Valsaintes, Saint-Trinit, Notre-Dame de l'Ortiguière.

Valsaintes. <br> Gardien du promontoire de Boulinette, le rocher Dragon couve ses œufs et veille sur la vallée de Valsaintes. Cet oppidum fut habité dès le Paléolithique. Des concrétions de formes ovoïdes issues de l'érosion du grès (les boulinettes: nodules plus denses que le grès environnant), ont alimenté la croyance que la déesse Terre identifiée au rocher Dragon, pondait des œufs.
Valsaintes.
Gardien du promontoire de Boulinette, le rocher Dragon couve ses œufs et veille sur la vallée de Valsaintes. Cet oppidum fut habité dès le Paléolithique. Des concrétions de formes ovoïdes issues de l'érosion du grès (les boulinettes: nodules plus denses que le grès environnant), ont alimenté la croyance que la déesse Terre identifiée au rocher Dragon, pondait des œufs.
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Valsaintes. <br> Gravé dans la roche, le calendrier solaire protohistorique consacré à l'astre du jour : des encoches ont été pratiquées aux endroits où le soleil se couche lors des solstices et des équinoxes, quand on se place au centrte marqué par une pierre levée, aujourd'hui remplacée par une pierre du désert de Mauritanie.
Valsaintes.
Gravé dans la roche, le calendrier solaire protohistorique consacré à l'astre du jour : des encoches ont été pratiquées aux endroits où le soleil se couche lors des solstices et des équinoxes, quand on se place au centrte marqué par une pierre levée, aujourd'hui remplacée par une pierre du désert de Mauritanie.
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Valsaintes. <br> La pierre du désert de Mauritanie.
Valsaintes.
La pierre du désert de Mauritanie.
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Valsaintes. <br> Le chœur de l'église abbatiale de Boulinette a été élevé sur les pans d’une ancienne caverne cultuelle consacrant la Déesse Mère.
Les romains ont été les premiers à transformer cette ancienne grotte en édifiant autour d'elle un castrum, qui avait pour but de protéger leurs voies de communication et les villas environnantes. 
Au XIIe siècle, des moines cisterciens  ont continué l'épopée humaine sur ce même promontoire en le consacrant à Notre-Dame, la Vierge Mère.
Notre-Dame de Valsaintes est issue de l'ordre de Cîteaux, de filiation de Morimond. Sa construction date de la fin du XIe siècle. Vers 1180, Bertrand Raimbaud le seigneur de Simiane, fit donation de la seigneurie de Boulinette à l'abbaye de Silvacane située dans les Bouches-du-Rhône. Douze moines cisterciens s'installèrent dans cette Vallée Sainte, Vallis Sancta, pour cultiver et entretenir les bois en parallèle de leur activité verrière. Au lieu-dit de l’Abbadie, dans le vallon de Saint Marc, ils aménageront en ferme l'ancien castrum médiéval ruiné
Ce lieu fut remanié à maintes reprises pour devenir abbaye vers 1660. La nouvelle église abbatiale fut consacrée en mai 1672 et les moines ont habité ces lieux jusqu'en 1790, date de la Révolution française.
Depuis la Révolution, les bâtiments ont été utilisés en ferme, écurie, bergerie, entraînant la dégradation de l'église abbatiale, et de l'ensemble de l'édifice. Le lieu a été racheté en 1996 et l'église totalement restaurée par l'association ATHRE.
Valsaintes.
Le chœur de l'église abbatiale de Boulinette a été élevé sur les pans d’une ancienne caverne cultuelle consacrant la Déesse Mère. Les romains ont été les premiers à transformer cette ancienne grotte en édifiant autour d'elle un castrum, qui avait pour but de protéger leurs voies de communication et les villas environnantes. Au XIIe siècle, des moines cisterciens ont continué l'épopée humaine sur ce même promontoire en le consacrant à Notre-Dame, la Vierge Mère. Notre-Dame de Valsaintes est issue de l'ordre de Cîteaux, de filiation de Morimond. Sa construction date de la fin du XIe siècle. Vers 1180, Bertrand Raimbaud le seigneur de Simiane, fit donation de la seigneurie de Boulinette à l'abbaye de Silvacane située dans les Bouches-du-Rhône. Douze moines cisterciens s'installèrent dans cette Vallée Sainte, Vallis Sancta, pour cultiver et entretenir les bois en parallèle de leur activité verrière. Au lieu-dit de l’Abbadie, dans le vallon de Saint Marc, ils aménageront en ferme l'ancien castrum médiéval ruiné Ce lieu fut remanié à maintes reprises pour devenir abbaye vers 1660. La nouvelle église abbatiale fut consacrée en mai 1672 et les moines ont habité ces lieux jusqu'en 1790, date de la Révolution française. Depuis la Révolution, les bâtiments ont été utilisés en ferme, écurie, bergerie, entraînant la dégradation de l'église abbatiale, et de l'ensemble de l'édifice. Le lieu a été racheté en 1996 et l'église totalement restaurée par l'association ATHRE.
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Valsaintes. <br> Parmi la centaine de roses botaniques (rosiers sauvages), 5 poussent naturellement en France : Rosa gallica, Rosa canina (églantier), Rosa pimpinellifolia, Rosa sempervirens, Rosa glauca. Elles présentent en commun une corolle de petite taille à cinq pétales et des couleurs allant du blanc au rose foncé. Elles ne sont pas remontantes, et fleurissent donc une seule fois par an. Certaines sont à port arbustif ou buissonnant, d'autres ont un port grimpant. Ici la rosa Gallica.
Valsaintes.
Parmi la centaine de roses botaniques (rosiers sauvages), 5 poussent naturellement en France : Rosa gallica, Rosa canina (églantier), Rosa pimpinellifolia, Rosa sempervirens, Rosa glauca. Elles présentent en commun une corolle de petite taille à cinq pétales et des couleurs allant du blanc au rose foncé. Elles ne sont pas remontantes, et fleurissent donc une seule fois par an. Certaines sont à port arbustif ou buissonnant, d'autres ont un port grimpant. Ici la rosa Gallica.
