Nice
Le château et le cimetière monumental, les immeubles Belle Epoque et Art-déco.
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Place Garibaldi.
La place Garibaldi est une grande place de Nice, située en bordure nord du quartier du Vieux-Nice. Construite à partir de 1773 selon les plans de l’architecte Antoine Spinelli, elle est la plus ancienne grande place de la ville et l’un des lieux les plus emblématiques. La place Garibaldi a la forme d’un rectangle d’une longueur d’environ 123 mètres et d’une largeur d’environ 92 mètres.
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Place Garibaldi.
Vers le milieu de la place est installé le monument dédié à Garibaldi, entourée d’un bassin carré de 17 mètres de côté. La statue de Garibaldi a été faite par Etex et Deloye en 1891.
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Place Garibaldi.
Après avoir été renommée plusieurs fois, dont à une époque Place Napoléon, c’est le 13 septembre 1870, sur une proposition du préfet Baragnon, qu’elle acquiert son appellation actuelle de place Garibaldi, en l’honneur du général et de l’homme politique italien, né à Nice, Giuseppe Garibaldi. Seule place en Europe décorée en trompe l’œil sur ses 4 façades, la place Garibaldi est unique. Elle se base sur les dessins d’origines conservés dans les archives turinoises et les photographies prises de 1860 à 1910, la place Garibaldi a donc retrouvé ses décors historiques.
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Montée vers l'Ancien Château
Des temps antiques, on ne sait que peu de choses sinon que le site est occupé au moins au Xe siècle avant notre ère par les autochtones et qu'au IIIe siècle des contacts existent entre ces derniers et les Grecs phocéens, auxquels l'on attribue la dénomination du site : « Nikaïa » la victorieuse. On sait aujourd'hui que, plus qu'à une hypothétique bataille opposant les Grecs aux Ligures, le nom de Nice renvoie à une racine ligure, nis, qui signifie la source. Or, au pied du Château, et jusqu'à une époque récente, une source jaillissait sur la plage, permettant l'approvisionnement en eau douce des navires de passage, puis celui des pêcheurs. À compter de l'installation des Grecs, la colline semble avoir été occupée de façon continue, C'est à son pied que vit Nikaïa, durant l'Antiquité, et à son sommet que se réfugient ses habitants quand les Invasions barbares rendent la plaine dangereuse et Cemenelum la romaine inhabitable.
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Rue Sincaire
Dès le XIe siècle, la présence du « castrum » de Nice est attestée alors même que Nice devient ville de « consulat », statut qui lui assure une large autonomie communale sous la domination des comtes de Provence depuis le IXe siècle. Une enceinte devait suivre à peu près la courbe de niveau de cinquante mètres d'altitude, protégeant ainsi la plate-forme inférieure au nord du Château. À l'intérieur de cette enceinte s'établit une ville de quelques milliers d'habitants, avec ses Églises, ses couvents, son marché, ses hôpitaux, ses tours nobles. Au XIIIe siècle encore, toute la ville de Nice est concentrée sur la colline. Mais au cours du XIVe siècle, la ville basse s'est aussi largement développée. Elle est à son tour dotée d'un rempart longeant partiellement le fleuve Paillon. Le château des comtes occupe sur la colline l'emplacement le plus élevé, le belvédère actuel. Il abrite l'administration de la viguerie, émanation du pouvoir central. Autour de la citadelle où sont installés les officiers et la garnison chargés de la défense de la ville, se trouvent la cathédrale Sainte-Marie, ses dépendances, et des habitations de notables niçois. Non loin de l'enceinte, dans la partie supérieure de la ville basse, s'élèvent la tour et la maison commune.
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Rue Sincaire
La dédition de Nice à la Savoie, en 1388, ne modifie pas sensiblement, et dans l'immédiat, la géographie de la colline. Le Château, « Castrum Magnum », ne sera modifié que vers 1440 par le duc Amédée VIII puis par Louis Ier. Après le siège de Nice de 1543 par les Turcs et les Français, le duc de Savoie Emmanuel- Philibert décide un profond remaniement du système défensif. Cette décision entraîne le déperchement de la ville haute : entre 1550 et 1580, toute la population de la colline doit la quitter et s'installer dans l'actuel Vieux-Nice. Les travaux de fortification, effectués durant la décennie 1560, sont dus aux ingénieurs et architectes Ferrante Vitelli et Francesco Paciotto. L'antique muraille médiévale est conservée autour de la partie supérieure du site. Le plateau inférieur (où se trouvent les cimetières aujourd'hui) se voit doté d'une muraille bastionnée « moderne », épaisse et basse, moins sensible aux tirs de l'artillerie. Mais, durant la guerre de la Ligue d'Augsbourg (1690- 1697), alliance anti-française qu'avait rejoint le duc Victor-Amédée II, l'armée française de Catinat, forte de 10 000 hommes, met le siège devant Nice en mars 1691. Les défenseurs de la citadelle ne se rendent qu'après un bombardement intense qui entraîna l'explosion de la poudrière du donjon. La place forte demeure dès lors aux mains des Français pour cinq années, jusqu'au traité de Turin qui, en 1696, rendit l'intégralité de ses domaines au duc de Savoie.
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Monument à Catherine Ségurane. 1923
Ce monument est l’aboutissement d’une idée lancée dès 1858 par l’historien niçois Jean-Baptiste Toselli, pour rendre hommage à Catherine Ségurane, héroïne mythique de l’histoire de la ville. Lors du siège conduit en 1543 par les armées franco-turques contre la forteresse de Nice, dernière possession du duc de Savoie Charles III (1504-1553), la tradition rapporte qu’une humble lavandière nommée Catherine Ségurane galvanisa les défenseurs en s’emparant de l’enseigne turque, dont elle avait assommé le porteur à coups de battoir, empêchant la prise de la cité. L’événement eut lieu le 15 août 1543, et se commémore encore chaque année. Honorée depuis le XVIème siècle par divers monuments, statues et œuvres littéraires, Catherine Ségurane incarne pour l’Histoire l’esprit de résistance de l’identité niçoise.
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Ancien couvent des Augustins.
Les Augustins sont chassés par les Révolutionnaires français en 1792. Le couvent est transformé en caserne en 1821-1822 ; il est toujours la propriété de l’Armée française (caserne Filley).
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L'église Saint-Martin-Saint-Augustin
L’église Saint-Martin est l’une des plus anciennes de la ville basse, elle date au moins du XIIe siècle. En 1405, l’évêque de Nice y installa les ermites de saint Augustin qui adjoignirent un couvent sur le côté est. L’église est entièrement rebâtie dans le style baroque en 1683-1689 et le couvent réédifié en 1716-1719. Le plan elliptique de la nef unique est original à Nice, son décor baroque a été rénové au XIXe siècle. La Pietà du début XVIe est attribuée à Louis Bréa. Le 25 juin 1510 Martin Luther y célébra une messe et le 19 juillet 1808 Giuseppe Garibaldi y fut baptisé.
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L'église Saint-Martin-Saint-Augustin
La façade de l’église fut remaniée au cours du XIXe siècle, avec serlienne (les trois fenêtres), un fronton triangulaire et deux clochers assez bas. L’un des deux clochers du XVIIIe disparut lors du tremblement de terre de 1887.
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Rue Saint Augustin
Clocher de l'église saint Martin.
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Rue Saint Augustin
Lors de la guerre de Succession d'Espagne lorsque Victor-Amédée II choisit l'alliance avec l'empereur Léopold Ier. En avril 1705, la ville capitule devant les assauts français, de même que Villefranche, le Mont-Alban et Saint-Hospice, et la forteresse, au début de 1706, sous la puissance de l'artillerie du maréchal de la Feuillade. Louis XIV décide alors d'en finir avec la redoutable place forte de Nice et en ordonne la destruction complète, qui sera exécutée à partir du printemps 1706, en quelques mois.
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Centre Culturel la Providence
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Centre culturel La Providence
Clocher de l'église saint Martin.
