La Tinée

Le Fort Frassinéa, Saint-Sauveur-sur-Tinée, Roure et Roubion dans la vallée de la Vionène.

<center>Le petit ouvrage de la Frassinéa. </center> Le petit ouvrage de la Frassinéa est une annexe de Rimplas comme celui de Valdeblore, son frère jumeau. Sa mission était de faire barrage à l’intrusion des chars Italiens. Pour cela il est équipé d’un canon antichar de 47 mm à tir rapide. Sa construction a débuté en 1935 et a duré 4 ans. Il est composé de 3 blocs de combat). Une trentaine de soldats était nécessaire à son fonctionnement. Casemate d'infanterie à quatre créneaux.
Le petit ouvrage de la Frassinéa.
Le petit ouvrage de la Frassinéa est une annexe de Rimplas comme celui de Valdeblore, son frère jumeau. Sa mission était de faire barrage à l’intrusion des chars Italiens. Pour cela il est équipé d’un canon antichar de 47 mm à tir rapide. Sa construction a débuté en 1935 et a duré 4 ans. Il est composé de 3 blocs de combat). Une trentaine de soldats était nécessaire à son fonctionnement. Casemate d'infanterie à quatre créneaux.
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<center>Le petit ouvrage de la Frassinéa. </center> Créneau du canon, ici occupé par deux mitrailleuses jumelées, avec au centre la lunette de visée.
Le petit ouvrage de la Frassinéa.
Créneau du canon, ici occupé par deux mitrailleuses jumelées, avec au centre la lunette de visée.
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<center>Le petit ouvrage de la Frassinéa. </center> A droite, créneau de deux mitrailleuses jumelées. A gauche, créneau de FM pour couvrir l'angle mort.
Le petit ouvrage de la Frassinéa.
A droite, créneau de deux mitrailleuses jumelées. A gauche, créneau de FM pour couvrir l'angle mort.
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<center>Le petit ouvrage de la Frassinéa. </center> L’ouvrage n’a jamais servi, la seule offensive italienne dans la région n’a pas franchi le poste avancé d’Isola, situé en amont.
Le petit ouvrage de la Frassinéa.
L’ouvrage n’a jamais servi, la seule offensive italienne dans la région n’a pas franchi le poste avancé d’Isola, situé en amont.
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<center>Le petit ouvrage de la Frassinéa. </center> Cloche d'observation GFM.
Le petit ouvrage de la Frassinéa.
Cloche d'observation GFM.
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<center>Le petit ouvrage de la Frassinéa. </center> L'imposante façade (à contrepente par rapport à la frontière) n'est qu'un mur de soutènement de la montagne relativement friable à cet endroit. La cheminée de hauteur imposante est le tuyau d'échappement des groupes électrogènes ; la cheminée basse, voisine, évacue l'air vicié.
Le petit ouvrage de la Frassinéa.
L'imposante façade (à contrepente par rapport à la frontière) n'est qu'un mur de soutènement de la montagne relativement friable à cet endroit. La cheminée de hauteur imposante est le tuyau d'échappement des groupes électrogènes ; la cheminée basse, voisine, évacue l'air vicié.
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<center>Le petit ouvrage de la Frassinéa. </center> La porte d'entrée, pour hommes et munitions, donne accès à une galerie étroite. Elle est blindée, étanche, et suivie par une autre porte étanche faisant sas. Sous le feu d'un FM, là gauche, a passerelle escamotable franchit un fossé «diamant». Au-dessus l'impact d'un obus lancé par un avion, et sur la façade, trous des impacts.
Le petit ouvrage de la Frassinéa.
La porte d'entrée, pour hommes et munitions, donne accès à une galerie étroite. Elle est blindée, étanche, et suivie par une autre porte étanche faisant sas. Sous le feu d'un FM, là gauche, a passerelle escamotable franchit un fossé «diamant». Au-dessus l'impact d'un obus lancé par un avion, et sur la façade, trous des impacts.
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<center>Le petit ouvrage de la Frassinéa. </center> Une cloche d'observation.
Le petit ouvrage de la Frassinéa.
Une cloche d'observation.
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<center>Le petit ouvrage de la Frassinéa. </center> Passée la porte d'entrée, une galerie conduit aux différentes pièces. Au fond, elle est protégée par un FM de défense intérieure, la prenant en enfilade.
Le petit ouvrage de la Frassinéa.
Passée la porte d'entrée, une galerie conduit aux différentes pièces. Au fond, elle est protégée par un FM de défense intérieure, la prenant en enfilade.
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<center>Le petit ouvrage de la Frassinéa. </center> Les latrines «à la turque» sont sur fosses chimiques à la soude. Comme ces dernières s'engorgent avec des acides, telles les urines, un urinoir est impérativement à utiliser avant de passer dans les cabines.
Le petit ouvrage de la Frassinéa.
Les latrines «à la turque» sont sur fosses chimiques à la soude. Comme ces dernières s'engorgent avec des acides, telles les urines, un urinoir est impérativement à utiliser avant de passer dans les cabines.
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<center>Le petit ouvrage de la Frassinéa. </center> Le poste de garde est classique, simple.
Le petit ouvrage de la Frassinéa.
Le poste de garde est classique, simple.
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<center>Le petit ouvrage de la Frassinéa. </center> Usine électrogène avec deux groupes électrogènes SMIM, une réserve à eau et une réserve à gazole.
Le petit ouvrage de la Frassinéa.
Usine électrogène avec deux groupes électrogènes SMIM, une réserve à eau et une réserve à gazole.
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<center>Le petit ouvrage de la Frassinéa. </center> Un groupe électrogène.
Le petit ouvrage de la Frassinéa.
Un groupe électrogène.
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<center>Le petit ouvrage de la Frassinéa. </center> Sur le mur, sont bien visibles les deux bouteilles vertes d'air comprimé de démarrage des moteurs et la réserve journalière de gazole du groupe n°1 (en haut).
Le petit ouvrage de la Frassinéa.
Sur le mur, sont bien visibles les deux bouteilles vertes d'air comprimé de démarrage des moteurs et la réserve journalière de gazole du groupe n°1 (en haut).
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<center>Le petit ouvrage de la Frassinéa. </center> Au bout de la galerie, créneau du FM.
Le petit ouvrage de la Frassinéa.
Au bout de la galerie, créneau du FM.
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<center>Le petit ouvrage de la Frassinéa. </center> Les FM de défense intérieure sont munis d'un «sac» de récupération des étuis vides (visible sous le FM).
Le petit ouvrage de la Frassinéa.
Les FM de défense intérieure sont munis d'un «sac» de récupération des étuis vides (visible sous le FM).
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<center>Le petit ouvrage de la Frassinéa. </center> Suite de la galerie.
Le petit ouvrage de la Frassinéa.
Suite de la galerie.
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<center>Le petit ouvrage de la Frassinéa. </center> Fressinea est presque construit autour d'une source captée dans le fond de la chambre où un bassin muré, de 500 litres, a été construit et d'où part un tuyau qui alimente les réserves générales. Cette source débite entre 0,5 l/s (en été) et 2 l/s (en hiver), mettant l'équipage largement à l'abri de la pénurie. D'ailleurs, à Fressinea, la ration journalière en eau est réglementairement de 11 litres par homme, contre 8 litres dans la plupart des autres fortifications. Au travers de cette grille, située près du lavabo, on peut voir couler l'eau de la source.
Le petit ouvrage de la Frassinéa.
Fressinea est presque construit autour d'une source captée dans le fond de la chambre où un bassin muré, de 500 litres, a été construit et d'où part un tuyau qui alimente les réserves générales. Cette source débite entre 0,5 l/s (en été) et 2 l/s (en hiver), mettant l'équipage largement à l'abri de la pénurie. D'ailleurs, à Fressinea, la ration journalière en eau est réglementairement de 11 litres par homme, contre 8 litres dans la plupart des autres fortifications. Au travers de cette grille, située près du lavabo, on peut voir couler l'eau de la source.
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<center>Le petit ouvrage de la Frassinéa. </center> Les lavabos sont surmontés d'une réserve journalière d'eau.
Le petit ouvrage de la Frassinéa.
Les lavabos sont surmontés d'une réserve journalière d'eau.
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<center>Le petit ouvrage de la Frassinéa. </center> Les réservoirs sont surélevés par rapport au reste de la fortification afin que l'alimentation des points d'eau se fasse par simple gravité.
Le petit ouvrage de la Frassinéa.
Les réservoirs sont surélevés par rapport au reste de la fortification afin que l'alimentation des points d'eau se fasse par simple gravité.
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<center>Le petit ouvrage de la Frassinéa. </center> Chambre à 20 couchages utilisés par roulement (car les hommes de service n'ont pas besoin de lits).
Le petit ouvrage de la Frassinéa.
Chambre à 20 couchages utilisés par roulement (car les hommes de service n'ont pas besoin de lits).
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<center>Le petit ouvrage de la Frassinéa. </center> Planche à bagages sans crochet porte-fourniment : 7,5 mètre. Table à rabattement : 6,5 mètres
Le petit ouvrage de la Frassinéa.
Planche à bagages sans crochet porte-fourniment : 7,5 mètre. Table à rabattement : 6,5 mètres
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<center>Le petit ouvrage de la Frassinéa. </center> Râtelier d'armes. Mousqutons Berthier.
Le petit ouvrage de la Frassinéa.
Râtelier d'armes. Mousqutons Berthier.
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<center>Le petit ouvrage de la Frassinéa. </center> 2 lits superposés que se partagent, par roulement, les 3 sous/officiers (Il y en a toujours un de service).
Le petit ouvrage de la Frassinéa.
2 lits superposés que se partagent, par roulement, les 3 sous/officiers (Il y en a toujours un de service).
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<center>Le petit ouvrage de la Frassinéa. </center> Réserve classique pour munitions de 47mm et grenades.
Le petit ouvrage de la Frassinéa.
Réserve classique pour munitions de 47mm et grenades.
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<center>Le petit ouvrage de la Frassinéa. </center> Le central téléphonique (CT, près du PC) assure les communications à l'intérieur de la fortification et avec les troupes extérieures.
Le petit ouvrage de la Frassinéa.
Le central téléphonique (CT, près du PC) assure les communications à l'intérieur de la fortification et avec les troupes extérieures.
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<center>Le petit ouvrage de la Frassinéa. </center> Poste de commandement, avec à droite, le périscope.
Le petit ouvrage de la Frassinéa.
Poste de commandement, avec à droite, le périscope.
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<center>Le petit ouvrage de la Frassinéa. </center> Entrée de la casemate active.
Le petit ouvrage de la Frassinéa.
Entrée de la casemate active.
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<center>Le petit ouvrage de la Frassinéa. </center> Au sol, mitrailleuse tchèque. Les gaz toxiques produits par les tirs doivent être rapidement dirigés vers l'extérieur. C'est la raison pour laquelle non seulement la casemate est isolée du reste de la fortification par une porte étanche mais, de plus, elle est mise en surpression (+10Pa pour les casemates à JM et AC47). Et comme les armes sont sur des rotules étanches, grâce à cette surpression les gaz toxique qu'elles produisent sont expulsés à l'extérieur de la fortification, par le canon des armes, à chaque ouverture de culasse.
Le petit ouvrage de la Frassinéa.
Au sol, mitrailleuse tchèque. Les gaz toxiques produits par les tirs doivent être rapidement dirigés vers l'extérieur. C'est la raison pour laquelle non seulement la casemate est isolée du reste de la fortification par une porte étanche mais, de plus, elle est mise en surpression (+10Pa pour les casemates à JM et AC47). Et comme les armes sont sur des rotules étanches, grâce à cette surpression les gaz toxique qu'elles produisent sont expulsés à l'extérieur de la fortification, par le canon des armes, à chaque ouverture de culasse.
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<center>Le petit ouvrage de la Frassinéa. </center> Le canon en position effacée. Le AC47 est le plus classique des antichars de la Ligne Maginot. Contre le mur, casiers à munitions.
Le petit ouvrage de la Frassinéa.
Le canon en position effacée. Le AC47 est le plus classique des antichars de la Ligne Maginot. Contre le mur, casiers à munitions.
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<center>Le petit ouvrage de la Frassinéa. </center> Le canon est remplacé par un JM (mitrailleuses jumelées). Jumelage complet (Support, mitrailleuses avec chargeurs «camembert», collecteur de douilles vides conduites dans le fossé, lunette de visée et, sur la gauche, réservoir à eau de refroidissement des armes). Dans la fortification CORF, les mitrailleuses MAC 31 (ou mitrailleuses Reibel, du nom du colonel qui la fit mettre au point) sont toujours jumelées (par deux sur le même support) ce qui permet de tirer avec l'une pendant que l'autre refroidit et qu'un pourvoyeur la recharge.
Le petit ouvrage de la Frassinéa.
Le canon est remplacé par un JM (mitrailleuses jumelées). Jumelage complet (Support, mitrailleuses avec chargeurs «camembert», collecteur de douilles vides conduites dans le fossé, lunette de visée et, sur la gauche, réservoir à eau de refroidissement des armes). Dans la fortification CORF, les mitrailleuses MAC 31 (ou mitrailleuses Reibel, du nom du colonel qui la fit mettre au point) sont toujours jumelées (par deux sur le même support) ce qui permet de tirer avec l'une pendant que l'autre refroidit et qu'un pourvoyeur la recharge.