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Valsaintes. <br> c'est le rosier de France (Rosa gallica) qui eut la plus grande place dans la pharmacopée par l'intermédiaire de sa variété 'officinalis'. Les roses européennes du Moyen-âge à la fin du XVIIIe siècle, des centaines de roses nouvelles vont apparaître. Regroupées en famille selon leurs caractéristiques communes, elles reçoivent les noms de galliques, albas, centifolias, mousseuses ou damas.
Elles ne fleurissent généralement qu'une fois par an mais leur floraison printanière est remarquable par le nombre de fleurs et la richesse des coloris.
Valsaintes.
c'est le rosier de France (Rosa gallica) qui eut la plus grande place dans la pharmacopée par l'intermédiaire de sa variété 'officinalis'. Les roses européennes du Moyen-âge à la fin du XVIIIe siècle, des centaines de roses nouvelles vont apparaître. Regroupées en famille selon leurs caractéristiques communes, elles reçoivent les noms de galliques, albas, centifolias, mousseuses ou damas. Elles ne fleurissent généralement qu'une fois par an mais leur floraison printanière est remarquable par le nombre de fleurs et la richesse des coloris.
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Valsaintes. <br> Beaucoup d'entre elles sont parfumées : parfum de « vraie rose » chez le 'Centifolia de Grasse', plus citronné pour le damas 'Kazanlick'.
Valsaintes.
Beaucoup d'entre elles sont parfumées : parfum de « vraie rose » chez le 'Centifolia de Grasse', plus citronné pour le damas 'Kazanlick'.
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Valsaintes. <br> Sans que l'on sache exactement comment (peut- être avec les caravanes de la Route de la Soie), certaines variétés botaniques d'extrême orient furent introduites dans les jardins occidentaux et se mêlèrent aux variétés qui y prospéraient. C'est ainsi qu'apparurent vers le milieu du XVIIIe siècle, des roses qui présentaient des caractéristiques hybrides et qui surtout, refleurissaient après la floraison printanière
Valsaintes.
Sans que l'on sache exactement comment (peut- être avec les caravanes de la Route de la Soie), certaines variétés botaniques d'extrême orient furent introduites dans les jardins occidentaux et se mêlèrent aux variétés qui y prospéraient. C'est ainsi qu'apparurent vers le milieu du XVIIIe siècle, des roses qui présentaient des caractéristiques hybrides et qui surtout, refleurissaient après la floraison printanière
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Valsaintes. <br> A l'aube du XIXe siècle, le monde des roses va connaître un immense bouleversement. Les botanistes introduisent de nombreuses roses venues d'Extrême-Orient. Ces variétés apportent leur caractère remontant mais aussi des couleurs inconnues chez les roses européennes telles le jaune ou le rouge. Les rosiéristes qui favorisent les croisements pour concevoir de nouvelles familles de roses à floraison remontante. C'est ainsi que naissent les Bourbons, les Hybrides remontants, les Noisettes, les Thés et les Bengales qui sont les principales familles cultivées entre 1800 et 1875.
Valsaintes.
A l'aube du XIXe siècle, le monde des roses va connaître un immense bouleversement. Les botanistes introduisent de nombreuses roses venues d'Extrême-Orient. Ces variétés apportent leur caractère remontant mais aussi des couleurs inconnues chez les roses européennes telles le jaune ou le rouge. Les rosiéristes qui favorisent les croisements pour concevoir de nouvelles familles de roses à floraison remontante. C'est ainsi que naissent les Bourbons, les Hybrides remontants, les Noisettes, les Thés et les Bengales qui sont les principales familles cultivées entre 1800 et 1875.
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Valsaintes. <br> Digitale blanche. En 1868 le rosiériste lyonnais Jean-Baptiste Guillot mélange les caractères des Hybrides remontants et des Thés. Les Hybrides de thé donnent la première rose dite moderne dont les caractéristiques s'imposent presque sans concurrence de la fin du XIXe siècle jusqu'aux années 1980. Pour l'ornementation des jardins, on leur préfère l'extrême générosité florale des Polyanthas. Depuis les années 80, l'uniformisation est bannie des jardins et la diversité réintroduite.
Valsaintes.
Digitale blanche. En 1868 le rosiériste lyonnais Jean-Baptiste Guillot mélange les caractères des Hybrides remontants et des Thés. Les Hybrides de thé donnent la première rose dite moderne dont les caractéristiques s'imposent presque sans concurrence de la fin du XIXe siècle jusqu'aux années 1980. Pour l'ornementation des jardins, on leur préfère l'extrême générosité florale des Polyanthas. Depuis les années 80, l'uniformisation est bannie des jardins et la diversité réintroduite.
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Valsaintes. <br> Clématite.
Valsaintes.
Clématite.
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Valsaintes. <br> Un culte fut rendu à la déesse Terre  en consacrant une pierre de fécondité, roche aux formes arrondies comme le ventre d'une femme enceinte, dont les dernières traces sont visibles en contrebas du grand rocher Dragon.
Valsaintes.
Un culte fut rendu à la déesse Terre en consacrant une pierre de fécondité, roche aux formes arrondies comme le ventre d'une femme enceinte, dont les dernières traces sont visibles en contrebas du grand rocher Dragon.
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Valsaintes. <br> Chêne remarquable, dont les racines plongent dans une anfractuosité du rocher.
Valsaintes.
Chêne remarquable, dont les racines plongent dans une anfractuosité du rocher.
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Valsaintes. <br>
Valsaintes.
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Valsaintes. <br>
Valsaintes.
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Valsaintes. <br>L 'église a été consacrée en 1672 à Benoît de Nurcie, Robert de Molesmes et Notre Dame. Le chœur de labbatiale de Boulinette a été élevé sur les pans d’une ancienne caverne cultuelle consacrant la Déesse Mère.
Valsaintes.
L 'église a été consacrée en 1672 à Benoît de Nurcie, Robert de Molesmes et Notre Dame. Le chœur de labbatiale de Boulinette a été élevé sur les pans d’une ancienne caverne cultuelle consacrant la Déesse Mère.
