Sisteron
Prieuré de Vilhosc, Pont de la Reine Jeanne, Sisteron.
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Ferme du prieuré de Vilhosc
Le Prieuré de Vilhosc, prieuré " Saint Gervais ", dépendait de la prévôté des chanoines réguliers de Saint Augustin de Chardavon. Crypte à triple abside soutenue par de puissants piliers.
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Ferme du prieuré de Vilhosc
Il ne subsiste du prieuré que la crypte. So pla se compose d'une partie centrale suivie d'une abside semi-circulaire et flanquée de deux_bascôtés terminés xhacun par une absidiole.
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Ferme du prieuré de Vilhosc
L'abside est précédée d'une travée recouverte de deux voûtes d'arêtes séparées par un doubleau.
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Ferme du prieuré de Vilhosc
Une absidiole.
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Ferme du prieuré de Vilhosc
Deux enfeux à chevet plat voûtés en berceau plein cintre.
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Ferme du prieuré de Vilhosc
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Ferme du prieuré de Vilhosc
Chapiteau portant uine inscription mentionnant la dédicace d'un autel du Saint-Sépulcre le 7 des Calendes de mai et qui peut remonter à la fin du Xe ou au début du XIe.
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Le pont de la reine Jeanne
Par ce pont du XVIe ou XIVe, on accède au village abandonné de Saint Symphorien. On l'utilisait aussi pour le passage de transhumance vers les grands pâturages de la vallée du Dromon.
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Le pont de la reine Jeanne
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Le pont de la reine Jeanne
Il franchit le Vançon. Largeur de chaussée : 2.17 m. L'histoire de ce pont médiéval est étroitement mêlée à l'histoire de celle qui, selon la légende, participa financièrement à sa construction. La reine Jeanne est née à Naples en 1326. Elle fut reine de Sicile et de Provence de 1343 à 1382.
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Le pont de la reine Jeanne
Il possède une seule arche et s'appuie sur la roche de chaque côté au point le plus étroit du torrent. Sa typologie pourrait le faire remonter au XVIIe siècle. Hauteur de la clé au-dessus de la rivière : 10 m
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Le pont de la reine Jeanne
C'est une arche segmentaire à double archivolte.
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Le pont de la reine Jeanne
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Le pont de la reine Jeanne
Le Vançon.
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Le pont de la reine Jeanne
Le Vançon.
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La tour des Gens d’Arme, une des cinq tours restantes de l'enceinte construite en 1372-1373. C'est la seule ayant été habitée et possédant un toit. Dans l’Antiquité, le nom de la ville est attesté sous la forme Segusterone au IVe siècle ou Segusteronem ; puis civitas Segesteriorum, ensuite Segisterico en 739 ; on trouve encore la forme in comitatu… Sistericense au début du VIIIe siècle. En provençal (occitan) on écrit Sisteroun. La commune a longtemps été surnommée Rouocha Enchabanaïa « roche embrumée », on comprend pourquoi...
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Trois autres tours et le clocher de l'église. La ville, appartenant probablement au peuple gaulois des Sogiontiques, cliente des Voconces, tire depuis toujours son importance de la traversée de la Durance : les Romains font passer la voie domitienne (Via Domitia) qui reliait l'Italie à l'Espagne par le col du Montgenèvre à Sisteron. La ville est élevée au rang de civitas de la province des Alpes-Maritimes entre le IIe siècle et la fin du IVe siècle et devient siège du diocèse de Sisteron au Ve siècle (le premier évêque connu apparaît en 449). Alors que le sud-est de la Gaule était une terre burgonde, le roi des Ostrogoths Théodoric le Grand fait la conquête de la région entre la Durance, le Rhône et l’Isère en 510. La commune dépend donc brièvement à nouveau de l’Italie, jusqu’en 526. En effet, pour se réconcilier avec le roi burgonde Gondemar III, la régente ostrogothe Amalasonthe lui rend ce territoire
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C'est à Sisteron, au couvent des cordeliers, que Raimond-Bérenger V, comte de Provence, signe au XIIIe siècle le testament par lequel il attribue le comté de Provence à l'une de ses quatre filles, Béatrice, future femme de Charles d'Anjou, frère de Saint Louis. De là datent les droits des rois de France sur la Provence. Au Moyen Âge, la ville est une place forte des comtes de Forcalquier au XIe siècle, puis propriété des comtes de Provence, elle est pour ces derniers la frontière du nord. Léguée en 1483 à Louis XI, la Provence rejoint le royaume de France.
