Digne les Bains
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DIGNE-LES-BAINS
Le clocher de la co-cathédrale Saint-Jérôme (XVIe-XIXe siècles), vu de la place Charles de Gaulle.
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DIGNE-LES-BAINS
Le clocher de la co-cathédrale Saint-Jérôme (XVIe-XIXe siècles), vu de la place Charles de Gaulle. Ancienne surélevée en 1619 tour et transformée en clocher, avec son beau campanile en fer forgé de J et J . Grenon de 1620, et sa girouette-coq. La cloche de la ville y est suspendue depuis 1618.
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La co-cathédrale Saint-Jérôme
Dès le XVe siècle une cité se crée et se développe autour du château de l'évêque, Seigneur de Digne, surla colline Saint-Charles (sur l'emplacement de l'actuelle prison). Les habitants de cette agglomération nouvelle trouvant éloignée la cathédrale de Notre Dame du Bourg, Antoine Guiramand, évêque de 1479 à 1513 fait bâtir, entre son château et la tour de l'horloge, qui dut être démolie, une église dédiée à Saint Jérôme. La construction de l'église dure dix ans (1490- 1500). Antoine Brolhon, maître maçon de Barcelonnette, mène à bien les travaux. Orientée nord-sud, selon la configuration du rocher sur lequel elle est construite, l'église est de dimensions modestes. Au XVIIe siècle, l'adjonction de chapelles latérales entraine un premier agrandissement de l'édifice. Au XIXe siècle, Mgr de Miollis envisage un nouvel agrandissement qui débute en 1846 sous l'épiscopat de Mgr Sibour (évêque de 1840 à 1848) et se poursuit sous celle de l'évêque Meirieu (évêque de 1848 jusqu'en 1884). La nef a été allongée d'une travée et une nouvelle façade, de style néo-gothique, se dresse au-dessus d'un escalier monumental, dont on ne peut que regretter la disparition au cours des années 1982-1984.
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La co-cathédrale Saint-Jérôme
Au XVIe siècle, à l'époque des guerres de religion, la cathédrale Notre Dame du Bourg subit plusieurs dévastations : le chapitre transporte alors le service divin à Saint-Jérôme en 1591. L'église de Saint Jérôme, classée monument historique le 30 octobre 1906, est érigée en co-cathédrale le 31 juillet 1962, sous l'épiscopat de Mgr Bernardin Collin, évêque de 1959 à 1980.
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La co-cathédrale Saint-Jérôme
Dans le couronnement du pignon, une statue de la vierge à l'Enfant, œuvre du sculpteur Marius Ramus (1851).
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La rosace.
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Au tympan du grand portail : le Christ en Majesté dans la mandorle. Il est entouré par les symboles des quatre évangélistes : l'Ange pour Mathieu, le Lion pour Marc, le bœuf pour Luc, l'Aigle pour Jean. Oeuvre de Langlais , 1853.
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La co-cathédrale Saint-Jérôme
Au trumeau, la statue de Saint Jérôme, les pieds reposant sur un lion. Le Saint tient la Bible dans ses mains (Armand Toussaint, 1856).
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La co-cathédrale Saint-Jérôme
Au tympan de la porte latérale gauche : une crucifixion.
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La co-cathédrale Saint-Jérôme
Au tympan de la porte latérale gauche : une crucifixion.
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La co-cathédrale Saint-Jérôme
Au tympan de la porte de droite : l'apparition du Christ ressuscité pour les Saintes Femmes.
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La co-cathédrale Saint-Jérôme
Au tympan de la porte de droite : l'apparition du Christ ressuscité pour les Saintes Femmes.
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La co-cathédrale Saint-Jérôme
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La co-cathédrale Saint-Jérôme
La nef voûtée sur croisées d'ogives est soutenue par de lourds piliers cylindriques.
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L'abside, sous une voûte à six nervures, plus basse que la nef, est en forme d'un pentagone.
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Chapelles de gauche.
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La co-cathédrale Saint-Jérôme
Chapelle du SACRE-CŒUR. XVIIe et XIXe siècle Fonts baptismaux: en marbre par Eugène Tiron, 1859.
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Le baptistère, première chapelle de gauche, est en marbre vert de Maurin, carrière qui se situe dans la haute vallée de l'Ubaye, dans la commune de Saint-Paul sur Ubaye.
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Chapelle du SACRE-CŒUR. XVIIe et XIXe siècle. Autel de Saint Pancrace : en bois doré et sculpté daté 1645, provenant de la chapelle Saint Pancrace restauré en 1989
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Chapelle du SACRE-CŒUR. XVIIe et XIXe siècle.