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Valsaintes. <br> Le portail roman datant du XIIe siècle, véritable œuvre d'art, est classé parmi les monuments historiques au titre de mobilier, en date du 11 mai 1979.
Valsaintes.
Le portail roman datant du XIIe siècle, véritable œuvre d'art, est classé parmi les monuments historiques au titre de mobilier, en date du 11 mai 1979.
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Valsaintes. <br>Le chœur date du XVIIe  siècle, avec en son centre, une coupole plate octogonale. L'autel et son parterre (tous deux entièrement restorés) sont en pierre marbrière de Banon (beige et bleue).
Valsaintes.
Le chœur date du XVIIe siècle, avec en son centre, une coupole plate octogonale. L'autel et son parterre (tous deux entièrement restorés) sont en pierre marbrière de Banon (beige et bleue).
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Valsaintes. <br> Chaque année, durant la période du solstice d'Hiver, jours les plus courts et nuits les plus longues de l'année, à 14 heures 32 précises, le soleil aligné dans l’axe de l'église, vient merveilleusement illuminer l’autel.
Ce phénomène, que les hommes de la préhistoire observaient déjà à leur époque dans la grotte de Boulinette, incarnait l'Union Sacrée entre le Père Solaire, le Ciel, et la Déesse Mère, la Terre. Les rayons fécondants du Soleil renaissant, pénétraient annuellement dans la grotte matrice pour que la nature régénérée puisse réapparaître au printemps suivant.
La naissance de l'enfant Jésus, au soir du 24 décembre à minuit, découle de cette mythologie solaire issue de la nuit des temps. Le vitrail rerprésente la colombe.
Elle incarne l’Esprit Saint, la Paix, la Pureté, la Confiance et l’Espérance.
Valsaintes.
Chaque année, durant la période du solstice d'Hiver, jours les plus courts et nuits les plus longues de l'année, à 14 heures 32 précises, le soleil aligné dans l’axe de l'église, vient merveilleusement illuminer l’autel. Ce phénomène, que les hommes de la préhistoire observaient déjà à leur époque dans la grotte de Boulinette, incarnait l'Union Sacrée entre le Père Solaire, le Ciel, et la Déesse Mère, la Terre. Les rayons fécondants du Soleil renaissant, pénétraient annuellement dans la grotte matrice pour que la nature régénérée puisse réapparaître au printemps suivant. La naissance de l'enfant Jésus, au soir du 24 décembre à minuit, découle de cette mythologie solaire issue de la nuit des temps. Le vitrail rerprésente la colombe. Elle incarne l’Esprit Saint, la Paix, la Pureté, la Confiance et l’Espérance.
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Valsaintes. <br> La présence d'une caverne primitive à l'emplacement actuel du chœur de l'église est à l'origine d'une orientation originale donnant lieu à un phénomène solaire au jour du solstice d'hiver. Ce jour, à 14h32 précises, lorsque le soleil se trouve parfaitement dans l'axe de l'église, le disque de lumière solaire pénètre par l'œil de bœuf placé en façade Sud et vient éclairer le centre de l'autel.
Valsaintes.
La présence d'une caverne primitive à l'emplacement actuel du chœur de l'église est à l'origine d'une orientation originale donnant lieu à un phénomène solaire au jour du solstice d'hiver. Ce jour, à 14h32 précises, lorsque le soleil se trouve parfaitement dans l'axe de l'église, le disque de lumière solaire pénètre par l'œil de bœuf placé en façade Sud et vient éclairer le centre de l'autel.
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Valsaintes. <br> Le chœur de l'église et sa coupole octogonale. Les 4 trompess, aux 4 angles, sont ornées de conques qui rappellent le culte ancien de la Mère Divine, transformé en culte marial (Vierge Marie).
Valsaintes.
Le chœur de l'église et sa coupole octogonale. Les 4 trompess, aux 4 angles, sont ornées de conques qui rappellent le culte ancien de la Mère Divine, transformé en culte marial (Vierge Marie).
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Valsaintes. <br>
Valsaintes.
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Valsaintes. <br>
Valsaintes.
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Valsaintes. <br> Les vitraux sont modernes. La Mère. Symbole du féminin. Sagesse et Intelligence
Valsaintes.
Les vitraux sont modernes. La Mère. Symbole du féminin. Sagesse et Intelligence
24
Valsaintes. <br> Le Père.
Symbole du masculin. Volonté Divine
Valsaintes.
Le Père. Symbole du masculin. Volonté Divine
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Valsaintes. <br> Les autres vitraux représentent les 4 éléments. Le Feu.
Elément chaud et sec, symbolise la Flamme et le Feu Electrique
Valsaintes.
Les autres vitraux représentent les 4 éléments. Le Feu. Elément chaud et sec, symbolise la Flamme et le Feu Electrique
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Valsaintes. <br> La Terre.
Elément froid et sec, symbolise le Réceptacle et le Véhicule Divin
Valsaintes.
La Terre. Elément froid et sec, symbolise le Réceptacle et le Véhicule Divin
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Valsaintes. <br> L’Air. 
Elément chaud et humide, symbolise le Souffle et le Mouvement
Valsaintes.
L’Air. Elément chaud et humide, symbolise le Souffle et le Mouvement
28
Valsaintes. <br> L’Eau.
Elément froid et humide, symbolise les océans et rivières, le Magnétisme Divin
Valsaintes.
L’Eau. Elément froid et humide, symbolise les océans et rivières, le Magnétisme Divin
29
Simiane-la-Rotonde.
Simiane-la-Rotonde.
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Simiane-la-Rotonde.
Simiane-la-Rotonde.
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Simiane-la-Rotonde.
Simiane-la-Rotonde.
