Entrevaux

Quelques années avant le début de l’ère chrétienne, est fondée la cité de Glanate, située à quelque distance en aval du village actuel. Dès le début de la christianisation au Vème siècle, un évêché y fut créé, il exista jusqu’à la Révolution.

Il en reste le choeur d’une cathédrale romane du XIIème siècle et des bâtiments épiscopaux du XVIIIème siècle. La ville prit alors le nom de Glandevès. L’insécurité du Moyen-Âge conduisit la population à migrer sur le site actuel facile à défendre et à fortifier. Situé au confluent de deux vallées. Entrevaux était née, un château fort la protégeait. Les barons de Glandevès, allaient lier le destin d’Entrevaux à celui de la Provence. Entrevaux entrait dans l’histoire militaire, elle s’achèvera cinq siècles plus tard quand le comté de Nice sera rattaché à la France en 1860.
Quelques années avant le début de l’ère chrétienne, est fondée la cité de Glanate, située à quelque distance en aval du village actuel. Dès le début de la christianisation au Vème siècle, un évêché y fut créé, il exista jusqu’à la Révolution. Il en reste le choeur d’une cathédrale romane du XIIème siècle et des bâtiments épiscopaux du XVIIIème siècle. La ville prit alors le nom de Glandevès. L’insécurité du Moyen-Âge conduisit la population à migrer sur le site actuel facile à défendre et à fortifier. Situé au confluent de deux vallées. Entrevaux était née, un château fort la protégeait. Les barons de Glandevès, allaient lier le destin d’Entrevaux à celui de la Provence. Entrevaux entrait dans l’histoire militaire, elle s’achèvera cinq siècles plus tard quand le comté de Nice sera rattaché à la France en 1860.
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Au XVIème siècle, en 1536, Charles Quint, Roi d’Espagne et Empereur d’Autriche, attaquait le Roi de France François 1er, une armée envahissait la Provence. Entrevaux investie était prise. Les habitants libéraient la cité par leur seul courage et se donnaient au Roi de France, qui, reconnaissant, en fit une ville royale franche avec privilèges et exemption de taxes, jusqu’à la Révolution en 1789.
Au XVIIème siècle, sous le régime guerrier de Louis XIV, Vauban, ingénieur militaire et maréchal de France, réorganisa les fortifications et en fit une place réputée inexpugnable. En 1704, pendant la guerre de succession d’Espagne, la forteresse résista victorieusement aux assauts des troupes du Duc de Savoie allié de l’Empereur d’Autriche.

Pendant la Grande Guerre (1914-1918), la citadelle servit de prison disciplinaire pour des officiers allemands. Le vacarme des canons s’est dissipé depuis longtemps, mais la cité a conservé intacte son authenticité.
Au XVIème siècle, en 1536, Charles Quint, Roi d’Espagne et Empereur d’Autriche, attaquait le Roi de France François 1er, une armée envahissait la Provence. Entrevaux investie était prise. Les habitants libéraient la cité par leur seul courage et se donnaient au Roi de France, qui, reconnaissant, en fit une ville royale franche avec privilèges et exemption de taxes, jusqu’à la Révolution en 1789. Au XVIIème siècle, sous le régime guerrier de Louis XIV, Vauban, ingénieur militaire et maréchal de France, réorganisa les fortifications et en fit une place réputée inexpugnable. En 1704, pendant la guerre de succession d’Espagne, la forteresse résista victorieusement aux assauts des troupes du Duc de Savoie allié de l’Empereur d’Autriche. Pendant la Grande Guerre (1914-1918), la citadelle servit de prison disciplinaire pour des officiers allemands. Le vacarme des canons s’est dissipé depuis longtemps, mais la cité a conservé intacte son authenticité.