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De 1562 à 1594 les guerres de Religion voient les protestants et les catholiques se disputer la ville et sa forteresse qui contrôlent le seul pont sur la Durance. En février 1562, la moitié des protestants de Forcalquier se réfugient à Sisteron. Après les premiers incidents qui voient les protestants saccager la cathédrale, briser son clocher et ses orgues, ainsi que les couvents des cordeliers et des dominicains, la ville est assiégée par les catholiques de Sommerive, lieutenant général du roi, en juin 1562. Elle est défendue par son père le comte de Tende, Paulon de Mauvans, Furmeyer et 5 000 hommes. Les chefs protestants s’enfuient de nuit, et la ville est prise le 6 septembre. En 1567, la ville est à nouveau assiégée et prise, par les protestants41. Les catholiques Carcès et Sommerive échouent à la reprendre, mais les protestants leur restituent cependant. De la même façon, au printemps 1585, les ligueurs tentent un coup de main contre la ville, sans succès. C'est alors que Jehan Sarrazin est chargé de renforcer la place, et construit la citadelle actuelle de 1589 à 1612.
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Sur l'ordre de Richelieu, le prince Jean Casimir de Pologne est accusé de complot contre la France et est enfermé en 1639 dans le donjon de la citadelle : c’est le début de la carrière de prison politique de la citadelle. La ville est le siège d’une viguerie jusqu’à la Révolution. L’évêché est supprimé en 1790. La citadelle est déclassée en 1889 et devient propriété de la commune.
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La Citadelle.
À cette ligne de couronnement, on a adapté, au XVIe siècle - après les dommages des guerres de Religion - au nord et au sud, un étagement d’ouvrages bastionnés auquel venait s’attacher le rempart enserrant la cité depuis le XIVe siècle. La face sud comporte quatre enceintes fermées de portes bien défendues, pour certaines, par des ponts- levis.
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La Citadelle.
Le donjon et la chapelle.
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La Citadelle.
Le rocher qui porte la Citadelle a de tout temps été fortifié. Il ne reste rien de l’oppidum romain, pas davantage du château-fort du haut Moyen-Âge, fait de palissades et de tours précaires. La forteresse qui couronne la ville aujourd’hui est un ensemble d’ouvrages d’époques très diverses, fruit de modernisations et de reprises successives. Le rempart supérieur, ou chemin de ronde, ponctué d’un puissant donjon, date du XIIIe, voire du XIIe siècle. Deux autres tours s’y élevaient, arasée pour l’une (à l’ouest), abaissée pour l’autre. À cette ligne de couronnement, on a adapté, au XVIesiècle – après les dommages des guerres de Religion – au nord et au sud, un étagement d’ouvrages bastionnés auquel venait s’attacher le rempart enserrant la cité depuis le XIVe siècle.
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La Citadelle.
Ces ouvrages, attribués sans raison à Jean Errard (ingénieur des fortifications de Picardie et d’Ile de France), sont plus sûrement l’œuvre de Jehan Sarrazin, ingénieur du roi dans la deuxième moitié du XVIe siècle.
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La Citadelle.
Première enceinte (XVIe s.). La face sud comporte quatre enceintes fermées de portes bien défendues, pour certaines, par des ponts-levis.
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La Citadelle.
Première enceinte (XVIe s.). Porte sud avec son pont-levis.
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La Citadelle.
Première enceinte (XVIe s.). Une échauguette.
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La Citadelle.
Première enceinte (XVIe s.).
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La Citadelle.
Première enceinte (XVIe s.).
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La Citadelle.
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La Citadelle.
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La Citadelle.
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Le rocher de la Baume.
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Le rocher de la Baume.
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La Citadelle.
Deuxième enceinte (XVIe s.).
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La Citadelle.
Deuxième enceinte (XVIe s.) . Bastion du Gouvernement.
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La Citadelle.
Echauguette de la deuxième enceinte (XVIe s.) avec le donjon.
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La Citadelle.
Echauguette du bastion du Gouvernement, deuxième enceinte (XVIe s.)
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La Citadelle.
Echauguette de la deuxième enceinte (XVIe s.) qui domine la Durance.
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La Citadelle.
Le Donjon (XIIIe s.) et la Chapelle Notre-Dame du Château (XVe s.). Elle est établie, au XVe siècle, sur une terrasse portée par des arcades que reçoivent de puissants piliers.
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La Citadelle.
Vue vers le nord, avec la Durance.
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La Citadelle.