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Chapelle du SACRE-CŒUR. XVIIe et XIXe siècle. Statue du Sacré-Cœur: achevée en 1952. Autel en marbres de couleurs.
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Chapelle du SACRE-CŒUR. XVIIe et XIXe siècle. La porte du tabernacle en bois doré et sculpté (agneau pascal livré aux sept sceaux et la colombe du Saint-Esprit dans une gloire)
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La co-cathédrale Saint-Jérôme
La Chapelle du Souvenir. XVIIe et XVIIIe siècles. L’Autel de Ste Jeanne d’Arc a un retable du XVIIIème siècle.
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La Chapelle du Souvenir. XVIIe et XVIIIe siècles. L’Autel de Ste Jeanne d’Arc a un retable du XVIIIème siècle. Deux candélabres en bronze doré, datant de 1841, sont le symbole de lumière et de la bonne nouvelle annoncée par l’Evangile.
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La Chapelle du Souvenir. XVIIe et XVIIIe siècles. Deux candélabres en bronze doré, datant de 1841, sont le symbole de lumière et de la bonne nouvelle annoncée par l’Evangile.
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La sainte Victoire.
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Chapelle de la Vierge. La Statue de Saint Vincent de Paul, œuvre en marbre, de Louis Daumas de 1869 a été adressée à Saint-Jérôme par le musée des copies d’Art à Paris en contrepartie d’une copie du tableau « Le dernier baptême de Saint- Jérôme », peint par le Dominicain, tableau qui se trouve au Vatican.
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Chapelle de la Vierge. Toile représentant la Pentecôte, début du XIXe siècle. Elle provient de la Chapelle Saint-Gilles. A la Pentecôte, Jésus envoie l’Esprit Saint sur ses Apôtres sous forme de langue de feu.
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Chapelle de la Vierge. L’Autel de la Chapelle de la Vierge est en marbre. Cette chapelle servait dans un temps de réserve aux Saintes Reliques appelées « les Corps Saints », qui y ont probablement été conservées jusqu’à la Révolution.
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Chapelle de la Vierge. Statue : Vierge à l'Enfant. Bois : taillé, peint, doré.
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Chapelle de la Vierge. Le vitrail figure l'arbre de Jessé (1855). De bas en haut : Jessé, endormi, est entouré par 4 prophètes : à gauche, Ezéchiel et Daniel ; à droite, Isaïe et Jérémie. Au centre David, à gauche la visitation, à droite, la naissance de Marie. Salomon, à gauche la présentation au temple de Marie, à droite, l'Annonciation. La Vierge et Jésus, à gauche, la rencontre à la porte Dorée, à droite, la naissance de Jésus. En haut, le Couronnement de la Vierge entouré de deux anges.
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La co-cathédrale Saint-Jérôme
Chapelle de la Vierge. Le vitrail figure l'arbre de Jessé (1855). De bas en haut : Jessé, endormi, est entouré par 4 prophètes : à gauche, Ezéchiel et Daniel ; à droite, Isaïe et Jérémie. David, à gauchela visitation, à droite, la naissance de Marie.
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La co-cathédrale Saint-Jérôme
Chapelle de la Vierge. Le vitrail figure l'arbre de Jessé (1855). De bas en haut : Salomon, à gauche la présentation au temple de Marie, à droite, l'Annonciation. La Vierge et Jésus, à gauche, la rencontre à la porte Dorée, à droite, la naissance de Jésus. En haut, le Couronnement de la Vierge entouré de deux anges.
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Dans le chœur, le Maître Autel, qui se trouve au centre de la cathédrale, a été plusieurs fois déplacé pour aménager le caveau funéraire des trois Evêques qui ont été à l’initiative de la transformation de l’Eglise Saint Jérôme. Devant le maître-autel une dalle recouvre le tombeau des évêques Monseigneur Meirieu, Monseigneur Mortier et Mgr Miollis (ce dernier immortalisé par Victor Hugo dans « les Misérables » sous le nom de Monseigneur Myriel). La verrière centrale représente la passion du Christ.
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Le Maître Autel a été réalisé en marbre par Louis Bachelet en 1859. Le gradin de l'autel est orné de douze médaillons représentant les douze apôtres. Autour de l'autel on remarque des stalles en noyer qui étaient réservées aux chanoines membres du chapitre. Elles ont dû remplacer celles qui y étaient avant la révolution et peuvent provenir d'une autre église ou d'un couvent.