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Saint-Trinit.<br> Le Prieuré. Ancien prieuré médiéval, dépendant de l’abbaye bénédictine de Saint-André de Villeneuve-les-Avignon, dont subsiste une église du 12eme siècle. Le nom de Santa Trinitat est attesté dès 1082, il est lié au prieuré bénédictin bâti par des moinesqui vénéraient la Sainte Trinité. Au XIIIe siècle, ce fief passa dans la « mouvance et majeure seigneurie » des évêques de Carpentras. Le prieur décimateur, qui dépendait toujours de l'abbaye Saint-André, percevait le 16e des récoltes et les Agoult da Saut, seigneurs civils, le 10e. En 1253, un conflit au sujet de la dîme opposa Raymond d'Agoult à dom Calvéria de Villeneuve. Un arbitrage eut lieu et les bénédictins furent déboutés.
Saint-Trinit.
Le Prieuré. Ancien prieuré médiéval, dépendant de l’abbaye bénédictine de Saint-André de Villeneuve-les-Avignon, dont subsiste une église du 12eme siècle. Le nom de Santa Trinitat est attesté dès 1082, il est lié au prieuré bénédictin bâti par des moinesqui vénéraient la Sainte Trinité. Au XIIIe siècle, ce fief passa dans la « mouvance et majeure seigneurie » des évêques de Carpentras. Le prieur décimateur, qui dépendait toujours de l'abbaye Saint-André, percevait le 16e des récoltes et les Agoult da Saut, seigneurs civils, le 10e. En 1253, un conflit au sujet de la dîme opposa Raymond d'Agoult à dom Calvéria de Villeneuve. Un arbitrage eut lieu et les bénédictins furent déboutés.
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Saint-Trinit.<br>  Lors des guerres de religion, le village étant ouvert, les habitants fortifièrent leur église en 1580, ce qui a contraint à la démolition de la voûte et d'une partie de la nef romane.
Saint-Trinit.
Lors des guerres de religion, le village étant ouvert, les habitants fortifièrent leur église en 1580, ce qui a contraint à la démolition de la voûte et d'une partie de la nef romane.
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Saint-Trinit.<br> L'église de la Sainte-Trinité est entièrement bâtie en pierre de taille assemblée en grand appareil. Elle est recouverte de dalles calcaires et est surmontée d'un élégant clocheton en pierre de taille. Elle présente plusieurs ornements typiques de l'art roman provençal inspiré de l'antique : triglyphes, colonnettes au fût cannelé, chapiteaux ornées de feuilles d'acanthe et frise d'oves. Les façades de la nef sont soutenues par de puissants contreforts édifiés en moellon avec des chaînages d'angle en pierre de taille. L’élévation primitive de la nef est visible. Seul est d’origine le parement du mur Sud — mais encore a-t-il été partiellement refait à l’identique en 1652 - dans la partie située à droite de l’actuelle entrée principale de l’église. La présence d’un corbeau sculpté en place donne le niveau ancien du faîte du mur gouttereau, surélevé vraisemblablement lors de la reconstruction de la voûte en 1652, mais qui devait être, dans son état premier, souligné par une corniche identique à celle qui couronne encore la travée de chœur. L'édifice était à l'origine entièrement couvert de lauses; elles n'ont été remplacées par des tuiles romanes que sur la nef.
Saint-Trinit.
L'église de la Sainte-Trinité est entièrement bâtie en pierre de taille assemblée en grand appareil. Elle est recouverte de dalles calcaires et est surmontée d'un élégant clocheton en pierre de taille. Elle présente plusieurs ornements typiques de l'art roman provençal inspiré de l'antique : triglyphes, colonnettes au fût cannelé, chapiteaux ornées de feuilles d'acanthe et frise d'oves. Les façades de la nef sont soutenues par de puissants contreforts édifiés en moellon avec des chaînages d'angle en pierre de taille. L’élévation primitive de la nef est visible. Seul est d’origine le parement du mur Sud — mais encore a-t-il été partiellement refait à l’identique en 1652 - dans la partie située à droite de l’actuelle entrée principale de l’église. La présence d’un corbeau sculpté en place donne le niveau ancien du faîte du mur gouttereau, surélevé vraisemblablement lors de la reconstruction de la voûte en 1652, mais qui devait être, dans son état premier, souligné par une corniche identique à celle qui couronne encore la travée de chœur. L'édifice était à l'origine entièrement couvert de lauses; elles n'ont été remplacées par des tuiles romanes que sur la nef.
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Saint-Trinit.<br> La fenêtre de la travée de chœur constitue un bel exemple d'art roman provençal inspiré de l'antique : encadrée de deux colonnettes au fût cannelé surmontées de chapiteaux corinthiens ornés de feuilles d'acanthe, sommés de rosettes : des trous de trépan en accentuent les ombres. Elle est surmontée d'un arc en plein cintre dont l'archivolte est bordée d'une petite frise de perles et d'une frise d'oves et de feuilles d'acanthe très stylisées.
Saint-Trinit.
La fenêtre de la travée de chœur constitue un bel exemple d'art roman provençal inspiré de l'antique : encadrée de deux colonnettes au fût cannelé surmontées de chapiteaux corinthiens ornés de feuilles d'acanthe, sommés de rosettes : des trous de trépan en accentuent les ombres. Elle est surmontée d'un arc en plein cintre dont l'archivolte est bordée d'une petite frise de perles et d'une frise d'oves et de feuilles d'acanthe très stylisées.
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Saint-Trinit.<br> La porte de la travée de chœur, étroite et décentrée, surmontée d'un arc en plein cintre dont l'archivolte repose sur deux bandeaux chanfreinés, est l’entrée du prieur. Sur le jambage de gauche, une  marque de tâcherons : un A couché.
Saint-Trinit.
La porte de la travée de chœur, étroite et décentrée, surmontée d'un arc en plein cintre dont l'archivolte repose sur deux bandeaux chanfreinés, est l’entrée du prieur. Sur le jambage de gauche, une marque de tâcherons : un A couché.
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Saint-Trinit.<br> La nef comptait à l’origine deux travées, couvertes d’une voûte en berceau soigneusement appareillée, une troisième travée vers l’Ouest a été ensuite ajoutée. L’éclairage de la nef se fait par une étroite baie percée dans le mur Sud de la travée orientale. Le parement des murs de la nef compris sous les arcatures aveugles n'est pas appareillé ou l'est grossièrement.