Vue du faubourg de la Baume, avec l'église des Dominicains.
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La Citadelle.
Vue vers le sud.
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La Citadelle.
Face nord. Chemin de ronde (XIIIe s.) En 1692, Vauban, après l’invasion de la haute vallée de la Durance par le duc de Savoie Victor Amédée II (1675-1730), conçut pour Sisteron un vaste plan de défense intéressant la ville et la forteresse. De l’ambitieux projet, faute d’argent, seuls la poudrière (cachée à moitié par les arbres) et un puits (au nord) furent réalisés. Le petit bâtiment entre le donjon et la chapelle est la boulangerie du donjon (XVIIe s.)
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La Citadelle.
Le four de la boulangerie.
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La Citadelle.
La poudrière.
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La Citadelle.
Casemate (XIXe s.)
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La Citadelle.
Bastion de la Durance où aboutit l'escalier souterrain (XIXe s.) qui mène à la Porte du Dauphiné (XIXe s.).
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La Citadelle.
La guérite du diable.
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La Citadelle.
Chapelle Notre-Dame du Château (XVe s.). Son vaisseau de deux travées ouvre sur un chœur inondé de la lumière des sept fenêtres. C’est le beau gothique finissant dont les nervures s’ornent d’un méplat.
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La Citadelle.
Chapelle Notre-Dame du Château (XVe s.). De larges feuilles plates couvrent les chapiteaux. Le volume est admirable et le maître d’œuvre (génial) a su unir le grès doré de Bevons au calcaire gris de Chambrancon (carrières proches de Sisteron).
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La Citadelle.
Chapelle Notre-Dame du Château (XVe s.). Très tôt la chapelle a perdu sa fonction cultuelle. Au XVIIe siècle elle s’appelle donjon, est coupée de planchers. Plus tard même, elle sera prison. Restaurée vers 1935, dotée de vitraux, elle est au trois-quarts détruite en 1944.
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La Citadelle.
Chapelle Notre-Dame du Château (XVe s.). En 1980, Notre- Dame du Château a retrouvé forme, force et beauté et une éclatante parure de vitraux, au symbolisme précieux, due au maître- verrier Claude Courageux.
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La Citadelle.
En 1639, Richelieu enferme dans le donjon le prince polonais Jean casimir Vasa, futur roi de Pologne, qui avait comploté avec l'Espagne contre la France.
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La Citadelle.
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La Citadelle.
Route qui va vers une poterne dans le rocher (XVIe s.) Au-dessus des arcades de la troisième enceinte, le chemin de ronde.
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La Citadelle.
La troisième enceinte. En haut, le chemin de ronde.
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La Citadelle.
Bastion du Gouvernement
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La Citadelle.
Bastion du Gouvernement
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La Citadelle.
La troisième enceinte.
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Tour du Fort, avec une partie du rempart.
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La Citadelle.
La chapelle, la guérite du diable et le début de l'escalier qui part de la porte du Dauphiné.
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La Citadelle.
La guérite du diable. En bas,la porte du Dauphiné et le début de l'escalier creusé dans le roc, qui, en 365 marches, mène à la citadelle. Louis-Philippe fit exécuter d'importants travaux de renforcement (1842-1852) nouvelle enceinte sur la face N., et aussi ce fameux escalier.
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La Citadelle.
Le début de l'escalier qui mène à la citadelle.
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Sisteron
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Le rocher de la Baume.
L' anticlinal de Naux qui fait partie de l'anticlinorium de Laragne, est traversé par la Durance, à Sisteron, dans une « clue ». Ce terme est spécifique à la région, le terme consacré, en géologie est « cluse ». Cette barre est tithonique (ou tithonienne) et comporte une charnière déversée vers le sud ; les bancs de ce rocher sont biseautés par une surface de chevauchement. Dans la partie haute de la crête, les couches du Tithonique du flanc sud de l'anticlinal des Naux se renversent vers le sud. Elles sont en outre perturbées par des plissotis ainsi que par deux failles pentées vers le nord.
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Le rocher de la Baume.
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Trois tours de l'enceinte construite en 1372-1373. L'allée de Verdun qui les dégage constituait encore au début de ce siècle l'aire communale de battage en même temps que le champ de foire.
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Les tours sont arrondies vers l’extérieur et ouvertes face intérieur de la ville. Tour de la Médisance.
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Tour de la Médisance. Ce sont des tours à gorge ouverte.
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Tour de l'Horloge.
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Tour de l'Horloge.
Elle est reconstruite en 1890, sur une ancienne porte du XIVe s.