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A gauche, en haut : St Thoma, St Jacques le majeur, St Pierre. En bas : St Bartholomé, St Philippe, St Jean. A droite, en haut : St Paul, St Jacques, St Simon. En bas, St André, St Matthias, St Thadée. Sur la tabernacle, le Christ entouré des allégories des quatre évangélistes (en haut, l'homme de Matthieur, puis le taureau de Luc, le lion de Marc, il manque l'aigle de Jean).
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Le crucifix.
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Les trois vitraux qui éclairent le chœur sont des œuvres réalisées par Didron et Steinheil, maître verrier à Paris en 1855. Ici, la vie de la Vierge Marie. De bas en haut et de gauche à droite : rencontre d'Anne et de Joachim ; adoration des bergers et séjour de Marie au temple ; présentation de Marie au temple et mariage de Joseph et Marie ; la Visitation et l'Annonciation ; adoration des Mages et naissance de Jésus ; départ des Mages et la fuite en Égypte ; Dormition et couronnement
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De bas en haut et de gauche à droite : rencontre d'Anne et de Joachim et naissance de Marie; adoration des bergers et séjour de Marie au temple ; présentation de Marie au temple et mariage de Joseph et Marie ;
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De bas en haut et de gauche à droite : la Visitation et l'Annonciation ; adoration des Mages et naissance de Jésus ; départ des Mages et la fuite en Égypte ; Dormition et couronnement.
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La vie de saint Jérôme. De bas en haut et de gauche à droite : naissance de Jérôme et Jérôme écoute l'enseignement de Donat ; le futur saint étudie les sciences profanes et religieuses et le rêve de Jérôme où le Christ lui reproche de privilégier les sciences profanes ; le châtiment de Jérôme, deux anges le rouent de coups et le pape Damase demande à Jérôme de revoir les traductions de la Bible en latin ; Jérôme au désert, la tentation entre l'arbre de vie et le démon et Jérôme guide de pieuses femmes dans la lecture de la Bible ; construction de deux monastères à Jérusalem et enseignement donné aux moines par Jérôme ; Jérôme accueille un lion et lui ôte une épine de la patte et le lion ramène à Jérôme l'âne volé par des brigands ; construction du tombeau de Jérôme et la mort de Jérôme.
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De bas en haut et de gauche à droite : naissance de Jérôme et Jérôme écoute l'enseignement de Donat ; le futur saint étudie les sciences profanes et religieuses et le rêve de Jérôme où le Christ lui reproche de privilégier les sciences profanes ; le châtiment de Jérôme, deux anges le rouent de coups et le pape Damase demande à Jérôme de revoir les traductions de la Bible en latin ;
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De bas en haut et de gauche à droite : Jérôme au désert, la tentation entre l'arbre de vie et le démon et Jérôme guide de pieuses femmes dans la lecture de la Bible ; construction de deux monastères à Jérusalem et enseignement donné aux moines par Jérôme ; Jérôme accueille un lion et lui ôte une épine de la patte et le lion ramène à Jérôme l'âne volé par des brigands ; construction du tombeau de Jérôme et la mort de Jérôme.
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La voûte étoilée du chœur, avec, comme clé de voûte, les armoiries d'un évêque..
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Trône épiscopal (siège épiscopal). Noyer 19e siècle.
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Chaire à prêcher (chaire épiscopale) ?
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A droite du chœur a été édifiée, au XIXème siècle, une chapelle dédiée à Sainte Anne
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Chapelle Sainte- Anne. Sainte Anne, la mère de la Vierge Marie, lisant les psaumes de l’Ancien Testament à son enfant.
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Chapelle Sainte- Anne. Dans cette chapelle on découvre les sépultures de Messeigneurs Hazera, Martel, Jorcin, Abelé et le cœur de Monseigneur Lenfant.
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Chapelle Sainte- Anne. Au-dessus, un beau tableau, non signé, représente Saint Jean Baptiste. Il a été rénové par les monuments historiques en 2005.
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Saint Louis de Gonzague.
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A l’intérieur de la nef une toile du XIXème Siècle représente l’immaculée Conception, offerte par Pauline Perdraux, provenant de la Chapelle des Pénitents.
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Dans l’allée latérale droite a été édifiée au XVIIème Siècle une chapelle dédiée à Saint Joseph.
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Chapelle Saint Joseph patron des travailleurs, réservée aux Confréries du Bâtiment.
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Chapelle Saint Joseph. Autel en marbre à deux gradins, au centre du tombeau, une croix pattée ; il proviendrait de la chapelle du collège tenue par les trinitaires ; la croix pattée est le signe de leur ordre. Statue d'un dominicain.
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Chapelle Saint Joseph. Gisant de Mgr. Antoine Capissuchi de Bologne, évêque de Digne (1602-161S) en pierre du XVIIème siècle.
