Colmars les Alpes.
La ville et ses remparts.
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Le nom du peuple installé dans la haute vallée du Verdon n’est pas certain, mais il peut s’agir des Eguiturii. À la fin de l’Empire romain, la haute vallée du Verdon dépend de la civitas et de l’évêché de Thorame. La première mention de l'origine dans les chartes date de 1040, sous la forme Collo Martio, soit la « colline de Mars ». La communauté de Colmars dépendait des comtes de Provence ; le comte Raimond Bérenger V accorde en 1233 un consulat à Colmars, comme à Allos et Beauvezer. Le consulat est une institution collégiale composée d’un chevalier, désigné parmi les nobles de la localité, de trois notables, et du bailli ou bayle, représentant le comte. Après avoir été rattaché en 1342 à la viguerie de Castellane par le comte de Provence, Colmars devient chef-lieu d’une baillie. Lors de la crise ouverte par la mort de la reine Jeanne Ire, Charles de Duras et Marie de Blois, agissant pour le comte de son fils Louis II d'Anjou, s’affrontent pour recueillir l’héritage de la reine Jeanne. La communauté de Colmars adhère à l’Union d'Aix (1382-1387), soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. Ce ralliement est l’occasion pour les communautés d’Allos, Colmars et Beauvezer de négocier en août 1385 une extension de leurs privilèges.
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Colmars-les-Alpes est au confluent de la Lance (au milieu de la photo) et du Verdon (en bas). En 1390, après le changement de nationalité d’Allos (2 août 1388) Colmars devient un village-frontière entre la France et la Savoie. La même année, incendie volontaire allumé par le comte de Turenne. La communauté de Colmars mainiet son soutien à Charles de Duras même après la reddition d’Aix. Mais c’est le parti angevin de Marie de Blois qui l’emporte en 1391, et son fils Louis II est presque majeur. 1478. Le roi René, comte de Provence, fait don de sa seigneurie sur Beauvezer à Thomas Jarente, mais devant le refus de la population de laisser entrer Thomas Jarente, il revient sur sa décision. 1540, la baillie de Colmars est élevée au rang de viguerie avec toutes les autres baillies du comté. Lors des guerres de religion, la place est la cible de plusieurs attaques : Paulon de Mauvans, capitaine protestant, pille la ville en 1560 ; un capitaine opérant pour son compte, Cartier, prend et rançonne la ville en 1583 ; les Ligueurs la saccagent quelques années plus tard.
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La vallée de la Lance. Au fond, derrière la montagne de Noncière, on aperçoit les sommets de la Dente de Lièvre et de la Frema. 1591 Troisième incendie sur ordre du Sieur de Mirabeau. C’est alors que la population devant l’insécurité et l’exiguïté de ses murs s’installe dans le bourg actuel — encore ville ouverte — et décide, à la demande du prieur, le transfert de la primitive église Saint-Martin de la colline sur remplacement de Saint-Jean « hors-les-murs » détruite par l’incendie. 1672, nouvel incendie, accidentel celui-ci, qui entraîne la destruction totale de la nouvelle agglomération urbaine en plein essor. Devant cette catastrophe, et par l’intermédiaire de son parrain, Monseigneur Villeserain, évêque de Senez, Louis XIV contribue personnellement à la restauration de la cité. Neuf ans plus tard, avec l’aide financière du Sieur de Grignan, comte de Provence, reconstruction de la récente église Saint-Martin, également détruite par l’incendie.
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1688, siège historique de Colmars, par le marquis de Parelle, venant du Piémont. La forteresse résiste plusieurs jours aux assauts répétés de l’ennemi qui saccage la vallée, puis sa garnison faisant irruption, décime l’armée assiégeante et la repousse jusqu’après Barcelonnette. 1093. Sous la supervision de Vauban, Niquet et Richerand, respectivement directeurs des Fortifications de Provence et des Alpes, construisent les forts de Savoie et des Alpes. 1793. Le 20 mai, Conférence de Colmars où Bonaparte prépare la Campagne d’Italie, il y reviendra quelques années plus tard. 1921. La place-forte est déclassée.