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Centre culturel La Providence
Auguste Icart, conseiller municipal, puis adjoint au maire de Nice, est né et mort à Nice (1884-1942). Il est à l'origine de la modernisation de la ville. Ce bas relief (1943) à son effigie, est l'œuvre de Joseph Gazan (sculpteur niçois 1891-1985)
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Rue de la Providence.
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Rue de la Providence.
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Ancien lavoir
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Ancien lavoir
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Rue Jouan Nicola
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La tour saint-François
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Place Sainte Claire
Fraternité Saint Pie X
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Place sainte Claire
A gauche, Fraternité Saint Pie X. Escalier menant au Cimetière Monumental, l'un des trois cimetières extra-urbains (hors les murs) créés par lettres patentes du Roi Victor Amédée III en 1783, et au château.
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Menica Rondelly (1854-1935)
C'est un écrivain et poète niçois, un combattant progressiste aux côtés de Garibaldi, et un symbole de l'identité culturelle niçoise étant l'auteur en 1903 de la chanson Nissa la bella, l'hymne en nissart de Nice et du pays niçois.
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Chapelle de la Sainte Trinité.
Elle se trouve à l'entrée du cimetière. Elle fut édifiée en 1935 par François Aragon, alors Architecte en chef de la Ville, la rue porte d'ailleurs son nom.
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Fontaine face à l'entrée du cimetière
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Vue du cimetière
A droite, la tour Saint François.
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Le cimetière
Le Cimetière Monumental du château a été ouvert à la fin du XVIIIe sur le vaste espace correspondant au glacis de la citadelle. Il semble qu’avant l’âge baroque, les Niçois ont enterré leurs morts dans des cimetières de la ville basse (l’actuel Vieux-Nice). Pour autant, dans le souci de se trouver au plus près des espaces les plus sacrés, et donc de Dieu, des sépultures ont aussi lieu dans les églises, particulièrement pour des grands personnages. En 1783, un édit du roi de Sardaigne Victor Amédée III défend d’ensevelir les cadavres dans les églises, tant urbaines que rurales, l’interdiction ne s’appliquant pas aux clercs. Il s’agit alors de trouver un nouveau site pour établir un cimetière. La colline du Château, un terrain vague depuis la destruction de la citadelle (1706) s’y prête parfaitement. Un système de terrasses permet une répartition des tombes très aérée, ménageant de spectaculaires échappées panoramiques sur la ville, la mer et le cirque de montagnes qui l’entoure.
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Le cimetière
De gauche à droite : le mont Chauve et le mont Levens, au fond, le mont Férion, le mont de l'Ubac et le mont Macaron, au fond, le mont Bego, le mont Gros, avec l'observatoire de la Côte d'Azur.
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Le cimetière
Ses 2 800 tombes sont placées en terrasses. Huit des sculptures qui les agrémentent ont été récompensées par le grand prix de Rome, ce qui fait du cimetière l'un des tout premiers d'Europe de ce point de vue. Le style des tombes est assez varié, les plus anciennes, celles du début du XIXe siècle, sont néoclassiques et imitent les sarcophages romains. Les chapelles sont le plus souvent de style ligure et dans une moindre mesure néo-gothiques et parfois néo-classiques.
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Le cimetière
Tombe Delfin. Allégorie des différents âges de la vie par le sculpteur Galle.
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Le cimetière
Sépulture Verdeil Cadet avec la statue en marbre du « Gardien des cendres ».
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Le cimetière
En face de l’entrée, l’émouvante pyramide élevée en hommage aux morts de l’incendie du Théâtre municipal (remplacé par l’actuel Opéra) du 23 mars 1881.
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Le cimetière
Après l’incendie de l’Opéra de Nice de 1881, durant une représentation de Lucia di Lammermoor, qui fit deux cents victimes, un monument en forme de pyramide rendant hommage à ces derniers fut érigé.
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Le cimetière
La pyramide élevée en hommage aux morts de l’incendie du Théâtre municipal du 23 mars 1881, durant une représentation de Lucia di Lammermoor.
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Le cimetière
Tombe de Gaston Leroux. Il connaît le succès en 1907 avec le Mystère de la chambre jaune, suivi de la série des Rouletabille (le Parfum de la dame en noir). Il fut également le créateur du bagnard au grand cœur, Chéri Bibi.
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Le cimetière
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Le cimetière
Tombe de la famille Lautner. Y sont enterrés l'actrice Renée Saint-Cyr et son fils, le réalisateur Georges Lautner.
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Le cimetière
Tombeau de Benoit Bunico. Filippo Benedetto Bunico (Benoît Bunico en français), né en 1801 et mort en 1863, était un homme politique niçois, député de Nice au parlement du royaume de Sardaigne au XIXe siècle. Élu conseiller municipal de Nice en 1848, il proteste contre la suppression des franchises du port et démissionne de son mandat de député en 1853. Hostile à la cession du comté de Nice à la France en 1860, il refuse de prêter serment à Napoléon III. Il est un membre fondateur de la Caisse d'épargne de Nice. Sa tombe est intéressante dans la mesure où elle rassemble des ornementations relatives au Droit et à la Justice.
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Le cimetière
Tombe Izmirlian. Ce monument rappelle les khatchkar, stèles que les Arméniens dressent sur les tombes. Celui-ci fut conçu par l’architecte Zakarian et sculpté par Zislin.
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Le cimetière
Vue de la tombe de la mère de Giuseppe Garibaldi, Rosa, morte en 1852. Sur cette tombe de famille, lieu de recueillement pour tous les admirateurs du mouvement national italien, se trouve également un plaque en hommage à Mazzini.
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Le cimetière
Vue de la tombe de la mère de Giuseppe Garibaldi, Rosa. Certains pensent à tort que Garibaldi repose ici : il se trouve en réalité sur l’île de Caprera, en Sardaigne, dans un sépulcre fermé par une importante pierre de grès blanc.
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Le cimetière
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Le cimetière
Tombe de la famille Grosso. Le couple encadre le sarcophage où figurent les enfants. Le réalisme des costumes est saisissant et la scène renvoie à la vie terrestre.
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Le cimetière
Tombe de la famille Grosso. L’épouse regarde vers le haut (la piété est l’univers socialement dévolu à la femme) et vers l’espérance, portée par l’ange qui emporte les petits défunts, tandis que l’époux regarde vers le bas, les efforts terrestres anéantis par la mort de ses enfants.
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Le cimetière
Au fond, en bas, le tombeau de la famille Clérissy. Alexandre Clerissy est cité comme « peintre » puis « propriétaire » et fait de nombreuses demandes d'autorisation à la Ville (construction, aménagements), notamment de 1862 à 1867 pour ses propriétés du boulevard de la Buffa, de la rue des Ponchettes et de la place Masséna. Il fut aussi photographe. Son portrait, à gauche, fut exécuté par le sculpteur J. Landi en 1912. A droite, celui de sa femme.
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Le cimetière
A droite, tombeau d'Ilhami Hussein Pacha, de la famille royale égyptienne. Très beau monument d’art musulman réalisé par un marbrier niçois.
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Le cimetière
Tombeau de la famille Reboul, avec le gardien des cendres.
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Le cimetière
L’épouse du fameux général du Risorgimento italien, Anita, reposèrent également ici jusqu’à ce que Mussolini, dans un but de récupération du Garibaldisme au profit du fascisme, ne rapatrient en 1931 les cendres de cette dernière à Rome, où elles se trouvent désormais intégrées à un monumental mausolée équestre sur le Janicule.
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Le cimetière
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Le cimetière
La baie de Nice.
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Le cimetière
Tombeau da la famille Lenval. L'industriel Wladyislaw de Lenval est à l'origine de la fondation Lenval qui est une fondation reconnue d'utilité publique qui assure la gestion d'un hôpital pour enfants et de plusieurs établissements sociaux et médico-sociaux à Nice
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Le cimetière
Tombe de Paul Montel, membre de l'institut, mathématicien, dont les travaux portèrent essentiellement sur la théorie des fonctions analytiques complexes.
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Le cimetière
Clocher de la chapelle de la Sainte Trinité.