Saint-Trinit.
La nef comptait à l’origine deux travées, couvertes d’une voûte en berceau soigneusement appareillée, une troisième travée vers l’Ouest a été ensuite ajoutée. L’éclairage de la nef se fait par une étroite baie percée dans le mur Sud de la travée orientale. Le parement des murs de la nef compris sous les arcatures aveugles n'est pas appareillé ou l'est grossièrement.
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Saint-Trinit.<br> On peut noter la différence très nette qu’il y a entre l’appareil de la nef et celui de la travée de chœur qui paraissent plaqués l’un contre l’autre. Cette cassure, visible à l’extrémité orientale de la nef, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur doit correspondre à une reprise du chantier de construction après un arrêt assez long, la nef ayant été ajoutée quelques décennies après la construction du chœur.
Saint-Trinit.
On peut noter la différence très nette qu’il y a entre l’appareil de la nef et celui de la travée de chœur qui paraissent plaqués l’un contre l’autre. Cette cassure, visible à l’extrémité orientale de la nef, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur doit correspondre à une reprise du chantier de construction après un arrêt assez long, la nef ayant été ajoutée quelques décennies après la construction du chœur.
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Saint-Trinit.<br>  La voûte actuelle a été entièrement reconstruite en berceau brisé et un peu plus haute que la couverture primitive, en 1652. La plus grande partie du mur méridional fut également remontée lors de ces travaux. Un arc triomphal légèrement brisé sépare la nef de la travée de chœur.
Saint-Trinit.
La voûte actuelle a été entièrement reconstruite en berceau brisé et un peu plus haute que la couverture primitive, en 1652. La plus grande partie du mur méridional fut également remontée lors de ces travaux. Un arc triomphal légèrement brisé sépare la nef de la travée de chœur.
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Saint-Trinit.<br> Un arc en plein cintre relie la travéede choeur au sanctuaire proprement dit, une abside pentagonale à l’intérieur et à l’extérieur. Sa voûte en cul-de-four repose sur une petite arcature aveugle, très plate, qui épouse le plan semi-circulaire de la voûte. Cette arcature retombe, par l’intermédiaire de chapiteaux-frises en faible saillie, sur des pilastres massifs et nus.
Saint-Trinit.
Un arc en plein cintre relie la travéede choeur au sanctuaire proprement dit, une abside pentagonale à l’intérieur et à l’extérieur. Sa voûte en cul-de-four repose sur une petite arcature aveugle, très plate, qui épouse le plan semi-circulaire de la voûte. Cette arcature retombe, par l’intermédiaire de chapiteaux-frises en faible saillie, sur des pilastres massifs et nus.
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Saint-Trinit.<br> Les pilastres massifs,  surmontés de petites arcatures aveugles,  descendent jusqu’au sol et occupent les angles du pentagone. Une baie axiale, très ébrasée vers l’intérieur et décorée extérieurement, éclaire le sanctuaire qu’illumine le soleil levant. Le décor des chapiteaux se réduit aux ornements qui constituent généralement, dans le chapiteau corinthien d’époque romane, la partie inférieure et la partie supérieure de la corbeille.
Saint-Trinit.
Les pilastres massifs, surmontés de petites arcatures aveugles, descendent jusqu’au sol et occupent les angles du pentagone. Une baie axiale, très ébrasée vers l’intérieur et décorée extérieurement, éclaire le sanctuaire qu’illumine le soleil levant. Le décor des chapiteaux se réduit aux ornements qui constituent généralement, dans le chapiteau corinthien d’époque romane, la partie inférieure et la partie supérieure de la corbeille.
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Saint-Trinit.<br> L’autel tabulaire a été récemment restauré
Saint-Trinit.
L’autel tabulaire a été récemment restauré
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Saint-Trinit.<br> Deux baies en plein cintre, ouvertes dans le mur Sud, au-dessus d’une porte, éclairent cette partie de l’édifice : seule est romane la fenêtre supérieure ; elle est très ébrasée vers l’intérieur et présente la particularité d’être flanquée de colonnettes adossées.
Saint-Trinit.
Deux baies en plein cintre, ouvertes dans le mur Sud, au-dessus d’une porte, éclairent cette partie de l’édifice : seule est romane la fenêtre supérieure ; elle est très ébrasée vers l’intérieur et présente la particularité d’être flanquée de colonnettes adossées.
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Saint-Trinit.<br> De plan carré, la travée de chœur est couverte d’une voûte en arc de cloître reposant sur une corniche saillante, supportée de larges arcs de décharge brisés. Seuls deux des quatre arcs sont décorés d’une frise à l’antique : on remarquera que les faces décorées sont les plus éclairées et donc les plus visibles. On verra là le témoignage d’une économie volontaire. Ces arcs retombent sur des culots historiés en haut-relief.
Saint-Trinit.
De plan carré, la travée de chœur est couverte d’une voûte en arc de cloître reposant sur une corniche saillante, supportée de larges arcs de décharge brisés. Seuls deux des quatre arcs sont décorés d’une frise à l’antique : on remarquera que les faces décorées sont les plus éclairées et donc les plus visibles. On verra là le témoignage d’une économie volontaire. Ces arcs retombent sur des culots historiés en haut-relief.
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Saint-Trinit.<br> Celui du Nord-Ouest figure un atlante, petit personnage à genoux, tête, recroquevillé sur lui-même, fléchissant les jambes sur lesquelles il s’appuie et qui de ses bras supporte le poids d’une voûte.
Saint-Trinit.
Celui du Nord-Ouest figure un atlante, petit personnage à genoux, tête, recroquevillé sur lui-même, fléchissant les jambes sur lesquelles il s’appuie et qui de ses bras supporte le poids d’une voûte.
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Saint-Trinit.<br> Au Nord-Est, est représenté un aigle aux ailes éployées, apparemment bien abîmé.
Saint-Trinit.
Au Nord-Est, est représenté un aigle aux ailes éployées, apparemment bien abîmé.