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<center>Le petit ouvrage de la Frassinéa. </center> Le FM pour couvrir l'angle mort.
Le petit ouvrage de la Frassinéa.
Le FM pour couvrir l'angle mort.
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<center>Le petit ouvrage de la Frassinéa. </center> Vue d'ensemble de la cuisine. La cuisinière, à charbon, est imposante car elle sert aussi de chaudière pour le chauffage central de la fortification.
Le petit ouvrage de la Frassinéa.
Vue d'ensemble de la cuisine. La cuisinière, à charbon, est imposante car elle sert aussi de chaudière pour le chauffage central de la fortification.
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<center>Le petit ouvrage de la Frassinéa. </center>
Le petit ouvrage de la Frassinéa.
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<center>Le petit ouvrage de la Frassinéa. </center> Goulotte à grenades : système permettant de lâcher des grenades dans les fossés diamants. La cuisine est aussi un lieu de passage vers le créneau de défense de l'entrée et vers le local radio.
Le petit ouvrage de la Frassinéa.
Goulotte à grenades : système permettant de lâcher des grenades dans les fossés diamants. La cuisine est aussi un lieu de passage vers le créneau de défense de l'entrée et vers le local radio.
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<center>Le petit ouvrage de la Frassinéa. </center> Les filtres de neutralisation des gaz de combat.
Le petit ouvrage de la Frassinéa.
Les filtres de neutralisation des gaz de combat.
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<center>Saint-Sauveur-sur-Tinée </center> Chapelle des pénitents blancs. L'édifice est modeste de plan comme d'élévation, correspondant ainsi à l'usage auquel il était dévolu : oratoire de la confrérie laïque des pénitents où se regroupaient les hommes du village pour la célébration d'offices chantés, pour l'organisation de processions et pour la gestion de services collectifs (funérailles et Mont de Piété).
Saint-Sauveur-sur-Tinée
Chapelle des pénitents blancs. L'édifice est modeste de plan comme d'élévation, correspondant ainsi à l'usage auquel il était dévolu : oratoire de la confrérie laïque des pénitents où se regroupaient les hommes du village pour la célébration d'offices chantés, pour l'organisation de processions et pour la gestion de services collectifs (funérailles et Mont de Piété).
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<center>Saint-Sauveur-sur-Tinée </center> Chapelle des pénitents blancs. L'architecture du retable de l'annonciation comporte, sur un triple gradin, deux colonnes à base droite et fût torsadé qu'habillent des rameaux fleuris et des pampres de vigne, flanquées d'ailerons habités d’angelots.
Saint-Sauveur-sur-Tinée
Chapelle des pénitents blancs. L'architecture du retable de l'annonciation comporte, sur un triple gradin, deux colonnes à base droite et fût torsadé qu'habillent des rameaux fleuris et des pampres de vigne, flanquées d'ailerons habités d’angelots.
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<center>Saint-Sauveur-sur-Tinée </center> Chapelle des pénitents blancs. Colonne habillée de rameaux fleuris et de pampres de vigne, flanquée d'ailerons habités d’angelots.
Saint-Sauveur-sur-Tinée
Chapelle des pénitents blancs. Colonne habillée de rameaux fleuris et de pampres de vigne, flanquée d'ailerons habités d’angelots.
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<center>Saint-Sauveur-sur-Tinée </center> Chapelle des pénitents blancs.
Saint-Sauveur-sur-Tinée
Chapelle des pénitents blancs.
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<center>Saint-Sauveur-sur-Tinée </center> Chapelle des pénitents blancs. La toile principaleest divisée en deux niveaux superposés. En partie basse, à gauche, saint Louis de France arbore les insignes de la monarchie (couronne, sceptre et manteau fleurdelisé) ainsi que, parfaitement anachronique, le grand collier de l'Ordre de Saint-Michel fondé deux siècles après sa mort. Raphaël archange accompagne le jeune Tobie qu'il protège du mal symbolisé par le dragon à ses pieds. Saint Barthélemy, à droite, présente le coutelas avec lequel il fut supplicié par écorchement ainsi que le livre de saint Matthieu qui lui aurait servi à évangéliser les Indes. Au registre supérieur, posés sur une nuée, Jean-Baptiste et Jacques le Majeur en pèlerin encadrent la sainte Parentèle associant Marie et sa mère Anne dans l'éducation de Jésus enfant.
Saint-Sauveur-sur-Tinée
Chapelle des pénitents blancs. La toile principaleest divisée en deux niveaux superposés. En partie basse, à gauche, saint Louis de France arbore les insignes de la monarchie (couronne, sceptre et manteau fleurdelisé) ainsi que, parfaitement anachronique, le grand collier de l'Ordre de Saint-Michel fondé deux siècles après sa mort. Raphaël archange accompagne le jeune Tobie qu'il protège du mal symbolisé par le dragon à ses pieds. Saint Barthélemy, à droite, présente le coutelas avec lequel il fut supplicié par écorchement ainsi que le livre de saint Matthieu qui lui aurait servi à évangéliser les Indes. Au registre supérieur, posés sur une nuée, Jean-Baptiste et Jacques le Majeur en pèlerin encadrent la sainte Parentèle associant Marie et sa mère Anne dans l'éducation de Jésus enfant.
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<center>Saint-Sauveur-sur-Tinée </center> Chapelle des pénitents blancs. L'entablement s'orne de rinceaux et porte les départs d'un fronton curviligne interrompu où siègent deux anges. Au centre deux colonnettes cantonnées d'ailerons encadrent une petite toile naïve figurant la Trinité.
Saint-Sauveur-sur-Tinée
Chapelle des pénitents blancs. L'entablement s'orne de rinceaux et porte les départs d'un fronton curviligne interrompu où siègent deux anges. Au centre deux colonnettes cantonnées d'ailerons encadrent une petite toile naïve figurant la Trinité.
42
<center>Saint-Sauveur-sur-Tinée </center> Chapelle des pénitents blancs. À la base de la toile se voient d'un côté le blason et la devise de Jacques Blanchi, et
Saint-Sauveur-sur-Tinée
Chapelle des pénitents blancs. À la base de la toile se voient d'un côté le blason et la devise de Jacques Blanchi, et
43
<center>Saint-Sauveur-sur-Tinée </center> de l'autre la dédicace et la date de 1658.
Saint-Sauveur-sur-Tinée
de l'autre la dédicace et la date de 1658.
44
<center>Saint-Sauveur-sur-Tinée </center> Chapelle des pénitents blancs.
Saint-Sauveur-sur-Tinée
Chapelle des pénitents blancs.
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<center>Saint-Sauveur-sur-Tinée </center> Chapelle des pénitents blancs. Groupe processionnel en carton- pierre figurant la Piéta.
Saint-Sauveur-sur-Tinée
Chapelle des pénitents blancs. Groupe processionnel en carton- pierre figurant la Piéta.
46
<center>Saint-Sauveur-sur-Tinée </center> Chapelle des pénitents blancs. Banc de cérémonie en noyer datant de la première moitié du XVIIIe siècle et portant, sculpté, le blason de la riche famille notable des Ongran.
Saint-Sauveur-sur-Tinée
Chapelle des pénitents blancs. Banc de cérémonie en noyer datant de la première moitié du XVIIIe siècle et portant, sculpté, le blason de la riche famille notable des Ongran.
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<center>Saint-Sauveur-sur-Tinée </center> Chapelle des pénitents blancs. Le blason des Ongran.
Saint-Sauveur-sur-Tinée
Chapelle des pénitents blancs. Le blason des Ongran.
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<center>Saint-Sauveur-sur-Tinée </center> Chapelle des pénitents blancs.
Saint-Sauveur-sur-Tinée
Chapelle des pénitents blancs.
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<center>Saint-Sauveur-sur-Tinée </center> Chapelle des pénitents blancs. Chasubles. La deuxième à partir de la gauche porte les armoiries des Hongran et date de 1765.
Saint-Sauveur-sur-Tinée
Chapelle des pénitents blancs. Chasubles. La deuxième à partir de la gauche porte les armoiries des Hongran et date de 1765.
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<center>Saint-Sauveur-sur-Tinée </center> Chapelle des pénitents blancs. Maquette de la Croix Mariale. =Cette croix, a été réalisée en souvenir de la Mission animée par une équipe de la Communauté du Lion de Juda et de Jeunesse- Lumière, en 1987, d'après une maquette de Paul Pacotto. L'artiste a voulu unir la souffrance de la Vierge Marie à la souffrance de Jésus en intégrant Marie dans les formes de la croix. (Vue de face : Jésus en Croix ; de profil : la statue de la Vierge). Sa hauteur est de 20 mètres, son poids de 4 tonnes.
Saint-Sauveur-sur-Tinée
Chapelle des pénitents blancs. Maquette de la Croix Mariale. =Cette croix, a été réalisée en souvenir de la Mission animée par une équipe de la Communauté du Lion de Juda et de Jeunesse- Lumière, en 1987, d'après une maquette de Paul Pacotto. L'artiste a voulu unir la souffrance de la Vierge Marie à la souffrance de Jésus en intégrant Marie dans les formes de la croix. (Vue de face : Jésus en Croix ; de profil : la statue de la Vierge). Sa hauteur est de 20 mètres, son poids de 4 tonnes.
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<center>Saint-Sauveur-sur-Tinée </center> Chapelle des pénitents blancs.
Saint-Sauveur-sur-Tinée
Chapelle des pénitents blancs.
52
<center>Saint-Sauveur-sur-Tinée </center> Le moulin. Pierre de meule assemblée en tuf.
Saint-Sauveur-sur-Tinée
Le moulin. Pierre de meule assemblée en tuf.
53
<center>Saint-Sauveur-sur-Tinée </center> Le moulin. Le mouvement est assuré par une turbine horizontale, appelée rodet, ou rouet. L'eau, provenant d'une dérivation de la Tinée, sort avec force d'une trompe. Si nécessaire on peut la dévier au moyen d'une planche. Le rouet entraîne l'arbre qui traverse la voûte, tourne librement dans la meule inférieure immobile et se termine par une pointe d'acier qui fixée au centre d'un bras de fer enchâssé dans la meule supérieure fait tourner cette dernière.
Saint-Sauveur-sur-Tinée
Le moulin. Le mouvement est assuré par une turbine horizontale, appelée rodet, ou rouet. L'eau, provenant d'une dérivation de la Tinée, sort avec force d'une trompe. Si nécessaire on peut la dévier au moyen d'une planche. Le rouet entraîne l'arbre qui traverse la voûte, tourne librement dans la meule inférieure immobile et se termine par une pointe d'acier qui fixée au centre d'un bras de fer enchâssé dans la meule supérieure fait tourner cette dernière.
54
<center>Saint-Sauveur-sur-Tinée </center> Le moulin. Les meules et la trémie où on verse les grains.
Saint-Sauveur-sur-Tinée
Le moulin. Les meules et la trémie où on verse les grains.
55
<center>Saint-Sauveur-sur-Tinée </center> Le moulin. Le mouvement est transmis par une courroie au blutoir.
Saint-Sauveur-sur-Tinée
Le moulin. Le mouvement est transmis par une courroie au blutoir.
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<center>Saint-Sauveur-sur-Tinée </center> Le moulin. Le blutoir. Le blutage est l' opération consistant à séparer la farine du son. Le cylindre du blutoir, ou sas, peut être garni de tamis en toiles de maillages différents, du plus serré au plus large. Chaque partie, appelée laize en soie ou en crin, était placée au-dessus d'un compartiment séparé. La mouture est introduite dans le sas en mouvement par sa partie haute, et la farine passe au travers du tamis en fonction de son maillage.
Saint-Sauveur-sur-Tinée
Le moulin. Le blutoir. Le blutage est l' opération consistant à séparer la farine du son. Le cylindre du blutoir, ou sas, peut être garni de tamis en toiles de maillages différents, du plus serré au plus large. Chaque partie, appelée laize en soie ou en crin, était placée au-dessus d'un compartiment séparé. La mouture est introduite dans le sas en mouvement par sa partie haute, et la farine passe au travers du tamis en fonction de son maillage.
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<center>Saint-Sauveur-sur-Tinée </center> Le moulin. La fine fleur de la farine (la flou) était utilisée pour la pâtisserie et en partie pour le pain en mélange avec le semoulou, réservé quant à lui à la fabrication du pain. Le son le plus grossier était destiné à l'alimentation des animaux. En période de disette, le gruau était tamisé et repassait sous la meule afin d'en obtenir davantage. Mais cela donnait une farine moins blanche car une partie de l'enveloppe du grain était broyée.
Saint-Sauveur-sur-Tinée
Le moulin. La fine fleur de la farine (la flou) était utilisée pour la pâtisserie et en partie pour le pain en mélange avec le semoulou, réservé quant à lui à la fabrication du pain. Le son le plus grossier était destiné à l'alimentation des animaux. En période de disette, le gruau était tamisé et repassait sous la meule afin d'en obtenir davantage. Mais cela donnait une farine moins blanche car une partie de l'enveloppe du grain était broyée.
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<center>Saint-Sauveur-sur-Tinée </center> Le moulin. Le trieur. En 1857, Jules Marot, menuisier originaire de Niort, dépose un brevet pour une machine permettant de trier, calibrer les grains et ventiler le son. Le trieur à double effet plus connu sous le nom de tarare est ainsi né.
