La Brigue, la chapelle Notre-Dame-des-Fontaines, Fontan, les deux hameaux de Bergue, le hameau de Granile, Tende, Saorge, la chapelle Notre-Dame-des-Grâces, Piène-Haute.
Pont du coq (XVe) est une construction d'origine incertaine. Par sa position, à l'écart du village et de toute voie de communication (présente ou passée), il est possible que ce pont fut conçu plus comme œuvre monumentale et commémorative que comme pont de passage. Diverses légendes villageoises (parfois des contes pour enfants) racontent l'histoire de ce pont, mais aucun document aux archives n'atteste exactement de son origine.
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Vallée de La Roya
Pont du Coq.
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Vallée de La Roya
Pont du Coq.
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Vallée de La Roya
Pont du Coq
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Vallée de La Roya
Pont du Coq.
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La Brigue
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La Brigue
A droite de la Chapelle Saint Michel se trouve la maison du Comte Marco del'Alberti della Briga. Elle date de la fin du 19ème siècle, cette construction est un mélange de styles.
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La Brigue
La chapelle Saint-Michel. Petite chapelle baroque octogonale (dont seulement 6 cotés sont égaux), elle fut construite en 1700 grâce à la générosité de l'abbé Spinelli et fut pendant longtemps réservée aux résidents de l'ancien hospice.
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La Brigue
Extérieur de la chapelle Saint-Michel. 11e s. Brica est cité. Appartenance au comté de Vintimille. Seigneurie des Lascaris-Vintimille dont les seigneurs forment une branche distincte de celle de Tende.
1388. Les Brigasques rendent hommage aux comtes de Provence.
1406. Les Brigasques rendent hommage aux comtes de Savoie.
1794. Intégration dans le département des Alpes-Maritimes jusqu’à la fin du 1er Empire.
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La Brigue
Chapelle des Pénitents blancs « d'En-Haut » ou de l'Annonciation. La Brigue portait le nom italien de Briga Marittima (tournée vers la Méditerranée) avec le hameau de Morignolo par opposition au hameau de Briga Alta tourné vers le Piémont.
1860. La Brigue reste piémontaise pour des raisons stratégiques.
Le territoire ne fait pas partie des territoires du comté de Nice qui font retour à la France malgré un vote massif en faveur de la France.
1928. Création de la ligne ferroviaire.
1947. Rattachement à la France par plébiscite.
La commune perd alors 4 hameaux : Carnino – Upega – Piaggia – Realdo.
1979. Remise en service de la voie ferrée qui avait été détruite par les bombardements de la Seconde Guerre Mondiale.
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La Brigue
La collégiale Saint-Martin et son clocher lombard. Elle doit son nom à saint Martin de Tours qui serait venu prêcher à la Brigue. La façade est décorée de bandes alternées de deux tons ocre jaune. L'occulus est daté de 1578. Il est encadré par St pierre et St Paul. Au-dessous, St Martin.
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La Brigue
La collégiale Saint-Martin est l'église principale du village où se célèbrent les messes du dimanche. De construction romane, elle fut démolie à la fin du XIVe siècle (peut-être à la suite d'une inondation ou d'un incendie) et entièrement rebâtie en style roman lombard26. Mais l'édifice médiéval fut entièrement « baroquisé » au XVIIe siècle et avant même cette date, il avait recueilli maints retables et tableaux de la Renaissance niçoise. Telle qu'elle est, Saint-Martin présente un des plus beaux décors renaissants et baroques de la région. Elle abrite en particulier une Nativité de Louis Bréa, une Assomption du même (panneau d'un retable perdu), l'extraordinaire « Retable du martyre de saint Elme » (XVIe siècle), la belle « Notre-Dame des Neiges » de Fuseri insérée dans un cadre baroque exubérant, enfin (entre beaucoup d'autres richesses) un orgue monumental du XIXe siècle de fabrication piémontaise (Frères Lingiardi)2
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La Brigue
Au-dessus du portail principal, le linteau est frappé du monogramme du Christ « IHS », et des armes de Savoie. C'est un morceau d'architecture Renaissance antiquisante, peu représentée dans les Alpes-Maritimes, avec pilastres superposés, chapiteaux à feuillages, têtes d'angelots, arcs en plein cintre, réalisés en marbre ou en travertin blanc. Il porte la date du 11 mars 1576 et une inscription traduite par : À Dieu et au chef de l'Église nous qui ne sommes rien ici bas offrons nos dons et notre reconnaissance éternelle.