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Saint-Trinit.<br> Au Sud-Ouest, — dans la partie la plus obscure — un cul-de-lampe qui sert d’amortissement. Au Sud-Est, un protomé de taureau. Ce sont là, à n’en pas douter les attributs des Évangélistes ; seul manque le Lion de saint Marc
Saint-Trinit.
Au Sud-Ouest, — dans la partie la plus obscure — un cul-de-lampe qui sert d’amortissement. Au Sud-Est, un protomé de taureau. Ce sont là, à n’en pas douter les attributs des Évangélistes ; seul manque le Lion de saint Marc
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Saint-Trinit.<br> Au-dessus de l’arc d’entrée de l’abside, en place d’honneur, un médaillon rectangulaire – sans doute en marbre - représente un thème en faveur en Haute-Provence : l’Agnus Dei, traité en bas-relief.
Saint-Trinit.
Au-dessus de l’arc d’entrée de l’abside, en place d’honneur, un médaillon rectangulaire – sans doute en marbre - représente un thème en faveur en Haute-Provence : l’Agnus Dei, traité en bas-relief.
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Saint-Trinit.<br>
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Saint-Trinit.<br> Le chevet polygonal (presque semi-circulaire), , qui s’appuie, avec un léger retrait latéral, sur la travée de chœur, est orné de six pilastres surmontés de triglyphes au-dessus desquels prennent place de discrets segments de frise de dents d'engrenage.
Il est percé d'une fenêtre absidiale entourée de courtes colonnettes surmontées de chapiteaux ornées de feuilles d'acanthe. La travée de chœur est couronnée d'un campanile de plan carré, à quatre baies de plein cintre, couvert d’une toiture pyramidale. Une pierre située sur l'assise de fondation, au droit de la fenêtre absidale et dans l'axe du sanctuaire, porte une croix latine gravée : ce doit être une croix de consécration, sinon même la première pierre, consacrée lors de sa mise en place.
Saint-Trinit.
Le chevet polygonal (presque semi-circulaire), , qui s’appuie, avec un léger retrait latéral, sur la travée de chœur, est orné de six pilastres surmontés de triglyphes au-dessus desquels prennent place de discrets segments de frise de dents d'engrenage. Il est percé d'une fenêtre absidiale entourée de courtes colonnettes surmontées de chapiteaux ornées de feuilles d'acanthe. La travée de chœur est couronnée d'un campanile de plan carré, à quatre baies de plein cintre, couvert d’une toiture pyramidale. Une pierre située sur l'assise de fondation, au droit de la fenêtre absidale et dans l'axe du sanctuaire, porte une croix latine gravée : ce doit être une croix de consécration, sinon même la première pierre, consacrée lors de sa mise en place.
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Saint-Trinit.<br> Les pilastres sont surmontés de triglyphes au-dessus desquels prennent place de discrets segments de frise de dents d'engrenage. La fenêtre absidiale est entourée de courtes colonnettes surmontées de chapiteaux ornées de feuilles d'acanthe. Cette baie est identique à celle de la façade méridionale, mais traitée avec infiniment plus de simplicité : les fûts des colonnettes — qui s’appuient ici sur une petite corniche débordante lancée entre les deux pilastres axiaux — sont lisses et la voussure qu’elles supportent non décorée.
Saint-Trinit.
Les pilastres sont surmontés de triglyphes au-dessus desquels prennent place de discrets segments de frise de dents d'engrenage. La fenêtre absidiale est entourée de courtes colonnettes surmontées de chapiteaux ornées de feuilles d'acanthe. Cette baie est identique à celle de la façade méridionale, mais traitée avec infiniment plus de simplicité : les fûts des colonnettes — qui s’appuient ici sur une petite corniche débordante lancée entre les deux pilastres axiaux — sont lisses et la voussure qu’elles supportent non décorée.
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Saint-Trinit.<br> La chapelle dédiée à saint Roch. L'apparition des épidémies de peste suivit les guerres de religion. Pour s'en protéger, il fut édifié, à côté de l'église, entre 1629 et 1630, une chapelle qui fut dédiée à Saint Roch.
Saint-Trinit.
La chapelle dédiée à saint Roch. L'apparition des épidémies de peste suivit les guerres de religion. Pour s'en protéger, il fut édifié, à côté de l'église, entre 1629 et 1630, une chapelle qui fut dédiée à Saint Roch.
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Saint-Trinit.<br> La chapelle dédiée à saint Roch.
Saint-Trinit.
La chapelle dédiée à saint Roch.
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Saint-Trinit.<br> La chapelle dédiée à saint Roch.
Saint-Trinit.
La chapelle dédiée à saint Roch.
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Musée de Sault. <br> Il est l’un des plus anciens musées communaux de province, fondé en 1859 par Henri Chrestian. Un musée au charme désuet avec ses pièces tapissées de tableaux et ornées de grandes armoires vitrées. Ce musée renferme de véritables trésors : des fossiles de l’époque tertiaire, une riche collection minéralogique, des objets courants de la vie romaine, des armes révolutionnaires, des monnaies anciennes, une momie égyptienne dans son sarcophage, un alambic, des outils agricoles du 20eme siècle, et cetera.
Musée de Sault.
Il est l’un des plus anciens musées communaux de province, fondé en 1859 par Henri Chrestian. Un musée au charme désuet avec ses pièces tapissées de tableaux et ornées de grandes armoires vitrées. Ce musée renferme de véritables trésors : des fossiles de l’époque tertiaire, une riche collection minéralogique, des objets courants de la vie romaine, des armes révolutionnaires, des monnaies anciennes, une momie égyptienne dans son sarcophage, un alambic, des outils agricoles du 20eme siècle, et cetera.
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Musée de Sault. <br> La Fable Moderne assise sur les ruines Antiques, par Amand Berton.
Musée de Sault.
La Fable Moderne assise sur les ruines Antiques, par Amand Berton.