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Tour de l'Horloge.
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Tour de l'Horloge.
Le campanile.
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Tour de l'Horloge.
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Fontaine du Jallet (fons Galli ou du coq) Doit son nom à la forme de son premier canon. Elevée en 1407, remaniée en 1830.
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Porte de mariage, XVIIIe. Hommage d'un mari à sa jeune épouse.
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Porte de mariage, XVIIIe. Hommage d'un mari à sa jeune épouse.
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Fontaine en souvenir de Jérôme de Suffren de Saint Tropez, évêque de Sisteron en 1764.
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La rue Saunerie.
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Maison natale de Jean-Baptiste d'Ornano, maréchal de France, né en 1581.
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Fontaine ronde (du nom de son ancien bassin). Etablie en 1419 grâce aux libéralités de la reine Yolande, veuve de Louis II, régente de Provence. Un de leur fils est le roi René.
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La longue andrône, XIIIe. Elle liait la basse à la haute ville.
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Maison de 1598.
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Une andrône. Les rues étroites en escaliers sont enjambées de maisons et de voûtes de contrefort.
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Arcatures murées rue Mercerie.
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Maison romane du XIIIe s. Bien que remaniée, elle demeure un remarquable témoin de cette époque.
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L'église Notre-Dame-des-Pommiers.
. En 1564 la cathédrale est saccagée par les protestants au cours des guerres de religion ; le clocher est abattu, les cloches brisées, les autels renversés, les archives et le mobilier brûlés. Après cette période de destruction, la cathédrale est agrandie par l'adjonction de chapelles latérales greffées à ses collatéraux : cinq chapelles alignées sur le même tracé sont ajoutées du côté sud à l'emplacement de l'ancien cloître démoli tandis que du côté nord trois chapelles de profondeurs inégales sont construites contre le mur gouttereau. La restauration complète de la cathédrale ne sera entreprise que sous l'épiscopat de Toussaint de Glandevès (1606-1648).
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L'église Notre-Dame-des-Pommiers.
Le clocher. Lors de cette dernière restauration, la voûte de la nef est en grande partie reprise, la toiture refaite et le beffroi du clocher reconstruit.
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L'église Notre-Dame-des-Pommiers.
La coupole, située en avant du chœur, est englobée à l'extérieur par un massif octogonal ceinturé par une galerie à colonnettes : c'est là une formule de tradition lombarde unique en Provence. Ce massif octogonal supporte une couverture à pans coupés. La coupole est contrebutée au nord par un imposant clocher-tour situé au-dessus de la dernière travée du collatéral.
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L'église Notre-Dame-des-Pommiers.
Chevet de la cathédrale : l'abside centrale, au bout de la nef et une absidiole au bout d'un collatéral. Le tambour octogonal portait peut-être le clocher primitif disposition lombarde superbe, unique de ce côté des Alpes.
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L'église Notre-Dame-des-Pommiers.
Cette cathédrale faisait partie d'un groupe épiscopal qui comprenait également un cloître situé au sud de celle-ci et une église Saint-Thyrse dont le souvenir s'est perpétué sous le double vocable de la cathédrale actuellement toujours placée sous la double protection de la Vierge et de saint Thyrse. La construction de la cathédrale aurait débuté, selon Jacques Thirion, à l'initiative de Pierre de Sabran (1145-1171) et se serait poursuivie au début du XIIIe siècle avec des équipes lombardes appelées par l'évêque Henri de Suse.
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L'église Notre-Dame-des-Pommiers.
Le nom de la cathédrale vient du pomoerium des Romains, cet espace inconstructible qui s'étendait de part et d'autre du rempart. Au large plan basilical à trois nefs correspond la façade rythmée de contreforts. L'entrée principale de la cathédrale s'effectue depuis la façade occidentale par un portail inséré entre deux contreforts et sous un fronton triangulaire accosté de deux autres frontons. L'arc central est développé par deux demi-arcs rampants. Un porche devait précéder ce portail, suivant la formule alpestre (Bayons, Digne, Seyne, Embrun, et plus tard les vallées du Guil, de la Guisane), dont Sisteron pourrait être le prototype. . Au-dessus, un grand oculus sans remplage, et deux plus petits pour les collatéraux.
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L'église Notre-Dame-des-Pommiers.
Ce portail en plein cintre à trois voussures emboîtées, supportées par des colonnettes est installé dans un avant-corps.
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L'église Notre-Dame-des-Pommiers.