Ne pas voir la présence de Dieu équivaut à ne rien posséder sur la terr.e Des linteaux armoriés des XVe et XVIe siècles décorent de nombreuses entrées de maison brigasques. On y retrouve des sculptures en bas-relief, parfois accompagnées de textes aussi en bas-relief ou incisés dans la pierre. Les linteaux de La Brigue peuvent être répartis en trois grandes familles : les linteaux décorés de motifs religieux (chrisme, INRI, Agnus Dei, IHS, etc.), ceux décorés d'armoiries et d'initiales des familles les ayant fait poser, et enfin ceux portant des phrases d'ordre moral ou religieux. Parfois les trois styles cohabitent sur un même linteau.
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La Brigue
La collégiale Saint-Martin. L'église est construite suivant un plan basilical. Seul le vaisseau central est fermé par une abside à cinq pans voûtée en cul-de-four.
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La Brigue
La collégiale Saint-Martin. Le chœur ne possède aucun élément de style gothique. Son architecture est caractéristique de l'architecture baroque niçoise.
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La Brigue
La collégiale Saint-Martin.
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La Brigue
La collégiale Saint-Martin. 1530. Triptyque de Sainte-Marthe avec prédelle montrant l’arrivée de la sainte à Marseille et sa rencontre avec la Tarasque. Le costume de Madeleine et des détails de la prédelle permettent de dater l'œuvre autour de 1530.
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La Brigue
La collégiale Saint-Martin. Martyre de saint Elme ou Erasme : ses entrailles sont enroulées autour d'un treuil (XVIe siècle).
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La Brigue
La collégiale Saint-Martin. Saint Michel avec Saint Dominique et sainte Agathe à gauche et, à droite, sainte Apolline (?) et Sainte Catherine de Sienne.
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La Brigue
La collégiale Saint-Martin. Panneau de la Nativité, avec saint Joseph et Marie adorant l'Enfant. Au-dessus un ange annonce la naissance aux bergers. En bas, à gauche, le donateur en costume de style Louis XII. Les peintures sont attribuées à Louis Bréa. Elles ont été placées dans un retable daté de 1710. Le donateur permet de dater l'œuvre autour de 1510.
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La Brigue
La collégiale Saint-Martin. La Vierge, entourée par ses Mystères.
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La Brigue
La collégiale Saint-Martin.
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La Brigue
La collégiale Saint-Martin.
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La Brigue
La collégiale Saint-Martin. Retable de Notre-Dame-des-Neiges, entre saint Nicolas et saint Louis de Toulouse dans un cadre en serlienne. L'œuvre a été réalisé en 1507 par Sébastien Fuseri. Elle a été commanditée par Petrino Lascaris, seigneur de La Brigue.
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La Brigue
La Brigue. Chapelle des Pénitents blancs « d'En-Bas » ou de l'Assomption, à côté de la collégiale Saint-Martin.
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La Brigue
Les initiales IHS signifiant «Jésus Sauveur des Hommes», encadrés d'une église au clocher de style gothique alpin, et d'arbres. Ce linteau a été réemployé dans la façade lors de sa transformation en 1888. Ce bâtiment, ancien presbytère serait l’ancienne succursale des Capucins de Tende. Le schiste noir exploité dans la région de Realdo (autrefois brigasque) et le schiste vert de Tende sont les matériaux utilisés pour la fabrication de ces linteaux.