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Le chemin qui mène à la citadelle située 156 m plus haut  compte 9 rampes en zigzag qui sabrent le rocher. A gauche, le fortin Langrune, à droite, le fortin Pandol signalé par la hampe d'un drapeau. Les deuxième et troisième rampes communiquent avec ces deux fortins. Ensuite on a la
Le chemin qui mène à la citadelle située 156 m plus haut compte 9 rampes en zigzag qui sabrent le rocher. A gauche, le fortin Langrune, à droite, le fortin Pandol signalé par la hampe d'un drapeau. Les deuxième et troisième rampes communiquent avec ces deux fortins. Ensuite on a la "grande rampe", puis les suivantes, entrecoupées de portes.
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Bastion de la Portette et derrière, celui de la caserne..
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La Porte Royale et son pont-levis. Née de l’antique cité romaine « Glanates » qui devint l’évéché de Glandèves au Vème siècle, Interrivos, Entrevaus puis Entrevaux, La cité fortifiée s’est développée autour d’un éperon rocheux, dans une boucle du fleuve Var, dominée par la citadelle.
La Porte Royale et son pont-levis. Née de l’antique cité romaine « Glanates » qui devint l’évéché de Glandèves au Vème siècle, Interrivos, Entrevaus puis Entrevaux, La cité fortifiée s’est développée autour d’un éperon rocheux, dans une boucle du fleuve Var, dominée par la citadelle.
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La Porte Royale et son pont-levis.
La Porte Royale et son pont-levis.
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La Porte Royale et son pont-levis.
La Porte Royale et son pont-levis.
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La Porte Royale et son pont-levis. Cette redoute, percée d'ouvertures côté route et de mâchicoulis n'était accessible qu'à l'aide d'une échelle.
La Porte Royale et son pont-levis. Cette redoute, percée d'ouvertures côté route et de mâchicoulis n'était accessible qu'à l'aide d'une échelle.
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La Porte Royale et son pont-levis.
La Porte Royale et son pont-levis.
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La Porte Royale et son pont-levis. En 1690, 2 tours arrondies sont construites de part et d'autre du pont ainsi qu'une bretèche à mâchicoulis située au dessus et recevant les deux flèches du pont-levis. Le pont fut relevé toutes les nuits jusqu'au milieu du 19ème siècle.
La Porte Royale et son pont-levis. En 1690, 2 tours arrondies sont construites de part et d'autre du pont ainsi qu'une bretèche à mâchicoulis située au dessus et recevant les deux flèches du pont-levis. Le pont fut relevé toutes les nuits jusqu'au milieu du 19ème siècle.
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Corps de garde.
Corps de garde.
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La Porte Royale et son pont-levis.
La Porte Royale et son pont-levis.
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Le chemin de communication, construit sur ordre de Vauban à partir de 1683, compte 9 rampes en zigzag qui sabrent le rocher pour  atteindre la citadelle située 156 m. plus haut. Avant sa construction, on ne pouvait accéder à la place forte qu'en sortant de la ville et en empruntant un chemin de montagne, le refuge des hommes et des bêtes était alors impossible.
Le chemin de communication, construit sur ordre de Vauban à partir de 1683, compte 9 rampes en zigzag qui sabrent le rocher pour atteindre la citadelle située 156 m. plus haut. Avant sa construction, on ne pouvait accéder à la place forte qu'en sortant de la ville et en empruntant un chemin de montagne, le refuge des hommes et des bêtes était alors impossible.
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Fort Langrune.
Fort Langrune.
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Fort Langrune.
Fort Langrune.
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ème rampes. Au fond, le fortin Langrune, du nom de son bâtisseur.
ème rampes. Au fond, le fortin Langrune, du nom de son bâtisseur.
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La cathédrale d'Entrevaux.
La cathédrale d'Entrevaux.
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Le châtelet, la redoute, située au bout de la dernière rampe, et qui gardait l'entrée du château. Elle avait un pont-levis à flèche datant de 1693.
Le châtelet, la redoute, située au bout de la dernière rampe, et qui gardait l'entrée du château. Elle avait un pont-levis à flèche datant de 1693.
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la flèche du pont-levis.
la flèche du pont-levis.
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Vue du châtelet.
Vue du châtelet.