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Le cimetière
Tombeau de Frédéric Alexandre Le Fèvre, que l'on appelait à Nice, le Bon Docteur. A la fin de la période sarde, il va exercer la médecine dans sa propriété du Lazaret. Il y crée le «dispensaire international de Nice», au sein duquel il dispense gratuitement des soins aux pauvres. Il va également implanter dans sa villa et dans ses dépendances un centre d’hydrothérapie, qui fera de lui l’un des précurseurs de la thalassothérapie. Quand il ne s’intéresse pas à l’eau, le docteur Le Fèvre, dont la cave, située dans la grotte du Lazaret, était réputée, va se faire le chantre du vin de Bellet.
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Le cimetière
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Le cimetière
Tombe d'Hippolyte Défly, le donateur des terrains du futur hôpital Saint-Roch.
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Le cimetière
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Le cimetière
Chapelle Tarani. Des messes y étaient célébrées anciennement...
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Le cimetière
Chapelle Tarani. Sur le tympan est représentée la Trinité.
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Le cimetière
Tombeau d'Emil Jellinek qui fut consul de l'Empire austro-hongrois, diplomate et homme d'affaires austro-hongrois. Il est l'initiateur de la marque automobile allemande Mercedes en 1902 (Mercedes était le prénom de sa fille).
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Le cimetière
Tombeau d'Emil Jellinek qui fut consul de l'Empire austro-hongrois, diplomate et homme d'affaires austro-hongrois. Il est l'initiateur de la marque automobile allemande Mercedes en 1902 (Mercedes était le prénom de sa fille).
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Le cimetière
Tombeau de la famille Foray.
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Le cimetière
Tombeau de Léon Gambetta. Né le 2 avril 1838 à Cahors et mort le 31 décembre 1882 à Sèvres, il était un homme d’État français. Il est l'une des personnalités politiques les plus importantes des premières années de la Troisième République française. Avocat, opposant au Second Empire, élu député en 1869, il défend le « programme de Belleville », qui est assez radical (extension des libertés publiques, séparation des Églises et de l’État, vote de l'impôt sur le revenu, élection des fonctionnaires, suppression des armées permanentes, etc.).
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Le cimetière
Tombeau de Léon Gambetta. Le 4 septembre 1870, après la défaite de Sedan et depuis l'hôtel de ville de Paris, il proclame le retour de la République. Le 7 octobre suivant, ministre de l'Intérieur du gouvernement de la Défense nationale, il quitte en ballon la capitale, assiégée par les troupes prussiennes, afin d'organiser les combats en province. Le 14 janvier 1883, Léon Gambetta est inhumé au cimetière du Château, à Nice, où sa famille s’était installée
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Le cimetière
Tombeau Gastaud. Le toit du sarcophage se soulève à l’appel de l’ange, laissant entrevoir les mains du défunt promis à la résurrection.
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Le cimetière
Tombeau d'Alfred Borriglione (1841-1902) : maire de Nice de 1878 à 1886, il fut député puis sénateur des Alpes-Maritimes.
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Le cimetière
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Le cimetière
Tombeau de Robert Hudson, premier baron de Borwick. Il confie la construction du monument, vers 1920, au sculpteur niçois, Louis Maubert (1875-1949). La chapelle, érigée en marbre ocre et blanc, se présente sous la forme d'un mastaba carré et clos dont la porte, en bronze ajouré, est gardée par deux lions face à face, et dont la petite baie occidentale est ornée d'un vitrail.
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Le cimetière
Tombeau de Robert Hudson, premier baron de Borwick. Sur la face principale, la porte est accostée de deux lions de marbre blanc, couchés sur de hauts piédestaux, et de deux torches sculptées, renversées. L'inscription suivante est gravée sur le linteau : "THE FAMILY VAULT OF BARON H. FIRST BARON BORWICK OF HAWKSHEAD COUNTY LANCASTER".
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Le cimetière
Tombeau de Robert Hudson, premier baron de Borwick. La porte de bronze, à deux battants, donne la touche Art Déco du monument. Elle est ornée dans sa partie basse et pleine, de deux génies funéraires ailés face à face (Éros antiques éteignant la torche des sensations sur le corps du défunt), positionnés de profil et appuyés sur leur longue torche renversée. Dans la partie haute de la porte, les battants ajourés sont ornés de quatre médaillons des quatre âges (ou saisons) de la vie, représentés par quatre visages féminins, accompagnés de végétaux symboliques. Les visages de l'enfance (muguet du printemps), de l'âge adulte (rose de l'été) et de la vieillesse (houx de l'hiver) sont tournés de trois-quarts, alors que le visage de la Mort, est lui de face, le crâne recouvert du linceul et accosté de fleurs de pavot (symbole de sommeil et de renouveau).
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Le cimetière
Tombeau de Robert Hudson, premier baron de Borwick. Sur le toit de la chapelle, une femme voilée éplorée, ou Douleur, est assise sur un large siège adossé à des rochers, la tête accoudée sur son bras gauche. Des plantes grimpantes symboliques, desséchées et mortes, sont visibles des deux côtés du siège et l'accoudoir du bras gauche est recouvert par un long pan du voile.
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Le cimetière
Tombeau de Robert Hudson, premier baron de Borwick. Sur les faces latérales on a le blason en bas-relief portant les armoiries familiales, avec le cerf de Saint-Hubert dominant un heaume de chevalier et le blason, où se trouvent deux têtes d'ours, porté par les figures jumelées d'ours.
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Le cimetière
Tombeau d'inspiration byzantine.
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Le cimetière
Tombeau d'inspiration byzantine.
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Le cimetière
Tombe Martin. Réalisée par J-B. Stoll en 1936.
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Le cimetière
Tombe Croizier d'inspiration égyptienne.
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Le cimetière
Tombeau de la famille Moggio.
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Le cimetière
Tombeau de la famille Moggio.
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Le cimetière
Tombe de Victor Sabatier, peintre, né à Agen. Il est nommé architecte des diocèses de Nice et de Fréjus, puis architecte départemental à Nice en 1860, au moment du Rattachement du comté de Nice à la France. Il tient un rôle actif dans la création de la Société des Beaux-Arts de Nice en 1877, dont il est le vice-président. De 1853 à 1881, Sabatier expose régulièrement au Salon des Artistes français de nombreuses aquarelles représentant des vues urbaines réalisées sur le motif lors de ses voyages dans le Midi, à Venise et à Constantinople.
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Le cimetière
Le cimetière juif, qui se trouvait en contrebas de la colline, hors les murs, vers le site de l’actuelle rue Sincaire, depuis le Moyen-âge, fut déplacé à la même époque qsue le cimetière chrétie. Il fut installé au sud de cer dernier. À l’entrée, un monument rend hommage aux victimes de la déportation sous la forme de deux urnes. La première contient des cendres recueillies dans les chambres à gaz et les fours crématoires d’Auschwitz ; la seconde, du savon à la graisse humaine fabriqué par les nazis.
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Le cimetière
Le cimetière juif. La tombe la plus ancienne du cimetière est datée de 1540. En dehors de René Goscinny et de Alfred Van Cleef , on y trouve la tombe de quelques personnalités niçoises, dont l’architecte Aaron Messiah (1858-1940), auteur de la Villa Masséna et de nombreuses villas sur la Riviera, en particuliert l’incroyable villa de style Renaissance Ephrussi de Rothschild à Saint-Jean-Cap-Ferrat, ainsi que les temples grecs des familles Auerbach et Landau..
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Le cimetière
Tombeau de Jouan Nicola, compositeur de chanson. Il crée en 1925 le groupe La Ciamada nissarda qu'il présida jusqu'en 1960, premier groupe folklorique créé à Nice.
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Le cimetière
Le mont Gros, avec l'observatoire de la Côte d'Azur, le mont Vinaigrier, le mont Leuze, le col de Villefranche.
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Mur des déportes juifs depuis les gares de Nice vers les camps de la mort.
