Le chœur a probablement été édifié en 1524, année où le Sieur de Bouliers, seigneur de Dauphin, voulut bien concéder l'usage de sa chapelle comme église paroissiale, alors que l'ancienne se trouvait au quartier du Prieuré, sur remplacement du cimetière actuel. La nouvelle église fut alors dédiée à saint Martin de Tours. Le marchepied du maître-autel est en marqueterie de marbre.
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L'église Saint Martin.
Le chœur, à chevet plat, est voûté sur croisées d'ogives complexes formant rosace en leur centre. C'est un bel ouvrage d'architecture en pierre de taille de Mane.
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L'église Saint Martin.
Tetramorphe : le lion de saint Marc.
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L'église Saint Martin.
Tetramorphe : l'homme de saint Matthieu.
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L'église Saint Martin.
Tetramorphe : le taurau de saint Luc ou l'aigle de saint Jean.
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L'église Saint Martin.
Tetramorphe : le taurau de saint Luc ou l'aigle de saint Jean.
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L'église Saint Martin.
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L'église Saint Martin.
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L'église Saint Martin.
Derrière le maître-autel, un beau Crucifix en bois polychrome du XVIIe siècle, restauré en 2006 par l'artiste italien Giulio Gorga.
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L'église Saint Martin.
Buste reliquaire de saint Martin, 1818.
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L'église Saint Martin.
Buste reliquaire de saint Patrice, rappelant la dédicace primitive de l'église à ce saint. 1751.
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L'église Saint Martin.
Dans la nef sud, l'autel du Saint Sacrement et de N.D d'Hubages entouré des bustes reliquaires de saint Eloi et de saint Clair ; le retable en gypserie de 1774 a été restauré et complètement repeint en 2006 par Giulio Gorga, auteur également de l'effigie du seigneur de Dauphin, en train de suivre les offices du haut de la lucarne de ses appartements.
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L'église Saint Martin.
La statue « miraculeuse » de la Vierge d'Hubages, vénération constante des habitants de Dauphin, est taillée de manière assez fruste dans un simple tronc d'arbre. Elle remonte à une époque incertaine, mais sûrement ancienne. Les traits du visage en sont très fins, et l'Enfant Jésus, encore d'inspiration gothique, parait plus antique que la statue elle-même. La légende dit qu'elle aurait été enfouie au temps des Guerres de Religion pour la soustraire à la profanation et qu'elle aurait été découverte plus tard par le mulet d'un laboureur. Lors des fêtes qui se célèbrent en sa chapelle, la statue y est ramenée et placée sur son autel.
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L'église Saint Martin.
Buste reliquaire de saint Eloi, 1751.
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L'église Saint Martin.
Buste reliquaire de saint Clair ou saint Hermés ? patron secondaire de la paroisse.
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L'église Saint Martin.
Saint Martin.
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L'église Saint Martin.
Autel de saint Joseph avec retable du début du XVIIe siècle et statue en bois doré de la même époque. Il a été reconstruit à cet endroit en 1857 avec des éléments de l'ancien autel du XVIIe siècle qui avait été lui-même restauré en 1822.
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L'église Saint Martin.
Au-dessus de l'autel, tableau de la donation du Rosaire à saint Dominique accompagné de saint Louis de Gonzague, fin XVIIIe.
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L'église Saint Martin.
Tableau dit de l'éducation de la Vierge ou de la Sainte Famille : copié en 1837 par Fidèle Patritti d'après une toile de Reynaud Levieux, célèbre peintre du XVIIe siècle, et qui se trouve à l'église Saint-Sauveur de Manosque.
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L'église Saint Martin.
La première travée du côté du couchant occupe la base d'une tour d'angle de l'ancien château seigneurial de Dauphin (meurtrières). Ce fût, autrefois, la chapelle des Pénitents. Les deux autres travées ont été construites en 1856 afin de donner à l'ensemble de l'édifice une forme plus symétrique. Peinture murale du XIXe siècle (décor Carmeli et Sarron ) restaurée en 2006 par Marie-Claire Driesch et Mireille Chopin. Confessionnal en noyer, réalisé en 1839 par Joseph de Bonadona, ébéniste, maire de Dauphin.
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L'église Saint Martin.
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L'église Saint Martin.
Dans l'ancienne chapelle des Pénitents, beau tableau de saint Martin du début du XVIIe siècle (restauré en 2006 ) avec, en second plan, la célèbre scène du manteau que le saint partagea avec un pauvre devant une des portes d'Amiens.
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L'église Saint Martin.
L'orgue de style baroque.
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L'église Saint Martin.
L'orgue de style baroque comporte des jeux des XVIIe et XIXe siècles. Il a été reconstitué par Michel Deluz et décoré par Michel Berger ; il permet au cours de l'été l'organisation de concerts de haute qualité.
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L'église Saint Martin.
Saint-Louis de Gonzague, début XIXe siècle. Une dévotion à ce saint a dû être pratiquée dans la paroisse, puisque saint Louis de Gonzague est également présent sur le tableau de la donation du rosaire placé au-dessus de l'autel de saint Joseph.
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L'église Saint Martin.
Fonts baptismaux.