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Poste de garde.
Poste de garde.
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Poste de garde.
Poste de garde.
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La chapelle.
La chapelle.
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Grande caserne.
Grande caserne.
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Grande caserne.
Grande caserne.
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Grande caserne.
Grande caserne.
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La boulangerie.
La boulangerie.
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La boulangerie. Le four.
La boulangerie. Le four.
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La boulangerie. Puits qui permettait de puiser l'eau de la citerne.
La boulangerie. Puits qui permettait de puiser l'eau de la citerne.
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Cour haute.
Cour haute.
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La cour haute qui permet d'accéder au donjon.
La cour haute qui permet d'accéder au donjon.
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Le donjon ou la maison du commandant.
Le donjon ou la maison du commandant.
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Le donjon ou la maison du commandant.
Le donjon ou la maison du commandant.
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Le donjon ou mla maison du commandant.
Le donjon ou mla maison du commandant.
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Entrevaux est enserré dans une boucle du Var.
Entrevaux est enserré dans une boucle du Var.
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Cour haute.
Cour haute.
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Cour haute.
Cour haute.
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Cour basse.
Cour basse.
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Cour basse.
Cour basse.
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Cour basse. Le chemin de ronde.
Cour basse. Le chemin de ronde.
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Entrée du souterrain qui permettait de relier les deux côtés de la citadelle et povait protéger la garnison en cas de bombardement.
Entrée du souterrain qui permettait de relier les deux côtés de la citadelle et povait protéger la garnison en cas de bombardement.
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Chemin de ronde menant à une échauguette.
Chemin de ronde menant à une échauguette.
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Cachots pour officiers allemands prisonniers 1914-1918.
Cachots pour officiers allemands prisonniers 1914-1918.
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Cachots pour officiers allemands prisonniers 1914-1918.
Cachots pour officiers allemands prisonniers 1914-1918.
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Salle de garde.
Salle de garde.
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La porte de secours, avec son corps de garde, communique avec l'arrière de la place forte par un autre pont-levis et un pont dormant jeté sur un fossé. Cette porte a elle aussi été créée par Vauban, la citadelle médiévale ne possédant auparavant qu'une seule entrée accessible à l'aide d'une échelle.
La porte de secours, avec son corps de garde, communique avec l'arrière de la place forte par un autre pont-levis et un pont dormant jeté sur un fossé. Cette porte a elle aussi été créée par Vauban, la citadelle médiévale ne possédant auparavant qu'une seule entrée accessible à l'aide d'une échelle.
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Borne militaire. On trouve encore de nombreuses bornes polygonales ayant servi à la délimitation du domaine militaire du XIXème siècle. Numérotées, elles permettaient également le quadrillage du terrain. Certaines d'entre elles ont été récupérées et placées au coin des rues pour écarter les roues des charrettes
Borne militaire. On trouve encore de nombreuses bornes polygonales ayant servi à la délimitation du domaine militaire du XIXème siècle. Numérotées, elles permettaient également le quadrillage du terrain. Certaines d'entre elles ont été récupérées et placées au coin des rues pour écarter les roues des charrettes
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Bretèche.
Bretèche.
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Une des nombreuses bornes polygonales ayant servi à la délimitation du domaine militaire du XIXème siècle. Numérotées, elles permettaient également le quadrillage du terrain. Certaines d'entre elles ont été récupérées et placées au coin des rues pour écarter les roues des charrettes
Une des nombreuses bornes polygonales ayant servi à la délimitation du domaine militaire du XIXème siècle. Numérotées, elles permettaient également le quadrillage du terrain. Certaines d'entre elles ont été récupérées et placées au coin des rues pour écarter les roues des charrettes
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Musée retraçant l'histoire militaire d'Entrevaux situé dans l'ancienne poudrière. Elle pouvait contenir 9000 kg de poudre, ce qui était beaucoup trop et extrêmement dangereux.