Saint-Sauveur-sur-Tinée
Le moulin. Le trieur. En 1857, Jules Marot, menuisier originaire de Niort, dépose un brevet pour une machine permettant de trier, calibrer les grains et ventiler le son. Le trieur à double effet plus connu sous le nom de tarare est ainsi né.
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<center>Saint-Sauveur-sur-Tinée </center> Maisons hautes.
Saint-Sauveur-sur-Tinée
Maisons hautes.
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<center>Saint-Sauveur-sur-Tinée </center>
Saint-Sauveur-sur-Tinée
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<center>Saint-Sauveur-sur-Tinée </center> Boutique du XVIIIe.
Saint-Sauveur-sur-Tinée
Boutique du XVIIIe.
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<center>Saint-Sauveur-sur-Tinée </center> Linteau dl'immeuble portant la date de 1774.
Saint-Sauveur-sur-Tinée
Linteau dl'immeuble portant la date de 1774.
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<center>Saint-Sauveur-sur-Tinée </center> Linteau avec un mouton gravé, 1785.
Saint-Sauveur-sur-Tinée
Linteau avec un mouton gravé, 1785.
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<center>Saint-Sauveur-sur-Tinée </center> Un chardon.
Saint-Sauveur-sur-Tinée
Un chardon.
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<center>Saint-Sauveur-sur-Tinée </center> Un peigne et des ciseaux qui indiquent l'échoppe d'un coiffeur.
Saint-Sauveur-sur-Tinée
Un peigne et des ciseaux qui indiquent l'échoppe d'un coiffeur.
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<center>Saint-Sauveur-sur-Tinée </center> L'ancien presbytère se trouve sur la place de l'église.
Saint-Sauveur-sur-Tinée
L'ancien presbytère se trouve sur la place de l'église.
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<center>Saint-Sauveur-sur-Tinée </center> Son superbe portail d'entrée en pierre de taille au linteau daté de 1594 et décoré d'une moulure en accolade dont la pointe porte une petite croix tandis que son chapiteau gauche est gravé des lettres M.B.T.
Saint-Sauveur-sur-Tinée
Son superbe portail d'entrée en pierre de taille au linteau daté de 1594 et décoré d'une moulure en accolade dont la pointe porte une petite croix tandis que son chapiteau gauche est gravé des lettres M.B.T.
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<center>Saint-Sauveur-sur-Tinée </center> Place de l'église.
Saint-Sauveur-sur-Tinée
Place de l'église.
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<center>Saint-Sauveur-sur-Tinée </center> Place de l’église.
Saint-Sauveur-sur-Tinée
Place de l’église.
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<center>Saint-Sauveur-sur-Tinée </center> Le clocher.
Saint-Sauveur-sur-Tinée
Le clocher.
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<center>Saint-Sauveur-sur-Tinée </center> Le clocher constitue certainement la partie la plus ancienne de l'église Saint- Michel.
Saint-Sauveur-sur-Tinée
Le clocher constitue certainement la partie la plus ancienne de l'église Saint- Michel.
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<center>Saint-Sauveur-sur-Tinée </center> Le clocher est avant tout une «tour civique» (équivalent d'un beffroi nordique), accolée à l'église mais indépendante d'elle dans sa structure architectonique tout comme dans son utilisation. Aux angles supérieurs on voit quatre têtes d'animaux, identifiés à des loups, qui semblent contrôler les quatre points cardinaux. Parfois considérés comme de «fausses gargouilles», ces loups ont donné corps à bien des légendes malgré leur présence sur de très nombreux clochers des Alpes méridionales.
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Le clocher est avant tout une «tour civique» (équivalent d'un beffroi nordique), accolée à l'église mais indépendante d'elle dans sa structure architectonique tout comme dans son utilisation. Aux angles supérieurs on voit quatre têtes d'animaux, identifiés à des loups, qui semblent contrôler les quatre points cardinaux. Parfois considérés comme de «fausses gargouilles», ces loups ont donné corps à bien des légendes malgré leur présence sur de très nombreux clochers des Alpes méridionales.
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<center>Saint-Sauveur-sur-Tinée </center> Le clocher est édifié selon le modèle traditionnel des tours quadrangulaires couronnées d'une pyramide et ouvertes sur deux étages de baies campanaires qui se dédoublent parfois.
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Le clocher est édifié selon le modèle traditionnel des tours quadrangulaires couronnées d'une pyramide et ouvertes sur deux étages de baies campanaires qui se dédoublent parfois.
74
<center>Saint-Sauveur-sur-Tinée </center> A la base du clocher, ancienne entrée de l'église. Dans une niche surmontant la porte extérieure d'accès à la sacristie (ancienne chapelle Saint-Joseph) est placée une statue de saint Paul dont l'inscription gothique qui court à sa base apprend qu'elle a été offerte en 1455 par Antoine Mondini. L'œuvre de marbre blanc, exceptionnelle pour cette période dans une région où la peinture est l'art dominant, représente l'apôtre tenant le recueil de ses écrits et le glaive de sa décapitation, supplice réservé aux citoyens romains dont il était.
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A la base du clocher, ancienne entrée de l'église. Dans une niche surmontant la porte extérieure d'accès à la sacristie (ancienne chapelle Saint-Joseph) est placée une statue de saint Paul dont l'inscription gothique qui court à sa base apprend qu'elle a été offerte en 1455 par Antoine Mondini. L'œuvre de marbre blanc, exceptionnelle pour cette période dans une région où la peinture est l'art dominant, représente l'apôtre tenant le recueil de ses écrits et le glaive de sa décapitation, supplice réservé aux citoyens romains dont il était.
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<center>Saint-Sauveur-sur-Tinée </center> Le clocher était un élément de défense fortifié.
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Le clocher était un élément de défense fortifié.
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<center>Saint-Sauveur-sur-Tinée </center> Eglise Saint-Michel Archange. La façade d'entrée se contente de deux pilastres d'angles en maçonnerie sur base de pierre portant une architrave que surmonte un fronton triangulaire doté d'un simple motif stuqué. Le portail s'érige au sommet d'un court emmarchement et présente un motif d'encadrement de pierre à double mouluration lisse, dans le goût rigoureusement classique de la fin du XVIIIe siècle.
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Eglise Saint-Michel Archange. La façade d'entrée se contente de deux pilastres d'angles en maçonnerie sur base de pierre portant une architrave que surmonte un fronton triangulaire doté d'un simple motif stuqué. Le portail s'érige au sommet d'un court emmarchement et présente un motif d'encadrement de pierre à double mouluration lisse, dans le goût rigoureusement classique de la fin du XVIIIe siècle.
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Saint-Sauveur-sur-Tinée <br>Eglise Saint-Michel Archange. Une première construction de style gothique (XIIIe - XVe s.) a donné la travée de chœur voûtée en croisée d'ogives dont les arcs retombent sur des culots grossièrement sculptés de têtes humaines et animales. Le mur Sud est percé d'une fenêtre géminée sobre et élégante. Cette travée se prolonge par un chevet plat, rehaussé de quelques marches et rétréci par des pilastres saillant et un arc de chœur en plein cintre.
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Eglise Saint-Michel Archange. Une première construction de style gothique (XIIIe - XVe s.) a donné la travée de chœur voûtée en croisée d'ogives dont les arcs retombent sur des culots grossièrement sculptés de têtes humaines et animales. Le mur Sud est percé d'une fenêtre géminée sobre et élégante. Cette travée se prolonge par un chevet plat, rehaussé de quelques marches et rétréci par des pilastres saillant et un arc de chœur en plein cintre.
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Saint-Sauveur-sur-Tinée <br>Eglise Saint-Michel Archange. Les arcs retombent sur des culots grossièrement sculptés de têtes humaines et animales.
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Eglise Saint-Michel Archange. Les arcs retombent sur des culots grossièrement sculptés de têtes humaines et animales.
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Saint-Sauveur-sur-Tinée <br>Eglise Saint-Michel Archange. Les arcs retombent sur des culots grossièrement sculptés de têtes humaines et animales.
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Eglise Saint-Michel Archange. Les arcs retombent sur des culots grossièrement sculptés de têtes humaines et animales.
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Saint-Sauveur-sur-Tinée <br>Eglise Saint-Michel Archange. A l'Est (à gauche) de la travée de chœur l'ancienne chapelle Saint-Joseph aujourd'hui fermée par une grille de fer forgé et transformée en sacristie. Cette construction, en son état actuel, semble contemporaine de l'agrandissement de la nef (XVIIe s.)
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Eglise Saint-Michel Archange. A l'Est (à gauche) de la travée de chœur l'ancienne chapelle Saint-Joseph aujourd'hui fermée par une grille de fer forgé et transformée en sacristie. Cette construction, en son état actuel, semble contemporaine de l'agrandissement de la nef (XVIIe s.)
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Saint-Sauveur-sur-Tinée <br>Polyptique de la Transfiguration, Guillaume Planeta, 1583. Peint sur panneaux de bois et offrant un compartimentage devenu archaïque, le retable de Guillaume Planeta est certainement l'un des derniers exemples de la peinture dite «primitive» dans les vallées niçoises.
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Polyptique de la Transfiguration, Guillaume Planeta, 1583. Peint sur panneaux de bois et offrant un compartimentage devenu archaïque, le retable de Guillaume Planeta est certainement l'un des derniers exemples de la peinture dite «primitive» dans les vallées niçoises.
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Saint-Sauveur-sur-Tinée <br>Polyptique de la Transfiguration, Guillaume Planeta, 1583. L'ordonnance superpose deux registres séparés par une architrave et compartimentés en trois panneaux qu'isolent des colonnes cannelées. À la base la prédelle conserve cette partition horizontale tandis qu'au couronnement un unique panneau est flanqué d'ailerons à double volute.
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Polyptique de la Transfiguration, Guillaume Planeta, 1583. L'ordonnance superpose deux registres séparés par une architrave et compartimentés en trois panneaux qu'isolent des colonnes cannelées. À la base la prédelle conserve cette partition horizontale tandis qu'au couronnement un unique panneau est flanqué d'ailerons à double volute.
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Saint-Sauveur-sur-Tinée <br>Polyptique de la Transfiguration, Guillaume Planeta, 1583. La prédelle montre, en position centrale, le Christ mort déploré par la Vierge et Marie-Madeleine assistées des saints Pierre et Jean.
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Polyptique de la Transfiguration, Guillaume Planeta, 1583. La prédelle montre, en position centrale, le Christ mort déploré par la Vierge et Marie-Madeleine assistées des saints Pierre et Jean.
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Saint-Sauveur-sur-Tinée <br>Polyptique de la Transfiguration, Guillaume Planeta, 1583. Sur les bases des colonnes et dans les bandes latérales se voient les autres apôtres : Simon, Jacques le Majeur, Philippe, un personnage effacé qui devrait être Matthias, André, Jacques le Mineur, Thomas, Barthélemy, Matthieu, Thaddée. Outre leur nom inscrit, certains sont identifiables par un attribut : clefs de Pierre, coutelas de Barthélemy, croix d'André, hache de Simon le Zélote (alors qu'il fut découpé à la scie). Détail amusant : les deux Jacques sont représentés avec le bourdon (bâton de marche) du pèlerin, alors que seul Jacques le Majeur est honoré à Compostelle.
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Polyptique de la Transfiguration, Guillaume Planeta, 1583. Sur les bases des colonnes et dans les bandes latérales se voient les autres apôtres : Simon, Jacques le Majeur, Philippe, un personnage effacé qui devrait être Matthias, André, Jacques le Mineur, Thomas, Barthélemy, Matthieu, Thaddée. Outre leur nom inscrit, certains sont identifiables par un attribut : clefs de Pierre, coutelas de Barthélemy, croix d'André, hache de Simon le Zélote (alors qu'il fut découpé à la scie). Détail amusant : les deux Jacques sont représentés avec le bourdon (bâton de marche) du pèlerin, alors que seul Jacques le Majeur est honoré à Compostelle.
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Saint-Sauveur-sur-Tinée <br>Polyptique de la Transfiguration, Guillaume Planeta, 1583. Le registre principal présente, de part et d'autre de la niche centrale, les images de sainte Élisabeth accompagnée de son jeune fils Jean-Baptiste et sainte Anne avec Marie enfant. À la base de ces panneaux se trouvent l'inscription dédicatoire et la signature du peintre.
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Polyptique de la Transfiguration, Guillaume Planeta, 1583. Le registre principal présente, de part et d'autre de la niche centrale, les images de sainte Élisabeth accompagnée de son jeune fils Jean-Baptiste et sainte Anne avec Marie enfant. À la base de ces panneaux se trouvent l'inscription dédicatoire et la signature du peintre.
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Saint-Sauveur-sur-Tinée <br>Polyptique de la Transfiguration, Guillaume Planeta, 1583. Sainte Élisabeth accompagnée de son jeune fils Jean-Baptiste.
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Polyptique de la Transfiguration, Guillaume Planeta, 1583. Sainte Élisabeth accompagnée de son jeune fils Jean-Baptiste.
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Saint-Sauveur-sur-Tinée <br>Polyptique de la Transfiguration, Guillaume Planeta, 1583. Vierge à l'Enfant.
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Polyptique de la Transfiguration, Guillaume Planeta, 1583. Vierge à l'Enfant.
