Les Thorames

<center>Les deux Thorames</center>L'histoire des deux Thorame se confond jusqu'à la scission du territoire d'Eturamina au Moyen Âge en deux communautés distinctes. La tribu des Eguiturii était peut-être installée dans la vallée de l’Issole, et donc à Thorame-Basse. Au milieu du Ve siècle, un évêché est installé à Thorame, peut être sur la colline du Piégut (donc à Thorame-Basse).
Les deux Thorames
L'histoire des deux Thorame se confond jusqu'à la scission du territoire d'Eturamina au Moyen Âge en deux communautés distinctes. La tribu des Eguiturii était peut-être installée dans la vallée de l’Issole, et donc à Thorame-Basse. Au milieu du Ve siècle, un évêché est installé à Thorame, peut être sur la colline du Piégut (donc à Thorame-Basse).
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<center>Thorame Haute.</center>La localité de Thorame-Haute apparait distincte pour la première fois dans les chartes au début du XIIIe siècle (Toramina superioris), suivie de celle de Thorame-Basse (Thoramina inferior) : les deux communautés sont donc séparées à cette date. En 1342, la communauté de Thorame-Basse est rattachée à la viguerie de Castellane par le comte de Provence.
Thorame Haute.
La localité de Thorame-Haute apparait distincte pour la première fois dans les chartes au début du XIIIe siècle (Toramina superioris), suivie de celle de Thorame-Basse (Thoramina inferior) : les deux communautés sont donc séparées à cette date. En 1342, la communauté de Thorame-Basse est rattachée à la viguerie de Castellane par le comte de Provence.
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<center>Thorame Basse.</center>Ses premiers seigneurs connus sont les Piégut (XIIe-XIIIe siècles) ; leur succèdent les Féraud-Glandevès (XIVe-XVe siècles), les d’Oraison au XVIe siècle, puis les Jassaud jusqu’à la Révolution. En 1342, la communauté de Thorame-Basse est rattachée à la viguerie de Castellane par le comte de Provence. A gauche, le château des De Jassaud du XVIIIe. Il a deux étages aux fenêtres cintrées sur les côtés.
Thorame Basse.
Ses premiers seigneurs connus sont les Piégut (XIIe-XIIIe siècles) ; leur succèdent les Féraud-Glandevès (XIVe-XVe siècles), les d’Oraison au XVIe siècle, puis les Jassaud jusqu’à la Révolution. En 1342, la communauté de Thorame-Basse est rattachée à la viguerie de Castellane par le comte de Provence. A gauche, le château des De Jassaud du XVIIIe. Il a deux étages aux fenêtres cintrées sur les côtés.
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<center>Thorame Basse.</center>A droite, le château des De Jassaud du XVIIIe. Il a deux étages aux fenêtres cintrées sur les côtés.
Thorame Basse.
A droite, le château des De Jassaud du XVIIIe. Il a deux étages aux fenêtres cintrées sur les côtés.
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<center>Thorame Basse.</center>Le château des De Jassaud du XVIIIe.
Thorame Basse.
Le château des De Jassaud du XVIIIe.
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<center>Thorame Basse.</center>Le château des De Jassaud du XVIIIe.
Thorame Basse.
Le château des De Jassaud du XVIIIe.
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<center>Thorame Basse.</center>Monument aux Morts, 1921.
Thorame Basse.
Monument aux Morts, 1921.
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Thorame Basse.
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Thorame Basse.
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Thorame Basse.
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Thorame Basse.
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<center>Thorame Basse.</center>L’église paroissiale Saint-Pierre-ès-Liens. L'existence d'une église est attestée à Thorame-Basse en 1300. A la suite des
Thorame Basse.
L’église paroissiale Saint-Pierre-ès-Liens. L'existence d'une église est attestée à Thorame-Basse en 1300. A la suite des "guerres" - probables guerres de religion - mentionnées par les évêques dans les visites pastorales, l'église est détruite et reconstruite en 1588. doute reconstruites entre 1745 et 1749.
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<center>Thorame Basse.</center>La partie sud, sacristie et chapelle latérale, sont sans doute reconstruites entre 1745 et 1749. L'histoire du clocher est plus chaotique : un premier clocher est détruit en même temps que l'église, il est reconstruit, vers 1610, assez peu soigneusement et l'évêque ordonne sa reconstruction, ce qui est réalisé selon un prix-fait de 1680. Le nouveau clocher n'est cependant toujours pas satisfaisant et une nouvelle démolition puis reconstruction est finalement engagée en 1859.
Thorame Basse.
La partie sud, sacristie et chapelle latérale, sont sans doute reconstruites entre 1745 et 1749. L'histoire du clocher est plus chaotique : un premier clocher est détruit en même temps que l'église, il est reconstruit, vers 1610, assez peu soigneusement et l'évêque ordonne sa reconstruction, ce qui est réalisé selon un prix-fait de 1680. Le nouveau clocher n'est cependant toujours pas satisfaisant et une nouvelle démolition puis reconstruction est finalement engagée en 1859.
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<center>Thorame Basse.</center>La flèche du clocher est couverte de tuiles vernissées.
Thorame Basse.
La flèche du clocher est couverte de tuiles vernissées.
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<center>Thorame Basse.</center>L'ancien cimetière.
Thorame Basse.
L'ancien cimetière.
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<center>Thorame Basse.</center>L'ancien cimetière.
Thorame Basse.
L'ancien cimetière.
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<center>Thorame Basse.</center>Le tombeau (stèle funéraire) du seigneur de Jassaud. La famille de Jassaud sont les seigneurs de Thorame-Basse depuis 1642 (brevet du Roy), jusqu'à la Révolution. S'ils perdent la seigneurie à la Révolution, des membres de la famille demeurent dans la localité, y compris au 19e siècle, restant propriétaires notamment du château. Stèle funéraire en calcaire avec une ardoise gravée portant l'inscription ; la stèle est précédée d'un petit enclos funéraire.
Thorame Basse.
Le tombeau (stèle funéraire) du seigneur de Jassaud. La famille de Jassaud sont les seigneurs de Thorame-Basse depuis 1642 (brevet du Roy), jusqu'à la Révolution. S'ils perdent la seigneurie à la Révolution, des membres de la famille demeurent dans la localité, y compris au 19e siècle, restant propriétaires notamment du château. Stèle funéraire en calcaire avec une ardoise gravée portant l'inscription ; la stèle est précédée d'un petit enclos funéraire.
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<center>Thorame Basse.</center>
Thorame Basse.
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<center>Thorame Basse.</center>
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<center>Thorame Basse.</center>Le clocher.
Thorame Basse.
Le clocher.
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<center>Thorame Basse.</center>Le clocher.
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Le clocher.
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<center>Thorame Basse.</center>L’église paroissiale Saint-Pierre-ès-Liens. La flèche du clocher est couverte de tuiles vernissées vertes, brunes et jaunes.
Thorame Basse.
L’église paroissiale Saint-Pierre-ès-Liens. La flèche du clocher est couverte de tuiles vernissées vertes, brunes et jaunes.
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<center>Thorame Basse.</center>La nef de trois travées en berceau, aboutit dans une travée de chœur, au chevet plat. De chaque côté du chœur, se trouve une chapelle.
Thorame Basse.