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Bas-côté droit.
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La porte principale, le buffet d'orgue et la rosace.
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L'orgue d'Aristide Cavaillé-Coll remplace un instrument de Piantanida (1814). Buffet néo-gothique. Installé en 1865, il est inauguré le 7 septembre de la même année par M. Simon, organiste de la basilique de Saint Denis. Relevé entre 1941 et 1945, par M. Chenet, il est restauré en 1993. La console, en fenêtre, comporte deux claviers manuels en ivoire (grand orgue, 10 jeux ; récit, 8 jeux) et un pédalier à l'allemande (3 jeux).
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Au sommet, des anges musiciens.
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Au sommet, des anges musiciens.
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Escalier pour monter à la tribune.
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La rosace, avec au centre, le Christ. Les douze languettes représentent les douze apôtres.
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Enfant Jésus aux yeux clos. XIXe siècle. Statue en ronde-bosse. Cire, soie, carton, papier, végétaux séchés, débris de coquillage.
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Enfant Jésus aux yeux ouverts. XIXe siècle. Statue en ronde-bosse. Cire, soie, carton, papier, végétaux séchés, débris de coquillage.
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Tableau reliquaire du Sacré-Cœur. XVIIIe siècle.
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Tableau-reliquaire de saint François de Sales. XVIIIe siècle.
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Tableau-reliquaire de saint Bernardin de Sienne. XVIIIe siècle.
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Tableau de paperoles avec Agnus Dei. XVIIIe siècle. Le paperole est une technique de décoration faite à partir de très petites bandes de papier roulé, dont la tranche porte une peinture dorée, fabriqué par les Hospitalières. Ce savoir-faire ancien est introduit en Nouvelle-France par les Ursulines de Québec qui l’ont appris en France et qui l'ont transmis aux Hospitalières. La fabrication de reliquaires à paperoles est une technique qui date du deuxième quart du XVIIe siècle. Elle a été créée pour imiter les riches décorations d'or de la broderie et de l'orfèvrerie.
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Chasse reliquaire de saint François de Sales. . XVIIIe siècle.
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Poupée de couvent sous cloche. Première moitié du XXe siècle.
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Boite de nonne. XIXe siècle.
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Bénitier. XIXe siècle..
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Vue de la porte principale.
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Digne
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Le clocher avec son campanile en fer forgé de J et J . Grenon , de 1620. La cloche de la ville y est suspendue depuis 1618.
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L'ancien évêché devenu prison .
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Le puits de l'ancien château épiscopal .
Puits Saint-Charles. Creusé au XIIIe siècle sous le plateau de Bellegarde, tout prés du château de l'évêque (site de l'actuelle prison), c’est un puits fortifié d'un diamètre de 2,20 m. Au XIXe siècle, le niveau de l'eau se trouvait à 26 mètres de profondeur, mais comme il a longtemps servi de décharge publique, il a été en partie comblé.
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Le puits de l'ancien château épiscopal .
Puits Saint-Charles. Réalisé dans un appareil de pierres de taille très soigné, utilisant une roche calcaire fine, il se termine par une voûte ou coupole « en cul de four », dont vous pouvez voir le tampon de visite supérieur ou « bouchon ». Puiser de l'eau pouvait donc se faire de l'extérieur, mais également en descendant un escalier et en suivant une galerie souterraine, encore présents.
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La montée Saint Charles
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La montée Saint Charles
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La montée Saint Charles
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Monument aux Morts
Sculpture en bas-relief représentant un Poilu mourant dans les bras de la France, de Louis Botinelly, 1922.
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Monument aux Morts
Sur le socle, un bas relief en marbre représentant un épisode de la Grande Guerre. Au-dessous, une couronne mortuaire et palmes entremélées.
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Rue du Pied-de-Ville
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Fontaine du Pied-de-Ville
C'est ici qu'a été construite au milieu du XVe siècle une des premières fontaines de Digne, près d'une des plus importantes fortifiée de la Cité : le « Portail de Gaubert » ou « de Provence ». Elle était alors en bois et était alimentée par une source du vallon de Saint-Jean (proche de l'actuel Vallon des Sources). Cette eau n'était pas de très bonne qualité. Très calcaire, elle bouchait souvent les canalisations en terre cuite qui la conduisait vers la cité.
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Fontaine du Pied-de-Ville
Reconstruite en 1826 avec un lavoir, la fontaine a été déplacée lors de la création de la place en 1899- 1900. Réfection complète en 2014-2015.
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Fontaine du Pied-de-Ville
Reconstruite en 1826 avec un lavoir, la fontaine a été déplacée lors de la création de la place en 1899- 1900. Réfection complète en 2014-2015.