Les voussures emboîtées ont des claveaux dichromatiques. Les chapiteaux sculptés d'un bestiaire fabuleux surmontent les colonnettes.,
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L'église Notre-Dame-des-Pommiers.
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L'église Notre-Dame-des-Pommiers.
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L'église Notre-Dame-des-Pommiers.
Cette cathédrale, qui se rattache à l’art roman provençal, est remarquable pour son beau vaisseau très sombre, dépourvu de transept. Dans le chœur se trouvait un maître autel installé au fond de l'abside en 1645. Il est aujourd'hui visible dans la chapelle Saint-Marcel. Le maître-autel en marbre polychrome actuellement présent dans le chœur date du XVIIIe siècle.
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L'église Notre-Dame-des-Pommiers.
Comme c’est fréquent dans les édifices provençaux, une coupole sur trompes s’élève à l’entrée du chœur.
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L'église Notre-Dame-des-Pommiers.
L'édifice, relativement vaste, comporte une large nef centrale (7,80 m) surplombée d'une voûte en berceau brisé culminant à 16 mètres.
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L'église Notre-Dame-des-Pommiers.
Le vaisseau central est formé de cinq travées communiquant avec les bas-côtés par de grandes arcades prenant appui tout contre les doubleaux sur de puissantes piles carrées cantonnées de demi-colonnes.
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L'église Notre-Dame-des-Pommiers.
Le vaisseau central est formé de cinq travées communiquant avec les bas-côtés par de grandes arcades prenant appui tout contre les doubleaux sur de puissantes piles carrées cantonnées de demi-colonnes.
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L'église Notre-Dame-des-Pommiers.
La nef et les collatéraux débouchent, sans l'intermédiaire d'un transept, sur une abside centrale encadrée par deux absidioles plus courtes, toutes les trois voûtées en cul-de-four.
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L'église Notre-Dame-des-Pommiers.
Dans le cul-de-four de chacune des absidioles, sont placées d'énormes coquilles de style baroque datant du XVIIe siècle.
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L'église Notre-Dame-des-Pommiers.
Dans l'abside, le retable en bois doré a été exécuté en 1644 par Étienne Lalozière, et offert à la cathédrale par Mgr Toussaint de Glandevès. Le centre de ce retable est décoré par deux tableaux superposés attribués à Nicolas Mignard ; celui du bas représente la Sainte Famille entourée d'anges au-dessus duquel un tableau plus petit représente le Père éternel. De part et d'autre une niche abrite des statues en bois doré. Elles représentent saint Donat et saint Thyrse.
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L'église Notre-Dame-des-Pommiers.
Sur le mur de droite est accroché un panneau en bois doré datant du XVIe siècle représentant sainte Barbe et saint Ignace de Loyola.
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L'église Notre-Dame-des-Pommiers.
Statue de Jeanne d'Arc et vitrail du Baptême de Jésus.
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L'église Notre-Dame-des-Pommiers.
La toile représente saint Thyrse. Elle se trouve dans la chapelle Sainte-Luce.
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L'église Notre-Dame-des-Pommiers.
Au-dessus de l'autel de la chapelle saint Sébastien, est placé un tableau du XVIIe siècle représentant le saint le corps percé de flèches. Au-dessus, Sainte Agathe et ?
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L'église Notre-Dame-des-Pommiers.
Sur les murs latéraux de la chapelle saint Sébastie deux peintures anonymes sur bois datant du XVIe siècle. La première d'influence flamande située sur le mur ouest représente La Crucifixion du Christ avec la Vierge évanouie soutenue par une femme et saint Jean vêtu de rouge qui se tient debout.
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L'église Notre-Dame-des-Pommiers.
La seconde d'influence italienne, située sur le mur est, représente La Mise au tombeau du Christ. Sur ces deux tableaux on aperçoit en arrière-plan une grande cité, la Jérusalem terrestre pour la crucifixion et la Jérusalem céleste pour la mise au tombeau.
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L'église Notre-Dame-des-Pommiers.
Sainte Anne et Marie.
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L'église Notre-Dame-des-Pommiers.
Anonyme, L'Éducation de la Vierge (XVIIe siècle).
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L'église Notre-Dame-des-Pommiers.
Présentation de Marie au Temple.
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L'église Notre-Dame-des-Pommiers.
Résurrection de la fille de Jaïre, chef de synagogue. Tableau donné par l'empereuren 1866.
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L'église Notre-Dame-des-Pommiers.
La Sainte Famille.
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L'église Notre-Dame-des-Pommiers.