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La Brigue
Linteau daté de 1476, no 24 rue Arnaldi. . Il porte cette inscription dont le début de chaque phrase est indiqué par une main : « Si tu dois agir, agis prudemment et considère ta fin, car tu n'auras l'indulgence qu'à mesure de ce que tu auras donné. » Ce texte est inspiré des Évangiles et le décor reflète l’influence des enluminures.
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La Brigue
Linteau, n°22 rue Bernardin Alberti. Il représente l'agneau pascal entre deux anges. Remarquez les détails minutieusement sculptés : la laine, les plumes des ailes et les cordelières des anges. Ce linteau date de la 2ème moitié du 15ème siècle. Il pourrait s'agir de l'ancienne maison coloniale d'un prévôt.
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La Brigue
N°7 de la rue de La République . Sur le linteau, on peut voir un agneau pascal rehaussé par une couronne torsadée datant de 1477. Il est inscrit : « la mesure c'est l'ordre ».
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La Brigue
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La Brigue
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La Brigue
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La Brigue
Rue du Ghetto
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La Brigue
Chassés par les rois de France, les juifs se sont installés à Nice au 13ème siècle. Les Ducs de Savoie les appréciaient pour leur qualité de médecin, mais aussi parce qu'ils avaient le droit de vendre et échanger argent et bijoux. S'intéressant très vite aux foires de La Brigue où les transactions nécessitant des opérations de change étaient très nombreuses, ils s'installèrent peu à peu au village. Afin d'éviter entre les deux religions des « rapprochements maudits », les juifs furent confinés dans un quartier spécial (la rue du ghetto), isolés du coucher du soleil jusqu'à l'aube.
L'Edit de 1430 interdit à l'égard des juifs toute forme de violence. Malgré quelques périodes difficiles, la communauté juive représenta à La Brigue et dans tous les Etats de Savoie une force très importante pendant plusieurs siècles.
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La Brigue
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La Brigue
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La Brigue
Place du Rattachement (1860-1945-1947). Anciennement appelée Place Vieille, c'était la place principale de La Brigue où se déroulaient marchés et foires jusqu'en 1851.
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La Brigue
Le lavoir et la fontaine vieille. Cette dernière fut reconstruite en 1741. Au-dessus d'elle, la reproduction d'une peinture sur ardoise représentant la Sainte Famille. L'originale date du 17ème siècle.
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La Brigue
La Cà d'arbinée. Ce mot signifie « maison des abeilles » en brigasque et désigne un enclos qui protégeait les ruches des voleurs, intempéries ou encore des prédateurs. C'est une construction typique à la Haute Roya.
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La Brigue
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La Brigue
Le château Lascaris XVe siècle domine le village par sa tour, seul élément encore intègre de ce bâtiment aujourd'hui en ruine. Le château, pas sa structure médiévale complexe dont restent quelques murs des salons de noblesse (aujourd'hui pour la plupart reconvertis en jardins potagers) et les traces du pont-levis, témoigne de la puissance des seigneurs médiévaux de La Brigue issus de l'illustre famille Lascaris.
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La Brigue
Le château Lascaris En 1369, les Lascaris de Tende et les Lascaris de La Brigue se séparent. Les premiers souhaitent rester rattachés au Comté de Nice tandis que les Brigasques se sentent plus proches des intérêts de Savoie. Une demeure leur est donc nécessaire : Débute alors la construction du château de La Brigue.
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La Brigue
Le château Lascaris.
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La Brigue
Le château Lascaris
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La Brigue
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La Brigue
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La Brigue
Oeufs de batraciens.
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Notre-Dame-des-Fontaines
L'origine autant historique que religieuse de ce sanctuaire de prière de l'église catholique italienne trouve ses racines au XIIIe siècle dans l'intervention de Eudoxie Lascaris de Vintimille, comtesse de Castellar ed Tenda, dite Eudoxie de Tende, faisant suite à une période de catastrophes naturelles (tremblement de terre, tornade).