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Place du Pied-de-Ville
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Fontaine de la République.
Anciennement fontaine de la colonne, jusqu'en 1889.
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Rue de l'Ubac.
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Rue de l'Ubac.
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Maison de Mgr Miollis, évêque de Digne (1805-1838)
Vers 1835, Victor Hugo commence à s'intéresser à François Melchior Charles Bienvenu de Miollis (1733-1843), un homme réputé bon et généreux qui lui sert ensuite de modèle pour son Monseigneur Myriel dans son roman Les Misérables. À Paris, Victor Hugo aurait entendu parler de ce « bon évêque » par deux de ses frères : Honoré Gabriel de Miollis et le général Sextius de Miollis.
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Fontaine et lavoir du Mitan.
Une Fontaine existait déjà au XVIIIe siècle mais elle a été démolie afin de permettre l'agrandissement de la place. Une Fontaine et un lavoir, ont été reconstruits vers 1860, peu avant la démolition du « Portalet » tout proche. C'était la dernière porte fortifiée des remparts qui entouraient Digne depuis le Moyen-âge. Travaux de réfection du lavoir en 2010, de la fontaine en 2014.
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Fontaine et lavoir du Mitan.
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Fontaine et lavoir du Mitan.
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Fontaine et lavoir du Mitan.
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Fontaine et lavoir du Mitan.
Le lavoir.
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Fontaine et lavoir du Mitan.
Le lavoir.
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Fontaine et lavoir du Mitan.
Le lavoir.
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Conservatoire de musique Olivier Messiaen.
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Conservatoire de musique Olivier Messiaen.
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Le saint Michel.
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Place de l'évêché.
Ici s'élevait la demeure des évêques de Digne du XVIIe siècle à 1905.
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Hôtel Thoron de la Robine
2e moitié 16e siècle. Escalier et son décor de stuc, rampe à balustres.
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Rue de la Mère Dieu.
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Rue de la Grande Fontaine
Ici s'élevait la maison natale d'Alphonse Beau de Rochas, ingénieur et thermodynamicien (1815-1893)
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Rue de la Glacière
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La glacière
Construite à la fin du XVIIe siècle par un marchand, la glacière de Digne est un puits de 4,70 m de profondeur et 4,50 m de diamètre qui n'a guère changé depuis. Vendue en 1714 au recteur de l'hôpital de la Charité, elle est devenue propriété communale à la révolution, et la commune l’a louée jusqu'à en 1906. Son remplissage se faisait en décembre et janvier, avec de la glace récoltée par les paysans au vallon de Saint-Jean, ou à Chanolles (Haute-Bléone). La glace était ensuite vendue aux Dignois pendant l'été, afin de rafraîchir les boissons, une mode venue d'Italie au début du XVIIe siècle, de conserver les aliments, ou encore de soulager certaines maladies.
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Cours des ares
En provençal, béliers. Un boucher fut condamné pour fraude professionnelle à 600 livres d'amende utilisées à la construction de cette place. Autrefois appelé Pré de Foires. Il surplombe la place Général De Gaulle.
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La place Charles de Gaulle.
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La place Charles de Gaulle.
Statue de Gassendi par Ramus, 1846.
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La place Charles de Gaulle.
Dessous coule le Madaric. Kiosque à musique.
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La place Charles de Gaulle.
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La place Charles de Gaulle.
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La place Charles de Gaulle.
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Rond-point du 18 juin 1940
"La main" de Maria de Faykod
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Rond-point du 18 juin 1940
"La main" de Maria de Faykod
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Arrière du musée Gassendi.
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Musée Gassendi.
Ancien hôpital Saint Jacques.
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Square Frédéric-Mistral
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Monument à Frédéric Mistral
Bronze du sculpteur Tuby, 1930. Architecte, Duperron. Le monument est érigé devant la Chambre de commerce en 1930. En 1953 il est transferé ici, dans le nouveau square. La Gavoutino, les Alpes provençales.
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Monument à Frédéric Mistral
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La Grande Fontaine
Afin d'améliorer l'approvisionnement en eau de Digne et sa qualité, la source dite « des Cinq sols », située au quartier du Bourg entre les vallons de la Colette et de la Prévôté, est exploitée à partir des années 1820. La Grande Fontaine est construite en pierres de Marcoux et de Barcelonnette en 1828, et constitue le trop-plein d'un réservoir. Elle se compose de deux bassins, d'un portique à deux faces, de sept colonnes surmontées de chapiteaux d'ordre toscan caractéristique de la période Restauration, et de deux vasques. Lieu de vie et monument historique emblématique de Digne, la Grande Fontaine a été peinte par de nombreux artistes, et certains photographes
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La Grande Fontaine
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La Grande Fontaine
Souvent envahie de concrétions calcaires et de végétation, elle nécessite des travaux réguliers. Ainsi, en 2006, 20 m3, soit environ 30 tonnes, de concrétions qui menaçaient son équilibre, ont dû être enlevés par une entreprise de restauration locale.
