatre évangélistes.
135
<center>Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.</center>Tribune avec la statue de saint Joseph, au-dessus d'une chapelle latérale, en face la chaire.
Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
Tribune avec la statue de saint Joseph, au-dessus d'une chapelle latérale, en face la chaire.
136
<center>Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.</center>La chapelle latérale en-dessous de saint Joseph.
Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
La chapelle latérale en-dessous de saint Joseph.
137
<center>Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.</center>Saint Antoine de Padoue.
Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
Saint Antoine de Padoue.
138
<center>Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.</center>L'Adoration des bergers.
Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
L'Adoration des bergers.
139
<center>Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.</center>Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus.
Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus.
140
<center>Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.</center>Vhapelle des âmes du Purgatoire.0
Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
Vhapelle des âmes du Purgatoire.0
141
<center>Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.</center>En haut, la Sainte Trinité avec la Vierge qui presse son sein en direction des âmes du purgatoire, que l'on voit tout en bas du tableau. C'est la maternité spirituelle de la Vierge : elle est mère de tous les hommes. Un ange tire une âme du pargatoire en lui montrant la Sainte Trinité. Des anges tiennent une âme dans leurs bras, d'autres jouent de différents instruments de musique. A gauche, un  ecclésiastique avec en dessous marqué Jacobé (?) et 1650.
Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
En haut, la Sainte Trinité avec la Vierge qui presse son sein en direction des âmes du purgatoire, que l'on voit tout en bas du tableau. C'est la maternité spirituelle de la Vierge : elle est mère de tous les hommes. Un ange tire une âme du pargatoire en lui montrant la Sainte Trinité. Des anges tiennent une âme dans leurs bras, d'autres jouent de différents instruments de musique. A gauche, un ecclésiastique avec en dessous marqué Jacobé (?) et 1650.
142
<center>Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.</center>Dans le fronton, un ange tire uen âme du purgatoire.
Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
Dans le fronton, un ange tire uen âme du purgatoire.
143
<center>Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.</center>La Bonne Mort de Joseph.
Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
La Bonne Mort de Joseph.
144
<center>Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.</center>Saint Jacques le Majeur, avec la coquille sur son chapeau.
Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
Saint Jacques le Majeur, avec la coquille sur son chapeau.
145
<center>Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.</center>Le choeur : Retable avec sa toile, ses sculptures et son décor de gypseries : retable à colonnes corinthiennes. Maître-autel, ses gradins, son tabernacle et son exposition : bois sculpté polychrome et doré, milieu 18e siècle.
Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
Le choeur : Retable avec sa toile, ses sculptures et son décor de gypseries : retable à colonnes corinthiennes. Maître-autel, ses gradins, son tabernacle et son exposition : bois sculpté polychrome et doré, milieu 18e siècle.
146
<center>Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.</center>Mobilier d'autel (tabernacle, exposition, trois paires de chandeliers, une croix d'autel, deux chandeliers autour de l'autel), bois polychrome et doré, 18e siècle. Deux vertus théologales, en haut-relief : la Foi et l'Espérance. Quatre angelots.
Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
Mobilier d'autel (tabernacle, exposition, trois paires de chandeliers, une croix d'autel, deux chandeliers autour de l'autel), bois polychrome et doré, 18e siècle. Deux vertus théologales, en haut-relief : la Foi et l'Espérance. Quatre angelots.
147
<center>Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.</center>Exposition du maître-autel. Une croix surmonte le tabernacles.
Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
Exposition du maître-autel. Une croix surmonte le tabernacles.
148
<center>Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.</center>Apparition de la Vierge à saint Jacques, tableau de Louis-Abraham van Loo, daté de 1702. Dans une composition d’un baroque classique, le peintre groupe sept personnages sous un Dieu le Père dominant une Vierge à l’enfant au milieu d’un cortège d’angelots. Au centre, saint Jacques, titulaire de l’église, paraît sortir du tableau. En arrière et par groupes de trois, on identifie à gauche saint Antoine de Padoue (lys), saint Jean évangéliste (aigle et plume), sainte Agathe de Catane (seins posés sur un plat), à droite saint Dalmas (glaive fiché dans le crâne), saint Thomas (équerre) et saint Paul. Né à Amsterdam en 1653, Ludovic Abraham fait partie de la célèbre dynastie des Van Loo. Établi à Nice à la fin de sa vie, il y réalise une quinzaine d’œuvres réparties entre la Provence orientale et les hautes vallées niçoises.
Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
Apparition de la Vierge à saint Jacques, tableau de Louis-Abraham van Loo, daté de 1702. Dans une composition d’un baroque classique, le peintre groupe sept personnages sous un Dieu le Père dominant une Vierge à l’enfant au milieu d’un cortège d’angelots. Au centre, saint Jacques, titulaire de l’église, paraît sortir du tableau. En arrière et par groupes de trois, on identifie à gauche saint Antoine de Padoue (lys), saint Jean évangéliste (aigle et plume), sainte Agathe de Catane (seins posés sur un plat), à droite saint Dalmas (glaive fiché dans le crâne), saint Thomas (équerre) et saint Paul. Né à Amsterdam en 1653, Ludovic Abraham fait partie de la célèbre dynastie des Van Loo. Établi à Nice à la fin de sa vie, il y réalise une quinzaine d’œuvres réparties entre la Provence orientale et les hautes vallées niçoises.
149
<center>Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.</center>Deux anges tiennent un cartouche avec
Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
Deux anges tiennent un cartouche avec "D.O.M. S. Jacob. Maj. 1845".
150
<center>Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.</center>
Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
151
<center>Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.</center>La sainte trinité, au fronton, stucs en partie polychromes et dorés, début 18e siècle. .
Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
La sainte trinité, au fronton, stucs en partie polychromes et dorés, début 18e siècle. .
152
<center>Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.</center>La Foi, avec la croix.
Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
La Foi, avec la croix.
153
<center>Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.</center>L'Espérance, avec l'ancre.
Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
L'Espérance, avec l'ancre.
154
<center>Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.</center>Triptyque de la Vierge à l'Enfant (1576), peinture sur bois : la Vierge enseigne à l'Enfant, encadrée des deux apôtres et saints du village, saints Jacques et Philippe.
Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
Triptyque de la Vierge à l'Enfant (1576), peinture sur bois : la Vierge enseigne à l'Enfant, encadrée des deux apôtres et saints du village, saints Jacques et Philippe.
155
<center>Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.</center>Sous Dieu le Père, saint André avec sa croix et tenant dans la main droite un poisson car c'est un ancien pêcheur, sainte Catherine d'Alexandrie avec la roue de son martyre, saint Roch avec son bourdon et le chien lui apportant du pain.
Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
Sous Dieu le Père, saint André avec sa croix et tenant dans la main droite un poisson car c'est un ancien pêcheur, sainte Catherine d'Alexandrie avec la roue de son martyre, saint Roch avec son bourdon et le chien lui apportant du pain.
156
<center>Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.</center>La Vierge au sept Douleurs. Ici, elle reçoit dans ses bras Jésus mort, descendu de la croix.
Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
La Vierge au sept Douleurs. Ici, elle reçoit dans ses bras Jésus mort, descendu de la croix.
157
<center>Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.</center>Statue de saint Donat ?
Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
Statue de saint Donat ?
158
<center>Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.</center>La Donation du scapulaire à saint Simon Stock. Le scapulaire de Notre-Dame du Mont-Carmel est une pièce de vêtement porté par les membres de l'ordre du Carmel. Ici, le scapulaire est tenu par l'Ebfant.
Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
La Donation du scapulaire à saint Simon Stock. Le scapulaire de Notre-Dame du Mont-Carmel est une pièce de vêtement porté par les membres de l'ordre du Carmel. Ici, le scapulaire est tenu par l'Ebfant.
159
<center>Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.</center>
Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
160
<center>Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.</center>La Vierge et l'Enfant couronnés.
Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
La Vierge et l'Enfant couronnés.
161
<center>Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.</center>La colombe du Saint Esprit.
Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
La colombe du Saint Esprit.
162
<center>Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.</center>
Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
163
<center>Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.</center>Saint Etienne.
Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
Saint Etienne.
164
<center>Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.</center>Bénirier.
Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
Bénirier.
165
<center>Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.</center>Bénirier.
Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
Bénirier.
166
<center>Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.</center>La tribune.
Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
La tribune.
167
<center>Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.</center>L'Assomption. Oeuvre exécutée vers 1760. Oeuvre attribuée à Jean-Baptiste Tiepolo.
Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
L'Assomption. Oeuvre exécutée vers 1760. Oeuvre attribuée à Jean-Baptiste Tiepolo.
168
<center>Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.</center>
Eglise Saint-Jacques-le-Majeur.
169
<center>Saint Dalmas de Valdeblore </center>Église priorale de l’Invention de la Sainte-Croix, Xe-XVIIIe siècles.
Orientée à l’est, l’église est située à une centaine de mètres du bourg de Saint-Dalmas. Elle n’apparaît dans l’histoire qu’en 1060 mais sa construction se situe à la fin du Xe siècle ou dans le premier tiers du XIe siècle. À l’origine de sa fondation, se trouve l’abbaye bénédictine de Saint-Dalmas-de-Pedona (actuel Borgo San Dalmazzo) qui implanta un prieuré à cet endroit stratégique, peut-être dès le VIIe siècle. L’église était donc le sanctuaire d’un établissement monastique et devait être entourée d’autres constructions.