La nef de trois travées en berceau, aboutit dans une travée de chœur, au chevet plat. De chaque côté du chœur, se trouve une chapelle.
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<center>Thorame Basse.</center>La nef est couverte d'un voûte en arc brisé en 1845.
Thorame Basse.
La nef est couverte d'un voûte en arc brisé en 1845.
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<center>Thorame Basse.</center>Les fonts baptismaux se trouvent dans la nef, au revers de la façade, côté nord. Ils sont placés dans une niche en cul-de-four sous un décor architecturé en léger relief. Ils sont constitués d'une cuve baptismale maçonnée d'élévation galbée et d'un couvercle des fonts baptismaux en noyer avec des filets de bois plus clair incrustés. La cuve pourrait avoir été réalisée dans le 3e quart du 18e siècle, le couvercle semble plus tardif et pourrait dater du 19e siècle.
Thorame Basse.
Les fonts baptismaux se trouvent dans la nef, au revers de la façade, côté nord. Ils sont placés dans une niche en cul-de-four sous un décor architecturé en léger relief. Ils sont constitués d'une cuve baptismale maçonnée d'élévation galbée et d'un couvercle des fonts baptismaux en noyer avec des filets de bois plus clair incrustés. La cuve pourrait avoir été réalisée dans le 3e quart du 18e siècle, le couvercle semble plus tardif et pourrait dater du 19e siècle.
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<center>Thorame Basse.</center>Fonts baptismaux. Le couvercle est muni d'une porte pour permettre l'accès à la cuve et est surmonté d'un orbe crucifère.
Thorame Basse.
Fonts baptismaux. Le couvercle est muni d'une porte pour permettre l'accès à la cuve et est surmonté d'un orbe crucifère.
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<center>Thorame Basse.</center>Baptême du Christ, XVIIIe. Le tableau a été peint d'après le Baptême du Christ de Pierre Mignard en 1666, diffusé par la gravure, notamment celle de Pierre Duflos, maintes fois copiée, par exemple à Colmars. Il est mentionné dans le questionnaire de 1840, il est donc antérieur à cette date. Il a été restauré en 2006-2009 par l'atelier Amoroso-Waldeis, restaurateur à Avignon (84).  Confessionnal, pin, 19e siècle.
Thorame Basse.
Baptême du Christ, XVIIIe. Le tableau a été peint d'après le Baptême du Christ de Pierre Mignard en 1666, diffusé par la gravure, notamment celle de Pierre Duflos, maintes fois copiée, par exemple à Colmars. Il est mentionné dans le questionnaire de 1840, il est donc antérieur à cette date. Il a été restauré en 2006-2009 par l'atelier Amoroso-Waldeis, restaurateur à Avignon (84). Confessionnal, pin, 19e siècle.
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<center>Thorame Basse.</center>Statue (petite nature) : sainte Thérèse de Lisieux. Elle a été réalisée par la maison parisienne Daniel, sans doute après 1925, année de la canonisation de Thérèse de Lisieux qui est figurée debout, en habit de carmélite, tenant le crucifix et les rose. Plâtre, moulé coulé, peint, polychrome.
Thorame Basse.
Statue (petite nature) : sainte Thérèse de Lisieux. Elle a été réalisée par la maison parisienne Daniel, sans doute après 1925, année de la canonisation de Thérèse de Lisieux qui est figurée debout, en habit de carmélite, tenant le crucifix et les rose. Plâtre, moulé coulé, peint, polychrome.
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<center>Thorame Basse.</center>Statue (petite nature) : saint Joseph. Statue commandée en même temps que celle du Christ du Sacré-Coeur en 1887 et réalisée également par G. Tardy. Saint Joseph, debout, tient l'Enfant assis sur son bras gauche et s'appuie, de la main droit, sur son bâton se terminant par des fleurs de lys. L'Enfant bénit de la main droite, la main gauche reposant sur un orbe crucifère. Plâtre, moulé coulé, peint, polychrome
Thorame Basse.
Statue (petite nature) : saint Joseph. Statue commandée en même temps que celle du Christ du Sacré-Coeur en 1887 et réalisée également par G. Tardy. Saint Joseph, debout, tient l'Enfant assis sur son bras gauche et s'appuie, de la main droit, sur son bâton se terminant par des fleurs de lys. L'Enfant bénit de la main droite, la main gauche reposant sur un orbe crucifère. Plâtre, moulé coulé, peint, polychrome
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<center>Thorame Basse.</center>Retable du Rosaire. En 1712, le retable actuel (qui encadre un tableau d'autel) est en place. Le tableau d'autel aujourd'hui en place n'est pas celui d'origine. En 1618, commande d'un retable pour l'autel de la chapelle du Saint-Rosaire dans l'église paroissiale. Le tableau, disparu aujourd'hui, figurait les mystères du saint Rosaire. Il a été remplacé, au 19e siècle, par un tableau d'autel, figurant la Donation du rosaire cette fois, signe de l'évolution des dévotions et de leur représentation.
Thorame Basse.
Retable du Rosaire. En 1712, le retable actuel (qui encadre un tableau d'autel) est en place. Le tableau d'autel aujourd'hui en place n'est pas celui d'origine. En 1618, commande d'un retable pour l'autel de la chapelle du Saint-Rosaire dans l'église paroissiale. Le tableau, disparu aujourd'hui, figurait les mystères du saint Rosaire. Il a été remplacé, au 19e siècle, par un tableau d'autel, figurant la Donation du rosaire cette fois, signe de l'évolution des dévotions et de leur représentation.
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<center>Thorame Basse.</center>Ce tableau peut être attribué à Patritti qui a réalisé de nombreuses versions de cette Donation du rosaire qu'il a sans doute copiée de celle de Gilles Garcin de l'église paroissiale de Colmars. Vierge et l'Enfant remettant un rosaire à saint Dominique de Guzman et sainte Catherine de Sienne. Devant saint Dominique se trouvent un livre ouvert et le chien tenant la torche dans son museau ainsi qu'un globe ; devant sainte Catherine un crucifix et des fleurs de lys.
Thorame Basse.
Ce tableau peut être attribué à Patritti qui a réalisé de nombreuses versions de cette Donation du rosaire qu'il a sans doute copiée de celle de Gilles Garcin de l'église paroissiale de Colmars. Vierge et l'Enfant remettant un rosaire à saint Dominique de Guzman et sainte Catherine de Sienne. Devant saint Dominique se trouvent un livre ouvert et le chien tenant la torche dans son museau ainsi qu'un globe ; devant sainte Catherine un crucifix et des fleurs de lys.
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<center>Thorame Basse.</center>Les deux colonnes torses sont ornées d'un enroulement de vigne et pampres habités ; les pilastres à l'arrière portent également le même motif. Elles sont surmontées de chapiteaux composites à têtes de chérubins.
Thorame Basse.
Les deux colonnes torses sont ornées d'un enroulement de vigne et pampres habités ; les pilastres à l'arrière portent également le même motif. Elles sont surmontées de chapiteaux composites à têtes de chérubins.
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<center>Thorame Basse.</center>Les deux colonnes torses sont ornées d'un enroulement de vigne et pampres habités ; les pilastres à l'arrière portent également le même motif. Elles sont surmontées de chapiteaux composites à têtes de chérubins.
Thorame Basse.