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Le Madaric avant sa couverture.
Avant d'être-couvert de béton et goudron, le ruisseau du Madaric est parfois devenu un fleuve tempétueux dont les eaux transformaient le boulevard Gassendi en lac, comme en aout 1887 après un orage très violent ! Lorsqu’il était plus calme, le cours d'eau pouvait être franchi par plusieurs ponts, jusqu'à 8 au début du XXe siècle. Tel celui appelé « de la caserne » qui permettait d'accéder à la caserne Desmichels.
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Cathédrale Notre-Dame-du-Bourg.
Le quartier du Bourg a été occupé dès le Ier siècle de notre ère. La cathédrale a pris la suite de plusieurs sanctuaires antérieurs remontant jusqu’au Ve siècle ; elle a été construite entre le XIIe et le XIVe siècles. Lors des guerres de Religion, l’édifice a été saccagé et le siège épiscopal s’est transporté sur le Rochas, à Saint-Jérôme. Les vestiges découverts au cours des fouilles des années 1980 sont présentés dans la crypte- archéologique qui s’étend sous la cathédrale. Au XI° siècle des travaux de modernisation furent effectués, le clocher, de forme quadrangulaire, fut édifié, à l'extérieur (à droite). On aperçoit aux angles deux chapiteaux provenant d'un temple romain. La façade paraît avoir été appliquée après coup. Les colonnes du portail sont absentes, elles ont été brisées au cours des ans. Les corbeaux encore en place montrent qu'un auvent en charpente s'y appliquait, supporté vers l'avant par deux colonnes reposant sur les lions qui sont encore en place.
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Cathédrale Notre-Dame-du-Bourg.
La construction a dû s'échelonner à la fin du XIIe et au début du XIIIe siècle, différentes bulles papales citent cette église en 1180, 1184 et 1221, mais elle ne fut consacrée officiellement que le 15 juillet 1330 par l’évêque Elzéar de Villeneuve. Les troubles du XVe siècle ont entraîné de fortes déprédations et finalement l'abandon de cette église. L’évêque d’alors, Antoine de Guiramand, fit construire de 1490 à 1510 une nouvelle église dédiée à St Jérôme, près de son évêché placé sur la butte Saint Charles plus facile à défendre. A partir du XIVe siècle on a accepté dans la cathédrale un certain nombre de sépultures, ce qui entraîna un rehaussement du sol d'un mètre environ. Au XVIIe siècle divers travaux de réparations ont été effectués à N.D. du Bourg.
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Cathédrale Notre-Dame-du-Bourg.
Le chevet plat plat percé de trois baies. En 1335 l'évêque Elzéar de Villeneuve fit construire, en l'honneur de son parent St Elzéar une chapelle qui existe toujours et sert aujourd'hui de sacristie (à droite).
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Cathédrale Notre-Dame-du-Bourg.
Vestiges d’un état antérieur, façade nord.
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Cathédrale Notre-Dame-du-Bourg.
Les colonnes du portail sont absentes, elles ont été brisées au cours des ans.
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Cathédrale Notre-Dame-du-Bourg.
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Cathédrale Notre-Dame-du-Bourg.
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Cathédrale Notre-Dame-du-Bourg.
Défense assurée par de beaux lions styliphores. Sans doute à l'origine ils supportaient des colonnes supportant l'auvent qui protégeait le porche.
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Cathédrale Notre-Dame-du-Bourg.
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Cathédrale Notre-Dame-du-Bourg.
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Cathédrale Notre-Dame-du-Bourg.
La rosace a probablement été réalisée postérieurement, car elle trahit une influence gothique. Enfin les niches de chaque côté, dont l'une est vide, sont nettement moins anciennes.
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Cathédrale Notre-Dame-du-Bourg.
La rosace.
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Cathédrale Notre-Dame-du-Bourg.
La rosace.
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Notre Dame du IIIe millénaire, par un artiste dignois, Benoît de Souza, en 2002. C'est une Vierge en Majesté inspirée de l'art roman, sortie de ses mains, façonnée dans l'argile, peinte de pigments naturels inaltérables.