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Musée de Sault. <br> La bibliothèque du musée est riche d’environ 2500 ouvrages parmi lesquels un parchemin daté du 3eme siècle, l’encyclopédie complète de Diderot et de D’Alembert et un livre d’or signé par Victor Hugo, Lamartine, Frédéric Mistral.
Musée de Sault.
La bibliothèque du musée est riche d’environ 2500 ouvrages parmi lesquels un parchemin daté du 3eme siècle, l’encyclopédie complète de Diderot et de D’Alembert et un livre d’or signé par Victor Hugo, Lamartine, Frédéric Mistral.
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Musée de Sault. <br> Sarcophage en bois peint couvert de hiéroglyphes aujourd'hui effacés. Cette momie appartiendrait à la 20e dynastie, c'est-à-dire entre 1200 à 1085 av. J.-C. Elle fut rapportée par le docteur Monges qui était médecin dans l'armée du vice-roi d'Égypte de 1832 à 1837. Sa veuve la vendit au musée en 1879. Il s'agit d'un homme, un prêtre de temple d'un niveau assez élevé.
Musée de Sault.
Sarcophage en bois peint couvert de hiéroglyphes aujourd'hui effacés. Cette momie appartiendrait à la 20e dynastie, c'est-à-dire entre 1200 à 1085 av. J.-C. Elle fut rapportée par le docteur Monges qui était médecin dans l'armée du vice-roi d'Égypte de 1832 à 1837. Sa veuve la vendit au musée en 1879. Il s'agit d'un homme, un prêtre de temple d'un niveau assez élevé.
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Notre-Dame-de-l’Ortiguière <br> Cette Église romane est située près du village de Revest-du-Bion, en plein Plateau d’Albion. En 1272, en dehors de l'église paroissiale, dédiée à saint Clair, dépendant de Cluny par l'intermédiaire de Ganagobie, la seule chapelle signalée était Notre-Dame de l'Ortiguière, mentionnée sous le vocable  Notre-Dame-de-la forêt-d'Albion. Le plateau était alors entièrement boisé et ne fut défriché que par les moines bénédictins de Villeneuve-lès-Avignon pour favoriser le pastoralisme. L'église fut détruite en 1392 par les bandes armées de Raymond de Turenne qui ne laissèrent rien subsister de la chapelle primitive. Elle ne fut reconstruite qu'en 1665. La tradition veut que ce fut à la suite de la découverte dans les orties qui envahissaient ses ruines, d'une statue de Vierge noire rayonnante de lumière. C'est de là que viendrait le nom de l'Ortiguière. Sous la Révolution, la Commission populaire d'Orange ordonna sa démolition, elle ne fut que partielle. Ce qui permit de la restaurer après le Concordat. La statue de la Vierge noire disparut au XIXe siècle, très certainement volée.
Notre-Dame-de-l’Ortiguière
Cette Église romane est située près du village de Revest-du-Bion, en plein Plateau d’Albion. En 1272, en dehors de l'église paroissiale, dédiée à saint Clair, dépendant de Cluny par l'intermédiaire de Ganagobie, la seule chapelle signalée était Notre-Dame de l'Ortiguière, mentionnée sous le vocable Notre-Dame-de-la forêt-d'Albion. Le plateau était alors entièrement boisé et ne fut défriché que par les moines bénédictins de Villeneuve-lès-Avignon pour favoriser le pastoralisme. L'église fut détruite en 1392 par les bandes armées de Raymond de Turenne qui ne laissèrent rien subsister de la chapelle primitive. Elle ne fut reconstruite qu'en 1665. La tradition veut que ce fut à la suite de la découverte dans les orties qui envahissaient ses ruines, d'une statue de Vierge noire rayonnante de lumière. C'est de là que viendrait le nom de l'Ortiguière. Sous la Révolution, la Commission populaire d'Orange ordonna sa démolition, elle ne fut que partielle. Ce qui permit de la restaurer après le Concordat. La statue de la Vierge noire disparut au XIXe siècle, très certainement volée.
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Notre-Dame-de-l’Ortiguière <br> Ce lieu de culte, au milieu du XVIIe siècle, a été confié à la garde d'un ermite. Bientôt celui-ci signala des miracles et les consigna dans des procès-verbaux. La chapelle devient alors un lieu de pèlerinage très fréquenté. L'ermitage  s'appuie sur le chevet plat de la chapelle. La tradition rapporte que les enfants morts-nés qui y étaient présentés reprenaient vie ou bénéficiaient d'un sursis suffisant pour pouvoir être baptisés après avoir montré signe de vie. Ce phénomène de répit ou suscitation s'est déroulé dans de nombreux sanctuaires aux XVIe et XVIIe siècles.
Notre-Dame-de-l’Ortiguière
Ce lieu de culte, au milieu du XVIIe siècle, a été confié à la garde d'un ermite. Bientôt celui-ci signala des miracles et les consigna dans des procès-verbaux. La chapelle devient alors un lieu de pèlerinage très fréquenté. L'ermitage s'appuie sur le chevet plat de la chapelle. La tradition rapporte que les enfants morts-nés qui y étaient présentés reprenaient vie ou bénéficiaient d'un sursis suffisant pour pouvoir être baptisés après avoir montré signe de vie. Ce phénomène de répit ou suscitation s'est déroulé dans de nombreux sanctuaires aux XVIe et XVIIe siècles.
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Notre-Dame-de-l’Ortiguière <br> Au-dessus de la porte unela plaque porte la date de 1272.
Notre-Dame-de-l’Ortiguière
Au-dessus de la porte unela plaque porte la date de 1272.
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Notre-Dame-de-l’Ortiguière <br> Il ne subsiste de la chapelle romane primitive que les sculptures du chœur, quatre consoles en forme de têtes d’atlante que les archéologues ont daté du XIIIe siècle.
Notre-Dame-de-l’Ortiguière
Il ne subsiste de la chapelle romane primitive que les sculptures du chœur, quatre consoles en forme de têtes d’atlante que les archéologues ont daté du XIIIe siècle.