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Saint-Sauveur-sur-Tinée <br>Polyptique de la Transfiguration, Guillaume Planeta, 1583. Sainte Anne avec Marie enfant.
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Polyptique de la Transfiguration, Guillaume Planeta, 1583. Sainte Anne avec Marie enfant.
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Saint-Sauveur-sur-Tinée <br>Polyptique de la Transfiguration, Guillaume Planeta, 1583. Le registre supérieur est dédié à la Transfiguration du Christ flanqué du prophète Élie, dont la tradition biblique affirmait qu'il réapparaîtrait au moment de la venue du Messie, et de Moïse présentant les Tables de la Loi où sont gravés les dix commandements de l'Ancienne Alliance. Le panneau de gauche montre saint Antoine abbé portant son Tau et accompagné du petit cochon emblématique de l'ordre hospitalier des Antonites. À droite, figure saint Blaise tenant en main le peigne à carder avec lequel il fut supplicié.
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Polyptique de la Transfiguration, Guillaume Planeta, 1583. Le registre supérieur est dédié à la Transfiguration du Christ flanqué du prophète Élie, dont la tradition biblique affirmait qu'il réapparaîtrait au moment de la venue du Messie, et de Moïse présentant les Tables de la Loi où sont gravés les dix commandements de l'Ancienne Alliance. Le panneau de gauche montre saint Antoine abbé portant son Tau et accompagné du petit cochon emblématique de l'ordre hospitalier des Antonites. À droite, figure saint Blaise tenant en main le peigne à carder avec lequel il fut supplicié.
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Saint-Sauveur-sur-Tinée <br>Polyptique de la Transfiguration, Guillaume Planeta, 1583. L’élévation du retable se termine par l'image assez conventionnelle d'un Père éternel accompagné de séraphins.
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Polyptique de la Transfiguration, Guillaume Planeta, 1583. L’élévation du retable se termine par l'image assez conventionnelle d'un Père éternel accompagné de séraphins.
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Saint-Sauveur-sur-Tinée <br>Polyptique de la Transfiguration, Guillaume Planeta, 1583.
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Polyptique de la Transfiguration, Guillaume Planeta, 1583.
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Saint-Sauveur-sur-Tinée <br>Polyptique de la Transfiguration, Guillaume Planeta, 1583.
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Polyptique de la Transfiguration, Guillaume Planeta, 1583.
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Saint-Sauveur-sur-Tinée <br>Polyptique de la Transfiguration, Guillaume Planeta, 1583.
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Polyptique de la Transfiguration, Guillaume Planeta, 1583.
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Saint-Sauveur-sur-Tinée <br>Eglise Saint-Michel Archange. Retable de Saint- Pancrace, 1744. Saint Pancrace en position centrale, est encadré par saint Antoine de Padoue et saint Michel surmontés par une Vierge immaculée entourée d'une nuée peuplée de séraphins et d’anges musiciens. Comme souvent rien ne permet d'expliquer l'association des trois saints sur cette toile : un théologien et prédicateur franciscain, un jeune chrétien martyrisé à 14 ans et l'archange vainqueur du démon, son unique représentation d'ailleurs dans une église à laquelle il donne pourtant son nom moderne.
Saint-Sauveur-sur-Tinée
Eglise Saint-Michel Archange. Retable de Saint- Pancrace, 1744. Saint Pancrace en position centrale, est encadré par saint Antoine de Padoue et saint Michel surmontés par une Vierge immaculée entourée d'une nuée peuplée de séraphins et d’anges musiciens. Comme souvent rien ne permet d'expliquer l'association des trois saints sur cette toile : un théologien et prédicateur franciscain, un jeune chrétien martyrisé à 14 ans et l'archange vainqueur du démon, son unique représentation d'ailleurs dans une église à laquelle il donne pourtant son nom moderne.
95
Saint-Sauveur-sur-Tinée <br>Le retable se complète par un bel encadrement de bois sculpté de rinceaux dorés sur fond gris bleuté.
Saint-Sauveur-sur-Tinée
Le retable se complète par un bel encadrement de bois sculpté de rinceaux dorés sur fond gris bleuté.
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<center>Saint-Sauveur-sur-Tinée </center> L'encadrement s'interrompt au sommet pour accueillir un médaillon daté de 1744, figurant une Vierge de Douleur au cœur percé d'une dague, entouré d'un double rameau fleuri, porté par un séraphin et flanqué de deux angelots.
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L'encadrement s'interrompt au sommet pour accueillir un médaillon daté de 1744, figurant une Vierge de Douleur au cœur percé d'une dague, entouré d'un double rameau fleuri, porté par un séraphin et flanqué de deux angelots.
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Saint-Sauveur-sur-Tinée <br>Eglise Saint-Michel Archange. Le retable des Âmes du Purgatoire est baigné d'une lumière de ténèbres. La Vierge à l'Enfant, vénérée par sainte Catherine de Sienne et assistée de séraphins, étend sa protection vers les pêcheurs que deux anges extraient des flammes purificatrices sur lesquelles saint Antoine de Padoue verse une eau bienfaisante.
Saint-Sauveur-sur-Tinée
Eglise Saint-Michel Archange. Le retable des Âmes du Purgatoire est baigné d'une lumière de ténèbres. La Vierge à l'Enfant, vénérée par sainte Catherine de Sienne et assistée de séraphins, étend sa protection vers les pêcheurs que deux anges extraient des flammes purificatrices sur lesquelles saint Antoine de Padoue verse une eau bienfaisante.
98
Saint-Sauveur-sur-Tinée <br>Le retable des Âmes du Purgatoire : le médaillon sommital encadré à l'origine de deux angelots dont un seul subsiste.
Saint-Sauveur-sur-Tinée
Le retable des Âmes du Purgatoire : le médaillon sommital encadré à l'origine de deux angelots dont un seul subsiste.
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Saint-Sauveur-sur-Tinée <br>Retable du Saint-Suaire, Guillaume Thaon, 1711. Guillaume Thaon, peintre originaire de Lantosque, y dispose ses figures selon un parcours en perspective très étudié. À gauche Jean- Baptiste, assis sur une nuée en arrière-plan (donc plus petit, ce qui n'est en rien une maladresse de l'artiste), désigne le Suaire du Christ, preuve de la Résurrection qui fonde le christianisme représenté par Pierre, premier chef de l'Église et Paul, premier théoricien de la nouvelle religion. Tous deux s'avancent sur un chemin raviné et encombré de cailloux dans un paysage de montagne, conformément aux prophéties d'Isaïe et aux prédications du Baptiste.
Saint-Sauveur-sur-Tinée
Retable du Saint-Suaire, Guillaume Thaon, 1711. Guillaume Thaon, peintre originaire de Lantosque, y dispose ses figures selon un parcours en perspective très étudié. À gauche Jean- Baptiste, assis sur une nuée en arrière-plan (donc plus petit, ce qui n'est en rien une maladresse de l'artiste), désigne le Suaire du Christ, preuve de la Résurrection qui fonde le christianisme représenté par Pierre, premier chef de l'Église et Paul, premier théoricien de la nouvelle religion. Tous deux s'avancent sur un chemin raviné et encombré de cailloux dans un paysage de montagne, conformément aux prophéties d'Isaïe et aux prédications du Baptiste.
100
Saint-Sauveur-sur-Tinée <br>Retable du Saint-Suaire, Guillaume Thaon, 1711. Le geste de Pierre tendant à Paul, qui la refuse, la clef d'or (celle de la science théologale) et conservant la clef d'argent (celle du pouvoir pontifical) reflète un débat alors très actuel sur la prépondérance de l'une ou l'autre forme de l'autorité de l'Église. L'axe vertical compose la Trinité avec la colombe de l'Esprit survolant l'image du linceul et, dans le médaillon de couronnement, une belle figure du Père Éternel.
Saint-Sauveur-sur-Tinée
Retable du Saint-Suaire, Guillaume Thaon, 1711. Le geste de Pierre tendant à Paul, qui la refuse, la clef d'or (celle de la science théologale) et conservant la clef d'argent (celle du pouvoir pontifical) reflète un débat alors très actuel sur la prépondérance de l'une ou l'autre forme de l'autorité de l'Église. L'axe vertical compose la Trinité avec la colombe de l'Esprit survolant l'image du linceul et, dans le médaillon de couronnement, une belle figure du Père Éternel.
101
<center>Saint-Sauveur-sur-Tinée </center> Retable du Rosaire.
Saint-Sauveur-sur-Tinée
Retable du Rosaire.
102
<center>Saint-Sauveur-sur-Tinée </center> Retable du Rosaire. La périphérie du retable se compose de colonnes torsadées où courent des pampres de vigne et d'ailerons découpés en élégantes volutes frangées de feuillages tombant de la base d'un terme (torse et visage humains dépourvu de membres). Dans la niche centrale est placée une statue de facture industrielle moderne.
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Retable du Rosaire. La périphérie du retable se compose de colonnes torsadées où courent des pampres de vigne et d'ailerons découpés en élégantes volutes frangées de feuillages tombant de la base d'un terme (torse et visage humains dépourvu de membres). Dans la niche centrale est placée une statue de facture industrielle moderne.
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<center>Saint-Sauveur-sur-Tinée </center> Le panneau central présente une sorte de portique dont la niche est cantonnée de deux pilastres en saillie, ornés de chutes de feuillages suspendues à des séraphins, que prolongent des ailes décorées de rinceaux symétriques et que surmonte une architrave aux mêmes motifs. En couronnement deux angelots dévoilent un baldaquin abritant la colombe de l'Esprit Saint. Le fond du panneau développe deux élégantes guirlandes fleuries qui se retrouvent sur la plinthe à la base. Les mystères de la vie de Marie sont figurés en trois séries de cinq : mystères joyeux pour l'Enfance du Christ, douloureux pour sa Passion et glorieux pour l'apothéose qui suit la Résurrection.
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Le panneau central présente une sorte de portique dont la niche est cantonnée de deux pilastres en saillie, ornés de chutes de feuillages suspendues à des séraphins, que prolongent des ailes décorées de rinceaux symétriques et que surmonte une architrave aux mêmes motifs. En couronnement deux angelots dévoilent un baldaquin abritant la colombe de l'Esprit Saint. Le fond du panneau développe deux élégantes guirlandes fleuries qui se retrouvent sur la plinthe à la base. Les mystères de la vie de Marie sont figurés en trois séries de cinq : mystères joyeux pour l'Enfance du Christ, douloureux pour sa Passion et glorieux pour l'apothéose qui suit la Résurrection.
104
<center>Saint-Sauveur-sur-Tinée </center> Retable du Rosaire. Les chapiteaux composites portent une architrave très classique, ornée de rinceaux et de séraphins, sur laquelle se développe un fronton en arc de cercle interrompu portant deux vases à bouquet et habité d'angelots qui présentent, sous un vase plus petit, un médaillon avec la figure de saint Dominique vêtu de bure et tenant en mains le chapelet du Rosaire.
Saint-Sauveur-sur-Tinée
Retable du Rosaire. Les chapiteaux composites portent une architrave très classique, ornée de rinceaux et de séraphins, sur laquelle se développe un fronton en arc de cercle interrompu portant deux vases à bouquet et habité d'angelots qui présentent, sous un vase plus petit, un médaillon avec la figure de saint Dominique vêtu de bure et tenant en mains le chapelet du Rosaire.
105
Saint-Sauveur-sur-Tinée <br>Sur le mur Ouest de la sacristie est installée une autre toile représentant le mariage mystique de sainte Catherine, 1648.
Saint-Sauveur-sur-Tinée
Sur le mur Ouest de la sacristie est installée une autre toile représentant le mariage mystique de sainte Catherine, 1648.
106
Saint-Sauveur-sur-Tinée <br>La toile représente le mariage mystique de sainte Catherine au doigt de qui l'Enfant Jésus passe une alliance sous le regard de Marie et Joseph. En-dessous figurent les saints patrons du couple de donateurs : Pierre et Sainte Françoise Romaine (abbesse bénédictine, fondatrice du couvent de Monte Oliveto. Canonisée en 1608, elle est invoquée contre la peste et pour les âmes du purgatoire). Entre eux, une représentation, esquissée mais certainement fidèle, du village de Saint-Sauveur surmonte le petit cartouche (un papier collé à la cire sur la toile, dont un angle se serait décollé) où se lit l'inscription dédicatoire en latin : D.O.M. À la sainte et pure Vierge de vie, maître Pierre Puons a dédié et consacré cette œuvre -1648. La toile est tout ce qui subsiste d'un retable certainement plus complet qui ornait l'ancienne chapelle Notre- Dame de Vie, anciennement emportée par une crue du Riou.
Saint-Sauveur-sur-Tinée
La toile représente le mariage mystique de sainte Catherine au doigt de qui l'Enfant Jésus passe une alliance sous le regard de Marie et Joseph. En-dessous figurent les saints patrons du couple de donateurs : Pierre et Sainte Françoise Romaine (abbesse bénédictine, fondatrice du couvent de Monte Oliveto. Canonisée en 1608, elle est invoquée contre la peste et pour les âmes du purgatoire). Entre eux, une représentation, esquissée mais certainement fidèle, du village de Saint-Sauveur surmonte le petit cartouche (un papier collé à la cire sur la toile, dont un angle se serait décollé) où se lit l'inscription dédicatoire en latin : D.O.M. À la sainte et pure Vierge de vie, maître Pierre Puons a dédié et consacré cette œuvre -1648. La toile est tout ce qui subsiste d'un retable certainement plus complet qui ornait l'ancienne chapelle Notre- Dame de Vie, anciennement emportée par une crue du Riou.