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L'église Saint Martin.
Croix de pénitents, XVIIIe siècle.
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L'église Saint Martin.
Sainte Anne, acquise en 1865.
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L'église Saint Martin.
Vierge Mère, acquise en 1843.
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L'église Saint Martin.
Crécelle utilisée jadis dans les rues du village pour remplacer les cloches muettes du vendredi saint, ou par le crieur public.
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Eglise basse de Banon.
L’église Saint-Just-et-Notre-Dame-des-Anges, ou église basse, située en bas du bourg, fut construite de 1909 à 1911. La voûte s’est effondrée en 1950 et a été remplacée par un plafond. Elle est dotée d’un petit clocher-tour. C'est le curé, le chanoine Arioste, qui a lancé sa construction à partir de 1909.
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Eglise basse de Banon.
Une série de vitraux ( XX° ) : Vierge à l'enfant
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Eglise basse de Banon.
Josué et les trompettes de Jéricho.
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Eglise basse de Banon.
Isaïe
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Eglise basse de Banon.
Moïse.
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Eglise basse de Banon.
La captivité en Egypte
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Eglise basse de Banon.
Jésus et le centurion
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Eglise basse de Banon.
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Eglise basse de Banon.
Le maître-autel est surmonté d'une "cène" , en novembre 2013.
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Eglise basse de Banon.
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Eglise basse de Banon.
Vitrail en gemmail (vitrail sans plombs, obtenu par collage de morceaux de verre colorés).
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Eglise basse de Banon.
Vitrail en gemmail (vitrail sans plombs, obtenu par collage de morceaux de verre colorés).
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Eglise basse de Banon.
Bas-côté droit , mosaïque "la fraction du pain avec les disciples d'Emmaüs" .
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Eglise basse de Banon.
Statue de saint Just.
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Eglise basse de Banon.
Bas-côté de gauche , mosaïque "la pêche miraculeuse".
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Eglise basse de Banon.
Fonts baptismaux de l'église haute.
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Banon.
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Banon.
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Banon.
Tour Carrée. Elle protégeait l'accès au village.
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Banon.
Porte du XIVe. L’enceinte fortifiée du XVe siècle subsiste en partie, avec notamment la porte du XIVe siècle défendue par une bretèche (construite en 1600 selon la DRAC et inscrite comme monument historique).
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Banon.
Porte du XIVe. Les remparts, dont on peut admirer un bel échantillon entre le portail et la tour carrée, avaient 800 mètres de pourtour, un mètre d'épaisseur et dix mètres de haut.
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Banon.
Porte du XIVe.
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Banon.
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Banon.
Porte du XIVe. Des façades d'échoppes moyenâgeuses subsistent par endroit.
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Banon.
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Banon.
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Banon.
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Banon.
Clocher de l'église haute.
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Banon.
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Banon.
L’ancien hôtel-Dieu. Il est d’architecture archaïque et date de 1850.
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Banon.
L’ancien hôtel-Dieu. Selon un plan de Banon érigé en 1782, l'ancien Hôtel-Dieu était alors constitué de deux blocs de trois et quatre maisons, dont l'hôpital et le four banal du village. Il fut créé en 1830 sous le nom d'"Hôtel-Dieu de l'Immaculée Conception", sa partie sud réservée aux religieuses étant appelée "Maison des Soeurs". Il fonctionna un peu moins de cent ans et fut ensuite remplacé en bas du village par un nouvel hôpital/hospice construit grâce à la générosité de Dieudonné Collomp dont il porte le nom. L'hôtel-Dieu fut utilisé pendant la dernière guerre pour héberger des réfugiés chassés de leurs maisons par la guerre 1939-1945.
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Banon.
L’ancien hôtel-Dieu.
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Banon.
Ancien hôpital.
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Banon.
Ancien hôpital.
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Banon.
Ancien hôpital.
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Banon.
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Banon.
L'église haute. L'église de Banon est située dans le haut du vieux village. Au Moyen Âge, elle fait office de chapelle pour leshabitants du château. Elle devient église paroissiale en 1350. Puis, en 1652, deux nefs latérales sont ajoutées. L'église est à nouveau agrandie en 1733, puis saccagée pendant la révolution. Elle est restaurée en 1826, grâce au curé terrasson et au maire Clément. Elle est de style roman.
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Banon.
L'église haute.
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Banon.
L'église haute.
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Banon.
Au point le plus élevé du village, près de l'ancien Hôtel-Dieu et contre l'église désaffectée, à l'emplacement d'un monticule, existait déjà au début du XIIème siècle un château fort appartenant aux Simiane, seigneur de Banon. Ce château fut remanié au XIIIème siècle et remplacé au XVIIIème siècle par un château assez modeste qui sera incendié à la Révolution, obligeant Alexandre de Tournon-Simiane, son dernier propriétaire, à s'enfuir. On raconte qu'il partit par le sentier de la source des Brieux et qu'en se retournant une dernière fois avant de perdre Banon de vue, il ne vit qu'un amas de bois et de pierres. Remaniée à maintes reprises, l'église attenante aurait été partiellement reconstruite sur les restes de la chapelle du château.