Musée retraçant l'histoire militaire d'Entrevaux situé dans l'ancienne poudrière. Elle pouvait contenir 9000 kg de poudre, ce qui était beaucoup trop et extrêmement dangereux.
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Echoppe médiévale avec son présentoir à marchandises.
Echoppe médiévale avec son présentoir à marchandises.
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Echoppe médiévale. Elle avait deux présentoirs, deux volets, de chaque côté de la porte. C'est de là que vient l'expression 'Trier sur le volet
Echoppe médiévale. Elle avait deux présentoirs, deux volets, de chaque côté de la porte. C'est de là que vient l'expression 'Trier sur le volet".
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Le four banal. Les fours à pain étaient en général la propriété du seigneur, leur utilisation était soumise à redevance, d'où leur nom. Les particuliers qui possédaient leur four devaient quand même un droit au weigneur. La banalité était la servitude féodale. La banlieue était l'espace d'une lieue autour d'une ville où s'exerçait la droit de ban.
Le four banal. Les fours à pain étaient en général la propriété du seigneur, leur utilisation était soumise à redevance, d'où leur nom. Les particuliers qui possédaient leur four devaient quand même un droit au weigneur. La banalité était la servitude féodale. La banlieue était l'espace d'une lieue autour d'une ville où s'exerçait la droit de ban.
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Hôtel du Commandant de la place. L'officier qui commandait la place forte du gouverneur avait obligation de résider à la citadelle. Au début du XVIIe siècle, une dérogation lui attribue à un hôtel particulier au village, seul immeuble possédant une fontaine avec eau courante dans le vestibule. Porte monumentale à deux vantaux avec imposte vitrée, génoise à triple rang et angle des toits arrondis symbolisant les habitations de la noblesse.
Hôtel du Commandant de la place. L'officier qui commandait la place forte du gouverneur avait obligation de résider à la citadelle. Au début du XVIIe siècle, une dérogation lui attribue à un hôtel particulier au village, seul immeuble possédant une fontaine avec eau courante dans le vestibule. Porte monumentale à deux vantaux avec imposte vitrée, génoise à triple rang et angle des toits arrondis symbolisant les habitations de la noblesse.
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Tour bastionnée de la Portette. Projetée par Vauban en janvier 1693 a toujours été prévue de plan trapèzoïdal avec deux flancs d'inégale longueur et une face biaise.
Tour bastionnée de la Portette.
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Tour bastionnée de la Portette.  Ce  bastion  ainsi  que  celui  de  la  caserne  étaient  des tours  d’artillerie  armées  de  pièces  de  forteresse.  Un système  très  élaboré  de  ventilation  permettait  d’évacuer les  fumées  dues  à  la  combustion  de  la  poudre  noire.
Tour bastionnée de la Portette. Ce bastion ainsi que celui de la caserne étaient des tours d’artillerie armées de pièces de forteresse. Un système très élaboré de ventilation permettait d’évacuer les fumées dues à la combustion de la poudre noire.
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Tour bastionnée de la Portette. Projetée par Vauban en janvier 1693 a toujours été prévue de plan trapèzoïdal avec deux flancs d'inégale longueur et une face biaise. Ce  bastion  ainsi  que  celui  de  la  caserne  étaient  des tours  d’artillerie  armées  de  pièces  de  forteresse.  Un système  très  élaboré  de  ventilation  permettait  d’évacuer les  fumées  dues  à  la  combustion  de  la  poudre  noire.
Tour bastionnée de la caserne. Ces bastions projetés par Vauban en janvier 1693 ont toujours été prévus de plan trapèzoïdal avec deux flancs d'inégale longueur et une face biaise.
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Balcon du 17ème siècle. Ce   balcon   en   fer   forgé   est   un   autre   élément architectural  caractérisant  les  habitations  de  la  noblesse. Ce   modeste   hôtel   fut   celui   des   Comtes   de   Grasse Briançon. Il a été remanié mais il montre cependant le peu de fortune de la noblesse rurale.