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Notre-Dame-des-Fontaines
Après que les phénomènes climatiques se furent arrêtés, sauvant ainsi les survivants, les sources d'eau jaillissent de nouveau. C'est cette victoire de la vie sur la mort, des rivières qui ruissellent de nouveau après la sécheresse, qui donne son nom à la chapelle : "Notre-Dame des Madones des fontaines", puis "Notre-Dame des fontaines. Le pèlerinage vers le lieu saint est attesté et reconnu par l'évèché et le diocèse en 1375. Au XVe siècle, à la fin du Moyen Âge, la maison des Ducs de Savoie fait réaliser en acte pieux par les artistes peintres de sa cour une série de fresques liturgiques. L'importance historique et la qualité de son décor peint sur ses murs par Giovanni Canavesio et Giovanni Baleison l'ont fait surnommer la « chapelle Sixtine des Alpes ».
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Notre-Dame-des-Fontaines
Les peintures du chœur, ainsi que celles de la voûte réalisées à la fresque, sont attribuées à Giovanni Baleison. Jean Canavesio réalisa, à la détrempe, l'arc triomphal et la nef.
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Notre-Dame-des-Fontaines
Pour l’arc triomphal, Jean Canavesio s’inspira du texte apocryphe du pseudo Matthieu pour raconter la vie de Marie. En bas, à gauche, et dans les sens des aiguilles d'une montre : Le Massacre des Innocents, l'Adoration des Mages, la Nativité de Jésus, la Nativité de Marie, la Présentation de Marie au temple et le Mariage de Marie,avec l'Annonciation en dessous, la Visitation, la Circoncision, la Fuite en Egypte et la Présentation de Jésus au Temple.
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Notre-Dame-des-Fontaines
Le Massacre des Innocents, l'Adoration des Mages, la Nativité de Jésus.
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Notre-Dame-des-Fontaines
Le Massacre des Innocents, l'Adoration des Mages.
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Notre-Dame-des-Fontaines
A gauche, la Nativité de Jésus, la Nativité de Marie. A droite, la Visitation, la Circoncision. Au centre : la Présentation de Marie au temple, le Mariage de Marie, l'Annonciation en dessous, à gauche, l'ange, à droite, Marie. Peintures du chevet : l'Assomption de Marie. Sur la voûte, les 4 évangélistes.
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Notre-Dame-des-Fontaines
De haut en bas : la Visitation, la Circoncision, la Fuite en Egypte et la Présentation de Jésus au Temple.
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Notre-Dame-des-Fontaines
Peintures du chevet : en haut, l'Assomption de Marie, en dessous, à gauche, Incrédulité de Thomas, à droite, Visite au tombeau. Statue, Vierge à l'Enfant, XVIIIe, bois doré.
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Notre-Dame-des-Fontaines
Peintures du chevet : en haut, l'Assomption de Marie, en dessous, à gauche, l'Incrédulité de Thomas, à droite, la Visite au tombeau. Sur le mur de gauche, St Jean et Marie et, au-dessus, l'Annonciation ? Sur le mur de droite, Marie présentée par Jésus, la Dormition de Marie, ses Funérailles. Sur la voûte, les 4 évangélistes. Statue : Vierge à l'Enfant, XVIIIe, bois doré.
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Notre-Dame-des-Fontaines
Sur la voûte, les 4 évangélistes : au-dessus de l'Assomption de Marie, Saint Jean avec l'aigle, puis, à droite, saint Luc avec le taureau, Saint Marc avec le lion et saint Mathieu avec l'homme. A droite les Funérailles de Marie.
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Notre-Dame-des-Fontaines
Mur de droite, au registre supérieur : Entrée à Jérusalem, La Cène, le Lavement des pieds des disciples. Au registre inférieur : Jésus devant Caïphe, la Flagellation, le Reniement de Pierre.
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Notre-Dame-des-Fontaines
Mur de droite, au registre supérieur : Entrée à Jérusalem, La Cène. Au registre inférieur : Jésus devant Caïphe, la Flagellation.