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Au revers du tympan de la porte d'entrée, une peinture du XIVe siècle représentant l’évêque Elzéar de Villeneuve en prière devant la Trinité, date où il consacra ta cathédrale le 15 juillet 1330. Elle a été restaurée en mai 1999.
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Le linteau de la porte qui se trouve à droite de la grande porte en sortant : ce sont les armes du chapitre : un agneau surmonté d’une croix et entouré de deux anges qui l’encensent.
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A droite de la porte d'entrée un médaillon quadrilobé représentant un apôtre annonçant la Bonne Nouvelle, XIVe, restauré en 2000.
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La nef à vaisseau unique à quatre travées, et chevet plat est un des plus beaux exemples de l'art roman en Haute-Provence ; ses murs portent encore quelques fresques du moyen âge. L'aménagement liturgique et les vitraux ont été réalisés à la fin du XXe siècle par David Rabinowitch. Longueur totale 50,5 m, largeur de la nef 9,75 m, hauteur de la nef 18,50 m.
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La nef est couverte d’une grande voûte en berceau brisé, soulagée par des doubleaux à simple rouleau qui retombent sur des colonnes engagées. Celles-ci avaient été endommagées par les canons de Lesdiguières (1591) qui bombardaient les catholiques réfugiés dans l’église, elles ont été reconstituées, à l’exception d’une seule, la troisième à gauche pour servir de témoin. Les travaux engagés ont permis de remettre le sol à sa place primitive en le rabaissant d’un mètre vingt environ, ce qui redonne au vaisseau son élan primitif.
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Depuis l'entrée de la nef, le cheminement est marqué de plusieurs étapes par des Incrustations de cuivre dans le sol indiquant la propagation de la parole de Dieu depuis l’hébreu des origines jusqu’au français actuel.
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Epoque fin XVe siècle. Trois peintures de thèmes différents, datées de 1480. 2e travée Côté Sud : le Jugement dernier, à gauche, et les sept vertus, les sept péchés capitaux et leurs châtiments sous les arcades.
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2e travée Côté Nord : une Annonciation.
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2e travée Côté Nord : St Honnorat, fondateur du monastère de Lérins et archevêque d'Arles an 427. C'est un grand témoin du christianisme dans la région, à gauche, sur le pilier. En-dessous, la lapidation de St Etienne. A droite, le martyre d'un apôtre : St André ou St Pierre ?
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Le Jugement dernier. En haut est représentée la Jérusalem céleste où le Christ glorieux dans le cadre d’une mandorle, juge le monde. Il est entouré d'anges, de saints intercesseurs et de Marie, sa mère, de Marie-Madeleine. Il accueille les ressuscités et d'abord les enfants qui se précipitent vers St Pierre qui se tient à la porte du Paradis. En bas, l'enfer.
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Le Jugement dernier. La Jérusalem céleste où le Christ glorieux, dans le cadre d’une mandorle, juge le monde. Il est entouré d'anges, de saints intercesseurs et de Marie, sa mère, de Marie-Madeleine. Il accueille les ressuscités et d'abord les enfants qui se précipitent vers St Pierre qui se tient à la porte du Paradis.
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Le Jugement dernier. L'enfer.
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En haut, la première arcade : Les sept vertus capitales ou principales qui sont proposées à la liberté de l'homme. Elles sont source de vie. Conformément à la tradition, les vertus sont représentées par des femmes assises ou agenouillées. Au milieu, la deuxième arcade : Les sept péchés capitaux sont sources de tous les désordres qui enchaînent et avilissent l'homme. Ce sont les sept tentations. En bas, la troisième arcade : Les sept châtiments, tels que perçus au Moyen Age, qui sont adaptés à chaque vice et qui, au final, entraînent les coupables aveuglés vers les tourments éternels, face au néant de leur vie : c'est l'enfer.
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Les sept vertus capitales ou principales : Humilité Bienfaisance Chasteté Patience Charité Tempérance Travail. Les sept péchés capitaux : Orgueil Avarice Luxure Colère Envie Gourmandise Paresse. La Chasteté est au-dessus de la luxure, la patience au-dessus de la colère, la bienfaisance au-dessus de l'envie, la tempérance (verse de l'eau d'un récipient dans un autre) au-dessus de la gourmandise, le travail (file la laine) au-dessus de la paresse.