Les deux colonnes torses sont ornées d'un enroulement de vigne et pampres habités ; les pilastres à l'arrière portent également le même motif. Elles sont surmontées de chapiteaux composites à têtes de chérubins.
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<center>Thorame Basse.</center>L'entablement présente plusieurs registres de décors superposés : sous l'entablement ainsi que sur les ressauts, des chérubins puis des frises de denticules et une frise d'oves et dards. Sur le couronnement des anges allongés s'appuient sur de gros rouleaux de cuir, retenant un rideau au-dessus d'un espace qui accueillait sans doute un blason surmonté d'un gros fleuron.
Thorame Basse.
L'entablement présente plusieurs registres de décors superposés : sous l'entablement ainsi que sur les ressauts, des chérubins puis des frises de denticules et une frise d'oves et dards. Sur le couronnement des anges allongés s'appuient sur de gros rouleaux de cuir, retenant un rideau au-dessus d'un espace qui accueillait sans doute un blason surmonté d'un gros fleuron.
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<center>Thorame Basse.</center>Ensemble de l'autel secondaire du Sacré-Coeur : autel, deux gradins d'autel, tabernacle. Cet ensemble est mentionné dans l'inventaire de 1906. Sur la face antérieure de l'autel se trouve un Sacré-Cœur enflammé, ceint d'une couronne d'épines et percé d'une épée : c'est le Sacré-coeur de Jésus.
Thorame Basse.
Ensemble de l'autel secondaire du Sacré-Coeur : autel, deux gradins d'autel, tabernacle. Cet ensemble est mentionné dans l'inventaire de 1906. Sur la face antérieure de l'autel se trouve un Sacré-Cœur enflammé, ceint d'une couronne d'épines et percé d'une épée : c'est le Sacré-coeur de Jésus.
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<center>Thorame Basse.</center>Ornementation de style néo-gothique. Un ange porte-flambeau figuré debout, les mains reposant sur une épée, orne chaque tige.
Thorame Basse.
Ornementation de style néo-gothique. Un ange porte-flambeau figuré debout, les mains reposant sur une épée, orne chaque tige.
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<center>Thorame Basse.</center>Ornementation de style néo-gothique. Ici, l'ange porte un crucifix Il est figuré debout, les mains reposant sur une épée.
Thorame Basse.
Ornementation de style néo-gothique. Ici, l'ange porte un crucifix Il est figuré debout, les mains reposant sur une épée.
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<center>Thorame Basse.</center>Statue (petite nature) : Vierge des sept Douleurs. Statue réalisée dans le 4e quart du 19e siècle, en 1895. Plâtre, moulé coulé, peint, polychrome, peint faux or. Les sept glaives transperçant le Sacré-Cœur enflammé sur la poitrine de la Vierge
Thorame Basse.
Statue (petite nature) : Vierge des sept Douleurs. Statue réalisée dans le 4e quart du 19e siècle, en 1895. Plâtre, moulé coulé, peint, polychrome, peint faux or. Les sept glaives transperçant le Sacré-Cœur enflammé sur la poitrine de la Vierge
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<center>Thorame Basse.</center>Annonciation, J. A. de Jassaud, 1728. Jean-Alexandre de Jassaud est  seigneur de Thorame-Basse jusqu'en 1747, il épouse en 1724 Magdelaine d'Albert : les armes d'alliance peintes en bas du tableau sont celles des deux époux.
Thorame Basse.
Annonciation, J. A. de Jassaud, 1728. Jean-Alexandre de Jassaud est seigneur de Thorame-Basse jusqu'en 1747, il épouse en 1724 Magdelaine d'Albert : les armes d'alliance peintes en bas du tableau sont celles des deux époux.
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<center>Thorame Basse.</center>Chaire à prêcher XIXe. Une colombe du Saint-Esprit devait se trouver sous l'abat-voix. Volutes et pommes de pin ornent le couronnement.
Thorame Basse.
Chaire à prêcher XIXe. Une colombe du Saint-Esprit devait se trouver sous l'abat-voix. Volutes et pommes de pin ornent le couronnement.
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<center>Thorame Basse.</center>La chapelle du transept nord est dédiée, d'après les visites pastorales, à saint Joseph dès avant 1712. L'autel en marbre est inventorié en 1906 :
Thorame Basse.
La chapelle du transept nord est dédiée, d'après les visites pastorales, à saint Joseph dès avant 1712. L'autel en marbre est inventorié en 1906 : "autel de St Joseph en marbre don de Boyer Jean Baptiste". Il a donc été réalisé entre 1865 et 1906.
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<center>Thorame Basse.</center>La verrière est constituée de trois registres. Dans le bas, se trouve une petite scène historiée représentant la mort de saint Joseph. Au-dessus, saint Joseph est figuré en pied, tenant le bâton à fleurs de lys. Dans le haut, une architecture en trompe-l'oeil, de style néogothique, place le personnage sous un dais.
Thorame Basse.
La verrière est constituée de trois registres. Dans le bas, se trouve une petite scène historiée représentant la mort de saint Joseph. Au-dessus, saint Joseph est figuré en pied, tenant le bâton à fleurs de lys. Dans le haut, une architecture en trompe-l'oeil, de style néogothique, place le personnage sous un dais.
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<center>Thorame Basse.</center>La petite scène historiée représentant la mort de saint Joseph entouré de Jésus et de Marie..
Thorame Basse.
La petite scène historiée représentant la mort de saint Joseph entouré de Jésus et de Marie..
46
<center>Thorame Basse.</center>Buste-reliquaire (socle-reliquaire) : saint Pierre. Le buste-reliquaire pourrait dater du 17e siècle. Les reliques de saint Pierre sont toujours en place, elles sont placées dans un petit médaillon qui pourrait dater de la fin du 18e siècle.
Thorame Basse.
Buste-reliquaire (socle-reliquaire) : saint Pierre. Le buste-reliquaire pourrait dater du 17e siècle. Les reliques de saint Pierre sont toujours en place, elles sont placées dans un petit médaillon qui pourrait dater de la fin du 18e siècle.
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<center>Thorame Basse.</center>Le buste-reliquair est en bois peint polychrome pour le visage et le dessous du buste (au niveau des épaules), doré à la feuille d'or pour le socle, les vêtements et la tiare. Saint Pierre est figuré en buste, portant la tiare pontificale à fanons.
Thorame Basse.
Le buste-reliquair est en bois peint polychrome pour le visage et le dessous du buste (au niveau des épaules), doré à la feuille d'or pour le socle, les vêtements et la tiare. Saint Pierre est figuré en buste, portant la tiare pontificale à fanons.
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<center>Thorame Basse.</center>L'ensemble du maître-autel est constitué d'un autel-tombeau, portant deux gradins d'autel et un tabernacle, d'un retable architecturé à niches en cul-de-four, abritant deux statues et d'un tableau d'autel. Adossé, il couvre le mur est de l'abside.
Thorame Basse.
L'ensemble du maître-autel est constitué d'un autel-tombeau, portant deux gradins d'autel et un tabernacle, d'un retable architecturé à niches en cul-de-four, abritant deux statues et d'un tableau d'autel. Adossé, il couvre le mur est de l'abside.
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<center>Thorame Basse.</center>Un bras porteur de lumière.
Thorame Basse.