Colmars fut pendant plus de trois siècles ville- frontière entre la Provence, c'est-à-dire la France, et le duché de Savoie. Cette ville a conservé pratiquement dans son intégralité ses fortifications telles qu'elles étaient à la fin du XVIIe siècle. Elles comprennent l'enceinte de la ville avec ses remparts et ses tours et deux forts : le fort de France à droite, protégeant celle-ci côté France ; le fort de Savoie, à gauche, protégeant la ville côté Savoie.
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La Porte de France. Les fortifications telles que nous les avons sous les yeux ont fait l’objet de trois grandes phases de construction : 1/ Au XIVème siècle, la succession de la Reine Jeanne, assassinée en 1382, plonge le Comté de Provence dans la guerre civile. Colmars devient ville-frontière de la Provence. Des remparts sont érigés dont il subsiste les grandes tours carrées avec leurs meurtrières à arbalètes. 2/ Au XVIème siècle, les premiers réaménagements ont lieu. François Ier est alors en guerre contre Charles Quint. Il fait modifier quelques tours et surtout améliorer les défenses des deux portes d'entrée, les portes de France et de Savoie. 3/ À la fin du XVIIème siècle, les fortifications prennent leur visage actuel. Louis XIV va envoyer son Commissaire Général des Fortifications, Vauban, afin de renforcer toutes les places fortes situées sur la frontière alpine.
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François Ier a donné aux colmarsiens ses armes visibles sur la porte de France (pierre de réemploi). Les fleurs de lys et la salamandre ont été martelées à la Révolution mais l’inscription en latin demeure : « 1527 an de notre Seigneur Jésus-Christ au temps de François notre Roi ». Cette même année, Colmars reçoit le titre honorifique de Ville, preuve d’une grande reconnaissance.
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La barbacane. François 1er fit construire, en avant des deux tours flanquant chaque porte, une barbacane pentagonale à double mur permettant aux défenseurs de prendre au piège les assaillants ayant franchi la première entrée. Les entrées étaient protégées en profondeur sur trois niveaux : un pont-levis, sur le fossé, se rabattant verticalement sur l’entrée de la barbacane, une barrière à l'arrière de la barbacane et enfin une porte en bois ferraillée se fermant sur l’entrée principale. Au-dessus, le chemin de ronde muni de meurtrières et couvert de bardeaux de mélèze.
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La barbacane. Mâchicoulis permettant de laisser tomber sur l'assaillant des projectiles.
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Le chemin de ronde, au niveau de la porte de France avec les mâchicoulis.
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Le chemin de ronde, au niveau de la porte de France avec les mâchicoulis.
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La barbacane. Le double mur et la barrière fermant la barbacane. Entre la barrière et la porte, il n'y a pas si longtemps, le maréchal-ferrant ferrait les chevaux, mulets, etc. On peut encore voir des anneaux permettant d'attacher les animaux.
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La barbacane. Le double mur et la barrière fermant la barbacane..
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Le chemin de ronde, au dessus de la barbacane.
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Entrée de la barbacane.
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Entrée de la barbacane.
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La barbacane. Fontaine de la forge, offerte par l'Union Compagnonique des Compagnons du Tour de France en 2000.
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A gauche de la Porte de France, la tour pentagonale Garcin, construite entre 1691 et 1693, certainement sur l'emplacement d'une tour carrée. Derrière se trouve le lavoir.
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Le chemin de ronde après la tour Garcin.
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Le chemin de ronde après la tour Garcin.
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Le chemin de ronde après la tour Garcin. Il se termine par une échauguette, au niveau de la salle des fêtes.
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Sur cet espace se trouvait l’ancien lavoir, démonté puis reconstruit au pied du Fort de France vers 1947. Sous les toits, on remarque des greniers ouverts, les souleiares : lieux bien exposés pour sécher foin et denrées diverses ou s’installer au soleil pour besogner.
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Depuis la non-utilisation permanente par l'armée des ouvrages fortifiés de Colmars, deux nouvelles entrées ont été ouvertes dans les remparts, ainsi que des entrées, avec escalier en bois, et des fenêtres pour les maisons.
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Le chemin de ronde.
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Le chemin de ronde.
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Le chemin de ronde, le long de l'église.
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Le clocher et la tour de la Sacristie. La politique d’extension du Royaume de France n’est pas au goût des autres pays voisins qui décident de s’unir en créant la Ligue d’Augsbourg. En 1690, la guerre est déclarée et le Duché de Savoie rejoint la Ligue. Louis XIV va envoyer son Commissaire Général des Fortifications, Vauban, afin de renforcer toutes les places fortes situées sur la frontière alpine. Le projet de Colmars est daté du 31 janvier 1693. Il prévoit huit tours bastionnées autour des remparts, deux demi-lunes en avant des portes et deux forts dominant le village. Ce projet ne sera que partiellement appliqué.