Pose de la première pierre, à l'occasion des 70 ans de l‘Indépendance de l'État d'Israël le 8 octobre 2018, en présence de l'Ambassadrice d'Israël, Aliza Bin-Noun Binnewies. Inauguré à l'occasion du 75e anniversaire de la libération des camps de la mort le 30 janvier 2020 par Serge et Beate Klarsfeld et Christian Estrosi, Maire de Nice, Président de la Métropole, Président délégué de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Ce mémorial porte les noms, prénoms, noms de jeune fille, âge et lieu de naissance de 3602 victimes déportées à partir des deux gares de Nice. Ce mémorial, hommage de la Ville de Nice aux victimes de la Shoah, contribuera à un travail indispensable de transmission de la mémoire aux jeunes générations et de lutte contre les extrêmes.
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Emplacement de la tour Saint Charles
C'est un élément de la défense du plateau supérieur et de la porte du château qui s’ouvrait dans son flan Sud. Une rampe d’accès y conduisait. (1517). Une autre tour est encore visible, c'est la tour Saint Victor.
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Eugène Emanuel
Ecrivain et poète dialectal niçois, il est né à Nice le 28 décembre 1817 d’une famille originaire d’un village de la viguerie de Barcelonnette qui fut longtemps rattaché au comté de Nice. Eugène fit ses études au collège national sarde de Nice dirigé par les Jésuites. Il devint greffier de paix et exerça successivement à Villars-sur-Var, Saint-Etienne-de-Tinée et Contes. Revenu à Nice comme notaire royal à partir de 1853, il opta pour les Etats sardes en 1860 afin de conserver cette charge qu’il exerça à Oneglia, Modène et il termina sa carrière comme greffier de Cour d’appel à Gênes. A sa retraite en 1875, il revint à Nice et jusqu’à sa mort en 1880 il se consacra à la langue nissarde. Sculpteur Galle, celui du tombeau Delfin.
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Esplanade du château.
La colline du Château, considérée comme le berceau de la ville de Nice, est un ancien site fortifié occupé par les celto-ligures. Elle doit son nom de Nikaïa aux grecs phocéens qui établirent dès le 3ëme siècle avant J.C. un comptoir à proximité, sur le rivage. Romanisée au début de l'ère chrétienne, elle donna naissance à la ville haute médiévale où s'élevait l'ancienne cathédrale Sainte Marie. Protégée par le château des Comtes de Provence, puis des souverains de Savoie, elle fit place au XVIème siècle à une redoutable citadelle complétée d'un puissant rempart entourant la ville basse (l'actuel Vieux Nice). L'ensemble du système défensif fut démantelé sur l'ordre de Louis XIV, par suite de l'occupation française lors de la guerre de succession d'Espagne en 1706. La colline, définitivement déchue de sa fonction stratégique, vit s'installer dès 1783, les nouveaux cimetières. Elle fut transformée sous la Restauration sarde en jardin public, embelli et agrémenté d'une cascade à la fin du XIXème siècle
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Esplanade du château.
Vestiges de murs du « castrum » Les parois, maçonnées à joints fins, en bel appareil de calcaire local, présentent un fruit (inclinaison) caractéristique de la base des tours médiévales. Le mur nord présente la trace d’un impact de boulet.
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Esplanade du château.
La métamorphose de la colline ne prend place qu'au XIXe siècle, avec la création, décidée par le conseil de la Ville dès 1821, d'un premier jardin public. Réalisé après approbation par lettres patentes du roi de Sardaigne Charles Félix, à partir de 1828, l'aménagement des jardins a été prévu au plan régulateur élaboré par le Consiglio d'Ornato, commission chargée de l'urbanisme niçois. Sa gestion est alors confiée à Antoine Risso, célèbre naturaliste et botaniste niçois, qui transforme le terrain vague parsemé de ruines depuis la destruction de la forteresse en un jardin botanique doublé d'un parc destiné à l'agrément des premiers touristes et hivernants.
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La terrasse Nietzsche
Cette inscription était placée sur l'attique de la porte monumentale jadis existante dans la rue Victor (porte de Turin) qui a été démoli en 1848.
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La terrasse Nietzsche
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La terrasse Nietzsche
Située à 92 m, c'est là où se dressait l'ancien Donjon, surplombant la cascade décorative (Bérard ingénieur). Pour ravitailler en eau l'impressionnante forteresse, on creusa un puits qui, du sommet de la colline, descendait sur plus de cinquante mètres jusqu'au niveau de la mer, atteignant la source fondatrice, et qui est aujourd'hui occupé par la cage de l'ascenseur.
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La terrasse Nietzsche
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La terrasse Nietzsche
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La terrasse Nietzsche
La surprenante cascade, construite en 1885 sur le site de l'antique donjon et alimentée en eau par les différentes adductions d'eau modernes ajoute aux attraits naturels du site.
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La terrasse Nietzsche
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Vestiges de la forteresse.
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Vestiges de la cathédrale médiévale
Elle était dédiée à Sainte Marie. (XI-XIIème siècles ; reconstruction à la fin du Moyen Age). Les bases des piliers séparant la nef des bas-côtés, des absides semi circulaires, et la clôture du chœur de la première église sont encore visibles.
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Vestiges de la cathédrale médiévale
Remaniée et agrandie au XIIe ou au XIIIe siècle, reconstruite au XVe siècle, ses vestiges ont été mis à jour par plusieurs campagnes de fouilles dont celles de Fernand Benoît dans les années 50.
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Vestiges de la cathédrale médiévale
Le sol était beaucoup plu bas qu'aujourd'hui.
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Le port.
Sur les conseils de ses ingénieurs, le roi Charles-Emmanuel III choisit, en 1749, d’aménager un port plus moderne, plus vaste et mieux protégé dans la plaine de Lympia, de l’autre côté du Château. Sa réalisation s’échelonne sur un siècle et demi. Car l’équipement est ambitieux et coûteux : il faut creuser, derrière une digue, la plaine marécageuse de Lympia, pour y créer un, puis deux bassins, un arsenal, des quais, des entrepôts et tout le quartier appelé à le desservir. Commencés en 1750, les travaux d’édification de la digue et de creusement du premier bassin sont achevés en 1752. Une grande partie de la main d’œuvre est fournie par les forçats du bagne installé au port en 1750. En effet, en 1748, Louis XV supprime le corps des galères devenu inutile dans les combats. Les galériens débarqués sont alors affectés aux bagnes portuaires créés à cet effet comme à Toulon et Brest.
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Le port.
Mais le port se révèle déjà trop petit, il s’ensable rapidement, la passe est d’un accès difficile, la digue est trop basse et trop courte. Tout au long de son histoire et malgré des travaux considérables, le port de Nice va s’avérer inadapté à l’évolution du trafic et souffrir de la concurrence de ses deux puissants voisins, Gênes et Marseille. Il faut attendre la Restauration sarde et le roi Charles-Félix, souverain attentif au développement du port, pour que les travaux reprennent. En 1831, la ville de Nice intervient pour la première fois dans le projet jusqu’alors directement piloté depuis Turin. Le port est agrandi et modernisé. En 1833, le premier bassin de carénage est endigué dans ses dimensions actuelles. En allongeant la digue de plus de cinquante mètres en 1846, le plan d’eau passe de quatre à six hectares. Mais la suppression des franchises du port en 1851 et la préférence accordée à Gênes, nouveau débouché maritime des États de Savoie depuis 1814, réduisent fortement l’activité niçoise et le grand bassin ne peut être réalisé.
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Le port.
Au fond, le cap de Nice et le mont Boron. Il faut attendre le rattachement de Nice à la France, en 1860, pour que les financements et le génie civil français permettent l’achèvement du grand bassin intérieur, gagné sur des bâtisses (dont la maison natale de Giuseppe Garibaldi). La digue surmontée d’un phare est prolongée de 108 mètres en 1872, puis de 235 mètres en 1908. Pour gagner de nouveaux espaces, les bassins sont désormais pris sur la mer, développant l’avant-port. En 1912, le bassin du Commerce est ouvert et régulièrement agrandi afin d’accueillir des navires de plus en plus grands, cargos, ferries, puis NGV.
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Le port.