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Notre-Dame-des-Fontaines
En haut, le Lavement des pieds des disciples, la Trahison de Judas. En bas, le Reniement de Pierre, Jésus devant Pilate.
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Notre-Dame-des-Fontaines
En haut, la Trahison de Judas, l'Agonie au Jardin des Oliviers, l'Arrestation de Jésus. En bas, Jésus devant Pilate, le Outrages par les soldats, Jésus est remis à Hérode.
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Notre-Dame-des-Fontaines
L'Agonie au Jardin des Oliviers, l'Arrestation de Jésus, avec le baiser de Judas. En bas, les Outrages par les soldats, Jésus est remis à Hérode.
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Notre-Dame-des-Fontaines
L'Agonie au Jardin des Oliviers, l'Arrestation de Jésus, avec le baiser de Judas, Jésus devant Anne, le Grand Prêtre. En bas, les Outrages par les soldats, Jésus est remis à Hérode, Jésus humilié par Hérode.
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Notre-Dame-des-Fontaines
Mur de gauche. En haut, Le Couronnement d'Epines, Ecce Homo. En bas, Jésus devant Caïphe, le Portement de la Croix.
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Notre-Dame-des-Fontaines
En haut, le Remord de Judas. En bas, la Mise en Croix. Judas pendu. La crucifixion.
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Notre-Dame-des-Fontaines
En haut, le Remord de Judas. En bas, la Mise en Croix. Judas pendu avec un démon hideux qui extrait l'âme de Judas.
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Notre-Dame-des-Fontaines
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Notre-Dame-des-Fontaines
Sous la scène de la Crucifixion, le cartouche donne la date de 1492 pour la fin de la réalisation des fresques de la Passion du Christ par Canavesio.
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Notre-Dame-des-Fontaines
Le cavalier est le comte Honoré Lascaris. En bas, les soldats se disputent aux dés la tunique de Jésus. Au pied de la croix, Marie Madeleine. A gauche, Marie entourée des trois Marie et de Jean. Le centurion Longin perce le flanc de Jésus avec sa lance, tandis qu'un autre présente l'èponge imbibée de vinaigre. Derrière, les deux larrons. Au dessus de la croix, le soleil et la lune.
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Notre-Dame-des-Fontaines
En haut, la descente de la Croix. En bas, la Résurrection du Christ, avec les soldats endormis.
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Notre-Dame-des-Fontaines
Au registre supérieur : La descente de la Croix, La mise au tombeau. Au registre inférieur : La Résurrection du Christ, La descente aux Enfers.
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Notre-Dame-des-Fontaines
La fresque du Jugement dernier se trouvant sur le mur occidental a dû être réalisée après celle de la Passion.
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Notre-Dame-des-Fontaines
Au centre, le Christ-Juge, entouré par les 12 Apôtres (à gauche, sts Simon, Matthieu, Thaddée, André, Paul et Pierre), à genoux, de part et d'autre, la Vierge et saint Jean-Baptiste intercédant, en dessous, saint Michel Archange, arbitre. À la droite du Christ-Juge, les Élus, à sa gauche, les damnés. En haut, à droite : Salomon, Noé, Eve et Adam. Au-dessous, Abraham et les Prophètes, puis les saints et l'Arbre de l'Immortalié. Derrière les tours, ste Apolline avec la tenaille, ste Marthe, ste Véronique, ste Philomène et, devant, ste Catherine d'Alexandrie et Marie Madeleine.
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Notre-Dame-des-Fontaines
Les apôtres : sts Jean, Jacques,Thomas, Jacques, Philippe et Barthélémy. Les damnés précipités dans le Léviathan.
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Notre-Dame-des-Fontaines
Convocation au jugement. Résurrection à l'appel des anges.
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Notre-Dame-des-Fontaines
Monstre dévorant les usuriers et les voleurs. En bas, les calomniateurs et les parjures.
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Notre-Dame-des-Fontaines
Décoration de la voûte de la nef : Couronnement de la Vierge.