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La tour pentagonale de la Sacristie.
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La porte des Glacis (1908), avec la tour Gravier. Depuis la non-utilisation permanente par l'armée des ouvrages fortifiés de Colmars, deux nouvelles entrées ont été ouvertes dans les remparts, ainsi que des entrées, avec escalier en bois, et des fenêtres pour les maisons.
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Le chemin de ronde.
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À l’origine, le clocher de l’église Saint Martin ne comporte qu’un étage. Il est surélevé deux fois de 4,50 m en 1648 puis en 1846. Ainsi, il domine mieux la toiture de l’église récemment refaite et le son des cloches peut atteindre les habitations lointaines. En 1845, le conseil municipal autorise les travaux de l’exhaussement du clocher, précisant qu’il ne participera pas aux dépenses mais fournira les bois. Le curé et ses ouailles assureront seuls les frais restants !
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La Porte des Glacis est percée dans les remparts en 1912. Dès 1908, un trou permet déjà aux enfants de se rendre plus facilement à l’école à l’extérieur des murs.
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La tour carrée Gravier dont la constructions remonte entre le XIVe et le XVIe siècles.
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Le chemin de ronde, au niveau du haut de la tour Gravier.
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La tour pentagonale Dauphine.
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La tour pentagonale Dauphine.
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Le chemin de ronde.
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Le chemin de ronde. Vauban a conseillé de le paver avec des petits cailloux de la rivière.
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La tour pentagonale Dauphine.
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La tour carrée Clarian dont la constructions remonte entre le XIVe et le XVIe siècles.
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La tour carrée Clarian dont la construction remonte entre le XIVe et le XVIe siècles.
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Le chemin de ronde. Echelle permettant d'accéder au niveau supérieur de la tour Clarian.
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Une des tours de la porte de Savoie.
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La porte de Savoie. Cette porte, qui existe déjà au XIVème siècle, voit son système de défense amélioré au XVIème siècle par François Ier. Il ajoute un mâchicoulis. Ce système s’est avéré bien utile.
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La porte de Savoie. La barbacane.
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La porte de Savoie. La barbacane.
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La porte de Savoie. La porte intérieure surmontée du mâchicoulis.
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La porte de Savoie. Le mâchicoulis.
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La porte de Savoie. La tour de droite.
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Le chemin de ronde au-dessus de la porte de Savoie.
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La porte de Savoie. La barbacane.
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La tour de droite de la porte de Savoie.
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La tour rectangulaire Saint Joseph, époque imprécise.
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La tour rectangulaire Saint Joseph, époque imprécise.
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Porte du Barri (1934).
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Porte du Barri (1934). Derrière le rempart, la caserne.
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La tour pentagonale du Verdon.
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La tour pentagonale du Verdon.
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La tour pentagonale du Verdon. Plancher du premier étage.
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Le rempart côté Verdon.
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La porte du Barri (1934) donnant sur l’ancien pré de foire (tennis) est ouverte en 1936. Son percement aurait dû être antérieur mais la première guerre mondiale a retardé les travaux.
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Fontaine des Poules.
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Rempart le long du Verdon.
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Porte donnant accès au premier étage de la tour du Verdon.
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Place du Barri. La poudrière.
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La poudrière. Magasin à poudre édifié à la fin du XVIIème siècle. Lors de sa visite en 1700, Vauban l’estime aux normes « à l’épreuve des boulets ». Dès sa construction, la place est interdite aux habitants pour des raisons de sécurité. Le 4 juin 1730, à la demande insistante de la population, l’Intendant Lebret en autorise de nouveau l’accès. En 1775, au plus fort de l’activité militaire, la Poudrière contient 225 quintaux de poudre gerbés sur plus de 5 m de haut, 600 fusils et 20 000 cartouches. Faute de place suffisante, la construction de l’Arsenal (actuelle salle des fêtes au fond de la place) débute en 1775 pour le stockage des armes. Désormais, la poudrière ne contient que de la poudre.
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Le Fort de Savoie.