Une vierge, mère d'espérance du XVIIIe s.
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L'église Notre-Dame-des-Pommiers.
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L'église Notre-Dame-des-Pommiers.
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L'église Notre-Dame-des-Pommiers.
A droite, St François d'Assise avec les Stigmates.
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L'église Notre-Dame-des-Pommiers.
Une mise au tombeau.
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L'église Notre-Dame-des-Pommiers.
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L'église Notre-Dame-des-Pommiers.
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La chapelle Saint-Marcel.
Chevet de la chapelle Saint-Marcel du faubourg de La Baume.
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La chapelle Saint-Marcel.
Cette chapelle classée Monument Historique datant du 12ème siècle et agrandie aux 17ème et 18ème siècles, est l’ancienne église paroissiale du quartier de La Baume dominé par le majestueux Rocher de La Baume, sur la rive gauche de La Durance.
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La chapelle Saint-Marcel.
La fresque murale au fond de l'abside date du XVIIe siècle et représente St-Antoine et son cochon au bord d'une rivière. La peinture imite la tapisserie car les fonds étant moindres cela revenait moins cher.
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La chapelle Saint-Marcel.
Les stalles sont en noyer.
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La chapelle Saint-Marcel.
A droite saint Antoine est reconnaissable par le cochon qui l'accompagne. Il longe un cours d'eau qui pourrait être la Durance car tout près de cette rivière se trouvait, dès le XIIIe siècle, un couvent d'Antonins.
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La chapelle Saint-Marcel.
A gauche certain parle de saint Jean, mais la croix et cet ermitage en vis à vis avec celui d'Antoine permettent de penser qu'il s'agit plutôt de Paul l'ermite ; ami d'Antoine dans le désert de Sété au II ème siècle. On le trouve ainsi dans de nombreuses fresques du XV et XVI°, à San Fiorenzo de Bastia en Piémont, mais également à Saint Antoine de Clans dans la vallée de la Tinée.
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La chapelle Saint-Marcel.
Vitrail de Liliane Manière.
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La chapelle Saint-Marcel.
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La chapelle Saint-Marcel.
Les Clôtures des chapelles sont en noyer (18e siècle).
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La chapelle Saint-Marcel.
Autel de la chapelle latérale nord en bois : doré. 18e siècle. Cet autel contient des reliques de Saint Vital et de Saint Urbain.
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La chapelle Saint-Marcel.
Tableau : Vierge à l'Enfant entourée d'un évêque et d'une religieuse. 18e siècle. L'évêque est-il Saint Augustin ? ( signes distinctifs : coeur enflammé , crosse épiscopale à terre et livre ). La religieuse pouvant être une augustine avec son habit noir.
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La chapelle Saint-Marcel.
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La chapelle Saint-Marcel.
Très belle toile représentant "le mariage de Catherine de Sienne" . A gauche, Saint Dominique. 18e siècle.
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La chapelle Saint-Marcel.
Statue : Vierge à l'Enfant. Bois : taillé, peint (polychrome). 19e siècle.
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La chapelle Saint-Marcel.
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La chapelle Saint-Marcel.
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Place Saint Marcel.
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Couvent des dominicains
L’ancien couvent des Dominicains attire le regard par son imposant clocher roman effilé, révélateur dans son jeu de pierres à deux tons de l'influence lombarde. Il est surmonté d’une reproduction du ‘’ Diamant de la Reine Jeanne ‘’.
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Couvent des dominicains
L'église des Dominicains, couvent fondé en 1248 par Béatrix de Savoie, est très marquée par l'architecture cistercienne : ample chevet plat à trois baies ébrasées ; nervures d'ogives retombant sur des culots bourguignons.
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Couvent des dominicains
Enfeux dans l'ancien cloître.
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Couvent des dominicains
L’église est en très mauvais état après le siège de Sisteron par Sommerive, mais le service reprend en 1581, avant que l’église soit complètement réparée en 1684 . Un bas-côté de deux travées est ajouté à la fin XVIIe .
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Couvent des dominicains
Fontaine des dominicains datée de 1630 selon son inscription.
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Le pont de la Baume est long de 40 m, et large de 6 ; il repose sur une arche de 28 m de portée. Sa dernière reconstruction date de 1945, après que le précédent a été détruit par les bombardements alliés. Ce pont précédent datait de 1365.
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Tine. C'est une cuve servant à faire fermenter le raisin. Le vignoble de Sisteron a été détruit par le phyloxera vers 1860 et n'a pas été replanté.
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