Un bras porteur de lumière.
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<center>Thorame Basse.</center>La clôture de chœur est arrondie,en  métal et bois, 19e siècle.
Thorame Basse.
La clôture de chœur est arrondie,en métal et bois, 19e siècle.
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<center>Thorame Basse.</center>Ornant le chœur, un vaste retable à trois pans. Au centre, se trouve une peinture de saint Pierre et l’Ange ; sur les côtés, saint Pierre et saint Paul sont statufiés. Le retable comporte un décor ornemental. Dans les travées latérales, les niches sont soulignées d'un tore lauré enrubanné, elles reposent sur un culot en gros fleuron de feuilles d'acanthe. On retrouve ce motif de grosses feuilles d'acanthe enroulées sur le couronnement des travées latérales, elles forment le support d'un panier fleuri. L' entablement central est porté par deux colonnes cannelées, aux soubassements enroulés de pampres et sommées de chapiteaux composites. Il date de la fin XVIIe-début XVIIIe.
Thorame Basse.
Ornant le chœur, un vaste retable à trois pans. Au centre, se trouve une peinture de saint Pierre et l’Ange ; sur les côtés, saint Pierre et saint Paul sont statufiés. Le retable comporte un décor ornemental. Dans les travées latérales, les niches sont soulignées d'un tore lauré enrubanné, elles reposent sur un culot en gros fleuron de feuilles d'acanthe. On retrouve ce motif de grosses feuilles d'acanthe enroulées sur le couronnement des travées latérales, elles forment le support d'un panier fleuri. L' entablement central est porté par deux colonnes cannelées, aux soubassements enroulés de pampres et sommées de chapiteaux composites. Il date de la fin XVIIe-début XVIIIe.
52
<center>Thorame Basse.</center>Saint Pierre visité par l’Ange. Le tableau est sans doute contemporain du retable pour lequel il a été réalisé, ou a été réalisé peu après, dans la 2e moitié du 17e siècle. En tout état de cause, avant 1697, date à laquelle il est explicitement décrit dans une visite pastorale. En pleine nuit, alors que la garde dort, un ange surgit dans la prison de Pierre pour le délivrer. Les chaînes brisées symbolisent cette libération.
Thorame Basse.
Saint Pierre visité par l’Ange. Le tableau est sans doute contemporain du retable pour lequel il a été réalisé, ou a été réalisé peu après, dans la 2e moitié du 17e siècle. En tout état de cause, avant 1697, date à laquelle il est explicitement décrit dans une visite pastorale. En pleine nuit, alors que la garde dort, un ange surgit dans la prison de Pierre pour le délivrer. Les chaînes brisées symbolisent cette libération.
53
<center>Thorame Basse.</center>La face antérieure de l'autel est divisée en trois par des colonnes corinthiennes, sous chaque arcature ainsi délimitée, est figuré un personne en pied : au centre, le Christ en Bon Pasteur, saint Mathieu à gauche (homme) et saint Luc à droite (taureau).
Thorame Basse.
La face antérieure de l'autel est divisée en trois par des colonnes corinthiennes, sous chaque arcature ainsi délimitée, est figuré un personne en pied : au centre, le Christ en Bon Pasteur, saint Mathieu à gauche (homme) et saint Luc à droite (taureau).
54
<center>Thorame Basse.</center>Les deux saints sont figurés en pied, tenant chacun leur attribut permettant l'identification : saint Paul tient l'épée et le Livre,
Thorame Basse.
Les deux saints sont figurés en pied, tenant chacun leur attribut permettant l'identification : saint Paul tient l'épée et le Livre,
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<center>Thorame Basse.</center>saint Pierre, les clés.
Thorame Basse.
saint Pierre, les clés.
56
<center>Thorame Basse.</center>Le couronnement de la travée centrale est encadré de deux pot-à-feu. Entre deux ailerons à volutes, la lunette est sculptée d'une Vierge de l'Assomption au centre d'un médaillon formé de nuées habitées de chérubins.
Thorame Basse.
Le couronnement de la travée centrale est encadré de deux pot-à-feu. Entre deux ailerons à volutes, la lunette est sculptée d'une Vierge de l'Assomption au centre d'un médaillon formé de nuées habitées de chérubins.
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<center>Thorame Basse.</center>Sur la voûte, l'œil de la Providence ou l'« œil omniscient ». C'est un symbole montrant un œil entouré par des rayons de lumière et habituellement dans la forme d'un triangle. Il est généralement interprété comme la représentation de l'œil de Dieu exerçant sa surveillance sur l'Humanité.
Thorame Basse.
Sur la voûte, l'œil de la Providence ou l'« œil omniscient ». C'est un symbole montrant un œil entouré par des rayons de lumière et habituellement dans la forme d'un triangle. Il est généralement interprété comme la représentation de l'œil de Dieu exerçant sa surveillance sur l'Humanité.
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<center>Thorame Basse.</center>Le couronnement de la travée centrale est encadré de deux pot-à-feu. Au-dessus, l'oeil de la Providence ou l'« œil omniscient ».
Thorame Basse.
Le couronnement de la travée centrale est encadré de deux pot-à-feu. Au-dessus, l'oeil de la Providence ou l'« œil omniscient ».
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<center>Thorame Basse.</center>Sainte Trinité apparaissant au-dessus de Thorame.  Le tableau a sans doute été peint vers 1860 pour commémorer l'achèvement de l'église, après la reconstruction du clocher. Dans la partie inférieure du tableau est représenté le village de Thorame-Basse : on distingue nettement l'église paroissiale, avec son nouveau clocher, le château des seigneurs de Jassaud mais aussi, sur la gauche, le chemin de croix avec ses oratoires, montant à Piégut, l'ensemble dans un paysage de montagnes. Dans la partie supérieure, des nuées, habitées de chérubins, portent la Sainte Trinité.
Thorame Basse.
Sainte Trinité apparaissant au-dessus de Thorame. Le tableau a sans doute été peint vers 1860 pour commémorer l'achèvement de l'église, après la reconstruction du clocher. Dans la partie inférieure du tableau est représenté le village de Thorame-Basse : on distingue nettement l'église paroissiale, avec son nouveau clocher, le château des seigneurs de Jassaud mais aussi, sur la gauche, le chemin de croix avec ses oratoires, montant à Piégut, l'ensemble dans un paysage de montagnes. Dans la partie supérieure, des nuées, habitées de chérubins, portent la Sainte Trinité.
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<center>Thorame Basse.</center>Stalles, XIXe.
Thorame Basse.
Stalles, XIXe.
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<center>Thorame Basse.</center>Statue-reliquaire (socle-reliquaire) : Vierge à l'Enfant. Dans la visite pastorale de 1869, mention d'une statue de la Vierge acquise depuis la dernière visite (en 1865). Il pourrait s'agir de cette statue dans la mesure où elle a été achetée en même temps que celle de l'Education de la Vierge. Les reliques ont disparu. arton-pâte, moulé, peint, polychrome, doré à la feuille,
Thorame Basse.