Balcon du 17ème siècle. Ce balcon en fer forgé est un autre élément architectural caractérisant les habitations de la noblesse. Ce modeste hôtel fut celui des Comtes de Grasse Briançon. Il a été remanié mais il montre cependant le peu de fortune de la noblesse rurale.
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Hôtel des Barons de Glandeves. Les   Glandèves,   grande   famille   de   Provence,   furent seigneurs  d’Entrevaux  jusqu’en  1542  et  conservèrent  cet hôtel jusqu’à la Révolution.Génoises  à  triple  rang,  vastes  et  nombreuses  fenêtres, escalier   monumental,   cet   hôtel   a   été   transformé   en caserne  en  1823.  En  avant,  côté  rempart  se  situe  le «bastion de la caserne».
Hôtel des Barons de Glandeves. Les Glandèves, grande famille de Provence, furent seigneurs d’Entrevaux jusqu’en 1542 et conservèrent cet hôtel jusqu’à la Révolution.Génoises à triple rang, vastes et nombreuses fenêtres, escalier monumental, cet hôtel a été transformé en caserne en 1823. En avant, côté rempart se situe le «bastion de la caserne».
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La cathédrale est située à l'extrémité orientale de la ville. Par son mur sud qui prolonge cornichon et courtines, et par sa puissante tour carrée, elle est depuis la fin du XVIIe siècle intégré aux fortifications son orientation est légèrement nord-est/sud-ouest. Elle est sous le vocable de Notre-Dame de l'Assomption. Située  à  l’extrémité  orientale  de  la  ville  elle  est intégrée aux fortifications depuis la fin du 17ème s. Son chevet est face à la porte d'Italie. Au milieu de la photo, on voit un bout du fort Pandol.
La cathédrale est située à l'extrémité orientale de la ville. Par son mur sud qui prolonge cornichon et courtines, et par sa puissante tour carrée, elle est depuis la fin du XVIIe siècle intégré aux fortifications son orientation est légèrement nord-est/sud-ouest. Elle est sous le vocable de Notre-Dame de l'Assomption. Située à l’extrémité orientale de la ville elle est intégrée aux fortifications depuis la fin du 17ème s. Son chevet est face à la porte d'Italie. Au milieu de la photo, on voit un bout du fort Pandol.
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Depuis la fin du XIVe siècle le site de Glandèves avait été peu à peu déserté par ses habitants. En 1604 Monseigneur Clément Isnard prit le parti d'édifier une nouvelle cathédraleà Entrevaux. Si les travaux commencèrent en octobre, ils prirent fin en 1630, sauf le clocher qui fut terminé en 1667.
Depuis la fin du XIVe siècle le site de Glandèves avait été peu à peu déserté par ses habitants. En 1604 Monseigneur Clément Isnard prit le parti d'édifier une nouvelle cathédraleà Entrevaux. Si les travaux commencèrent en octobre, ils prirent fin en 1630, sauf le clocher qui fut terminé en 1667.
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Le portail et les portes de la cathédrale sont dues à Monseigneur d'Ithier en 1667.
Le portail et les portes de la cathédrale sont dues à Monseigneur d'Ithier en 1667.
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Les vantaux de la porte en noyer sont sculptés d'armoiries papale, épiscopale et canoniale.
Les vantaux de la porte en noyer sont sculptés d'armoiries papale, épiscopale et canoniale.
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Elle est à nef unique prolongée par un sanctuaire pentagonal. La nef se compose de trois travées séparées par des doubles ou un arc brisé.
Elle est à nef unique prolongée par un sanctuaire pentagonal. La nef se compose de trois travées séparées par des doubles ou un arc brisé.
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Les stalles ont vraisemblablement été installées en 1657. La chaire en noyer et plus tardive si l'on en juge par les éléments sculptés.
Les stalles ont vraisemblablement été installées en 1657. La chaire en noyer et plus tardive si l'on en juge par les éléments sculptés.