A gauche, le mont Vinaigrier, le mont Leuze, à droite le mont Alban avec le fort qui fait partie du système défensif de Nice et de la rade de Villefranche, réalisé par le duc de Savoie Emmanuel Philibert à partir de1557. Le panorama qui se présente devant vous n'a pas toujours eu le même acheté. Ainsi par le passé le Paillon, ce fleuve qui débouche aujourd’hui à l’ouest de la colline du château se jetait ici à l’emplacement du port. S’il n’était canalisé par la main de l'Homme, sans doute alternerait-il encore entre ces deux tracés et isolant, comme cela se passait encore au XVIIe siècle, la colline du château au milieu d'une zone marécageuse. Mais bien plus en arrière dans le temps, l'homme préhistorique a occupé ces lieux : au centre de la photo se trouve le site de Terra Amata, au pied du Mont-Alban, avec des restes d'un campement d'Homo erectus datant, de 400 000 ans.
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Le cap de Nice.
A la racine du Cap de Nice, à gauche, aux pieds des arcades, on a la grotte du Lazaret où se trouvent des restes d'un habitat datant d'environ 200 000 ans. Cette grotte était dans la propriété du Bon Docteur Le Fèvre qui y avait trouvé un gisement considérable d’animaux fossiles C'est là où les chercheurs de l’équipe du professeur de Lumley ont mis à jour un os frontal d’homo erectus vieux de 170 000 ans en 2011. C’est dans cette campagne, que le docteur Le Fèvre avait acheté en 1848 avec son épouse d’origine anglaise, fit construire une très belle demeure, qui fut connue sous le nom de « villa Lefèvre », devenue avant la première guerre mondiale, la villa « La Côte». Sur la droite, le château de l'Anglais fut construit à partir de 1856, par Robert Smith, officier du génie anglais en Inde. Ce dernier et le docteur Le Fèvre eurent un problème de bornage de leurs propriétés.
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Le port.
De gauche à droite : Le mont Vinaigrier, le mont Leuze, le col de Villefranche, le fort du mont Alban, le mont Alban, le mont Boron, le cap de Nice.
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Le jardin public
Dans les années 1950, le parc est réaménagé. Au début des années 1970, des mosaïques ainsi que des calades sur la thématique de la Grèce antique et sur la thématique animale sont créées par l'architecte Charles Catherin et réalisées notamment par Honoré Gilly.
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Calade de Charles Catherin et Honoré Gilly
Les mosaïques ont été réalisée par l'architecte Charles Catherin et le maçon Honoré Gilly. Ces mosaïques représentent les différents chapitres de L'Odyssée d'Ulysse.
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Calade de Charles Catherin et Honoré Gilly
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Calade de Charles Catherin et Honoré Gilly
Le Cyclope Polyphème.
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Calade de Charles Catherin et Honoré Gilly
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Calade de Charles Catherin et Honoré Gilly
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Calade de Charles Catherin et Honoré Gilly
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Calade de Charles Catherin et Honoré Gilly
Les sirènes
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Calade de Charles Catherin et Honoré Gilly
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Calade de Charles Catherin et Honoré Gilly
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Calade de Charles Catherin et Honoré Gilly
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Calade de Charles Catherin et Honoré Gilly
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Calade de Charles Catherin et Honoré Gilly
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Calade de Charles Catherin et Honoré Gilly
Nausicaa : Fille d'Alcinoos et d'Arété.
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Calade de Charles Catherin et Honoré Gilly
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Calade de Charles Catherin et Honoré Gilly
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Calade de Charles Catherin et Honoré Gilly
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Calade de Charles Catherin et Honoré Gilly
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Calade de Charles Catherin et Honoré Gilly
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Vue de l'escalier Lesage
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Vue de l'escalier Lesage
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Vue de l'escalier Lesage
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La Tour Bellanda
On l'appelle aussi « tour de Clérissy », du nom de l'homme qui l'a restaurée et a ajouté un petit belvédère à son sommet, au XIXe siècle. Elle a été érigée en 1826 à l’emplacement exact de l’ancienne tour « Saint Elme » qui avait été détruite lors du démantèlement de la forteresse en 1706. La tour inspire les artistes : Berlioz y aurait composé l'ouverture de son Roi Lear, tout comme le compositeur allemand Giacomo Meyerbeer, alors de passage à Nice, qui y écrit son Robert le Diable (1831). La tour inspire aussi des faits plus tragiques : la veuve de l'amiral de Coligny (chef protestant assassiné la nuit du massacre de la Saint-Barthélémy) Jacqueline d'Entremonts, y a été enfermée 2 longues années. En 1537, le duc Charles III de Savoie et sa femme Béatrix du Portugal s'y réfugient pendant la guerre qui oppose François Ier et Charles Quint : leur fils Emmanuel-Philibert naît dans notre tour Bellanda ! Prudent, le duc y fait enfermer tous ses biens, tous ses bijoux. Dont un trésor, la relique du Saint-Suaire ! On la sortira un jour de printemps 1537, pour l'exposer du haut de la tour Bellanda aux yeux de tous les badauds ! En 1440, le gouverneur niçois Nicod de Menthon fait construire, au nord de la colline, un long rempart flanqué des 3 tours, la Malbouche, la Mauvoisin, la Maubuysson aujourd’hui disparu. Au sud se trouve la grosse tour Bellanda, alors appelée « tour du Môle » puis « tour Saint-Elme ». C'est sur cette tour qu'on construit au milieu du XIXe siècle le petit belvédère actuel.
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La Statue d'Apollon
Elle se trouve au centre de la fontaine du soleil d'Alfred Janniot Grand Prix de Rome en 1919 au pied de la Place Masséna.
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Immeuble Hôtel Albert 1er
Architecte(s) / Maître(s) d'œuvre : Marcel Dalmas, Marcel-Victor Guilgot. Cet hôtel trois étoiles, fondé en 1930, compte 72 chambres. Il tire son nom du Jardin Albert Ier lui faisant face, construit au-dessus du Paillon.
L'extraordinaire croissance démographique de Nice, dont la population passe de 40000 habitants en 1860 à 241000 habitants en 1936, sa renommée internationale fondée sur un tourisme balnéaire accessible à l'élite fortunée d'Europe et du monde expliquent largement la qualité, l'importance, la diversité et la richesse de son patrimoine bâti. Ce mouvement lancé à la Belle-Époque, se poursuit dans l'Entre- deux-guerres et donnera naissance à une floraison architecturale remarquable. Après la guerre, on continue à construire dans le style en vogue à la Belle- Époque, largement inspiré de l'italianisme architectural mâtiné de XVIIe et: XVIIIe siècles français. En 1925, l'exposition des Arts Décoratifs à Paris va révolutionner l’architecture. Les principales caractéristiques du style Art-Déco sont la simplicité des volumes, le dépouillement et la pureté du décor où désormais la ligne droite est omniprésente, l'emploi fréquent de figures géométriques (le triangle en particulier), l'abandon du chapiteau en haut des colonnes, le choix de la mosaïque de préférence à la fresque. Les grands édifices produits durant cette période, destinés à des usages divers mais, à des degrés divers, publics, séduisent aussi les propriétaires privés, qui voient le moyen de doter la ville de logements au goût du jour capables de séduire une clientèle nouvelle. Ainsi, Nice va voir se multiplier, comme à la Belle-Époque, d’élégants ou d’audacieux immeubles de rapport qui parviennent à allier Sa qualité architecturale et décorative et les nécessités édilitaires.
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Immeuble de l'ancien Comité des Fêtes
La décoration du frontispice de l'entrée s'étale comme une brochure touristique au 5, Promenade des Anglais. Sculpteur : Gérard Choain. Le bas-relief de gauche montre au centre deux figures féminines qui se font face et qui semblent se faire cadeau de fleurs. Celle de gauche revêt une attitude fixe, alors que sa vis-à vis est comme en train de marcher. On peut lire les mots « Fêtes », « Sports », « Carnaval », et « Courses », illustrés par les figures d’un cavalier, d’une automobile, d’unfou du roi et d'un nageur. La partie haute figure sans aucun doute la mer et ses flots, avec l’avant d’un navire et un homme qui fait du ski nautique. La scène vante sans conteste les charmes et attraits touristiques de Nice, qui avaient la faveur des touristes dans les années 1930.