Saint Dalmas de Valdeblore
Église priorale de l’Invention de la Sainte-Croix, Xe-XVIIIe siècles. Orientée à l’est, l’église est située à une centaine de mètres du bourg de Saint-Dalmas. Elle n’apparaît dans l’histoire qu’en 1060 mais sa construction se situe à la fin du Xe siècle ou dans le premier tiers du XIe siècle. À l’origine de sa fondation, se trouve l’abbaye bénédictine de Saint-Dalmas-de-Pedona (actuel Borgo San Dalmazzo) qui implanta un prieuré à cet endroit stratégique, peut-être dès le VIIe siècle. L’église était donc le sanctuaire d’un établissement monastique et devait être entourée d’autres constructions.
170
<center>Église de l’Invention de la Sainte-Croix</center>Les dimensions sont imposantes : 32 m de long sur 17 m de large ; de plan basilical à trois nefs et 3 absides orientales.
L’église Sainte-Croix présente aujourd’hui un intérêt exceptionnel puisqu’elle est considérée comme l’édifice majeur du premier art roman dans le comté de Nice. Elle est classée monument historique depuis le 19 mars 1943.
Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Les dimensions sont imposantes : 32 m de long sur 17 m de large ; de plan basilical à trois nefs et 3 absides orientales. L’église Sainte-Croix présente aujourd’hui un intérêt exceptionnel puisqu’elle est considérée comme l’édifice majeur du premier art roman dans le comté de Nice. Elle est classée monument historique depuis le 19 mars 1943.
171
<center>Église de l’Invention de la Sainte-Croix</center>Porte murée, ancienne sortie du circuit de pèlerinage.
Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Porte murée, ancienne sortie du circuit de pèlerinage.
172
<center>Église de l’Invention de la Sainte-Croix</center>
Église de l’Invention de la Sainte-Croix
173
<center>Église de l’Invention de la Sainte-Croix</center>Le chevet et ses absides.
Sur les trois absides subsiste en partie haute un décor dit de bandes lombardes, appelées aussi lésènes, qui trahissent l’origine des maçons ayant œuvré à la construction au XIe siècle. À la suite de plusieurs tremblements de terre survenus au XVIe et au XVIIe siècle, l'église fut en partie enterrée par des coulées de boue. Des travaux ont permis de dégager les absides de leurs remblais avalancheux et leur ont rendu leur aspect premier.
Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Le chevet et ses absides. Sur les trois absides subsiste en partie haute un décor dit de bandes lombardes, appelées aussi lésènes, qui trahissent l’origine des maçons ayant œuvré à la construction au XIe siècle. À la suite de plusieurs tremblements de terre survenus au XVIe et au XVIIe siècle, l'église fut en partie enterrée par des coulées de boue. Des travaux ont permis de dégager les absides de leurs remblais avalancheux et leur ont rendu leur aspect premier.
174
<center>Église de l’Invention de la Sainte-Croix</center>Le chevet et ses absides.
Sur les trois absides subsiste en partie haute un décor dit de bandes lombardes, appelées aussi lésènes, qui trahissent l’origine des maçons ayant œuvré à la construction au XIe siècle. À la suite de plusieurs tremblements de terre survenus au XVIe et au XVIIe siècle, l'église fut en partie enterrée par des coulées de boue. Des travaux ont permis de dégager les absides de leurs remblais avalancheux et leur ont rendu leur aspect premier. Le clocher, probablement effondré lors du séisme, est reconstruit et l'on ajoute le porche à l'entrée de l'église.
Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Le chevet et ses absides. Sur les trois absides subsiste en partie haute un décor dit de bandes lombardes, appelées aussi lésènes, qui trahissent l’origine des maçons ayant œuvré à la construction au XIe siècle. À la suite de plusieurs tremblements de terre survenus au XVIe et au XVIIe siècle, l'église fut en partie enterrée par des coulées de boue. Des travaux ont permis de dégager les absides de leurs remblais avalancheux et leur ont rendu leur aspect premier. Le clocher, probablement effondré lors du séisme, est reconstruit et l'on ajoute le porche à l'entrée de l'église.
175
<center>Église de l’Invention de la Sainte-Croix</center>Le cimetière.
Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Le cimetière.
176
<center>Église de l’Invention de la Sainte-Croix</center>Le cimetière.
Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Le cimetière.
177
<center>Église de l’Invention de la Sainte-Croix</center>Un contre-fort et le porche d'entrée.
Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Un contre-fort et le porche d'entrée.
178
<center>Église de l’Invention de la Sainte-Croix</center>Le porche à l'entrée de l'église.
Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Le porche à l'entrée de l'église.
179
<center>Église de l’Invention de la Sainte-Croix</center>Le porche à l'entrée de l'église.
Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Le porche à l'entrée de l'église.
180
<center>Église de l’Invention de la Sainte-Croix</center>Le porche à l'entrée de l'église sous lequel on peut voir une fresque représentant le martyre de Saint Dalmas, légionnaire romain et martyr chrétien du IIIe siècle à Pedona, actuel Borgo-San-Dalmazzo, en Italie.
Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Le porche à l'entrée de l'église sous lequel on peut voir une fresque représentant le martyre de Saint Dalmas, légionnaire romain et martyr chrétien du IIIe siècle à Pedona, actuel Borgo-San-Dalmazzo, en Italie.
181
<center>Église de l’Invention de la Sainte-Croix</center>A l'origine, cette église de plan basilical ne comporte que la crypte centrale.
Les cryptes nord et sud ne seront ajoutées que vers 1100-1150 lorsque le prieuré reçoit la relique insigne de la Sainte Croix.
L'église prendra alors le nom
Église de l’Invention de la Sainte-Croix
A l'origine, cette église de plan basilical ne comporte que la crypte centrale. Les cryptes nord et sud ne seront ajoutées que vers 1100-1150 lorsque le prieuré reçoit la relique insigne de la Sainte Croix. L'église prendra alors le nom " d'église dédiée à l'Invention de la Sainte Croix " au cœur du prieuré de Saint Dalmas aujourd'hui réduit au seul bâtiment cultuel. Elle connaîtra plusieurs transformations au cours des XVIe et XVIIe siècles, ce qui nous laisse aujourd'hui cet édifice, classé Monument Historique depuis 1943, marqué par deux grandes époques architecturales : le Premier Art Roman Lombard et le Baroque.
182
<center>Église de l’Invention de la Sainte-Croix</center>On pense que dans le courant du XVIIe siècle un séisme, dernier d'une longue série provoque une coulée de terre qui vient en partie combler l'église et la crypte nord, La crypte nord est transformée en ossuaire, le niveau du sol étant rehaussé par les éboulements une nouvelle porte est pratiquée dans la façade et 4 marches descendant au niveau du sol intérieur sont installées. Au XVIIIe comme le culte des reliques est tombé en désuétude, les villageois comblent entièrement l'église sur 1m50 environ de manière à accéder de plain-pied du seuil à l'autel, enterrant les quatre marches de l'entrée et les sept qui montent à l'autel.
La crypte centrale n'est plus accessible que par la crypte sud. On remplace la charpente en bois par une voûte maçonnée, dont le poids trop important pour les piliers, oblige l'ajout de contreforts à l'extérieur.
Les murs sont enduits et l'on pose un décor de stuc baroque. Plusieurs autels prennent place dans les bas-côtés nord et sud et on construit à l'entrée de l'église une tribune, aujourd'hui détruite sur laquelle se trouvait l'harmonium et où pouvaient prendre place les chorales.
Église de l’Invention de la Sainte-Croix
On pense que dans le courant du XVIIe siècle un séisme, dernier d'une longue série provoque une coulée de terre qui vient en partie combler l'église et la crypte nord, La crypte nord est transformée en ossuaire, le niveau du sol étant rehaussé par les éboulements une nouvelle porte est pratiquée dans la façade et 4 marches descendant au niveau du sol intérieur sont installées. Au XVIIIe comme le culte des reliques est tombé en désuétude, les villageois comblent entièrement l'église sur 1m50 environ de manière à accéder de plain-pied du seuil à l'autel, enterrant les quatre marches de l'entrée et les sept qui montent à l'autel. La crypte centrale n'est plus accessible que par la crypte sud. On remplace la charpente en bois par une voûte maçonnée, dont le poids trop important pour les piliers, oblige l'ajout de contreforts à l'extérieur. Les murs sont enduits et l'on pose un décor de stuc baroque. Plusieurs autels prennent place dans les bas-côtés nord et sud et on construit à l'entrée de l'église une tribune, aujourd'hui détruite sur laquelle se trouvait l'harmonium et où pouvaient prendre place les chorales.
183
<center>Église de l’Invention de la Sainte-Croix</center>Les nefs sont séparées par deux files de six piliers reliés longitudinalement par des arcs en plein cintre. L’église a reçu un décor baroque au début du XVIIIe siècle mais son passé a été révélé par les fouilles archéologiques conduites de 1978 à 1988 par l’association Saint-Jean-le-Vieux sous la direction de G. Trubert. Elles ont été suivies d’un chantier de réhabilitation sous l’autorité de J.-C. Yvan Yarmola, architecte en chef des Monuments historiques. Les fouilles ont permis de retrouver le sol d’origine car, en 1738, l’église avait été comblée jusqu’en haut des cryptes.
À la même époque, des voûtes avaient été établies sur les trois nefs et le clocher restauré. Lustre en cristal de Baccara XIXe.
Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Les nefs sont séparées par deux files de six piliers reliés longitudinalement par des arcs en plein cintre. L’église a reçu un décor baroque au début du XVIIIe siècle mais son passé a été révélé par les fouilles archéologiques conduites de 1978 à 1988 par l’association Saint-Jean-le-Vieux sous la direction de G. Trubert. Elles ont été suivies d’un chantier de réhabilitation sous l’autorité de J.-C. Yvan Yarmola, architecte en chef des Monuments historiques. Les fouilles ont permis de retrouver le sol d’origine car, en 1738, l’église avait été comblée jusqu’en haut des cryptes. À la même époque, des voûtes avaient été établies sur les trois nefs et le clocher restauré. Lustre en cristal de Baccara XIXe.
184
<center>Église de l’Invention de la Sainte-Croix</center>Les trois chœurs sont élevés sur des cryptes correspondantes, peu enterrées. La première église ne comprenait que la crypte centrale, longue de 11 m, soutenue par deux files de piliers taillés dans la roche cristalline du Mercantour. Au XIe ou au début du XIIe siècle, on lui ajouta des cryptes latérales sur lesquelles furent édifiés des chœurs avec leurs absides. Cette articulation des cryptes et des chœurs est particulièrement rare en France. Les cryptes communiquent entre elles mais aussi avec le reste de l’église par quatre ouvertures. Ici, au centre, les accès
Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Les trois chœurs sont élevés sur des cryptes correspondantes, peu enterrées. La première église ne comprenait que la crypte centrale, longue de 11 m, soutenue par deux files de piliers taillés dans la roche cristalline du Mercantour. Au XIe ou au début du XIIe siècle, on lui ajouta des cryptes latérales sur lesquelles furent édifiés des chœurs avec leurs absides. Cette articulation des cryptes et des chœurs est particulièrement rare en France. Les cryptes communiquent entre elles mais aussi avec le reste de l’église par quatre ouvertures. Ici, au centre, les accès " privés " des moines vers la crypte centrale.
185
<center>Église de l’Invention de la Sainte-Croix</center>Bas côté nord : après être entré dans l'église, par la porte principale, le pèlerin longe ensuite ce mur nord vers l'entrée des cryptes. Autel avec blason de la famille Laugeris, tableau des stigmates de Saint François, XVIe.
Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Bas côté nord : après être entré dans l'église, par la porte principale, le pèlerin longe ensuite ce mur nord vers l'entrée des cryptes. Autel avec blason de la famille Laugeris, tableau des stigmates de Saint François, XVIe.
186
<center>Église de l’Invention de la Sainte-Croix</center>Autel avec blason de la famille Laugeris, tableau des stigmates de Saint François, XVIe.
Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Autel avec blason de la famille Laugeris, tableau des stigmates de Saint François, XVIe.
187
<center>Église de l’Invention de la Sainte-Croix</center>Triptyque de Saint-François d’Assise, huile sur bois, vers 1510-1515
Cette œuvre que l’on attribue à un élève d’Antoine Bréa, frère du célèbre Ludovic, est remarquable par son élégance et la fraîcheur de sa palette. Si la disposition médiévale, personnages séparés par des boiseries et division en registres superposés, se maintient, un paysage unit l’arrière-plan et rassemble les personnages en un lieu unique.
Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Triptyque de Saint-François d’Assise, huile sur bois, vers 1510-1515 Cette œuvre que l’on attribue à un élève d’Antoine Bréa, frère du célèbre Ludovic, est remarquable par son élégance et la fraîcheur de sa palette. Si la disposition médiévale, personnages séparés par des boiseries et division en registres superposés, se maintient, un paysage unit l’arrière-plan et rassemble les personnages en un lieu unique.
188
<center>Église de l’Invention de la Sainte-Croix</center>Huile sur toile fin XVIe St Jean Baptiste, St Antoine, St Pierre.
Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Huile sur toile fin XVIe St Jean Baptiste, St Antoine, St Pierre.
189
<center>Église de l’Invention de la Sainte-Croix</center>Huile sur toile fin XVIe. St Jean Baptiste, St Antoine, St Pierre.
Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Huile sur toile fin XVIe. St Jean Baptiste, St Antoine, St Pierre.
190
<center>Église de l’Invention de la Sainte-Croix</center>Huile sur toile fin XVIe. St Jean Baptiste, St Antoine, St Pierre.
Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Huile sur toile fin XVIe. St Jean Baptiste, St Antoine, St Pierre.
191
<center>Église de l’Invention de la Sainte-Croix</center>
Église de l’Invention de la Sainte-Croix
192
<center>Église de l’Invention de la Sainte-Croix</center>
Église de l’Invention de la Sainte-Croix
193
<center>Église de l’Invention de la Sainte-Croix</center>
Église de l’Invention de la Sainte-Croix
194
<center>Église de l’Invention de la Sainte-Croix</center>Triptyque de Saint Pierre et Saint Paul (au centre) daté du XVI° siècle.
Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Triptyque de Saint Pierre et Saint Paul (au centre) daté du XVI° siècle.