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Notre-Dame-des-Fontaines
Décoration de la voûte de la nef.
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Notre-Dame-des-Fontaines
Plusieurs petites sources se rejoignent comme un ruisseau juste en dessous du sanctuaire de Notre-Dame des Fontaines.
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Notre-Dame-des-Fontaines
Plusieurs petites sources se rejoignent comme un ruisseau juste en dessous du sanctuaire de Notre-Dame des Fontaines.
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Fontan
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Fontan
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Fontan
L'église Notre-Dame-de-la-Visitation a été surélevée au XVIIIe siècle et on a ajouté un clocher baroque recouvert de tuiles vernissées.
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Fontan
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Berghe supérieur
Véritables nids d’aigles accrochés à un versant sauvage et escarpé, les deux hameaux de Bergue (ou “Berghe”) dominent de 300 à 400 m le cours de la Roya.
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Berghe inférieur
La rivière La Roya, la route, le chemin de fer et le village.
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Berghe inférieur
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Berghe inférieur
Ligne Nice / Vintimille à Coni (Cuneo) par Breil-sur-Roya, route qui mène au village. Rattachés à Fontan pour former une commune unique en 1870, Bergue Inférieur et Supérieur, adossés à leur adret en balcon au-dessus de la vallée, ne furent desservis par une route audacieuse qu’en 1945.
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Berghe supérieur
Le sentier qui mène au village.
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Berghe supérieur
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Berghe supérieur
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Berghe supérieur
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Berghe supérieur
L’église Notre-Dame de la Merci.
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Berghe supérieur
L’église Notre-Dame de la Merci.
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Berghe supérieur
L’église Notre-Dame de la Merci.
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Berghe supérieur
L’église Notre-Dame de la Merci.
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L’église Notre-Dame de la Merci.
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Berghe supérieur
L’église Notre-Dame de la Merci.
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Berghe supérieur
L’église Notre-Dame de la Merci. Statues de Notre-Dame de la Merci et de Saint Roch.
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Berghe supérieur
L’église Notre-Dame de la Merci.
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Berghe supérieur
L’église Notre-Dame de la Merci.
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Berghe supérieur
L’église Notre-Dame de la Merci. Saint Joseph et des bannières de procession.
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Berghe supérieur
L’église Notre-Dame de la Merci. Bannières de procession
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Berghe supérieur
L’église Notre-Dame de la Merci. St Roch et un franciscain intercèdent pour les damnés auprès de la Vierge.
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Berghe supérieur
L’église Notre-Dame de la Merci. Fonts baptismaux.
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Berghe supérieur
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Berghe supérieur
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Berghe supérieur
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Berghe supérieur
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Berghe inférieur
L’église Notre-Dame du Rosaire.
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Berghe inférieur
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Granges de Pairoret
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Granges de Pairoret
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Granges de Pairoret
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La route qui mène aux villages.
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Granile
Le hameau de Granile fait parti des derniers hameaux désenclavés du département. Il a fallu attendre la seconde moitié du 20 ème siècle pour qu’une route carrossable soit construite entre Saint-Dalmas de Tende et Granile, avant 1971, on n'accédait à Granile que par le chemin muletier.
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Granile
Les toits sont couverts de lauzes
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Granile
Les nombreux balcons sont parfois en bois, parfois munis d’une balustrade de métal forgé.
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Granile
L'église Sainte-Anne.
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Granile
La place de l'église Sainte-Anne offre une belle vue sur la vallée. Edifié dans le style néo classique, l'église a sur sa façade, San Pietro et San Paolo.
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Granile
Le clocher à bulbe.