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La caserne Gassendi. Bâtiment ancien reconstruit par la communauté après le grand incendie de 1672 pour y installer l’hospital des Bourgeois. En 1795, l’autorité militaire l’achète pour en frire une caserne : la charge était trop lourde pour les colmarsiens qui assuraient « le feu et la chandelle » pour la troupe et les officiers - jusqu’à 300 hommes et 100 chevaux et plus encore en période de conflit ! Dès 1870, la communauté loue le premier et le deuxième étage du bâtiment pour y installer l’école de garçons. C’est aujourd’hui un gîte d’étape.
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Rue de l'hospice.
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Place de l'Arsenal.
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Place de l'Arsenal.
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Place de l'Arsenal.
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Les remparts le long de la rue saint Pierre.
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Rue Saint Pierre.
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Les remparts.
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Le chemin de ronde, au niveau de la rue Saint Pierre.
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Fontaine Saint Pierre.
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Rue Saint Pierre.
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Au fond, une chambrette.
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Cette ancienne calade (pavement de pierres rondes du Verdon) est la seule rue pavée ancienne qui demeure. Au centre la rigole pour l’écoulement des eaux.
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Cette ancienne calade (pavement de pierres rondes du Verdon) est la seule rue pavée ancienne qui demeure. Au centre la rigole pour l’écoulement des eaux.
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Une chambrette. Au premier étage de cette maison existait l’une des chambrettes du village. Légalisé en 1857 par le Préfet des Basses-Alpes, c’est un lieu de réunion exclusivement masculin. On y joue, on y déguste de riches plats confectionnés auparavant par les femmes. On y discute, souvent avec passion , des problèmes politiques et des décisions à prendre pour la communauté.
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L'ancienne mairie.
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Fontaine de l'ancienne mairie.
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Rue du presbytère.
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Le presbytère.
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Le presbytère.
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Place de la Fontaine.
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Place de la Fontaine. Fontaine des lavandières.
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Place de la Fontaine. Fontaine des lavandières. Le Bassin-Bas est bâti en 1635 : c’est la première adduction d’eau du village. La canalisation est réalisée en bois de mélèze. La Fontaine Neuve, circulaire, est ajoutée en 1803.
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Place de la Fontaine. Fontaine des lavandières. A gauche, le bâtiment de l'ancienne gendarmerie.
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Place de la Fontaine. Fontaine des lavandières. Endroit important et convivial puisque lieu de bugade, il s’y fait deux grandes lessives pour chaque famille, l’une au printemps et l’autre en automne. Les gros draps et autres linges sont d’abord trempés à la cendre une journée à la maison. Le lendemain, tout se passe à la fontaine : battoirs et brosses vont bon train, au rythme de papotages et chansons car la tâche est rude.
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Place de la Fontaine. Fontaine des lavandières.
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Ancien hôtel des Alpes.
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La Chapelle Saint Joseph. Elle date du début du XVIIe siècle mais a été intégralement reconstruite après le grand incendie de 1672. Elle est utilisée par les pénitents gris très présents et actifs dans les villages de la vallée jusqu’au début du XXe siècle. Cette confrérie joue un rôle à la fois religieux et social.
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Le chemin de ronde au niveau de la chapelle Saint Joseph.
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Le chemin de ronde au niveau de la chapelle Saint Joseph.
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Fontaine Saint Joseph.
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Porte de Savoie avec le fort de Savoie.
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Porte de Savoie.
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Les remparts de la porte de Savoie.
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Les remparts de la porte de Savoie. Une des tours de la porte.
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En haut, le sommet de la tour Clarian.
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Rue du Goin. Sur la droite, le café-restaurant tenu par Paulin et Pauline GIRIEUD recevait, entre autres, le festif banquet des chasseurs.
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Rue du Goin. Autrefois, la rue de Goin, ancienne rue principale, voyait passer charrettes et tombereaux. Le foin est hissé jusqu’au grenier sous forme de bardions à l’aide d’une corde passée dans la poulie. Sous les toitures du village, de nombreuses poulies sont encore conservées.
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Rue du Goin.
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La Maison musée comprend une maison bourgeoise du XIX siècle comme à l'époque, le chemin de ronde et les tours aménagées en lieux d’expositions, un jardin .
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L'art sacré. Plateau de quête.
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Les loisirs.
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L'école communale.
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L'école communale.
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La cuisine.