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L'autel fut réalisé en 1689 par un sculpteur suisse, Giacomo Fontana. De cette époque pourrait dater le décor, en colonnes de stuc aux chapiteaux corinthiens, plaquées contre les murs, comme un immense retable encadrant la toile de Mimault. Il fut reconstruit en 1773 par un architecte italien Jean-Baptiste Nolliny. Il ne sera consacré que le 16 juillet 1780. À gauche des peintures sur toile représentant Saint Charles Borromée et Saint Louis roi de France.es colonnes de stucsforment
L'autel fut réalisé en 1689 par un sculpteur suisse, Giacomo Fontana. De cette époque pourrait dater le décor, en colonnes de stuc aux chapiteaux corinthiens, plaquées contre les murs, comme un immense retable encadrant la toile de Mimault. Il fut reconstruit en 1773 par un architecte italien Jean-Baptiste Nolliny. Il ne sera consacré que le 16 juillet 1780. À gauche des peintures sur toile représentant Saint Charles Borromée et Saint Louis roi de France.es colonnes de stucsforment
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L'Assomption de François Mimault, 1630. On y voit les douze apôtres, une gloire d'anges tout autour de la vierge, l'évêque René Leclerc, qui commanda le tableau, est représenté agenouillé. Face à lui figure en prière Saint-François de Paule, fondateur de l'ordre des minimes.
L'Assomption de François Mimault, 1630. On y voit les douze apôtres, une gloire d'anges tout autour de la vierge, l'évêque René Leclerc, qui commanda le tableau, est représenté agenouillé. Face à lui figure en prière Saint-François de Paule, fondateur de l'ordre des minimes.
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Le sanctuaire et voûté sur croisée d'ogives à sept branches au profil semblable à celui des ogives de la nef. Un arc triomphal brisé retombant sur des pilastres le sépare de la première tramée de la mère
Le sanctuaire et voûté sur croisée d'ogives à sept branches au profil semblable à celui des ogives de la nef. Un arc triomphal brisé retombant sur des pilastres le sépare de la première tramée de la mère
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Le mur diaphragme a été percé à une date indéterminée d'un oculus dont le vitrail représente le Christ enseignant.
Le mur diaphragme a été percé à une date indéterminée d'un oculus dont le vitrail représente le Christ enseignant.
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La voûte est sur croisée d'ogives, le profil est à larges méplats et cavets. Doubleaux, nervures de la voûte et pilastres ont été décorés en 1862 d'entrelacs d'oves, de filets.
La voûte est sur croisée d'ogives, le profil est à larges méplats et cavets. Doubleaux, nervures de la voûte et pilastres ont été décorés en 1862 d'entrelacs d'oves, de filets.
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Les deux fenêtres du sanctuaire, à droite, aurait été ouvert en 1954 et garnies alors des vitraux représentant Saint-Joseph Saint Jean-Baptiste.
Les deux fenêtres du sanctuaire, à droite, aurait été ouvert en 1954 et garnies alors des vitraux représentant Saint-Joseph Saint Jean-Baptiste.
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La nef est éclairée par trois fenêtres étroites, en plein cintre garni de vitraux. Ici le Bon Pasteur.
La nef est éclairée par trois fenêtres étroites, en plein cintre garni de vitraux. Ici le Bon Pasteur.
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Statue de la vierge en bois polychrome du XVIIIe siècle.
Statue de la vierge en bois polychrome du XVIIIe siècle.
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Descente de croix, par Augustin Régis, XIXe siècle
Descente de croix, par Augustin Régis, XIXe siècle
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La Sainte Famille, par Rouvier, 1634, pour le retable de l'autel privilégié. La Sainte Famille est surmontée d'une nuée d'anges entourant Dieu le père et le Saint Esprit. En bas figurent  l'évocation du purgatoire et la décollation de Saint Jean-Baptiste (tête sur un plateau).
La Sainte Famille, par Rouvier, 1634, pour le retable de l'autel privilégié. La Sainte Famille est surmontée d'une nuée d'anges entourant Dieu le père et le Saint Esprit. En bas figurent l'évocation du purgatoire et la décollation de Saint Jean-Baptiste (tête sur un plateau).