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Saint-Sauveur-sur-Tinée <br>La tribune de l'église Saint-Michel Archange.
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La tribune de l'église Saint-Michel Archange.
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Saint-Sauveur-sur-Tinée <br>Eglise Saint-Michel Archange.
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Eglise Saint-Michel Archange.
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Saint-Sauveur-sur-Tinée <br>Eglise Saint-Michel Archange.
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Eglise Saint-Michel Archange.
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<center>Saint-Sauveur-sur-Tinée </center>
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<center>Saint-Sauveur-sur-Tinée </center> Echoppe, 1773.
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Echoppe, 1773.
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<center>Saint-Sauveur-sur-Tinée </center> Le lavoir, 1907. À partir de 1871, suivant l'exemple de la chocolaterie Menier à Noisiel, les colonnes de fonte commencent à s'afficher au grand jour. Avec l'Art Nouveau qui naît à la fin du XIXe siècle, le fer s'impose tout naturellement dans ce courant qui cherche à renouveler l'esthétique des différents domaines. L'Art Nouveau s'inspire des formes de la nature, en particulier de volutes végétales.
Saint-Sauveur-sur-Tinée
Le lavoir, 1907. À partir de 1871, suivant l'exemple de la chocolaterie Menier à Noisiel, les colonnes de fonte commencent à s'afficher au grand jour. Avec l'Art Nouveau qui naît à la fin du XIXe siècle, le fer s'impose tout naturellement dans ce courant qui cherche à renouveler l'esthétique des différents domaines. L'Art Nouveau s'inspire des formes de la nature, en particulier de volutes végétales.
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<center>Saint-Sauveur-sur-Tinée </center> Le four à pain. Cet édifice, construit au XVIIIe siècle abrita jusqu'en 1765, La chapelle privée de la famille Hongran dédiée à Saint-Antoine-de-Padoue. Rattachée à la paroisse par legs testamentaire de Joseph-Antoine Hongran, elle fut désaffectée à la Révolution française et devint un entrepôt. En 1864, après que le village eut acquis une partie des biens sous séquestre des émigrés Hongran, la chapelle fut transformée en four communal en 1875. Le choix était judicieux : au rez-de-chaussée de l'hôtel de ville tout proche, on installa la boulangerie communale, gérée directement par le conseil municipal jusqu'à l'orée du XXe siècle.
Saint-Sauveur-sur-Tinée
Le four à pain. Cet édifice, construit au XVIIIe siècle abrita jusqu'en 1765, La chapelle privée de la famille Hongran dédiée à Saint-Antoine-de-Padoue. Rattachée à la paroisse par legs testamentaire de Joseph-Antoine Hongran, elle fut désaffectée à la Révolution française et devint un entrepôt. En 1864, après que le village eut acquis une partie des biens sous séquestre des émigrés Hongran, la chapelle fut transformée en four communal en 1875. Le choix était judicieux : au rez-de-chaussée de l'hôtel de ville tout proche, on installa la boulangerie communale, gérée directement par le conseil municipal jusqu'à l'orée du XXe siècle.
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<center>Saint-Sauveur-sur-Tinée </center> L'ancien four à pain, situé au quartier du Serre dans le haut du village, était trop vétuste pour être restauré. Le four a bénéficié d'une restauration complète en 1932. Ce four a été construit par M. Campedieu, fabricant à Biot (Alpes-Maritimes). Les fours étaient pré-assemblés à Biot, puis chaque pièce était numérotée avant expédition. La cinérite de Biot, composée de cendres volcaniques cimentées suite à l'infiltration d'eaux siliceuses possède d'extraordinaires propriétés réfractaires. Les pierres peuvent résister à des températures atteignant 1250° C.
Saint-Sauveur-sur-Tinée
L'ancien four à pain, situé au quartier du Serre dans le haut du village, était trop vétuste pour être restauré. Le four a bénéficié d'une restauration complète en 1932. Ce four a été construit par M. Campedieu, fabricant à Biot (Alpes-Maritimes). Les fours étaient pré-assemblés à Biot, puis chaque pièce était numérotée avant expédition. La cinérite de Biot, composée de cendres volcaniques cimentées suite à l'infiltration d'eaux siliceuses possède d'extraordinaires propriétés réfractaires. Les pierres peuvent résister à des températures atteignant 1250° C.
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<center>Saint-Sauveur-sur-Tinée </center>
Saint-Sauveur-sur-Tinée
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<center>Saint-Sauveur-sur-Tinée </center> Ce bâtiment a été édifié en 1912, par les architectes Marcello et de Pampelonne, pour accueillir la coopérative laitière de la Tinée. Les installations sont inaugurées en 1913. Avant la Première Guerre Mondiale, la coopérative utilise la vapeur comme force motrice. Le bâtiment est équipé d'une salle de fabrication au rez-de-chaussée. L'étage accueille les appartements du directeur et des hommes de peine. Ces deux niveaux sont séparés par une corniche moulurée. Ses 1200 sociétaires, éleveurs laitiers de Saint-Sauveur, d'Isola, de Saint- Etienne, de Roure, de Roubion, de Valdeblore, de Rimplas et de Marie fournissent en 1928, 650 000 litres de lait ! Le lait était ramassé par les soins de la Société le long des routes. Celui provenant de Roure était acheminé par un câble arrivant au pied de la coopérative. Un concessionnaire assurait son acheminement à Nice via le tramway, dont la gare se trouvait en face, puis par le chemin de fer. En 1937, la coopérative rencontre des difficultés probablement dues à plusieurs facteurs dont la baisse du prix du lait, l'utilisation de la pasteurisation, la fermeture de la ligne de tramways et le coût de fonctionnement.
Saint-Sauveur-sur-Tinée
Ce bâtiment a été édifié en 1912, par les architectes Marcello et de Pampelonne, pour accueillir la coopérative laitière de la Tinée. Les installations sont inaugurées en 1913. Avant la Première Guerre Mondiale, la coopérative utilise la vapeur comme force motrice. Le bâtiment est équipé d'une salle de fabrication au rez-de-chaussée. L'étage accueille les appartements du directeur et des hommes de peine. Ces deux niveaux sont séparés par une corniche moulurée. Ses 1200 sociétaires, éleveurs laitiers de Saint-Sauveur, d'Isola, de Saint- Etienne, de Roure, de Roubion, de Valdeblore, de Rimplas et de Marie fournissent en 1928, 650 000 litres de lait ! Le lait était ramassé par les soins de la Société le long des routes. Celui provenant de Roure était acheminé par un câble arrivant au pied de la coopérative. Un concessionnaire assurait son acheminement à Nice via le tramway, dont la gare se trouvait en face, puis par le chemin de fer. En 1937, la coopérative rencontre des difficultés probablement dues à plusieurs facteurs dont la baisse du prix du lait, l'utilisation de la pasteurisation, la fermeture de la ligne de tramways et le coût de fonctionnement.
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Saint-Sauveur-sur-Tinée <br>Son président, monsieur Fabret, vend le bâtiment au service des Eaux et Forêts qui y aménage une pisciculture. L'exploitation de la pisciculture sera abandonnée car l'alevinage provoquait un appauvrissement de la faune aquatique en introduisant des espèces allogènes invasives et en affaiblissant les souches autochtones. La maçonnerie est constituée de moellons irréguliers «en pierre du pays» aux couleurs variées, liés de joints épais. Seuls les parements d'ouvertures et les chaînages d'angles étaient réalisés en pierre de taille ou en briques. La forte avancée de la toiture, avec son pignon central porté par un gâble charpenté, abrite une jolie frise colorée, réalisée selon la technique du sgraffite rehaussé de peinture par le peintre-fresquiste Eugène Doucet surtout connu pour les décors de l'église Notre-Dame Auxiliatrice (Don Bosco) à Nice. Ici, de part et d'autre du fronton où culmine un écureuil, il a développé un paysage de rivière avec plantes, oiseaux et poissons.
Saint-Sauveur-sur-Tinée
Son président, monsieur Fabret, vend le bâtiment au service des Eaux et Forêts qui y aménage une pisciculture. L'exploitation de la pisciculture sera abandonnée car l'alevinage provoquait un appauvrissement de la faune aquatique en introduisant des espèces allogènes invasives et en affaiblissant les souches autochtones. La maçonnerie est constituée de moellons irréguliers «en pierre du pays» aux couleurs variées, liés de joints épais. Seuls les parements d'ouvertures et les chaînages d'angles étaient réalisés en pierre de taille ou en briques. La forte avancée de la toiture, avec son pignon central porté par un gâble charpenté, abrite une jolie frise colorée, réalisée selon la technique du sgraffite rehaussé de peinture par le peintre-fresquiste Eugène Doucet surtout connu pour les décors de l'église Notre-Dame Auxiliatrice (Don Bosco) à Nice. Ici, de part et d'autre du fronton où culmine un écureuil, il a développé un paysage de rivière avec plantes, oiseaux et poissons.
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<center>Saint-Sauveur-sur-Tinée </center> On envisageait d'utiliser les deux étages en sous-sol, pour établir un moulin à huile et un lieu de stockage pour les fruits et la conservation des fromages.
Saint-Sauveur-sur-Tinée
On envisageait d'utiliser les deux étages en sous-sol, pour établir un moulin à huile et un lieu de stockage pour les fruits et la conservation des fromages.
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<center>Roubion. </center> Le village apparaît dans les textes sous plusieurs noms : Robio, en 1067, Rubion, et Robionum, en 1293, Robjono, en 1333, Robion, en 1795. Le village est appelé Roubion en 1860. Ce nom vient de la racine «rup» qui désigne une falaise. La seigneurie de Roubion appartient à la famille de Beuil jusqu'à sa chute, en 1621. La seigneurie passe alors aux Badat puis aux Caissotti. La seigneurie est érigée en comté en 1684 au profit des Caissotti de Roubion. Le village subit des dégâts et est incendié pendant les guerres de la ligue d'Augsbourg et de la succession d'Espagne qui virent le village traversé par les troupes françaises et savoyardes.
Roubion.
Le village apparaît dans les textes sous plusieurs noms : Robio, en 1067, Rubion, et Robionum, en 1293, Robjono, en 1333, Robion, en 1795. Le village est appelé Roubion en 1860. Ce nom vient de la racine «rup» qui désigne une falaise. La seigneurie de Roubion appartient à la famille de Beuil jusqu'à sa chute, en 1621. La seigneurie passe alors aux Badat puis aux Caissotti. La seigneurie est érigée en comté en 1684 au profit des Caissotti de Roubion. Le village subit des dégâts et est incendié pendant les guerres de la ligue d'Augsbourg et de la succession d'Espagne qui virent le village traversé par les troupes françaises et savoyardes.
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<center>Roubion. </center>
Roubion.
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Roubion.
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<center>Roubion. </center> Porte décorée de l'ancienne école.
Roubion.
Porte décorée de l'ancienne école.
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<center>Roubion. </center> Église Notre-Dame-du-Mont-Carmel, reconstruite au XVIIIe siècle (elle porte la date de 1713) mais conserve un clocher roman crénelé surmonté d’une arcature avec cloche. Elle participe au grand mouvement de reconstruction des paroissiales dans la montagne niçoise, au plus fort de l’expansion baroque.
Roubion.
Église Notre-Dame-du-Mont-Carmel, reconstruite au XVIIIe siècle (elle porte la date de 1713) mais conserve un clocher roman crénelé surmonté d’une arcature avec cloche. Elle participe au grand mouvement de reconstruction des paroissiales dans la montagne niçoise, au plus fort de l’expansion baroque.
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<center>Roubion. </center> L’église se compose d’une nef à un seul vaisseau de cinq travées, la dernière constituant le chœur. Elle est remarquable pour les décors de gypseries et de stucs polychromes qui la décorent.
Roubion.
L’église se compose d’une nef à un seul vaisseau de cinq travées, la dernière constituant le chœur. Elle est remarquable pour les décors de gypseries et de stucs polychromes qui la décorent.
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<center>Roubion. </center>
Roubion.
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<center>Roubion. </center> La deuxième chapelle latérale est dédiée à Notre-Dame-du-Mont-Carmel. Elle retient l’attention pour son spectaculaire et inhabituel décor de gypseries et de stucs polychromes. L’œuvre, attribuée à un artiste ligure, égaie l’autel de couleurs vives et chatoyantes. Les boiseries du retable et les dorures baroques encadrent une toile représentant la Vierge et Jésus tenant les scapulaires qui, selon la vision de saint Simon Stock, protègent de l’Enfer celui qui s’en revêt.
Roubion.
La deuxième chapelle latérale est dédiée à Notre-Dame-du-Mont-Carmel. Elle retient l’attention pour son spectaculaire et inhabituel décor de gypseries et de stucs polychromes. L’œuvre, attribuée à un artiste ligure, égaie l’autel de couleurs vives et chatoyantes. Les boiseries du retable et les dorures baroques encadrent une toile représentant la Vierge et Jésus tenant les scapulaires qui, selon la vision de saint Simon Stock, protègent de l’Enfer celui qui s’en revêt.
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<center>Roubion. </center>
Roubion.
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Roubion.