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Immeuble de l'ancien Comité des Fêtes
Le bas-relief central montre encore une fois deux figures féminines centrales, mais cette fois, celles-ci adoptent une attitude figée et regardent le spectateur de face. Le message est on ne peut plus clair, car elles portent les armes de leur ville respective, ce que confirment les illustrations (à gauche, la façade de la cathédrale Notre-Dame, la partie avant d’une locomotive , ainsi que la façade d’une gare ; et à droite un grand voilier et une végétation luxuriante combinant apparemment vigne et cactus). Au centre, on peut lire les initiales PLM (qui est l’acronyme de la ligne SNCF Paris-Lyon-Marseille). On peut dire sans exagérer que l’image utilise au maximum sa force de persuasion, et que le style est presque sévère, mais il faut reconnaître aussi son efficacité.
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Immeuble de l'ancien Comité des Fêtes
Le bas-relief de droite montre cette fois au centre deux figures masculines. Celles-ci se dirigent vers la gauche (on remarquera que l’artiste a habilement alterné la dynamique et l’orientation des personnages centraux, en accordant cependant avec élégance la supériorité numérique aux figures féminines). Ce sont des marcheurs bien entraînés et outillés, avec sacs sur le dos et chaussures de marche. L’énorme barre qu’ils tiennent de leur main droite reste cependant d’interprétation difficile. On peut lire tout en haut du bas-relief les mots « Sports d’Hiver », illustrés par des téléphériques, luges, skieurs , chalet de montagne et sapins. L’image est à nouveau très compacte et organisée, mais son message est limpide : non seulement la région est accueillante l’été, mais il en est de même l’hiver, avec d’autres activités.
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Palais de la Méditerranée
Le Palais de la Méditerranée abrite de nos jours un luxueux complexe hôtelier, ainsi qu’un casino. Il est l’œuvre des architectes Charles et Marcel Dalmas. Le chantier de construction s’est étalé de 1927 à 1928 et la première inauguration a eu lieu le 10 janvier 1929. Sa façade Art Déco, décorée de figures féminines et de chevaux marins par le sculpteur Antoine Sartorio, a heureusement survécu au temps. Et en mai 1990, le casino a été entièrement démoli, à l’exception justement de la façade Art-Déco sauvée in extremis. De l'autre côté de la promenade des Anglais se trouvait la Jetée-Promenade, construite sur pilotis sur la mer face au jardin public en 1882 et détruit en 1944. Elle avait une vocation ludique et touristique pour contenter les touristes, Anglais notamment, qui affluaient sur la Côte d’Azur.
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Le Royal
Architecte : Charles Dalmas. 1905. Premier-né des palaces sur la Promenade des Anglais, l’Hôtel Royal est élevé en 1905 par l’architecte Charles Dalmas pour l’hôtelier Henri Ruhl. L’immeuble compte alors huit travées et une entrée monumentale centrale. Mais dès l’année suivante, en raison du succès, le même architecte conçoit un agrandissement de l’hôtel en ajoutant cinq travées à droite, ce qui a eu pour conséquence indirecte que l’entrée n’était plus centrale. Un autre détail frappe le regard, à savoir l’actuel fronton géométrique, qui rappelle davantage l’architecture Art-Déco que le style éclectique de l’immeuble initial.
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Le Palais Mecatti
Cet immeuble est d'une étonnante modernité malgré son époque de construction : lignes horizontales et épurées, balcons filants, simple rotonde d'angle vitrée, etc. Il pourrait facilement passer pour un immeuble des années 50 ou 60 ! Il présente un corps de bâtiment principal faisant l'angle promenade des Anglais / rue Meyerbeer dont la demande de construction date de juillet 1937, ainsi qu'un second volume sur Meyerbeer séparé du premier par une cour ouverte sur la rue et dont la demande de construction date d'avril 1939. Construit en remplacement de l'hôtel de la Méditerranée, l'ensemble fut commandité par le producteur de cinéma Jean-Jacques Mecatti - dont le nom est inscrit en façade - et dessiné pour le première demande de permis par l'architecte Kevork Arsenian, assisté de Léonard Varthaliti pour le suivi du chantier. À noter que le même duo architecte / commanditaire a réalisé dans la même période le Palais Mary un peu plus à l'ouest sur la promenade des Anglais.
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Westminster Hotel & Spa
L’hôtel Westminster est intimement lié à l’histoire de Nice. Inauguré en 1881, sa propriétaire, Victoire Schmitz, trisaïeule d'Olivier Grinda, a obtenu l'autorisation du duc de Westminster d'utiliser son patronyme, nom qui favorise, à l’époque, la venue d’une clientèle de riches hivernants étrangers. C’était le quatrième hôtel qu’elle achetait après le Grand Hôtel, L’Hôtel des Étrangers et l’Hôtel Beau-Rivage. Sa petite-fille Augustine hérite du Palace en 1925. Elle est l’épouse d'Édouard Grinda, chef des hôpitaux de Nice à qui l’on doit l’hôpital Pasteur, député, ministre du Travail et de la Prévoyance Sociale, dans le gouvernement Théodore Steeg, qui a mis en place la première loi sur les assurances sociales, ancêtres de la Sécurité sociale. L'hôtel sera agrandi au début du siècle, avec l'ajout de luxueux salons Belle Époque et d'un hall aux fresques avec de splendides vitraux signés par le maître verrier lorrain, Charles Champigneulle.
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Villa Prat.
Ce bâtiment constitue l'une des deux maisons édifiées côte à côte par Antoine Robioni et destinées vraisemblablement à de la location saisonnière. La villa Prat demeure seule aujourd"hui. Elle aurait été édifiée entre 1856 et 1863. Elle connut ensuite divers propriétaires (Ernestine Pondre de Guermantes épouse Picot de Dampierre, le prince Lubomiski puis Fernand Prat). Des photographies anciennes la montrent élevée d'un rez-de-chaussée et deux étages. Un étage supplémentaire est édifié à une date inconnue. Les deux derniers niveaux sont ajoutés en 1984 sous la direction des architectes François Druet et Aliette Guillaud. Immeuble de plan carré avec à l'arrière un avant-corps polygonal, ce dernier ajouté en 1984. Les premiers étages d'influence néoclassique ont été surélevés en style post-moderniste avec un couronnement mélangeant les formes, les volumes, les surfaces et les matières.
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L’hôtel West-End.
Architecte(s) / Maître(s) d'œuvre : François Druet et Associés, François Druet, Aliette Guillaud. Construit à la suite d'une demande de 1853 par l’entrepreneur et propriétaire Étienne Gilli (ou Gilly suivant les sources), et achevé l'année suivante, l'Hôtel Victoria est le premier établissement à ouvrir sur la promenade des Anglais. Le bâtiment était alors constitué d’un rez-de-chaussée surélevé, surmonté de trois étages. Au dernier niveau de la façade sud, la partie centrale était en retrait, dégageant ainsi une large terrasse. L'établissement devient l'Hôtel de Rome en 1864, avant d’être rebaptisé « West-End ». D'importants travaux sont ensuite menés vers la fin du XXe siècle : la terrasse centrale du 3e étage est supprimée, remplacée par des chambres supplémentaires et une nouvelle façade à l'alignement, et un 4e étage est rajouté sur la totalité de l'immeuble.
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L’hôtel West-End.
À la fin des années 80, l'hôtel connaît une nouvelle surélévation, sous la direction des architectes Druet et Guillaud. Tout en conservant l'ancienne corniche, ils rajoutent un 5e étage dont le rythme s'inscrit sur celui des étages inférieurs tout en affichant une modénature spécifique (colonnes et garde-corps), et un 6e étage en attique intégralement vitré, surmonté d'une nouvelle toiture traditionnelle en tuiles.