Statue-reliquaire (socle-reliquaire) : Vierge à l'Enfant. Dans la visite pastorale de 1869, mention d'une statue de la Vierge acquise depuis la dernière visite (en 1865). Il pourrait s'agir de cette statue dans la mesure où elle a été achetée en même temps que celle de l'Education de la Vierge. Les reliques ont disparu. arton-pâte, moulé, peint, polychrome, doré à la feuille,
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<center>Thorame Basse.</center>Statue-reliquaire (socle-reliquaire) : saint Jean-Baptiste. Elle pourrait dater du 19e siècle. Les reliques de saint Jean Baptiste sont toujours en place. Saint Jean Baptiste est figuré debout selon l'iconographie du saint prêchant : l'index droit levé, exprimant sa mission d’annonciateur, tenant dans la main gauche le bâton crucifère. L'Agneau est assis à ses pieds. Statue en bois taillé, peint polychrome et imitation de la dorure et de l'argenture.
Thorame Basse.
Statue-reliquaire (socle-reliquaire) : saint Jean-Baptiste. Elle pourrait dater du 19e siècle. Les reliques de saint Jean Baptiste sont toujours en place. Saint Jean Baptiste est figuré debout selon l'iconographie du saint prêchant : l'index droit levé, exprimant sa mission d’annonciateur, tenant dans la main gauche le bâton crucifère. L'Agneau est assis à ses pieds. Statue en bois taillé, peint polychrome et imitation de la dorure et de l'argenture.
63
<center>Thorame Basse.</center>Ensemble de l'autel secondaire de saint Jean : autel, deux gradins d'autel, tabernacle, exposition. L'ensemble pourrait dater du 4e quart du 19e siècle. Orné de deux gradins d'autel, le second enserrant le tabernacle sur lequel est posée une exposition. Sur le devant d'autel, rameaux de lys en sautoir,  S J entrelacées [saint Jean]. Fleurons et croix sur les gradins et tabernacle
Thorame Basse.
Ensemble de l'autel secondaire de saint Jean : autel, deux gradins d'autel, tabernacle, exposition. L'ensemble pourrait dater du 4e quart du 19e siècle. Orné de deux gradins d'autel, le second enserrant le tabernacle sur lequel est posée une exposition. Sur le devant d'autel, rameaux de lys en sautoir, S J entrelacées [saint Jean]. Fleurons et croix sur les gradins et tabernacle
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<center>Thorame Basse.</center>Le tableau classé de la première moitié du XVIIe siècle représente la Crucifixion. Christ en croix dont le flanc est percé par la lance de Longin sur son cheval. Au pied de la croix, la Vierge est évanouie dans les bras de saint Jean, Marie-Madeleine est figurée sur la gauche du tableau, Marie-Cléophas et Marie-Salomé assistent également à la scène.
Thorame Basse.
Le tableau classé de la première moitié du XVIIe siècle représente la Crucifixion. Christ en croix dont le flanc est percé par la lance de Longin sur son cheval. Au pied de la croix, la Vierge est évanouie dans les bras de saint Jean, Marie-Madeleine est figurée sur la gauche du tableau, Marie-Cléophas et Marie-Salomé assistent également à la scène.
65
<center>Thorame Basse.</center>Vierge à l'Enfant dite Vierge de Trapani. La statuette provient de la chapelle Notre-Dame-de-Piégut, elle aurait été transférée à l'église paroissiale en 1960. Elle date probablement du 18e siècle. Elle appartient à une production sérielle de répliques miniatures en albâtre de la Vierge attribuée à Pisano pour le convent de l'Annunziata, de Trapani (en Sicile). La Vierge, debout, tient l'Enfant sur son bras gauche. Celui-ci est tourné vers elle, sa main droite reposant sur le haut du buste de la Vierge
Thorame Basse.
Vierge à l'Enfant dite Vierge de Trapani. La statuette provient de la chapelle Notre-Dame-de-Piégut, elle aurait été transférée à l'église paroissiale en 1960. Elle date probablement du 18e siècle. Elle appartient à une production sérielle de répliques miniatures en albâtre de la Vierge attribuée à Pisano pour le convent de l'Annunziata, de Trapani (en Sicile). La Vierge, debout, tient l'Enfant sur son bras gauche. Celui-ci est tourné vers elle, sa main droite reposant sur le haut du buste de la Vierge
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<center>Thorame Basse.</center>Les chandeliers datent sans doute de la 2e moitié du 18e siècle. Le pied est triangulaire et repose sur trois supports, la tige est ornée d'un double noeud et de bagues, bobèche assez large.
Thorame Basse.
Les chandeliers datent sans doute de la 2e moitié du 18e siècle. Le pied est triangulaire et repose sur trois supports, la tige est ornée d'un double noeud et de bagues, bobèche assez large.
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<center>Thorame Basse.</center>Statue (petite nature) : Christ du Sacré-Coeur. La statue a été réalisé en 1887 par le fabricant de statue Tardy. Le Christ est figuré debout, les mains portant les stigmates, il désigne, de la main droite, un coeur enflammé, ceint d'une couronne d'épines, sur sa poitrine.
Thorame Basse.
Statue (petite nature) : Christ du Sacré-Coeur. La statue a été réalisé en 1887 par le fabricant de statue Tardy. Le Christ est figuré debout, les mains portant les stigmates, il désigne, de la main droite, un coeur enflammé, ceint d'une couronne d'épines, sur sa poitrine.
68
<center>Thorame Basse.</center>Dais de procession et statue de procession (petite nature) : Vierge à l'Enfant. La statue date probablement du 17e siècle. Elle est placée, dans l'église paroissiale, sous un dais de procession (vraisemblablement du 19e siècle) : lors de la fête de la sainte Anne la statue est portée en procession jusqu'à la chapelle Notre-Dame-de-Piégut.
Thorame Basse.
Dais de procession et statue de procession (petite nature) : Vierge à l'Enfant. La statue date probablement du 17e siècle. Elle est placée, dans l'église paroissiale, sous un dais de procession (vraisemblablement du 19e siècle) : lors de la fête de la sainte Anne la statue est portée en procession jusqu'à la chapelle Notre-Dame-de-Piégut.
69
<center>Thorame Basse.</center>L'éducation de la Vierge : sa mère, sainte Anne, apprend à lire à l'enfant sur un rouleau manuscrit. La statue est mentionnée une première fois dans la visite pastorale de 1869. Elle a été réalisée par la fabricant de statues marseillais Galard en carton-pâte, moulé, peint, polychrome, doré.
Thorame Basse.
L'éducation de la Vierge : sa mère, sainte Anne, apprend à lire à l'enfant sur un rouleau manuscrit. La statue est mentionnée une première fois dans la visite pastorale de 1869. Elle a été réalisée par la fabricant de statues marseillais Galard en carton-pâte, moulé, peint, polychrome, doré.
70
<center>Thorame Basse.</center>Le Christ en croix pourrait dater du 17e siècle (même si la croix est sans doute beaucoup plus tardive, probablement du 19e ou du 20e siècle).
Thorame Basse.
Le Christ en croix pourrait dater du 17e siècle (même si la croix est sans doute beaucoup plus tardive, probablement du 19e ou du 20e siècle).
71
<center>Thorame Basse.</center>Saint Antoine de Padoue et l’Enfant, plâtre, 19e siècle.
Thorame Basse.
Saint Antoine de Padoue et l’Enfant, plâtre, 19e siècle.