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<center>Roubion. </center> Chapelle saint Joseph.
Roubion.
Chapelle saint Joseph.
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<center>Roubion. </center> Fonts baptismaux.
Roubion.
Fonts baptismaux.
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<center>Roubion. </center>
Roubion.
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<center>Roubion. </center> La physionomie actuelle du village découle d’une véritable reconstruction à l’époque moderne, consécutive à l’arasement du château féodal et de ses remparts et au saccage du village. Roubion fit d’abord les frais du conflit qui opposa Annibal Grimaldi de Beuil au duc de Savoie, et s’acheva par l’exécution d’Annibal, la confiscation de ses biens et, en signe d’abaissement définitif de la famille, l’arasement de son château de Roubion. Le conflit qui opposa ensuite le duc de Savoie et le roi de France, durant la Ligue d’Augsbourg, toucha Roubion entre 1691 et 1696. Le maréchal Catinat avait chargé le marquis de Vins de réduire les hautes vallées du comté ; Péone puis Beuil se soumirent. Les Roubionnais, qui continuaient à résister, dévastèrent les campagnes de leurs voisins, provoquant le châtiment sévère des troupes de Vins, qui mirent à sac et incendièrent le village. Il subsiste de la forteresse la base de deux tours, quelques pans en ruine et des restes d’enceinte.
Roubion.
La physionomie actuelle du village découle d’une véritable reconstruction à l’époque moderne, consécutive à l’arasement du château féodal et de ses remparts et au saccage du village. Roubion fit d’abord les frais du conflit qui opposa Annibal Grimaldi de Beuil au duc de Savoie, et s’acheva par l’exécution d’Annibal, la confiscation de ses biens et, en signe d’abaissement définitif de la famille, l’arasement de son château de Roubion. Le conflit qui opposa ensuite le duc de Savoie et le roi de France, durant la Ligue d’Augsbourg, toucha Roubion entre 1691 et 1696. Le maréchal Catinat avait chargé le marquis de Vins de réduire les hautes vallées du comté ; Péone puis Beuil se soumirent. Les Roubionnais, qui continuaient à résister, dévastèrent les campagnes de leurs voisins, provoquant le châtiment sévère des troupes de Vins, qui mirent à sac et incendièrent le village. Il subsiste de la forteresse la base de deux tours, quelques pans en ruine et des restes d’enceinte.
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<center>Roubion. </center> Dans cette façade, une fente est l'ouverture d'un rucher placard.
Roubion.
Dans cette façade, une fente est l'ouverture d'un rucher placard.
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<center>Roubion. </center>
Roubion.
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<center>Roubion. </center> Le lavoir.
Roubion.
Le lavoir.
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<center>Roubion. </center> Le lavoir.
Roubion.
Le lavoir.
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Roubion.
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<center>Roubion. </center> Fontaine du Mouton.
Roubion.
Fontaine du Mouton.
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Roubion.
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Roubion.
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<center>Roubion. </center> Ruines du château et le pigeonnier.
Roubion.
Ruines du château et le pigeonnier.
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<center>Roubion. </center>
Roubion.
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<center>Chapelle saint Sébastien à Roubion. </center> Datée de 1513, elle est classée monument historique. Elle fut offerte par le chanoine Ludovic Serre de Clans pour protéger le village de la peste et autres épidémies. La chapelle est dédiée à Saint Sébastien, pour protéger le village de la peste. C'est sans doute pour cette raison qu'elle se trouve à l'extérieur du village, comme la chapelle Saint Sébastien de Roure. Ces chapelles sont toujours situées sur une voie de passage.
Chapelle saint Sébastien à Roubion.
Datée de 1513, elle est classée monument historique. Elle fut offerte par le chanoine Ludovic Serre de Clans pour protéger le village de la peste et autres épidémies. La chapelle est dédiée à Saint Sébastien, pour protéger le village de la peste. C'est sans doute pour cette raison qu'elle se trouve à l'extérieur du village, comme la chapelle Saint Sébastien de Roure. Ces chapelles sont toujours situées sur une voie de passage.
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<center>Chapelle saint Sébastien à Roubion. </center> Les murs et le plafond sont entièrement recouverts de peintures anonymes, légendées en provençal.
Chapelle saint Sébastien à Roubion.
Les murs et le plafond sont entièrement recouverts de peintures anonymes, légendées en provençal.
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<center>Chapelle saint Sébastien à Roubion. </center> Les murs et le plafond sont entièrement recouverts de peintures anonymes, légendées en provençal.
Chapelle saint Sébastien à Roubion.
Les murs et le plafond sont entièrement recouverts de peintures anonymes, légendées en provençal.
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<center>Chapelle saint Sébastien à Roubion. </center> Sur le bas de l'autel, un squelette nous accueille avec une inscription que l'on peut traduire ainsi :
Chapelle saint Sébastien à Roubion.
Sur le bas de l'autel, un squelette nous accueille avec une inscription que l'on peut traduire ainsi : " À toi qui passe, tu sais..."
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<center>Chapelle saint Sébastien à Roubion. </center> Au-dessus de l'autel, Saint Sébastien au centre, une Piéta à gauche, et un abbé à droite. Les trois panneaux sont surmontés par la crucifixion du Christ. Dans la mythologie grecque la peste est représentée par des flèches tirées par le dieu Apollon, si bien que par analogie à son supplice, la sagittation, dont il réchappa, Saint Sébastien deviendra le saint thaumaturge imploré pour se protéger des épidémies de peste très fréquentes au Moyen Age.
Chapelle saint Sébastien à Roubion.
Au-dessus de l'autel, Saint Sébastien au centre, une Piéta à gauche, et un abbé à droite. Les trois panneaux sont surmontés par la crucifixion du Christ. Dans la mythologie grecque la peste est représentée par des flèches tirées par le dieu Apollon, si bien que par analogie à son supplice, la sagittation, dont il réchappa, Saint Sébastien deviendra le saint thaumaturge imploré pour se protéger des épidémies de peste très fréquentes au Moyen Age.
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<center>Chapelle saint Sébastien à Roubion. </center> Les trois panneaux sont surmontés par la crucifixion du Christ.
Chapelle saint Sébastien à Roubion.
Les trois panneaux sont surmontés par la crucifixion du Christ.
151
<center>Chapelle saint Sébastien à Roubion. </center> Sur les murs, on trouve aussi d'un côté, la série des vertus représentées des personnages.
Chapelle saint Sébastien à Roubion.
Sur les murs, on trouve aussi d'un côté, la série des vertus représentées des personnages.
152
<center>Chapelle saint Sébastien à Roubion. </center> et en face, la série des vices, avec sept personnages.
Chapelle saint Sébastien à Roubion.
et en face, la série des vices, avec sept personnages.
153
<center>Chapelle saint Sébastien à Roubion. </center> A droite, Saint Sébastien aurait vécu sous le règne de l'empereur Doclétien (303 - 313) à Rome. Devenu centurion, il aurait été remarqué par l'empereur qui le nomma capitaine de la garde prétorienne. A gauche, l’empereur aurait ignoré que Sébastien était chrétien et qui préchait auprès de ses coreligionnaires.
Chapelle saint Sébastien à Roubion.
A droite, Saint Sébastien aurait vécu sous le règne de l'empereur Doclétien (303 - 313) à Rome. Devenu centurion, il aurait été remarqué par l'empereur qui le nomma capitaine de la garde prétorienne. A gauche, l’empereur aurait ignoré que Sébastien était chrétien et qui préchait auprès de ses coreligionnaires.
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<center>Chapelle saint Sébastien à Roubion. </center> A gauche, Il intervint de même lorsque les frères jumeaux Marcellin et Marc, cédant aux supplications de leurs parents, épouses et enfants, allaient sacrifier aux idoles et renier ainsi leur foi chrétienne. Impressionnés par les paroles du Saint, ils allèrent alors joyeusement au supplice, et leurs parents se convertirent aussitôt.
Chapelle saint Sébastien à Roubion.
A gauche, Il intervint de même lorsque les frères jumeaux Marcellin et Marc, cédant aux supplications de leurs parents, épouses et enfants, allaient sacrifier aux idoles et renier ainsi leur foi chrétienne. Impressionnés par les paroles du Saint, ils allèrent alors joyeusement au supplice, et leurs parents se convertirent aussitôt.
155
<center>Chapelle saint Sébastien à Roubion. </center> Une pieuse veuve chrétienne – la future Sainte Irène de Rome – le soigna et le guérit de ses multiples blessures. A peine rétabli, Saint Sébastien se rendit au Palais avec toutes les flèches qu'il a reçues. Doclétien le fait mettre à mort à coup de gourdins.
Chapelle saint Sébastien à Roubion.
Une pieuse veuve chrétienne – la future Sainte Irène de Rome – le soigna et le guérit de ses multiples blessures. A peine rétabli, Saint Sébastien se rendit au Palais avec toutes les flèches qu'il a reçues. Doclétien le fait mettre à mort à coup de gourdins.
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<center>Chapelle saint Sébastien à Roubion. </center> Son corps est jeté dans les égouts de Rome, représenté ici par des latrines du Moyen-Âge.
Chapelle saint Sébastien à Roubion.
Son corps est jeté dans les égouts de Rome, représenté ici par des latrines du Moyen-Âge.
157
<center>Chapelle saint Sébastien à Roubion. </center>En haut, à gauche, Sébastien et l'ange. A droite, Dioclétien mis au courant, fait arrêter Sébastien. En bas, Sébastien apparaît en songe à une Dame de Rome nommée Lucine, lui révélant ainsi où était son corps afin qu’elle l’ensevelisse près des catacombes où reposaient les restes des souverains pontifes. Les chrétiens retrouvent le corps et le tirent des égouts.
Chapelle saint Sébastien à Roubion.
En haut, à gauche, Sébastien et l'ange. A droite, Dioclétien mis au courant, fait arrêter Sébastien. En bas, Sébastien apparaît en songe à une Dame de Rome nommée Lucine, lui révélant ainsi où était son corps afin qu’elle l’ensevelisse près des catacombes où reposaient les restes des souverains pontifes. Les chrétiens retrouvent le corps et le tirent des égouts.
158
<center>Chapelle saint Sébastien à Roubion. </center> En haut, après avoir été percer de flèches, il fut flagellé. En bas,ils l'ensevelissent auprès des ossements des apôtres Pierre et Paul.
Chapelle saint Sébastien à Roubion.
En haut, après avoir été percer de flèches, il fut flagellé. En bas,ils l'ensevelissent auprès des ossements des apôtres Pierre et Paul.
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<center>Chapelle saint Sébastien à Roubion. </center> Ce personnage serait peut-être le prêtre Érige Lubonis, donateur de la chapelle...
Chapelle saint Sébastien à Roubion.
Ce personnage serait peut-être le prêtre Érige Lubonis, donateur de la chapelle...
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<center>Chapelle saint Sébastien à Roubion. </center> Le personnage agenouillé serait peut-être le prêtre Érige Lubonis, donateur de la chapelle. les vertus : l'humilité, la charité, la largesse,
Chapelle saint Sébastien à Roubion.
Le personnage agenouillé serait peut-être le prêtre Érige Lubonis, donateur de la chapelle. les vertus : l'humilité, la charité, la largesse,
161
<center>Chapelle saint Sébastien à Roubion. </center> la chasteté, la tempérance, la diligence.
Chapelle saint Sébastien à Roubion.
la chasteté, la tempérance, la diligence.
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<center>Chapelle saint Sébastien à Roubion. </center> La série des vices, avec sept personnages, enchaînés et entraînés vers la gueule béante de l'Enfer, symbolisant l'orgueil, l'avarice, la luxure, la colère,
Chapelle saint Sébastien à Roubion.
La série des vices, avec sept personnages, enchaînés et entraînés vers la gueule béante de l'Enfer, symbolisant l'orgueil, l'avarice, la luxure, la colère,
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<center>Chapelle saint Sébastien à Roubion. </center> la colère, la gourmandise, l'envie, la paresse.
Chapelle saint Sébastien à Roubion.
la colère, la gourmandise, l'envie, la paresse.
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<center>Chapelle saint Sébastien à Roubion. </center> Sur son mur nord, Saint Michel terrassant le dragon a résisté au temps
Chapelle saint Sébastien à Roubion.
Sur son mur nord, Saint Michel terrassant le dragon a résisté au temps
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<center>Roure. </center> La première indication du village date de 1067 sous le nom de Rora, mot dérivé du latin robur qui signifie
Roure.
La première indication du village date de 1067 sous le nom de Rora, mot dérivé du latin robur qui signifie "chêne". Le fief appartient à la famille de Thorame-Glandèves. Puois il passe aux mains des Grimaldi de Bueil jusqu'à l'exécution d'Annibal Grimaldi, en 1621. Le château est alors détruit et le fief donné à la famille piémontaise Allbrione. Les vieilles maisons datent pour la plupart des 17ème et 18ème siècles.
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<center>Roure. </center> A gauche, les restes du château dominés par le
Roure.
A gauche, les restes du château dominés par le "guetteur".
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<center>Roure. </center> Le Grand Guetteur, de Nicolas Lavarenne. Bronze, hauteur de 6 m.
Roure.
Le Grand Guetteur, de Nicolas Lavarenne. Bronze, hauteur de 6 m.