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Ensemble en bois sculpté et doré de l’autel, du retable et du tableau représentant le baptême du Christ, du XVIIIe siècle
Ensemble en bois sculpté et doré de l’autel, du retable et du tableau représentant le baptême du Christ, du XVIIIe siècle
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Autel actuellement dédié à Saint Joseph. Il a perdu son autel en bois peint remplacé au milieu du XIXe siècle par un tombeau en placage de marbre. Cet autel avec ses colonnes torses en avant des pilastres, son fronton interrompu, son décor de pampres est tout à fait caractéristique du milieu du XVIIe siècle. Tout en haut, la date 1667. Au-dessus, statue de Saint Antoine de Padoue.
Autel actuellement dédié à Saint Joseph. Il a perdu son autel en bois peint remplacé au milieu du XIXe siècle par un tombeau en placage de marbre. Cet autel avec ses colonnes torses en avant des pilastres, son fronton interrompu, son décor de pampres est tout à fait caractéristique du milieu du XVIIe siècle. Tout en haut, la date 1667. Au-dessus, statue de Saint Antoine de Padoue.
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En 1631 Mimault fut à nouveau sollicité pour le retable du Rosaire. La vierge couronnée par deux anges tend le rosaire à Saint Dominique et Sainte Catherine de Sienne.  Au centre, agenouillée au pied de la vierge, Louis XIII. Il manque la partie haute, ce qui permet de voir le vitrail qui représente Notre-Dame de Lourdes.
En 1631 Mimault fut à nouveau sollicité pour le retable du Rosaire. La vierge couronnée par deux anges tend le rosaire à Saint Dominique et Sainte Catherine de Sienne. Au centre, agenouillée au pied de la vierge, Louis XIII. Il manque la partie haute, ce qui permet de voir le vitrail qui représente Notre-Dame de Lourdes.
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En 1628 le chapitre passe commande de l'orgue à Baptiste de La Farge. La partie instrumentale a été refaite en 1717 par le marseillais Jean Eustache et reprise en 1858 par François Mader. Il sera de nouveau restauré en 1948 par J. A. Négrel. En 1985, le facteur d'orgue Didier Chardon le restituait à l'identique de l'orque de Jean Eustache. L'oculus, au-dessus de l'orgue, porte un vitrail figurant l'Assomption de la Vierge.
En 1628 le chapitre passe commande de l'orgue à Baptiste de La Farge. La partie instrumentale a été refaite en 1717 par le marseillais Jean Eustache et reprise en 1858 par François Mader. Il sera de nouveau restauré en 1948 par J. A. Négrel. En 1985, le facteur d'orgue Didier Chardon le restituait à l'identique de l'orque de Jean Eustache. L'oculus, au-dessus de l'orgue, porte un vitrail figurant l'Assomption de la Vierge.
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Le retable de Notre-Dame de pitié a été complètement remanié au XVIIIe siècle. Il apparaît aujourd'hui sous une forme beaucoup plus sobre sans ses colonnes. En outre, le fronton porte la colombe du Saint Esprit. Dans la niche statue en carton-pâte de Saint-Pierre. À droite le vitrail représentant saint Pierre.
Le retable de Notre-Dame de pitié a été complètement remanié au XVIIIe siècle. Il apparaît aujourd'hui sous une forme beaucoup plus sobre sans ses colonnes. En outre, le fronton porte la colombe du Saint Esprit. Dans la niche statue en carton-pâte de Saint-Pierre. À droite le vitrail représentant saint Pierre.
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Les fonts baptismaux, XIXe siècle.
Les fonts baptismaux, XIXe siècle.
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Buste reliquaire de Saint Jean-Baptiste en cuivre argenté, XVIIIe siècle.
Buste reliquaire de Saint Jean-Baptiste en cuivre argenté, XVIIIe siècle.
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Bancs de la nef, avec le nom des paroissiens.
Bancs de la nef, avec le nom des paroissiens.