72
<center>Thorame Basse.</center>L'ensemble de l'autel des Ames du purgatoire a été réalisé entre 1745 et 1749. L'ensemble est en bois peint essentiellement bichrome : noir et blanc, couleurs du deuil, s'accordant avec la thématique de l'autel dédié aux Âmes du purgatoire, tout comme le registre iconographique. L'autel tombeau est de plan rectangulaire, la table repose en partie sur deux atlantes en ronde bosse. Les deux gradins d'autel sont ornés d'un décor rapporté et surmontés d'un retable à ailerons.
Thorame Basse.
L'ensemble de l'autel des Ames du purgatoire a été réalisé entre 1745 et 1749. L'ensemble est en bois peint essentiellement bichrome : noir et blanc, couleurs du deuil, s'accordant avec la thématique de l'autel dédié aux Âmes du purgatoire, tout comme le registre iconographique. L'autel tombeau est de plan rectangulaire, la table repose en partie sur deux atlantes en ronde bosse. Les deux gradins d'autel sont ornés d'un décor rapporté et surmontés d'un retable à ailerons.
73
<center>Thorame Basse.</center>La Vierge et l'Enfant délivrant les Âmes du purgatoire, 1745-1748. Sur des nuées, la Vierge semble s'adresser à un saint évêque et un autre saint tandis qu'un ange sort une âme du feu infernal où au moins six autres agonisent. Un chérubin est figuré sur la traverse supérieure du cadre.
Thorame Basse.
La Vierge et l'Enfant délivrant les Âmes du purgatoire, 1745-1748. Sur des nuées, la Vierge semble s'adresser à un saint évêque et un autre saint tandis qu'un ange sort une âme du feu infernal où au moins six autres agonisent. Un chérubin est figuré sur la traverse supérieure du cadre.
74
<center>Thorame Basse.</center>Le devant d'autel, portant un crâne associé à deux os en sautoir, est encadré de deux personnages en aube noire. Les gradins d'autel sont ornés de rinceaux ainsi que du même motif de crâne et tibias. Des volutes symétriques ornent les côtés de l'ensemble.
Thorame Basse.
Le devant d'autel, portant un crâne associé à deux os en sautoir, est encadré de deux personnages en aube noire. Les gradins d'autel sont ornés de rinceaux ainsi que du même motif de crâne et tibias. Des volutes symétriques ornent les côtés de l'ensemble.
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<center>Thorame Basse.</center>4 chandeliers d'autel. Cette garniture date sans doute du 4e quart du 19e siècle. Ornementation est de style néo-gothique. Un ange porte-flambeau figuré debout, les mains reposant sur une épée, orne chaque tige.
Thorame Basse.
4 chandeliers d'autel. Cette garniture date sans doute du 4e quart du 19e siècle. Ornementation est de style néo-gothique. Un ange porte-flambeau figuré debout, les mains reposant sur une épée, orne chaque tige.
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<center>Thorame Basse.</center>On retrouve des crânes sur le retable : au sommet mais aussi dans le registre supérieur où l'un porte un chapeau d'ecclésiastique à houppes et l'autre une couronne. Le crâne sommant la composition d'ensemble est posé sur une sorte de trophée associant des objets religieux et des symboles du pouvoir, croix, calice, épée, crosse épiscopale, bâton de procession et étole noire. Des chutes de culots tombent des feuilles d'acanthe traitées en volutes.
Thorame Basse.
On retrouve des crânes sur le retable : au sommet mais aussi dans le registre supérieur où l'un porte un chapeau d'ecclésiastique à houppes et l'autre une couronne. Le crâne sommant la composition d'ensemble est posé sur une sorte de trophée associant des objets religieux et des symboles du pouvoir, croix, calice, épée, crosse épiscopale, bâton de procession et étole noire. Des chutes de culots tombent des feuilles d'acanthe traitées en volutes.
77
<center>Thorame Basse.</center>Statue (petite nature) : Vierge dite Notre-Dame-de-Lourdes. La statue a été donnée par Madame Terras, née Girard, originaire de Marseille dans la 2e moitié du 19e siècle (nécessairement après l'apparition de la Vierge à Bernadette Soubirous en 1858). Représentation canonique de la Vierge telle qu'elle serait apparue à Lourdes à Bernadette Soubirous : la Vierge porte une robe et un voile blancs, une ceinture bleue, une rose sur chaque pied, elle lève les yeux au ciel et a les mains jointes. Plâtre, moulé coulé, peint, polychrome
Thorame Basse.
Statue (petite nature) : Vierge dite Notre-Dame-de-Lourdes. La statue a été donnée par Madame Terras, née Girard, originaire de Marseille dans la 2e moitié du 19e siècle (nécessairement après l'apparition de la Vierge à Bernadette Soubirous en 1858). Représentation canonique de la Vierge telle qu'elle serait apparue à Lourdes à Bernadette Soubirous : la Vierge porte une robe et un voile blancs, une ceinture bleue, une rose sur chaque pied, elle lève les yeux au ciel et a les mains jointes. Plâtre, moulé coulé, peint, polychrome
78
<center>Thorame Basse.</center>Console et statue (petite nature) : sainte Jeanne d'Arc. La statue a été réalisée par le fabricant de statue toulousain Etienne Camus, après 1909, date de la canonisation de Jeanne d'Arc. Il en est sans doute de même de la console qui forme bien un ensemble avec la statue puisqu'elle porte le blason de la sainte. Terre cuite, moulé coulé, peint, polychrome, peint faux argent
Thorame Basse.
Console et statue (petite nature) : sainte Jeanne d'Arc. La statue a été réalisée par le fabricant de statue toulousain Etienne Camus, après 1909, date de la canonisation de Jeanne d'Arc. Il en est sans doute de même de la console qui forme bien un ensemble avec la statue puisqu'elle porte le blason de la sainte. Terre cuite, moulé coulé, peint, polychrome, peint faux argent
79
<center>Thorame Basse.</center>Une armoire ornée de chutes de fruits de la fin du XVIIe siècle. Chute de fruits avec fleurons de feuilles d'acanthe sur les montants. Rinceaux de feuilles d'acanthe enroulées sur la traverse supérieure.
Thorame Basse.
Une armoire ornée de chutes de fruits de la fin du XVIIe siècle. Chute de fruits avec fleurons de feuilles d'acanthe sur les montants. Rinceaux de feuilles d'acanthe enroulées sur la traverse supérieure.
80
<center>Thorame Basse.</center>Chute de fruits avec fleurons de feuilles d'acanthe sur les montants.
Thorame Basse.
Chute de fruits avec fleurons de feuilles d'acanthe sur les montants.
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<center>Thorame Basse.</center>Rinceaux de feuilles d'acanthe enroulées sur la traverse supérieure.
Thorame Basse.
Rinceaux de feuilles d'acanthe enroulées sur la traverse supérieure.
82
<center>Thorame Basse.</center>Vierge à l'Enfant dite Notre-Dame-des-Victoires. C'est une copie du modèle parisien placé en 1809 dans l'église Notre-Dame-des-Victoires. Elle est donc postérieure à cette date, elle a été réalisée dans le courant du 19e siècle en plâtre, moulé coulé, peint, monochrome.
Thorame Basse.