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Notre-Dame-de-l’Ortiguière <br>  Les nervures qui supportent la voûte s'appuient sur quatre tailloirs, sommairement décorés de boules, de cubes ou d'étoiles en relief. Ils sont portés par des consoles où l'on reconnait deux visages d'hommes carrés, burinés et rudes, et deux visages de femmes tout en rondeur et en finesse, supportant maladroitement de leurs bras le poids d'une voûte qui les écrase. Ces quatre têtes sont d'une diversité technique et d'une richesse symbolique tout à fait remarquables, d'autant qu'il est à souligner que leurs thèmes se rattachent à la mythologie scandinave,
Notre-Dame-de-l’Ortiguière
Les nervures qui supportent la voûte s'appuient sur quatre tailloirs, sommairement décorés de boules, de cubes ou d'étoiles en relief. Ils sont portés par des consoles où l'on reconnait deux visages d'hommes carrés, burinés et rudes, et deux visages de femmes tout en rondeur et en finesse, supportant maladroitement de leurs bras le poids d'une voûte qui les écrase. Ces quatre têtes sont d'une diversité technique et d'une richesse symbolique tout à fait remarquables, d'autant qu'il est à souligner que leurs thèmes se rattachent à la mythologie scandinave, "cas unique et inexplicable en pays méditerranéen".
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Notre-Dame-de-l’Ortiguière <br> Sous les têtes ont été sculptés quatre bas-relief.
Notre-Dame-de-l’Ortiguière
Sous les têtes ont été sculptés quatre bas-relief.
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Notre-Dame-de-l’Ortiguière <br> Le premier montre un paysan, vêtu d’un bliaud, en train d'enfoncer un pieu dans la gueule d'un dragon, tandis qu'un loup le mord aux jambes.
Notre-Dame-de-l’Ortiguière
Le premier montre un paysan, vêtu d’un bliaud, en train d'enfoncer un pieu dans la gueule d'un dragon, tandis qu'un loup le mord aux jambes.
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Notre-Dame-de-l’Ortiguière <br> Le second présente une face d'homme, crispée et peu vraisemblable, produit d'une métamorphose végétale, dont elle semble vouloir s'extraire.
Notre-Dame-de-l’Ortiguière
Le second présente une face d'homme, crispée et peu vraisemblable, produit d'une métamorphose végétale, dont elle semble vouloir s'extraire.
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Notre-Dame-de-l’Ortiguière <br> Le second présente une face d'homme, crispée et peu vraisemblable, produit d'une métamorphose végétale, dont elle semble vouloir s'extraire.
Notre-Dame-de-l’Ortiguière
Le second présente une face d'homme, crispée et peu vraisemblable, produit d'une métamorphose végétale, dont elle semble vouloir s'extraire.
70
Notre-Dame-de-l’Ortiguière <br> Les deux autres bas-reliefs sont consacrés à la féminité. Le premier met en scène « une fugace figure féminine, aux gestes amples et gracieux, naissant d’un végétal qui pourrait être l'arbre de vie »
Notre-Dame-de-l’Ortiguière
Les deux autres bas-reliefs sont consacrés à la féminité. Le premier met en scène « une fugace figure féminine, aux gestes amples et gracieux, naissant d’un végétal qui pourrait être l'arbre de vie »
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Notre-Dame-de-l’Ortiguière <br> Les deux autres bas-reliefs sont consacrés à la féminité. Le premier met en scène « une fugace figure féminine, aux gestes amples et gracieux, naissant d’un végétal qui pourrait être l'arbre de vie »
Notre-Dame-de-l’Ortiguière
Les deux autres bas-reliefs sont consacrés à la féminité. Le premier met en scène « une fugace figure féminine, aux gestes amples et gracieux, naissant d’un végétal qui pourrait être l'arbre de vie »
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Notre-Dame-de-l’Ortiguière <br> Le second, sous une figure féminine médiévale, supportant le seul tailloir non décoré, expose le symbole du Mal, un énorme serpent lové sur lui-même. Cette série de bas-reliefs a été interprétée comme la représentation du passage de la terre au ciel à travers les combats et les métamorphoses de l'homme et de la femme.
Notre-Dame-de-l’Ortiguière
Le second, sous une figure féminine médiévale, supportant le seul tailloir non décoré, expose le symbole du Mal, un énorme serpent lové sur lui-même. Cette série de bas-reliefs a été interprétée comme la représentation du passage de la terre au ciel à travers les combats et les métamorphoses de l'homme et de la femme.
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Notre-Dame-de-l’Ortiguière <br> Le second, sous une figure féminine médiévale, supportant le seul tailloir non décoré, expose le symbole du Mal, un énorme serpent lové sur lui-même. Cette série de bas-reliefs a été interprétée comme la représentation du passage de la terre au ciel à travers les combats et les métamorphoses de l'homme et de la femme.
Notre-Dame-de-l’Ortiguière
Le second, sous une figure féminine médiévale, supportant le seul tailloir non décoré, expose le symbole du Mal, un énorme serpent lové sur lui-même. Cette série de bas-reliefs a été interprétée comme la représentation du passage de la terre au ciel à travers les combats et les métamorphoses de l'homme et de la femme.
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Notre-Dame-de-l’Ortiguière <br> On peut remarquer des traces de peintures.
Notre-Dame-de-l’Ortiguière
On peut remarquer des traces de peintures.
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Notre-Dame-de-l’Ortiguière <br> Le chœur, la voûte et ses nervures.
Notre-Dame-de-l’Ortiguière
Le chœur, la voûte et ses nervures.
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Notre-Dame-de-l’Ortiguière <br> Le chœur, la voûte et ses nervures.
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Le chœur, la voûte et ses nervures.
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Notre-Dame-de-l’Ortiguière <br> L'autel de l'église primitive fut découvert en 1953 et remis en place en 1957.
Notre-Dame-de-l’Ortiguière
L'autel de l'église primitive fut découvert en 1953 et remis en place en 1957.
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Notre-Dame-de-l’Ortiguière <br> Les vitraux ont été réalisés par l'entreprise Création Vitrail à Banon.
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Les vitraux ont été réalisés par l'entreprise Création Vitrail à Banon.
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