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La chambre d'enfant.
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La chambre.
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La chambre.
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Le salon bourgeois.
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Le salon bourgeois.
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Fontaine de 1858.
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La porte du Glacis, avec la fontaine Vieille.
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Le clocher et le chevet pentagonal.
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Le clocher et le chevet pentagonal.
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Chapelle Notre Dame des Grâces.
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Place Saint Jean. Cette place est restée longtemps la seule du village. On y trouve à la fois l’animation du marché et l’exécution des sentences publiques. Cette Halle était couverte d’une lourde charpente en bois, démontée en 1894. Au XVIIème siècle, l’évêque de Senez en visite pastorale à Colmars est choqué par la présence de deux instruments de torture près des portes de l’église. Il demande leur déplacement : « le divin service en sera plus audible et moins injurieux ». Au fond, Chapelle Notre Dame des Grâces.
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Place Saint Jean. Le Monument aux Morts est inauguré le 21 août 1921. Il est en pierre. A droite, l'entrée actuelle de l'église.
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Place Saint Jean. Le Monument aux Morts est inauguré le 21 août 1921. Il est en pierre marbrée de Colmars et en marbre de Carrare pour les tableaux et les colonnes.
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La Grand'Rue. A droite, à côté de la tour des Prisons, il y avait le maréchal-ferrant.
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La tour des prisons. Depuis le Moyen-Âge, Colmars jouit de privilèges et de franchises qui lui confèrent, notamment, le droit de basse justice. En 1690, ce bâtiment appartient à un habitant de Colmars. Devant la menace d’invasion savoyarde, la maison est réquisitionnée comme corps de garde de la Porte de France. Elle devient ensuite salles de discipline pour les troupes tenant garnison à Colmars et enfin tour des prisons.
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Le chemin de ronde, au niveau de la tour des prisons.
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Le chemin de ronde, au niveau de la tour des prisons.
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A côté de la tour Garcin, qui se trouve au fond, le lavoir.
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A côté de la tour Garcin, le lavoir.
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A côté de la tour Garcin, le lavoir.
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A côté de la tour Garcin, le lavoir.
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Le Bouquetin des Alpes (Capra Ibex) avait quasiment disparu de l’arc alpin dans la deuxième moitié du XIXe siècle après avoir été chassé à outrance. Les premiers bouquetins venus fouler à nouveau le sol de la haute vallée du Verdon proviennent de lâchers effectués les 16, -19 et 20 mai 1994 (3 mâles et 7 femelles). En 2018, ce sont environ 150 individus qui sillonnent le groupe montagneux de l'Encombrette - Tours du Lac d'Allos, qui colonisent progressivement le sud du col des Champs vers la Tête de la Fréma.
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Pont Saint-Roch, en aval du village sur le Verdon.
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Pont Saint-Roch, en aval du village sur le Verdon.
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Oratoire de Saint Marc.
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Oratoire de Saint Marc.
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Les Espiniers.
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Mouilin de la Lance. Moulin à farine, puis usine textile dite draperie Roux, actuellement maison. Il existe déjà en 1690, avec la même implantation au sol, au moment où sont réalisés les plans des nouvelles fortifications de Colmars. Au milieu du 19e siècle, son propriétaire, Jean-Baptiste Roux, y installe une draperie.
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Mouilin de la Lance. Dès 1875, Jean Honoré Roux fait construire à proximité immédiate un nouveau bâtiment pour abriter son activité. Son descendant fermera l'usine en 1926. Le nouveau bâtiment sera alors transformé en maison.
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Mouilin de la Lance. A gauche, l'ancien bâtiment.
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Mouilin de la Lance. L'ancien bâtiment présente un plan curieux, presque rectangulaire, mais sa façade méridionale est curviligne. La roue hydraulique était située à l'intérieur.
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Pont Haut. l enjambe le Verdon qu'il domine de plus de 20 m. Il se compose d'une arche unique en plein cintre qui déroule deux rangs de claveaux. L'arche a une ouverture de 8 m et une flèche de 3,7 m. Il est probable que sa construction date du XVIIIe siècle.
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Pont Haut. Sur les deux rives, côté aval, le pont va s'évasant, grâce à une petite arche surbaissée qui supporte l'aile côté rive gauche.
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Pont Haut. Vue côté amont.
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Pont Haut. Vue côté aval.
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