195
<center>Église de l’Invention de la Sainte-Croix</center>A gauche, le plus petit accès aux cryptes, dont la taille contraint le pénitent à se courber, symbolisant le poids de ses péchés. C'est par là qu'entrait le pélerin. Chaire à prêcher avec son abat-voix et saint Dalmas entouré des quatre évangélistes.
Église de l’Invention de la Sainte-Croix
A gauche, le plus petit accès aux cryptes, dont la taille contraint le pénitent à se courber, symbolisant le poids de ses péchés. C'est par là qu'entrait le pélerin. Chaire à prêcher avec son abat-voix et saint Dalmas entouré des quatre évangélistes.
196
<center>Église de l’Invention de la Sainte-Croix</center>Saint Dalmas, saint Matthieu
Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Saint Dalmas, saint Matthieu
197
<center>Église de l’Invention de la Sainte-Croix</center>Saint Marc.
Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Saint Marc.
198
<center>Église de l’Invention de la Sainte-Croix</center>Saint Jean.
Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Saint Jean.
199
<center>Église de l’Invention de la Sainte-Croix</center>Saint Jean.
Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Saint Jean.
200
<center>Église de l’Invention de la Sainte-Croix</center>Saint Luc.
Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Saint Luc.
201
<center>Église de l’Invention de la Sainte-Croix</center>Saint Roch.
Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Saint Roch.
202
<center>Église de l’Invention de la Sainte-Croix</center>
Église de l’Invention de la Sainte-Croix
203
<center>Église de l’Invention de la Sainte-Croix</center>Retable de St Dalmas (G. Planeta 1584)
Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Retable de St Dalmas (G. Planeta 1584)
204
<center>Église de l’Invention de la Sainte-Croix</center>Le Sacré-Coeur.
Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Le Sacré-Coeur.
205
<center>Église de l’Invention de la Sainte-Croix</center>Avec son jumeau de la paroissiale de Saint-Sauveur-sur-Tinée, cet imposant polyptyque est l’une des deux seules œuvres connues de Guillaume Planeta. Sa composition en plusieurs registres fait apparaître un grand nombre de personnages.
Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Avec son jumeau de la paroissiale de Saint-Sauveur-sur-Tinée, cet imposant polyptyque est l’une des deux seules œuvres connues de Guillaume Planeta. Sa composition en plusieurs registres fait apparaître un grand nombre de personnages.
206
<center>Église de l’Invention de la Sainte-Croix</center>
Église de l’Invention de la Sainte-Croix
207
<center>Église de l’Invention de la Sainte-Croix</center>Au fronton, domine le Père éternel bénissant. Dans le registre supérieur, se trouvent les quatre évangélistes (les saints Marc, Jean, Matthieu et Luc).
Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Au fronton, domine le Père éternel bénissant. Dans le registre supérieur, se trouvent les quatre évangélistes (les saints Marc, Jean, Matthieu et Luc).
208
<center>Église de l’Invention de la Sainte-Croix</center>Au-dessous, une Annonciation en deux panneaux.
Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Au-dessous, une Annonciation en deux panneaux.
209
<center>Église de l’Invention de la Sainte-Croix</center>Au milieu du registre principal figurait autrefois un reliquaire contenant un morceau de la Vraie Croix. À gauche, saint Dalmas en cuirasse, le crâne fendu par un coutelas, et à droite saint Jacques le Majeur en pèlerin.
Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Au milieu du registre principal figurait autrefois un reliquaire contenant un morceau de la Vraie Croix. À gauche, saint Dalmas en cuirasse, le crâne fendu par un coutelas, et à droite saint Jacques le Majeur en pèlerin.
210
<center>Église de l’Invention de la Sainte-Croix</center>Dans la prédelle, à gauche la Nativité, à droite, .adoration des mages (?). A gauche, statue de saint Roch. En bois peint, XVIIIe siècle. A droite, celle de sainte Jeanne d'Arc.
Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Dans la prédelle, à gauche la Nativité, à droite, .adoration des mages (?). A gauche, statue de saint Roch. En bois peint, XVIIIe siècle. A droite, celle de sainte Jeanne d'Arc.
211
<center>Église de l’Invention de la Sainte-Croix</center>Voûte du choeur avec la colombe du Saint Esprit.
Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Voûte du choeur avec la colombe du Saint Esprit.
212
<center>Église de l’Invention de la Sainte-Croix</center>Notre Dame du Rosaire.
Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Notre Dame du Rosaire.
213
<center>Église de l’Invention de la Sainte-Croix</center>Autel de la Madone (fin XVIe). Au-dessous se trouve la grande arche
Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Autel de la Madone (fin XVIe). Au-dessous se trouve la grande arche " lumineuse " symbolisant le nouvel état de pureté du pèlerin quand il sort des cryptes.
214
<center>Église de l’Invention de la Sainte-Croix</center>Cloches 1704 1501 Classées MH.
Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Cloches 1704 1501 Classées MH.