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<center>Roure. </center>L’église romane. La partie inférieure de ce clocher-porche est constituée d’un appareillage de blocs de tailles hétérogènes, à joints plutôt larges. Les chaînages d’angle sont en tuf à joints fins. La partie supérieure, en léger retrait, est constituée d’un fronton triangulaire formant un clocher-peigne, percé de trois baies, appareillé en blocs de tuf rectangulaires, soigneusement taillés, aux joints très fins. Ces deux parties sont séparées par une corniche de tuf saillante, à tranche arrondie. Les deux registres semblent contemporains (XIVe siècle ) l’un de l’autre. Le portail actuel constituait la porte d’entrée de l’église médiévale. Il est formé d’un arc en blocs de tuf. La façade est ponctuée de trous de boulins qui servaient à l’établissement des échafaudages.
Roure.
L’église romane. La partie inférieure de ce clocher-porche est constituée d’un appareillage de blocs de tailles hétérogènes, à joints plutôt larges. Les chaînages d’angle sont en tuf à joints fins. La partie supérieure, en léger retrait, est constituée d’un fronton triangulaire formant un clocher-peigne, percé de trois baies, appareillé en blocs de tuf rectangulaires, soigneusement taillés, aux joints très fins. Ces deux parties sont séparées par une corniche de tuf saillante, à tranche arrondie. Les deux registres semblent contemporains (XIVe siècle ) l’un de l’autre. Le portail actuel constituait la porte d’entrée de l’église médiévale. Il est formé d’un arc en blocs de tuf. La façade est ponctuée de trous de boulins qui servaient à l’établissement des échafaudages.
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<center>Roure. </center>L’église romane. Au nord de la façade (sur la gauche quand on se trouve face au clocher), il subsiste un mur qui représente vraisemblablement l’angle nord-ouest de la nef médiévale.
Roure.
L’église romane. Au nord de la façade (sur la gauche quand on se trouve face au clocher), il subsiste un mur qui représente vraisemblablement l’angle nord-ouest de la nef médiévale.
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<center>Roure. </center> Façade de l'église Saint-Laurent. Nous ignorons tout des raisons de la démolition de la nef romane et de son remplacement, dans la 2ème moitié du XVIIe siècle, par un nouvel édifice. Mais un facteur d’opportunité a pu aussi joué. En 1621, Annibal Grimaldi, comte de Beuil et seigneur de Roure, convaincu de félonie à l’égard de son souverain, le duc de Savoie, est exécuté et son château de Roure démantelé. Les bâtisseurs de la nef baroque disposaient donc, à partir de cette date, d’une « carrière de pierres » proche et abondante en matériaux qui pouvaient donc s’ajouter à ceux récupérés dans la destruction de la nef romane.
Roure.
Façade de l'église Saint-Laurent. Nous ignorons tout des raisons de la démolition de la nef romane et de son remplacement, dans la 2ème moitié du XVIIe siècle, par un nouvel édifice. Mais un facteur d’opportunité a pu aussi joué. En 1621, Annibal Grimaldi, comte de Beuil et seigneur de Roure, convaincu de félonie à l’égard de son souverain, le duc de Savoie, est exécuté et son château de Roure démantelé. Les bâtisseurs de la nef baroque disposaient donc, à partir de cette date, d’une « carrière de pierres » proche et abondante en matériaux qui pouvaient donc s’ajouter à ceux récupérés dans la destruction de la nef romane.
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<center>Roure. </center> On accède à la porte, aux panneaux de bois sculptés, par un perron de 9 marches. Dans la partie supérieure, une fenêtre quadrifoliée. Au-dessus, un cadran solaire daté de 1760.
Roure.
On accède à la porte, aux panneaux de bois sculptés, par un perron de 9 marches. Dans la partie supérieure, une fenêtre quadrifoliée. Au-dessus, un cadran solaire daté de 1760.
172
<center>Roure. </center> Au-dessus de la porte, une inscription « Sancte Laurenti intercède pro nobis » (« Saint Laurent intercédez pour nous »), surmontée de la statue du saint, portant la palme du martyre et accompagné de l’instrument de son supplice, un gril. Deux niches latérales abritent les statues d’un saint évêque et d’une sainte, parfois identifiée comme Sainte-Claire (?).
Roure.
Au-dessus de la porte, une inscription « Sancte Laurenti intercède pro nobis » (« Saint Laurent intercédez pour nous »), surmontée de la statue du saint, portant la palme du martyre et accompagné de l’instrument de son supplice, un gril. Deux niches latérales abritent les statues d’un saint évêque et d’une sainte, parfois identifiée comme Sainte-Claire (?).
173
<center>Roure. </center> Le monument aux morts.
Roure.
Le monument aux morts.
174
<center>Roure. </center> Au XVIIe siècle, la construction de la nouvelle nef se traduit par l’inversion de son orientation. Dans la nef médiévale, comme c’est l’usage dans l’Occident chrétien, l’autel indiquait la direction de l’est (celle de Jérusalem). Cette orientation est inversée dans la nouvelle construction dont l’entrée est située sur la façade est, alors que l’autel est situé à l’extrémité ouest de la nef.
Roure.
Au XVIIe siècle, la construction de la nouvelle nef se traduit par l’inversion de son orientation. Dans la nef médiévale, comme c’est l’usage dans l’Occident chrétien, l’autel indiquait la direction de l’est (celle de Jérusalem). Cette orientation est inversée dans la nouvelle construction dont l’entrée est située sur la façade est, alors que l’autel est situé à l’extrémité ouest de la nef.
175
<center>Roure. </center> Le maître-autel est daté de 1741. Des colonnes torses ornent un imposant tabernacle doré. A gauche, une statue de St Pierre, provenant de l’ancienne chapelle des Pénitents (mairie actuelle), à droite, St Joseph.
Roure.
Le maître-autel est daté de 1741. Des colonnes torses ornent un imposant tabernacle doré. A gauche, une statue de St Pierre, provenant de l’ancienne chapelle des Pénitents (mairie actuelle), à droite, St Joseph.
176
<center>Roure. </center> Polyptyque de St Laurent. Ce triptyque est attribué à Andrea da Cella, peintre ligure du début du XVIe siècle.
Roure.
Polyptyque de St Laurent. Ce triptyque est attribué à Andrea da Cella, peintre ligure du début du XVIe siècle.
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<center>Roure. </center> Le polyptyque, au-dessus du maître-autel, montre, dans son panneau central, St Laurent, portant la dalmatique, l’habit liturgique des diacres, avec son attribut, un gril. Né en Espagne (ou à Rome ?), archidiacre du pape St Sixte II et chargé des biens de l’Eglise, il est, selon la légende, supplicié sur un gril pour lui faire livrer les Livres Saints et les richesses dont il avait la garde mais qu’il avait distribuées aux pauvres sur ordre du pape. A ce double titre, il est considéré comme le patron des pauvres et des archivistes, Il fut l’un des martyrs les plus populaires de la chrétienté. Il est réputé guérir les brûlures et prévenir les incendies.
Roure.
Le polyptyque, au-dessus du maître-autel, montre, dans son panneau central, St Laurent, portant la dalmatique, l’habit liturgique des diacres, avec son attribut, un gril. Né en Espagne (ou à Rome ?), archidiacre du pape St Sixte II et chargé des biens de l’Eglise, il est, selon la légende, supplicié sur un gril pour lui faire livrer les Livres Saints et les richesses dont il avait la garde mais qu’il avait distribuées aux pauvres sur ordre du pape. A ce double titre, il est considéré comme le patron des pauvres et des archivistes, Il fut l’un des martyrs les plus populaires de la chrétienté. Il est réputé guérir les brûlures et prévenir les incendies.
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<center>Roure. </center> St Laurent est encadré, à gauche, par St Grat, évêque d’Aoste au Ve siècle, portant la tête de St Jean- Baptiste, qu’il aurait retrouvée dans un puits en Palestine, selon une légende tardive du XIIIe siècle. Il est vénéré comme guérisseur et comme protecteur des récoltes contre les tempêtes et la grêle. A droite, Ste Pétronille. Romaine, considérée comme la fille spirituelle de St Pierre, elle préféra mourir plutôt que d’épouser un noble romain. Elle devient, à partir de Charlemagne, la patronne des rois de France puis la première sainte patronne du royaume. Au-dessus, à gauche, Ste Lucie, jeune fille noble de Syracuse, martyre au IVe siècle. En référence à un épisode de son supplice, elle est représentée portant ses yeux sur un plateau. A côté d’elle, St Antoine l’Ermite, chrétien égyptien, IIIe - IVe siècle, retiré au désert pendant plus de 70 ans. Représenté avec une clochette, comme le veut une tradition sans fondement avec ce que nous connaissons de sa vie. A droite, St Martin, évêque de Tours au IVe siècle. A son côté, Ste Apolline d’Alexandrie, représentée avec des tenailles, instruments de son supplice. Parce qu’elle refusait de blasphémer, on lui arracha les dents. Elle se précipita ensuite, elle-même, dans le bûcher, préparé à son intention par ses bourreaux. Au sommet, Déploration du Christ. Autour du corps, à l’aspect cadavérique saisissant : St Jean l’Evangéliste, Marie et Ste Marie-Madeleine.
Roure.
St Laurent est encadré, à gauche, par St Grat, évêque d’Aoste au Ve siècle, portant la tête de St Jean- Baptiste, qu’il aurait retrouvée dans un puits en Palestine, selon une légende tardive du XIIIe siècle. Il est vénéré comme guérisseur et comme protecteur des récoltes contre les tempêtes et la grêle. A droite, Ste Pétronille. Romaine, considérée comme la fille spirituelle de St Pierre, elle préféra mourir plutôt que d’épouser un noble romain. Elle devient, à partir de Charlemagne, la patronne des rois de France puis la première sainte patronne du royaume. Au-dessus, à gauche, Ste Lucie, jeune fille noble de Syracuse, martyre au IVe siècle. En référence à un épisode de son supplice, elle est représentée portant ses yeux sur un plateau. A côté d’elle, St Antoine l’Ermite, chrétien égyptien, IIIe - IVe siècle, retiré au désert pendant plus de 70 ans. Représenté avec une clochette, comme le veut une tradition sans fondement avec ce que nous connaissons de sa vie. A droite, St Martin, évêque de Tours au IVe siècle. A son côté, Ste Apolline d’Alexandrie, représentée avec des tenailles, instruments de son supplice. Parce qu’elle refusait de blasphémer, on lui arracha les dents. Elle se précipita ensuite, elle-même, dans le bûcher, préparé à son intention par ses bourreaux. Au sommet, Déploration du Christ. Autour du corps, à l’aspect cadavérique saisissant : St Jean l’Evangéliste, Marie et Ste Marie-Madeleine.
179
<center>Roure. </center> Le polyptyque de l’Assomption. Le premier autel, à gauche en entrant, est surmonté d’un triptyque, bois doré et huile sur bois, que l’on a daté de 1560 et attribué à François Bréa. Il célèbre l’Assomption de la Vierge. Ce sont des similitudes avec d’autres œuvres du peintre qui expliquent l’attribution de ce triptyque à François Bréa.
Roure.
Le polyptyque de l’Assomption. Le premier autel, à gauche en entrant, est surmonté d’un triptyque, bois doré et huile sur bois, que l’on a daté de 1560 et attribué à François Bréa. Il célèbre l’Assomption de la Vierge. Ce sont des similitudes avec d’autres œuvres du peintre qui expliquent l’attribution de ce triptyque à François Bréa.
180
<center>Roure. </center> Le panneau central représente la Vierge emportée par des anges, au-dessus d’un tombeau vide et d’un paysage de montagnes. Au-dessus, la Ste Trinité couronnant la Vierge. De part et d’autre, et de bas en haut, dans quatre panneaux sur fond d’or : à gauche, Ste Anne, à droite, Ste Marie- Madeleine. Au-dessus l’évocation de l’Annonciation (à gauche, l’archange Gabriel, à droite Marie). Registre supérieur : deux saints évêques.
Roure.
Le panneau central représente la Vierge emportée par des anges, au-dessus d’un tombeau vide et d’un paysage de montagnes. Au-dessus, la Ste Trinité couronnant la Vierge. De part et d’autre, et de bas en haut, dans quatre panneaux sur fond d’or : à gauche, Ste Anne, à droite, Ste Marie- Madeleine. Au-dessus l’évocation de l’Annonciation (à gauche, l’archange Gabriel, à droite Marie). Registre supérieur : deux saints évêques.
181
<center>Roure. </center> L’autel de la Vierge.Deux colonnes de marbre encadrent une Vierge à l’Enfant, entièrement dorée, surmontée d’un fronton brisé. Beau tabernacle. A gauche, St Jean-Baptiste, accompagné d’un agneau, annonciateur du Christ. A droite, St Roch, qui protège de la peste, accompagné de son chien et montrant un bubon sur sa cuisse.
Roure.
L’autel de la Vierge.Deux colonnes de marbre encadrent une Vierge à l’Enfant, entièrement dorée, surmontée d’un fronton brisé. Beau tabernacle. A gauche, St Jean-Baptiste, accompagné d’un agneau, annonciateur du Christ. A droite, St Roch, qui protège de la peste, accompagné de son chien et montrant un bubon sur sa cuisse.
182
<center>Roure. </center> Autel du Christ en croix. Entre deux colonnes de marbre, se dresse un grand Christ crucifié, vraisemblablement du XVIe siècle, surmonté d’un fronton brisé orné d’angelots qui brandissent les instruments de la crucifixion.