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Ce qui est visible. Les péchés sont personnifiés (avec leurs attributs) chevauchant un animal emblématique. Ils sont tous enchaînés par le cou et tirés par des démons vers la Gueule de l'Enfer (et tous châtiés au registre inférieur). La Luxure par une femme au miroir, élégante et chevauchant un cochon ; la Colère par un jeune homme se poignardant avec un léopard à ses côtés; l'Envie par un homme (décharné aux bras croisés) monté sur un chien ; la Gloutonnerie, par un obèse tenant viande et pichet de vin, monté sur un loup ; la Paresse par un paysan prostré sur un âne. Les sept châtiments. L'orgueilleux : une grosse pierre est arrimée à sa nuque pour l'obliger à courber la tête. L'avare : il est gavé de pièces d'or jusqu'à s'en étrangler. La femme luxurieuse : elle a les seins arrachés. Le colèreux : il est précipité dans la gueule d'un serpent. L'envieux : un démon lui arrache le coeur. Le glouton : pendu par les pieds au-dessus d'un brasier, un démon lui tient la tête afin de lui verser du vin brûlant dans la bouche.
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Les sept châtiments. L'orgueilleux : une grosse pierre est arrimée à sa nuque pour l'obliger à courber la tête. L'avare : il est gavé de pièces d'or jusqu'à s'en étrangler. La femme luxurieuse : elle a les seins arrachés.
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Cet édifice se caractérise par un chevet plat, du fait probablement de l’influence de l’évêque Guigues de Revel (1184) qui faisait partie de l’ordre de Chalais, ordre dont les conceptions architecturales étaient proches de celles des cisterciens, et par l’existence d’un transept, assez rare en Provence.
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Autel, ambon, cathèdre en pierre de deux couleurs qui rappellent les couleurs des pierres du portail, pupitre du chantre, sièges en noyer. Tous les vitraux conçus par Rabinowitch, artiste chargé de l'aménagement moderne de la cathédrale, déclinent un motif constitué de cives, feuilles de verre de forme circulaire soufflées en plateau, et diversement colorées. Le triplet du chœur, représentant la Sainte Trinité : le Père (vert), le Fils (violet ou lavande) et l'Esprit saint (jaune). La couleur verte représente la création , la nature, la vie et l'espérance, symbole de la Foi. La couleur violette représente ici le travail des hommes qui œuvrent à parfaire la création et symbolisée chez nous par la culture de la lavande. La couleur jaune, couleur de le Provence, est aussi celle de la patience et de la lumière.
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L'autel.
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Le crucifix.
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Le vitrail du chœur, rouge. La couleur rouge fait mémoire de la descente de l'Esprit Saint sur les Apôtres le jour de la Pentecôte.
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Bras gauche du transept. Tissée à la main à l’aide de purs fils de soie, de laine et d’or, selon les méthodes de tissage authentiques du 17e' siècle encore utilisées de nos jours à Aubusson, cette tapisserie est une contrepartie matérielle et visuelle aux diverses autres approches matérielles concernant l’aménagement liturgique de l’église.
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La construction fait appel à des symboles traditionnels, le thème étant celui du triomphe de la foi sur la mort. L’organisation des propriétés des couleurs est fondée sur des couleurs naturelles. Chaque couleur est en fait un mélange d’un certain nombre de teintes élaborées en coopération avec les maîtres tisserands d’Aubusson. La surbroderie fait sourdre la lumière du tissage. Le texte extrait du livre de l’apocalypse (en français, lettres romanes du premier siècle) est tissé en fil d’or pur « et Celui qui siège sur le trône, dit, Voici je fais toute chose nouvelle ».
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La partie nord du transep abrite aussi la lampe de Sanctuaire, le Tabernacle en onyx et la Croix Processionnelle.
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Les peintures de certains médaillons, certainement du XIVe, n'ont pu être identifiées. Il y en avait sans doute douze, onze étant encore visibles.
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Bras droit du transept. Le vitrail des fonts baptismaux, blanc à deux cives. Les deux cives représentent les deux natures du Christ (divine et humaine).
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Dans le transept de droite, un médaillon représentant St Jean l'Evangéliste, restauré en 2000.
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Une cuve baptismale récupérée dans les fouilles, a été réparée. Elle date du temps où le baptême se pratiquait par immersion.
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Une cuve baptismale récupérée dans les fouilles, a été réparée. Elle date du temps où le baptême se pratiquait par immersion.
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Sous la fenêtre nord se trouve une Vierge à l'Enfant en marbre blanc du XVIII° siècle. • Le vitrail de Notre Dame, bleu. La couleur bleue, signe de pureté et de confiance, est attribuée au vitrail de la Vierge
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Les chapiteaux qui surmontent les colonnes soulignent l'évolution subie au cours de la construction, depuis le chapiteau à figure de conception romane (nord-ouest de la croisée, photo) jusqu’à ceux qui se rapprochent du gothique (chapiteaux à crochets).
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Chapiteaux à crochets.
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