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La hauteur de ses volumes diminue de la nef à la sacristie. Le clocher est une véritable tour de défense. Sous la toiture on aperçoit une génoise partie à triple rang. Le chevet est masqué par la sacristie, la semi tourelles et le clocher. Quatre légers contreforts en pierre de taille renforcent les murs de la nef.
La hauteur de ses volumes diminue de la nef à la sacristie. Le clocher est une véritable tour de défense. Sous la toiture on aperçoit une génoise partie à triple rang. Le chevet est masqué par la sacristie, la semi tourelles et le clocher. Quatre légers contreforts en pierre de taille renforcent les murs de la nef.
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Porte d'Italie. Point classique des attaques, dont celle des troupes de Charles-Quint   en   1536.   Cette   porte,   point   faible,   fut puissamment  fortifiée  par  Vauban  :  corps  de  garde  avec échauguette  (dont  il  ne  reste  que  des  traces),  pont-levis, bouches d’artillerie.
Porte d'Italie. Point classique des attaques, dont celle des troupes de Charles-Quint en 1536. Cette porte, point faible, fut puissamment fortifiée par Vauban : corps de garde avec échauguette (dont il ne reste que des traces), pont-levis, bouches d’artillerie.
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Double corne de la porte d'Italie.
Double corne de la porte d'Italie.
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Porte d'Italie
Porte d'Italie
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Porte d'Italie
Porte d'Italie
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L'aspect fortifié de la cathédrale est encore accentué par son clocher crénelé : une tour carrée aux angles de pierres de taille, les étages supérieurs sont ouverts de biaes en plein cintre avec parement de pierres taillées, soulignés chacun d'un cordon que l'on retrouve aussi sous les créneaux.
L'aspect fortifié de la cathédrale est encore accentué par son clocher crénelé : une tour carrée aux angles de pierres de taille, les étages supérieurs sont ouverts de biaes en plein cintre avec parement de pierres taillées, soulignés chacun d'un cordon que l'on retrouve aussi sous les créneaux.
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Palais épiscopal.
Palais épiscopal.
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Chapitre des chanoines. Les    chanoines    assistaient    l’Evêque    dans    ses fonctions,  beaucoup  étaient  issus  de  la  noblesse.  La porte est de style renaissance, sur les pieds droits sont sculptés  des  éléments  en  forme  de  quille.  Notez  lagénoise à triple rang.
Chapitre des chanoines. Les chanoines assistaient l’Evêque dans ses fonctions, beaucoup étaient issus de la noblesse. La porte est de style renaissance, sur les pieds droits sont sculptés des éléments en forme de quille. Notez lagénoise à triple rang.
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Chapitre des chanoines. Sur les pieds droits sont sculptés  des  éléments  en  forme  de  quille.
Chapitre des chanoines. Sur les pieds droits sont sculptés des éléments en forme de quille.
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Tour de l'horloge.
Tour de l'horloge.
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Tour de l'horloge.
Tour de l'horloge.
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Moulin à blé.
Moulin à blé.
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Moulin à blé.
Moulin à blé.
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Moulin à blé.
Moulin à blé.
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Moulin à blé. Des boisseaux.
Moulin à blé. Des boisseaux.
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Moulin à blé.
Moulin à blé.
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Moulin à blé.
Moulin à blé.
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Moulin à blé.
Moulin à blé.
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Moulin à blé.
Moulin à blé.
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Moulin à blé.
Moulin à blé.
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Moulin à blé.
Moulin à blé.
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Moulin à blé.
Moulin à blé.
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Moulin à huile.
Moulin à huile.
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Moulin à huile. Pressoir.
Moulin à huile. Pressoir.
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Moulin à huile.
Moulin à huile.
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Chemin de ronde
Chemin de ronde
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Chemin de ronde
Chemin de ronde
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Chemin de ronde
Chemin de ronde
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Chemin de ronde
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Chemin de ronde
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Chemin de ronde
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Chemin de ronde
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Chemin de ronde
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