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Granile
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Granile
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Granile
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Granile
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La gare de Saint-Dalmas-de-Tende
Construite par l’administration ferroviaire italienne, la gare de Saint-Dalmas-de-Tende était la gare frontière de la ligne Nice-Coni, ouverte à la circulation des trains en 1928. Elle est devenue française avec le rattachement de Tende et La Brigue à la France en 1947. Mesurant plus de 120 m de longueur sur 15 m de largeur, elle surprend par ses dimensions particulièrement imposantes, affirmation de la puissance de l’Etat italien. Mais toute monotonie est évitée par l’articulation des volumes : un corps central plus élevé est flanqué de deux longues ailes, animées par d’autres avant-corps. Le tout est recouvert de toits de tuiles, en pavillon ou à deux versants.
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Tende
La tour ronde est un vestige du château, transformée en horloge au XIXe siècle . A coté, un pan de mur du plus haut donjon.
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Tende
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Tende
Clochers de : l'ancienne collégiale Notre-Dame, a chapelle de l'Annonciation, la chapelle de la Miséricorde.
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Tende
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Tende
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Saorge
Au fond, le monastère.
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Saorge
Le monastère. Le Couvent des Franciscains Observantins Réformés ou " Récollets " a été fondé en 1633. En 1639, la commune de Saorge mit à disposition des frères, la chapelle Saint-Bernard. En 1648, pour leur permettre de construire le couvent, elle leur concéda un terrain attenant. En 1661, elle leur attribua une aide financière pour terminer l'église. La construction du couvent s'acheva dans les années qui suivirent. Les bâtiments furent restaurés entre 1760 et 1762 par le maître-maçon luganais calderari qui apporta un complément de décoration à l'église et au cloître.
En 1794, les Franciscains furent chassés par les soldats français qui occupèrent le Couvent. Il fut ensuite affecté à l'Hospice communal puis rendu aux Franciscains en 1824. Ils y demeurèrent jusqu'en 1903, date de promulgation de la loi sur les congrégations. Puis le monument périclita et fut utilisé à des fins diverses : colonie de vacances, occupation par les soldats italiens et allemands durant le conflit de 1939-1945.
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Saorge
Le lavoir du monastère.
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Saorge
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Saorge
De gauche à droite, les clochers de l'église Saint Sauveur, de la Chapelle Saint Jacques et de la Chapelle des Pénitents noirs.
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Saorge
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Saorge
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Saorge
Clocher de l'église Saint Sauveur.
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Saorge
Clocher de l'église Saint Sauveur.
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Saorge
Clocher de la Chapelle chapelle Saint-Claude ou des Pénitents noirs.
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Saorge
Clocher de la Chapelle Saint Jacques ou des pénitents blancs.
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Saorge
Clocher de la Chapelle Saint Jacques ou des pénitents blancs.
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Saorge
Clocher de la Chapelle Saint Jacques ou des pénitents blancs.
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Saorge
L'église Saint-Sauveur.
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Saorge
L'église Saint-Sauveur.
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Saorge
L'église Saint-Sauveur.
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Saorge
L'église Saint-Sauveur. Tableau représentant la Trinité et la Vierge des Sept Douleurs peint par Gaspard Toesca qui est dit il pittore.
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Saorge
L'église Saint-Sauveur. L'autel Saint-Joseph a été fondé en 1639 par Thomas Toesca, avocat. Sur l'autel se trouve l'ancien tabernacle de l'église datant de 1539.
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Saorge
L'église Saint-Sauveur.
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Saorge
L'église Saint-Sauveur. Autel de Saint-Éloi avec le retable et un tableau représentant la Vierge et l'Enfant entre saint Antoine et saint Éloi.
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Saorge
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Saorge
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Vallée du Caïros.
Chapelle Notre-Dame-des-Grâces. La chapelle a été édifiée en 1631 à la suite d'une épidémie de peste.
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Vallée du Caïros.
Chapelle Notre-Dame-des-Grâces
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Vallée du Caïros.
Chapelle Notre-Dame-des-Grâces
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Piene
C’est au VIe siècle que Piene cesse d’être considéré comme un lieu-dit. Édifié par les habitants de la vallée de la Roya pour fur les invasions sarrasines, le château au bout de l’éperon rocheux (pen en est la racine celtique et veut dire sommet) se voit adjoindre petit à petit des maisons habitées par des paysans et des forestiers.