215
<center>Église de l’Invention de la Sainte-Croix</center>Autel des Ames du Purgatoire et sa toile : Crucifixion avec les âmes du Purgatoire. Le Christ est entouré de la Vierge et de saint Jean.
Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Autel des Ames du Purgatoire et sa toile : Crucifixion avec les âmes du Purgatoire. Le Christ est entouré de la Vierge et de saint Jean.
216
<center>Église de l’Invention de la Sainte-Croix</center>Tableau de Marie Madeleine Pécheresse (1710) à la sainte Baume.
Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Tableau de Marie Madeleine Pécheresse (1710) à la sainte Baume.
217
<center>Église de l’Invention de la Sainte-Croix</center>Fresque de l'évêque.
Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Fresque de l'évêque.
218
<center>Église de l’Invention de la Sainte-Croix</center>Le chemin de croix.
Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Le chemin de croix.
219
<center>Église de l’Invention de la Sainte-Croix</center>Le chemin de croix.
Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Le chemin de croix.
220
<center>Église de l’Invention de la Sainte-Croix</center>Voûte et frise en stuc XVIIe XVIIIe, (deuxième grande période architecturale de l'église)
Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Voûte et frise en stuc XVIIe XVIIIe, (deuxième grande période architecturale de l'église)
221
<center>Église de l’Invention de la Sainte-Croix</center>Voûte et frise en stuc XVIIe XVIIIe, (deuxième grande période architecturale de l'église)
Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Voûte et frise en stuc XVIIe XVIIIe, (deuxième grande période architecturale de l'église)
222
<center>Église de l’Invention de la Sainte-Croix</center>Voûte et frise en stuc XVIIe XVIIIe, (deuxième grande période architecturale de l'église)
Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Voûte et frise en stuc XVIIe XVIIIe, (deuxième grande période architecturale de l'église)
223
<center>Église de l’Invention de la Sainte-Croix</center>Fonts baptismaux XVIIe.
Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Fonts baptismaux XVIIe.
224
<center>Église de l’Invention de la Sainte-Croix</center>Crypte nord : petite fenêtre découverte en 1974, (élément déclencheur des fouilles de 1978-88), pierre d'autel (vestige d’un édifice antérieur?). De la crypte nord, le pélerin passe dans la crypte centrale, lieu de prière et de repentance où se trouvent les reliques.
Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Crypte nord : petite fenêtre découverte en 1974, (élément déclencheur des fouilles de 1978-88), pierre d'autel (vestige d’un édifice antérieur?). De la crypte nord, le pélerin passe dans la crypte centrale, lieu de prière et de repentance où se trouvent les reliques.
225
<center>Église de l’Invention de la Sainte-Croix</center>Crypte centrale. La première église ne comprenait que la crypte centrale, longue de 11 m, soutenue par deux files de piliers taillés dans la roche cristalline du Mercantour. Au XIe ou au début du XIIe siècle, on lui ajouta des cryptes latérales sur lesquelles furent édifiés des chœurs avec leurs absides. Cette articulation des cryptes et des chœurs est particulièrement rare en France. Les cryptes communiquent entre elles mais aussi avec le reste de l’église par quatre ouvertures. Les historiens pensent qu’elles étaient destinées à la vénération de reliques que les fidèles pouvaient voir sans gêner les offices se déroulant à l’étage supérieur. Il s’agit donc d’une église à deux niveaux.
Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Crypte centrale. La première église ne comprenait que la crypte centrale, longue de 11 m, soutenue par deux files de piliers taillés dans la roche cristalline du Mercantour. Au XIe ou au début du XIIe siècle, on lui ajouta des cryptes latérales sur lesquelles furent édifiés des chœurs avec leurs absides. Cette articulation des cryptes et des chœurs est particulièrement rare en France. Les cryptes communiquent entre elles mais aussi avec le reste de l’église par quatre ouvertures. Les historiens pensent qu’elles étaient destinées à la vénération de reliques que les fidèles pouvaient voir sans gêner les offices se déroulant à l’étage supérieur. Il s’agit donc d’une église à deux niveaux.
226
<center>Église de l’Invention de la Sainte-Croix</center>Crypte centrale.
Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Crypte centrale.