Vierge à l'Enfant dite Notre-Dame-des-Victoires. C'est une copie du modèle parisien placé en 1809 dans l'église Notre-Dame-des-Victoires. Elle est donc postérieure à cette date, elle a été réalisée dans le courant du 19e siècle en plâtre, moulé coulé, peint, monochrome.
83
<center>Thorame Basse.</center>Vierge à l'Enfant dite Notre-Dame-des-Victoires. La Vierge, debout, tient l'Enfant posé sur une sphère en principe étoilée (ici la polychromie a disparu). Le groupe repose sur une nuée.
Thorame Basse.
Vierge à l'Enfant dite Notre-Dame-des-Victoires. La Vierge, debout, tient l'Enfant posé sur une sphère en principe étoilée (ici la polychromie a disparu). Le groupe repose sur une nuée.
84
<center>Thorame-Basse.</center>Vue de la chapelle Saint-Thomas. A droite, tour de guet de Piegut.
Thorame-Basse.
Vue de la chapelle Saint-Thomas. A droite, tour de guet de Piegut.
85
<center>Thorame Basse. La chapelle Saint-Thomas.</center>Elle date en partie du XIIe siècle ou du XIIIe siècle.
Thorame Basse. La chapelle Saint-Thomas.
Elle date en partie du XIIe siècle ou du XIIIe siècle.
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<center>Thorame Basse. La chapelle Saint-Thomas.</center>
Thorame Basse. La chapelle Saint-Thomas.
87
<center>Thorame Basse. La chapelle Saint-Thomas.</center>A droite, tour de guet de Piegut.
Thorame Basse. La chapelle Saint-Thomas.
A droite, tour de guet de Piegut.
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<center>Thorame Basse. La chapelle Saint-Thomas.</center>
Thorame Basse. La chapelle Saint-Thomas.
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<center>Thorame Basse. La chapelle Saint-Thomas.</center>
Thorame Basse. La chapelle Saint-Thomas.
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<center>Thorame Basse. La chapelle Saint-Thomas.</center>
Thorame Basse. La chapelle Saint-Thomas.
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<center>Thorame Basse. La chapelle Saint-Thomas.</center>
Thorame Basse. La chapelle Saint-Thomas.
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<center>Thorame Basse. La chapelle Saint-Thomas.</center>
Thorame Basse. La chapelle Saint-Thomas.
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<center>Thorame Basse. La chapelle Saint-Thomas.</center>Lors de la reconstruction de l’église en 1890, un mur sépare l'abside du reste du bâtiment. En dehors de l’abside, l’église est composée d’un chœur à trois pans, couvert d’une demi-coupole, et d’une nef à deux travées.
Thorame Basse. La chapelle Saint-Thomas.
Lors de la reconstruction de l’église en 1890, un mur sépare l'abside du reste du bâtiment. En dehors de l’abside, l’église est composée d’un chœur à trois pans, couvert d’une demi-coupole, et d’une nef à deux travées.
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<center>Thorame Basse. La chapelle Saint-Thomas.</center>
Thorame Basse. La chapelle Saint-Thomas.
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<center>Thorame Basse. La chapelle Saint-Thomas.</center>
Thorame Basse. La chapelle Saint-Thomas.
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<center>Thorame Basse. La chapelle Saint-Thomas.</center>La Vierge à l'Enfant.
Thorame Basse. La chapelle Saint-Thomas.
La Vierge à l'Enfant.
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<center>Thorame Basse. La chapelle Saint-Thomas.</center>La Vierge à l'Enfant.
Thorame Basse. La chapelle Saint-Thomas.
La Vierge à l'Enfant.
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<center>Thorame Basse. La chapelle Saint-Thomas.</center>Saint Joseph.
Thorame Basse. La chapelle Saint-Thomas.
Saint Joseph.
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<center>Thorame Basse. La chapelle Saint-Thomas.</center>La chapelle se signale surtout par les fresques de ses voûtes, classées aux monuments historiques 69, allant du XIIe au XVIe siècle : le Christ en majesté est assis sur un arc-en-ciel, accompagné du Soleil et de la Lune. Les quatre évangélistes datent des environs de 1550.
Thorame Basse. La chapelle Saint-Thomas.
La chapelle se signale surtout par les fresques de ses voûtes, classées aux monuments historiques 69, allant du XIIe au XVIe siècle : le Christ en majesté est assis sur un arc-en-ciel, accompagné du Soleil et de la Lune. Les quatre évangélistes datent des environs de 1550.
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<center>Thorame Basse. La chapelle Saint-Thomas.</center>La fresque de Saint-Thomas représentant le Christ en Majesté (avec ou sans les quatre évangélistes) serait peinte par un ermite [abbé Muller]. Le Christ en majesté est assis sur un arc-en-ciel, accompagné du Soleil et de la Lune, bénissant de la main droite et tenant l'orbe crucigère dans la main gauche..
Thorame Basse. La chapelle Saint-Thomas.
La fresque de Saint-Thomas représentant le Christ en Majesté (avec ou sans les quatre évangélistes) serait peinte par un ermite [abbé Muller]. Le Christ en majesté est assis sur un arc-en-ciel, accompagné du Soleil et de la Lune, bénissant de la main droite et tenant l'orbe crucigère dans la main gauche..
101
<center>Thorame Basse. La chapelle Saint-Thomas.</center>St Mathieu, Saint Marc, Saint Luc.
Thorame Basse. La chapelle Saint-Thomas.
St Mathieu, Saint Marc, Saint Luc.
102
<center>Thorame Basse. La chapelle Saint-Thomas.</center>Saint Marc, Saint Luc, Saint Jean.
Thorame Basse. La chapelle Saint-Thomas.
Saint Marc, Saint Luc, Saint Jean.
103
<center>Thorame Basse. La chapelle Saint-Thomas.</center>St Mathieu et l'homme.
Thorame Basse. La chapelle Saint-Thomas.
St Mathieu et l'homme.
104
<center>Thorame Basse. La chapelle Saint-Thomas.</center>St Matthieu et l'homme, st Marc et le lion.
Thorame Basse. La chapelle Saint-Thomas.
St Matthieu et l'homme, st Marc et le lion.
105
<center>Thorame Basse. La chapelle Saint-Thomas.</center>St Marc, st Luc et le taureau.
Thorame Basse. La chapelle Saint-Thomas.
St Marc, st Luc et le taureau.
106
<center>Thorame Basse. La chapelle Saint-Thomas.</center>St Luc, st Jean et l'aigle.
Thorame Basse. La chapelle Saint-Thomas.
St Luc, st Jean et l'aigle.
107
<center>Thorame-Basse</center>Le cordoeil.
Thorame-Basse
Le cordoeil.
108
<center>Thorame-Basse</center>Des oratoires, chacun étant un don d'une famille, mènent à la chapelle Notre-Dame de Piégut.
Thorame-Basse
Des oratoires, chacun étant un don d'une famille, mènent à la chapelle Notre-Dame de Piégut.
109
<center>Thorame-Basse</center>Des oratoires, chacun étant un don d'une famille, mènent à la chapelle Notre-Dame de Piégut.
Thorame-Basse
Des oratoires, chacun étant un don d'une famille, mènent à la chapelle Notre-Dame de Piégut.