Roure.
Autel du Christ en croix. Entre deux colonnes de marbre, se dresse un grand Christ crucifié, vraisemblablement du XVIe siècle, surmonté d’un fronton brisé orné d’angelots qui brandissent les instruments de la crucifixion.
183
<center>Roure. </center> Sur la porte du tabernacle, deux pénitents sont agenouillés de part et d’autre d’un ostensoir.
Roure.
Sur la porte du tabernacle, deux pénitents sont agenouillés de part et d’autre d’un ostensoir.
184
<center>Roure. </center> Autel des Ames du Purgatoire, dominé par une toile de Johannes Rocca (1634), composée comme un polyptyque.
Roure.
Autel des Ames du Purgatoire, dominé par une toile de Johannes Rocca (1634), composée comme un polyptyque.
185
<center>Roure. </center> Dans la partie inférieure, le Purgatoire présenté comme un enfer provisoire. Dans le panneau central, le Christ ressuscité est entouré des instruments de la passion. Il est encadré, à gauche par St Marc l’Evangéliste et à droite, par Ste Brigitte (?), tenant un démon enchaîné. Dans la partie supérieure, au centre, Dieu le Père, est encadré par deux archanges. St Michel, à gauche, représenté en chef des légions célestes, pèse les âmes des défunts. St Raphaël, à droite, accompagne et protège le jeune Tobie, qui porte le poisson destiné à guérir la cécité de son père, Tobias. St Raphaël est le modèle de référence de « l’ange gardien ».
Roure.
Dans la partie inférieure, le Purgatoire présenté comme un enfer provisoire. Dans le panneau central, le Christ ressuscité est entouré des instruments de la passion. Il est encadré, à gauche par St Marc l’Evangéliste et à droite, par Ste Brigitte (?), tenant un démon enchaîné. Dans la partie supérieure, au centre, Dieu le Père, est encadré par deux archanges. St Michel, à gauche, représenté en chef des légions célestes, pèse les âmes des défunts. St Raphaël, à droite, accompagne et protège le jeune Tobie, qui porte le poisson destiné à guérir la cécité de son père, Tobias. St Raphaël est le modèle de référence de « l’ange gardien ».
186
<center>Roure. </center> Une grande toile du XVIIe siècle représente St Pierre quittant sa prison, guidé par un ange. Elle provient de l’ancienne chapelle des pénitents, consacrée à St Pierre.
Roure.
Une grande toile du XVIIe siècle représente St Pierre quittant sa prison, guidé par un ange. Elle provient de l’ancienne chapelle des pénitents, consacrée à St Pierre.
187
<center>Roure. </center> Dais de procession.
Roure.
Dais de procession.
188
<center>Roure. </center> Cadran solaire de 1760.
Roure.
Cadran solaire de 1760.
189
<center>Roure. </center> La mairie, ancienne chapelle des pénitents.
Roure.
La mairie, ancienne chapelle des pénitents.
190
<center>Roure. </center> La fontaine et les lavoirs, sous arcades, surmontés de l'aire de séchage.
Roure.
La fontaine et les lavoirs, sous arcades, surmontés de l'aire de séchage.
191
<center>Roure. </center> La machinerie de fer du téléphérique de 1927 qui a longtemps servi à acheminer le lait jusque dans la vallée, à la coopérative de Saint Sauveur, car ce n’est qu’en 1935 que la route atteint la place de l’église.
Roure.
La machinerie de fer du téléphérique de 1927 qui a longtemps servi à acheminer le lait jusque dans la vallée, à la coopérative de Saint Sauveur, car ce n’est qu’en 1935 que la route atteint la place de l’église.
192
<center>Roure. </center> Fontaine du Culassou.
Roure.
Fontaine du Culassou.
193
<center>Roure. </center> Le moulin, avec, au-dessus, son réservoir.
Roure.
Le moulin, avec, au-dessus, son réservoir.
194
<center>Roure. </center> Le moulin.
Roure.
Le moulin.
195
<center>Roure. </center> Au rez-de-chaussée, le moulin à huile.
Roure.
Au rez-de-chaussée, le moulin à huile.
196
<center>Roure. </center> Au-dessus, le moulin à grains.
Roure.
Au-dessus, le moulin à grains.
197
<center>Roure. </center> Le blutoir.
Roure.
Le blutoir.
198
<center>Roure. </center> Tableau qui consigne les journées de présence des habitants au canal .
Roure.
Tableau qui consigne les journées de présence des habitants au canal .
199
<center>Chapelle Saint Sébastien de Roure. </center> Construite en 1510 pour conjurer le danger de la peste, elle possède un bel auvent.
Chapelle Saint Sébastien de Roure.
Construite en 1510 pour conjurer le danger de la peste, elle possède un bel auvent.
200
<center>Chapelle Saint Sébastien de Roure. </center>
Chapelle Saint Sébastien de Roure.
201
<center>Chapelle Saint Sébastien de Roure. </center> A l'entrée, un étrange bénitier nous accueille.
Chapelle Saint Sébastien de Roure.
A l'entrée, un étrange bénitier nous accueille.
202
<center>Chapelle Saint Sébastien de Roure. </center> Les fresques murales, du peintre Andréa de Cella, comprennent six panneaux consacrés à la vie de Saint Bernard de Menthon à droite, et six autres, en vis-à-vis, racontant des épisodes de la vie de Saint Sébastien à gauche.
Chapelle Saint Sébastien de Roure.
Les fresques murales, du peintre Andréa de Cella, comprennent six panneaux consacrés à la vie de Saint Bernard de Menthon à droite, et six autres, en vis-à-vis, racontant des épisodes de la vie de Saint Sébastien à gauche.
203
<center>Chapelle Saint Sébastien de Roure. </center> le Christ crucifié étend ses bras sur Saint Sébastien à gauche, Saint Bernard de Menthon qui tient le diable enchaîné au centre, et Saint Roch tenant un bourdon de pèlerin et montrant la plaie de sa cuisse qui est un stigmate de la peste pour la guérison de laquelle on l’invoquait, à droite. Saint Sébastien et Saint Roch sont les Saints anti-pesteux.
Chapelle Saint Sébastien de Roure.
le Christ crucifié étend ses bras sur Saint Sébastien à gauche, Saint Bernard de Menthon qui tient le diable enchaîné au centre, et Saint Roch tenant un bourdon de pèlerin et montrant la plaie de sa cuisse qui est un stigmate de la peste pour la guérison de laquelle on l’invoquait, à droite. Saint Sébastien et Saint Roch sont les Saints anti-pesteux.
204
<center>Chapelle Saint Sébastien de Roure. </center> Bernard de Menthon, appelé également Bernard d'Aoste et Bernard du Mont-Joux, naît vers 1020. Ordonné diacre, il est chanoine et donc membre du chapitre de la cathédrale d'Aoste où il exerce la fonction d'archidiacre.
Chapelle Saint Sébastien de Roure.
Bernard de Menthon, appelé également Bernard d'Aoste et Bernard du Mont-Joux, naît vers 1020. Ordonné diacre, il est chanoine et donc membre du chapitre de la cathédrale d'Aoste où il exerce la fonction d'archidiacre.
205
<center>Chapelle Saint Sébastien de Roure. </center> Prédicateur itinérant, il exhorte la population de son diocèse et des régions environnantes à la conversion, étant lui-même un exemple de sobriété et de vertus.
Chapelle Saint Sébastien de Roure.
Prédicateur itinérant, il exhorte la population de son diocèse et des régions environnantes à la conversion, étant lui-même un exemple de sobriété et de vertus.
206
<center>Chapelle Saint Sébastien de Roure. </center> Saint Bernard chassant le diable du Mont-Joux, aujourd’hui le Grand Saint Bernard.
Chapelle Saint Sébastien de Roure.
Saint Bernard chassant le diable du Mont-Joux, aujourd’hui le Grand Saint Bernard.
207
<center>Chapelle Saint Sébastien de Roure. </center>
Chapelle Saint Sébastien de Roure.
208
<center>Chapelle Saint Sébastien de Roure. </center> Un groupe de pélerins est attaqué par un démon. Quand le christianismre se développe, les anciennes divinités sont réduites au rang de figures démoniaques. Bernard de Menthon, au Xe siècle, va les combattre et les exorciser.
Chapelle Saint Sébastien de Roure.
Un groupe de pélerins est attaqué par un démon. Quand le christianismre se développe, les anciennes divinités sont réduites au rang de figures démoniaques. Bernard de Menthon, au Xe siècle, va les combattre et les exorciser.
209
<center>Chapelle Saint Sébastien de Roure. </center> Saint Bernard de Menthon prend possession de la colonne jovienne dont il détruit l'idole au col du Petit Saint Bernard (la figure diabolique enchaînée à la colonne).
Chapelle Saint Sébastien de Roure.
Saint Bernard de Menthon prend possession de la colonne jovienne dont il détruit l'idole au col du Petit Saint Bernard (la figure diabolique enchaînée à la colonne).
210
<center>Chapelle Saint Sébastien de Roure. </center> Saint Sébastien est fait chevalier.
Chapelle Saint Sébastien de Roure.
Saint Sébastien est fait chevalier.
211
<center>Chapelle Saint Sébastien de Roure. </center> Enrôlé dans l’armée de Dioclétien vers la fin du IIIe siècle comme simple soldat, il se fait remarquer par l’Empereur qui lui offre une carrière fulgurante: il devient rapidement commandant de la garde prétorienne.
Chapelle Saint Sébastien de Roure.
Enrôlé dans l’armée de Dioclétien vers la fin du IIIe siècle comme simple soldat, il se fait remarquer par l’Empereur qui lui offre une carrière fulgurante: il devient rapidement commandant de la garde prétorienne.
212
<center>Chapelle Saint Sébastien de Roure. </center> Ce que Dioclétien ignore, c’est que Sébastien est chrétien. Il soutient Marc et Marcellien, prisonniers persécutés pour leur foi.
Chapelle Saint Sébastien de Roure.
Ce que Dioclétien ignore, c’est que Sébastien est chrétien. Il soutient Marc et Marcellien, prisonniers persécutés pour leur foi.
213
<center>Chapelle Saint Sébastien de Roure. </center> Sébastien est arrêté et condamné à mort. Attaché à une potence, deux archers sont chargés de le transpercer de flèches.
Chapelle Saint Sébastien de Roure.
Sébastien est arrêté et condamné à mort. Attaché à une potence, deux archers sont chargés de le transpercer de flèches.
214
<center>Chapelle Saint Sébastien de Roure. </center> Sébastien est arrêté et condamné à mort. Attaché à une potence, deux archers sont chargés de le transpercer de flèches.
Chapelle Saint Sébastien de Roure.
Sébastien est arrêté et condamné à mort. Attaché à une potence, deux archers sont chargés de le transpercer de flèches.
215
<center>Chapelle Saint Sébastien de Roure. </center> Une certaine Irène, veuve du martyr Castulus, s’aperçoit qu’il est encore en vie. Elle le détache, l’amène chez elle et le soigne avec dévouement. Sébastien, guéri, va rapporter les flèches à Dioclétien, et, une nouvelle fois, Sébastien est arrêté et condamné à mort.
Chapelle Saint Sébastien de Roure.
Une certaine Irène, veuve du martyr Castulus, s’aperçoit qu’il est encore en vie. Elle le détache, l’amène chez elle et le soigne avec dévouement. Sébastien, guéri, va rapporter les flèches à Dioclétien, et, une nouvelle fois, Sébastien est arrêté et condamné à mort.
216
<center>Chapelle Saint Sébastien de Roure. </center>
Chapelle Saint Sébastien de Roure.
217
<center>Chapelle Saint Sébastien de Roure. </center> Une des particularités de la chapelle est la fresque dite des « Vices ». Elle a été commandée par les villageois dans un but moralisateur pour rappeler le châtiment réservé aux personnes ayant fauté par la chair. Cette fresque a probablement été voulue par la communauté villageoise à la suite du péché de chair commis 83 ans plus tôt entre l’abbé Pierre Blanqui et Delphine, femme de Jean Bovis. Un diable noir chevauche la rousse Delphine, pendant qu'un autre ôte l'auréole de l'abbé Blanqui sous l'œil de l'Enfer que l'on devine en haut à droite de la fresque.
Chapelle Saint Sébastien de Roure.
Une des particularités de la chapelle est la fresque dite des « Vices ». Elle a été commandée par les villageois dans un but moralisateur pour rappeler le châtiment réservé aux personnes ayant fauté par la chair. Cette fresque a probablement été voulue par la communauté villageoise à la suite du péché de chair commis 83 ans plus tôt entre l’abbé Pierre Blanqui et Delphine, femme de Jean Bovis. Un diable noir chevauche la rousse Delphine, pendant qu'un autre ôte l'auréole de l'abbé Blanqui sous l'œil de l'Enfer que l'on devine en haut à droite de la fresque.
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<center>Chapelle Saint Sébastien de Roure. </center> Un diable ôte l'auréole de l'abbé Blanqui sous l'œil de l'Enfer que l'on devine en haut à droite de la fresque.
Chapelle Saint Sébastien de Roure.
Un diable ôte l'auréole de l'abbé Blanqui sous l'œil de l'Enfer que l'on devine en haut à droite de la fresque.
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