Le château et le village sont alors fortifiés par les seigneurs de Vintimille, village côtier, qui en font la clef de voûte de leur arrière défense.
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Piene
Avec son château qui représentait un obstacle sur la voie commerciale du Piémont à la Méditerranée, Piene a subi tout au long des siècles l’occupation militaire de ses puissants voisins : Royaume de France, Duché de Savoie, Royaume d’Espagne, seigneurs Austro Sardes, comtes de Menton et déjà la puissante famille Grimaldi, seigneurs de Monaco. Le village tel qu’on le découvre sous sa forme actuelle, a été pratiquement reconstruit dans la première partie du XIXe siècle, alors que le château était abandonné depuis longtemps.
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Piene
Le château.
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Piene
Vallée de La Roya, la rivière et la route.
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Piene
La Chapelle Notre-Dame-de-la-Visitation, ou chapelle des Pénitents blancs. Elle date du XVIIe siècle ou plutôt du XIXe siècle selon les Monuments historiques. Tableua de la Visitation.
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Piene
La Chapelle Notre-Dame-de-la-Visitation, ou chapelle des Pénitents blancs. Chandelier d'autel (pyramide d'autel). Les pyramides d'autels sont ornées de volutes et coquilles ajourées, de profil rhomboïde. Le pied est un vase orné de godrons. Elles comportent chacune trois bobèches.
172
Piene
La Chapelle Notre-Dame-de-la-Visitation, ou chapelle des Pénitents blancs.
173
Piene
La Chapelle Notre-Dame-de-la-Visitation, ou chapelle des Pénitents blancs.
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Piene
La Chapelle Notre-Dame-de-la-Visitation, ou chapelle des Pénitents blancs. Croix de procession dont les extrémités sont constituées de motifs lyriformes à palmettes. Rayons lumineux à la croisée. 19e siècle.
175
Piene
Église Saint-Marc. Elle repose sur les fondations d’une chapelle dédiée à sainte Maure, construite en 1422. Le maître autel et les autels latéraux sont décorés de motifs en stucs polychromes par des artistes ligures.
176
Piene
Église Saint-Marc. Retable dédié à saint Marc, entouré de saint Pierre et saint Paul. 1728 Les retables de style baroque sont réalisés pour la plupart au XIXe siècle, avec des colonnes torses, faux marbres et stucs polychromes.
177
Piene
Église Saint-Marc. Retable de la chapelle des Âmes du Purgatoire avec un tableau peint vers 1720 représentant saint Joseph et saint Jean-Baptiste intercédant auprès de la Vierge à l'Enfant pour les âmes du Purgatoire
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Piene
Église Saint-Marc.
179
Piene
Église Saint-Marc.
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Piene
Église Saint-Marc. Retable de la chapelle du Rosaire avec le tableau représentant l'Institution et mystères du Rosaire datant de 1715
181
Piene
Église Saint-Marc. Vierge auxiliatrice La Vierge et l'Enfant sont tous deux couronnés. La Vierge tient dans sa main droite le sceptre royal. 4e quart 19e siècle
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Piene
Église Saint-Marc. Retable de Notre-Dame de Lourdes Autel-tombeau surmonté d'un retable à colonnes torses peintes en faux marbre et flanquées de volutes et d'angelots. 18e siècle, restauré au 19e siècle.
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Sospel
La Bévéra sous le Pont Vieux. Il fut bâti au début du XIIIe siècle sans doute en bois puis reconstruit en pierre en 1522. Les deux arcs ont apparemment été remplacés en 1823 sur lesquelles la reconstruction a été basée. Selon la tradition sa tour centrale aurait servi de poste de péage entre le Piémont et la Méditerranée sur la fameuse Route royale du Sel entre Nice et Turin. Ses deux arches asymétriques permettaient à un système de canalisation d'acheminer l'eau vers les quartiers de la rive gauche.