227
<center>Église de l’Invention de la Sainte-Croix</center>Crypte centrale. Autel de la Sainte Croix. (XVe). Fresques de la Passion : échelle, lance, bâtons, vase de nard (?) couronne d'Epines (non datées)
Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Crypte centrale. Autel de la Sainte Croix. (XVe). Fresques de la Passion : échelle, lance, bâtons, vase de nard (?) couronne d'Epines (non datées)
228
<center>Église de l’Invention de la Sainte-Croix</center>Crypte centrale. Autel de la Sainte Croix. (XVe). Fresques de la Passion : échelle, lance, bâtons, vase de nard (?) couronne d'Epines (non datées)
Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Crypte centrale. Autel de la Sainte Croix. (XVe). Fresques de la Passion : échelle, lance, bâtons, vase de nard (?) couronne d'Epines (non datées)
229
<center>Église de l’Invention de la Sainte-Croix</center>Crypte sud. Autel bois polychrome (1683 G. B). Instruments de la Passion. Le pèlerin quitte ensuite la crypte centrale vers la crypte sud, dont il sort debout par la grande arche
Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Crypte sud. Autel bois polychrome (1683 G. B). Instruments de la Passion. Le pèlerin quitte ensuite la crypte centrale vers la crypte sud, dont il sort debout par la grande arche " lumineuse " symbolisant son nouvel état de pureté. Le pèlerin sort enfin de l'église en empruntant la petite porte ouverte dans le mur sud, porte aujourd'hui condamnée. Ce système de déambulation permet de ne pas perturber la liturgie des moines bénédictins et des fidèles.
230
<center>Église de l’Invention de la Sainte-Croix</center>Crypte sud. Autel bois polychrome (1683 G. B), Instruments de la Passion
Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Crypte sud. Autel bois polychrome (1683 G. B), Instruments de la Passion
231
<center>Église de l’Invention de la Sainte-Croix</center>Crypte sud.
Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Crypte sud.
232
<center>Église de l’Invention de la Sainte-Croix</center>Crypte sud.
Église de l’Invention de la Sainte-Croix
Crypte sud.
233
<center>Saint Dalmas de Valdeblore </center>C’est le plus ancien des trois hameaux dont se compose la communauté de Valdeblore. Il est en effet blotti dans une ceinture de murailles dont l’origine médiévale est incontestable. Deux portes fortifiées subsistent, à l’ouest et au sud, tandis qu’une troisième, à l’est, a été détruite au début des années 1930 pour agrandir place du village.
Saint Dalmas de Valdeblore
C’est le plus ancien des trois hameaux dont se compose la communauté de Valdeblore. Il est en effet blotti dans une ceinture de murailles dont l’origine médiévale est incontestable. Deux portes fortifiées subsistent, à l’ouest et au sud, tandis qu’une troisième, à l’est, a été détruite au début des années 1930 pour agrandir place du village.
234
<center>Saint Dalmas de Valdeblore </center>La chapelle de la Madone.
Saint Dalmas de Valdeblore
La chapelle de la Madone.
235
<center>Saint Dalmas de Valdeblore </center>
Saint Dalmas de Valdeblore
236
<center>Saint Dalmas de Valdeblore </center>
Saint Dalmas de Valdeblore
237
<center>Saint Dalmas de Valdeblore </center>Anciennes mesures à grain, taillées dans le rocher, où à l'époque, chaque paysan donnait son dû en grain au seigneur du village. L'éminage était le droit seigneurial sur les ventes de grains.
Saint Dalmas de Valdeblore
Anciennes mesures à grain, taillées dans le rocher, où à l'époque, chaque paysan donnait son dû en grain au seigneur du village. L'éminage était le droit seigneurial sur les ventes de grains.
238
<center>Saint Dalmas de Valdeblore </center>La porte fortifiée au sud.
Saint Dalmas de Valdeblore
La porte fortifiée au sud.
239
<center>Saint Dalmas de Valdeblore </center>La porte fortifiée au sud.
Saint Dalmas de Valdeblore
La porte fortifiée au sud.
240
<center>Saint Dalmas de Valdeblore </center>
Saint Dalmas de Valdeblore
241
<center>Saint Dalmas de Valdeblore </center>
Saint Dalmas de Valdeblore
242
<center>Saint Dalmas de Valdeblore </center>
Saint Dalmas de Valdeblore
243
<center>Saint Dalmas de Valdeblore </center>
Saint Dalmas de Valdeblore
244
<center>Saint Dalmas de Valdeblore </center>
Saint Dalmas de Valdeblore
245
<center>Saint Dalmas de Valdeblore </center>Maison médiévale, rue des Emines.
Saint Dalmas de Valdeblore
Maison médiévale, rue des Emines.
246
<center>Saint Dalmas de Valdeblore </center>Maison médiévale, rue des Emines.
Saint Dalmas de Valdeblore
Maison médiévale, rue des Emines.
247
<center>Saint Dalmas de Valdeblore </center>À l’intérieur de l’enceinte, les façades de plusieurs maisons trahissent leur ancienneté, notamment celle comportant une belle fenêtre géminée, rue des Émines.
Saint Dalmas de Valdeblore
À l’intérieur de l’enceinte, les façades de plusieurs maisons trahissent leur ancienneté, notamment celle comportant une belle fenêtre géminée, rue des Émines.
248
<center>Saint Dalmas de Valdeblore </center>
Saint Dalmas de Valdeblore
249
<center>Saint Dalmas de Valdeblore </center>
Saint Dalmas de Valdeblore
250