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La Villa Masséna
Cette superbe villa fut construite entre 1898 et 1899 par les architectes Messiah et Tersling sur commande de Victor Masséna, prince d’Essling et duc de Rivoli. Les jardins ont été dessinés par le paysagiste Édouard André.
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La Villa Masséna
C'est dès 1921 que la villa Masséna deviendra un musée municipal dédié à l'histoire de Nice, après son don à la Ville deux ans auparavant par le fils de Victor Masséna. Au début des années 2000 le bâtiment ferme ses portes pour plusieurs années de restauration et de réaménagement menés par l'architecte Philippe Mialon. En 2008 le musée Masséna rouvre au public. Il offre désormais 1 800 m² d'exposition aux RDC et 1er étage. Le 2ème et dernier étage abrite quant à lui la bibliothèque de Cessole.
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Immeuble dit Palais Alphonse XIII.
En janvier 1926, une demande de permis de construire est déposée par un certain Torres concernant le terrain de grande superficie faisant le coin sud-est de la rue de France et de la rue de Rivoli. Il s'agit de construire un grand immeuble de rapport comprenant une salle de cinéma dans la cour de celui-ci, salle qui s'ouvrirait sur la rue de Rivoli, en rez-de-chaussée et premier étage du futur immeuble. L'architecte de l'ensemble en est Albert Galli. La construction est conforme au plan, excepté la partie sur le cinéma qui n'est pas édifiée. Une fois construit, l'immeuble se nomme Palais Alphonse XIII. Décor stuqué, avec cornes d'abondance, trophées en chute.
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Rue de Rivoli
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Rue de Rivoli
Sous le balcon, un buisson de roses est sculpté.
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53 avenue du maréchal Joffre
Immeuble Belle Epoque. Immeuble d'angle dont la demande de construction du vicomte d'Hardemare date de 1913, sous la direction de l'architecte Louis Daniel.
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53 avenue du maréchal Joffre
Immeuble Belle Epoque. Façade rue de Rivoli.
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Palais Cotta
2 avenue Maréchal Joffre. Immeuble Belle Epoque. Immeuble d'angle dont la demande de construction des frères Bensa date de 1910, puis recensé à partir de 1913 dans l'annuaire de la ville.
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Palais Cotta
2 avenue Maréchal Joffre. Immeuble Belle Epoque.
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Palais Les Mimosas
Architecte Livieri. 1938. Angle Victor Hugo Rivoli. L’entrée sur la bissectrice de l’angle, le marquage du couronnement, le nombre d’étages, la composition des balcons, le duo pierre-béton enduit obéissent à des règles constantes, mais transcrites ici avec une forte originalité et un formalisme presque baroque. L’immeuble alterne la pierre dure blanche en gros bossage rustique filant avec deux tons de bétons enduits, miel et crème, probablement liés au nom de l’immeuble. Le large porche ouvert est également traité dans ces tons, ainsi que ses colonnes polies, de même que le sol étendu en long perron à découvert, composé d’éclats polychromes de carreaux en grès cérame vermiculé, typiquement 1935-1965. L'immeuble compte six étages sur rez-de-chaussée surélevé et sous-sol. L'horizontalité des balcons filants dans l'angle est contrebalancée par l'angle, trifolié, se terminant par un tambour en maçonnerie. La rotonde, marquant un mouvement ondulant, est soulignée par des colonnes, engagées à chaque étage, rappelant l'entrée. L'entrée est large, précédée d'un porche profond en amande, reposant sur quatre colonnes. Garde-corps en maçonnerie surmontés de fers carrés et plats, excepté pour les balcons en corbeille avec garde-corps entièrement en ferronnerie. Une balustrade ceinture les balcons du dernier étage.
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Palais Mireille.
24-26 rue Verdi. 1913. Belle époque. Immeuble à double-entrée initié par les consorts Brottier-Wagnier, puis recensé à partir de 1913 dans l'annuaire de la ville.
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Palace Verdi
30-28 rue Verdi. Architecte(s) / Maître(s) d'œuvre : Vladimir d'Ostro-Oumoff. Maître(s) d'ouvrage : MM. Dementewitch et Majarski. Bel immeuble d'angle dont la demande de construction date de 1924.
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La Pergola
36, rue Verdi. Architecte(s) / Maître(s) d'œuvre : Charles Dalmas. Maître(s) d'ouvrage : M. De La Tour. Immeuble dont la demande de construction date de 1924, et recensé à partir de 1926 dans l'annuaire de la ville. Les motifs floraux dessinés en engravures et très coloré avaient disparus sous des couches de peintures ternes et uniformes. Ils on été restaurés par la société AD Affresco. Les façades se présentent aujoud'hui telles qu’elles étaient dans les années 20. La porte d’entrée et la fenêtre au-dessus de la porte d’entrée sont ancadrées par un magnifique tapis de tesselles de céramiques vernissées.
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La Pergola
S’inscrivant dans le courant ornemental Art déco, l’immeuble est unique par la richesse des matériaux, des couleurs et des techniques. Il témoigne aussi d’un pont de passage entre les techniques de la fresque et du sgraffite héritée d’une longue tradition venue d’Italie et les techniques « modernes », du béton coloré et de la céramique. La Pergola est aussi unique dans le sens où il est un des derniers représentants des immeubles peints en totalité à fresque à Nice pour la période Art déco.
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La Pergola
Deux types d’enduits : les enduits à la chaux avec de superbes décors à dominante bleu Outremer et jaune Ocre safran représentant une pergola (et donnant ainsi tout son sens au nom de l’immeuble), réalisés dans une technique ancienne à mi-chemin entre la fresque et le sgraffite ; et les enduits ciment coloré qui viennent innover par rapport à l’enduit traditionnel à la chaux (se situant au rez-de-chaussée et sur les balustres des garde-corps du second étage). Les ferronneries aux motifs floraux avec des dessins différents d’étage en étage est assez rare.
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Rue Verdi
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La Résidence Castel Joli
38 rue Verdi. Architecte(s) / Maître(s) d'œuvre : Charles Dalmas. Maître(s) d'ouvrage : Gustave Vautrey. 1913. Belle époque.
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Le Sémiramis
40 rue Verdi. 1928. Architecte(s) / Maître(s) d'œuvre : Georges Dikansky. L'immeuble est riche en ornementations. On notera en particulier les deux imposants oriels soutenus par d'élégants corbeaux stylisés, ainsi que les mosaïques polychromes qui habillent la façade à hauteur du 5e étage.
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Le Sémiramis
40 rue Verdi. 1928. Georges Dikansky, architecte . d’origine russe (1881-1963). Installé à Nice depuis 1919, Dikansky réalise dans cette ville l’essentiel de son œuvre et s’impose comme un des architectes importants de la période. Seul d’abord, puis après la guerre en collaboration avec son fils Michel, il se spécialise dans la construction d’immeubles.
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Ancien Palais Paschetta
42, rue Verdi. Architectes : Civarelli Pierre et Delserre. 1910. Palais Paschetta, du nom de son commanditaire.
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Ile de France.
39 rue Verdi. Architectes : M. Delattre, F. Pietrasanta. Constructeur : Cordolon. Cet immeuble Art déco présente une architecture très similaire à l'immeuble voisin Franche Comté.
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La Rotonde de Dikansky
41 boulevard Gambetta. 1929-1930. Comptant six étages au-dessus d’un sous-sol et d’un rez-de-chaussée, il développe de grands appartements luxueux rayonnant autour de la cage du grand escalier, placée au centre. Le traitement en "rotonde" de l’extrémité nord symbolise l’immeuble tout entier et lui a d’ailleurs donné son nom. Elle illustre la tendance Art déco classicisant développée par l’architecte, dans la continuité de la grande exposition parisienne de 1925.
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La Rotonde de Dikansky
Les façades sont remarquables par leur rigoureuse structuration, l’ondulation qui anime les murs, la richesse et l’invention du décor.
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La Rotonde de Dikansky
Sur le toit-terrasse, deux belvédères ajoutent à l’agrément.