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<center>Chapelle de Piegut.</center>La chapelle Notre-Dame de Piégut. Au XIe siècle, les moines de Lérins possédaient en ce lieu un ermitage avec abbaye et calvaire. Cette chapelle, dite de Saint-Jean, futt construite au XVe siècle à l'emplacement d'une église dépendant de l'abbaye Saint-Victor de Marseille. Des ermites s’établirent à côté du Sanctuaire et y vécurent jusqu’à la Révolution. Pendant plusieurs siècles ce fut un lieu de pèlerinage très fréquenté. Début de restauration en 1993.
Chapelle de Piegut.
La chapelle Notre-Dame de Piégut. Au XIe siècle, les moines de Lérins possédaient en ce lieu un ermitage avec abbaye et calvaire. Cette chapelle, dite de Saint-Jean, futt construite au XVe siècle à l'emplacement d'une église dépendant de l'abbaye Saint-Victor de Marseille. Des ermites s’établirent à côté du Sanctuaire et y vécurent jusqu’à la Révolution. Pendant plusieurs siècles ce fut un lieu de pèlerinage très fréquenté. Début de restauration en 1993.
111
<center>Chapelle de Piegut.</center>Sur ce mamelon appelé « promontoire » ou Balcon de l'eau (Puy d'Aigü) se trouvait au moyen-Âge un petit château (on disait Castrum ou Castel) du Seigneur local, le Sieur Ferraud de Thorame. Son petit château occupait  tout le mamelon où il y avait une source.
Ferraud de Thorame avait manqué de solidarité envers lui.
Mais en 1338 Le Sieur Ferraud de Thorame a signé les statuts du Baillage de Senez, pour son château de Piegut et sa terre de Thorame-Basse La paix revint avec le Comte de Castellane.
La famille Seigneuriale s'agrandit en Ferraud de Glandevez, avec les Seigneuries de Thorame Haute et Argens.
Chapelle de Piegut.
Sur ce mamelon appelé « promontoire » ou Balcon de l'eau (Puy d'Aigü) se trouvait au moyen-Âge un petit château (on disait Castrum ou Castel) du Seigneur local, le Sieur Ferraud de Thorame. Son petit château occupait tout le mamelon où il y avait une source. Ferraud de Thorame avait manqué de solidarité envers lui. Mais en 1338 Le Sieur Ferraud de Thorame a signé les statuts du Baillage de Senez, pour son château de Piegut et sa terre de Thorame-Basse La paix revint avec le Comte de Castellane. La famille Seigneuriale s'agrandit en Ferraud de Glandevez, avec les Seigneuries de Thorame Haute et Argens.
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<center>Thorame-Basse</center>Le Cordœill, 2115 m. Un ensemble de fortifications de vigie, pour surveillance et défense immédiate se dispersent dans, la Vallée de l’Issole, entre Beauvezer et Saint-André. Elles sont actuellement ruinées. Il reste les vestiges du Château de Trancastel et la belle tour de garde du 14e siècle, bien appareillée en Bossages avec voûte sur croisée d’ogives, comme les tours d’Allos, de Troins et autres .. ces tours abritaient un petit groupe d’hommes d’armes du Châtelain. Plus tard les seigneurs Ferraud de Thorame - Glandevez, au XVIème siècle allèrent s’établir à Glandeves - Entrevaux et le vieux Castel fut abandonné et tomba en ruines.
Puis la Seigneurie passe à la famille Jassaud de Thorame qui la conserva jusqu’à la Révolution. Les Jussaud s’établirent au bas du mamelon, dans la vallée, au croisement des-routes, dans le Château Renaissance.
Thorame-Basse
Le Cordœill, 2115 m. Un ensemble de fortifications de vigie, pour surveillance et défense immédiate se dispersent dans, la Vallée de l’Issole, entre Beauvezer et Saint-André. Elles sont actuellement ruinées. Il reste les vestiges du Château de Trancastel et la belle tour de garde du 14e siècle, bien appareillée en Bossages avec voûte sur croisée d’ogives, comme les tours d’Allos, de Troins et autres .. ces tours abritaient un petit groupe d’hommes d’armes du Châtelain. Plus tard les seigneurs Ferraud de Thorame - Glandevez, au XVIème siècle allèrent s’établir à Glandeves - Entrevaux et le vieux Castel fut abandonné et tomba en ruines. Puis la Seigneurie passe à la famille Jassaud de Thorame qui la conserva jusqu’à la Révolution. Les Jussaud s’établirent au bas du mamelon, dans la vallée, au croisement des-routes, dans le Château Renaissance.
113
<center>Thorame-Basse</center>Le village et au fond, la vallée du Verdon.
Thorame-Basse
Le village et au fond, la vallée du Verdon.
114
<center>Tour de Piegut.</center>Tour de guet (XIVe siècle) en liaison avec les tours identiques de Thorame Haute et du Seuil. À remarquer : des murs en bossages, et départ d'ogives, l'arc en plein cintre de la porte d'entrée.
Des pierres d'angle ont été utilisées pour la construction du château de Thorame.
Tour de Piegut.
Tour de guet (XIVe siècle) en liaison avec les tours identiques de Thorame Haute et du Seuil. À remarquer : des murs en bossages, et départ d'ogives, l'arc en plein cintre de la porte d'entrée. Des pierres d'angle ont été utilisées pour la construction du château de Thorame.
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<center>Tour de Piegut.</center>Murs en bossages. Cette tour actuelle a été partiellement démolie en 1596 et se situe plus haut que Piegut, sur le Podium Acutum », point haut de forme conique, qui domine la Vallée des Thorames.
Tour de Piegut.
Murs en bossages. Cette tour actuelle a été partiellement démolie en 1596 et se situe plus haut que Piegut, sur le Podium Acutum », point haut de forme conique, qui domine la Vallée des Thorames.
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<center>Tour de Piegut.</center>L'arc en plein cintre de la porte d'entrée.
Tour de Piegut.
L'arc en plein cintre de la porte d'entrée.
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<center>Tour de Piegut.</center>Départs d'ogives.
Tour de Piegut.
Départs d'ogives.
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<center>Tour de Piegut.</center>
Tour de Piegut.
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<center>Sur la route de La Valette.</center>
Sur la route de La Valette.
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<center>Sur la route de La Valette.</center>
Sur la route de La Valette.
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<center>Sur la route de La Valette.</center>
Sur la route de La Valette.
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<center>Sur la route de La Valette.</center>
Sur la route de La Valette.
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<center>Sur la route de La Valette.</center>
Sur la route de La Valette.
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<center>Sur la route de La Valette.</center>
Sur la route de La Valette.
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<center>Sur la route de La Valette.</center>
Sur la route de La Valette.
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<center>Sur la route de La Valette.</center>
Sur la route de La Valette.
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<center>Sur la route de La Valette.</center>
Sur la route de La Valette.
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<center>Entre Thorame Basse et Thorame Haute.</center>
Entre Thorame Basse et Thorame Haute.
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<center>Entre Thorame Basse et Thorame Haute.</center>
Entre Thorame Basse et Thorame Haute.
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<center>Entre Thorame Basse et Thorame Haute.</center>
Entre Thorame Basse et Thorame Haute.
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<center>Entre Thorame Basse et Thorame Haute.</center>
Entre Thorame Basse et Thorame Haute.
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<center>Entre Thorame Basse et Thorame Haute.</center>
Entre Thorame Basse et Thorame Haute.
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