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Palais Jolienne
43, boulevard Gambetta. Architecte(s) / Maître(s) d'œuvre : Émile Durante. Maître(s) d'ouvrage : Dominique Balarello. Très bel immeuble Art déco faisant l'angle du boulevard Gambetta et de la rue Caffarelli, dont le permis de construire date de 1934.
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Villa St Philippe.
56 rue saint Philippe.
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Pension Mers et Monts
7 boulevard François Grosso. Elle était tenue par la maman de Romain Gary. Situé sur l'ancien boulevard Carlone, devenu depuis François-Grosso, l'hôtel pension Mermonts (mot composé de « mer » et de « monts ») n'était rien de moins que le pied-à-terre de Romain Gary à Nice.
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AC Hôtel .
Rue Sauvan. 1987. Ancien Hôtel Élysée Palace. Statues monumentales en bronze de Sacha Sosno. En 1988, l’architecte Georges Marguerita et l’artiste Sacha Sosno s’étaient unis pour imaginer la façade de cet hôtel niçois. Une œuvre monumentale marquante.
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AC Hôtel .
Une des statues monumentales de Sacha Sosno
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AC Hôtel .
L'autre statue monumentale de Sacha Sosno.
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Fondation Furtado-Heine
Villa Atkins Rivers communément appelée Villa des Officiers. Ce bâtiment a été construit vers 1781 pour une anglaise, Lady Pénélope Atkins, épouse de George Pitt Lord Rivers, Pair d'Angleterre. En 1800, elle est mise en vente et acquise par un niçois, Sébastien Grandis : on la connaîtra alors sous le nom de "Villa Grandis". Sous l'empire, la Villa est habitée à deux reprises par Pauline Borghese, sœur de l'Empereur Napoléon et veuve du Général Leclerc. En 1809, la Villa sert de résidence surveillée à la Princesse Marie-Louise, fille du Roi Charles IV d'Espagne. Par la suite, elle appartient successivement à deux riches niçois : Monsieur Guiglia puis le banquier Carlone qui la lèguera à la ville de Nice.
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Fondation Furtado-Heine
Elle est rachetée en 1882 par Madame Furtado-Heine, veuve du banquier hambourgeois Charles Heine, qui en fait don en 1895 au Ministère de la Guerre à l'usage des Officiers ayant besoin de repos. À l'époque, la France était en campagne à Madagascar. Le 18 novembre 1895, afin de perpétuer la mémoire de Madame Furtado-Heine et de ses bienfaits, la République française décide par décret que cette donation prendrait et conserverait le nom de "Fondation Furtado-Heine - Villa des Officiers".
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Immeuble Gloria Mansions
123-125 rue de France. Architecte : Garabed Hovnanian, d'origine arménienne. Barouyr et Hrant Hovnanian, ses frères, en sont les entrepreneurs. 1932-1934. L'immeuble est réalisé pour Joachim Nahapiet, un promoteur d'origine iranienne ayant fait fortune aux Etats-Unis. Construit en béton armé, c'est un immeuble de rapport moderne, comportant un rez-de-chaussée prévu pour des boutiques, un garage souterrain et cinq étages d'appartements. L'immeuble se caractérise par le traitement soigné de ses espaces de réception et parties communes, ainsi que par l'importance de son programme décoratif, d'inspiration Art déco du modèle typiquement américain des « appartements-hôtel » fréquents à New York dans les années 1900 et 1910. Il tire son nom d'une ancienne pension, la Pension Gloria, autrefois située à cet endroit.
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Immeuble Gloria Mansions
L'austère et massive façade en angle est en ciment artificiel incrusté de nacre mais teinté de gris. L'effet de vagues qui l'anime est obtenu par l'alternance des balcons cylindriques, tantôt centrés, tantôt désaxés, qui butent sur les verticales plus ou moins espacées des piliers et lui apporte une dynamique et une rythmique singulières. Les deux rapaces de ciment qui semblent monter la garde au sommet de l'édifice, figures de proue à la fois tutélaires et inquiétantes, sont directement inspirées par les gargouilles en acier chromé du Chrysler Building de William van Allen.
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Immeuble Gloria Mansions
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Immeuble Gloria Mansions
Le portail, vue en sortant.
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Immeuble Gloria Mansions
Le portail, vue en sortant. Représentation en ronde-bosse de cormorans de l'entablement du portail.
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Immeuble Gloria Mansions
La cour intérieure, assez vaste, permet un éclairage judicieux des deux corps de bâtiment qui constituent l'immeuble.. A droite, l'entrée principale qui donne donc directement sur la cour intérieure et pas sur la rue de France.
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Immeuble Gloria Mansions
La cour intérieure.
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Immeuble Gloria Mansions
La cour intérieure. Les bas-reliefs s'inspirent de scènes méditerranéennes. Le pêcheur.
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Immeuble Gloria Mansions
La cour intérieure. La culture des fleurs.
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Immeuble Gloria Mansions
Poignées de la porte d'entrée.
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Immeuble Gloria Mansions
Tous les services généraux de l'immeuble sont concentrés autour du vestibule d'entrée. Au-dessus des boîtes aux lettres, une illustration stylisée des divers moyens de transport du courrier au fil du temps. Le train, le cavalier.
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Immeuble Gloria Mansions
Tous les services généraux de l'immeuble sont concentrés autour du vestibule d'entrée. Au-dessus des boîtes aux lettres, une illustration stylisée des divers moyens de transport du courrier au fil du temps. Le bateau, l'avion, la télégraphie.
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Immeuble Gloria Mansions
Le grand hall d'entrée comprend deux ascenseurs.
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Immeuble Gloria Mansions
Le grand hall et la cage d'escalier en ciment artificiel vert du Gloria Mansions constituent un véritable monument, mettant en valeur un jeu exubérant de courbes qui s'enroulent autour de colonnes libres (huit en tout). L'espace baigne dans la lumière tamisée d'un haut tableau en verre polychrome réalisé par le peintre décorateur Lassale qui constitue la grande baie d'éclairage du hall et de l'escalier.
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Immeuble Gloria Mansions
D'une technique inédite, une mosaïque de morceaux de verre colorés collés entre deux vitres, les vitraux, signés par Lasalle d'après des cartons du peintre Mahokian, présentent des paysages pointillistes de Signac ou Seurat. Ce tableau représente un paysage de Théoule à l'entrée de l'Estérel.
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Immeuble Gloria Mansions
L'élément le plus saillant de cette construction qui n'en manque pas est bien sûr l'escalier central à cage elliptique, qui ne part que du premier étage (et non pas du rez-de-chaussée) et auquel on accède par un escalier à la française à deux volées symétriques
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Immeuble Gloria Mansions
L'escalier central à cage elliptique, qui ne part que du premier étage.
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Immeuble Gloria Mansions
Une des volées de l'escalier à la française qui permet d'accéder à l'escalier central.
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Immeuble Gloria Mansions
L'escalier central.
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Immeuble Gloria Mansions
L'escalier central. Tout en haut, la verrière plate qui le surplombe.
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Villa Starzynski
55 promenade des Anglais. Architecte(s) / Maître(s) d'œuvre : Martin & Palmero, Victor Martin, Charles Palmero, Sébastien-Marcel Biasini. Le comte et la comtesse Starzynski commandent cette villa à l'architecte Biasini après une demande formulée en 1873. Ce dernier conçoit une bâtisse élevée sur rez-de-chaussée et un étage, dans un élégant style néo-classique, en retrait de la promenade des Anglais. La villa sera surélevée de trois niveaux et divisée en appartements à la suite d'une demande d'Émile Buffon en 1925, sous la direction des architectes Victor Martin et Charles Palmero. Style néo-classique avec une décroissance des baies et deux avant-corps latéraux. De fins garde-corps en ferronnerie viennent ponctuer les baies. Les brisis des avant-corps latéraux de la façade principale sont couverts d'ardoise. Les avants-corps bénéficient de niches sommées de coquilles déployées présentant une statue posée sur piédestal, ou de larges stucs à décors de rinceaux autour d'un médaillon circulaire. Les balcons sont portés par de grandes consoles à collier de guirlandes, voire de couronnes de feuilles enchevêtrées
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